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Que fait Satan de ses journées, sachant qu’il n’a pas de temps à perdre ? L’apôtre Pierre a écrit que « le diable
rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5:8). Nous devons étudier les tactiques de
l’ennemi pour le vaincre. Je vais parler de quatre stratégies éprouvées de Satan et donner quelques idées pour y
résister.
1. La tentation
Satan nous harcèle pour que nous agissions en obéissant à des pulsions qui rendent dépendant, et que nous
cédions à l’égoïsme et à la convoitise. Comment pouvons-nous résister à cette tentation ? Jésus a utilisé une
défense en deux temps : il a d’abord commandé à Satan de partir, puis il a cité les Écritures. Vous avez le droit
de dire à Satan de partir quand vous rencontrez la tentation. Quand on mémorise les Écritures comme Jésus, on
se sent plus fort. Non seulement le pouvoir des Écritures intimide Satan, mais il apporte également l’Esprit dans
votre cœur.
3. La querelle
Satan est le père de la querelle. Il se délecte de voir de bonnes personnes se disputer. Quand il y a des querelles
dans votre foyer ou sur votre lieu de travail, interrompez immédiatement ce que vous êtes en train de faire et
cherchez à faire la paix. Peu importe qui a commencé.
4. Le découragement
Satan utilise efficacement cet outil contre les saints les plus fidèles quand tout le reste échoue. Ezra Taft Benson
(1899–1994) a donné des idées pour combattre le découragement. En voici quelques-unes : servir autrui,
travailler dur et éviter la paresse, cultiver de bonnes habitudes de santé, demander une bénédiction de la prêtrise,
écouter de la musique inspirante, compter ses bénédictions et se fixer des buts. Et, par-dessus tout, comme les
Écritures l’enseignent, nous devons prier toujours afin de vaincre Satan (voir D&A 10:5).
La stratégie de Satan
SEPTEMBRE 13, 2017
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MERCREDI 13
LUC 22.31-34, 54-62
Comment réagir à nos échecs? De nombreuses personnes choisissent une existence de défaitisme
plutôt qu’une vie de service dans le royaume. Nos manquements ne marquent cependant pas la fin
de notre histoire; ils nous offrent l’occasion de recommencer, de vivre par la force de Christ.
Pierre a grandement échoué. Jésus lui avait dit que Satan avait réclamé ses disciples pour les
« cribler » comme du froment (Lu 22.31). Le criblage, un processus par lequel on secouait
vigoureusement le blé, permettait de séparer les grains de la balle. L’ennemi voulait ébranler la foi
de Pierre et l’éloigner de Jésus.
Quand il avait promis à Jésus qu’il ne l’abandonnerait jamais (Mc 14.29), Pierre était sincère. Satan
sait cependant à quel point les échecs peuvent nous affecter. Il a compris que l’apôtre souffrirait de
sa propre infidélité. Un homme dont l’orgueil a été atteint se demande s’il est encore utile.
Lorsque Satan crible les croyants, il cherche à ébranler leur foi afin qu’ils deviennent inutiles pour
le Seigneur. Il veut les tenir à l’écart de l’action dans le royaume de Dieu. Il s’attaque donc à leurs
forces, là où ils pensent être bien protégés. Quand il réussit à les déstabiliser, ils se découragent; ils
n’ont cependant pas à demeurer dans cet état.
Si nous le lui permettons, Dieu peut employer nos échecs pour purifier notre âme. Pierre a cessé
d’être orgueilleux et s’est revêtu du courage que donne le Saint-Esprit. Par la suite, il a connu
l’humiliation, la persécution et la mort afin de proclamer l’Évangile. Son échec l’a propulsé vers
une vie de foi et un service véritable.
- Publié dans
Apocalypse 2 et 3
L’aspect prophétique de cette séquence du livre nous présente «les choses qui sont» (Apoc. 1. 19),
c’est-à-dire la vie de l’Eglise sur la terre, depuis la Pentecôte jusqu’à son enlèvement, avant la grande
Tribulation. Le mot d’ordre des combattants fidèles est: «Amen, viens, Seigneur Jésus!» (Apoc. 22.
