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Calculs
Exercice 5. Diagonalisation
Diagonaliser les matrices suivantes : ! ! !
0 1 2 1 2 3 1 1 0
1 5 2 5 5 3 4 4
1) 2 4 2) 4 3 3) −8 −6 4) 1 4
5) 1 1 1 6) 2 1 3 7) −1 1 2
1 0 −1 4 2 0 0 0 2
! ! ! ! 0 1 0 0
2 −1 −1 1 −1 2 7 −12 −2 −2 8 6
8) −1 2 −1 9) 3 −3 6 10) 3 −4 0 11) −4 10 6 12) 3 0 2 0
0 2 0 3
−1 −1 2 2 −2 4 −2 0 −2 4 −8 −4
0 0 1 0
2 −2 2 −5
1 1 1 1 0 2 0 0 2 0 3 4
13) 1 1 −1 −1
14) −2 0 2 2
15) 0 −11 5 0 3
16) 0
1 2 1
1 −1 1 −1 −2 2 0 2 0 7 −9 0 0 3 0
1 −1 −1 1 2 2 −2 0 0 3 1 2 0 0 4 −1
Exercice 6. Trigonalisation
Trigonaliser les matrices suivantes :
−3 3 −1 −7
1 0 3 1
−2 −6 0 13 9 −3 −7 −1
1)
0 −3 1 3
2)
0 0 4 −8
−1 −4 0 8 0 0 2 −4
Exercice 8. Diagonalisation
0 1
..
1 . (0)
Diagonaliser M =
.. ..
∈ Mn (C).
. .
(0) 1 0
Exercice 9. Calcul
e a b c
Diagonaliser la matrice M = a e c b
∈ M4 (R).
b c e a
c b a e
Exercice 10. Calcul !
Upq 0 Upq
Soit Cpq = 0 0 0 ∈ Mn (R) où Upq est la matrice p × q dont tous les coefficients valent 1.
Upq 0 Upq
Chercher les éléments propres de Cp,q .
Exercice 11.
Matrice triangulaire
1 a b c
0 1 d e
Soit A = 0 0 −1 f
. A quelle condition A est-elle diagonalisable ?
0 0 0 −1
Exercice 12. Sommes par lignes ou colonnes constantes
Soit A ∈ Mn (K) telle que la somme des coefficients par ligne est constante (= S). Montrer que S est
une valeur propre de A. Même question avec la somme des coefficients par colonne.
Exercice 13. Matrices stochastiques
Soit M = (mij ) ∈ Mn (R) telle que : ∀ i, j, mij > 0 et ∀ i, mi,1 + mi,2 + . . . + mi,n = 1 (matrice
stochastique).
1) Montrer que 1 est valeur propre de M .
2) Soit λ une valeur propre complexe de M . Montrer que |λ| 6 1 (si (x1 , . . . , xn ) ∈ Cn est un vecteur
propre associé, considérer le coefficient xk de plus grand module). Montrer que si tous les coefficients
mij sont strictement positifs alors |λ| = 1 ⇒ λ = 1.
Exercice 14. (X 2 − 1)P 00 + (2X + 1)P 0
E −→ E
Soit K un corps de caractéristique nulle, E = Kn [X] et u :
P 7−→ (X 2 − 1)P 00 + (2X + 1)P 0 .
1) Chercher la matrice de u dans la base canonique de Kn [X].
2) Montrer que u est diagonalisable.
Exercice 15. (X − a)P 0
E −→ E
Soit E = Kn [X] et u : Chercher les valeurs propres et les vecteurs propres de
P 7−→ (X − a)P 0 .
u.
Exercice 16. X(X − 1)P 0 − 2nXP
E −→ E
Soit E = K2n [X] et u : Chercher les valeurs propres et les vecteurs
P 7−→ X(X − 1)P 0 − 2nXP.
propres de u.
Exercice 17. X 3 P mod (X − a)(X −b)(X − c)
K2 [X] −→ K2 [X]
Soient α, β, γ ∈ K distincts, et ϕ : où R est le reste de la division euclidienne de
P 7−→ R
X 3 P par (X − α)(X − β)(X − γ). Chercher les valeurs et les vecteurs propres de ϕ.
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Exercice 18. P (2 − X)
−→
K[X] K[X]
Déterminer les éléments propres de l’endomorphisme θ :
P 7−→ P (2 − X).
Exercice 19. P (X + 1) − P 0
Soit K un corps de caractéristique nulle.
−→
K[X] K[X]
Déterminer les éléments propres de l’endomorphisme θ :
P 7−→ P (X + 1) − P 0 .
Exercice 20. (X − a)P 0 + P − P (a)
Soit f ∈ L(Rn [X]) qui à P associe (X −a)P 0 +P −P (a). Donner la matrice de f dans la base (X k )06k6n .
Chercher Im f , Ker f et les éléments propres de f .
Exercice 21. tr(A)M + tr(M )A
Soit A ∈ Mn (C). L’endomorphisme f de Mn (C) défini par f (M ) = tr(A)M + tr(M )A est-il diagonalis-
able ?
Exercice 22.
Étude d’une matrice
a1 1 (0)
..
a2 .
Soit A =
.
où les ai sont des réels positifs ou nuls, avec a1 an > 0.
..
1
an (0) 0
1) Quel est le polynôme caractérique de A ?
2) Montrer que A admet une unique valeur propre r > 0 et que l’on a r < 1 + max(a1 , . . . , an ).
3) Soit λ une valeur propre complexe de A. Montrer que |λ| 6 r et |λ| = r ⇒ λ = r.
4) Montrer qu’il existe un entier k tel que Ak a tous ses coefficients strictement positifs.
Espaces fonctionnels
u1 + 2u2 + . . . + nun
(f (u))n = .
n2
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Polynôme caractéristique
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Exercice 35. Centrale MP 2000
··· ···
a1 + b1 b2 bn
b1 a2 + b2 b3 ··· bn
.. .. .. ..
Soit a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ R et An = .
. b2 . . .
..
. .. ..
. . . . bn
b1 b2 ··· bn−1 an + bn
1) Calculer det An .
2) Calculer χA , le polynôme caractéristique de A.
3) On suppose a1Q < a2 < . . . < an et, pour tout i, bi > 0. Montrer que An est diagonalisable (on pourra
n
utiliser χA (t)/ i=1 (ai − t)).
4) Le résultat reste-t-il vrai si l’on suppose a1 6 a2 6 . . . 6 an et, pour tout i, bi > 0 ?
Exercice 36. Polynômes caractéristiques
Soit A ∈ Mn (K) inversible et B = A−1 , C = A2 . Exprimer les polynômes caractéristiques χB et χC en
fonction de χA .
