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Thése DRIS PDF
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Thèse
En vue de l’obtention du diplôme de Master
Spécialité : Hydraulique
Option : Forage d'eau
Présentée par : MOCHTEN Dris
MOKHTARI Antara
Thème
La cimentation joue un rôle très importante et dans la construction d’un puits d’eau,
elle assure l’intégrité du puits, cette intégrité est assuré par la bonne cimentation commençant
par le choix de ciment, la bonne réalisation …etc. Le programme de ciment peut se faire en
deux méthodes basant sur la nature des formations traversées et leur capacités, alors il y a la
cimentation conventionnel (un seul étage) et la cimentation multi étagée, cette étude a pour
but de faire une comparaison entre les deux méthodes de cimentation dans un puits d’eau
dans la région de Djamaa, mettre la lumière sur la différence technique et économique et
enfin une conclusion générale.
Dans le champ de Djamaa le toit de ce réservoir est situé à une profondeur moyenne
de 1000 m. le réservoir du continental intercalaire (Couramment appelle l’Albien) est
sélectionné comme source d’approvisionnement.
Mots clés : Sabot, Anneau de retenue, Centreurs, Gratteurs, Tête de cimentation, cimentation
multi étagée, cimentation conventionnel…
Abstract :
Cementation plays a very important role and in the construction of a water well, it
ensures the integrity of the well, this integrity is ensured by the good cementing starting with
the choice of cement, the good realization ... etc.
The cement program can be done in two methods based on the nature of the
formations crossed and their capacities, then there is the conventional cementation (a single
stage) and the multi-stage cementation, this study aims to make a comparison between the
two methods of cementing in a water well in the DJAMAA region, highlighting the technical
and economic difference and finally a general conclusion.
In the DJAMAA field, the roof of this reservoir is located at an average depth of 1000
m. the reservoir of the intercalary continental (commonly called the Albian) is selected as the
source of supply.
Key words: Shoe, Retaining ring, Centering devices, Scrapers, Cement head, multi-stage
cementation, conventional cementation ………
Pour que ma réussite soit complète je la partage avec tous les personnes que
j’aime, je dédie ce modeste travail à :
A mes parents qui voient aujourd’hui leurs efforts et leurs sacrifices couronnés
par ce rapport, Ils ont veillés à mon éducation avec un amour infini et
affection dont je ne recevrai pas d’égale.
Que Dieu me permette de leur rendre au moins une partie.
A mes frères et ma sœur et mes cousins en témoignage des liens fraternels
solides qui Nous unissent.
Aucune dédicace ne saurait leur exprimer mes sentiments, Je leurs souhaite
beaucoup de bonheur et de réussite.
A mes chers Souhail et Abdelbasset
A toute la famille ….
A mon binôme ….
A tous mes amis et collègues sans exception.
A tous les enseignions de département génie des matériaux.
A tous ceux qui me sont chers.
Driss MOCHTON
Quoi de plus que de pouvoir partager les
meilleurs moments de sa vie avec les êtres qu'on aime.
Arrivé au terme de mes études, nous
avons le grand plaisir de dédier ce Modeste
travail à :
A ma chère mère
A mes frères
A La famille MOKHTARI.
A tous mes amis de promotion Master Forage
A mon encadreur : MOULAY BRAHIM KHALIL
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin pour la
réalisation de ce Modeste travail
(M.Chaima, M. DRIS, A. Asma …...ets.)
MOKTARI.ANTARA
Tout d’abord, je remercie DIEU qui a illuminé mon chemin et qui m’a armé de force
et de sagesse, ainsi que de la bonne volonté durant toute ma période de formation.
Je tiens aussi à exprimer ma gratitude et à remercier, tous les formateurs qui ont
contribué à notre formation, pour leur dévouement à l’amélioration de la qualité.
Je n’oublie pas de remercier tous mes amis pour leurs soutiens moral et matériel.
Enfin, je remercie tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour mener à terme notre
formation.
Sommaire
Titre page
Introduction générale 01
I.1-6-1 Précipitation........................................................................................ 05
I.1-6-2 Température.................................................................................. 06
I.1-6-3 Evaporation........................................................................................ 07
I.2-1 Introduction........................................................................... 11
II-5-1 Sabot................................................................................................... 25
II-5-3 Centreurs........................................................................................... 26
III-2- Définition........................................................................................ 33
III-3-1 Accélérateurs...................................................................................... 33
III-3-2 Retardateurs....................................................................................... 33
III-3-3 Allégeant........................................................................................ 34
III-5 Les Sonics :CBL –VDL(Cement Bond Log -Variable Density Log) 38
III-5-5 Interprétation..................................................................................... 39
IV-5-3 Abandon.............................................................................................. 51
IV-5-4 Déviation............................................................................................ 51
CONCLUSION 71
Reference bibliographie 72
Annexe
Liste des tableaux
Titre page
Titre page
Introduction Générale
La cimentation joue un rôle très important dans la garante de l’intégrité du puits qui est
le challenge de tous les opérateurs afin d’assurer l’alimentation continue en eau et éviter la
contamination des eaux et la mauvaise exploitation de ce type de ressources.
Ce travail a pour but de présenté les différents techniques de cimentation telles que la
cimentation normale (un seul étage) et la cimentation étagée (deux étages).
Les deux types de cimentation sont utilisés dans la région Oued Righ, Djamaa. Une
comparaison entre les deux types sera l’objectif de ce travail.
1
Introduction Générale
Le premier chapitre comprend des généralités sur la situation géographie de la zone, soit
dans la seconde, nous étudierons les opérations des tubages et dans le troisième nous avons donné
une idée sur les additifs utilisés dans le mélange de ciment et dans le quatrièmes nous avons jeté
la lumière sur les types de cimentation, les calculs préalable de chaque type, et une comparaison
technique. En fin une conclusion générale suivie des recommandations
2
Chapitre I
Situation géographique
Chapitre I Situation géographique et géologique
La région d’étude concerne la ville de Djamaa, qui est située au centre de la vallée
d’Oued Righ (33°31’ N. ; 5°59’ E.) (Fig.I.1). Elle se trouve entre le plateau du M’Zab à l’Ouest
et le Grande Erg Oriental à l’Est (Fig.I.1). Administrativement, elle est située au Nord-Ouest
de la wilaya d’El-Oued. Elle est limitée :
3
Chapitre I Situation géographique et géologique
La topographie de la région d’étude est légèrement tabulaire avec des altitudes qui
varient entre 0 et 130 mètre. Elle est subdivisée en quatre sous-ensembles :
Les formations sableuses (dunes et cordons d’erg) avec une altitude qui varie entre 60
et 100 mètres.
Les zone alluvionnaires occupant de larges étendues le long de Oued Righ et s’étend
du sud (Touggourt) vers le nord (Chott Mérouane) avec une très faible pente, l’altitude varie
entre 10 et 90 mètres.
Les chotts occupant les fonds des dépressions et des dayas. Chott Mérouane est le plus
important, il est situé au nord- est de la vallée d’Oued Righ, l’altitude sur les bordures de Chott
Méroune est de 35 par rapport au niveau de la mer [1]
Le domaine agricole qui était jadis la principale activité est un peu délaissé actuellement
à cause du faible rendement des palmiers dû aux effets néfastes de la « salinisation » des eaux
et des sols, des phénomènes de : la remontée de la nappe phréatique, le vieillissement des
palmiers »…etc. de plus les sociétés pétrolières offrent des emplois plus rémunérés.
D’après les enquêtes de la FAO 1988 la vallée de l’Oued Righ comprend près de deux
millions de palmiers sur un total de 7,5 millions que compte le pays.
Les statistiques montrent que l'agriculture occupe 23% des travailleurs dans la zone de
Djamaa. Le palmier dattier est la principale culture dans la région. La variété Degelet Nour
domine suivie par le « Ghars » et Degla beida. Les cultures hors palmiers sont peu développées
4
Chapitre I Situation géographique et géologique
et occupent 10 à 15 % de la superficie dont l’orge et la luzerne sont les cultures fourragères les
plus importantes. [6]
Le climat de la vallée de Oued Righ est typiquement saharien qui caractérise par des
précipitations très faibles, capricieuses, une température élevée et une humidité relativement
faible.
I-1-6-1 Précipitation
Le tableau ci-dessous représente les données des précipitations moyennes, mensuelles
calculées sur une période de 40 ans.
