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UNIVERSITE M’HAMMED BOUGARA BOUMERDES

FACULTE DES SCIENCES


DEPARTEMENT CHIMIE

TP N°2 : Synthèse et caractérisation de cristaux liquides


Techniques de purification

NOM : Hanafi Abderaouf


NOM : Toumi Zahra
1/-Introduction :
Les état de la matière est 4etat (solide,liqude,gaz, plazma(cristaux liquide))

Cristaux liquides :
I.1.1. Historique :
L’existence des cristaux liquides a été mise en évidence pour la première fois par
R. Virchow (médecin) en 1854, sur des fibres nerveuses.
Ils ont été réellement découverts en 1888 par un botaniste autrichien nommé Friedrich

Reinitzer. Sa découverte fût faite tout à fait par hasard lorsque, Reinitzer étudiait le rôle du
Cholestérol dans les plantes et c’est en observant le comportement sous l’effet de la température
D’une substance organique, le benzoate de cholestéryle, qu’il observa deux points de fusion. En fait,u
Il constata qu’en chauffant son échantillon phase solide, ce dernier se changeait tout d’abord en un
Liquide trouble (phase cristal liquide), puis s’il continuait d’élever la température le liquide trouble

Devenait transparent (phase liquide).


En même temps qu’il fit cette découverte, un physicien allemand nommé Otto Lehmann,
Concepteur de microscope polarisant muni d’une platine chauffante [1,3], étudiait le comportement
De substances lors de leur cristallisation. Ce dernier proposa le nom de «cristaux liquides» à ces
Substances en 1890.

La classification et la nomenclature des phases les plus usuelles nématique, cholestérique et


Smectique des cristaux liquides ont été établit par le scientifique français G. Fridiel en 1922 .
Et c’est en 1960, que les cristaux liquides ont connus leur véritable essor après l’apparition
De nouveaux composés de synthèse. Ces derniers ont un intérêt théorique important suscité par
Leurs propriétés critiques et structurales variées et surtout leurs applications technologiques parmi

Lesquelles les plus réussies sont les affichages.

I.1.2. Définition des cristaux liquides :


Les cristaux liquides sont des matériaux qui présentent des propriétés physiques
Intermédiaires entre les phases solides et liquides. Le premier cristal liquide réellement stable ne fut

Synthétisé que vers 1973. Depuis, de multiples applications utilisant les cristaux liquides se sont
Développés (affichage, imagerie, télécommunications, médecine, industrie…).
La physique de base nous enseigne que la matière ne peut se présenter que sous trois états :
Solide, liquide ou gazeux. Cette classification est en fait incomplète car de nombreuses substances
Organiques ne présentent pas un changement d’état (ou transition de phase) unique entre le cristal
Et Le liquide, mais plutôt une série de transitions faisant apparaître des états, dont les propriétés

Physiques sont intermédiaires entre le cristal et le liquide. Ces états baptisés cristaux liquides par
Lehmann sont dits aussi mésomorphes (du grec : de forme intermédiaire) ou mésophases.
Les cristaux liquides sont des molécules de grand axe moléculaire (forme allongée) de type
Cyanobiphenyle, fortement polarisées, et qui présentent en fonction de la température ou de
La concentration des états physiques intermédiaires entre l’état cristallin et l’état liquide, appelés

Mésophases [5]. Un cristal est caractérisé par un ordre tridimensionnel d’orientation et de position
Alors qu’il y a à la fois désordre d’orientation et de position dans un liquide. Dans cette phase
Intermédiaire, les molécules de cristal liquide possèdent la capacité de couler comme un liquide
Ordinaire, mais peuvent aussi s’organiser en domaine monocristallin comme dans les solides.
Ainsi une phase cristal-liquide, appelée phase mésomorphe ou mésophase, est caractérisée

Par un certain ordre d’orientation des molécules et un désordre de position au moins partiel
Par conséquent :
- Comme dans les solides, les molécules de cristal liquide peuvent s’organiser en domaine
Monocristallin.
- Comme dans les liquides, les molécules de cristal liquide peuvent glisser les unes contre les

Autres Jusqu’à prendre la forme du récipient qui les renferme.


I.2.1.Les cristaux liquides thermotropes :
Dans les cristaux liquides thermotropes, les changements de phases sont induits par des

Variations de température [4]. Pratiquement toutes les substances mésogènes connues aujourd’hui

Ont été obtenues par voie de synthèses.

