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· BULLETIN
DE LA
S0CIÉTÉ IMPÉRIALE
DE
--s85z8z
63° Année.
TOULOUSE,
IMPRIMERIE DE CHARLES DOULADOURE,
RUE sAINT-RoME , 39.
1s65.
BIBLIOTHE
RFG-LA
MONACENSIS
AVERTISSEMENT.
Le Secrétaire général,
JULES NAUDIN.
Le Président,
FAURÈS.
Tous les Mémoires et autres objets relatifs à la corres
pondance doivent être adressés franco à M. le Docteur
Jules NAUDIN, Secrétaire général de la Société.
Les avis relatifs aux erreurs survenues dans la liste des
Membres associés, par changement de domicile, etc.....
seront reçus avec reconnaissance.
"l"Al BL EAU
DE LA soCIÉTÉ IMPÉRIALE
BUREAU (1862-1863).
MM. FAURÈs, Docteur en Médecine, Président.
REssAYRE, Docteur en Médecine, Vice-président.
J. NAUDIN, Docteur en Médecine, Secrétaire général.
MoLINIER, Docteur en Médecine , Secrétaire du 1 i mensis.
· DAssIER (Adolphe), Doct. en Méd., Archiviste-bibliothécaire.
CoUsERAN , Pharmacien, Trésorier. -
MM.
MEMBRES RÉSIDANTs.
Naudin, D.-M. Estevenet, D.-M.
Larrey (Auguste) #, D.-C. Lacassin , Ph.
Mondouïs, D.-M., Archiviste hon. Parant, D.-M.
Cany #, D.-M. Dougnac, D.-M.
Bessières, D.-M. Despaignol, D.-M.
Couseran, Ph. - Timbal-Lagrave, Ph.
Desbarreaux-Bernard #, D.-M. Dassier (Adolphe), D.-M.
Cayrel, D.-M. Marchant (Gérard), D.-M.
Perpère, D.-M. Ripoll , D.-M.
Popis, D.-M. Batut, D.-M.
Dieulafoy #, D.-M. Cazac , Ph.
Ressayre, D.-M. Lafosse, Profess. à l'Ecole Vétér.
Roque-d'Orbcastel fils, D.-M. Lafont-Gouzi , D.-M.
Magnes-Lahens,Ph. Baillet, Prof. à l'Ecole Vétérin.
Butignot, D.-M. Giscaro, D.-M.
Filhol #, D.-M. Janot , D.-M.
Gaussail, D.-M. Molinier , D.-M.
Chastanier #, D.-M. Noguès, D.-M.
Faurès, D.-M. Guitard , D.-M.
Naudin (Jules), D.-M. Delaye (Jules), D.-M.
Viguerie, D.-C. St-Plancat, Ph.
Laforgue, D.-M.
ASSOCIÉS HONORAIRES RÉSIDANTS EN FRANCE.
MM.
Andral O # , à Paris. Guibourt #, à Paris.
Bouillaud O & , à Paris. Jobert de Lamballe C # , à Paris.
Bouisson # , à Montpellier. Baron H. Larrey C #, à Paris.
Bussy O #, à Paris. Lordat O#, à Montpellier.
Dumas G O #, à Paris. Trousseau O #, à Paris.
Flourens G O #, à Paris. Velpeau C#, à Paris.
CORRESPONDANTS.
MM.
Abeille #, à Ajaccio. Bally O#, à Villeneuve s. Yonne.
Affre, à Biarrits. Barès, à Lézat (Ariége).
Alfaro (Nicolas), à Madrid. Barthez, à Paris.
Alliés , à Saint-Antonin. Bénaben , à Carbonne.
Ansiaux, à Liége. Benoît, à Montpellier.
Appia, à Genève. Bérenguier fils, à Rabastens (T.)
Armieux, Ch. mil. , à Toulouse. Bertrand , à Béziers.
Audouard O #, à Paris. Boinet, à Paris.
Ballard , à Autun. Bonafos-Lazerme, à Perpignan.
( 7 )
Bonnet, à Paris. Dupau, à Carbonne (Bº-Garonn.)
Bonnet, à Bordeaux. Dupont de Tartas , à Roquefort.
Borelli, à Turin. Edwin Lee, à Londres.
Borrel, au Bareins (Tarn . Espinasse, à Toulouse.
Bourdel , à Montpellier. Farines, Ph., à Perpignan.
Bousquet #, à Paris. Fau, à Lavelanet.
Bouteiller fils, à Rouen. Faure, à Perpignan.
Bouygues, à Aurillac. Ferrer, à Barcelonne.
Buzairies, à Limoux. Figuier, Ph., à Montpellier.
Cade, à Bourg-St-Andéol (Ardèch.) Gaffard, Ph. à Aurillac.
Catteloup, à Versailles. Gaillard-Noé, à Paris.
Caussé, à Albi. Gaston, à Saint-Ybars.
Cavalié, à Draguignan. Gaulay , à Saumur.
Cazaintre # , à Limoux. Gay , à Montpellier.
Cazenave, à Bordeaux. Ginestet, à Cordes-Tolosane.
Cazenave fils, à Pau. Gintrac # , à Bordeaux.
Cazeneuve #, à Lille. Goffres #, à Toulon.
Cazes, à Bigorre. Granier, à Saint-Pons. -
RA P P O R T ,
Observations météorologiques.
s=
- | = •i
|
|
MAI 1862. .. | 743,362| 21,98 | 10,23| 16,10 | 59,82| 47,75|NO. 10j.
-
| |
|
E. 15 j.
Jvis.... ... | 747,910| 25,47| 14,23| 19,95| 64,39| 64,20 NQ. ºj.
| SE. 10j.
JUILLET. .... 748,435| 35,20| 10,00| 22,60 | 61,90| 7.80 No. 13j.
SE. 8j.
AoûT. ... ... 746,542| 33,70| 10,00| 21,90| 74,68| 47,20|NO.
|
12j. -
|
sE. 6j.
sir … 745,981| 25,00| 12,00| 18,50| 86,57 º,
NO.
16j.
9j.
OcToBRE. ... | 747,944| 26,80| 12,00 • 85,00 º,
NO.