Exercice 37. Matrice compagne
Soit P = X n − (a0 + a1 X + . . . + an−1 X n−1 ) ∈ Kn [X].
0 (0) a0
..
1 . a1
La matrice compagne de P est M =
.. ..
.
. 0 .
(0) 1 an−1
Soit E un K-ev de dimension n, B = (e1 , . . . , en ) une base de E et ϕ l’endomorphisme de E de matrice
M dans B.
1) Déterminer le polynôme caractéristique de M .
2) Calculer ϕk (e1 ) pour 0 6 k 6 n.
3) En déduire que µM = P .
Exercice 38. sp(A) ∩ sp(B) = ∅
Soient A, B ∈ Mn (C). Montrer que sp(A) ∩ sp(B) = ∅ si et seulement si χA (B) est inversible.
Application : Soient A, B, P trois matrices carrées complexes avec P 6= 0 telles que AP = P B. Montrer
que A et B ont une valeur popre commune.
Exercice 39. Matrices à spectres disjoints
Soient A, B ∈ Mn (C). Montrer l’équivalence entre :
a) ∀ C ∈ Mn (C), il existe un unique X ∈ Mn (C) tel que AX − XB = C.
b) ∀ X ∈ Mn (C) on a AX = XB ⇒ X = 0.
c) χB (A) est inversible.
d) A et B n’ont pas de valeur propre en commun.
Exercice 40. AB et BA ont même polynôme caractéristique
Soient A, B ∈ Mn (K).
1) Montrer que AB et BA ont les mêmes valeurs propres.
2) Montrer que si A ou B est inversible,
alors AB et BA ont même
polynôme
caractéristique.
BA −B 0 −B In 0
3) Dans le cas général, on note M = 0 0
, N = 0 AB
, P = A In
(M, N, P ∈ M2n (K)).
Vérifier que M P = P N , montrer que P est inversible, et conclure.
Exercice 41. X 2014
Soient A, B ∈ M2 (Z) telles que A, A + B, A + 2B, A + 3B, A + 4B sont inversibles. Montrer que A + 5B
l’est.
Exercice 42. Trace
Mn (R) −→ Mn (R)
Soit l’application Φ : Calculer sa trace par un moyen simple.
M 7−→ t M.
Exercice 43. Fermat pour la trace, ULM-Lyon-Cachan MP∗ 2005
Soit p premier et A ∈ Mn (Z). Montrer que tr(Ap ) ≡ tr(A) (mod p).
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Exercice 44. Facteurs irréductibles (Lacouture)
Soit K un corps quelconque, n ∈ N∗ , M ∈ Mn (K). On note µ le polynôme minimal de M et χ son
polynôme caractéristique. Le but de l’exercice est de prouver que µ et χ ont mêmes facteurs irréductibles.
1) Traiter le cas où χ est scindé.
2) Cas général.
a) Montrer que pour tout P ∈ K[X], il existe R ∈ Mn (K[X]) tel que
Polynôme annulateur
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Exercice 52. Endomorphisme de rang 1
Soit E un ev de dimension finie et u ∈ L(E) tel que rg(u) = 1. Montrer que :
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Exercice 64. Endomorphismes anticomutant, Centrale MP 2003
Soit E un C-ev de dimension n ∈ N∗ et u1 , . . . , up (p > 2) des endomorphismes de E vérifiant :
u ◦ v = v ◦ u, u ◦ h − h ◦ u = −2u, v ◦ h − h ◦ v = −2v.
!
0 1 0
1) Cas particulier, n = 3, Mat(u) = 0 0 1 . Déterminer si v et h existent et si oui, les donner.
0 0 0
2) Cas général.
a) Que peut-on dire de tr(u) et tr(v) ?
b) Montrer que u et v sont non inversibles. Montrer que Ker u et Ker v sont stables par h.
c) Déterminer uk ◦ h − h ◦ uk pour k ∈ N. Déterminer P (u) ◦ h − h ◦ P (u) pour P ∈ R[X].
d) Quel est le polynôme minimal de u ?
Exercice 68. Indépendance du polynôme minimal par rapport au corps
Soient K ⊂ L deux corps et A ∈ Mn (K). On note µK (A) et µL (A) les polynômes minimaux de A en tant
que matrice à coefficients dans K ou dans L. Montrer que ces polynômes sont égaux.
Exercice 69. Trace entière, X MP∗ 2004
Caractériser les polynômes P tels que : ∀ A ∈ Mn (C), (P (A) = 0) ⇒ (tr(A) ∈ Z).
Exercice 70. Valeurs propres communes
Soient A, B, C ∈ Mn (C) telles que AC = CB et rg(C) = r. Montrer que A et B ont au moins r valeurs
propres communes.
Exercice 71. Polynôme minimal imposé, Centrale MP 2005
Le polynôme X 4 + X 3 + 2X 2 + X + 1 peut-il être le polynôme minimal d’une matrice de M5 (R) ?
Exercice 72. Ker up ⊕ Im up , Polytechnique MP∗ 2006
Soit E un K-ev de dimension n. Soit u ∈ L(E), P son polynôme minimal et p le plus petit exposant
de X dans l’écriture de P .
1) Si p = 0, que dire de u ?
2) Si p = 1, montrer que E = Im u ⊕ Ker u.
3) Dans le cas général, montrer que E = Ker up ⊕ Im up .
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Exercice 73. f 2 + αf + β id = 0, Centrale 2015
Soit E un R-ev de dimension finie n > 1. Soit P = X 2 + αX + β ∈ R[X] sans racine réelle et f ∈ L(E)
tel que P (f ) = 0. Le but de l’exercice est de prouver qu’il
existe une base de E dans laquelle la matrice
0 1
de f est diagonale par blocs avec pour blocs diagonaux −β −α
.
1) Montrer que f n’admet aucune valeur propre puis que n est pair.
2) Soit x ∈ E non nul et y = f (x) + αx. On note Hx = hx, yi. Montrer que Hx est un plan stable par f
et que c’est le plus petit sev de E stable par f et contenant x.
3) Prouver la propriété annoncée.
Exercice 74. P (A) est nilpotente, Mines-Ponts 2015
Soit A ∈ Mn (C). Déterminer les polynômes P tels que P (A) soit nilpotente.
Exercice 75. Ap = In , Mines 2015
Soit A ∈ Mn (Z) telle qu’il existe p ∈ N vérifiant Ap = In . On suppose de plus qu’il existe m > 3 tel que,
pour tous i, j, m divise [A − In ]i,j . Déterminer A.
