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CHIMIE GENERALE

PLAN DU COURS

Chapitre I : Généralités

Chapitre II : Atomistique

Chapitre III : Etude des tableaux périodiques et ses conséquences

Chapitre IV : Liaisons chimiques

Chapitre V : Fonctions chimiques et Réactions chimiques

Chapitre VI : Equilibrage des Réactions Chimiques

Chapitre VII : Notions de concentration, pH

Chapitre VIII : Notions de chimie nucléaire

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CHAPITRE I : GENERALITES

I.1. QUELQUES DEFINITIONS

1. Chimie

Elle est une science expérimentale qui, basée sur l’observation


étudie les phénomènes qui altèrent la nature profonde d’un corps. La Chimie
utilise les méthodes scientifiques qu’un chercheur peut prendre pour
aboutir à une solution. Parmi ces méthodes nous citerons les méthodes
expérimentales comme: les méthodes spectrales.

 La méthode scientifique consiste à trouver une réponse aux questions


scientifiques grâce à des expériences planifiées et exécutées.

 La chimie repose sur les mesures quantitatives (on tient compte des
quantités qui s’unissent). La Chimie concerne tout le monde. Sans
elle, il est impossible de vivre ; elle est au fond de tout et rien ne lui
échappe.

La Chimie est donc une science ayant pour l’objet l’étude de la


matière et ses transformations.

2. Substance

La substance est une matière dont on connait parfaitement la


composition chimique et les propriétés.

3. Corps

Un corps désigne un échantillon de matière de nature chimique


déterminé. Il ya moyen de distingué :

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a. Corps pur

Le corps purs est constitué des substances des mêmes natures. Un corps
pur est formé des molécules identiques. Exemples : eau, fer, acide acétique,

b. Corps simple

C’est un corps pur ayant la molécule composée des atomes


identiques. Ce sont des corps qui ne peuvent pas se décomposés. Ils
résistent à toutes les techniques de séparation. La combinaison deux ou
plusieurs corps simples peuvent donnés un corps composé.

c. Corps composé

Il est un corps pur dont la molécule est composée de deux ou


plusieurs atomes différents. Un corps composé peut être décomposé en
d’autres corps simple.

4. Solution

Une solution est un mélange homogène obtenu lors de la


dissolution d’une ou de plusieurs substances (soluté) dans une autre
(solvant).

5. Phase

La phase est une partie homogène d’un système, physiquement


distincte des autres parties et séparée par des surfaces frontières bien
définies. Le changement de phase est un phénomène physique qui modifie
l’Etat des substances mais laisse sa nature inchangée.

6. Mélange

Ce sont des échantillons de matière constituée de plusieurs corps


purs. Exemple : Air, jus des fruits, eau salée,…

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Le mélange est aussi une juxtaposition des molécules. Ces


dernières gardent leurs propriétés physiques. Le mélange se fait à n’importe
quelle proportion. Les corps (substances) qui se mélangent spontanément
sont miscibles. Ex : Eau et alcool. Certains solides peuvent se dissoudre
dans les liquides ; Sucre dans l’eau.

a. Type de mélange

Il existe les mélange homogènes et mélanges hétérogènes.

1°-Mélange homogène

Un mélange est homogène lorsqu’il est constitué d’une seule


phase. Il est aussi appelé une solution. L’échantillon d’un mélange
homogène aussi petits soient ils et quel que soit l’endroit où nous prélevons,
les propriétés de ces échantillons sont les mêmes. Il ya lieu de distinguer :
les mélanges homogènes liquides, solides et gazeux.

2°-Mélange hétérogène

C’est un mélange constitué de plusieurs phases. Les corps qui ne


se mélangent pas constituent un mélange hétérogène. Lorsque les
constituants sont finement dispersés l’un dans l’autre le mélange est
hétérogène ; on parle dans ce cas d’une émulsion.

La plupart des substances qu’on rencontre dans la nature sont des


mélanges dans lesquelles les divers composants sont rassemblés sans qu’ils
soient combinés chimiquement. C’est le cas notamment de l’air. L’air est un
mélange constitué de l’oxygène (21%), de l’azote (78%), de l’argon, du gaz
carbonique.

Les différents corps se trouvent dans la nature sous forme des


mélanges. Il existe certaines substances qu’on ne peut plus séparer à partir
des mélanges. Ce sont des corps purs.

Un corps purs résiste à toutes les méthodes de séparation chimique.

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Ex. : le carbone.

b. Techniques des séparations des mélanges

-Cas des mélanges homogènes

Les mélanges homogènes peuvent être séparé par :

-Distillation, crististallisation, extraction à l’aide d’un solvant,


chromatographie,…

-Cas des mélanges hétérogènes

Les mélange hétérogènes sont par : Triage manuel, flottation,


dissolution, aimantation, évaporation, lévigation, décantation, tamisage,
filtration, Il est toujours possible de séparer les mélanges en tous
constituants initiaux par un processus physiques.

7. Flamme

La flamme est une région dans l’espace ou les particules qui


constituent le corps (entre en combinaison avec l’oxygène de l’air) brûlent.

8. Combinaison

La combinaison est une réaction au cours de laquelle deux ou


plusieurs substances se combinent intimement pour donner naissance à
une ou plusieurs autres substances totalement différentes des premières.
Cette combinaison se fait en des proportions bien définît et aboutit à la
création des nouvelles matières ayant des propriétés physiques et chimiques
différentes.

a. Combustion

La combustion est une combinaison d’un corps avec l’oxygène de


l’air. Cette combinaison peut se faire avec élévation de la température,
dégagement de la chaleur et production de la flamme on parlera de la
combinaison vive.
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La combinaison lente par contre se fait sans élévation de la température ni


dégagement de la chaleur. Exemple : formation des rouilles (oxydation des
tôles en aluminium).

b. Combustible

Tout corps qui brûle en présence de l’oxygène de l’air est un combustible.

c. Comburant

Comburant est tout corps ou substance (gaz) entretient la


combustion. Exemple l’oxygène est un gaz comburant.

I.2.MATIERE

La matière est tout ce qui a une masse, qui peut être pesé (la craie,
le clou, le diamant, l’air...).

1.2.1. Etats physiques de la matière

Il existe 4 états de la matière.

1° Etat solide : la brique, le stylo, le banc, la latte.

2° Etat liquide: l’eau, l’essence.

3° Etat gazeux : néon, argon, l’air.

4° Etat de plasma : l’Etain.

Les atomes et les molécules sont à la base des états de la matière.

1° Etat solide 

Dans un corps solide les atomes sont fixes ; collés les uns sur les
autres. La force de cohésion entre les molécules est très grande. En
conséquence, les corps à l’état solide ont une forme propre, volume bien
défini, dure, très incompressible.

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2° Etat liquide

Dans les liquides, les molécules glissent les unes sur les autres. Le
liquide prend la forme du récipient qui le contient. Il est compressible, prend
la forme du récipient qui le contient. La forme n’est plus définie (fluide), le
volume reste défini.

3° Etat gazeux 

A l’état gazeux, les atomes rebondissent les unes sur les autres
(Mouvement désordonné). Les corps à l’état gazeux sont très compressibles,
ils ont tendance à occupés le plus grand volume possible, pas de forme
propre. Ni la forme ni le volume ne sont pas définis.

4° Etat de plasma

A l’état plasmique, les molécules glissent étant un peu distant les


unes aux autres.

I.2.2.Constituants de la matière

La matière est constituée des petites particules invisibles (méson,


positon, neutrinos, antineutrinos, électrons,...) dont les plus importants
sont : atomes et molécules. Nous nous intéressons surtout aux particules les
plus importants.

-Atome

L’atome est la plus petite particule de la matière qui ne peut exister


à l’état libre. L’atome est une partie de la molécule.

-Molécule

 La molécule est petite particule de la matière qui puisse exister à


l’état libre et garder les propriétés de la matière dont elle dérive.

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En résumé :

Etat de la Solide Liquide Plasmique Gaz


matière

Atomes .. .. A
.. .. glissent . . .. ..
.. ..
.. .. B . .
.
.. ..

Molécules -Dure, cassant -Prend la forme du -molle ou Très


recipient, peu pateux,-forme compréhensible
-Forme propre,
comprensible du récipient,
Tendence à
Incompréhensible -compressible,
occuper un grand
volume

Toute substance matérielle peut être dans l’un ou l’autre Etats,


cela dépend des conditions des températures et des pressions auxquelles elle
est soumise. La substance passe d’un état à l’autre en modifiant ces
conditions. Exemple : A basse température, l’eau liquide se transforme en
solide ; glace. La matière peut être constituée d’une ou plusieurs substances
pures.

I.3. ELEMENTS CHIMIQUES

Toute substance qui ne peut être scindée (diviser) en des


substances plus simples est appelé élément. Le monde qui nous entoure est
constitué de plusieurs types d’éléments.

On connait actuellement 110 éléments chimiques dont sont


artificiels (et radioactifs). Certains sont extrêmement. Un peu moins des
éléments constituent 90% des substances connues. Le tableau ci-dessous
donne la composition élémentaire des éléments chimiques dans la croûte
terrestre, et dans le corps humain.

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Le silicium et l’oxygène sont les plus abondants dans la croûte


terrestre parce qu’ils sont la structure de base de nombreuses roches (sable,
argile, silicates divers,...). Dans notre corps et en général dans toute forme
de vie, c’est le carbone qui est l’élément de base. L’abondance de l’oxygène et
de l’hydrogène est due au pourcentage élevé d’eau dans notre corps.