15j.
10j.
NovEMBRE.... | 742,630
-
16,40| 1,00 • — | 62,50 NO.
SE.
16j.
8j
| DecEMBRE. .. | 751,344| 14,20 0,20 7,20| 86,29 ,
» sE. 17j.
10j.
( 22 )
Mouvement de la population (Commune de Toulouse).
Naissances. Décès.
MAI 1862. .. .. • • • • • • • • 224 - 219
JUIN. ... ... .. ... ... .. 192 - 193
JUILLET... .. .. ........ 229 - 246
AoÛT. ................ 209 - 266
SEPTEMBRE. ........... 226 - 188
OCTOBRE.. ............ 246 - 208
NOVEMBRE............. 229 - 236
DÉCEMBRE. ... ... .. ... . 228 - 255
ZOOLOGIE VÉTÉRINAIRE.
NOUVELLES EXPÉRIENCES
SUR LE CYSTICERCUS TENlJjC0LLIS DES RUMINAN [S
(1) Voir le Journal des Vétérinaires du Midi, 3e série, tome Iv, année 1861,
page 76.
( 23 )
damment des affinités organiques qui les rendent propres à
héberger les mêmes espèces d'helminthes, ils offrent encore
cette particularité de vivre souvent dans les mêmes lieux et
dans des conditions hygiéniques à peu près semblables. ll nous
a paru utile néanmoins de vérifier notre assertion par des
expériences, et ce sont quelques-unes de ces expériences que
nous nous proposons de communiquer aujourd'hui à la Société.
La marche que nous avons suivie dans cette nouvelle série
de recherches, est la même que nous avons adoptée déjà
quand nous avons essayé de démontrer que chez tous les ru
minants, les cœnures qui déterminent le tournis , sont d'une
seule espèce zoologique. Dans le péritoine d'un mouton, nous
avons pris des Cysticercus tenuicollis , nous les avons fait
ingérer à un chien, et près de cinq mois plus tard, quand nous
avons pu supposer que les taenias, résultant de leur transfor
mation dans l'intestin , étaient en état de produire des œufs
mûrs , nous avons sacrifié le carnassier, et nous avons admi
nistré à de jeunes chevreaux les anneaux de taenia recueillis
dans son intestin. De cette manière, non-seulement nous avons
réussi à provoquer chez la chèvre l'apparition de cysticerques
en grand nombre et à confirmer l'assertion que nous avions
avancée, mais encore nous avons déterminé une maladie
grave à laquelle les animaux ont succombé. C'est donc au dou
ble point de vue de la zoologie et de la pathologie que nos
expériences nous paraissent offrir quelque intérêt.
Pour démontrer que le Cysticercus tenuicollis du mouton et
celui de la chèvre sont de la même espèce , il fallait , avons
nous dit, prendre chez l'un de ces ruminants des cysticerques,
les faire développer en taenias , et à l'aide des œufs de ceux-ci
faire naître chez le ruminant de l'autre espèce de nouveaux
cystiques semblables aux premiers. C'est ce que nous avons fait
en utilisant les cysticerques recueillis dans le péritoine de
l'agneau portant le n° 5 dans le précédent travail que nous
avons publié sur le même sujet. On se rappelle que chez cet
agneau, sacrifié le 14 janvier 1861 , on trouva trente et un
Cysticercus tenuicollis enkystés et parfaitement développés. Le
( 24 )
même jour, huit de ces cysticerques furent administrés à un
jeune chien nommé Black. Cet animal, chez lequel on ne cons
tata aucun symptôme particulier, fut sacrifié le 4 juin de la
même année , et dans l'intestin on trouva cinq Taenia cysticerci
tenuicollis longs de 1 mètre 20 centimèt. à 1 mèt. 50 centimèt.
présentant tous les caractères qui appartiennent aux cestoïdes
de cette espèce , c'est-à-dire une double couronne composée de
trente à trente-quatre crochets, ayant en longueur, les plus
grands , 19 à 22 centièmes de millimètre , et les plus petits
12 à 18 centuèmes ; des anneaux larges de 10 à 15 millimètres
ayant le bord postérieur ondulé ou crénelé , un vestibule génital
de forme olivaire , et un vagin sensiblement dilaté à son orifice
dans le vestibule génital. Les derniers anneaux de ces vers con
tenaient des œufs mûrs. Vingt de ces anneaux furent adminis
trés, le 4 juin , à deux jeunes chevreaux âgés d'un mois en
viron. -
« C'est donc avec raison que, depuis 1856, nous avons tou
jours considéré comme des espèces distinctes les formes di
verses de Taenias armés qui se développent dans l'intestin du
chien. Nous avons même essayé de caractériser ces espèces,
soit dans le premier travail que nous avons soumis à la So
ciété de Médecine en 1857 (1), soit encore dans le compte
rendu de nos recherches et de nos expériences que nous avons
publié en 1858 et 1859. On nous a reproché , il est vrai, de
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( 39 )
tandis que d'autres sont presque entièrement détruits jusqu'à
leurs bords.
M. Colin donne comme conclusion de toutes ses observa
tions détaillées sur ce fragment de ver, qu'elles ne peuvent
laisser douter que le fragment en question ne soit «une variété,
ou plutôt une altération pathologique » du Taenia solium , al
tération très-rare chez celui-ci , et à laquelle il propose de
, donner le nom de Taenia fenestrata, vu son analogie avec la
forme du botryocéphale, décrite sous cette même dénomi
nation.
(0 Le mamelon qui est décrit ici n'est autre dºse que le tubercule, au
centre duquel est percé sur le bord de chaque anneau l'orifice des organes
génitaux. . • • * • 1, -
Il est probable que le petit vaisseau bleuâtre indiqué par Andry est sim
( 41 )
Telle était la conformation de ce ver dont Masars présenta à
l'Académie un fragment et un dessin , afin qu'elle pût juger
de visu.
