Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cristaux liquides :
I.1.1. Historique :
L’existence des cristaux liquides a été mise en évidence pour la première fois par
R. Virchow (médecin) en 1854, sur des fibres nerveuses.
Ils ont été réellement découverts en 1888 par un botaniste autrichien nommé Friedrich
Reinitzer. Sa découverte fût faite tout à fait par hasard lorsque, Reinitzer étudiait le rôle du
Cholestérol dans les plantes et c’est en observant le comportement sous l’effet de la température
D’une substance organique, le benzoate de cholestéryle, qu’il observa deux points de fusion. En fait,u
Il constata qu’en chauffant son échantillon phase solide, ce dernier se changeait tout d’abord en un
Liquide trouble (phase cristal liquide), puis s’il continuait d’élever la température le liquide trouble
Synthétisé que vers 1973. Depuis, de multiples applications utilisant les cristaux liquides se sont
Développés (affichage, imagerie, télécommunications, médecine, industrie…).
La physique de base nous enseigne que la matière ne peut se présenter que sous trois états :
Solide, liquide ou gazeux. Cette classification est en fait incomplète car de nombreuses substances
Organiques ne présentent pas un changement d’état (ou transition de phase) unique entre le cristal
Et Le liquide, mais plutôt une série de transitions faisant apparaître des états, dont les propriétés
Physiques sont intermédiaires entre le cristal et le liquide. Ces états baptisés cristaux liquides par
Lehmann sont dits aussi mésomorphes (du grec : de forme intermédiaire) ou mésophases.
Les cristaux liquides sont des molécules de grand axe moléculaire (forme allongée) de type
Cyanobiphenyle, fortement polarisées, et qui présentent en fonction de la température ou de
La concentration des états physiques intermédiaires entre l’état cristallin et l’état liquide, appelés
Mésophases [5]. Un cristal est caractérisé par un ordre tridimensionnel d’orientation et de position
Alors qu’il y a à la fois désordre d’orientation et de position dans un liquide. Dans cette phase
Intermédiaire, les molécules de cristal liquide possèdent la capacité de couler comme un liquide
Ordinaire, mais peuvent aussi s’organiser en domaine monocristallin comme dans les solides.
Ainsi une phase cristal-liquide, appelée phase mésomorphe ou mésophase, est caractérisée
Par un certain ordre d’orientation des molécules et un désordre de position au moins partiel
Par conséquent :
- Comme dans les solides, les molécules de cristal liquide peuvent s’organiser en domaine
Monocristallin.
- Comme dans les liquides, les molécules de cristal liquide peuvent glisser les unes contre les
Variations de température [4]. Pratiquement toutes les substances mésogènes connues aujourd’hui
Leur nombre est impressionnant : on dit qu’elles représentent environ 5% des produits
Organiques synthétisés [7,8]. Ils sont constitués de molécules organiques dont le cœur rigide formé
De cycles aromatiques donne la forme générale du motif mésogène. Les molécules allongées (dites
Les changements d’états dans les lyothropes sont contrôlés par la dilution dans un solvant.
Ils sont obtenus par mise en solution de molécules de tensioactifs (savons) dans un ou plusieurs
Solvants (eau ou huiles). Le motif mésogène est un assemblage supramoléculaire : les molécules
Hydrophobe. Selon leur topologie, ces films forment des micelles, des lamelles ou des cylindres qui
Dépend essentiellement des propriétés physiques du film de tensioactif (aire totale, élasticité,
Courbure spontanée, tension de surface, etc.). Elle est même pilotée par la concentration des
Différentes espèces : tensioactif ou cotensioactif adsorbé directement sur le film (alcool à chaîne
Longue par exemple) comme le montre laNotons enfin que de tels films fluides peuvent former des structures
organisées qui neCorrespondent pas à la définition du cristal liquide :
-les phases cubiques, formées d’un réseau tridimensionnel de membranes connectées, sont des
Cristaux plastiques.
-les microémulsions, formées de micelles sphériques ou les phases éponges constituées d’une
La cristallisation est une opération unitaire du génie chimique consistant à isoler un produit sous forme de cristaux[1].
La cristallisation est l’une des opérations physiques les plus anciennes pratiquées, avec l’évaporation de l’eau de mer
pour isoler du sel.
La recristallisation est une étape de purification, en fin de synthèse. Le solide à purifier est dissous à reflux dans le
minimum de solvant approprié. La solution obtenue est filtrée à chaud pour éliminer les impuretés éventuelles
insolubles. Le filtrat est refroidi lentement pour faire cristalliser le produit. La suspension obtenue est filtrée pour
séparer les impuretés solubles dans le solvant du produit désiré.
But du tp :
Réaliser la synthèse du TBbA à partir terephtalédéhyde et la butylaniline.