CROUTE TERRESTRE CORPS HUMAINS

Elément chimique % (massique) Elément chimique % (massique)

Oxygène O 49,1 Oxygène O 64,6

Silicium Si 26,1 Carbone C 18,0

Aluminium Al 7,5 Hydrogène H 10,0

Fer Fe 4,7 Azote N 3,1

Calcium Ca 3,4 Calcium Ca 1,9

Sodium Na 2,6 Phosphore P 1,1

Potassium K 2 ,4 Chlore Cl 0,4

Magnésium Mg 1,9 Potassium K 0,36

Hydrogène H 0,88 Soufre S 0,25

Titane Ti 0,58 Sodium Na 011

Chlore Cl O, 19 Magnésium Mg 0,03

Carbone C 0,09 Fer Fe 0,005

Zinc Zn 0,02

Cuivre Cu 0,004

Le diamant n’est pas un élément chimique mais plutôt une variété


allotropique du carbone.

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I.4. SYMBOLES CHIMIQUES

Le symbole chimique représente l’élément chimique ou l’atome de


cet élément. Les symboles chimiques sont déterminé par soit:

- La première lettre de son nom français ou latin écrit en majuscule.

Exemples : Carbone : C, Oxygène : O, Fluore : F, Potassium


(Kalium) : K,

- Soit par deux lettres qui dérivent de son nom latin ou français la
deuxième lettre étant toujours en muniscule.

Ex : Sodium : Na (Natrium), Chlore : Cl, Aluminium : Al, Silicium : Si,


Baryum : Ba, Germanium: Ge.

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CHAPITRE II : ATOMISTIQUE

L’atomistique est une partie de cours qui étudie l’atome. L’atome


d’un élément chimique est constitué de deux grandes parties : les électrons
qui tournent autour de noyau dans des différents couche (ou niveau
d’énergie) et au centre se trouve le noyau électronique.

II.1. NOYAU 

Le noyau est constitué des petites particules (méson, positon,


neutrino quart, neutrons, protons, etc.). Les différentes particules
élémentaires qui constituent le noyau sont consignées dans le tableau ci-
après avec leurs masses, charge.
Nom de particules Symboles Masse Charge
Photon
Neutrino
anti -neutrino
Positon
Méson
Quark
Les particules les plus importantes sont les neutrons et les protons.
-Neutron
Le neutron n’a pas de charge, sa masse est de 1,675.10-27kg.
-proton
Le proton est une particule de charge positive égale à +1,675.10 -9
C, de masse équivaut à 1,673.10-27 kg. La charge positive du noyau provient
des de la charge de proton.

II. 2. ELECTRON
L’électron est chargé négativement, de charge - et de masse de :
9,109.10-31 kg.
L’atome est constitué des électrons qui gravitent autour du noyau
dans des différentes couches appelées couches électroniques.

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De la couche la plus proche du noyau vers la couche la plus éloignée du


noyau nous avons la succession des couches suivantes : K, L, M, N, O, P, Q,
… ses couches sont aussi appelées les niveaux d’énergies E1 = K ; E2 = L ; E3
=M, etc.
Les électrons qui ont l’énergie la plus élevée se trouvent à la
couche la plus élevée. Les électrons peuvent acquérir de l’énergie en bloc
appelé quantum au singulier. Quanta = h.γ = photon d’énergie. Avec h =
constante de Planck = 6,63.10-34 J.S.

II. 3.STRUCTURE ELECTRONIQUE DES ELEMENTS CHIMIQUES

Un atome est caractérisé par ses nombres des électrons appelés le


numéro atomique ou nombre Z et par sa masse atomique.

Plusieurs hypothèse ont été énoncé pour montrer que la structure


électronique des atomes est discontinue. Il existe plusieurs théories
concernant la structure électronique des atomes :

1. Hypothèse selon Niel Bohr

L’électron de l’atome possède plusieurs états de mouvement


définis. Dans chacun de ces états, l’électron possède une énergie bien définie
et décrit une trajectoire stable en suivant une orbite circulaire autour du
noyau.

A chacune des ses énergies correspond un mouvement circulaire


de l’électron sur des orbites de rayon croissant égale à r. La vitesse de
l’électron diminue lorsque le rayon de l’orbite augmente, c'est-à-dire l’énergie
augmente. Selon Bohr, l’état le plus stable de l’atome est appelé l’état
fondamental qui correspond à un niveau d’énergie E 1 ou couche K, appelé
aussi nombre quantique, principal n. La première orbite vaut 0,529 °A
appelé aussi rayon de Bohr.

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Les couches électroniques sont de nombre quantique principal « n ».

Bohr a émit deux hypothèses qui ont permis à décrire la structure


électronique. L’endroit précis où l’on peut retrouver les électrons autour de
noyau s’appelle orbitale. Pour arriver à donner la répartition des électrons
autour du noyau certains, principes doivent être suivies.

L’électron ne peut se situer que sur certaines orbites bien précises


appelées orbites permises de telle sorte que son énergie reste constante.

Selon cette théorie, lorsque l’électron absorbe ou émet de l’énergie,


il change d’orbite c’est – à – dire le niveau d’énergie. Autrement dit, dans un
même atome on ne peut pas trouver deux électrons ayant les mêmes quatre
nombres quantiques.

Pour trouver la répartition des électrons autour du noyau, on doit


remplir les principes ci – après :

A- Principe d’exclusion de Pauli

Dans un même atome, il ne peut exister qu’un électron caractérisé


par les valeurs données de 4 nombres quantiques.

a. Quatre nombres quantiques identiques

Il existe 4 nombres quantiques :

1°-Nombre quantique principal « n »

Le nombre quantique principal nous donne les renseignements sur


les couches ou orbites que les électrons doivent occuper.

Ce nombre quantique principal est symbolisé par « n » appelé aussi niveau
d’énergie.

Si n= 1, l’électron occupe l’orbite 1 (couche K), niveau d’énergie E1.

Si n= 2, l’électron occupe l’orbite 2 (couche L), niveau d’énergie E 2.

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Si n= 3, l’électron occupe l’orbite 3 (couche M), niveau d’énergie E3.

Si n= 4, l’électron occupe l’orbite 4 (couche N), niveau d’énergie E4.

Si n= 5, l’électron occupe l’orbite 5 (couche O), niveau d’énergie E 5.

Si n= 6, l’électron occupe l’orbite 6 (couche P), niveau d’énergie E6.

Si n= 7, l’électron occupe l’orbite 7 (couche Q), niveau d’énergie E 7.

2°- Nombre quantiques secondaire « l »

Le nombre quantique secondaire nous renseigne sur le sous –


couche ou sous niveau d’énergie appelé aussi orbitale. Ce nombre
quantique secondaire « l » est un entier qui varie selon la formule ci –
dessous :
O≤l≤n

Exemple : Si n = 1 ; l = 0, 1
Si n = 2 ; l = 0, 1, 2
Si n = 3 ; l = 0, 1, 2, 3
Les sous couches ont des noms :
l=0 shap (s)
l=1 principal (p)
l=2 diffuse (d)
l=3 fondamental (f)

S a comme forme

p a comme forme

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Dans l’espace
Y

0
Z

3°-Nombre quantiques magnétique « m »

Il détermine l’orientation spatiale du plan d’orbitale par rapport à


une direction donnée de l’espace (orientation spatiale des électrons).
m est le nombre entier positif ou négatif qui varie de – l à + l c’est – à – dire
-l ≤m≤+l
Exemples : Si n = 1 ; l = 0, 1 ; m = - 1, 0, + 1
Si n = 2 ; l = 0, 1, 2 ; m = -2, - 1, 0, + 1, +2
Si n = 3 ; l = 0, 1, 2, 3; m = -3, -2, - 1, 0, + 1, +2, +3.
4°-Nombre quantiques de Spin « s »

Le nombre quantique de Spin « s » ne peut prendre que deux


valeurs: +½ lorsque l’électron tourne dans le sens des aiguilles d’une
montre, il est souvent symbolisé par :

- ½ lorsque l’électron tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, il est
souvent symbolisé par :

2°-Principe de Stone

Le principe de stone nous dit que chaque couche ne peut contenir


au maximum que 2.n2 électrons.

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Exemples : n = 1 ; électron maximum : 2.(1)2 = 2 électrons.

n Couche Electron max

1 K 2

2 L 8

3 M 18

4 N 32

3°-Principe de HUND

Le principe de HUND dit que dans les cases quantiques d’un


même niveau d’énergie, on y loge d’abord un électron avant d’y loger un
deuxième électron à condition que celui-ci ait un spin opposé au premier.

Exemples

n l m s

1 2 2

4°-Principe de KLECHOWESKI

Ce principe donne l’ordre de remplissage des électrons dans les


sous couches. Les différents sous couches sont s p d,f ….Chaque sous
couche possèdent au maximum 2 ès pour s, 6 pour p, 10 pour d et 14 pour f

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n Couche Sous Couches


1 K 1s
2 L 2s 2p
3 M 3s 3p 3d

4 N 4s 4p 4d 4f

5 O 5s 5p 5d 5f

6 P 6s 6p 6d 6f

7 Q 7s 7p 7d 7f

L’ordre de remplissage tient lieu de niveau d’énergie. Nous partons


de l’état d’énergie faibles vers les énergies les plus grandes et l’ordre se
présente de la manière ci- dessous :

1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d10, 4p6, 5s2, 4d10, 5p6, 6s2, 4f14, 5d10, 6p6, 7s2,
5f14, 6d10, 7p6, 6f14, 7d10.