Après avoir donné la description de ce ver , qu'il croit
unique dans la science , il ajoute que Butini , Médecin à Ge
nève, dans un Mémoire postérieur au sien, publié sur le Taenia
à anneaux courts, ne pense pas que ce ver percé à jour puisse
être regardé comme un ver sui generis ; que ce Médecin ,
après avoir bien étudié le col et la tête à la loupe et au micros
cope, ne pense pas que cette tête puisse servir à donner pas
sage aux aliments , mais que chaque anneau doit avoir sa
bouche ; ce qui est d'autant plus à croire , dit-il , que
MM. Kœnig et Herrenchwand assurent avoir pris sur le fait un
anneau cucurbitin suçant une goutte de lait avec son ma
melon. (Mémoire inséré dans le v° vol. de la Société royale de
Médecine (1).
Butini étudie ce ver à tous les âges de sa vie , et il ajoute à
ce qu'il dit des maux généraux que l'âge lui imprime, « qu'il
est des anneaux , souvent même plusieurs consécutifs, qui sont
percés d'un trou longitudinal, en sorte que la partie postérieure
du ver ne tient plus à l'autre que par deux lisières plus ou moins
larges ; » et alors il le considère comme en état pathologique
ou de décrépitude.
Masars ne croit pas , au contraire , que chaque segment soit
un ver complet; il ne peut pas croire , selon les expressions
plement le spicule ou pénis qui parfois est invaginé dans le vestibule génital,
et qui d'autres fois, au contraire, fait un peu saillie au dehors.
(1) Dans l'opinion généralement admise aujourd'hui par les naturalistes, la
tête du Tœnia solium est une nourrice en arrière de laquelle se développent
par gemmation d'autres animaux qui sont les représentants adultes de l'es
pèce. La nourrice fournit donc à ces individus qui procèdent d'elle, au moins
les premiers éléments de leur développement. Elle manque de bouche, et
c'est par ses quatre ventouses imperforées qu'elle absorbe dans l'intestin les
liquides qu'elle utilise à sa nutrition et à la production des nombreux anneaux
qu'elle fait naître. - - -
d'un état pathologique et non point de la vieillesse du ver; car, s'il en était
ainsi, le fait ne serait pas aussi rare qu'il l'a été jusqu'à ce jour. Au reste,
cette opinion est celle de notre collègue M. le professeur Baillet, dont les
travaux en cette matière sont empreints du cachet de la science et de la
vérité. - • 1 , , , ,
( 43 )
1" juin 1789, de ne point imprimer ce Mémoire, attendu
qu'il porte sur un fait déjà connu et gravé depuis longtemps. -
En effet , en 1768, Masars avait déjà publié ce fait dans le
Journal de Médecine. -
NOTE MÉDICO-LÉGALE
sUR UN CAs D'ASPHYXIE DÉTERMINÉE PAR L'ENRoULEMENT
DU coRDoN oMBILICAL AUToUR DU CoU D'UN ENFANT
NoUvEAU-NÉ, QUI AvAIT coMPLÈTEMENT RESPIRÈ.' r
l -
-
"# :#
| | | | | | | | · · · · ; | | |
· · · · · · · ·· · · · RAPPORT. t 1 , ,
· Il est donc bien démontré pour nous que , pas plus dans
cette dernière position que dans l'utérus et pendant le travail,
le cordon ombilical n'a pu opérer une constriction assez forte
pour amener l'asphyxie ; et pour résumer notre opinion, nous
dirons : Pour que la mort de l'enfant soit la conséquence
de l'enroulement naturel du cordon autour du cou , il est de
nécessité absolue que le fœtus reste au passage un certain
temps , que la mère se trouve au moment critique sans se
cours , dans un état syncopal ou d'éclampsie, et que les par
ties génitales rigides d'une primipare , un vice de conforma
tion , l'inertie de la matrice , ou bien un obstacle de la part
des épaules , alors que la tête est hors de la vulve , s'opposent
à la sortie rapide du produit de la conception. - - -
(TExTE PoRTUGAIs) ; -
"
RA P P O R T ,
Par M. MOLINIER, Secrétaire du primâ mensis.
1863
Moyenne. • T - | RÉGNANTs.'
| , » *• * , ,, , NOT E º o º
| | : - 1 ,| ' on
sUR LEs CAMPHREs NATURELs ET ARTIFICIELs;
fº , r, n ' r' - .. ,
Par M. SAINT-PLANCAT, Pharmacien à Toulouse,
Candidat à une place de Membre résidant (1). ,"
| — · · · · · º º
| | 2 ) · 2 ·| · | · | · |· · · ,· · · ·· 2 2
· · · ·· · · · i Camphres artificiels.
* s ! L'on donne le nom de camphre artificiel à une combinaison
que l'acide chlorhydrique forme avec l'essence de térébenthine.
, C'est au commencement de ce siècle que Kindt obtint ce
, produit Tromsdorfconfirma ce résultat. Ce sont ces faits qui
, firent penser à Thénard que le camphre naturel n'était que la
, combinaison d'un acide végétal avec une huile essentielle.
| Pour préparer le camphre artificiel, on fait passer du gaz
acide chlorhydrique parfaitement sec, dans de l'essence de
· térébenthine, qui plonge dans un bain de glace. Cette dernière
, précaution est indispensable, sinon l'huile s'échauffe beau
, coup, et le gaz n'est pas aussi facilement absorbé. L'huile de
, térébenthine devient d'abord jaune, puis passe au brun foncé,
, augmente de volume et se prend en masse cristalline. L'on
jette le tout sur un filtre pour enlever l'huile surabondante et
· on le fait sublimer avec de la craie ou du carbonate de po
tasse qui lui enlèvent totalement son odeur de térébenthine.
D'après Houton Labillardière, l'acide chlorhydrique se
, combine en deux proportions différentes avec l'essence de
térébenthine, La combinaison au minimum d'acide est solide,
et celle au maximum, liquide, à la température ordinaire.
, Dans les différentes expériences que j'ai faites, pour obtenir
, des camphres artificiels , j'ai remarqué que, pour obtenir
une plus grande quantité de produit solide, il était nécessaire
que l'essence fût parfaitement rectifiée. En effet, l'essence du
( 72 )
commerce, soumise pendant 12 heures à un courant de gaz
acide chlorhydrique parfaitement sec, ne m'a donné qu'une
quantité insignifiante de camphre solide.