Endomorphismes de composition
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Exercice 82. X MP∗ 2001
Soit f un endomorphisme de E (ev de dimension finie sur K) tel que χf soit irréductible. Montrez que
pour aucun endomorphisme g le crochet de Lie [f, g] = f ◦ g − g ◦ f n’est de rang un.
Exercice 83. 12 (p ◦ u + u ◦ p), Mines MP 2003
Soit E un R-espace vectoriel de dimension n finie, p un projecteur de rang r et
L(E) −→ L(E)
ϕ:
u 7−→ 12 (p ◦ u + u ◦ p).
1) Est-ce que ϕ est diagonalisable ?
2) Déterminer les valeurs propres de ϕ et les dimensions des sous-espaces propres.
Exercice 84. Crochet de Lie, Ens Cachan MP∗ 2003
Soit Φ : Mn (C) → Mn (C) un automorphisme d’ev tel que : ∀ A, B ∈ Mn (C), Φ([A, B]) = [Φ(A), Φ(B)]
où [X, Y ] = XY − Y X. Montrer : ∀ D ∈ Mn (C), (D est diagonalisable) ⇔ (Φ(D) est diagonalisable).
Indication : considérer ϕD : X 7→ [D, X] et montrer que (D est diagonalisable) ⇔ (ϕD est diagonalis-
able).
Similitude
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Usage de la réduction
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Exercice 100. Racine carrée
!
5 −4 1
Soit A = 8 −7 2 . Trouver une matrice B différente de A et −A telle que B 2 = A.
12 −12 4
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Image et noyau
Sous-espaces stables
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Exercice 121. Recherche
! de sev stables
1 1 0
Soit A = −3 −2 0 .
0 0 1
1) Déterminer les sev de R3 stables pour l’endomorphisme associé à A.
2) Quelles sont les matrices réelles commutant avec A ?
Trigonalisation
Exercice 128. AB = 0
Soient A, B ∈ Mn (C) telles que AB = 0. Montrer que A et B sont simultanément trigonalisables.
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Divers
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solutions
Exercice 1.
1) 0 et les racines de 6λ2 − 6nλ − n(n − 1)(2n − 1) = 0.
2) sin α + sin 2α, − sin α, − sin 2α.
Exercice 2.
1) rg(A) = 2 ⇒ 0 est valeur propre d’ordre au moins n − 2. E0 = {a1 x1 + . . . + an−1 xn−1 = xn = 0}.
vp λ 6= 0 : λ2 −an λ−(a21 +. . .+a2n−1 ) = 0. Il y a deux racines distinctes, Eλ = vect((a1 , . . . , an−1 , λ)).
2) A est diagonale. vp = 0 et an .
Exercice 3.
sin(n + 1)θ
1) Dn = 2 cos θDn−1 − Dn−2 ⇒ Dn = .
sin θ
2) −2 cos kπ , 1 6 k 6 n.
n+1
Exercice 4.
Soit Pn (x) le polynôme caractéristique de A et Qn (x) celui de la matrice obtenue à partir de A en
remplaçant le premier 1 par 2. On a les relations de récurrence :
Pn (x) = (1 − x)Qn−1 (x) − Qn−2 (x), Qn (x) = (2 − x)Qn−1 (x) − Qn−2 (x).
D’où pour x ∈
/ {0, 4} :
(1 − α)(1 − α2n ) 1
Pn (x) = , avec x = 2 − α − .
αn (1 + α) α
Les valeurs propres de A autres que 0 et 4 sont les réels xk = 2(1 − cos(kπ/n)) avec 0 < k < n et 0 est
aussi valeur propre (somme des colonnes nulle) donc il n’y en a pas d’autres.
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Exercice 5.
1 −5
1) P = 1 2 , D = diag(6, −1).
5 1
2) P = −4 1 , D = diag(−2, 7).
3 1
3) P = −8 −1 , D = diag(−3, 2).
2 −2
4) P = 1 1 , D = diag(6, 2).
!
1 3 −1
5) P = −2 4 0 , D = diag(0, 2, −2).
1 1 1
!
2 1 1
6) P = −5 1 1 , D = diag(−1, −3, 6).
2 −2 1
!
1 1 1
7) P = i −i 1 , D = diag(1 + i, 1 − i, 2).
0 0 1
!
1 1 1
8) P = 1 −1 0 , D = diag(0, 3, 3).
1 0 −1
!
1 2 1
9) P = 1 0 3 , D = diag(0, 0, 2).
0 −1 2
!
−4 −1 −2
10) P = −3 −1 −1 , D = diag(0, −1, 2).
4 2
!1
−1 2 3
11) P = −1 1 0 , D = diag(0, 2, 2).
1 0 2
−1 −1 1 −1
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Exercice 7. 1 1
.. ..
. .
1 1
n pair : P = , D = diag(1, . . . , 1, −1, . . . , −1).
1 −1
. ..
..
.
1 −1
1 1
.. ..
. .
1 1
n impair : P = 1 , D = diag(1, . . . , 1, −1, . . . , −1).
1 −1
. ..
..
.
1 −1
Exercice 8.
P = (ω (i−1)(1−j) ), D = diag(1, ω, . . . , ω n−1 ) avec ω = exp(2iπ/n).
Exercice
9.
1 1 1 1
1 1 −1 −1
P = 1 −1 1 −1
, D = diag (a + b + c + e, a − b − c + e, −a + b − c + e, −a − b + c + e).
1 −1 −1 1
Exercice 10.
λ = 0 : E0 = {x tq x1 + . . . + xq + xn−q+1 + . . . + xn = 0},
λ = 2 min(p, q) : Eλ = vect((1, . . . , 1, 0, . . . , 0, 1, . . . , 1)).
| {z } | {z }
p p
Exercice 14.
0 1 −2 (0)
..
2 2 .
..
1) M = .
6 . −n(n − 1)
..
. n
(0) n(n + 1)
Exercice 16.
u(X k ) = −kX k + (k − 2n)X k+1 ⇒ la matrice de u est triangulaire inférieure. sp(u) = {0, −1, . . . , −2n}.
λ = −k : Résoudre l’équation différentielle ⇒ P = cX k (X − 1)2n−k .
Exercice 17.
α3 : (X − β)(X − γ), β 3 : (X − α)(X − γ), γ 3 : (X − α)(X − β).
Exercice 18.
λ = 1 : P = Q((X − 1)2 ). λ = −1 : P = (X − 1)Q((X − 1)2 ).
Exercice 19.
λ = 1 : P = aX + b.
Exercice20.
−2a −a2 · · · −an
0
2 −2a (0)
..
M =
3 . .
