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Rubbert – EPFL
e
de sortie se soustraient : Mbati = M2 − M1 (le sens de M2 est choisi comme
gi
er
sens positif pour les moments).
én
d’
Calcul de M2 : pour le sens du flux d’énergie de la figure, nous avons
ux
M2 = M1 · i · η.
Fl
ω2
ω1 500 M2
Calcul de i : i = = = 5.
η
ω2 100
i,
Donc M2 = 0,1 · 5 · 0,95 = 0,475 N m
ω1
Et Mbati = 0,475 − 0,1 = 0,375 N m
M1
Si les arbres tournent en sens opposés, alors les couples d’entrée et de sortie
s’additionnent : Mbati = M2 + M1 = 0,475 + 0,1 = 0,575 N m
!!
doit produire le moteur pour vaincre le m
x
u
Fl
M
couple résistant M : Mr = i·η .
Sens du mouvement
η
Mr
i,
m·g·L
Ainsi, Mr = i·η
F ·p
Mvis · 2 · π =
η2
én
η2
d’
F ·p
ux
Mr = Mvis
= F ·p p
i·η1 2·π·i·η1 ·η2
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Conception de mécanismes Transmissions S. Henein, L. Rubbert – EPFL
1
Mvis · 2π =
m
η2
ie
F ·p ω1
rg
Donc Mvis =
2
m
2·π·η2
η2
én
Le couple réduit est le couple que doit fournir le moteur
d’
ux
pour vaincre Mvis : v
Fl
Mvis F ·p
Mr = = 2·π·i·η1 ·η2
η1
i·η1
Mm , ω
i,
p
2. Inertie réduite
Jm
1 m1 ·r2 1
a. Energie cinétique : Ecin = 2 2 · ω12 + 2 · m2 · v 2
1 m1 ·r2 1
b. Energie injectée : Einj = 2·η1 2 · ω12 + 2·η1 ·η2 · m2 · v 2
c. Relation des vitesses :
ω
• ω1 = i
ω1 v
• 2·π = p : "temps pour faire 1 tour=temps pour faire un pas"
1 ·p
• v = ω2·π ω·p
= 2·π·i
d. Inertie réduite :
1 1 m1 ·r2 ω2 1 ω 2 ·p2
2 · Jr · ω 2 = 2·η1 2 · i2
+ 2·η1 ·η2 · m2 · 4·π 2 ·i2
m1 ·r2 m2 ·p2
Jr = 2·η1 ·i2
+ 4·π 2 ·i2 ·η1 ·η2
3. Accélération
Mm −Mr ω·p
Mm − Mr = (Jm + Jr ) · ω̇ donc l’accélération de l’arbre moteur vaut : ω̇ = Jm +Jr or v = 2·π·i d’où
ω̇·p Mm −Mr p
v̇ = 2·π·i soit l’accélération du chariot : v̇ = Jm +Jr · 2·π·i
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Conception de mécanismes Transmissions S. Henein, L. Rubbert – EPFL
ei
v
rg
M = m · g · L + mbras · g · L2
é ne
Couple réduit sur l’axe moteur :
d’
mbras , Jbras m
x
M
donc Mr = g·L mbras
u
Mr = i·η i·η m +
Fl
2
ω1
η
i,
Application numérique : Mr = 0,26 N m Mm , ω
Jm
2. Inertie réduite
Inertie à la sortie du réducteur :
1
J= 3 · mbras · L2 + m · L2
Inertie réduite sur l’axe moteur :
1 1 1
Par définition 2 · Jr · ω 2 = 2 · J · ω12 · η ;
ω
or les vitesses sont cinématiquement couplées : ω1 = i ;
1 1 ω2
Nous obtenons 2 · Jr · ω 2 = 2 ·J · i2
· η1 , d’où Jr = J
η·i2
3. Accélération
Mm −Mr
Selon Newton, l’accélération de l’arbre moteur est : ω̇ = Jm +Jr , d’où Mm − Mr = (Jm + Jr ) · ω̇.
Les accélérations étant couplées cinématiquement (tout comme les vitesses et les angles) :
ω̇ v̇·i
v̇ = ω˙1 · L = i · L donc ω̇ = L,
v̇·i i
nous obtenons Mm − Mr = (Jm + Jr ) · L d’où l’on tire Mm = (Jm + Jr ) · L · v̇ + Mr
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Rappels :
- la fréquence propre f d’un oscillateur élémentaire de masse m et de rigidité k
! !
est ! =
!" !
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- L’inertie d’une poutre mince de section constante pivotant autour de l’une de
!!!
ses extrémités est ! =
!
Solution 6 : Oscillateur élémentaire
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l’inertie du rotor est Jm. Ce moteur entraine une charge d’inertie J au travers d’un
réducteur de vitesse dont le rapport de réduction est i et dont le rendement est de
100%.
Conception de mécanismes Transmissions Pour des inerties Jm et J données, il existe un rapport de transmission optimale iopt
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pour lequel l’accélération angulaire de la charge (accélération de l’arbre B) est
maximale.
f 0 ·g−g 0 ·f
• Dérivée : da
di = a0 = g2
2 Mm (J−Jm ·i2 )
m ·i )−2·Mm ·i·Jm ·i
• Dans notre cas : a0 = Mm (J+J(J+J 2 2
m ·i )
= J 2 +2J·Jm ·i2 +Jm
2 ·i4
q
• a0 = 0 lorsque Jm · i2 = J, d’où l’on tire : iopt = J
Jm
En d’autres termes :
Le rapport de réduction qui maximise l’accélération de la charge est celui qui résulte en une inertie de
la charge réduite sur l’abre moteur égale à l’inertie propre du moteur.
1. Calcul de Mr
Le travail effectué sur un tour de pédale est égal
au travail effectué pour avancer sur le chemin 2π
i ·r
en luttant contre le poids projeté sur le chemin
mg sin (α), tout en prenant en compte le rende-
ment η. Ceci s’écrit :
Mr · 2π = η1 m · g · sin (α) · 2π
i ·r ,
m·g·sin(α)·r
d’où Mr = i·η .
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1 1 1 1
mr · v 2 = · m · v2 + · J · ω2
Ecin = 2 · η 2 2
où ω = vr
1 1 1 1 v2
Ecin = 2 · mr · v 2 = η 2 · m · v2 + 2 ·J · r2
1 J
mr = η · m+ r2
2. Comparaison de la durée de la chute Yo-Yo retenu avec celle du Yo-Yo en chute libre
q
th g
Comparaison numérique : la chute retenue dure thl = a = 5 fois plus longtemps que la chute libre.
3. Calcul de la hauteur h1
L’énergie injectée dans le système à la descente est égale à l’énergie potentielle : Einj = m · g · h (travail
du poids jouant ici le rôle de force motrice). En raison des pertes, seule une partie de cette énergie est
convertie en énergie cinétique (combinée entre translation et rotation) : Ecin = m · g · h · η.
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Conception de mécanismes Transmissions S. Henein, L. Rubbert – EPFL
Si l’on fait l’hypothèse que le rendement à la montée (conversion de l’énergie cinétique en énergie
potentielle) est égal au rendement à la descente (conversion de l’énergie potentielle en énergie cinétique),
alors l’énergie cinétique accumulée à la descente pourra effectuer, à la montée, le travail suivant :
Ecin ·η m·g·h·η 2
Ecin · η = m · g · h1 , d’où h1 = m·g = m·g = h · η2
Ainsi, le Yo-Yo, initialement lâché d’une hauteur h, remonte à une hauteur h1 = h · η 2 à la première
alternance, puis hi = h · η 2i à la ième alternance.
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