La sous couche s est remplie au maximum avec 2 électrons

La sous couche p est remplie au maximum avec 6 électrons

La sous couche d est remplie au maximum avec 10 électrons

La sous couche f est remplie au maximum avec 14 électrons

Exemples 

-Oxygène Z = 8 (ès) OR : 1s2, 2s2, 2p4 .

-Carbone Z : 6 OR : 1s2, 2s2, 2p2.

Le niveau d’énergie des électrons dépend d’abord de nombre


quantique principal n, ensuite de la valeur de l.

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Lorsque la valeur de n devient élevée la dépendance de l’énergie


vis-à-vis des nombres quantiques secondaires « l » ne plus. On assiste alors
a un phénomène de chevauchement ou perturbation de l’ordre.

II.4.DIFFERENTES REPRESENTATIONS DES STRUCTURES


ELECTRONIQUES

Il y a 5 façons de représentes une structure électronique des


atomes:

1°-selon l’ordre de remplissage

Exemples : Donner l’ordre de remplissage des atomes ci - après :

-Hydrogène, -Zinc, -Palladium (Pd) et -Scandium.

1-Hydrogène H, Z = 1 ; 1 électron Ordre de remplissage  OR: 1s1

2-Zinc Zn, Z = 30; 30 electrons; OR: 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d10.

3-Palladium Pd, Z=46 electrons; OR: 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d10, 4p6,
5s2, 4d8.

4-Scandium Sc, Z= 21 ; 21 electrons; OR:1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d1.

2°-Structure électronique

Exemples

1- S.E. de Oxygène Z=8

1.

1s2

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px py pz

2.
Les électrons Célibataires
2s2 2p4
Doublet électronique ou électron marié ou
électron appariés

S.E. Hydrogène Z= 1

1.

1s

S.E. de Zinc Z=30

1.

1s2

2.

2s2 2p6

3.

3s2 3p6 3d10

4.

4s2

S.E. du Palladium Z:46

1.

1s2

2.

2s2 2p6

3.

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20

3s2 3p6 3d10

4.

4s2 4p6 4d8

5.

5s2

S.E. du Scandium Z :21

1.

1s2

2.

2s2 2p6

3.

3s2 3p6 3d1

4.

4s2

La structure électronique peut être aussi représentée selon la


structure de cœur.
Exemple : Z = 57
Soit l’ordre de remplissage:1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6,4s2, 3d10 ,4p6 ,5s2 ,4d10, 5p6,
6s2, 4f1.
SE: 1s2, 2s22p6¸ 3s23p63d10, 4s2 4p6 4d10 4f1, 5s2 5p6, 6s2. Structure de Cœur
sera:
SE ; [Kr] 4d10 4f1, 5s2 5p6, 6s2. [Kr] = Kripton.

3°- Diagramme d’orbital D.O.

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Le diagramme d’orbital suit la structure électronique et non l’ordre de


remplissage.

Exemples  1) Selenium Z = 34.

OR: 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d10, 4p4.


S.E. : 1s2, 2s22p6¸ 3s2 3p6 3d10, 4s2 4p4.
D.O.
1.

1s2

2.

2s2 2p6

3.

3s2 3p6 3d10

4.

4s2 4p4

2-Carbone Z = 6.

O.R. : 1s2,2s2,2p2.
S.E.: 1s2, 2s22p2.
D.O.
1.

S.E. à l’état fondamental

2.

D.O.

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1.

S.E. à l’état excité

2.

4°-Structure de Lewis S.L.


La structure de Lewis ne concerne que les électrons de la couche
périphérique.

Ex : Sélénium Z = 34

O.R. :1s2,2s2,2p6,3s2,3p6,4s2,3d10,4p4.
S.E. : 1s2, 2s2 2p6¸3s2 3p6 3d10, 4s2 4p4.

Se

Se

Le nombre des électrons périphériques détermine la famille et la


période ou couche de cet élément chimique.
Les éléments d’une même période ont en commun les mêmes nombre des
couches électroniques.
Ligne = période il y a au total 7 périodes
Colonne = famille il y a au total 8 familles

Les éléments du milieu sont en transitoire placés les non métaux et les
métaux.

CHAPITRE III : ETUDE DE TABLEAU PERIODIQUE ET


SES CONSEQUENCES
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III.1. DEFINITION

On appelle tableau périodique ou tableau de Mendeliev, un tableau


ou est classé les éléments chimiques dans l’ordre croissant de leur masse
atomique Z. Ces éléments chimiques auront les mêmes propriétés chimiques
et physiques variant de manière périodique.

Les éléments chimiques dont les propriétés varient


progressivement forment une période. Ceux d’une même période ont les
mêmes nombre de couches, orbite et sont en ligne horizontale dans le
tableau périodique.

Les éléments ayant le même nombre d’électrons périphériques


c'est-à-dire même symbole de LEWIS forment une famille.

Les familles sont dans des colonnes. On distingue des colonnes


longues (familles normales numéroté de Ia à VIIIa) et les colonnes courtes
qui forment les familles de transition (IIIb à IIb). Les noms de ces familles
normales sont :

1ère famille : Famille des alcalins


Exemples : Na, Li
2ème famille : Famille des alcalino – terreux
Exemples : Be, Mg, Cu
3ème famille : Famille des terreux
Exemples : B, Al, Ga
4ème famille : Famille des carbonides
Exemples : C, Si, Ge
5ème famille : Famille des Azotides
Exemples : N, P, As, Sb
6ème famille : Famille des Sulfinides
Exemples : O, S, Se, Te
7ème famille : Famille des Halogènes
Exemples : F, Cl, Br.

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8ème famille : Famille des Argonides ou Gaz rare ou Terre


rare
Exemples : He, Ne, Ar, Kr.

N.B. : L’Hydrogène n’appartiens pas à cette famille des alcalins. Il a sa


propre famille à part appelé famille des Hydrogènes. Exemple :
Deutérium, Tritium, Hélium.

III.2. DESCRIPTION DU TABLEAU PERIODIQUE

Selon la structure électronique, les éléments chimiques se subdivise en


quatre bloc dont : Bloc : s, Bloc : p, Bloc : d et Bloc : f

1. BLOC : s

Les élements chimiques de blos s répondent au structure électronique


externes ns1 et ns2

Exemples :

1) Li Z = 3 , O.R. : 1s2 ,2s1 soit ns2 et ns1

2. Al Z = 13 OR : 1s2, 2s2 2p6, 3s2 3p1 : il n’est pas de bloc s.

3. Mg Z = 12 OR : 1s2, 2s2 2p6, 3s2 : il est de bloc s.

1) Na dont Z = 11

OR : 1s2, 2s2 2p6, 3s1 : il est de ce bloc.

En conclusion, le bloc s concerne les alcalins et les alcalino – terreux.

2. BLOC : p

Ce sont les éléments chimiques dont leurs dernières couches


électroniques se placent sur la sous couche p. Ils ont comme structure
ns2 et npx avec 1 ≤ x ≤ 6
JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 24
25

Exemples

C, Z=6 OR: 1s2 2s2 2p2 X=2 le carbone est de bloc p .

Al Z=13 OR: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1, il appartient au bloc ns2 3p1

Le bloc p renferme les familles de : Terreux, Carbonides, Azotites, Sulfurides,


Halogène et gaz rares.

3.BLOC d

Les électrons périphériques répondent à la relation (n- 1) dx ns2

Avec 1≤ x ≤ 10

Exemples:

1) Sc Z = 21

O.R.: 1s2 2s2 2p6 2s2 3s2 3p6 4s2 3d1

SE : 1s2, 2s2 2p6, 3s2 3p6 3d1, 4s2

SL : Se

D.O

1.

1s2

2.

2s2 2p6

3.

3s2 3p6 3d1

4.

4s2

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 25


26

Ce bloc comporte 10 colonnes qui vont de la colonne IIIb à la


colonne 12. Ils ont les caractéristiques principale : d’avoir leurs derniers
électrons se placent sur la sous – couche d à l’exception de quelques cas. Ils
appartiennent à des sous familles, car leurs électrons périphériques se
placent sur une couche interne.

Exemple : Sc Z = 21. [Ar] 3d1 4s2.

Exception 

La Famille VIIIb comporte 3 colonnes, elle forme la sous famille des


triades ayant presque la même propriété et la même réactivité. Ils sont
consultés dans le sens horizontal. De tous ces éléments de première triade le
fer est plus réactif et ne suit pas le principe énuméré ci-haut ; sa structure
sera :

1) F Z=26 (Ar) 3d6 4s²

Le cuivre possède deux types de structure :

-La structure (Ar) 3d9 4s2

Cette structure n’est pas stable. la structure stable est telle que la
couche interne est d’abord saturée et sa structure devient (Ar) 3d10 4s1

Bloc f

Le bloc f contient les éléments ayant une structure périphérique


égale à ns2, (n-2)fx avec 1≤x≤14.

Les derniers électrons se placent sur la couche encore plus interne

Si n=6 on a les lanthanides, Si n=7 on a les actinides.

Dans le cas bloc f et comme les électrons périphériques se placent


sur une couche beaucoup plus interne, les éléments aurons les propriétés

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 26


27

chimiques identiques parce qu’ils ont la même structure électronique mais


une différence des propriétés physiques. Les propriétés chimiques sont donc
dues à la structure électronique.

III.3. CATEGORIES OU GROUPES DES ELEMENTS CHIMIQUES

Il existe 3 catégories des éléments chimiques à savoir :

-les métaux, les non métaux et les semi-métaux ou les métalloïdes

1° Les métaux

Les métaux sont situés à gauche et au centre du tableau. ce sont


les éléments des blocs s, d et f. Les métaux sont les bons conducteurs du
courant électrique et de la chaleur. Ils sont tous solides à la température
ordinaire (température ambiante) à l’exception du mercure qui est liquide.

