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1200 milliards de F CFA, telle est la somme investie au Cameroun entre 2009 et 2013 par la
Chine, la Corée du Sud, les Émirats Arabes Unis, l’Inde et le Brésil. Cet investissement qui a
nettement évolué depuis 2009 (soit 6 projets pour 75 milliards de F CFA) concerne
aujourd’hui 15 projets en particulier. Ces derniers touchent divers domaines comme l’énergie,
la formation professionnelle, le logement social, le transport, les télécommunications et le
sport. Mais le gouvernement de Paul Biya, qui a clairement opté pour une diversification de
ses partenaires, n’entend pas se satisfaire de cette performance et envisage clairement
d’explorer de nouvelles pistes de coopération.
En effet, sur les quinze pays émergents identifiés, seuls ces cinq pays, avec en tête de liste la
Chine (12 projets sur 15), coopèrent efficacement avec le Cameroun qui compte aller vers
d’autres pays partenaires comme Cuba, le Venezuela. Des pays qui peuvent apporter leur
savoir-faire dans divers domaines tels que la santé, le sport et autres. Le gouvernement
camerounais a fait entendre lors de la revue annuelle du portefeuille projet avec les pays
émergents qui se déroule actuellement au ministère de l’Économie, de la Planification et de
l’Aménagement du territoire, sa détermination à jouer pleinement son rôle pour que cette
coopération avec les pays émergents devienne de plus en plus forte, afin que le Cameroun
puisse en tirer le plus grand profit.
Le gouvernement bénéficie dans cette mission de l’aide du président Biya qui ne ménage pas
ses efforts pour inciter les investisseurs étrangers à s’intéresser au Cameroun. Ainsi, à chaque
fois qu’il est en déplacement en dehors du pays, il prend toujours le temps de rencontrer
d’éventuels investisseurs en organisant par exemple des forums économiques. Ce type
d’initiatives traduit clairement la volonté de Paul Biya d’offrir aux investisseurs étrangers
comme nationaux, un cadre incitatif pour l’exercice de leurs activités. Par ailleurs, le chef de
l’État camerounais a fait adopter la Charte des investissements qui s’est traduite par la
création du Conseil de régulation et de compétitivité, de l’Agence de promotion des
investissements, de la Commission nationale de la concurrence, de l’Agence des normes et de
la qualité, etc.
De même, pour faciliter les importations et les exportations, un Guichet unique des opérations
du Commerce extérieur a été institué. Enfin, la politique des projets structurants placée au
cœur de la politique économique du président Biya, a fini de convaincre les investisseurs
étrangers de venir s’implanter au Cameroun. Ainsi, des projets comme la construction du port
en eau profonde de Kribi ou encore le barrage-réservoir de Lom Pangar, constituent le fer de
lance de ces projets structurants que le chef de l’État a promis de réaliser durant son septennat
(2011-2018).
Grâce donc à la politique incitative de Paul Biya, le Cameroun devient de plus en plus attractif
aux yeux de nombreux investisseurs étrangers en plus des Émergents, qui s’y précipitent en
masse pour y investir dans des domaines très diversifiés. Et vraisemblablement, ses efforts
semblent largement porter ses fruits.
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« Une délégation de 193 investisseurs britanniques est attendue au Cameroun en janvier 2014,
dans le cadre d’une mission de prospection des opportunités d’investissement », annonçait, fin
décembre, Cameroon Tribune. Une révélation faite selon le quotidien camerounais, par le
nouveau Haut commissaire de Grande-Bretagne au Cameroun, au cours d’une audience avec
le ministre de l’Économie, Emmanuel Nganou Djoumessi. Avant de quitter le pays il y a
quelques mois, Bharat Suresh Joshi, le prédécesseur de John Brian Olley, avait déclaré que le
climat des affaires dans le pays a beaucoup évolué au cours des quatre dernières années avant
d’ajouter qu’il est de plus en plus facile pour des entreprises étrangères «qui respectent les
règles», d’y faire des affaires. Et pour cause, le président Biya ne cesse de travailler dans ce
sens.
Ainsi, à chaque fois qu’il est en déplacement, le chef de l’État prend toujours le temps de
rencontrer d’éventuels investisseurs étrangers. Et vraisemblablement, ses efforts semblent
porter ses fruits. En effet, grâce à la politique incitative de Paul Biya, le Cameroun devient de
plus en plus attractif aux yeux de nombreux investisseurs étrangers qui s’y précipitent en
masse pour y investir dans des domaines très diversifiés. Le texte de loi régissant les zones
économiques au Cameroun voté par le parlement et promulgué le 16 décembre dernier par le
président Biya, est l’une de ses dernières initiatives pour attirer les investisseurs et
promouvoir la production interne des biens et des services.
En effet, présentée comme un outil d’incitation et de promotion de l’investissement, des
exportations, de la compétitivité, de l’emploi, de la croissance économique et de
l’aménagement du territoire, cette loi fixe le cadre général de la création, de l’aménagement et
de la gestion des zones économiques, ainsi que les modalités d’admission des entreprises
désireuses de s’y installer. Au titre de cette loi, une zone économique est « un espace
constitué d’une ou de plusieurs aires géographiques viabilisées, aménagées et dotées
d’infrastructures, en vue de permettre aux entités qui y sont installées de produire des biens et
des services dans des conditions optimales ». En somme, la zone économique vise à
concentrer, sur une ou plusieurs aires données, des activités ou des acteurs (entreprises
industrielles, agricoles ou de services, pépinières ou incubateurs d’entreprises, pôles
scientifiques et technologiques, technopoles, agropoles, etc.) engagés dans des projets de
développement économique et social.
En plus de la volonté de Paul Biya d’offrir aux investisseurs nationaux comme étrangers un
cadre incitatif pour l’exercice de leurs activités, et qui se traduit entre autres, par ces forums
économiques organisés lors de ses déplacements en dehors du pays, ce type d’initiative
expliquerait donc cette pluie de projets de la part d’investisseurs étrangers. Ce qui a
grandement contribué à améliorer le climat des affaires dans le pays ces dernières années. Le
chef de l’État camerounais a ainsi fait adopter la Charte des investissements qui s’est traduite
par la création du Conseil de régulation et de compétitivité, de l’Agence de promotion des
investissements, de la Commission nationale de la concurrence, de l’Agence des normes et de
la qualité, etc. De même, pour faciliter les importations et les exportations, un Guichet unique
des opérations du Commerce extérieur a été institué.
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