20).
Ephèse: La première tactique de Satan, c’est de séparer de leur Chef, le coeur des combattants
(abandon du premier amour).
Smyrne: Ici, il y changement de tactique. Satan démasque toutes ses batteries contre les
combattants, et fait un affreux carnage: c’est la persécution. Le diable cherche à détruire les troupes
du Seigneur.
Pergame: Il n’y parvient pas et voit que, malgré les ravages, il perd même du terrain. Pendant qu’il
est encore temps, il signe un armistice, un compromis. Par ses ruses, il réussit à se mettre du bon côté,
en endormant ses adversaires auxquels il présente une fausse vision de paix. Les conditions de paix ne
sont pas moins qu’une alliance de l’église avec le monde, dont Satan est le prince.
Thyatire: La paix étant faite, il prêche le désarmement; peu à peu, les combattants déposent l’épée et
délaissent la Parole de Dieu: c’est l’Eglise romaine.
Sardes: L’épée étant tombée des mains des combattants, l’anarchie règne et, bientôt, quelques-uns
en souffrent. Se réveillant de leur sommeil – et devant les terribles abus de Satan – ils se lèvent,
reprennent l’épée qui est la Parole de Dieu, et passent à l’offensive. C’est Sardes. Mais, bien vite, les
nouveaux combattants se lassent de lutter; tout en gardant l’épée, ils ne savent plus s’en servir. C’est
alors un affreux carnage. Il en tombe de toutes parts et le champ de bataille se couvre de morts et de
mourants (ch. 3.1-2).
Philadelphie: Un petit groupe de combattants résolus se rassemble néanmoins autour du Chef. Le
mot d’ordre est de «tenir». Tenir la position acquise, ne pas reculer; plutôt mourir sur place en
attendant la grande délivrance. Elle se fait attendre; il faut redoubler de courage et de vaillance: rester
fidèles! La nuit se fait longue. Des sentinelles s’engourdissent. ..et pourtant le danger est grand.
Laodicée: L’heure de la décision approche. Au milieu de la nuit, on peut voir une poignée de
combattants se rassembler autour de leur Chef aimé, pour prendre un dernier repas en commun,
avant de s’asseoir avec Lui sur Son trône de gloire. Le Chef restaure ses combattants fatigués, tandis
que le matin vient, «un matin sans nuages».
Lecteur, nous sommes arrivés à la fin des temps. Le Seigneur Jésus revient. Es-tu prêt? Sinon,
prépare-toi à la rencontre de ton Dieu! Avant qu’il ne soit trop tard !
Mais à qui vous faites grâce, moi aussi je fais grâce ; et, pour ma part, ce dont j’ai fait grâce, — si j’ai fait
grâce de quoi que ce soit —c’est à cause de vous, en présence du Christ, pour ne pas laisser au Satan
l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins.
(2 Corinthiens 2.10)
Voici donc quelques consignes de sécurité concernant les stratégies du diable.
>> LISEZ AUSSI : Six raisons pour lesquelles satan est un tentateur hors norme
Il sera subtil. N’imaginez pas que vous allez voir des têtes se tourner à 360 degrés, ou une petite fille parler
avec une voix très basse comme dans l’Exorciste. Non ; attendez-vous à des questions ou des envies qui
paraissent raisonnables, surtout lorsque tout va bien, comme en Eden, ou lorsque tout va mal, comme Christ
dans le désert.
Il vous dira que Dieu n’est pas bon. Les premiers mots de Satan ont été : « Dieu a-t-il réellement dit : ‘Vous ne
mangerez pas de tous les arbres du jardin !’ » Il remet en doute la parole de Dieu, sa bonté, et sa générosité.
Parfois, il attend que nous ayons perdu une chose qui nous parait importante, parce que c’est alors que la
prétendue injustice de Dieu trouve le plus de résonance. Quelle est la réponse de l’apôtre Paul ? Dieu fait
pleuvoir sur nous ses bontés (Éphésiens 1.3-14). Il ne nous prive d’aucun bien.