..
. −na
(0) n+1
Ker f = {polynômes constants}, Im f = {polynômes divisibles par X − a}.
Valeurs propres : 0, 2, 3, . . . , n + 1. Pour 2 6 k 6 n + 1, Ek = vect((X − a)k−1 ).
Exercice 21.
Oui ssi tr(A) 6= 0 ou A = 0.
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Exercice 22.
1) (−1)n (X n − an X n−1 − . . . − a1 ).
2) Étude de x 7→ (xn − an xn−1 − . . . − a1 )/xn .
3) Inégalité triangulaire.
4) Expression générale de Ak .
Exercice 24.
spec(T ) = ] − 1, 1].
Exercice 25.
2) 0 < λ 6 1 : f (x) = Cx1/λ−1 .
Exercice 26.
1/k, k > 1.
Exercice 27.
λ= 1 : u(x) = C sin(π/2 + kπ)x.
(π/2 + kπ)2
Exercice 29. !
−1 3 3
3) P = 2 4 0 , D = diag(0, 2, −2).
−1 1 −3
Exercice 30.
1) 1 si C 6= 0, 0 si C = 0.
2) dim(E0 ) > n − 1 ⇒ X n−1 divise χM ⇒ χM = (−1)n (X n − (a21 + . . . + a2n )X n−1 ).
3) Oui.
Exercice 31.
rg A = 1 donc dim Ker A = n − 1 et 0 est valeur propre d’ordre au moins n − 1. La somme des valeurs
propres est tr A = n donc la dernière valeur propre est n et le sous-espace propre associé est de dimension 1.
Donc A est diagonalisable.
Exercice 32.
Pn (x)/xn croît strictement de −∞ à 1 quand x varie de 0 à +∞.
1) La fonction fn : x 7→ P
n
2) χA (x) = (−1) (x − k=1 kxn−k ).
n n
Exercice 33.
Soit M = (xi yj ) : M est de rang inférieur ou égal à 1, donc 0 est valeur propre de M d’ordre au moins
n − 1. Comme tr(M ) = x1 y1 + . . . + xn yn , le polynôme caractéristique de M est
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Exercice 36.
(−X)n
χB (X) = χA 1 , χC (X 2 ) = χA (X)χA (−X).
det(A) X
Exercice 39.
a ⇔ b : thm du rang.
c ⇔ d : immédiat.
c ⇒ b : si AX = XB alors pour tout polynôme P on a P (A)X = XP (B).
c ⇒ b : prendre U vecteur propre de A, V vecteur propre de t B associés à la même valeur propre et
X = U tV .
Exercice 41.
On suppose que inversible signifie inversible dans M2 (Z), c’est-à dire que le déterminant vaut ±1.
det(A + kB) est un polynôme en k de degré inférieur ou égal à 2 prenant la même valeur, 1 ou −1 en
trois points distincts ; il est constant.
Exercice 42.
Somme des valeurs propres = n.
Exercice 43.
Soit K = Z/pZ. Il faut en fait prouver que pour toute matrice A ∈ Mn (K), on a tr(Ap ) = tr(A).
Remarquer qu’on n’a pas forcément Ap = A dans Mn (K), c’est faux, entre autres, si A est nilpotente
non nulle. Soit X une indéterminée sur K. On a dans l’anneau Mn (K[X]) : (A − XIn )p = Ap − X p In ,
d’où, en prenant les déterminants : χAp (X p ) = χA (X)p = χA (X p ) et on égale les coefficients de X (n−1)p .
Exercice 44.
1) µ divise χ par Cayley-Hamilton et a les mêmes racines, les valeurs propres de M .
2) a) Pour P (X) = X p c’est la factorisation bien connue de ap − bp ; pour P quelconque additionner les
factorisations pour chaque monôme.
b) Prendre P = µ et calculer les déterminants.
Exercice 45.
1) Trigonaliser.
2) (a)=⇒(b) : B a même polynôme caractéristique que la matrice nulle, (−X)n , donc (−B)n = 0. De
plus, pour M quelconque, tr((AM + B)2 ) = tr((AM )2 ), d’où 0 = tr(AM B + BAM ) = 2 tr(BAM ).
Ceci entraîne classiquement BA = 0.
(b)=⇒(a) : pour λ 6= 0, la matrice B − λI est inversible et on a pour M ∈ Mn (C),
De plus, (B − λI)A = −λA, donc A = −λ(B − λI)−1 A et il vient det(AM + B − λI) = det(AM − λI)
pour tout λ 6= 0, donc aussi pour λ = 0 par caractère polynomial en λ des deux membres.
Exercice 46.
a = b ou a, b non nuls.
Exercice 49.
2) (A − xI)( tA − xI) = (x2 − 2x + 4)I, χA (x) = x2 − 2x + 4.
3) tA = 2I − A donc (A − xI)((2 − x)I − A) = (x2 − 2x + 4)I. En prenant pour x une des racines du
polynôme x2 − 2x + 4, on obtient un polynôme scindé à racines simples annulant A.
Exercice 51.
A est diagonalisable car A2 = I. eA = (ch 1)I + (sh 1)A.
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Exercice 52.
Si Im u ⊂ Ker u alors u2 = 0 donc 0 est l’unique valeur propre de u et u 6= 0 donc u n’est pas diagonalisable.
Si Im u6⊂ Ker u alors Im u ∩ Ker u = {0} et donc Im u + Ker u = E. Or Im u et Ker u sont des sous-espaces
propres de u donc u est diagonalisable.
Exercice 54.
1) polynôme annulateur simple.
2) Non, ctrex = B nilpotent.
Exercice 55.
X 4 = 0 donc X est nilpotente et son indice est strictement supérieur à 2 ; il n’y a pas de solution.
Exercice 56.
sp(p) ⊂ {−1, 0, 1}. p est diagonalisable si et seulement s’il annule un polynôme scindé à racines simples.
Exercice 57.
A est C-diagonalisable et les valeurs propres sont α > 0 et β, β avec la même multiplicité.
Exercice 59.
A est diagonalisable et a n valeurs propres distinctes, sinon il existerait un polynôme annulateur de degré
inférieur ou égal à n − 1. Ces racines sont les n racines n-èmes de 1 et leur somme est nulle.
Exercice 60.
A est C-diagonalisable (polynôme annulateur à racines simples) ⇒ dim(E1 ) + dim(E−1 ) = n. Les
dimensions sont conservées sur R.
Exercice 62.