[7]
5
Chapitre I Situation géographique et géologique
le reste de l’année est relativement sec (particulièrement au mois du juillet 0,76 mm et au juin
1,35mm).
I-1-6-2Température
Dans notre région d’étude caractérisée par un climat Saharien, la température joue un
rôle très important par son influence sur les autres paramètres météorologiques tel que
l’évaporation et le taux de l’humidité de l’atmosphère.
Mois Jan Fève Mars Avril Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Des
T max cº 17.4 20.0 23.8 28.5 33.7 39.0 42.1 41.5 36.3 30.1 23.0 5.81
T min cº 4.5 6.4 10.0 14.2 19.2 24.1 26.8 26.3 22.7 16.6 9.9 18.
T moy cº 10.6 13.0 16.8 21.2 26.5 31.7 34.3 34.0 29.7 23.1 16.1 5581
Selon les résultats de tableau et histogramme nous ne concluons que les températures :
Température maximum est très fréquente au mois de Juillet avec une valeur de 42,1°C
et réduit au mois de Janvier avec une valeur de 17,4°C.
Température minimum est très fréquente au mois de Juillet avec une valeur de 26,8°C
et réduit au mois de Janvier par une valeur de 4,5°C.
Température moyenne est très fréquente au mois de Juillet se trouve valeur de 34,3°C
et réduite au mois de Janvier par une valeur de 10.6°C.
6
Chapitre I Situation géographique et géologique
On a remarqué que les températures se trouvent les valeurs max au mois de Juillet et
les valeurs min au mois de Janvier.
Ainsi que la température à la cours d’année est enregistrée la grande quantité au mois
de Juin-Juillet-Aout c'est-à-dire la température est augmentée en été.
I-1-6-3 Evaporation
L’évaporation est une des composants fondamentaux du cycle hydrologique et son
étude est essentielle pour connaitre le potentiel hydrique d’une région.
Mois Jan Fève Mars Avril Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Déc
Eva (mm) 118 134 203 262 319 377 411 380 278 200 131 107
I-1-6-4 L’humidité
L'humidité est très importante car elle influe sur l’évaporation, elle est plus élevée en
hiver qu’en été. Ceci s’explique par l’effet de la température qui est élevée en été et basse en
hiver, et le maximum correspond au mois le plus froid. Le tableau suivant donne les valeurs de
l’humidité moyennes mensuelles observées en 40 ans
7
Chapitre I Situation géographique et géologique
Mois Jan Fève Mars Avril Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Déc
H (%) 66% 56% 50% 44% 40% 35% 33% 34% 45% 53% 61% 67%
I-1-6-5 vent
Le vent est un autre facteur climatique important dans la caractérisation du climat. Les
résultats des moyennes mensuelles de la vitesse du vent enregistrées à la station de Djamaa sont
présentés dans le tableau suivant :
Mois Jan Fève Mars Avril Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Déc Total
V (m/s) 2.7 2.9 3.6 4.1 4.2 3.8 3.4 3.1 3.0 2.8 2.7 2.5 38.8
8
Chapitre I Situation géographique et géologique
Figure (I .6) : Variation des vitesses de vent moyennes mensuelles interannuelles (1975–
2015).
On remarque d’après le tableau, que la vitesse minimale du vent est enregistrée au mois
de Décembre, elle est de 2.5 m/s et la vitesse maximale est enregistrée en Mai et atteint 4.2 m/s.
Ces vents soufflent dans des directions différentes.
Mois Jan Fève Mars Avril Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Des Total
Inso(h) 241 244 279 293 324 335 368 345 286 271 249 242 3477
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Chapitre I Situation géographique et géologique
Figure (I.7) : Variation des durées d’insolation moyennes mensuelles (1975– 2015).
Dans la région de Djamaa accepte une quantité de rayonnement solaire très forte ; qui
atteindre une durée d’insolation au maximum 368 en heure à mois de Juillet et une valeur
minimum de durée d’insolation 241 en heure (Tab.I.6).
En remarque que la durée d’insolation au d’année par la période de (1975-2015)
généralement considérable et ciel été briller à la plupart de temps dans station de Djamaa.
10
Chapitre I Situation géographique et géologique
I-2-1 Introduction
La fonction de la géologie est essentielle en hydrogéologie, il permet la description
lithologique et stratigraphique des formations et d’identifier celles susceptibles d’être aquifères.
Dans ce chapitre est nous allons exposer la synthèse des travaux de nombreux auteurs
ayant étudié la géologie du Sahara septentrional, nous citons : Busson, (1972), Fabre, (1976).
Bel et Cuche, (1969). Bel et Dermagne, (1966)
Le Bas Sahara se présente ainsi comme une cuvette synclinale dont les terrains, depuis
le Cambrien jusqu’au Tertiaire sont dissimulés en grande partie par le grand erg oriental.
Cependant, quelques affleurements sont observés sur les bordures. Nous distinguons
de bas en haut, trois ensembles (Fig.I-8)
• Les terrains paléozoïques affleurent au Sud, entre les plateaux du Tademaït et Tinghert
et le massif du Hoggar,
• Les terrains du Mésozoïque et Cénozoïque, constituent l’essentiel des affleurements des
bordures du Bas Sahara.
• Des dépôts continentaux de la fin du Tertiaire et du Quaternaires, occupent le centre de
la cuvette.
11
Chapitre I Situation géographique et géologique
D’après les travaux menu par Bel et Demargne (1966), Busson (1970) et Fabre (1976)
et qui constituent les références de base pour comprendre la géologie de la région on peut
constater qu’à une profondeur de plus de 3000 m se trouve le socle le plus ancien, ce dernier
surmonté par les grès primaires plus ou moins plissés et érodés. Au-dessus, s’entassent les grès
du Continental Intercalaire qui contiennent l’aquifère du même nom.
Du point de vue morphologie, la région étudiée fait partie d'un large fossé de subsidence
de direction Sud-Nord, prenant son origine légèrement au Sud de la palmeraie d'EL Goug et
débouchant sur le Chott Merouane. La pente générale est de l'ordre de 1‰ ; cependant le profil
longitudinal de la vallée est très irrégulier et on note une succession de petits chotts
communiquant entre eux par des seuils bas. Le fond de la vallée est comblé de sédiments
sableux entre coupés de lentilles d'argile salifère. La dénivelée entre le haut et le bas est de
quelques mètres seulement et le relief est peu marqué. La zone de l'Oued Righ appartient au
bas Sahara, elle s'étend sur des ensembles géologiquement différents totalement aplanis au
début de l'Ere secondaire ; elle se comporte actuellement comme une vaste dalle rigide et stable.
12
Chapitre I Situation géographique et géologique
Les formations géologiques de la zone étudiée sont décrites du plus récent au plus
ancien.
A- Quaternaire
Figure (I.9) : Coupe géologique de la région d’El Oued (la région de Djamaa) [9]
B - Tertiaire
a) Mio-pliocène : Bel et Demargne (1966) distinguent de bas en haut quatre niveaux dans ces
dépôts lenticulaires : [10]
• Niveau 01 : argileux, peu épais, il existe uniquement dans la zone centrale du Sahara
Oriental suivant une bande Nord-Sud. Ces argiles constituent une barrière très peu
perméable entre la nappe du Sénonien et de l’Eocène carbonaté et celle des sables de
niveau 02.
• Niveau 02 : gréso-sableux, c’est le niveau le plus épais et le plus constant à sa base on
trouve parfois des graviers, alors que le sommet se charge progressivement en argiles
13
Chapitre I Situation géographique et géologique
pour passer au niveau 03. Il atteint 400 m au Sud de GassiTouil. Le niveau 02 est le
principal horizon aquifère du Mio-pliocène.
• Niveau 03 : C’est une formation argilo sableuse dont les limites inférieures et
supérieures sont assez mal définies. Cette couche imperméable n’existe que dans
certaines zones ; elle est épaisse et constante que dans la région des chotts.
• Niveau 04 : C’est le deuxième niveau sableux du Mio-pliocène. Parfois en continuité
avec le niveau 02. Le sommet de niveau 04 affleurant sur de grandes surfaces et souvent
constitué par une croûte de calcaire gréseux (croûte Hamadienne). L’épaisseur de cet
horizon est de l’ordre de 300 m.
Ces derniers sont beaucoup plus rares que dans le Sénonien, sinon totalement absentes.