Partie théorique :
Définition de la synthèse :
La synthèse désigne l’action de combiner différentes idées ou éléments pour créer une nouvelle entité. En
général, cela implique la collecte et l’analyse d’informations provenant de diverses sources, suivies de la
rédaction ou de la création d’un document, d’un rapport ou d’une présentation qui résume et combine ces
informations de manière claire et cohérente. Les synthèses sont souvent utilisées dans le monde des affaires
pour résumer des données financières, des résultats de sondages ou des recherches de marché, et dans les
milieux académiques pour résumer des études de recherche ou des thèses. Les compétences en synthèse sont
importantes pour la communication efficace, la prise de décision et la planification stratégique.
En chimie, la synthèse fait référence à la création d’une molécule complexe à partir de composants plus simples.
Cela peut être fait par une variété de méthodes, telles que la réaction de deux ou plusieurs molécules, la
réduction ou l’oxydation d’une molécule existante, ou l’ajout de groupes fonctionnels spécifiques. Les produits
de synthèse peuvent être utilisés dans une variété de domaines, tels que la pharmacologie, la chimie des
matériaux et l’industrie chimique.
Outre les précautions en chimie qui sont d’usage, cette expérience comporte les attentions sprécaution
Le téréphtalaldéhyde SGH07 est un solide irritant pour les yeux et le système respiratoire. Si le produit est issu
d’une vieille bouteille, sa recristallisation est souhaitable.
La 4-butylaniline SGH06 se présente sous la forme d’un liquide incolore. Il est généralement nécessaire de la
distiller avant utilisation. Comme de nombreuses anilines, c’est un composé toxique à manipuler avec
précautions.
2/-parte expérimentale :
Mode opératoire :
D'abord, j'ai pris un erlenmeyer de 100 ml.
Ensuite, j'ai pesé avec précision 0,55 g de téréphtalaldéhyde et je l'ai placé dans l'erlenmeyer.
Après, j'ai ajouté 5 ml d'éthanol absolu en agitant le mélange, puis je l'ai chauffé au bain-marie.
Après cela, j'ai utilisé un tube en Y pour ajouter 10 ml de la solution de p-n-butylaniline dans l'éthanol
fournie, cette solution contenant 1,32 ml de p-n-butylaniline par 10 ml.
J'ai bien agité le mélange et je l'ai maintenu au bain-marie pendant 45 minutes, après avoir observé
l'apparition des premiers cristaux.
Après le temps de réaction requis, j'ai refroidi le mélange dans de la glace, puis je l'ai filtré pour obtenir un
précipité jaune en utilisant du papier filtre.
Ensuite, j'ai remis le précipité dans le même montage que précédemment et j'ai ajouté 50 ml d'acétone pour
dissoudre les cristaux. Si nécessaire, j'ai légèrement chauffé au bain-marie.
Après cette étape, j'ai transvasé la solution dans le cristallisoir fourni et je l'ai laissée refroidir lentement
jusqu'à atteindre la température ambiante.
Enfin, j'ai transféré les cristaux dans une boîte de pétri. Au fond de cette boîte, j'avais préalablement placé 1
ou 2 papiers filtres plats pour permettre le séchage des cristaux.
Réponses de questions :
• Conclusion :
Après plus d’un siècle d’études, la physique des cristaux liquides est riche de problèmes complexes
bien compris et d’applications technologiques largement répandues. Pourtant, les cristaux liquides offrent
encore de nombreux problèmes fondamentaux non résolus et une foule d’applications potentielles.
L’étude des phases smectiques torsadés (TGB) et smectiques C, dits antiferroélectriques ou
smectiques O, (dans lesquels l’inclinaison alterne de θ à – θ d’une couche à l’autre) ne fait que commencer.
Les phases colonnaires ont été relativement moins étudiées que les phases smectiques mais leur physique
est a priori aussi riche.
Du point de vue des applications, les affichages sont encore et toujours le domaine majeur des
applications des cristaux liquides. Les techniques connues sont améliorées (états smectiques C
ferroélectriques) et de nouveaux procédés sont expérimentés [comme les textures diffusantes de
structures cholestériques de pas très court ou des PDLC 1.3 qui évitent l’emploi de polariseurs,
consommateurs de lumière]. Les dispositifs optiques pour les communications par fibres ou l’optique non
linéaire (polymères cristaux liquides) se développent.
Les cristaux liquides lyotropes ont également une importance considérable : les détergents
présentent des phases lamellaires, des produits actifs solubles ou non dans l’eau peuvent être encapsulés
dans des phases de membranes et relâchés progressivement sur leur cible. Beaucoup d’applications
rejoignent la biophysique : les membranes phospholipidiques des cellules vivantes ne sont guère
différentes des lamelles smectiques.