Le camphre artificiel est une substance cristalline, blanche,
d'une odeur un peu camphrée, inflammable, se dissolvant
très-bien dans l'huile d'amandes douces. Sa solubilité dans
l'alcool est moindre que celle du camphre du Japon.
L'acide acétique n'a pas d'action sur le camphre artificiel.
L'acide azotique le décompose en partie, ainsi que les al
calis. Mais , pour enlever la totalité de l'acide chlorhydrique,
il est nécessaire de soumeltre le camphre artificiel à une tem
pérature très élevée, , oº , a - | | | | | | |
L'huile volatile de térébenthine n'est pas la seule qui pro
duise du camphre artificiel : l'essence de citron fournit, avec
l'acide chlorhydrique , un composé qui est identique avec le
chlorhydrate d'essence de térébenthine. L'opération se conduit
de la même manière. Cependant il reste toujours une partie
liquide d'une odeur aromatique qui rappelle celle du thym, et
qui paraît contenir plus d'acide que le produit liquide.i , º
Le camphre artificiel de citron entre en fusion vers 41°.
Par conséquent, il fond dans l'eau bouillante, qui le dépouille
de l'acide chlorhydrique en excès. La masse fondue cris
tallise par le refroidissement. Cette substance , en outre , est
plus facilement attaquée par les alcalis que les chlorhydrates
d'essence de térébenthine. . | | | | -
Depuis que ces lignes ont été insérées dans le Bulletin thé
rapeutique, nous avons eu à observer, au mois d'octobre 1861,
un cas d'albuminurie avec attaques convulsives à la suite de
la disparition de l'œdème général , et coma persistant pen
dant cinq jours, accompagné de phénomènes de paralysie gé
nérale avec délire. L'amaurose a succédé à cet état grave de
la malade, qui est aujourd'hui parfaitement guérie, malgré
notre pronostic des plus sombres. -
» "
· QUELQUES CONSIDÉRATIONs
SUR LE TRAITEMENT DE L'HYDROCÈLE ; · ' · . - ' • • • • *
|
· | | | || | 7 ' CHIRURGICALE
CLINIQUE , DE L'HôTEL-DIEU. - - ſ ! | ||| ſ7 , , , ' • *' -
- , , , , ºn i - - - i iº * !
- ii | s | | | | OBSERVATION , , t" , , -
' !
P,· jiM.· le Docteur DIEULAFOY,
- • 1 , .
Membre résidant.
1
i, f -!'
ÉPI DE BLÉ
EXTRAIT DU CANAL DE L'URÈTRE ;
Par M. le Docteur DIEULAFOY, Membre résidant.
| | || | , · , ;; · · · ·· ·.
OBSERVATION · · · · , ,, , !
r ;. , _ ' ' ,!
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· · · · · · · · · ,
PAR CAUSE TRAUMATIQUE ; · · · · · · ·· ,
, , ' l r iº *
•s
( 94 )
ºu En détachant les adhérences pelviennes, on constatait que
le sommet de l'S iliaque du colon était confondu avec la face
postérieure de l'utérus et le rectum. Les faces antérieures de la
vessie et de l'utérus étaient couvertes de fausses membranes
épaisses. - | | \
| | | | |
- | \ i - -
- l - - r -0 | // iio
· · · u· nel \ \ || | '
- | | | | ; º | N - - -
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QUELQUES M0TS
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de changement. " ' ' ' ' ' ' ' ' ,
Il fut convenu , dans une consultation qui eut lieu le len
demain, que le calomel serait administré à haute dose. Des
selles diarrhéiques furent la conséquence de cette médica
tion ; mais le coma persista. De larges vésicatoires aux jambes
furent tout leaussi
convulsion inefficaces , et la malade s'éteignit
26 octobre. • * · · ·
• -· ·
sans·
Je pourrais joindre à cette observation l'histoire d'une
famille, chez laquelle la pléthore sanguine a produit hérédi
tairement chez certains membres des congestions cérébrales,
chez d'autres des congestions pulmonaires.
· M. B... était âgé de cinquante-deux ans, en 1843 , lorsque
je fus chargé des soins de sa santé. ^ |
Doué d'un tempérament lymphatico sanguin extrêmement
marqué, ce monsieur est sujet depuis l'âge de trente ans à
un flux hémorroïdal très-abondant , assez régulièrement
mensuel. ' ' · ·
| M. B... m'assura à mes premières visites que l'hémorragie
anale était encore tout aussi considérable qu'à l'âge de trente
( 102 )
ans ; il est sourd depuis trente ans , et la surdité s'est décla
rée à la suite de la guérison d'une maladie dartreuse.
Pendant trois ans, le flux hémorroïdal débarrassa l'orga
nisme de l'excès du sang ; mais en 1846 , après plusieurs
tournoiements de tête, une congestion cérébrale renverse le
malade dans sa chambre. Je fis une large saignée , et les jours
suivants je purgeai à deux reprises, et la santé fut à peu près
bonne pendant deux ans ; en 1848 , les mêmes symptômes
d'hyperhémie cérébrale se reproduisirent et persistèrent pen
dant une quinzaine de jours ; je fus encore forcé de recourir
à la phlébotomie. . , ! · · , · · l, . ' ' ,i!
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DES PURGATIFs;
Par M. EMILE QUANTIN, D.-M. à Paris, Candidat correspondant.
| | | HYGIÈNE
v - DES OUVRIERS OCCUPÈS DANS LES FILATUREs ;
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RÉTENTION DU PLACENTA
PENDANT SEIZE HEURES ;
Par M. le Docteur E. QUANTIN.
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LA Société impériale de Médecine, Chirurgie et Pharmacie
de Toulouse a tenu sa séance publique annuelle , le dimanche
10 mai 1863 , à une heure, dans la salle de ses réunions or
dinaires, rue du Sénéchal.
M. Boselli, préfet de la Haute-Garonne, président honoraire
de la Société; M. le comte de Campaigno, maire de Toulouse,
membre-né de la Société, et M. Rocher, conseiller honoraire
à la Cour de cassation, recteur de l'Académie, se sont excusés
de ne pouvoir se rendre à l'invitation qui leur avait été faite.