Les fi sont des projecteurs commutant deux à deux, ils sont simultanément diagonalisables. Soit e1 tel
que f1 (e1 ) = e1 : fi (e1 ) = fi ◦ f1 (e1 ) = 0 si i > 2 donc les supports des restrictions des fi à une base
propre commnue sont deux à deux disjoints non vides, ce sont des singletons.
Exercice 63.
Soit P un polynôme tel que P (λ) = 1 et P (µ) = 0 pour toutes les autres valeurs propres, µ, de f . Alors
pλ = P (f ).
Exercice 64.
3) sp(uk ) ⊂ {i, −i} d’après la relation u2k = − idE . Si le spectre était réduit à un élément alors uk serait
scalaire car diagonalisable, mais ceci est incompatible avec la relation d’anticommutation entre uk et
u` . Donc sp(uk ) = {i, −i}.
4) u` avec ` 6= k échange les sous-espaces propres de uk donc ils ont même dimension n/2.
Exercice 67. !
c+4 b a
1) Calcul Maple : h = 0 c+2 b , v = ku.
0 0 c
2) c) uk ◦ h − h ◦ uk = −2kuk , P (u) ◦ h − h ◦ P (u) = −2u ◦ P 0 (u).
d) Si P (u) = 0 alors u◦P 0 (u) = 0 donc P (polynôme minimal) divise XP 0 ce qui implique P (X) = X k
pour un certain k.
Exercice 69.
Aucun polynôme constant ne convient. Si P est non constant et α est une racine de P alors en considérant
A = αIn on obtient une première condition nécessaire : nα ∈ Z. Si P a une autre racine β alors en
prenant A = diag(α, . . . , α, β) on obtient une deuxième condition nécessaire : β − α ∈ Z. Ainsi les
polynômes P cherchés ont la propriété suivante : deg(P ) > 1 et il existe u ∈ Z tel que toutes les racines
de P sont congrues à u/n modulo 1. Cette condition est clairement suffisante.
Exercice 70.
On écrit C = P JQ où P, Q sont inversibles et J est la matrice canonique de rang r.
Alors (P −1 AP )J = J(QBQ−1 ) donc P −1 AP et QBQ−1 sont triangulaires par blocs avec le même bloc
diagonal r × r, ce qui prouve que χA et χB ont un facteur de degré r en commun.
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Exercice 71.
Le polynôme s’écrit (X 2 + 1)(X 2 + X + 1). Il n’a donc pas de racine réelle. Or tout élément de M5 (R)
possède au moins une valeur propre et cette valeur propre devrait être également racine du polynôme
minimal. Par conséquent la réponse est non.
Exercice 72.
1) Que c’est un isomorphisme (et réciproquement).
2) Soit Q(X) = P (X)/X. On a u ◦ Q(u) = 0 et X, Q sont premiers entre eux, d’où E = Ker u ⊕ Ker Q(u)
et Im u ⊂ Ker Q(u). On conclut avec le théorème du rang.
3) Même méthode.
Exercice 73.
1) Toute valeur propre de f doit être racine de P , d’où sp(f ) = ∅. En dimension impaire, χf est de
degré impair donc admet au moins une racine réelle ; c’est absurde.
2) Immédiat.
0 1
3) La matrice de la restriction de f à Hx dans la base (y, x) est A = −β −α . Supposons avoir trouvé
un sev F stable par f et une base de F dans laquelle la matrice de la restriction de f est diagonale
par blocs avec des blocs diagonaux égaux à A. Si F = E le problème est résolu. Sinon, on choisit
x ∈ E \ F et on considère le plan Hx . Il est en somme directe avec F car F ∩ Hx est un sev non
trivial de Hx stable par f donc de dimension impaire. Le sev F ⊕ Hx vérifie la même propriété que F
(stable par f et la restriction est diagonalisable par blocs avec des blocs diagonaux égaux à A). On
peut donc continuer jusqu’à atteindre E.
Exercice 74.
Toute valeur propre de A est racine de P .
Exercice 75.
2ikπ/p
On écrit A = In + mB avec B ∈ Mn (Z). Les valeurs propres de B sont de la forme e − 1 avec
m
k ∈ Z ; elles ont un module inférieur ou égal à 2/m < 1. Le produit des valeurs propres non nulles,
s’il y en a, est au signe près le coefficient de plus bas degré de χB donc un entier. On en déduit que
sp(B) ⊂ {0} et B est C-diagonalisable, comme A, d’où B = 0 et A = In .
Exercice 77.
2) a) Pour p ∈ K[X] on a P (Φu ) = v 7→ v ◦ P (u) donc u et Φu ont mêmes polynômes annulateurs.
b) (λ ∈ sp(Φu )) ⇔ (∃ v 6= 0 tq v ◦ (u − λ idE ) = 0) ⇔ (u − λ idE n’est pas surjectif) ⇔ (λ ∈ sp(u)).
Ainsi Φu et u ont même spectre. Si λ ∈ sp(u) et v ∈ L(E) on a :
donc Ker(Φu − λ idL(E) ) est isomorphe à L(H, E) où H est un supplémentaire de Im(u − λ idE ).
On en déduit : dim(Ker(Φu − λ idL(E) )) = dim(E) dim(Ker(u − λ idE ).
Exercice 78.
λ = 1 : Dir(p) ⊂ Ker f , Im f ⊂ Base(p).
λ = 0 : f (Base(p)) ⊂ Dir(p).
Exercice 80.
1) Pour P ∈ K[X] on a P (u) ◦ v − v ◦ P (u) = P 0 (u).
Exercice 81.
0 1 0 0
3) K = Z/2Z, Mat(f ) = 1 0
, Mat(g) = 0 1
.
reduc.tex – page 22
Exercice 82.
Supposons qu’il existe g ∈ L(E) tel que rg(f ◦ g − g ◦ f ) = 1. Alors il existe ` ∈ E ∗ et a ∈ E tous deux
non nuls tels que :
∀ x ∈ E, f (g(x)) − g(f (x)) = `(x)a.
D’où par récurrence sur k :
∀ x ∈ E, f k (g(x)) − g(f k (x)) = `(x)f k−1 (a) + `(f (x))f k−2 (a) + . . . + `(f k−1 (x))a.
Comme χf est irréductible, le sous-espace f -monogène engendré par a est égal à E, soit : (a, . . . , f n−1 (a))
est une base de E avec n = dim E et f n (a) = α0 a + . . . + αn−1 f n−1 (a).
Alors µf (f ) = f n − αn−1 f n−1 − . . . − α0 f 0 = 0 et :
∀ x ∈ E, 0 = µf (f )(g(x)) − g(µf (f )(x)) = `(x)f n−1 (a) + . . . + `(f n−1 (x) − . . . − α1 x)a.
deg(P ) deg(P )
X P (k) (D) X P (k) (D)
∀ X ∈ Mn (C), P (ϕD )(X) = (−1)k Dk X = (−1)k XDk .
k=0
k! k=0
k!