Les calcaires à silex rencontres au sommet du Sénonien carbonaté se poursuivent dans l’Eocène.
La puissance de cette formation varie entre 100 et 500mètre.
b.2) Eocène moyen évaporitique : Il est formé par une alternance de calcaire, d’anhydrite et
de marnes. Son épaisseur atteint une centaine de mètres sous les Chotts (Bel et Cuche, 1969).
Dans l’Oued Righ, la nappe des calcaires semble être située dans un niveau carbonaté
appartenant à l’Eocène évaporitique.
C- Secondaire
14
Chapitre I Situation géographique et géologique
et l’affaissement de la partie Sud « Sillon Sud Aurèsien », ces fractures régissent l’écoulement
des eaux souterraines d’où la naissance des chotts tel que chott Merouane et chott Melguig. La
flexure Sud Atlasique de direction Est-Ouest sépare deux domaines distincts, c’est ainsi qu’on
peut avoir au Nord des points culminants «Monts des Aurès » et au Sud les points les plus
affaissés.
I-2- 5 Conclusion
Les précipitations sont faibles et irrégulières, de l’ordre 6.05 mm et ne jouent aucun rôle
dans la recharge directe des nappes, à l’exception de quelques ouvrages violents qui génèrent
des ruissellements.
Les températures sont élevées 15.54 cº en moyenne annuelle et 42.1 cº au mois le plus
chaud, ce qui explique la forte évaporation.
La région de Djamaa fait partie du Bas Sahara qui se présente comme une cuvette
synclinale. Tous les terrains, depuis le Cambrien jusqu’au Tertiaire sont dissimulés en grande
partie par le grand erg oriental. Cependant, quelques affleurements sont observés, sur les
bordures.
Les terrains paléozoïques affleurent au Sud, entre les plateaux du Tademaït et Tinghert et
le massif du Hoggar.
Les terrains du Mésozoïque et du début du Cénozoïque constituent l’essentiel des
affleurements des bordures.
Les dépôts continentaux tertiaires et quaternaires occupent le centre de la cuvette.
16
Chapitre II
Les opérations de tubage
Chapitre II Les opérations de tubage
II-1-Introduction
Ces deux opérations, indispensables à la consolidation d’un puits, sont traitées ensemble
dans ce chapitre car elles se succèdent systématiquement. Il n’existe, en générale, pas de mise
en place de tubage dans un forage sans que celui-ci soit cimenté dans le trou.
Les tubages et les cimentations ont ceci de particulier que tout incident en cours
d’opération risque d’avoir des conséquences extrêmement fâcheuses pour la poursuite du forage
ou pour la mise en exploitation du puits. Elles obligent donc à une préparation aussi soignée
que possible, et souvent la mise en œuvre de moyens importants destinés à parer immédiatement
à un incident, même mineur.
Si la colonne est coincée et ne recouvre pas tout le découvert foré, c’est l’architecture
du puits dans son ensemble qui est remis en question et par conséquent le programme des
opérations d’exploitation ou de production. [11]
71
Chapitre II Les opérations de tubage
Il convient d’abord de réaliser les opérations de diagraphie ; la plupart d’entre elles sont
laissées à l’initiative du géologue, mais l’ingénieur de forage peut également demander des
mesures qui vont lui faciliter la tâche :
Diamétreur, afin de connaitre avec le plus d’exactitude possible le volume de l’espace
annulaire colonne/trou et calculer la quantité de ciment à mettre en œuvre. La mesure
apporte en outre des indications utiles sur la présence des zones calibrées au diamètre
de l’outil ou il faudra préférentiellement placer les centreurs. [11]
Déviation et azimut pour connaître la courbure du puits et repérer les niveaux ou des
changements brusques d’inclinaison ou d’azimut peuvent présenter des obstacles à la
libre descente de la colonne.
Mesure de température maximale, dont la connaissance est indispensable à la
détermination du temps de pompabilité du laitier de ciment dans les puits pro-fonds.
Rappelons que les trois mesures énoncées plus haut accompagnent automatiquement
certaines opérations de repérage des couches parce qu’elles sont indispensables à leur
interprétation : ainsi les micrologs et microlatérologs sont enregistrés avec un diamétreur et les
pendagemétries continues avec une inclinométrie continue. La mesure de température
maximale est faite avec l’enregistrement PS-résistivité. [11]
Après les diagraphies électriques, il est d’usage de redescendre la garniture de forage
avant de commencer le tubage. Cette manœuvre a un double objectif :
Contrôler la tenue des parois du trou.
Circuler et éventuellement traiter la boue.
Un puits qui laisse librement passer les tiges de forage, les masses-tiges et le trépan
peut présenter les plus grandes difficultés à l’introduction d’une colonne de tubes, parce que
cette colonne a un diamètre plus grand et est beaucoup plus rigide que la garniture de forage.[11]
Le contrôle du trou se fait avec une garniture rigide avec aléseur à rouleaux (1 ou 2).
Si l’alésage parait important il sera alors nécessaire d’effectuer plusieurs passes. Le foreur ne
doit pas oublier que plus le temps passe à appliquer ces remèdes, plus l’instabilité des parois
augmentent
71
Chapitre II Les opérations de tubage
Un simple contrôle du puits à l’aide de l’outil peut suffire dans les cas les plus faciles :
seule l’expérience peut indiquer si cette précaution est suffisante.
a. Forage terrestre : Il s’agit d’une colonne de tubes très légers (tôles roulée) ancrée dans le
sol à une profondeur d’une dizaine de mètres. Elle a pour but de canaliser la boue en début de
forage et d’éviter l'affouillement des terrains meubles en surface .Elle est le plus souvent
descendue et cimentée par les entreprises qui préparent l’emplacement et est prolongée par un
tube goulotte. [11]
71
Chapitre II Les opérations de tubage
b. forage en mer à partir d’engins fixes : Dans ce cas, le tube guide doit traverser la tranche
d’eau. Il est en général battu jusqu' au refus. Il est constitué généralement d’éléments de 26 ;
30 ou 36 ‘’ de diamètre, ayant une épaisseur de 1’’ et soudés au fur et à mesure du battage. [11]
c. Forage à partir d’un engin flottant : Dans ce cas, la succession des opérations pour le
démarrage du puits est la suivante :
- localisation
-descente d’une plaque de base temporaire munie de lignes guides,
-forage en 36’’ en circulation perdue,
-descente et cimentation d’un tube conducteur 30’’ comportant a sa partie supérieure
une structure guide sur la quelle viendront par la suite s’adapter :
-les suspensions de tubage,
-le bloc d’obturation de puits prolongé par le tube goulotte (riser). [11]
Pour assurer toutes ces fonctions la colonne de surface est en principe cimentée jusqu’
au jour ; si cela s’avère impossible (par suite de pertes, quantité insuffisante de ciment, etc…),
une cimentation complémentaire par l’annulaire est indispensable pour donner la stabilité
mécanique de l’ensemble de l’architecture de puits. Le but recherché par cette colonne, est la
solidité et l’étanchéité à tous les niveaux.
La longueur de cette colonne varie, suivant les conditions locales, de quelques dizaines
à plusieurs centaines de mètres. [11]
02
Chapitre II Les opérations de tubage
07
Chapitre II Les opérations de tubage
partielles ou totales de boue et il est avantageux de les couvrir d’une colonne après les
avoir traversées.
Ceci évite des pertes de boue couteuses, et réserve la possibilité d’alourdir la
boue après tuage ; au cas où le sondage traverserait un niveau des fluides, sous pression
supérieure à la normale, C’est également le cas, lorsque le programme de forage
impose l’emploi d’une boue salée saturée pour forer un massif salifère. Cette boue a
obligatoirement une densité supérieure à 1,23 que les formations sous-jacentes peuvent
ne pas supporter .Il faut alors les tuber. [11]
En l’absence des trois raisons indiquées ci-dessus, il peut être cependant recommandé
de mettre en place une colonne de protection si le sondage doit reconnaitre des horizons
profonds. [11]
Avant la pose d’une colonne de protection. La sécurité du sondage est assurée par les
obturateurs fixés sur la colonne de surface, Quelle que soit la qualité des obturateurs, l’ensemble
ne peut supporter une pression supérieure à la pression de fracturation du terrain de découvert
le plus fragile. [11]
Comme le sabot de la colonne de la surface n est en général pas très profond , on voit
qu’ il s’agit serait imprudent d’aborder des réservoirs très profonds avec une sécurité trop faible
Par exemple , un réservoir à 4 000 m ; peut contenir une un fluide sous 450 bar de pression ; si
la colonne de surface est à 200 m, le terrain de cette cote résiste au mieux à 48 bar ,en
considérant un gradient géostatique 2,4/10 m . [11]
En cas de début d’éruption, on peut avoir 50 bar en tête de puits cela provoquera la
rupture des terrains autour du sabot, d ou cratère et éruption incontrôlable.
