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KIDIBA MACK Tony

KENMEGNE CHINKUMO Lisa Myriam

COMPTE RENDU TP4 : SYNTHÈSE ET CARACTERISATION DU


POLYSTYRÈNE

INTRODUCTION

Le polystyrène est un des thermoplastiques les plus répandus au monde de par ses
diverses utilisations : isolation, emballage des produits, produits de la vie quotidienne.

Il a été découvert par Eduard Simon en 1839 par hasard alors qu’il travaille sur « l’ambre
liquide » provenant de l’arbre Styrax (Liquidambar orientalis), il découvre une molécule qu’il
appelle styrène en référence au nom de l’arbre. Il remarque qu’après un échauffement de cette
molécule qui se trouve sous forme liquide, il obtient une substance solide qu’il nommera de
façon logique : oxyde de styrène. Il faudra attendre plusieurs années de recherches et d’études
pour comprendre comment à partir du styrène liquide on obtient ce qu’on appelle aujourd’hui le
polystyrène.
C’est en 1920, en Allemagne, que STAUDINGER réalise les premiers travaux
concernant lapolymérisation radicalaire de monomères vinyliques (et en particulier le styrène).

Le polystyrène existe sous plusieurs formes :


Le polystyrène « cristal », rigide, transparent, il peut être coloré. Il est obtenu par le procédé
masse continu, la polymérisation est faite en présence de l’éthylbenzène. Utilisée pour les
luminaires, la signalétique ou encore pour la fabrication de gobelets.

Le polystyrène « choc » ou HIPS pour High Impact PS, non transparent et très résistant aux
chocs, possèdent une grande résistance mécanique et une grande flexibilité

Le polystyrène « expansé » : composé à 98% d’air. Le PSE-Moulu est obtenu à partir de


polystyrène cristal auquel on a ajouté du pentane.

OBJECTIF
Le but du TP est de réaliser une polymérisation de type radicalaire en masse, de
comprendre l’influence de la concentration en amorceur (AIBN) et du temps de réaction et de
caractériser lepolymère obtenu.

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PARTIE EXPÉRIMENTALE

On prélève sous la hotte environ 30 mL de styrène à l’aide de


l’éprouvette graduée, les place dans l’ampoule à décanter, et on y ajoute
30 mL (éprouvette) de soude à 2 mol.L-1.

On ferme l’ampoule à décanter, secoue en dégazant


régulièrement puis laisse reposer. Le stabilisant est soluble dans la soude
mais le styrène ne l’est pas. La solution se sépare donc en deux phases
dont l’une est jaune et sent la résine polyester tandis que l’autre est
transparente et contient la soude et le stabilisant. Le styrène étant moins
dense que l’eau, la phase du haut contient le styrène. On récupère la soude
contenant le stabilisant. Le styrène est toujours dans l’ampoule à
décanter, on y ajoute 30mL d’eau distillée, secoue de nouveau et récupère
l’eau.

On réalise cette manipulation au moins deux fois avant de vérifier


le pH de l’eau le pH de l’eau qui est devenue basique à cause de la soude,
il faut qu’elle redevienne à peu près neutre.
Figure 1 : les deux
phases dans
l’ampoule

Pourquoi enlever le stabilisant ?


Le stabilisant contient le groupement OH de l’alcool, il faut donc enlever le stabilisant
pour permettre à la réaction de se faire.

Pourquoi utiliser la soude ?


On utilise la soude car le stabilisant est soluble dans la soude tant dis que le styrène ne
l’est pas. On peut donc facilement séparer les deux constituants pour n’avoir que le styrène seul.

Pourquoi rincer plusieurs fois à l’eau ?


On lave plusieurs fois à l’eau pour éliminer totalement l’alcoolate formé.

Polymérisation radicalaire en masse

Protocole
Dans 4 tubes à essai, on prépare 3 mélanges (Styrène+AIBN) :
Tubes n°1, n°2 et n°3 : 5 mL de styrène et AIBN avec un pourcentage massique de 1%
Tube n°4 : 5mL de styrène avec un pourcentage massique de 2% d’AIBN.

Notre binôme a réalisé le tube à essai n°1 avec 5 ml de styrène et de l’AIBN avec
un pourcentage massique de 1%. Pour cela, on applique le protocole suivant : on
commence par rincer, sous la hotte, l’éprouvette, la pipette et le tube à essais au THF.
Pour notre mélange, on calcule la masse d’AIBN nécessaire et trouve 45.3g. Ensuite, n
pèse la quantité d’AIBN calculée précédemment. Toujours sous la hotte, on préleve, à
l’aide de la pipette, 5 ml de styrène et les place dans le tube. Ce dernier est absolument
resté sous la hotte tout au long dela réaction

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Équation de décomposition

Quel est le mécanisme réactionnel mis en jeu lors de la synthèse du polystyrène ?


C’est une réaction de substitution nucléophile.
L’attaque des espèces réactives issues de l’AIBN se fait sur le styrène. Cette attaque alieu sur
quel groupement en particulier ?

Cette attaque a lieu sur la double liaison des alcènes avec deux possibilités d’attaque :

De quel type d’intermédiaire s’agit-il ?