Ils ont un aspect métallique, malléables, ductiles, Ils peuvent être


rencontré dans la nature à l’état natif, état d’oxyde, de sulfuré, …

2°- Non métaux

Ils sont de bloc p. ils ont des caractéristiques ci-après : Mauvais


conducteurs du courant électrique, Souvent solide ou gazeux à la
température normale à l’exception du bore. Ils se trouvent à droite du
tableau périodique.

3°-Semi-métaux ou les métalloïdes

Ils sont à la frontière de deux catégories précédente c’est à dire


entre le bloc p et le bloc d. Ils sont presque partout.

C’est le cas de Germanium, Silicium et hydrogène. Ils se comportent comme


le semi-conducteur ; leur conductivité augmente avec la température.

III.4.AFFINITE ECTRONIQUE OU ELECTRO-AFFINITE

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 27


28

L’affinité électronique est la tendance qui a un corps à capte un ou


plusieurs électron pour avoir une structure plus stable (structure semblable
aux éléments de la VIIIe famille).

1°-Electronégativité

C’ est la tendance que possède certains éléments chimiques


(atomes) à capter les électrons pour devenir chargé négativement(Anion).
Généralement ce sont les non métaux qui ont tendance à capté un ou
plusieurs électrons de ce fait ils sont appelé les éléments électronégatifs.
Dans une famille l’électronégativité varie de bas vers le haut et dans une
période de gauche vers la droite. Ainsi les quatre éléments les plus
électronégatifs sont : F, O, N, Cl.

2°-Electropositivité

Les éléments électropositifs ont la propriété de céder leur électrons


périphériques pour acquérir la structure stable des gaz rare. Quant un
élément perd ces électron, il devient chargé positivement (ion positif ou
cation). Les métaux sont les éléments électropositifs.

L’électropositivité augmente le long d’une famille de haut vers le bas. Au fur


et à mesure qu’on se déplace le long des périodes de gauche vers la droite
cette électronégativité diminue.

III.5. RAYON ATOMIQUE

Le rayon atomique est la distance qui existe entre le centre du


noyau et les élections périphériques. Il est exprimé en angströn vu la
petitesse de diamètre atomique.

Il existe plusieurs types de rayon atomique dans une famille. Le


rayon atomique :

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 28


29

Dans une famille de bas vers le haut et dans une période de


gauche vers la droite. C’est le nombre des charges qui détermine l’
augmentation ou la diminution des rayons atomiques.

III.6. NOTION DE MASSE ATOMIQUE ET NOMBRE D’AVOGADRO

Chaque atome a une masse qui lui est propre. Compte de la


petitesse de l’atome on ne peut pas l’isoler et mesurés sa masse sur la
balance. Pour contourner cette difficulté ont a mit au point une grandeur
adoptée à la petitesse de l’atome appelée grandeur quantité de la matière.
L’unité de cette grandeur est la môle.

Pour déterminer la masse atomique on est parti d’une collection


bien définie d’atomes de 6,022.1023 atomes pris comme référence. Ces
références ont subit des variations. Actuellement la référence utilisée est la
collection de 6,022.1023 atomes de carbone 12 (C12), compte tenu de sa
stabilité.

C’est ainsi qu’on peut déterminer le nombre de fois qu’une


collection de 6,022.1023 particules quelconques pouvaient être inferieure ou
supérieure à la collection de 6,022.1023atomes de carbone prit comme
référence (C12).

Les différentes masse obtenues pour chaque atome sont


consignées dans le tableau périodique .Ces masses atomiques sont des
masses relatives et non les masses réelles. Une collection de 6,022.1023
particules est appelée une mole des particules.

Exemples 

- Une môle d’atomes renferme 6,022.1023 atomes


JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 29
30

-Une môle des molécules renferme 6,022.1023 molécules

-Une môle des particules renferme 6,022.1023 particules

Une môle est une collection de 6,022.10 23 particules (atome, ion, électrons,
protons, neutrons, molécules, …).

Ce chiffre 6,022.1023 est appelé nombre d’AVOGADRO symbolisé


pas la lettre Na. Les masses atomiques s’expriment en u.m.a.
1u.m.a=1dalton (D).

Une môle est définit comme la quantité de matière contenant autant de


particules qu’il ya d’atomes dans 12 g du nucléide C6.
12

Exercices

1. Une môle de fer 55,85 contient 6,022.1023 atomes de fer combien


pèsera un atome de fer ?

M= 55,85 g.mol-1
6,022.1023= 9,10-23 g

III.7.NOTION DE VALENCE

La valence d’un élément est le nombre des possibilités que possède


cet élément de pouvoir s’unir aux autres éléments chimiques en vu

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 30


31

d’acquérir la structure stable celle des gaz rares. un élément est stable
lorsque sa dernière couche électronique a huit électrons ou deux pour
l’hydrogène.

1°-Valence des familles normales (Familles Ia, IIa, IIIa.)

Les métaux de la famille normale (alcalins, alcalino-terreux et


terreux) ont une seule valence respectivement égale à :+1, +2, +3.

 Alcalin valence +1 : une charge positive

 Alcalino- terreux +2 : deux charges positives

 Terreux +3 : trois charges positives

Les non métaux ont plusieurs valences (Famille :IVa, Va, VIa, VIIa.)

 Famille de carbonides (IVa) : valences : +4 et -4

 Famille d’azotides (Va) : valences : +5 et -3

 Famille de sulfurides (VIa) : valences : -2 ; +6 ; +4 

 Famille des halogènes (VIIa) : valences : -1 ; +1 ; +3 ; +5 et +7. 

Exception  -L’Oxygène n’a qu’une seule valence égale à -2 sauf dans l’eau
: oxygénée (H2O2), Peroxyde (Oxygène lié à un autre Oxygène), ou
sa valence est égale à -1.
-La valence de l’hydrogène vaut -1 dans les hydrures (hydrogène
lié à un métal).

 Les gaz rares ont des valences nulles.


2°-Familles de transition
Les éléments de transition (métaux) ont des valences multiples

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 31


32

Exemple : Cu : +1, +2

Fe : +2, +3

Cr : +2, +3, +6

Mn : +2, +3, +4, +6, +7

III.8. NOTION D’IONS ET DES RADICAUX

A- Notions d’ions

Un ion est tout entité chimique ayant perdu ou gagné 1 ou


plusieurs électrons. On distingue :

Ions positifs 

Ce sont éléments chimiques ayant des ions cédé un ou plusieurs


électrons périphériques. Ils ont un déficit en électrons ce sont les cations.
Exemples: K+, Na+, Ca++, Al+++, Cu++,… Les nombres des électrons perdus
équivalent à la charge.

Ions négatifs

Ce sont les éléments chimiques qui ont capté 1 ou plusieurs


électrons. Ils deviennent ainsi chargés. Ce sont des anions OU porteurs des
Charges négatives.

Exemples : F-, Cl-, Br- ont capté 1 électron, par contre : 02- , S2-,…ont capté 2
électrons .

B-Notions des radicaux

Un radical est l’ensemble de 2 ou plusieurs atomes se comportant


comme 1 seul élément ayant une valence déterminée,

Quelques radicaux et leurs valences sont :

N° RADICAUX VALENCE NOMS

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 32


33

1. -OH 1 Hydroxyde

2. Cl0- 1 Hypochlorure

−¿ ¿
3. ClO2 1 Chlorure

4. 1 Perchlorure

5. SO 3
2−¿ ¿
2 Sulfite

6. 2 Sulfate

7. 1 Nitrite

−¿¿
8. NO 3 1 Nitrate

3−¿¿
9. PO 3 3 Phosphite

10. PO 4
3−¿¿
3 Phosphate

11. CO 2−¿
3
¿
2 Carbonate

12. As O3
3−¿ ¿
3

13. SiO2−¿¿
3
2

14. Cr O 4
2−¿ ¿
2

2−¿¿
15. Cr 2 O7 2

−¿ ¿
16. Mn O4 1

17. BO3
3 −¿ ¿
3

18. C 2 O 2−¿¿
4
2

19. S4 O 6
2−¿¿
2

La valence de ces radicaux est égale à leurs charges.


JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 33
34

III.9.ETABLISSEMENT DES FORMULES CHIMIQUES

Les atomes n’existent que très rarement à l’état isolé. Ils s’unissent
généralement entre eux pour former des molécules pour acquérir une
structure stable.

Pour établir les formules chimiques, on utilise la règle des


composés binaires.

Règle de l’octet : Un atome s’unit à un autre dans le but d’acquérir la


structure stable semblable aux éléments de la huitième
famille.

Exemple : Ici nous allons nous référer à la structure de LEWIS pour


établir une formule chimique.

1.Na Cl

Cède Capte

Na Cl 2.H Cl
= NaCl = HCl
+1 -1 +1 -1

3. Ca Cl 4.Fe O
= CaCl2 = Fe2O3
+2 1 3 2

5.C O 6.Mg O
= CO2 = MgO
JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 34
+1 2 2 2
35

7.-OH Na 8SO--4 Fe
= NaOH = Fe2(SO4)3
+1 1 2 3

Les indices sont des chiffres en bas de chaque symbole chimique


dans la formule. Les indices représentent le nombre d’atomes qu’il ya dans
la molécule.

Exemple  Fe2(SO4)3 2 Atomes de fer


:
3 Atomes de soufre

1 Atomes de l’oxygène

Cette molécule est constituée de : 2 atomes de Fe ; 3 atomes de


S et 12 atome de O.

Les chiffres placés devant la molécule représentent le nombre des


molécules ou le nombre des môles.