(formule du binôme pour P = X m et linéarité de chaque membre par rapport à P pour P quelconque).
Supposons ϕD diagonalisable, prenons P annulateur scindé à racines simples de ϕD , X = U t V où U est
un vecteur propre de D associé à une certaine valeur propre λ et V un vecteur arbitraire. Donc :
deg(P ) deg(P )
X
k k P (k) (D)
t t
X P (k) (D)
0= (−1) λ U V =U V (−1)k λk = U t V P (D − λI).
k=0
k! k=0
k!
Comme U 6= 0, ceci implique t V P (D − λI) = 0 pour tout V , donc P (D − λI) = 0. Ainsi D − λI est
diagonalisable et D itou.
Exercice 86.
1) 1 est ! propre double, d1 = 1.
! valeur
1 2
2) 1 , 1 .
1 2
!
1
3) 0 .
0
!
1 0 6
4) 0 0 −4 .
0 0 1
!
(6αt + γ)et + 2β
5) X = (6αt + γ + 3α)et + β .
(6αt + γ − α)et + 2β
reduc.tex – page 23
Exercice 88.
1) A ∼ diag(1, α, α−1 ) où α est une racine primitive 7ème de 1,
A ∼ diag(α, α10 , α−11 ) où α est une racine primitive 37ème de 1.
2) pas de solution.
3) vp = 0 ou 1.
Exercice 90.
On se ramène à λ = 0 en remplaçant f par f − λ id. Im f est de dimension 1 stable par f donc f| Im f est
une homothétie, c’est l’application nulle vu sp(f ). On en déduit Im f ⊂ Ker f . Soit e2 ∈ Im f \ {0}, e3
un antécédant de e2 par f et e1 ∈ Ker f indépendant de e2 . Alors B = (e1 , e2 , e3 ) convient.
Exercice 91.
Soit f un endomorphisme d’un ev E ayant A pour matrice. On doit trouver g ∈ GL(E) tel que
f ◦ g = 2g ◦ f . Construction de g par récurrence sur n = dim E.
n 6 1 : on a f = 0 donc g = idE convient.
0, . . . , n − 1 ⇒ n : f est non surjectif donc l’hypothèse de récurrence s’applique à f| Im(f ) .
Soit g1 ∈ GL(Im(f )) tel que f (g1 (x)) = 2g1 (f (x)) pour tout x ∈ Im(f ). Soit E = H ⊕ I ⊕ K ⊕ L
avec H = Im(f ) ∩ Ker(f ), H ⊕ I = Im(f ) et H ⊕ K = Ker(f ). La restriction de f à I ⊕ L induit un
isomorphisme sur Im(f ), on note ϕ l’isomorphisme réciproque. Soit g ∈ L(E) définie par :
Exercice 94. !
1 1 1
2) P = 1 2 3 , D = diag(1, 2, 3).
1 4 9
2un = (6 − 6.2n + 2.3n )u0 + (−5 + 8.2n − 3.3n )u1 + (1 − 2.2n + 3n )u2 .
Exercice 95.
1) Le polynôme minimal de f est de degré supérieur ou égal à n et n’a pas de diviseurs non triviaux.
Donc dim E = 1 et f est une homothétie si K = C. Si K = R on peut aussi avoir dim E = 2 et f n’a
pas de valeurs propres réelles.
Exercice 96.
1) Diagonaliser t M ⇒ yn − 32 xn = cste.
2) yn − xn = 2n (y0 − x0 ) donc si y0 6= x0 alors Mn → ∞ sinon la suite est constante.
3) 32 si y0 6= x0 .
Exercice 98.
a+b b−a 1 1
2) X = 12 b − a a+b
,Y = 1
b 1 1
ou l’inverse.
Exercice 99. ! !
3 0 0 3 0 0
M =± 1/5 ±2 0 ou M = ± 1 ∓2 0 .
7/30 ±1/3 ±1 1/2 ∓1 ±1
reduc.tex – page 24
Exercice 100. ! !
1 1 0 0 0 0
A = P DP −1 avec P = 2 0 1 et D = diag(0, 1, 1). On prend B = P M P −1 avec M = 0 0 1 .
3 −4 4 0 1 0
Exercice 101. √ √
1) sp(M ) = {1, 6 − 1, 6 + 1}, M est diagonalisable et son commutant est l’ensemble des polynômes
en M : aI + bM + cM 2 , a, b, c ∈ R.
2) M est cyclique.
Exercice 102.
λ 0 λ 0
1) Par similitude on se ramène aux cas : A = 0 λ
, C(A) = M2 (C) ou A = 0 µ
, C(A) = C[A] ou
λ 1
A = 0 λ , C(A) = C[A].
P 2
2) Si A est diagonalisable de valeurs propres λi avec les multiplicités ni alors dim(C(A)) = ni > n.
Dans le cas général, soit (Ak ) une suite de matrices diagonalisables convergeant vers A et (Ck1 , . . . , Ckn )
une suite de n-uplets de matrices commutant avec Ak telles que (Ck1 , . . . , Ckn ) est une famille or-
thonormale pour un produit scalaire quelconque choisi sur Mn (C). Par compacité il existe une
i
sous-suite convergente, donc n matrices C∞ formant une famille orthonormale et commutant avec A
d’où dim(C(A)) > n.
Exercice 103.
Soit dn (i, j) le nombre de chemins de longueur n allant du sommet i au sommet j. j admet trois voisins
k1 , k2 , k3 et l’on a : dn (i, j) = dn−1 (i, k1 ) + dn−1 (i, k2 ) + dn−1 (i, k3 ). On numérote les sommets de 0 à 7
de sorte que les voisins du sommet i sont les sommets i + 1 mod 8, i + 2 mod 8 et i + 4 mod 8. Le vecteur
dn = (dn (0, 0), . . . , dn (0, 7)) vérifie la relation de récurrence dn = Adn−1 où A est la matrice suivante
(. désigne 0) :
. 1 1 . 1 . . .
1 . . 1 . 1 . .
1 . . 1 . . 1 .
. 1 1 . . . . 1 B I4 B + I4 0
A=
1 . . . . 1 1 .
= I4 B
=P 0 B − I4
P −1
. 1 . . 1 . . 1
. . 1 . 1 . . 1
. . . 1 . 1 1 .
avec
. 1 1 .
B= 1 . . 1
et P =
I4 I4
.
1 . . 1 I4 −I4
. 1 1 .