Il s’agit d’un intermédiaire radicalaire

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la forme la plus stable est la

Séparation

Protocole

Une fois la solution refroidie : on prélève environ


100 mL d’éthanol et on les place dans notre bécher de
250 Ml.

On verse doucement le tube dans un bécher


d’éthanol en mélangeant de manière continue avec une
baguette en verre. Une fois tout le tube versé, on
récupère le polymère qui s’est collé à la baguette avec
une spatule et le remettre dans le bécher. On pèse le
papier filtre puis place le papier filtre sur le Büchner et
l’humidifier avec de l’éthanol. On filtre ensuite le
contenu du bécher, récupère filtre avec le polymère, le
pèse avant de le mettre dans le dessiccateur à 130°C.
Figure 2 : filtre sous Büchner

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Pourquoi verse-t-on le contenu de la solution dans l’éthanol

On verse le contenu de la solution dans le l’éthanol parce que le polystyrène qui est
l e produit est insoluble dans l’alcool et le réactif lui est soluble dans l’éthanol.

A quel moment le PS se forme-t-il ?


Le PS se forme dès le moment où on dépose les tubes à essais dans un bécher rempli
d’eau chaude à 90°C.

Pourquoi sécher à 130°C


On sèche à 130°c car à 120°c Le PS est Pâteux, donc à 130°c on a du PS sec.

Quel rendement maximum peut-on obtenir ?

Le rendement maximal est obtenu avec la masse de PS du tube 4 c’est à dire lorsque
on 2 % enpourcentage massique d’AIBN
On a récemment trouvé m’= 90,5mg

Comment doit évoluer le rendement suivant les différentes conditions de synthèse ?

A pourcentage massique égal et à température constante, le rendement est proportionnel à


la durée du produit dans le bain d’eau chaude. Plus il met beaucoup de temps dans le bain d’eau
chaude meilleur est le rendement.

CARACTERISATIONS DES POLYMÈRES : ANALYSE DU


POLYSTYRÈNE :
A) Spectre IR

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Spectre IR du PS1

On obtient donc 96 % ressemblance entre le PS et le Produit.

En violet, notre PS1 et en noir, le polystyrène.

On remarque à première vue une quelques différences minimes entre les deux produits. On note
une différence de pic vers 1493 cm-1 qui représente le C=C aromatique les pics des deuxproduit
sont un peu décalés et ne sont pas complètement superposés, il en est de même aux alentours de
1626 cm-1 qui représente le C=C des alcènes.

2/ Analyse par Chromatographie d’Exclusion Stérique

Protocole
On met environ 15 mg de notre PS1 dans 10 ml de THF qualité HPLC stabilisé, ensuite on
dispose la solution sur un agitateur magnétique afin de bien dissoudre le PS.

Filtration de la solution de PS

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On rince la seringue en verre avec du THF stabilité qualité HPLC. A l’aide de la seringue on
prélève quelque mL de solution de PS puis on met le filtre-seringue et remplit le vial aux
2/3.

Expliquer en quelques lignes et à l’aide d’un schéma le principe de détection en


chromatographie d’exclusion stérique

Les techniques de chromatographie permettant la


séparation et/ou l’analyse de solutés sont le plus
souvent basées sur les différences d’affinité entre les
différents solutés, la phase stationnaire et les conditions
de solvatation.
Dans le cas de la chromatographie d’exclusion
stérique il est au contraire recherché des conditions
dans lesquelles les solutés ne présentent aucune affinité
avec la phase stationnaireet de très bonnes affinités avec
le solvant. La chromatographie d’exclusion stérique Schema principe SEC
(SEC) est une méthode qui permet de séparer les
macromolécules suivant leurs tailles ou plus
exactement leur volume hydrodynamique en solution.
Elle permet, en particulier, de déterminer les
distributions massiques de polymères à partir de
solutions de polymères/

Calculer la masse molaire d’une seule unité constitutive de PS. Calculer le degré de
polymérisation moyen du PS synthétisé

Tableau récapitulatif des données obtenues

3/ Analyse par calorimétrie différentielle à balayage (DSC)

Expliquer le principe de fonctionnement de la DSC (cas des polymères)

La calorimétrie différentielle à balayage (en anglais, Differential Scanning Calorimetry ou DSC)


est une méthode thermique basée sur la mesure du flux de chaleur entre un échantillon à analyser
et uneréférence inerte soumis à une même loi d’échauffement ou de refroidissement. Les
mesures sont donc quantitatives. La DSC permet de déterminer les transitions de phase, en
particulier :

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✔ La température de transition vitreuse (Tg) des polymères et des verres métalliques ;
✔ Les températures de fusion et de cristallisation ;
✔ Les enthalpies de réaction, pour connaître les taux de réticulation de certains polymères
mais également le taux d’avancement d’une réaction de polymérisation.

Schéma illustrant la tête de mesure de la DSC

Calculer la masse molaire d’une seule unité constitutive de PS


La température de transition vitreuse Tg d'une matière est souvent décrite comme
représentant l'intervalle de température à travers lequel la matière passe d'un état
caoutchouteux à un état vitreux, solide (rigide).
On trouve pour le ps1 une Tg de 80°C.

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