Vous êtes sur la page 1sur 10

SOMMAIRE

ETUDE EXPERIMENTAL
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops.........................................................2

Introduction...............................................................................................................................2

1 Présentation du genre étudié............................................................................................2

1.1 Place dans la systématique...........................................................................................2

2 Matériel végétal.................................................................................................................2

3 Méthodes expérimentales.................................................................................................3

3.1 Récolte, séchage et broyage.........................................................................................3

3.2 Extraction de la matière végétale.................................................................................4

3.2.1 Principe de macération..........................................................................................4

3.2.2 Protocole de travail...............................................................................................4

Références bibliographiques....................................................................................................8
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Introduction
La phytochimie ou chimie des végétaux est la science qui étudie la structure, le métabolisme
et la fonction des substances naturelles issues des plantes. Elle est indissociable à d'autres
disciplines telles que la pharmacognosie traitant des matières premières et des substances à
potentialité médicamenteuse d’origine biologique [1].

1 Présentation du genre étudié


Dans le cadre de ce travail, notre intérêt a porté sur le genre Echinops. Ce genre est décrivent
une variété importante de métabolites secondaires incluant desdérivés terpéniques, des
thiophènes, des alcaloïdes, des lignanes ainsi que des flavonoïdes de natures diverses[2].

1.1 Place dans la systématique


Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta (Plantes vasculaires)
Division Phanerogamae (Phanéogrames)
Sous-division Magnoliophytina (Angiospermes)
Classe Magnoliopsida (Dicotyledones)
Sous-classe Asteridae
Ordre Asterales
Famille Asteraceae (Compositae)
Genre Echinops[3]

2 Matériel végétal
Notre travail a porté sur espèce du genre Echinops, plante vivace appartenant à la famille des
Astéracées. Cette espèce végétale est récoltée en (Mai 2015), dans la région (d’Amieur qui se
situe à 18 km du nord-est deConstantine (Algérie). La partie aérienne (tiges, fleurs) et les
racines de la plante sont séchées, broyées et conservées dans des flacons en verre à l’abri de la
lumière et de l’humidité.

L’organe végétal choisi pour la réalisation des expérimentations de cette étude est la partie
aérienne puisque c’est à son niveau que se trouve la majorité des métabolites secondaires, en
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

d’autre terme, c’est le lieu de synthèse et de la mise en réserve des principaux composés de
type flavonoïde et lactones sesquiterpéniques[4].

Figure N°1: Site de prélèvement d’une espèce du genre Echinops

Figure N°2 : Les parties aériennes d’Echinops

3 Méthodes expérimentales

3.1 Récolte, séchage et broyage


Tout d'abord,la cueillette de plante est faite en utilisant des ciseaux et en prenant en
considération un seul site. Puis,en laisse la plante séchée sur du papier journal dans un endroit
ouvert mais à l’abri du soleil afin de pouvoir conserver le maximum des métabolites
secondaires de la plante.
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Ensuite, la plante est broyée à l’aide d’un moulin à café, le résultat est passé au tamis afin
d’obtenir une poudre fine.

Enfin, la poudre est pesée 1200 g et conservée dans un bocal en verre à l’abri de la lumière et
de l’humidité.

Figure N°3: aspect de la poudre obtenue après broyage de la plante.

3.2 Extraction de la matière végétale

3.2.1 Principe de macération


L’extraction de la matière végétale est effectuée en utilisant le processus de macération. La
macération est une opération qui consiste à laisser la poudre du matériel végétal en contact
prolongé avec un solvant pour en extraire les principes actifs. C’est une extraction qui peut se
fait à température ambiante[5].

3.2.2 Protocole de travail


Le matériel végétal 1200g est mis à macérer dans un mélange hydroalcoolique :
Méthanol/Eau; (80/20; v/v) pendant 48 heures à température ambiante. Le premier extrait
récupéré estfiltré puis concentré sous pression réduite à une température modérée (environ37
C°)au moyen d’un évaporateur rotatif. Cette opération est répétée 3 fois avec renouvellement
du solvant et dure dans chaque cas de 24 heures.
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Figure N°4 : Protocole d’extraction

Figure N°5 : Macération et filtration Figure N°6 : Evaporation par Rotavapor


de mélange
Les trois extraits hydroalcooliques récupérés sont réunis et concentréset dilués dans l’eau
distillée (à raison de 400 ml d'eau distillée pour 1kg de matière sèche). La solution ainsi
obtenue est laissée au repos à froid pendant une nuit pour décantation (le dépôt de la
chlorophylle, des cires, du sable, etc….).

La phase aqueuse obtenue après filtration, épuisée successivement par une extractionde type
liquide-liquide dans une ampoule à décanter en utilisant des solvants non miscibles à l’eau et
de polarité croissante en commençant par n-butanol.