Leur nombre est impressionnant : on dit qu’elles représentent environ 5% des produits

Organiques synthétisés [7,8]. Ils sont constitués de molécules organiques dont le cœur rigide formé

De cycles aromatiques donne la forme générale du motif mésogène. Les molécules allongées (dites

Calamitiques), en forme de bâtonnets produisent généralement des phases nématiques et smectiques

[4]. A titre d’exemple : le p-n-octyloxy-p’-cyanobiphényl (8OCB) et le P-n-méthoxybenzylidènep-n-butilaniline


(MBBA).

Cristaux liquides lyothropes :

Les changements d’états dans les lyothropes sont contrôlés par la dilution dans un solvant.

Ils sont obtenus par mise en solution de molécules de tensioactifs (savons) dans un ou plusieurs

Solvants (eau ou huiles). Le motif mésogène est un assemblage supramoléculaire : les molécules

Amphiphiles de tensioactif s’organisent en film ou membrane séparant les parties aqueuse et

Hydrophobe. Selon leur topologie, ces films forment des micelles, des lamelles ou des cylindres qui

Peuvent s’ordonner en phase nématique, smectique ou colonnaire. La stabilité de ces structures

Dépend essentiellement des propriétés physiques du film de tensioactif (aire totale, élasticité,

Courbure spontanée, tension de surface, etc.). Elle est même pilotée par la concentration des

Différentes espèces : tensioactif ou cotensioactif adsorbé directement sur le film (alcool à chaîne
Longue par exemple) comme le montre laNotons enfin que de tels films fluides peuvent former des structures
organisées qui neCorrespondent pas à la définition du cristal liquide :

-les phases cubiques, formées d’un réseau tridimensionnel de membranes connectées, sont des

Cristaux plastiques.

-les microémulsions, formées de micelles sphériques ou les phases éponges constituées d’une

Assemblée aléatoire isotrope de membranes, sont des liquides isotropes complexes .

• la différence de cristallisation et recristallisation :

La cristallisation est une opération unitaire du génie chimique consistant à isoler un produit sous forme de cristaux[1].
La cristallisation est l’une des opérations physiques les plus anciennes pratiquées, avec l’évaporation de l’eau de mer
pour isoler du sel.

La recristallisation est une étape de purification, en fin de synthèse. Le solide à purifier est dissous à reflux dans le
minimum de solvant approprié. La solution obtenue est filtrée à chaud pour éliminer les impuretés éventuelles
insolubles. Le filtrat est refroidi lentement pour faire cristalliser le produit. La suspension obtenue est filtrée pour
séparer les impuretés solubles dans le solvant du produit désiré.
But du tp :
Réaliser la synthèse du TBbA à partir terephtalédéhyde et la butylaniline.

Partie théorique :
Définition de la synthèse :
La synthèse désigne l’action de combiner différentes idées ou éléments pour créer une nouvelle entité. En
général, cela implique la collecte et l’analyse d’informations provenant de diverses sources, suivies de la
rédaction ou de la création d’un document, d’un rapport ou d’une présentation qui résume et combine ces
informations de manière claire et cohérente. Les synthèses sont souvent utilisées dans le monde des affaires
pour résumer des données financières, des résultats de sondages ou des recherches de marché, et dans les
milieux académiques pour résumer des études de recherche ou des thèses. Les compétences en synthèse sont
importantes pour la communication efficace, la prise de décision et la planification stratégique.
En chimie, la synthèse fait référence à la création d’une molécule complexe à partir de composants plus simples.
Cela peut être fait par une variété de méthodes, telles que la réaction de deux ou plusieurs molécules, la
réduction ou l’oxydation d’une molécule existante, ou l’ajout de groupes fonctionnels spécifiques. Les produits
de synthèse peuvent être utilisés dans une variété de domaines, tels que la pharmacologie, la chimie des
matériaux et l’industrie chimique.