M Ozenne, adjoint au maire, avait pris place au bureau.
Étaient présents : MM. Faurès, président; Couseran, Ripoll ,
Giscaro , Roque-d'Orbcastel, Gaussail , Lafont-Gouzi , Janot ,
Lafosse , Saint-Plancat, Cazac, Noguès, Filhol , Guittard ,
Larrey , Molinier , Lacassin, Timbal-Lagrave , Delaye , Jules
Naudin , secrétaire général.
M. le docteur Faurès, président, ouvre la séance en pro
nonçant un discours sur la valeur des études historiques pour
établir la réalité de la science médicale.
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- Depuis le 12 Mai 1sez jusqu'au 1o Mai 1ses. t
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(Inséré, voir ci-dessus, page 85.) 1 1 : 1 ,t !
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Tumeur charnue formant un appendice caudal chez un enfant
nouveau-né; par M. le docteur LAFoRGUE, A , , ,
(Sera inséré.)
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Recherches sur les analogies et les différences qui existent entre
les eaux sulfureuses des principales stations thermales des
Pyrénées; par M. le professeur FILHoL.
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MÉMoIREs PRÉSENTÉs PAR LEs CANDIDATs AU TITRE DE MEMBRE
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(Voir le Rapport sur ce Mémoire , ci-dessus , page 1o1.)
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(Voir• le Rapport du Concours, ci-dessous, page 151.)
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le Rapport du Concours, ci-dessous, page 154).
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( 139 )
Ici finit, Messieurs, la tâche qui m'était imposée. Aurai-je
réussi, par mes constants efforts, à la remplir avec cette sévère
impartialité, cette exactitude irréprochable que dictent les
droits imprescriptibles de la justice, les rigoureuses interpré
tations de la science ? Vous jugerez.
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R APPORT
· MEssiEURs ,
Les Mémoires présentés , cette année , au concours des mé
dailles , sont au nombre de huit. Ils sont dus à MM Desclaux,
| L. Rolland , Reboulet , Rascol, Peyreigne , Martin-Duclaux,
Millet et Catteloup.
| Votre Commission, composée de MM. Roque-d'Orbcastel ,
Butignot , Parant, Cazac , Lafosse, Gaussail et moi, après en
· avoir fait la lecture, en a discuté les mérites respectifs. Organe
de cette Commission , je viens aujourd'hui vous soumettre, en
même temps que son appréciation critique , le classement
· qu'elle en a fait et les récompenses qu'elle vous propose de
leur décerner.
Total. .. ... .. .. 40
Cette base, une fois posée, il divise son étude en deux par
ties. Dans la première, il entre dans de longs développements
sur l'histoire étiologique de la dysenterie. Dans la seconde,
il fait connaître toutes les considérations qui lui semblent
militer en faveur d'une séparation bien tranchée entre les
causes qui aboutissent à la dysenterie et celles qui produisent
les fièvres intermittentes ; dichotomie étiologique qu'il a
d'ailleurs proclamée depuis longtemps.
Mais nous croirions être injustes envers M. Catteloup, et
au-dessous de notre tâche envers vous-mêmes en nous bornant
à ce simple résumé. Son travail réclame une analyse plus com
( 169 )
plète d'où puissent ressortir, en même temps, et les mérites du
travail et l'enseignement qu'il nous fournit. Nous allons donc
le suivre, aussi bien que nous le pourrons, dans sa marche in
terprétative des divers éléments qui concourent à élucider la
double étiologie des fièvres palustres et de la dysenterie.
Dans la première partie, il met d'abord en évidence que,
parmi les modificateurs qui agissent sur le développement de
la dysenterie , les uns appartiennent au climat, les autres
sont indépendants de son action ; de là deux classes dis
tinctes :
1° Causes inhérentes au climat. — Sous cette dénomination
il entend avec de Humbold, toutes les modifications de l'at
mosphère dont nos sens sont affectés d'une manière sensible,
telles que la température, l'humidité , les variations baromé
triques, l'électricité, la mobilité de l'air, sa pureté, sa dia
phanéité.
Puis, ayant divisé les climats en chauds, froids et tem
pérés, tenant compte de l'immixtion d'une foule de nuances
météorologiques, dont l'influence est évidente, il consulte la
distribution géographique de la dysenterie, et constate qu'elle
s'observe, il est vrai, sous des latitudes diverses, et même
absolument contraires, mais que sa gravité et sa fréquence ne
sont pas les mêmes partout. Rare et presque toujours seule
ment épidémique dans les climats tempérés, par suite de cir
constances atmosphériques exceptionnelles, elle est très-fré
quente sous l'équateur et dans les pays chauds.
C'est donc là qu'il faut étudier la maladie. — Eh bien ! fai
sant attention aux dispositions météorologiques de ces pays,
on remarque bientôt que les influences pathogéniques rési
dent plus particulièrement dans les régions troublées par de
brusques variations de température; sous les climats où des
journées brûlantes sont suivies de nuits relativement fraîches ;
partout où l'évaporation des mers et des eaux pluviales , par
le fait de l'excessive chaleur, jettent dans l'air une grande
humidité. -
Messieurs,
SOCIÉTÉ IMPÉRIALE
DE MÉDECINE, CHIRURGIE ET PHARMACIE DE TOULOUSE .
BUREAU. (1863-1864.)
Comité de publication.
MM. GAUSSAIL, Docteur en Médecine.
LAFORGUE , Docteur en Médecine.
RIPOLL , Docteur en Médecine.
· FILlIOL , Directeur de l'Ecole de Médecine.
LAFOSSE , Professeur à l'Ecole vétérinaire.
ÉTUDE
AVant-propos.
Etiologie de la Dysenterie.
2° LPAALR'I TLILE.
Nous avons dit , dans l'exposé des causes , que les fièvres
paludiques étaient quelquefois suivies de dysenterie , et nous
avons expliqué par quel enchaînement, par quelle filiation
le gros intestin, objet d'une électivité morbide dans les pays
chauds, devenait le siége de cette maladie. Mais il y a loin de
cette prédisposition pathologique indirecte à une dysenterie,
qui ne serait qu'une simple modalité de l'affection palustre,
exigeant pour guérir , le sulfate de quinine. Ce serait une
énormité par trop étrange, et par cela même inadmissible.