Les quatre phasesorganiques récupéréessont séchées sur du sulfate de


sodiumNa2SO4anhydreafin d’éliminer toute trace d’eau, puis filtrées et concentrées à sec
sous pression réduite puis pesées.
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Le protocole d’extraction de la partie aérienne de plante d’Echinopsest résume dans


l’organigramme présenté dans ce schéma montrant les différentes étapes du processus
d’extraction :

Matière végétale m=1200g

Macération MeOH/H2O (80/20 ;V /V)


3 fois (48h)
Filtration
Concentration à sec

Extrait brut

Dilution dans l’eau distillée


Décantation 24 h
Filtration
 

Filtrat récupéré

Extraction par chloroforme ( × 3) ml


Décantation

Concentration à sec

Phase aqueuse
Extrait de CHCl₃ m=3g

Extraction par acétate d’èthyle( × 3) ml


Décantation

Concentration à sec

Phase aqueuse
Extrait de AcOEt m=4g

Extraction par n-butanol ( × 3) ml


Décantation

c Concentration à sec

Phase aqueuse Extrait de n-butanol m=22g


Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Figure N° 7: Protocole d’extraction de la plante Echinops

Tableau 1 : Rendements d’extraction des extraits de l’espèce du genre Echinops

Matériel végétal Extrait Aspect et couleur Masse (g) Rendement (٪)


Chloroforme Pâteux verte 3 0.25
1200g Acétate d’éthyle Pâteux marron 4 0.33
n-butanol Pâteux verte 22 1.83

Les résultats obtenus montrent que parmi les différents extraits, l’extrait de n-
Butanolreprésente le rendement le plus élevé (1.6%) par rapport au poids total de plante
sèche, suivi par l’extrait Chloroformique (0.6 %), puis l’Acétate d’éthyle (0.35%).

Le rendement n’est que relative et semble être lié à l’origine géographique, aux conditions et
à la durée de stockage de la récolte et aussi aux méthodes d’extraction appliquées.

La macération est une méthode déroule à des températures ambiante et à des pressions
réduite ce qui permet d’obtenir le maximum des composés et de prévenir leur dénaturation ou
modification probable dues aux températures élevées utilisées dans d’autres méthodes
d’extraction.

3.3 Séparation et purification de produit :


Nous avons débuté le traitement par une analyse de extrait par chromatographie analytique sur
couche mince afin de mettre au point le système d’élution qui pourrait mener à de bonnes
séparations.
Les résultats de ces tests analytiques nous ont poussés à sélectionner pour cette plante l’extrait
l’extrait butanolique.

3.3.1 Etude de l’extrait butanolique :


L’extrait brut butanolique, de masse 14 g, a été dissous dans le méthanol et mélangé avec un
peu de gel de silice puis évaporé à sec. La poudre solide obtenue est déposé sur une colonne
de gel de silice préparé dans le système (AcOEtAcide acétiqueH2O) avec les proportions
(8/1/1). L’élution a été effectué avec le même système en mode isocratique.

Un suivi de chacune des fractions de 250 ml est effectué par chromatographie sur couche
mince de gel de silice sur support aluminium, et visualisées sous lumière UV (254 et 365 nm)
puis chauffée pendant 3 mn à 100°C après avoir été révélée avec de l’acide sulfurique.
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Ces tests nous ont permis de rassembler la fraction similaires dans le tableau suivant :

Tableau--suite : la fraction issues de la chromatographie sur colonne de


l’extrait n-butanol du genre Echinops

Volume de fraction Lot de fraction N° de fraction

500 22 – 23 F8

Les tests chromatographique de la fraction ont montrés une richesse de l’extrait


n-butanol révélé sous lumière UV-visible par une trainée de plusieurs taches mélangées les
unes aux autres. Leur séparation s’est avérée difficile à réaliser ; pour cela on a procédé à un
choix sélectif de la fraction moins complexes qui est :F8
Etude de la fraction F8 :
Après analyse sur plaque analytique, la fraction F8 (300 mg) a subit une séparation sur plaque
de gel de silice HF254 avec le système éluant (chloroforme/MeOH : 8,5/1,5), pour donner
trois bandes. La purification de la deuxième bande dans le même système a permis l’obtention
du produit F8-2 (50 mg) à l’état pur que nous noterons B-2.

Extrait BuOH de 14 g
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

Colonne chromatographique de gel de silice dans le


système isochratique :chloroforme methanol (80 :20) 
(V /V)

F5 F8 F9 F10

B-1 B-2 B-3 B-4

(50 mg)

Schéma-3- Fractionnement récapitulatif de l’extrait butanolique du genre Echinops

Références bibliographiques
Chapitre 3 : Etude Phytochimique du genre Echinops

[1]Tinuviel.Biochimie-Phytochimie- Pharmacognosie, 2008.[http://terredesherbes.over-


blog.com/article23594690.html#:~:text=Phytochimie%20%3D%20chimie%20des%20v
%C3%A9g%C3%A9taux.,disciplines%20telles%20que%20la%20pharmacognosie[.].
[2]Senejoux F., Études phytochimique et pharmacologique de
Ziziphoraclinopodioides(Lamiaceae), Nitrariasibirica(Nitrariaceae) et
Echinopsintegrifolius(Asteraceae), plantes anti-hypertensives de la Pharmacopée
ouïghoure. 2001. P 141.
[3]K.Bremer. Asteraceae, Cladistics and Classification. Portland, Oregon. TimberPress,
1994. P 752.
[4] Seghiri, R., Mekkiou, R., Boumaza, o.,Benayache, S., Bermijo,J., Benayache, F., Phenolic
compounds fromCentaureaAfricanaChemistry of Natural Compounds 42(6), 2006. P 491-
492.
[5]Djabou, N., “Sambucusnigra L., une plante de la pharmacopée traditionnelle du nord-
africaine”, Thèse de magister en chimie organique appliquée, Faculté des Sciences-
Département de Chimie, université Abou BakrBelkaid - Tlemcen, 2006. P 123.

Vous aimerez peut-être aussi