Exemple: Dans 3FeO3. Il y a 3 molécules de FeO3 constituées de : 6 atomes


de Fe et 9 atomes de O.

-3 devant Fe2O3 représente le nombre des molécules. Ce chiffre 3 dans une


réaction s’appelle coefficient stœchiométrique.

III.10.NOTION DE MASSE MOLECULAIRE ET MASSE MOLAIRE

Une molécule est l’ensemble de deux ou de plusieurs atomes.


JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 35
36

A-Masse moléculaire

La masse d’une molécule est appelée masse moléculaire. Cette masse est la
somme des masses atomiques qui constituent la molécule.

1) H2O = (1,01 x 2) + 16,00 = 18,02 u.m.a.

2) Fe2 (SO4)3 = (55,85 x 2) +(32,00 x 3) + (16,00 x 12) = 399,7 u.m.a.

3) 2H2SO4 = (1,01 x 4) +(32,00 x 2) + (16,00 x 8) = 196,04 u.m.a.

4) O2 = 16,00 x 2 = 32,00 u.m.a.

N.B : La masse moléculaire est souvent symbolisée par « Ma » et dépend


. de l’auteur. La masse moléculaire s’exprime en u.m.a. ou Dalton.

B-Masse molaire

La masse molaire est la masse d’une mole de molécule. Cette


masse est la même que la masse moléculaire. Elle est exprimée en g/mol ou
g.mol-1.

Exemples

1) H2O = 18,02 g/mol

2) Fe2 (SO4)3 = 399,7 g/mol

3) 2H2SO4 = 196,04 g/mol

4) O2 = 32,00 g/mol

La masse molaire est symbolisée par Mm.

EXERCICES

CHAPITRE IV : LIAISONS CHIMIQUES

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 36


37

IV.1.INTRODUCTION

Les liaisons chimiques concernent les électrons périphériques. Il


existe deux catégories des liaisons :

 les liaisons intramoléculaires (à l’intérieur de la molécule)

 les liaisons intermoléculaires (entre molécules)

IV.2.LIAISONS INTRAMOLECULAIRES

Il existe trois types des liaisons intramoléculaires

- liaisons covalente

- liaisons datives

- liaisons électrovalentes

A. LIAISONS COVALENTE

1°-Définition 

La liaison covalente résulte de la mise en commun des électrons


célibataires.

2°- Type des liaisons covalentes

On distingue trois types de liaisons covalentes :

 Covalente normale simple (mise en commun d’un électron)

 Covalente normale double (mise en commun de deux électrons)

 Covalente normale triple (mise en commun de trois électrons)

A- LIAISONS COVALENTE

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38

a. Liaison Covalente normale simple

Chaque atome fourni un électron célibataire c.à.d. ils mettent en


commun un électron célibataire.

1) H Cl = H Cl

2) Cl Cl Cl

Cette liaison s’effectue souvent entre les atomes


3) H2 H H
identiques Ia et VIIa

b. Liaison Covalente normale double

Une liaison covalente normale double est une liaison au cours de


laquelle les atomes en cours de liaison mettent en commun deux électrons.

Exemples :

1) O2 : O O

LCND

2) CO2 : O C O

2LCND

c. Liaison Covalente normale triple

Chaque atome en liaison met en commun trois électrons célibataires.

Exemple : N2

N N

B. LIAISONS ELECTROVALENTES

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39

Une liaison électrovalente c’est une liaison au cours de laquelle il y


a transfert d‘un ou de plusieurs électrons ; d’un atome électropositif vers un
atome électronégatif (non métal).

Exemple : NaCl :

Na Cl Na+Cl-

C.LIAISONS DATIVES

Une liaison et dite dative lorsque un des atomes en liaison fournit


seul un doublet électronique.

On distingue 2 types des liaisons datives

 liaison dative semi – polaire

 liaison dative coordinative.

1°-Liaison dative semi – polaire

Une liaison dative est dite semi – polaire lorsque le fournisseur des
doublets (ou donneurs des doublets) électroniques est un atome moins
électronégatif que l’accepteur des doublets électroniques. Cette liaison est
représentée par une flèche portant du fournisseur des doublets
électroniques vers l’accepteur.

Exemple : molécule de SO2

O
JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 39
SO42-

O S O
O

40

S O

S O

2°-Liaison dative coordinative

Une liaison dative est dite coordinative lorsque le donneur deux


doublets électroniques est plus électronégatif que l’accepteur. Cette liaison
est représentée par les traits en pointillés entre les atomes en liaison.

C’est une liaison qui se rencontre généralement dans les complexes.

Exemple : la molécule

+1

H N H

D.Liaison métallique

Une liaison métallique est une liaison rencontrée dans les métaux.
Dans le cas des liaisons métalliques, les électrons qui sont sur la couche
périphérique n’appartiennent pas à un atome bien défini. Les électrons
circulent librement d’un noyau métallique vers un autre dans une molécule.
Il y a attraction entre le cœur ionique (noyau et électrons). C’est ce fait que

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 40


41

le métal soit un bon conducteur du courant électrique. Cette liaison


métallique concerne des cristaux métalliques.

è è è
+ è + +
+ + + + è
è è è è
è
+ + + + +
+

IV.3. LIAISONS INTERMOLECULAIRES

Ce sont des liaisons entre deux molécules différentes ou


identiques. Elle est due à la force qui met ensemble plusieurs molécules de
même nature, Il ya lieu de distinguer 2 types de liaison intermoléculaires

-la liaison par pont d hydrogène et la liaison de force de vader Waals

1°-Liaison par pont d’hydrogène

C’est une liaison entre 2 molécules dont l’une a un doublet


électronique libre et l’autre possède un horlogère lie a un atone
électronégatif. H H

Exemples O O

H H

2°-Liaison de vader Waals

C’est une liaison due à la force d’attraction électrostatique entre


deux molécules polaires. Chaque molécule se comporte comme un aimant
qui attire un autre.

CHAP. V : FONCTIONS CHIMIQUES ET REACTIONS


CHIMIQUES
JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 41
42

V.1. FONCTIONS CHIMIQUES

V.1.1.Définition 

Une fonction est un ensemble des propriétés chimiques


communes a des nombreux Corps.

Ces Corps possèdent un même groupement fonctionnel

V.1.2. Fonctions acides

Les acides sont des composes qui possèdent des atones


d’hydrogène, Ils sont capables de libérer en solution aqueuse les
ions H+ ou H3O+.

HCl, HBr, HS02, HN04, HMnO4 ,…

-Formule générale des acides

Les acide répondent à la formule générale HR, avec

H = hydrogène, R = radical acide

D’ âpres la nature du radical acide R, on distingue 3 types d’acides

-Les acides binaires ou hydracides

Les acides sont dits binaires ou hydracides lorsque leurs radical R est un
non métal c'est-à-dire un H lie à non métal.

Ex: HF: HCl; HBr, HI, H2S, H2Se

Exception: NH3, H2O ne sont pas les acides

ATTENTION : il ya Ammoniac: NH3, et Ammoniaque : NH40H

-Acides ternaires ou oxoacides (oxacides), thioacides

Les acides ternaires est constitue de :

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 42


43

R : radical acide qui est un non métal chargé positivement lie à l’hydrogène
par l’intermédiaire d’un non métal a charge négative qui est le plus souvent
l’oxygène et parfois le soufre.

D’un autre non-métal a charge négative que est le plus souvent l’oxygéna et
parfois le soufre

Ex : H3PO4

H O P O H

Oxacides

Hydrogène + oxygène + Non –métal (Caractéristique charge +)

Ex: H2SO4, H3PO4, H2S2O3, HMnO3, HNO3, H2CO3, HSiO3

Thioacides

Hydrogéna+ soufflé+ non –métal à charge –

Ex : H2S2O3

Nomenclature de l’acide

1° Des acides binaires ou hydracides

Il ya 2 types de nomenclatures :

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 43


44

-Nomenclature conseillée pour designer les produits purs et la nomenclature


pour les solutions.

Nomenclature pour désignés les produits purs

Règle : Nom du non – métal + ure + d’hydrogène

Exemples : HCl Chlorure d’hydrogène, HF Fluorure d’hydrogène

HBr Bromure d’hydrogène , HI Iodure d’hydrogène

H2S Sulfure d’hydrogène

Nomenclature pour désigné une solution

Règle : Acide + nom du non-métal + hydrique.

HCl Acide chlorhydrique ou Esprit de sel =nom commercial

HF Acide fluorhydrique ,HBr Acide bromurhyrique

HI Acide iodurhydrique ; H2S Acide sulfhydrique

Nomenclature des oxacides

Règle : Acide (préfixe) + non du métal terminant en  eux ou ique

1°-Si le non métal caractéristique n’a qu’une seule valence la terminaison est
en eux.

Exemples

H2SiO3 Acide silicilique

H2CO3 : Acide carbonique,

2°-si le non métal caractéristique peut avoir 2 valences la petite valence


prend la terminaison eux, là ou il ya la valence élevé il prend la terminaison
ique. Exemples HNO2 Acide nitreux, HNO3 Acide nitrique

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 44


45

3°-si le non- métal caractéristique peut avoir plus de 3 valences, on utilise


les préfixes hypo et per en même temps que les terminaisons eux et ique

Ex : HClO acide hypochloreux, HClO2 acide Chloreux

HClO3 acide Chlorique, HClO4 acide perchlorique

HIO acide hypoiodeux, HIO2 Acide Iodeux

HIO3 Acide iodique , HIO4 Acide Périodique

Nomenclature des thioacides (présence du soufre)

Régle : Acide + thio +Nom du non-métal + ique

Ex : H2S2O3 Acide thiosulfurique

V.1.3. Fonction basique (base)

Une fonction basique est caractérisé par la présence du


groupement -OH et parfois NH2. Il répond à la formule générale MOH,
avec M : un métal, -OH : Radical hydroxydes.