En cas de besoin ; les dispositifs de cimentation étagée permettent d’isoler un niveau
supérieur sans être obliger de remonter le ciment depuis le sabot. [11]
00
Chapitre II Les opérations de tubage
B-Jeu entre trou foré et extérieur des tubes : Il y a deux jeux à considérer : celui entre
le corps de tube et trou et celui entre le diamètre extérieur du manchon et trou.
La considération de ces jeux est très importante car ils influent sur :
02
Chapitre II Les opérations de tubage
-la plus ou moins grande facilité avec laquelle la colonne pourra être descendue dans le
forage.
-l’épaisseur de l’anneau de ciment qui constituera l’étanchéité entre le terrain et la
colonne.
En effet, un trou foré n’a jamais la forme d’un cylindre .Il est évident qu’au fur et à
mesure de son introduction, la colonne doit se déformer pour suivre la courbe du trou ; c’est
pourquoi il est nécessaire de préserver un jeu suffisant afin de permettre
Mettre une déformation aisée, et cela d’autant plus que la forme de trou s’éloigne du
cylindre parfait et que la profondeur est très grande.
Il est clair également que l’anneau de ciment doit avoir une épaisseur suffisante pour
assurer un lien étanche et résistant entre le corps du tube et les parois du trou. La qualité de de
la cimentation dépend surtout de la manière dont il s’écoule dans l’annulaire. [11]
L’expérience a conduit à adopter une règle empirique donnant la dimension minimale
de trou à prévoir pour permettre la descente et la bonne cimentation d’une colonne de tubes et
représente dans (Tableau II.1)
Tableau (II.1) : la descente et la cimentation [11]
18 5/8 19 3/4 22 2¼
16 17 18 ½ 1½
13 3/8 14 3/8 16 1,650
11 ¾ 12,866 14 1,134
10 ¾ 11 ¾ 12 ¾ 1
9 5/8 10 5/8 11 5/8 1
7 7 21/32 8 5/8 31/32
5½ 6,050 6¾ 0 ,700
5 5,491 6 1/8 0,634
4 1/2 5 5 5/8 5/8
Il ne faut considérer cette table que comme une recommandation générale. Des
impératifs amènent parfois à s’en écarter quelque peu .C est ainsi qu’on utilise très souvent le
diamètre de 8 ½ ‘’ pour descendre une colonne 7, parce que ces dimensions d’outils sont les
seules qui passent dans le tubage précédent de 9 5/8 ‘’ lorsque la profondeur de son sabot impose
l’emploi de tube épais. [11]
02
Chapitre II Les opérations de tubage
On voit que les jeux minimum admissibles vont en décroissant lorsque les diamètres de
tubes et de trou diminuent. [11]
II.5.1. Sabot
Généralement de forme arrondie, le sabot facilite le guidage et la descente de la colonne
dans le découvert. On distingue les types suivants :
Sabot à canal avec ou sans évents : il permet la pénétration directe de la boue dans le
tubage lors de la descente.
Sabot avec dispositif anti-retour permanent :
Avantages : il empêche le retour du laitier de ciment à la fin de la chasse et il
évite tout risque d’éruption par l’intérieur de la colonne, durant la descente.
Inconvénients : la colonne doit être descendue lentement pour minimiser la
surpression sur les formations ; de plus, il faut la remplir par le haut, ce qui
entraine une perte de temps.
Sabot avec dispositif anti-retour transformable : il permet le remplissage de la colonne
par le bas tant que le système anti-retour n’a pas envoi d’une bille ou par circulation à
un débit déterminé. Le plus souvent, ces sabots sont du type à remplissage automatique
(automatic fill-up shoe) ou différentiel (différentiel fill-up shoe). [11]
02
Chapitre II Les opérations de tubage
02
Chapitre II Les opérations de tubage
II-5-3 Centreurs
Le centrage d’une colonne est un paramètre déterminant pour l’obtention d’une bonne
cimentation. Il existe des règles de centrage pour les puits verticaux et déviés. Suivant qu’ils
sont situés à l’intérieur d’un tubage ou bien au droit du d découvert, les centreurs sont de type
rigide ou bien de type souple :
Les centreurs rigides : dits positifs (avec lames en U) sont réservés aux annulaires
tubage-tubage.[11]
Les centreurs souples : sont utilisés pour le centrage des colonnes dans le découvert.
On distingue deux sortes de centreurs souples : les centreurs droits et centreurs
spiralés. [11]
01
Chapitre II Les opérations de tubage
Il est recommandé d’inverser le sens des spirales de deux colliers successifs si ces
derniers sont rapprochés, afin de modifier au maximum le profil d’écoulement. [11]
01
Chapitre II Les opérations de tubage
Bouchon inférieur (botton plug) muni d’un diaphragme destructible sous l’effet
d’une légère surpression ; bien que d’un emploi facultatif, il est vivement
recommandé de l’utiliser. Outre qu’il sépare les fluides, le bouchon inférieur racle
les parois du tubage lors de son déplacement, évitant ainsi le plus possible la
contamination du fluide (laitier) qui le pousse. [11]
Bouchon supérieur (top plug) étudié pour être étanche et résistant aux hautes
pressions ; il est situé en queue du laitier. L’usage du bouchon supérieur est
obligatoire. En fin de chasse il vient se mettre en place normalement sur le bouchon
inférieur (ou sur le dispositif d’arrêt) permettant ainsi de réaliser un test en pression
de la colonne. [11]
27
Chapitre II Les opérations de tubage
20
Chapitre III
Les' additifs et les 'agents
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
III-1- Introduction
Pour la cimentation des puits, il faut avoir des ciments ayant des caractéristiques
correspondant à celles du milieu de cimentation, donc il faut avoir des ciments qui répondent
à certaines exigence pour faire face aux problèmes provoqués par les conditions du puits, mais
dans certains cas, et sous l’effet de différentes couches géologique, la température et la
pression ainsi que la profondeur de puits, le ciment ne peut répondre aux exigences de la
cimentation.
Afin de réussir la cimentation et améliorer certaines caractéristiques du ciment et du
laitier de ciment, on ajoute au ciment à sec ou dans l’eau de gâchage certains additifs qui
peuvent apporter des changements à ces propriétés.
III-2- Définition
Un additif est une substance chimique inerte ou active, ajoutée souvent à faible
quantité à sec, pendant le mixage ou dans l’eau de gâchage, afin d’améliorer certaines
propriétés, ou dans le but de diminuer le cout de revient du ciment. Comme exemple on peut
citer :
III-3-2- Retardateurs : Ils retardent la prise d’un ciment et accroissent par là ; le temps de
pompabilité dont l’on pourra disposer pour sa mise en place. Au cas où, soit une haute
33
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
Tableau (III. 1) : Effet de quelques additifs sur les propriétés physiques des ciments (source
formulaire du foreur, Edition Technip) [11]
Réducteur de perte
Terres à diatomées
produits colmatant
Arséniure de fer
Lignosulfonate
Chlorure de
calcium de
Pouzzolane
bentonite
Chlorure
Barytine
sodium
CMC
en eau
perlite
diesel
Sable
décroit ● ● ● ●
Densité
Croit ● ● ● X X X
décroit ●
Eau
croit ● X ● X X X X X
décroit X ●
Viscosité
croit X X X X X X X
Temps de croit X X X ● ●
pompabilité décroit X X ● ● X X
Temps de croit X X ● ●
prise décroit X X X X ● ● X
Résistance décroit X X X X X X ● ● X X
initiale croit ● ●
Résistance décroit X X ● X X X X X
finale croit
décroit X X X X X
Durée
croit ●
décroit ● X ● X ● X
Perte en eau
croit X X
34
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
III-3-3-Allégeant : Ce sont des matières inertes légères mélangées au ciment dont l’effet est
d’une part de réduire la densité des laitiers, d’autre part d’en réduire les couts .Par contre la
plupart des allégeants ont un effet sur le temps de prise et sur la résistance à la compression
du ciment. Il sera souvent nécessaire de compenser par des additifs appropriés. [12]
III-3-4-Agents de contrôle de filtration : Ils évitent la perte d’eau du laitier par filtration
dans les formations perméables, ce qui risque de déclencher, soit une prise intempestive, soit
une absence de prise due à l’absence d’eau nécessaire à hydrolyser et à la cristallisation des
composants du ciment. [12]
III-3-5-Agents alourdissant : Ils servent à augmenter la densité d’un laitier, ils sont inertes et
mélangés au ciment sec. [12]
Ils ont mélangé avec le ciment à sec afin de :
III-3-6-Agents divers :
Les fluidifiants : qui composent une trop grande viscosité ou une tendance à gélifier
de certain laitiers, et facilitent l’établissement de régimes d’écoulement turbulents
lorsqu’ ils sont exigés.