RésuIInné,
NOTE
Le Secrétaire général,
JULES NAUDIN.
( 225 )
MÉMOIRE
SUR LA RAGE ;
(Lu dans les Séances des 11 et 21 juillet 1862.)
(1) Quelques faits semblent indiquer que la rage soit spontanée chez
l'homme, mais ils sont encore trop rares pour en établir la certitude.
15
( 226 )
ex professeur à l'Ecole Vétérinaire d'Abouzabel , n'y a pas vu,
pendant dix années, un seul cas de rage.
Il en serait de même , d'après Savarz , Valentin , John
Hunter , Van-Swieten, Portal , Barow , aux Antilles, à la Ja
maïque, dans l'Amérique méridionale, dans l'Inde, en Syrie,
à Chypre, au cap de Bonne-Espérance, en Cafrerie.
Toutefois , les Médecins attachés au service sanitaire en
Egypte , en Syrie , en Turquie, le docteur Amstein, cité par
M. A. Tardieu , auraient signalé trente-neuf cas de rage bien
constatée dans ces dernières contrées ; on peut donc dire que,
pour si rare qu'elle y soit, elle n'y est pas néanmoins absolu
ment inconnue. Les docteurs Daniel Johnson et Bonel de la
Brageresse, affirment qu'elle commence à se montrer dans
l'Inde. Il serait à désirer que l'on recherchât si elle ne serait
pas importée par des chiens d'Europe.
Cette rareté de la rage aurait aussi été remarquée dans la
Russie d'Asie, au Nord de Saint-Pétersbourg , et , au rapport
de Lafontaine , jusque dans la Pologne. Les climats extrêmes
paraîtraient donc peu favorables à l'éclosion de cette maladie ;
et ceci expliquerait, jusqu'à un certain point, pourquoi il n'en
est pas question dans les livres du législateur des Hébreux.
Si la rage est rare dans les climats très-chauds ou très
froids , il en est autrement dans les climats tempérés. On
constate qu'en Europe, notamment en Allemagne , en Angle
terre, en Hollande , en Belgique , dans la Haute-Italie , en
France, elle constitue parfois de véritables épizooties.
Inſluence des saisons. — Il n'est pas moins remarquable que,
dans la zone tempérée de l'Europe, la rage est généralement
plus fréquente au printemps ou en automne que dans les autres
saisons. Si cette règle souffre parfois des exceptions , ce n'est
guère que dans les cas de saisons illégitimes , c'est-à-dire , ca
ractérisées par des attributs thermométriques ou météorologi
ques qui ne leur sont pas ordinaires.
Les statistiques fournies par M. Ambroise Tardieu , il est
vrai , paraissent contredire cette assertion, puisque sur 181
cas de rage qu'il signale, 66 auraient été constatés en juin ,
juillet et août ; 44 en mars , avril et mai : 40 en décembre ,
( 227 )
janvier et février ; 31 en septembre , octobre et novembre ;
mais , à supposer que ces chiffres soient d'une parfaite exac
titude , on a omis de dire si les saisons dans lesquelles on les
a recueillis n'ont pas offert quelques perturbations. En tout
cas, les relevés pris à des sources qui en garantissent la va
leur, sont en opposition complète avec eux. En effet, M. Rey ,
professeur de clinique à l'Ecole impériale vétérinaire de Lyon,
a enregistré, dans une année dont les chaleurs estivales étaient
excessives , 6 cas en février , 7 en mai, 2 en juillet , 1 en
août , 3 en septembre, sur un total de 19.
M. Bourrel, qui dirige à Paris une lnfirmerie à l'usage de
l'espèce canine, a constaté :
En décembre, janvier et février.. ... . . . 6 cas de rage.
En mars, avril , mai.. .. ... ... . • • • • • e 4 M)
Total.. .. ... . 21 M3
Total. .. .. . .. 33 id.
Toutefois, malgré les probabilités que ces chiffres font naître
en faveur de la plus grande fréquence de la rage dans les sai
sons tempérées que dans les autres , ils soulèvent encore
quelques objections qui atténuent à un certain degré leur va
leur démonstrative.
On sait, en effet, que la rage communiquée est plus com
mune que la rage spontanée, et il est évident qu'elle éehappe
à toute influence saisonnière.
Or, ne doit-on pas se demander si les enragés des saisons
extrêmes , sont les mordus des saisons moyennes ou tempé
rées , ou si c'est l'inverse qui a lieu ? Le temps d'incubation
( 228 )
de la rage, que nous essaierons bientôt de déterminer, nous
semble autoriser ces questions , qu'il faudra nécessairement
résoudre, avant de pouvoir se prononcer avec toute certitude
sur les influences prédisposantes qu'exercent les saisons dans
la genèse de la rage spontanée.
Prédisposition résultant du sexe. — Le sexe des animaux
est-il une condition prédisposant à l'invasion de la rage ?
L'une des plus imposantes autorités en ce qui concerne la
contagion des maladies des animaux , le bien regrettable
M. Renault, ex-inspecteur général des Ecoles vétérinaires (1),
paraît enclin à croire que la rage est spontanée chez les mâles
seulement.
Bien que nous possédions deux faits de rage développée
spontanément , en apparence du moins, sur des chiennes qui
étaient constamment enfermées, ou qui ne sortaient que sous
la surveillance de leur maître; un autre , sur une chatte qui
ne quittait jamais le salon de sa maîtresse , bien que M. Tar
dieu cite le cas d'une chatte rendue enragée par l'enlèvement
de ses petits, nous nous garderons bien d'étayer sur des obser
vations si restreintes, ou sur quelques assertions de personnes
sans responsabilité scientifique , une opinion si diamétra
lement opposée à celle de notre savant maître.