Exemples

KOH, NaOH, Ca(OH)2, Fe(OH)3,Fe(OH)2

Il existe deux types de bases : Les hydroxylées et les base aminés.

1°-Les base hydroxylées

Elles sont caractérisées par la présence généralisée de groupement –OH

Nomenclature

Règles à suivre : Hydroxyde de + Nom du métal+ (Valence du métal).

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 45


46

Exemples

NaOH : Hydroxyde de sodium, KOH : Hydroxyde de potassium

Ca(OH)2 : Hydroxyde de calcium ; Fe(OH)2 :Hydroxyde de fer( II)

Fe(OH)3 : Hydroxyde de fer (III)

2°-Les bases Aminées

Ces sont les bases caractérisées par la présence du radical aminées –NH 2. Ce
sont les bases organiques. Exemples : CH3-CH2-CH2-NH2, NH4OH

V.1.4.Fonctions oxydes

IL existe deux types de fonction oxydes:

Fonction oxyde acide et Fonction oxyde basique

1°. Fonctions oxydes acides

Les oxydes acides peuvent être considérés comme provenant des


oxoacides et des hydracides. Ils répondent à la formule générale de : MxOy,
un non métale lié à l’oxygène.

Exemples

Cl2O5 , S2O6, Cl2O, NO, NO3, SO2, N2O5, SO3, Cl2O7

Nomenclature

Règle: Préfixe +Oxyde de+ Nom du non-métal

Le préfixe égal au nombre d’atomes d’oxygènes divisé par le


nombre d’atomes de nom- métal présent dans la molécule.

Préfixe Rapport Atome d’oxygène/atome de non métal Nom

1 1/1=1 Ex. NO : Monoxyde d’azote Mono


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47

2 2/1=2 Ex. CO2 : Dioxyde de carbone Di

3 3/1=3 Ex. NO3 : Trioxyde d’azote Tri

1/2 ½ Ex. Cl2O: Hémioxyde de Chlore Hemi

3/2 3/2 Ex. N2O3 : Hémitrioxyde d’azote Hemitri


ou Sesqui
Ou Sesquioxyde d’azote

5/2 5/2 Ex. Cl5O2 : Hemipentoxyde de Chlore Hempent

7/2 7/2 Ex. Hémiheptoxyde de Chlore Hemihept

Exemples ; S03= trioxyde de soufre

AsO3= Hemitrioxyde d’arsenic ou sesquioxyde d’arsenic

N.B. CO, NO et SO ne sont pas des oxydes acides. Ces composé non pas
les même propriétés que les oxydes acides.

D’une manière générale les oxydes acides en présence de l’eau


donnent les acides correspondant.

Par contre ces oxydes ci- dessus ne réagissent pas avec de l’eau.

Ainsi ; Ces oxydes acides sont des faux oxydes acides.

Ex: SO + H2O pas de réaction

CO + H20 pas de réaction

NO + H2O pas de réaction

2°-Fonction oxyde basique

Les oxydes basiques répondent à la formule générale :

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48

Oxyde basique=Métal+ Oxygène

Exemples :Na2O, K2O, MgO, FeO, Fe2O3, CaO

Nomenclature

Règle: Oxyde de +Nom du métal+ (Valence du métal)

Na2O : Oxyde de sodium ;K2O : Oxyde de potassium

MgO : Oxyde de magnésium ; FeO : Oxyde de fer (II)

Fe2O3 : Oxyde de fer (III) ; CaO : Oxyde de calcium

Les oxydes basiques du moins les solubles, se combinent à


l’eau pour donner les bases correspondantes.

V.1.5. Fonction sel

Les sels sont constitués de deux parties : un anion provenant


d’un acide et d’un cation provenant d’une base de sel. Le sel repond ç
la formule générale : Sel= Métal+ Radical acide

Nomenclature

 Cas de sel dérivant des hydracides

Exemples : NaCl, CaCl2, KCl,

Règle de la nomenclature : Nom du non métal+ ure+ de+ Nom du


métal

NaCl : Chlorure de sodium ; CaCl2 : Chlorure de calcium

KCl : Chlorure de potassium

 Cas des sels dérivant des oxoacides

Exemples: NaSO4, KNO3, KNO2, CaSiO3

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 48


49

Règle: (Préfixe) + eux change en ite + de + le nom du métal

+ ique change en ate

Na2SO4 : Sulfate de sodium ; KNO3 : Nitrate de potassium

KNO2 : Nitrite de potassium ; CaSiO3 : Silicate de calcium

FeSO4 : Sulfate de fer (II) ;Fe2(SO4)3: Sulfate de fer (III)

(NH4)3PO3: Phosphite d’ammonium; (NH4)3PO4 : Phosphate


d’ammonium

 Cas des sels dérivant des oxoacides dont le non métal


principal a plus de deux valences

Exemples : KIO, KIO2, KIO3, KIO4, NaCl0, Na ClO2, NaClO3, NaClO4

Règle de la nomenclature :

(Préfixe) + Nom du non métal + ite ou ate +de + Nom de métal

Le préfixe hypo est utilisé là ou il ya moins d’atome d’oxygène


(valence moindre de non métal principale) Par contre le préfixe per
sera utilisé là ou il ya plus d’atome d’oxygène (Valence élevé de nom
métal principale).

Exemples :KIO : Hypoiodite de potassium ; KIO2 : Iodite de potassium

KIO3 : Iodate de potassium : KIO4 : Periodate de potassium

NaCl0 : Hypochlorite de sodium ; NaClO2 : Chlorite de sodium

NaClO3 : Chlorate de sodium ;NaClO4 : Perchlorate de sodium

Cas des sels dérivant des thioacides

Na2S2O3 : Thiosulfate de sodium ;Na2S4O6 : Tétrathiosulfate de sodium

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50

Remarques

1°- Il existe les sels doubles dont la molécule renferme encore deux ou
plusieurs atomes métalliques.

Exemples : CaOCl2 : Chlorure de chaux (Chlorure d’hypochlorite de


calcium) ;NaKCO3 : Carbonate de potassium et de sodium ou
Carbonate sodiquo potassique ; NaKPO4 : Phosphate de potassium
monosodique ; NaK2PO4 :Phosphate dissodique et de sodium

-Sels hydratés

Un sel est dit hydraté lorsqu’il renferme en son sein quelques


molécules d’eau. Ce sont des sels qui cristallisent avec les molécules
d’eau.

Exemples :1) Na2SO4.10H2O 2) CuSO4.5H2O, (NH)2.Fe(SO4)2.6H2O :


Alun ferrique ammoniacal

3) NH4Al(SO4)2.12H2O

-Sels acides

Ce sont les sels qui renferment un ou plusieurs atomes


d’hydrogène

Exemples : NaH2PO4 : Dihydrogèno phosphate de sodium

NaHPO4 : Monohydrogèno phosphate de sodium ;NaHCO3 :


Monohydrogèno carbonate de sodium

N.B. Les acides réagissent avec les sels

V.1.6. Fonction amphontaire

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51

Les fonctions amphontaires sont des fonctions qui ne sont ni


acide ni basique, même pas oxydes. Ils sont rencontrés souvent dans
quelques métaux de transition lorsqu’ils sont à une certaine valence.

Exemples

1°- Magnésium à la valence + 4 Ex. MnO 2 ; Mn(OH)4 ou H4MnO4 ;


Acide manganeux.

2°- Chrome à la valence + 3 Ex. Cr2O3 ; H3CrO3 ; HCrO2

EXERCICES

V.2. REACTIONS CHIMIQUES

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 51


52

V.2.1. Définition

-Réaction chimique

Une réaction chimique est une combinaison de deux ou plusieurs


substances dans des conditions bien déterminées de température et des
pressions. Parmi les conditions ou une réaction peut se dérouler nous
citerons : - Condition normale de température et pression (t° : 0°C, p=
101,300 Pa). – Condition standard (t° : 25°C, p= 101,300 Pa).

La réaction chimique est un processus de transformation au cour


de duquel des corps purs mélangés se transforment et produisent de
nouveau corps purs. Les corps de départ sont appelés les réactifs (on dit
parfois réactants). Les corps obtenus par transformation sont appelés les
produits de réaction. Une réaction chimique ne peut se produire que si les
réactifs sont mélangés, c'est-à-dire lorsque les corps entrent en contact.
Lorsque la réaction se produit, elle s’accompagne généralement de signes
observables tels que : un dégagement de la chaleur ou une absorption de la
chaleur; une apparition ou une modification d’une couleur, une odeur,
l’apparition d’un corps nouveau, le dégagement d’un gaz, …

Toutes les réactions ne se déroulent pas à la même vitesse. Il y en


a de très rapide, une explosion, de très lentes. Certaines lois chimiques
régissent les réactions chimiques.

V.2.2.Lois chimiques

1°- Lois de conservation de la matière (Lavoisier)

La masse totale des produits formés est égale à la masse totale des réactifs.

Réactifs réaction chimique Produits

∑de la masse des réactifs= ∑ de la masse des produits

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53

Cette équation de bilan est le fondement de l’étude quantitative de


toute réaction chimique.

2°- Loi de proportion définies ( Proust)

Lorsque des corps simples s’unissent pour former un corps


composé défini, le rapport entre les masses de chaque réactif qui ont été
consommés dans la réaction chimique est constant.