Il vous dira que les conséquences du péché ne sont pas si graves, et que ses bienfaits sont finalement plus
importants qu’il n’y paraît. Le diable a ensuite dit à Eve : « Vous ne mourrez point » (Gn 3.4), avant de lui
parler des bonnes choses qu’elle pourrait retirer de son péché. Il continue à dire que Dieu n’est pas bon, et sous-
entend même qu’il est trompeur. Nous en retrouvons des échos dans le psaume 73, lorsque le psalmiste tombe
dans la folie spirituelle en voyant les méchants prospérer. Et nous trouvons des échos du mythe des bienfaits du
péché dans chacun de nos actes et chacun de nos pensées. Paul nous dit ceci : « Ne vous y trompez pas : on ne
se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, c’est aussi ce qu’il moissonnera » (Galates 6.7).
Il vous dira que Dieu est distant et impersonnel. En Genèse 2, Dieu est constamment cité comme étant
YHWH, le nom révélé de Dieu qui sous-entend son amour fidèle envers nous (Exode 34.6-7 nous donne
davantage de détails quant à ce nom). Mais, influencée par Satan, Ève utilise le terme plus général et
impersonnel « Dieu » (elohim) (Genèse 3.1-3). Notez la stratégie subtile, mais pour le moins brillante de Satan
dans le changement de ce nom. C’est comme si quelqu’un essayait de susciter en moi des doutes sur la fidélité
de ma femme en l’appelant « la fille de Cavanaugh ». Si j’utilisais moi aussi ce nom-là, cela voudrait dire que je
place une distance entre elle et moi, et la conversation ne finirait pas bien. Mais si je dis : « Tu ne la connais
visiblement pas, c’est ma femme — fin de la discussion », nous allons dans la bonne direction. En d’autres
termes, au lieu de laisser Satan définir ce que vous appelez Dieu, préparez-vous à affronter ses tromperies grâce
à vos noms préférés pour le Seigneur : « Mon Dieu », « Mon Père », « Jésus-Christ, mon Seigneur ».
Écoutez-vous. Entendez-vous de la colère, du mensonge ? Sous l’influence de Satan, nous sommes remplis de
colère et vivons coupablement dans les ténèbres. Ce sont les deux choses dont nous parle Paul lorsque nous
nous tournons vers le péché.
Rejetez donc le mensonge, et que chacun de vous parle avec vérité à son prochain ; car nous faisons
partie les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur
votre irritation ; ne laissez pas de place au diable.
(Éphésiens 4.25-27)
Concernant le mensonge, soyez extrêmement vigilant, surtout avec ce que l’on appelle « les pieux mensonges »,
mais aussi avec les prétextes et les non-dits. Concernant la colère, puisqu’il nous arrive de ne même pas la voir,
mieux vaut demander à quelqu’un de notre entourage de nous indiquer si elle se manifeste trop souvent dans
nos paroles. Tachez de vous rendre compte des moments où vous oubliez que vous avez été lavés de vos péchés
passés (2 Corinthiens 2.10-11, 2 Pierre 1.9). Car l’entourloupe est parfaitement agencée.
Parfois, le péché n’est « pas si grave », mais, une fois trompé, nous en devenons complètement prisonnier.
Satan procède ainsi, soit en encourageant un péché habituel jusqu’à ce que nous y soyons insensibles, ce qui
nous mène à la mort, soit en suggérant qu’il n’y a pas de pardon possible pour une conscience agitée, ce qui là
aussi mène aussi à la mort. Notre moyen de défense ? Nous rappeler la mort de Jésus pour nos péchés et sa
résurrection qui nous assure que son sacrifice était suffisant. Nous aurons toujours le dernier mot.
Le péché révélé et confessé, le pardon rappelé et appliqué : ces deux choses sont inextricablement liées.
Nous vivons dans une ère où le pouvoir de Satan est limité, mais il rôde comme un lion rugissant. Notre sécurité
doit rester notre premier souci. Et c’est par de simples moyens que l’Esprit nous prépare.