D'ailleurs, les statistiques de la rage, établies d'après la di
vision des animaux suivant leur sexe, semblent indiquer que,
si cette maladie n'est pas spontanée sur les mâles seulement ,
au moins est-elle beaucoup plus fréquente sur eux que sur les
femelles. M. Eckel, professeur à l'Ecole vétérinaire de Vienne,
a vu la rage ainsi répartie : en 1841 , sur 141 animaux de
l'espèce canine, 124 étaient mâles et 15 seulement apparte
naient à l'autre sexe. Toutefois, pour arriver, en considération
de ces chiffres , à une induction fondée sur la fréquence rela
tive de la rage suivant les sexes , il eût fallu les mettre en
regard de la manière dont se divise la population canine
de la ville de Vienne , et c'est ce qui n'a pas été fait.
Mais est-ce bien par les voies digestives que le virus rabique
a été absorbé, si tant est qu'il ait quelquefois produit la
rage dans les expériences ou observations qui précèdent ? Il
nous paraît impossible de l'affirmer, car leurs auteurs n'ont
pas spécifié, que nous sachions du moins, si la peau des
lèvres était ou non le siége de plaies : si , dans l'affirmative ,
les liquides de la chair consommée n'ont pas imbibé ces plaies,
( 240 )
à la faveur desquelles alors on pourrait supposer que l'ino
culation s'est produite. On doit naturellement attirer l'atten
tion sur ce point depuis que l'on sait, par les belles expé
riences de M. Renault, l'action altérante que les organes
digestifs exercent sur plusieurs matières virulentes.
A l'avenir, il nous paraît que les observateurs devront
s'attacher avec plus d'attention à déterminer si, en parcourant
les voies digestives, le virus rabique peut réellement être
absorbé et conserver la propriété de produire ses funestes
effets.
Du reste, nous ne connaissons pas d'expériences faites dans
le but d'étudier ce que produit la chair d'animaux enragés ,
cuite ou crue, mise en rapport avec des surfaces absorbantes
autres que celle des voies digestives.
Par conséquent, on ne sait rien encore sur ce sujet, au
moins en ce qui concerne l'action de la chair cuite.
Le sang contient-il le virus rabique 2 - Tout au plus est-il
permis de présumer ce qui résulterait du contact des chairs
crues, imbibées de sang, puisque l'expérience a jeté quelque
jour sur l'action que ce fluide , fourni par des sujets enragés,
exerce lorsqu'il est mis en rapport avec des surfaces trau
matiques.
En effet, le professeur Eckel , de Vienne , en 1841, inocula
au nez, à la lèvre et à la queue d'un mouton , la bave encore
chaude d'un bouc affecté de la rage ; vingt-cinq jours après ,
le mouton était malade ; il mourut le vingt-huitième jour,
après avoir offert des symptômes qui ne représentent pas le
tableau complet de la rage, mais qui n'ont aucune analogie
avec ceux des maladies comprises dans les cadres nosologi
ques.
On ne trouva, du reste, à l'autopsie , aucune lésion pouvant
expliquer la mort.
Le même professeur inocula aux oreilles et à la tête d'un
chien la bave d'un goret devenu enragé, après avoir été lui
même mordu par un chien hydrophobe. Quatre mois après ,
le sujet d'expérience était encore sain : on l'inocula de nou
- | ( 241 )
veau avec le sang d'un compagnon serrurier affecté de la
rage. -
Le virus est-il contenu dans les fluides sécrétés par les organes
générateurs ? — En ce qui concerne la transmission de la rage
par ces fluides, aucune observation faite sur les animaux ne
peut servir à élucider cette question, et nous verrons bientôt
la confiance qu'il faut accorder aux assertions des Médecins ou
des Vétérinaires qui croient à la possibilité de la transmission
de la rage au moyen des rapports sexuels.
Est-il contenu dans la transpiration pulmonaire ? — De
puis Arétée de Cappadoce, l'idée s'est répandue que l'haleine
des personnes enragées contenait le principe virulent. -
(1) Dessault les employait pour tuer les vers de la salive, et Sauvage pour
faire écouler le venin contenu dans ce mème fluide et qui irritait les mu
queuses. - -
( 267 )
serons dispensé de faire la critique de la méthode préserva
trice qu'elles ont suscitée. - º - " , , , , · ·
· 1 -, , , ,,
• * • • , , .
| S'il était bien démontré que les mâles seuls enragent spon
tanément, que la privation des actes générateurs est la cause
vraiment efficiente de la rage, il faudrait, sans hésitation,
| condamner à être castrés les chiens mâles, à l'exception de
· ceux que l'on destinerait à la propagation de l'espèce. Mais
il faut attendre, pour arriver à une semblable mesure, que
· l'observation et l'expérience soient parvenues à la justifier.
" Jusque-là, on doit tendre à restreindre le nombre des chiens
· inutiles, à mettre les animaux de cette espèce, inutiles ou
non, dans l'impossibilité de nuire lorsqu'ils viennent à être
surpris par la rage. Il faut, enfin, ou sacrifier impitoyable
ment les chiens ou autres animaux mordus par des enragés,
ou les condamner à une séquestration assez longue pour que
les chances de rage dont ils sont menacés soient restreints aux
plus étroites limites, ou à peu près complétement annulées.
L'impôt sur l'espèce canine n'a pas assez sensiblement fait
diminuer le nombre des chiens; il serait plus restreint si la
loi recevait une application plus rigoureuse. Nous avons
vu que les mâles sont enragés dans une plus forte proportion
que les femelles ; ne devrait-on pas , pour cette raison , les
imposer plus fortement que ces dernières ? -
Mais comme il est bien rare que cette maladie éclate chez le
chien qui marche sous l'œil et le commandement de son
maître, ou chez celui qui rôde autour du logis confié à sa
garde, sans que l'on s'aperçoive des symptômes que fait naître
l'invasion de cette maladie, et sans que , par conséquent ,
l'on s'empresse de prendre les mesures applicables à l'exigence
des cas, vouloir contraindre tout détenteur de chien à le tenir
constamment muselé, à l'attache ou en laisse, serait priver à
peu près inutilement de l'agrément ou des services réels que
nous retirons du plus dévoué de nos animaux domestiques ;
ajoutons que la contrainte trop absolue pourrait multiplier les
cas de rage spontanée, si tant est que cette condition exerce
quelque influence sur la production de cette maladie. Tout au
plus pourrait-on réserver l'application de ces rigueurs dans
les saisons les plus propices à l'éclosion de la rage spontanée,
lorsqu'il est notoire que quelques carnivores enragés sont
errants dans le voisinage, ou lorsque la rage règne à l'état
épizootique (1). | º . - - : , :
(1) On a dit que les muselières, assez serrées pour empêcher le chien de
mordre , avaient aussi l'inconvénient de s'opposer à l'acte de la respiration
et à la transpiration pulmonaire ; mais MM. Goubaux d'Alfort, et Charrière,
de Genève, ont imaginé des muselières qui remédient à ces inconvénients.