Les anti-moussants : qui évitent l’excès de mousse produite au mixage de certains
ciments, laquelle risque d’interférer au bon fonctionnement des pompes.
Les gélifiants : qui modifient les caractéristiques thixotropiques de certains laitiers.
Les additifs liquides, qui peuvent être ajoutés à l’eau de mixage au lieu d’être
intégrés à sec au ciment avant mouillage. [12]
35
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
En effet, le calcium présent dans le ciment flocule les particules argileuses des boues,
causant la formation de bouchons de boue très visqueuse. Ces bouchons risquent d’être
transpercés par le ciment d ou il peut résulter une mauvaise cimentation.
Les fluides intermédiaires agissent principalement comme tampon pour éviter la
contamination de la boue en contact avec le ciment. [11]
La bentonite est pré-hydraté avec l’eau dans des propriétés allant de 0,5 à 5% P.P.C,
pour des densités de laitier comprise entre 1,82 et 1, 40, le ciment est ajouté par la suite pour
chaque addition de 1% de bentonite sec .la quantités d’eau de gâchage doit être augmentée de
5,3% par rapport au poids du ciment. [12]
36
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
C’est une roche d’origine volcanique, elle ne possède pas comme le ciment des
propriétés hydrauliques sous forme pulvérisées. Les pouzzolanes sont des matières siliceuses
non hydrauliques par elle-même, mais renfermes les constituants, qui à des températures
ordinaires peuvent se combiner à la chaux en présence d’eau, pour donner naissance à des
composés peu soluble de propriété cimentiers. Flyash est essentiellement un allégeant, mais
du fait leur réaction avec la chaux libre de ciment et la portlandite elle assure :
Ce sont des micros sphères d’aluminium, son nom commercial est LW-6 et on peut la
définir encore comme une perle en céramique à basse densité, qui est comprise entre 0,7 et
37
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
0,8. Il est employé pour concevoir les laitiers du ciment qui peuvent être mélangée de 8,5 à 14
sans addition d’eau, il a été développé pour l’usage à travers des formations faible et aussi a
été développé particulièrement pour des applications à des cimentations primaires, dans les
puits ou la pression hydrostatique ne dépasse pas 6000 psi. [12]
Utiliser pour formuler des laitiers de ciment qui peuvent être mixés à des densités
faibles 1.01 à 1.60.
Sa résistance à la compression est considérablement plus grande que les laitiers
conventionnels allégés et bentonitique.
Obtenir des laitiers à des densités réduites pour éviter les problèmes de perte de
circulation.
Compatibilité avec tous les ciments API ainsi que la majorité des additifs de ciment.
Utilisable pour toutes applications de la cimentation avec laitier allégés. [12]
III-5 Les Sonics : CBL – VDL(Cement Bond Log –Variable Density Log)
Outils sonique enregistrant l'amplitude d'une onde sonore dans le tubage dont le taux
d'atténuation est fonction de la compression du ciment et du pourcentage de circonférence
cimentée. [13]
38
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
III-5-5 Interprétation
Dans le tubage libre, les ondes de tubage apparaissent très nettement, parallèles et
rectilignes sur toute la partie libre. On ne voit pas les ondes de formation.
Dans le tubage bien cimenté, elles sont très affaiblies et peuvent même pratiquement
disparaître. Les ondes de formation apparaissent très nettement.
39
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
Dans une partie moyennement cimentée, les ondes de tubage sont visibles, plus ou
moins sombres, ainsi que les ondes de formation. [13]
Il est sensible :
40
Chapitre III Les 'additifs ou agents de cimentation
41
Chapitre IV
L’opération de cimentation
Chapitre IV L’opération de cimentation
IV-1 Introduction
Les cimentations consistent en la mise en place d’un laitier de ciment approprié à une
cote donnée du puits ou dans l’espace annulaire entre le trou foré et le cuvelage en place. [11]
fermer les couches à haute pression pour éliminer les risques d'éruption.
réaliser la séparation entre les différentes couches productrices pouvant contenir des
fluides différents à des pressions différentes
supporter la colonne de tubage.
protéger les colonnes contre les agents chimiques et la corrosion électrochimique.
prévenir l’affaissement des parois du puits.
éviter la pollution des nappes captives.
se servir d’appuis pour la tête du puits et les équipements de contrôle.
Prévention du dévissage des tubages pendant le forage.
Etanchéité derrière la colonne de tubage. [14]
42
Chapitre IV L’opération de cimentation
La cimentation au Stinger est utilisée dans les colonnes de surface de grands diamètres.
Pour réaliser la cimentation au Stinger, on utilise un outil appelé Stinger vissé au bout
d'une garniture de tiges.
La profondeur du puits dépasse rarement 500 m. La colonne de tubage est munie d'un
sabot spécial pour recevoir le Stinger.
La garniture de tiges est descendue à l'intérieur du tubage jusqu'au sabot. Le Stinger est
ancré dans le sabot spécial. [11]
On effectue ensuite les opérations suivantes :
Circulation à l'intérieur des tiges. Le retour de boue se fait normalement par l'espace
annulaire Trou-Casing
Injection d'un bouchon laveur à l'intérieur des tiges.
Pomper le volume de laitier à l'intérieur des tiges.
Lancer le bouchon de chasse à l'intérieur des tiges.
Chasser avec de la boue [11].
Désancrer le Stinger
Circulation à l'intérieur des tiges. Le retour de boue doit se faire par le tubage. On
fait cette circulation pour vérifier l'étanchéité du sabot.
Remonter la garniture et attendre la prise de ciment.
43
Chapitre IV L’opération de cimentation
44
Chapitre IV L’opération de cimentation
La méthode cimentation dite en "deux étapes" consiste à cimenter le premier étage (ou bas de la
colonne) de manière classique, d'ouvrir ensuite l'anneau de cimentation à double étage (DV), puis de
cimenter ce deuxième étage de la colonne, situé au-dessus de la DV. Les méthodes de cimentation
en étage sont les suivantes :
a) Cimentation étagée avec un anneau dans laquelle chaque étage cimenté correspond à une
opération séparée.
b) Cimentation étagée en continu avec un anneau, la cimentation des deux étages constitue
une seule opération.
c) Cimentation étagée avec des anneaux dans laquelle chaque étage cimenté correspond à une
opération séparée ou dans laquelle les deux premiers étages sont cimentés en continu, le
troisième constituant une opération séparée [15].
45
Chapitre IV L’opération de cimentation
La méthode A) possède deux opérations séparées car, après la cimentation du premier étage, on
circule le temps nécessaire au-dessus de l'anneau DV pour attendre le début de prise du laitier mis en
place. Cette méthode présente deux désavantages :
Par contre, la méthode B) étant continue, elle permet d'obtenir une bonne cimentation du
deuxième étage, autorise le reciprocating et permet d'utiliser le bouchon d'ouverture de l'anneau
comme bouchon de tête de la deuxième cimentation [15]
Dès que le bouchon de premier étage est venu buter sur son arrêt, le premier étage de
cimentation est terminé. A n'importe quel moment après la fin de la cimentation du premier étage on
peut lancer la bombe d'ouverture et la laisser tomber par gravité sur le siège d'ouverture de l'anneau
de cimentation étagée
Une fois la bombe posée sur le siège, il suffit d'une pression de 80 à 100 bar (1200 à 1500
psi) au-dessus de la pression de circulation pour cisailler les goupilles d'arrêt, permettre à la chemise
d'effectuer sa course descendante et ouvrir ainsi les orifices de circulation. [15]
46
Chapitre IV L’opération de cimentation
47
Chapitre IV L’opération de cimentation
Dans certains cas les conditions existantes exigent que tout le ciment soit gâché et déplacé sans
qu'il y ait d'arrêt et sans attendre que la bombe d'ouverture descende par gravité sur le siège dans
l'anneau de cimentation étagée. Cette façon de procéder est connue sous le nom de "méthode de
cimentation continue" (voir planche ci-après). [15]
Le laitier peut être ou non pompé aussitôt après l'envoi du bouchon d'ouverture. [15]
Une cimentation à trois étages nécessite deux anneaux montés dans la colonne de cuvelage l'un
au-dessus de l'autre. Le premier étage de ciment est injecté par le sabot, les deux autres à travers chacun
des anneaux de cimentation étagée.