De même,
C ± I2 I2 C ± I2 + I2 0
B ± I4 = I2 C ± I2
=Q 0 C ± I2 − I2
Q−1
et enfin,
±I1 ± I1 I1 ±I1 ± I1 + I1 0
C ± I2 ± I2 = I1 ±I1 ± I1
=R 0 ±I1 ± I1 − I1
R−1 .
Donc A est diagonalisable de valeurs propres −3, −1, 1, 3 et on peut certainement terminer les calculs
pour obtenir dn = An d0 .
Exercice 105.
2) Par récurrence pour P = X k , puis par linéarité.
3) Si M est diagonalisable, on prend P = µM : donc µA divise P et XP 0 et P est scindé à racines
simples. La seule racine simple possible est 0, d’où A = 0.
Exercice 106.
I I 2M 0
S’inspirer du cas n = 1. Soit P = I −I
: P −1 AP = 0 0
est diagonalisable, donc A aussi.
reduc.tex – page 25
Exercice 107.
n o
λY 2
Eλ (M ) = Y
tq AY = λ Y .
Exercice 110.
Calcul du polynôme caractéristique de B par opérations en blocs. On obtient
x x
χB (x) = det(x2 I − 2xA − A2 ) = (−1)n χA √ χA √
1+ 2 1− 2
donc √ √
sp(B) = {(1 + 2)λ, λ ∈ sp(A)} ∪ {(1 − 2)λ, λ ∈ sp(A)}.
Exercice 111.
a2 − ab ab − b2
0 0
ab − b2 a2 − ab
I2 I2 −1 0 0 M1 0
En prenant P = −I2 I2
on trouve P M P = 0 0 a2 + ab b2 + ab
= 0 M2
.
0 2 2
b + ab a + ab
0
(a − b)2 a2 − b2
1 1 0 0
En prenant P1 = −1 1
on a P1−1 M1 P1 = 0 a2 − b2
et P1
−1
M P
2 1 = 0 (a + b)2
.
Ainsi, sp(A) = {(a + b)2 , (a − b)2 , (a + b)(a − b)}, donc l’ensemble cherché est la boule unité ouverte
pour k k1 .
Exercice 114.
Si P (0) 6= 0 alors f est bijective. Si P (0) = 0 alors f 2 ◦ qqch = −P 0 (0)f ⇒ Ker f 2 = Ker f .
Exercice 116.
Soit µ le polynôme minimal de u et D l’ensemble des diviseurs unitaires de µ. Pour P ∈ K[X] et d = P ∧µ
on a facilement Ker(P (u)) = Ker(d(u)) et Im(P (u)) = Im(d(u)). Ceci montre déjà que K et I sont finis.
De plus, si d ∈ D alors l’annulateur minimal de u| Im(d(u)) est µ/d donc l’application d 7→ Im(d(u))
est injective sur D et card(I) = card(D). De même, l’annulateur minimal de u| Ker(d(u)) est d car
Ker(d(u)) ⊃ Im( µd (u)) et d est l’annulateur minimal de u| Im(µ/d(u)) donc l’application d 7→ Ker(d(u)) est
injective sur D et card(K) = card(D).
Exercice 117.
En appliquant le théorème du rang à f| Ker f 2 , on a : dim(Ker f 2 ) = dim(Ker f ) + dim(f (Ker f 2 )), et
f (Ker f 2 ) ⊂ Ker f , donc f (Ker f 2 ) = Ker f . Soit Gi = Ker g i . Montrons que g(Gi+1 ) = Gi pour
tout i ∈ [[0, k]] : si x ∈ Gi+1 alors g i (g(x)) = g i+1 (x) = 0 donc g(x) ∈ Gi . Réciproquement, si
y ∈ Gi alors y ∈ Gk = f (G2k ), donc y a un antécédant x par f , cet antécédant appartient à Gi+k , et
y = g(g k−1 (x)) ∈ g(Gi+1 ).
On en déduit, avec le théorème du rang appliqué à g|Gi+1 , que dim(Gi+1 ) = dim(Gi ) + dim(Ker g) pour
tout i ∈ [[0, k]], d’où d = dim(Gk ) = dim(G0 ) + k dim(Ker g) = k dim(Ker g).
Exercice 121.
1) Valeurs propres : 1, j, j 2 . sev stables : {0}, he3 i, he1 , e2 i et R3 . !
a+µ a 0
t t t t
2) AB = BA ⇒ ϕB (e3 ) = λe3 , A B = B A ⇒ ϕt B (e3 ) = λe3 , d’où B = −3a −2a + µ 0 .
0 0 λ
Exercice 122.
Soit ϕ(x, y, z) = x + 2y + 3z. f conserve la surface de niveau ϕ = 1 donc par linéarité ϕ ◦ f = ϕ et ϕ est
vecteur propre de t f .
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Exercice 123.
Si χu est irréductible, pour x 6= 0 le polynôme minimal de x en u est égal à χu donc le sous-espace
cyclique engendré par x est égal à E et il n’y a pas de sous-espace stable non trivial.
Si seuls {0} et E sont stables, soit x 6= 0. Le sous-espace cyclique engendré par x est égal à E donc
l’annulateur minimal de u en x est égal à χu . Soit P un diviseur non trivial de χu et y = P (u)(x) :
l’annulateur minimal de u en y est χu /P , absurde.
Exercice 125.
Si E est de dimension finie, soit F un hyperplan de E, hei un supplémentaire stable et H un supplémentaire
de hei stable. Si K est un sev de H, alors K admet un supplémentaire K 0 dans E stable et H ∩ K 0 est
un sev de H stable, en somme directe avec K. K 0 6⊂H car K ⊂ H et K ⊕ K 0 = E donc K 0 + H = E et
dim(H ∩ K 0 ) = dim(H) + dim(K 0 ) − dim(E) = dim(H) − dim(K) soit K ⊕ (H ∩ K 0 ) = H. f|H vérifie la
même propriété que f et on obtient par récurrence que f est diagonalisable.
Réciproquement, soit f diagonalisable, F un sev de E et (e1 , . . . , en ) une base propre pour f . On montre
que F admet un supplémentaire stable par récurrence sur codim(F ) : si F = E alors {0} convient et
si F 6= E alors il existe i tel que ei ∈
/ F d’où F ⊕ hei i est un sur-espace strict de F , admettant un
supplémentaire G stable, d’où G ⊕ hei i est supplémentaire de F stable.
Cas E de dimension infinie : ???