Exemples Mg + O2 MgO

3°- Lois de proportions multiples(Dalton)

Lorsque deux corps simples peuvent former plusieurs composés,


les masse de l’un des l’autre sont toujours dans les rapports de nombre
entiers.

4°-Lois volumétrique de Gay-Lussac

Lorsque plusieurs gaz entrent en réaction, les volumes engagés


sont dans des rapports simples et il en va de même pour le produit de la
réaction, si celui-ci est gazeux.

V.2.3.Stoechiometrie des réactions et équation chimique

Elle est une représentation (une écriture) d’une réaction chimique.

Toute réaction chimique sera décrite au moyen d’une équation


chimique qui précise le passage des réactifs aux produits.

Exemple N2 + 3H2 2NH3

Lecture : Une môle de diazote réagit avec trois môles de dihydrogène pour
donner deux môles d’ammoniac. Dans cette réaction les réactifs
disparaissent au profit des produits qui apparaissent.

Toutes les réactions chimiques ne sont pas totales. Ceci signifie


que les réactifs ne peuvent se transformer totalement en produits,

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 53


54

ou encore que les produits se décomposent en réactifs. On dit que la


réaction est réversible et conduit à une situation où réactifs et produits
coexistent ; ce phénomène est décrit par la double flèche de réaction.

Quelques réactions courantes

-Réaction de neutralisation : KOH + HCl KCl + H2O

- Réaction de substitution : CHCOBr + HCl CHOCl + HBr 

- Réaction de précipitation : AgNO3 + HCl AgCl + HNO3 

-Réaction de volatilisation : H2SO4 + Zn ZnSO4 + H2

REACTION D’OXYDO-REDUCTION

C’est une réaction à la cour de laquelle un élément chimique monte


ou descend d’étage d’oxydation.

1°- Etage d’oxydation ou nombre d’oxydation (E.O ou n.o)

-Définition

L’étage d’oxydation est le nombre d’électron que peut approcher (e.o négatif)
ou éloigner (e.o positif) un élément chimique lors d’une liaison chimique. E.o
prend des valeurs comprise entre VII à – IV. Les e. o sont toujours noté en
chiffre romain.

-Calcul des étages d’oxydation

Règles à suivre

 Les étages d’oxydation des corps simples (H2, O2, Cl2, I2, N2, O3,) valent
zéros.

 Les étages d’oxydation des atomes libres, non lié dans une molécule
valent zéros.

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 54


55

 La somme des étages d’oxydations des atomes contenus dans une


molécule sont égale à zéros.

 L’étage d’oxydation de l’oxygène est toujours égale a -II sauf dans les
peroxydes et de l’eau oxygénée ou il vaut -I.

 L’étage d’oxydation de l’hydrogène est toujours de +I sauf dans les


hydrures (métal lié à l’hydrogène) ou il vaut –I.

 Les éléments chimiques de la famille de : alcalin, alcalinos-terreux et


terreux ont un e.o unique et respectivement égale à +I (alcalins), +II
(alcalinos-terreux) et +III (terreux).

Les autres e.o sont calculables par la méthode algébrique.

Exemples

1. Calculer l’e.o de chlore dans les composés ci- dessous

HCl, HClO, HClO2, HClO3, HClO4.

En résumé il ya lieu de déterminer les e.o max, min et intermédiaires


des éléments chimiques comme suit :

E.O Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa

e.o maximum +I +II +III +IV +V +V +VII


I

e.o +III +I +V
intermédiaire V
s
- +II +III

- - +I

e.o minimum - - - -IV -III -II -I

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56

1. REACTION D’OXYDATION

-Définition

Elle est une réaction à la cours de laquelle un ou plusieurs éléments


chimique monte d’étage d’oxydation. C’est fixation de l’oxygène.

H2 + O2 H2O

0 monté (+I)2

Zn + O2 ZnO2

0 Oxydation +IV

-Demi-équation d’oxydation

1. H2 2H+ + 2 és

2. Zn0 Zn+4 + 4 és

REACTION DE REDUCTION

-Definition
C’est une réaction au cours de laquelle un ou plusieurs éléments
chimiques descend d’une ou de plusieurs d’étage d’oxydation. C’est la
fixation de l’hydrogène par un composé chimique.
Exemples
CuO + H2 Cu + H2O

+II 0
Descente

- REACTION REDOX

Elle est une réaction dans laquelle il ya monté et descente des e.o c'est-à-
dire il ya oxydation et la réduction.
JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 56
57

Exemple

0 oxydation +IV

S + HNO3 SO2 + NO + H2O

+V réduction +II

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 57


58

L’oxydation est une dès électronation (enlèvement d’un ou


plusieurs électrons). L’élément qui subit l’oxydation est dit réducteur. Il est à
un étage d’oxydation faible. L’élément à un étage d’oxydation élevé est un
oxydant. De ce fait l’oxydant capte les électrons tandis que le réducteur cède
les électrons.

La réduction est une électronation, l’élément qui subit la réduction


est un oxydant.

EQUILIBRAGE DES EQUATIONS CHIMIQUES

Equilibré une équation chimique c’est avoir le même nombre


d’atome avant et après l’équation chimique.

Il existe plusieurs méthodes d’équilibrages des équations


chimiques

1°- Equilibrage par la méthode d’oxydoréduction

La méthode d’équilibrage d’oxydoréduction utilise les ci-dessous :

- Ecrire toute les équations chimiques sous forme ionique en tenant


compte que les gaz (MnO2, SO3, SO2, CO2, CO, ), les corps simples (Cl2, H2,
N2, I2, O3, ) et les électrolytes faibles (acide faibles : H2S, HF, H2O, ) ne
peuvent être ionisés.

- Identifier les éléments chimiques qui ont changés leurs étages


d’oxydation et établir leurs démi-équation rédox.

- Equilibré les éléments qui ont changé leurs étages d’oxydation en


tenant compte des nombres des électrons échangés et du milieu réactionnel.

- Additionner les deux demi-équations redox s’ils ont les même nombre
des électrons échangé, au cas contraire on recourt au p.p.c.m

- Ramener ensuite les coefficients stœchiométriques dans l’équation


moléculaire.

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 58


59

Exemple

1. Equilibrez par la méthode de demi-équation rédox

S+ HNO3 SO2+ NO + H2O

S + H+ + NO3- SO2 + NO + H2O

0 +IV

+V +II

S + 2H2O + 4é SO2 +4H+ 3

NO3- + 4H+ NO + 2H2O+ 3é 4

3S + 4NO3- 3 SO2 + 4NO +

2°- Equilibrage par la méthode algébrique

Exemples

1.a CuO + bH2 x Cu + y H2O

a+b=x+y (1)

Cu :a=x,(2) H : 2b=2y,(3) O : a=y (4) posons a=1, x=1, y=1, b=2Y/2 b=1.

2. aHNO3 +b I2 xHIO3 + yNO2 + zH2O

H: a=x+2z, N: a=y, O: 3a=3x + 2y+ z, I : 2b= x

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60

CHAP.VI : NOTIONS DE CONCENTRATION ET DE pH

VI.1.NOTIONS DE CONCENTRATION

VI.1.1. Définition

La concentration d’une solution est la quantité de soluté dissoute


dans une quantité de solvant. La concentration est symbolisée par soit les
crochets ou soit par C. Elle s’exprime en plusieurs unités selon que le soluté
est exprimé, en gramme, quantité des matières ou molarité, en équivalent
gramme par litre ou normalité, en fraction molaire,…

VI.2.Expressions de la concentration

1°- Concentration massique ou pondérale, titre d’une solution

a. Définition

La Concentration massique ou pondérale, titre d’une solution est la


masse de soluté contenu dans un litre de solvant.

b. Expression

La concentration massique symbolisée par CM, selon la définition vaut :

CM= m/V avec m= masse de soluté exprimée en g, V= volume de solvant en


litre.

-Calculer le titre d’une solution de NaCl à 0,5 g dissout dans 50 ml.

2°- Concentration molaire ou molarité d’une solution

La molarité d’une solution est le nombre de mole de soluté


contenus dans un litre de solution.

Soit n=m/Mm (1) avec n= nombre des môle (môle). m= masse de soluté (g) ;
Mm= masse molaire.

Par définition M= n/V (2), (1) dans (2) donne M= m/Mm.V (3)

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 60


61

- Cas des solutions commerciales

M= %.ρ.1000/Mm.100

3°- Concentration normale ou normalité d’une solution

C’est le nombre d’équivalents- chimiques de soluté dans un litre de


solution.

Donc N= Néq/V (1)

-Nombre d’équivalent-gramme : Néq

Néq=m/méq (2) avec méq= masse équivalente

- Masse équivalente :méq

La masse équivalente dépend de l’équilibre

 Equilibre acide-base méq=Mm/x avec x= nombre des ions échangés


( H+ pour les acides et –OH pour les bases).

 Cas des sels méq=Mm/y avec y= nombre des ions métaliques

 Dans une réaction rédox méq=Mm/nè avec nè= nombre des


électrons échangé.

De (1) on peut écrire, N= m/méq.V

Cas des solutions commerciales

N= %. ρ.1000/méq.100

3°- Degré de pureté ou % d’une solution

%= ms.100/me avec ms= masse de soluté, me= masse de l’échantillon

Ou encore : %= Vs.100/Ve avec Vs= volume de soluté et Ve= volume de


l’échantillon.

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 61


62

VI.2.NOTION DE pH

1. Définition

Le pH d’une solution est le logarithme décimal de l’inverse de la


concentration en ion H+.