Premier et second étage peuvent être effectués soit avec la méthode de la bombe, soit par
chacune de deux variantes de la méthode continue (décrite ci-dessous). Le troisième étage est effectué
en utilisant une bombe d'ouverture pour ouvrir l'anneau de cimentation étagée supérieur après la fin
de la mise en place du deuxième étage. On lance le bouchon de fermeture normal en queue du
troisième étage et on ferme l'anneau de cimentation étagée, en appliquant une pression sur le bouchon
après qu'il soit parvenu sur son siège [15]
IV-4-3-4-1 Opérations
48
Chapitre IV L’opération de cimentation
On lance le bouchon de 1er étage en queue du laitier et on pompe jusqu'à ce qu'il vienne
buter sur l'arrêt prévu à cet effet. Ceci termine le premier étage de cimentation.
Après la fin de la mise en place du 1er étage, on lance la bombe d'ouverture et on la laisse
tomber par gravité sur le siège d'ouverture à l'intérieur de l'anneau de cimentation étagée. Il
suffit d'une pression d'environ 80 à 100 bar (1200 à 1500 psi) au-dessus de la pression de
circulation pour ouvrir l'anneau de cimentation étagée.
On établit la circulation normale à travers les orifices.
Ensuite, à n'importe quel moment, on gâche le deuxième étage de ciment et on le pompe
dans le cuvelage. En queue de laitier, on lance le bouchon de fermeture. On pompe jusqu'à
ce qu’il vienne buter sur le siège de fermeture. Il suffit d'une pression d'environ 100 bar
(1500 psi) au-dessus de la pression nécessaire au déplacement du coulis de ciment pour
fermer l'anneau de cimentation étagée. Le deuxième étage de cimentation est maintenant
terminé.
La deuxième bombe d'ouverture peut être lancée à n'importe quel moment après la fin de la
mise en place du deuxième étage. Elle ouvre l'anneau de cimentation étagée supérieur. Les
méthodes utilisées et les pressions nécessaires à ouvrir (1200 à 1500 psi) et à fermer (1500
psi) sont identiques à celles mentionnées précédemment.
On lance le bouchon de fermeture immédiatement après le coulis de ciment du troisième
étage et on le pompe jusqu'à ce qu'il vienne buter. Une pression d'environ 100 bar (1500 psi)
au-dessus de la pression nécessaire au déplacement du coulis de ciment suffit pour fermer
l'anneau de cimentation étagée supérieur. Ceci termine le troisième étage de cimentation.[15]
Note : Les équipements suivants sont fournis dans un même lot lors de la commande
d'un anneau de cimentation étagée. [15]
Note spéciale : Le bouchon de fermeture spécial est conçu pour passer à travers l'anneau de
cimentation étagée supérieur et se poser sur la chemise de fermeture de l'anneau de cimentation
étagée inférieur.
Le bouchon de fermeture spécial doit être utilisé à la place du bouchon de fermeture
lorsqu'on met en œuvre deux anneaux de cimentation étagée.
49
Chapitre IV L’opération de cimentation
colmatage de pertes,
isolation de zone,
abandon,
déviation,
ancrage d'un packer en trou ouvert.
50
Chapitre IV L’opération de cimentation
Ces applications sont très variées et les propriétés recherchées dans ces applications
sont, elles aussi, très diverses. La composition, la mise en place et les propriétés finales du
ciment devront donc être adaptées au problème à résoudre. [16]
IV-5-3 Abandon
Tout puits doit être bouché et abandonné un jour ou l'autre. On doit toujours effectuer
un ou plusieurs bouchons de ciment.
Les puits secs sont bouchés après le forage et les tests. Les zones déplétées peuvent être
bouchées après 15 ans environ de production. Des puits sont abandonnés temporairement après
forage et tests en attendant la complétion et l'installation de l'équipement de production. Les
bouchons d'abandon sont les bouchons de ciment les plus fréquemment effectués. [16. 17]
IV-5-4 Déviation
Si, pendant le forage, des outils ou des tiges sont perdus dans le puits, et si les opérations
de repêchage ne réussissent pas, la seule solution est de poser un bouchon de ciment au-dessus
du poisson pour partir en déviation et continuer le forage. [16. 17]
51
Chapitre IV L’opération de cimentation
packer qui isolera la zone d'intérêt du reste du puits. Cependant, si la zone à tester est trop loin
du fond ou si la formation est fragile et ne peut supporter le poids des outils, il peut être
nécessaire de poser un bouchon de ciment sous cette zone afin de créer un point d'appui.
Notez qu'il existe des outils pour faire des tests sélectifs en trou ouvert et que
généralement la zone est près du fond. Aussi c'est une des applications les moins fréquentes des
bouchons de ciment. [16. 17]
52
Chapitre IV L’opération de cimentation
Classe Utilisation
Utilisation de 0à 1830 m lorsque des propriétés spéciales ne sont nécessaires
A
type ordinaire.
Utilisation de 0à 1830 m lorsque les conditions nécessitent un ciment à
B
résistance moyenne à forte aux sulfates.
Utilisation de 0à 1830 m lorsque l’on désire une forte résistance initiale à la
C
compr- ession. Existe en faible, moyenne et forte résistance aux sulfates.
Utilisation de 1830 à 3050 m lorsque la température et la pression sont
D
moyennement fortes. Existe en moyenne et forte résistance aux sulfates.
Utilisation de 3050 à 4270 m pour les forts températures et pressions. Existe
E
en moyenne et forte résistance aux sulfates.
Utilisation de 3050 à 4880 m pour les très forts températures et pressions.
F
Existe en moyenne et forte résistance aux sulfates.
Utilisation de 0 à 2440 m. C’est un ciment de base. Il peut être utilisé avec
G des accélérateurs ou retardateurs de prise pour couvrir une grande gamme de
profondeurs. Il existe en moyenne et forte résistance aux sulfates.
Utilisation de 0 à 2440 m. C’est un ciment de base. Il peut être utilisé dans
H les mêmes conditions que le ciment de classe G. Il existe en moyenne
résistance aux sulfates.
Utilisation de 3660 à 4880 m pour des températures et pressions
J
extrêmement élevées. Existe uniquement en type résistant aux sulfates.
53
Chapitre IV L’opération de cimentation
54
Chapitre IV L’opération de cimentation
C. Contamination : La contamination est un phénomène aléatoire dans ses effets, elle peut
intervenir soit au cours du gâchage par l’eau utilisée soit au cours de la mise en place
par mélange avec des fluides présents dans le puits. [11]
Toute modification de l’équilibre de la phase aqueuse par addition non contrôlée
d’éléments solubles ou non, affecte l’hydratation du ciment et par voie de conséquence le temps
de pompabilité, la résistance finale, etc.
L’hydroxyde de sodium, le carbonate de sodium, le silicate de sodium provoque une
accélération mais il est à noter que celle-ci a un caractère totalement imprévisible avec des
conséquences souvent désastreuses sur la qualité finale du ciment.
L'hexa méta-phosphate de sodium et le pyrophosphate acide de sodium (additifs des
boues de forage) ont des effets plus erratiques soit accélérateur soit retardateur suivant la
concentration .Le chlore de sodium a également le même effet accélérateur ou retardateur en
fonction de la concentration.