( 277 )
De 1845 à 1853 on a constaté , à Berlin , 278 cas de rage.
Le musellement est prescrit, et de 1854 à 1861 on en a cons
taté 6 cas seulement : · · · · ·
M. Renault, avec cette réserve qui donne tant d'autorité à
sa parole , fait observer que , si de pareils résultats se conti
nuaient les mêmes pendant quelques années, on pourrait en
conclure : 1° que la rage spontanée est très-rare; 2° que le
musellement permanent est une mesure efficace pour empê
cher la propagation de cette maladie ; 3° qne c'est à tort que
plusieurs auteurs regardent la contrainte résultant de l'appli
cation de la muselière sur le chien comme une cause du déve
loppement de la rage chez cet animal. Nous approuverons
d'autant plus la réserve de M. Renault, que, d'après les sta
tistiques établies à l'Ecole vétérinaire de Toulouse , nous avons
constaté ce qui suit : - º - • - -
5° Ceux qui ont été, mordus par des chiens ou autres ani
maux trouvés morts, et à l'ouverture desquels on n'a constalé
que les signes nécropsiques qui peuvent établir la suspi
cion de rage ;
· 6" Ceux qui ont été mordus par des animaux que leur état
de fureur a forcé d'abattre, et qui, à l'autopsie, ont pré
senté ces mêmes signes , indépendamment des lésions de la
mort violente ; -
7" Les chiens affectés d'un état maladif vague, avec air
menaçant, voix modifiée, envie de mordre, refus des liquides
ou des aliments, salivation abondante. -
- * " : , , , , ,, , • 1, · · · ·
( 283 )
RAPPORT,
Par M. le Dr MOLINIER, Secrétaire du primâ mensis.
-
| | ||| | | , * , * , ! · · · ·
QUELQUES CONSIDÉRATIONS -
DE L'ARMÉE D'AFRIQUE ;
Par M. le Docteur MOLINIER , Membre résidant.
TUMEUR CHARNUE
FORMANT UN APPENDICE CAUDAL CHEZ UN ENFANT
NoUvEAU-NÉ ;
Par M. le Docteur LAFORGUE, Membre résidant.
RAPPORT,
Par M. le Dr MOLINIER, Secrétaire du primâ mensis.
1863
2-- --
SEPTEMBRE. .. | 748,201
NOVEMBRE. .. | 749,747
DÉCEMBRE. .. | 753,380
RECHERCHES
Ouvragee binere.
(Ordre alphabétique des noms d'auteurs.)
22
( 338 )
128. PÉTREQUIN. — De l'emploi thérapeutique des lactates
alcalins dans les maladies fonctionnelles de l'appareil di
gestif. Br. , grand in-8°, Lyon , 1862.
129. PLANET (DE). — Rapport de la Commission des mé
dailles d'encouragement (1862). — Académie des Scien
ces , Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse (Classe
des Sciences). In-8o.
130 , PLoNQUET. — Les truffes de Champagne. Br. in-8°,
Ay, 1863.
131 . PRÉTERRE A. — Exposition universelle de Londres.
Br. grand in-8°, 1862.
132. PUTÉGNAT. — Du traitement du chancre phagédénique.
Br. in-8°, Bruxelles, 1862.
133. Sur les tumeurs fibreuses intra-pelviennes, né
cessitant, pendant le travail de l'enfantement, l'opéra
tion césarienne abdominale. ln-8°.
134. La Folle décorée, ou épisode de la vie d'un Mé
decin. 1 vol. in-8°, Nancy , 1863.
135. QUANTIN E. — Biographie d'Etienne Tourtelle. Br. in-8°,
Paris, 1862.
136. RoBERT A. — Ripoldsau (Forêt-Noire) et ses eaux mi
nérales. Grand in-8°, fig.
137. ScoUTETTEN. — Electro - physiologie. — Expériences
constatant l'électricité du sang chez les animaux vivants.
Br. in-8°, Paris, 1863.
138. Expériences constatant l'électricité du sang chez
les animaux vivants. Lettre de M. Béclard. — Réponse
de l'auteur. Br. in-8°, Metz , 1863.
139. TILLoL. — Rapport sur le Concours des médailles d'en
couragement ( 1863 ), à l'Académie des Sciences, Ins
criptions et Belles-Lettres de Toulouse (classe des Sciences).
Br. in-8°, Toulouse , 1863.
( 339 )
140. TIMBAL-LAGRAvE. — Villars et Lapeyrouse. — Extraits
de leur correspondance. Br. in-8°, Toulouse, 1862.
141 . De la culture de la violette à Toulouse. Br. in-8°,
Toulouse, 1863.
142. -- Note sur la détermination du centaurea myacantha
D. C. Br. in-8°, Toulouse , 1863.
143. VAïssE E. — Rapport de la Commission des médailles
d'encouragement (1862). Académie des Sciences , Ins
criptions et Belles-Lettres de Toulouse (classe des Ins
criptions et Belles-Lettres ). ln-8°.
144. VICToR. -- Solution du problème alchimique. Br. in-8°,
Paris, 1863.
145. ULLERSPERGER. — Police médicale et sanitaire. In-8°,
( texte allemand) Munich.
146. (Anonyme ). — Le grand Crédo du xIx° siècle. — Lettre
d'un pauvre d'esprit à un esprit fort. In-8°, Genève, 1863.
( 340 )
ERRATA.
- Pages
AvERTIssEMENT sur le nouveau mode de publication. ........
TABLEAU de la Société.. ......... ... ... ... 9 e • e • • • • • • • • • 5
F IN DE LA TABLE .
-- º *
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