D’où par définition pH= log1/H+

2. Relation entre pH et pOH

-Produit ionique de l’eau

L’eau se dissocie partiellement selon l’équation H2O H+ + -OH

H+ . OH- = 10-14 , pH + pOH =14

-pH d’une solution acide fort HR

Soit Ca= concentration en ion H+ pH= - log ca ou pH= -log H+

En résumé

Nature Symbole pH

Acide fort HR - Log ca

Acide faible Hr 1/2pKa-1/2 logca

Base forte MOH 14+logcb

Base faible mOH 14-1/2pKb+1/2logcb

Sel d’acide faible et base forte Mr 7+1/2pKa+1/2logCsel

Sel d’acide faible et de base faible mr 7+1/2pKa-1/2pKb

Sel acide HMR 1/2pKa1+1/2pKa2

pH Tampon 1 Mr/Hr PKa+logCsel-logCa

Tampon 2 mOH/mR 14-pKb-logCs /Cb

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63

Mélange tampon

C’est un mélange ou leur Ph varie difficilement avec la variation


des ion H+ ou –OH. Ainsi le tampon- 1 provient de mélange de la base forte
et l’acide faible mélangé à l’acide faible.

Tampon- 2 : Sel de base faible et acide fort mélangé avec la base faible.

VI.3.EQUILIBRE CHIMIQUE

1. Equilibre acide-base

Les acides forts, les bases fortes et les sels s’ionisent totalement
dans l’eau selon les équations ci-après :

- Acides forts HR H+ + R-

- Bases fortes MOH M+ + -OH

- Sels MR M+ + R-

Ces composés sont appelé les electrolyte forts.

Les acides faibles, les bases faible et certains oxydes se dissocient


partiellement dan l’eau. Ces composés sont les électrolytes faibles et sont
concernés par l’équilibre chimique.

Soient Hr H+ + r- , il ya équilibre lorsque V1=V2, de ce fait on peut


calculer la constante d’équilibre

K=H+ .r-
Hr
-Cas de l’eau

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64

Equilibre de dissociation ionique


L’équilibre de la dissociation ionique concerne les réaction reversibles c’ est à
dire les électrolytes peut solubles.
Soient la réaction reversible : XY X+ + Y +
A l’equilibre, v1=v2 . On peut calculer la constante d’équilibre
Ke = [ X t ] . ¿ ¿ or ¿

(1)
C t = Cd + Cnd

Avec Ct = concentration des molécules totales


Cd = concentration des molécules dissoutes
Cnd = concentration des molécules non – dissoutes
Calcul de degré d’ionisation ou coefficient d’ionisation α
Par définition α vaut (2) Cd
α=
Ct

(3)
Cd = α Ct

(3) dans (1) Ct = α Ct

Cnd = Ct (1−α) (4)

Relation entre α et Ke – loi de dilution d’ostwad

Soit la réaction chimique

XY X+ + Y- à l’équilibre

Ke = [ X t ] . ¿ ¿ or ¿

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65

2 2
αCt . αCt ∝C t
D’où Ke = (1−α )Ct =¿=¿ Ke=
( 1−∝ ) Ct

2
Ke ∝
=
Ct 1−∝

C’est l’expression mathématique de la loi d’ostwad. Donc si α = 0 : la


dissociation est nulle Cd = 0, ∝=1: dissociation est totale on a à faire à un
électrolyte fort.

Quelques exemples

A 25°C, une solution aqueuse d’ammoniaque 0,1 M est ionisée 4,3%.


Calculez : a) La concentration en ion -OH et NH t4 . La concentration de
l’ammoniaque moléculaire.

b) La constante d’ionisation a l’ammoniaque en solution aqueuse.

VI.4.NOTIONS DE CHIMIE NUCLEAIRE

1. Définition

La chimie nucléaire est une partie de la chimie qui s’intéresse au


noyau atomique.

2. Constitution de noyau

Le noyau est constitué des petites particules dont les plus


importants sont proton et neutrons.

Le nombre des protons et neutrons sont calculables par la relation


nombre des protons P dans un atome vaut : P=A-Z, N=Z

D’une manière générale, il est constaté que la somme des masses


des particules (proton et neutron) qui constitue le noyau devrait être égale à
la masse de noyau. Cette masse de noyau est inferieure à cette sommation.

JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 65


66

Cela est due a une quantité de masse qui s’est transformée en


énergie lors de la liaison des particules dans le noyau. Cette masse s’est
transformée en énergie selon la relation d’Eistein : E=▲mC2 E= énergie,
▲m = défaut de masse, C= célérité 3.108 m/s2.

Ce défaut de masse ▲m peut être calculable par la relation


▲m=E/C2 ou encore ▲m= Z.mp + (A-Z).mn-M Ce qui donne aussi ▲m=
P.mp+ N.mn- M avec P= nombre des protons, N=nombre des neutrons,

M=masse du noyau ou masse nuclidique. L’énergie de liaison entre proton


et neutron sera : El =▲ m.931Mev

-L’énergie de liaison par nucléon sera : Ea= El/A

N.B. 1Mev = 106 et = 1,6 10-13J

Exemples
Un noyau le plus stable est Mn25 ;55 Sa masse nuclidique est de
54,938. Déterminer son énergie de liaison.

Quelques définitions

a) Isobare
1
Exemple : 1 H et 21 H
Z=6 Z=6
P=6 P=6
N=0 N=1
b) Isotones : Ce font deux noyaux de nuclides des éléments différents
ayant même nombre de neutrons, mais les nombres de masses
différents c'est-à-dire N = Z différents.
Exemples : 136C et 147 N
Z=6 Z=7
N=7 N=7
A = 13 A = 14

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67

c) Isobares : Ce sont deux nuclides différents ayants même nombre de


même atomiques, mais le nombre des protons et neutrons différents.

14 14
Exemples : 6 C et 7 N

A = 14 A = 14
Z=6 Z=7
P=6 P=7

d) Isomères :
Ce sont les mêmes nuclides ayant même nombre de masse
atomique et même nombre d’électrons et protons mais l’un est à l’état excite
et l’autre à l’état fondamental état excité = état de l’énergie élevée ou état
métastable.
Exemples :
9  et 99
43 T
9
4 T
3
Remarques : - Certains éléments n’ont pas d’isotopes. Ex. : ¿.
D’autres éléments chimiques par contre ont plusieurs isotopes comme le
carbone.
- Certains noyaux atomiques ont une radioactivité provoquée par
bombardement des particules. Ils provoquent ainsi une radioactivité
artificielle. Il ya lieu de distingué une radioactivité naturelle et celle qui est
provoqué ou artificielle.
masse
Les particules radioactives sont notées : Particules charge X

RADIOACTIVE 
Un noyau radioactif est un noyau qui se transforme en un autre
noyau plus stable que le premier en émettant une particule radioactive.
Cette transformation se fait après une période donné.
Type de la radioactivité
JEAN MULAMBA MUIDIKIJA KABUSOLO/MASTER EN SCIENCES CHIMIQUES Page 67
68

1°-Radioactivité naturelle
Concerne les noyaux atomiques ayant un Z > 83.
Au bout d’un temps donné, ces noyaux émettent de rayonnements
radioactifs (se désintègre) pour se transformer en un autre noyau plus
stable. Cette désintégration se fait avec émission d’une particule dite
radioactive et selon l’équation : AZ X → A− 4 4
Z−2Y + 2 He . Quelques particules émises

lors de la radioactivité sont :

Noms Masse Charge Symbole


Hélium ou particule alpha +2 4
2 He ou +2 X
4

Gamme ou rayon X 0 0 0
0 γ
Beta ou électron - 1 0
−1 β ou −1 φ
0

Le diagramme des noyaux radioactifs se présente comme suit :

Diagramme de stabilité des isotopes

15 Excès de Y
β-
100 Zone de stab.
Excès des portons β+
50
Z
20 40 60 80 100
Exemples
-Emission β-
A A 0 ¿
Z X → Z +1Y + −1 β+ γ
- -Emission β+
A A 0
Z X → Z Y + +1φ+ γ
2°-Radioactivité artificielle
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69

C’est une radioactivité d’un noyau non radioactif. Ce noyau est


bombardé par une particule qui provoquera la radioactivité.
Les principales particules utilisées pour lez bombardement de noyaux sont :
neutron, proton, gamma, …
Exemples

REACTION NUCLEAIRE

Type des réactions nucléaires

1. Fission nucléaire
Les noyaux de masse très élevés, lorsqu’ils sont bombardées par
des neutrons peuvent subir une cassure conduisant à des atomes légers et
des neutrons.
Exemples
235 1 239 94 1
1. 92 U+ 0n → 56 Ba+ 36 Ka+3 0n

235 1 139 95 1
2. 92 U+ 0n → 54 Xe+ 38 Sr +2 0n

Les 0an émis vont à leurs tour provoquer la fusion d’atomes voisin,
on a donc une réaction en chaine explosive. Lors de se processus il se
produit une perte de masse et un important dégagement d’énergie. Le centre
nucléaire ont été centré pour contrôler le processus en vu d’obtenir une
libération d’énergie régulière.

L’énergie libérée par ce type de réaction est énorme. Elle est de


l’ordre de 200 MeV/atome (2.1013J/mole).
Ex. : fusion de 1g U238, libéré autant des noyaux A équivaut à la combustion
de 3 tonnes de charbon.

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Ce qui explique que, malgré tous les problèmes inhérent à cette à cette
technique (déchet), les centres nucléaires ont été développés soient
largement utilisés..
2.Fusion nucléaire
C’est la stabilisation d’un des atomes légers. Deux noyaux légers se
combinent pour donner un noyau plus lourd que les premiers et plus
stable. 
Exemples

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