D’autre contaminants agissent au niveau de la surface de contact phase liquide, phase
solide ; tels les amidons, les tannins, les dérivés de la cellulose, les acides lignosulfoniques, les
acides hydrocarboxylés ; ces produits en solution s adsorbent sur les grains de ciment et forment
une barrière étanche retardant l’hydratation et peut aller jusqu’ à l’interdiction totale de toute
prise en cas de forte contamination.
L’utilisation de boue à base d’huile est également une source de contamination bien
que le non miscibilité des deux phases limite les risques de mélange.
L’utilisation de bouchons de nettoyage (spacer) permette de remédier aux
inconvénients de la contamination. [11]
Ces unités de pompage sont composées de deux pompes Triplex à grand débit et hautes
pressions montées soit sur camion soit sur skid. [14]
55
Chapitre IV L’opération de cimentation
Le test en pression des pompes, vannes et lignes de cimentation jusqu'au plancher, sera
enregistré sur un graphe. L'équipement sera en parfait état (pièces de rechange) et adapté à
l'opération envisagée. [18]
IV-9-2 La tête de cimentation : Elles sont généralement conçues pour contenir deux bouchons,
plusieurs capacités de pression sont disponibles en accord avec les capacités du casing.
Les systèmes de retenue des bouchons sont constitués soit par une tirette de retenue qui
est tirée vers l'extérieur pour libérer le bouchon, soit par une demi-bague qui est manœuvrée
depuis l'extérieur.
Normalement, il existe sur ces têtes un témoin qui permet de voir le départ du bouchon.
La mise en place et le verrouillage de bouchons dans la tête doit être fait sérieusement,
plusieurs cimentations ont été ratées parce que les bouchons sont partis intempestivement ou
qu'ils ne sont pas partis du tout. [14]
IV-9-3 Bacs de recirculation et système d'ajout d'additifs liquides : On effectuera les tests
de fonctionnement à l'eau. La préférence est actuellement redonnée aux additifs solides, moins
coûteux et de durée de conservation plus longue. Le système d'ajout d'additifs liquides évite
toutefois d'avoir à libérer un, voire deux bacs de leur fluide de forage pour y préparer l'eau de
gâchage.
Les bacs de recirculation, d'aussi faible capacité soient-ils, assurent une meilleure
homogénéité du laitier. [18]
56
Chapitre IV L’opération de cimentation
IV-9-5 Compresseurs, silos et silo intermédiaire : On vérifiera que le silo intermédiaire n'est
pas bouché par du ciment ; les lignes seront soufflées pour évacuer d'anciens dépôts éventuels
de ciment, de baryte ou de bentonite.
L'ensemble sera mis en pression jusqu'à atteindre la pression de service afin de détecter
des fuites éventuelles et l'efficacité du compresseur ; le test terminé, on purgera la pression.
IV-9-6 Matériel de descente de tubage : Elévateurs, cales et élingues doivent être adaptés au
tubage ; ils ont à supporter la colonne et les forces de frottement. Le personnel doit être sur le
site quelques jours avant la descente du tubage afin de vérifier et de préparer les équipements.
Des pièces de rechange doivent être disponibles pour l'ensemble du matériel (en
particulier des peignes de clés et un indicateur de couple). [18]
Si possible, une clé hydraulique complète sera tenue en réserve. Le vissage des tubes à
la corde doit être prévu en cas de panne de la clé hydraulique. Il conviendra de disposer d'un
système facile à manipuler qui permette le remplissage rapide du tubage et qui puisse être
connecté au bac de manœuvre. [18]
Bien évidemment, il est toujours préférable que la quantité de ciment en stock soit trop
élevée. [18]
IV-9-8 Stock d'additifs : Par sécurité, on approvisionnera des quantités d'additifs suffisantes
pour préparer deux fois le volume de laitier prévu. [18]
IV-9-9 Stock d'eau de gâchage : Il sera ajusté selon la quantité pratique de laitier prévue pour
la cimentation (incluant le cavage, les volumes impompables (etc.). [18]
57
Chapitre IV L’opération de cimentation
IV-9-10 Volume de boue en surface : La règle est d'avoir en surface 1.5 fois le volume de
chasse de façon à pouvoir cimenter en pertes totales (c'est-à-dire sans récupérer,en retour, aucun
volume de boue utilisable pour le déplacement et pour le remplissage de l'annulaire). [18]
58
Chapitre V
Procédure et calcul de
cimentation
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
V-1 Introduction
Cette procédure s'applique à toutes les cimentations étage de tubages, c'est-à- dire du tube
guide à la colonne de production. Les calculs concernant les cimentations à 2 étages et les
cimentations des colonnes perdues sont expliqués dans les chapitres correspondants.
A) 1. Faire un schéma du puits en inscrivant toute les données utiles
2. Calculer le volume total de laitier nécessaire à la cimentation.
B) Calculer la quantité de tous les produits nécessaires à la préparation du laitier :
1. Nombre de sacs de riment
2. Volume d'eau de mixage
3. Nombre de sacs ou poids des additifs au ciment.
C) Calculer le déplacement du laitier.
D) Estimer la durée de l'opération en fonction du temps de pompabilité du laitier de
ciment.
V-2Calcul de cimentation
V-2-1 Les données de puits
Tubage utilisé : 133/8 68 # N68
Masse linière de casing 68 Kg/m
Volume intérieure de casing 133/8 =78,08 l/m
Volume annulaire 185/8 – 133/8 = 69,081 l/m
Volume annulaire 171/2 " – 133/8" = 64,53 l/m
Volume de trou 171/2 " :152, 29 l/m
TD = 1700m
Float collar MD = 1458 m
Shoe MD = 2345 m
Distance anneau-sabot = 24m
Distance fond-sabot = 6 m
Diamètre de l’outil 16"
Excès = 15%
Diamètre équivalant avec excès = 16,482 in
Le volume total = 259,2 m3
Point fragile : sabot 18 5/8
59
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
P 1700.68
P 115,6 ton
La densité de la boue db = 1,25 et le facteur de flottabilité f = 0,84
Pc 115, 6 0,84
Pc 97,1ton
60
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
Le tubage 133/8
V - 4 calculs de la distance approximative anneau-sabot (shoe-trac)
Règle : les tubes entre l’anneau et le sabot doivent servir de réceptacle à la boue raclée sur les
parois du tubage par le 2 éme bouchon de cimentation
𝑉(𝑙)
𝑆𝑇(𝑚) =
𝑉𝑖𝑛𝑡 (𝑙/𝑚)
Application
Ø = 315,3 mm
e = 1 mm
L =2,321 mm
Volume intérieur de tubage : Vint= 78,08 l/min
V /2=721,74(l)
61
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
Vtrou-tubage = 89.0l/m
Vtrou -DC = 86.3 l/m
39,1
𝑄𝑚𝑎𝑥 = 2800 86,3 Qmax 1268 ,6
𝑉𝑡𝑢𝑏𝑒 . 60
𝑇𝑚𝑖𝑛 =
𝑄𝑚𝑎𝑥
62
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
1089,6.60
𝑇𝑚𝑖𝑛 =
1268,61
Tmin 51.53s
1. WELL SCHEMATIC
13 3/8" FC 1458 m
13 3/8" FS 1700 m
Note : Casing 133/8 = 64.53 l/m, avec un excès de 15 % sera = 74.21 l/m
63
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
64
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
65
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
66
Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
Note : Casing 133/8 = 64.53 l/m, avec un excès de 15 % sera = 74.21 l/m.
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Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
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Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
N Hauteur (m) Capacité (l/m) Volume (l) Débit (l/min) Temps inj (min)
4 100 74.21 7421 800 9,3
500 74.21 37105 800 46,38
5
300 69,09 20707 800 25,88
5000 900 38,9
Chase2 1458 78.08 63000 800 95
2300 300 9,5
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Chapitre V Procédure et calcul de cimentation
V-6 Conclusion
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Conclusion Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
La cimentation des puits hydraulique reste un grand défi pour les réalisateurs et les
foreurs, De cette travail on peut conclure que l’importance de cette opération vienne de
l’objectif à désigner qui est l’isolation total entre le tubage et la formation, et entre les
formations lui mêmes,
Cette étude nous a montré qu’il y a plusieurs facteurs rentrent dans la réussite de cette
opération sans voire le type,
Le choix entre les deux types est basé sur plissures raison en premier lieu la formation
pénétrée, la disponibilité des équipements nécessaires, (ex : la différentielle valve (DV) qui
représente la clé de la cimentation étagé) et enfin le cout estimé
Les résultats des rapports du chantier ont montré que le cout nécessaires pour faire une
cimentation étagée a été réduit par un pourcentage très apprécié, on peut éclairer que le cout
est basé sur le matériel utilisé et le temps nécessaire pour compléter l’opération de la
réalisation de la cimentation
Nous recommandons de cette étude de continuer le travail de recherche sur ce cet axe
et suivre les conséquences reliés à chaque type au cours de l’exploitation afin de se reposer
sur les avantages et les inconvénients lors de la réalisation dans la région de Djamaa
71
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[2] D.S.A., 2011. Rapport sur le secteur agricole de la commune de Djamâa (El-Oued). 6 p
[3] BALLAISE J.L., 2010. Des oueds mythiques aux rivières artificielles : l‘hydrographie du
Bas-Sahara algérien. Revue Physio-Géo, géographie, physique, et environnement. Vol. 4 : 107-
127.