Synthèse de la terephtalédéhyde butylaniline ou TBBA :


Il s’agit ici de réaliser la synthèse d’un dérivé du TBBA, le téréphtal-bis-butylaniline, TBBA. Il est préparé de la
même manière que le MBBA en faisant réagir un dialdéhyde aromatique, le téréphtalaldéhyde avec la 4-
butylaniline

Outre les précautions en chimie qui sont d’usage, cette expérience comporte les attentions sprécaution

Le téréphtalaldéhyde SGH07 est un solide irritant pour les yeux et le système respiratoire. Si le produit est issu
d’une vieille bouteille, sa recristallisation est souhaitable.

La 4-butylaniline SGH06 se présente sous la forme d’un liquide incolore. Il est généralement nécessaire de la
distiller avant utilisation. Comme de nombreuses anilines, c’est un composé toxique à manipuler avec
précautions.

2/-parte expérimentale :
 Mode opératoire :
D'abord, j'ai pris un erlenmeyer de 100 ml.

Ensuite, j'ai pesé avec précision 0,55 g de téréphtalaldéhyde et je l'ai placé dans l'erlenmeyer.

Après, j'ai ajouté 5 ml d'éthanol absolu en agitant le mélange, puis je l'ai chauffé au bain-marie.

Après cela, j'ai utilisé un tube en Y pour ajouter 10 ml de la solution de p-n-butylaniline dans l'éthanol
fournie, cette solution contenant 1,32 ml de p-n-butylaniline par 10 ml.

J'ai bien agité le mélange et je l'ai maintenu au bain-marie pendant 45 minutes, après avoir observé
l'apparition des premiers cristaux.

Après le temps de réaction requis, j'ai refroidi le mélange dans de la glace, puis je l'ai filtré pour obtenir un
précipité jaune en utilisant du papier filtre.

Ensuite, j'ai remis le précipité dans le même montage que précédemment et j'ai ajouté 50 ml d'acétone pour
dissoudre les cristaux. Si nécessaire, j'ai légèrement chauffé au bain-marie.

Après cette étape, j'ai transvasé la solution dans le cristallisoir fourni et je l'ai laissée refroidir lentement
jusqu'à atteindre la température ambiante.

Ensuite, j'ai filtré les cristaux formés dans la solution.

Enfin, j'ai transféré les cristaux dans une boîte de pétri. Au fond de cette boîte, j'avais préalablement placé 1
ou 2 papiers filtres plats pour permettre le séchage des cristaux.

Réponses de questions :

 M(buts l’aniline)=149g/mol. M(tere pha l’aldéhyde )=134g/mol


N1=m/M. n=0,55/134. N=4,10×10^-3mol
N2=m/M. n=1,2474/149. N=8,3×10^-3/2
N=4,15×10^-3mol
F=m/V m=f×v m=0,945×1,32=1,2474g
 La masse de TbbA
N=m/M. m=n×M=4,10×10^-3×396=1,623g
 Le rendement % :
%=m Exp/mtheori. %=1,6/1,62. =0,98
%=98%

• Conclusion :
Après plus d’un siècle d’études, la physique des cristaux liquides est riche de problèmes complexes
bien compris et d’applications technologiques largement répandues. Pourtant, les cristaux liquides offrent
encore de nombreux problèmes fondamentaux non résolus et une foule d’applications potentielles.
L’étude des phases smectiques torsadés (TGB) et smectiques C, dits antiferroélectriques ou
smectiques O, (dans lesquels l’inclinaison alterne de θ à – θ d’une couche à l’autre) ne fait que commencer.
Les phases colonnaires ont été relativement moins étudiées que les phases smectiques mais leur physique
est a priori aussi riche.
Du point de vue des applications, les affichages sont encore et toujours le domaine majeur des
applications des cristaux liquides. Les techniques connues sont améliorées (états smectiques C
ferroélectriques) et de nouveaux procédés sont expérimentés [comme les textures diffusantes de
structures cholestériques de pas très court ou des PDLC 1.3 qui évitent l’emploi de polariseurs,
consommateurs de lumière]. Les dispositifs optiques pour les communications par fibres ou l’optique non
linéaire (polymères cristaux liquides) se développent.
Les cristaux liquides lyotropes ont également une importance considérable : les détergents
présentent des phases lamellaires, des produits actifs solubles ou non dans l’eau peuvent être encapsulés
dans des phases de membranes et relâchés progressivement sur leur cible. Beaucoup d’applications
rejoignent la biophysique : les membranes phospholipidiques des cellules vivantes ne sont guère
différentes des lamelles smectiques.

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