Exercice 126.
sp(f ) = {0, 1, 2} donc f est diagonalisable et chaque sous-espace propre est de dimension 1. Comme la
restriction d’un diagonalisable à un sous-espace stable est encore diagonalisable, les sous-espaces stables
par f sont les huit sous-sommes de E0 ⊕ E1 ⊕ E2 .
Exercice 127.
La condition est nécessaire : prendre une base propre pour f et considérer les hyperplans engendrés par
n − 1 de ces vecteurs propres. On démontre sa suffisance par récurrence sur n :
Le cas n = 1 est trivial.
Dans le cas général, il résulte de la formule de Grassman que si F et G sont deux sous-espaces de E
on a codim(F ∩ G) 6 codim(F ) + codim(G) où codim(X) = dim(E) − dim(X). Puis, par itération :
codim(H1 ∩ . . . ∩ Hp ) 6 p pour tous hyperplans H1 , . . . , Hp . En conséquence dim(H1 ∩ . . . ∩ Hn−1 ) > 1
et le fait que ce sous-espace ait une intersection avec Hn nulle implique dim(H1 ∩ . . . ∩ Hn−1 ) 6 1. Ainsi
H1 ∩. . .∩Hn−1 est une droite stable par f et Hn est un hyperplan lui aussi stable par f et supplémentaire
de H1 ∩ . . . ∩ Hn−1 . Les sous-espaces Hi0 = Hi ∩ Hn (i 6 n − 1) sont des hyperplans de Hn (s’il y en
a un égal à Hn , l’intersection complète ne peut être nulle vu sa codimension). Ils sont stables par f et
leur intersection est nulle. Par hypothèse de récurrence, il existe une base de Hn propre pour f et on la
complète avec un vecteur non nul dans H1 ∩ . . . ∩ Hn−1 .
Exercice 130.
0 est valeur propre, se placer dans un hyperplan stable et récurer.
Exercice 131.
0 1
Non. Prendre Mat(un ) = 0 1/n
.
Exercice 132.
Trigonaliser fortement M .
Exercice 133. Q
Non, il existe une matrice ayant pour polynôme caractéristique 1 + a∈K (X − a), non scindé.
reduc.tex – page 27
Exercice 134.
Soit g ∈ G et λ ∈ C une valeur propre de g où g est considérée comme une matrice complexe. La suite
(g k )k∈Z est à valeurs dans G, donc est bornée dans Mn (R) et dans Mn (C). Il en résulte que la suite
(λk )k∈Z est bornée dans C, soit : |λ| = 1. De même, (g − id)k −→ 0 quand k → +∞ dans Mn (R) puis
dans Mn (C), donc (λ − 1)k −→ 0, soit : |λ − 1| < 1 et plus généralement |λp − 1| < 1 pour tout p ∈ N.
Ceci implique λ = 1. Ainsi 1 est l’unique valeur propre de g. On écrit alors g = id +h avec h nilpotente,
d’où g k = id +kh + k2 h2 + . . . + n−1k
n−1
h est un polynôme en k à valeurs bornées quand k décrit N.
Ceci implique h = 0 et finalement g = id.
Exercice 135.
Soit V ce sous-espace. V contient toutes les matrices Eij de la base canonique de Mn (K) telles que
i 6= j, donc toutes les matrices à diagonale nulle. Par ailleurs V est inclus dans l’hyperplan constitué des
matrices à trace nulle. Reste donc à étudier le cas des matrices diagonales à trace nulle. Ces matrices
sont engendrées par les matrices E11 − Ejj pour j ∈ [[2, n]].
1 0 1 1 0 1 0 0
On a 0 −1 = −1 −1 − 0 0 + 1 0 et ces trois matrices sont nilpotentes, donc toute matrice
E11 − Ejj est combinaison linéaire de nilpotentes et V est l’ensemble des matrices de trace nulle.
Exercice 136.
La propriété est immédiate si n = 1 ou n = 2. On procède alors par récurrence en supposant la propriété
vraie pour tout k < n. Soient S et R vérifiant les hypothèses pour n :
on a Cn = Ker(R − In ) ⊕ Ker(R2 + R + In ) et ces deux sous-espaces sont stables par R et S. En effet, la
stabilité par R est évidente et si RX = X alors RSX = SR−1 X = SX. De même, si (R2 +R+In+1 )X = 0,
alors (R2 + R + In )SX = R2 SX + RSX + SX = SRX + SR2 X + SX = S(X + RX + R2 X) = 0.
Si aucun de ces sous-espaces n’est égal à Cn alors on peut appliquer l’hypothèse de récurrence aux
endomorphismes induits par les restrictions de R et de S.
Si Ker(R − In ) = Cn alors R = In et R, S sont simultanément diagonalisables.
Si Ker(R2 + R + In ) = Cn , alors 0 = R2 + R + In = (R − jIn )(R − j 2 In ). Soit X tel que RX = jX. Alors
RSX = SR2 X = S(−R−In )X = S(−j −1)X = j 2 SX. On en déduit S induit un isomorphisme de Ej (R)
sur Ej 2 (R) (on savait que ces deux sous-espaces étaient de même dimension car R est semblable à R−1 .
On prend donc (X1 , X2 , . . . , Xq ) une base de Ej (R). Alors (X1 , SX1 , . . . , Xq , SXq ) est une base dans
laquelle les matrices des endomorphismesreprésentés
par R
et S dans
la base canonique sont diagonales
j 0 0 1
par blocs, chaque bloc étant de la forme 0 j 2 pour R et 1 0 pour S.
Exercice 137.
1) La suite est décroissante
Qp minorée, donc elle converge.
2) On écrit χf = (−1)n Lk=1 (X − λk )mk . Les théorèmes de Cayley-Hamilton et de décomposition des
p
noyaux donnent V = k=1 Ker(f − λk id)mk . La matrice de f dans une base adaptée à cette somme
directe est diagonale par blocs, chaque bloc étant de la forme λk I + Nk , avec Nk nilpotente. On voit
alors que r(f ) = d − m0 , m0 multiplicité de la valeur propre 0 (éventuellement m0 = 0). Si g commute
avec f alors les sous-espaces Ker(f − λk id)m Lq sont stables par g.nk On considère w l’endomorphisme
k
m0 m0
de Ker f induit par g. On a Kerf = k=1 Ker(w − µk id) . Chacun de ces sous-espaces est
stable par f , on fait une trigonalisation forte de la restriction de f . La matrice de f + g dans la base
ainsi construite sera diagonale par blocs, chaque bloc étant de la forme µk I + Ñk . On rajoute donc
au plus r(g) coefficients diagonaux non nuls. On en déduit que r(f + g) 6 r(f ) + r(g).
3) On a vu à la question précédente que r(f ) = d − m0 .
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