[4] COTE M., 1992. Espoir et menace sur le Sahara : les formes récentes de mise en valeur
agricole. 8ème session, du 11 au 20 Avril, Ghardaïa, 17p
[5] O.N.M., 2016. Données climatiques des wilayas d’El-Oued et Ouargla. Office National de
la Météorologie (Rapport 2000-2002),
[8] Bettahar Asmaa 2016. Hydrochimie du système aquifère superposes du complexe terminal
de la vallée de l'oued righ
[9] Houari, 2012. Contribution à l’étude de l’évolution géochimique des eaux de la nappe du
complexe terminal du Sahara septentrional
72
Références bibliographiques
[13] Documents IFP, 2005. « Les diagraphies de cimentations »ENSPM Formation Industrie,
-IFP Training FOR95026
[15] Documents IFP, 2005 « Les bouchons de ciments » ENSPM Formation Industrie –IFP
Training FOR01041
[18] Documents IFP, 2005 « Les cimentations primaires » ENSPM Formation Industrie-IFP
Training FOR01043
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Annexe
Thickening Time Chart
Circulate prior the job
Cementing Program
Job Number :
Code formulation:
Spacer
Lead Slurry
Tail Slurry
Prepared by
Validation by
Revision Date Comments Cementing
Lead Engineer
Engineer
00 10/07/2020 Preliminary H. DAOUDI
Job Number:
Prepared for: OUED RIGH ABAR
Well: SIDI KHALED
Casing: 13"3/8 Casing (Option with DV-1st Stage)
Révision 0
Revision Date: July 2020
Displacement Volume
Surface to Float Collar 78.08 0 1458 1458 113.8 716.0
Total Volume 113.8 716.0
7. FLUID RHEOLOGY
Viscosity / PV Ty
Fluid Rheological Model
(cp) (lbf/hsqft)
Mud Bingham Plastic 18 16
Spacer Bingham Plastic 18 13
Lead Slurry Bingham Plastic 21 14
Tail Slurry Bingham Plastic 60 14
Metric API
Spacer
1.31 kg/lt Volume: 8.0 m3 Volume: 50.3 bbl
Additve Description Unit per m3 Total Unit per bbl Total
Water Fresh Water m3 0.867 6.94 gal 36.414 1832.15
D-42L Defoamer lts 1 8.00 gal 0.0 2.11
KCL Clay Stabilizer kgs 26 208.00 lbs 9.1 457.86
(GW-22) Xanthan Gum Gelling Agent kgs 3 24.00 lbs 1.1 52.83
Barite weighting Agent kgs 389 3112.00 lbs 136.2 6850.31
MCSB Mud Clean Surfactant lts 25 200.00 gal 1.1 52.83
Lead Slurry
1.58 kg/lt Volume: 51.9 m3 Volume: 327 bbl
Additve Description Unit per Ton Total Unit per Sack Total
Cement Class "G" Ton 1.00 43.1 Sack 1.000 1010.20
Water Fresh water m3 0.876 37.7 gal 9.867 9967.89
D 42L defoamer lts 1 43.1 gal 0.011 11.38
Bentonite Extender kgs 20 861.5 lbs 1.880 1899.17
FL-52 Reducteur de Filtrat kgs 5.0 215.4 lbs 0.470 474.79
LR1 Retarder lts 2.0 86.2 gal 0.188 189.92
Tail Slurry
1.90 kg/lt Volume: 26.3 m3 Volume: 166 bbl
Additve Description Unit per Ton Total Unit per Sack Total
Cement Class "G" Ton 1 34.4 Sack 1 806.75
Water Fresh Water m3 0.437 15.0 gal 4.922 3971.1
D-42L Defoamer lts 1.0 34.4 gal 0.011 9.1
R-3 Retarder kgs 2.0 68.8 lbs 0.188 151.7
Polytrol FL-32 Reducteur de Filtrat kgs 10.0 344.0 lbs 0.940 758.3
Yield 0.765 m3/Ton 1.152 cuft/sk
Yield Mix Water 0.451 m3/Ton
Total Mix Water 15.50 m3
9. PUMP SCHEDULE
Job Number :
Code formulation:
Spacer
Lead Slurry
Tail Slurry
Prepared by
Validation by
Revision Date Comments Cementing
Lead Engineer
Engineer
00 10/07/2020 Preliminary H. DAOUDI
Job Number:
Prepared for: OUED RIGH ABAR
Well: SIDI KHALED
Casing: 13"3/8 Casing (Option with DV-2nd Stage)
Révision 0
Revision Date: July 2020
3. CAPACITIES
18 5/8" Shoe 300.0 m lts/m cu ft/m bbl/m
13 3/8" Csg (68#/ft) 78.080 2.7574 0.4911
Annulus 18 5/8" Csg (87,5#/ft) x 13 3/8" Csg 69.089 2.4399 0.4346
Annulus 17" 1/2 OH x 13 3/8" Csg 64.534 2.2790 0.4059
Top Tail Slurry 800 m + Excess 15% OH 74.214 2.6208 0.4668
+ Excess 15% OH 74.214 2.6208 0.4668
4. TEMPERATURE
BHST = 53 °C 128 °F
Stage Collar 900 m BHCT = 38 °C 100 °F
Gradient = 2. 9 °C/10 0m
Displacement Volume
Surface to Stage Collar 78.08 0 900 900 70.3 442.0
Total Volume 70.3 442.0
7. FLUID RHEOLOGY
Viscosity / PV Ty
Fluid Rheological Model
(cp) (lbf/hsqft)
Mud Bingham Plastic 18 16
Spacer Bingham Plastic 18 13
Lead Slurry Bingham Plastic 21 14
Tail Slurry Bingham Plastic 60 14
Metric API
Spacer
1.31 kg/lt Volume: 8 m3 Volume: 50.3 bbl
Additve Description Unit per m3 Total Unit per bbl Total
Water Fresh Water m3 0.867 6.9 gal 36.414 1832.2
D-42L Defoamer lts 1.000 8.0 gal 0.042 2.1
KCL Clay Stabilizer kgs 26.000 208.0 lbs 9.100 457.9
(GW-22) Xanthan Gum Gelling Agent kgs 3 24.0 lbs 1.1 52.8
Barite weighting Agent kgs 389 3112.0 lbs 136.2 6850.3
MCSB Mud Clean Surfactant lts 25 200.0 gal 1.1 52.8
Lead Slurry
1.58 kg/lt Volume: 57.83 m3 Volume: 364 bbl
Additve Description Unit per Ton Total Unit per Sack Total
Cement Class "G" Ton 1.00 48.0 Sack 1.00 1124.6
Water Fresh water m3 0.876 42.0 gal 9.867 11096.9
D 42L defoamer lts 1.0 48.0 gal 0.011 12.7
Bentonite Extender kgs 20 959.1 lbs 1.880 2114.3
FL-52 Reducteur de Filtrat kgs 5 239.8 lbs 0.470 528.6
Tail Slurry
1.90 kg/lt Volume: 7.42 m3 Volume: 47 bbl
Additve Description Unit per Ton Total Unit per Sack Total
Cement Class "G" Ton 1 9.7 Sack 1.000 227.5
Water Fresh Water m3 0.437 4.24 gal 4.922 1119.9
D-42L Defoamer lts 1.0 9.70 gal 0.011 2.6
Polytrol FL-32 Reducteur de Filtrat kgs 10.0 97.01 lbs 0.940 213.9
9. PUMP SCHEDULE