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Nombre d’habitants: 11,2 millions

Superficie: 131 944 km² (et 14 854 km de côtes)


Principales villes: Athènes (Capitale), Thessalonique, Patra
Régime politique: République parlementaire avec pour chef du
gouvernement Mr George Papandreou
Langues parlées: le grec moderne (qui s écrit en alphabet cyrillique)
Monnaie: l’Euro
Climat: Climat méditerranéen, rafraîchi par le vent sur les côtes et quelquefois très chaud vers l'intérieur
des terres et à Athènes.
L'été arrive brusquement et brûle tout ; en juillet et Aout, certaines régions de la Grèce ont à supporter des
températures de 36, 38, 40, 45 °C. Certaines années, durant cette période, il ne tombe pas une goutte de
pluie. L’hiver peut être frais voir froid en altitude et il n’est pas rare de voir de la neige sur les sommets , la
Grèce comptant même plusieurs stations de ski.

Relief et paysage: Le territoire grec est avant tout marqué par la montagne : elle occupe près de 70 % du
pays. Les massifs montagneux grecs appartiennent aux Alpes dinariques qui commencent en Slovénie et
parcourent toute l’ex-Yougoslavie et l’Albanie. L'autre chaîne montagneuse couvre la Macédoine et
s'incline vers le sud (massifs de l'Olympe et du Pélion). La plupart des massifs se jettent directement dans
la mer.
Aucun sommets ne dépassent les 3 000 mètres (l’Olympe ne fait « que » 2 917 m), mais 120 sommets
atteignent tout de même les 2 000 m.
Tout cela ne laisse pas beaucoup de place aux plaines : environ 30 % du territoire, situé en grande partie
dans le nord est du pays.
Aucun point du pays n’est à plus de 100 km à vol d’oiseau des côtes de la mer Égée ou de celles de la mer
Ionienne.
La crise grecque
Officiellement, la Grèce avait réussi à se transformer pour satisfaire aux stricts critères du traité de
Maastricht, avec comme résultat l'admission, in extremis, à l'adoption de l'euro début 2002.

Mais en septembre 2004, les statisticiens d'Eurostat révélaient que la Grèce transgressait les règles
du fameux pacte de stabilité... Déficit record (avec un sommet à 7,9 % du PIB l'année des J.O.), et
dette au-delà des 100 % du PIB.
Le gouvernement Karamanlis (2004-2009) assura avoir réduit ce déficit, mais la crise internationale
est arrivée... À la mi-2009, le FMI prévoyait, pour 2010, un déficit de 7,1 % et une dette publique de
103,4 % du PIB.

La Grèce, longtemps dernière de la classe européenne pour le PIB, est la première, devant l'Italie,
pour la part qu'occupe l'économie souterraine... De plus, elle a caché et « maquillé » ses graves
problèmes économiques.

La crise est donc forte dans le pays, elle touche l’ensemble de l’économie et impose de profonds
changements (économiques mais également dans les habitudes personnelles… ).

Les grecs paraissent résignés, le cout de la vie ne cesse d’augmenter mais parallèlement l’Etat grec
annonce des baisses de salaires et un plan de rigueur sans précédant...
La Grèce, berceau de l’histoire européenne
Architecture, citoyenneté, débat politique, mathématiques (Thales par exemple…), sciences humaines, tragédie, comédie,
Jeux olympiques, éthique médicale, toutes ces découvertes de la Grèce antique subsistent dans de nombreux aspects de
notre civilisation contemporaine et de notre vie quotidienne.. Ce riche passé cache cependant une histoire plus délicate
dès le 1er siècle après J-C faite d’occupations et de régressions….
L'histoire de la Grèce antique connaît quatre périodes :
L'époque mycénienne de 1500 à 800 avant J.-C.
Des tribus indo-européennes, les Ioniens et les Achéens investissent peu à peu la Grèce, les premières villes s'organisent
autours de palais fortifiés comme Mycènes. C'est au début du XIII e siècle avant J.C que les Grecs placent
traditionnellement la guerre de Troie, qu' Homère rendra légendaire.
L'époque archaïque de 800 à 500 avant J.-C.
C'est à cette époque que se développent les cités de Sparte et d' Athènes. L'influence grecque s'étend sur le nord de la
Méditerranée. L'époque archaïque est celle de la création de l'alphabet grec, des jeux olympiques et du sanctuaire de
Delphes (que nous avons visité).
L'époque classique de 500 à 350 avant J.-C.
Elle couvre l'apogée d'Athènes au plan militaire, politique et culturel. La Cité joue un rôle déterminant lors des guerres
Médiques contre les Perses. Le siècle de Périclès est celui de l'apogée de la culture classique : les grandes tragédies, le
théâtre d' Aristophane, Platon, Thucydide et le Parthénon datent de cette époque.
L'époque hellénistique de 350 à 27 avant J.-C
Elle est marquée par l'empreinte d' Alexandre le Grand. A travers son empire, il diffuse la culture hellénistique jusqu'en Asie.
Les échanges commerciaux se multiplient entre la Méditerranée et le monde antique. C'est aussi à cette époque que Rome
monte en puissance avant de coloniser la Grèce qui devient province romaine en -27.
Le système scolaire grec
Le système éducatif grec est un système différent du système français, notamment car il n’y a pas
de séparation entre l’État et l’Église …
Les objectifs de l’éducation grecque sont, outre de donner un socle de connaissances à sa jeunesse,
de « développer la conscience nationale et religieuse ».

L'enseignement public est gratuit de la maternelle à la fin de l'université (y compris livres et


inscriptions) ; il est obligatoire de 6 ans à 15 ans. L’école maternelle est facultative (2 ans). En
revanche, les élèves doivent fréquenter une école primaire à temps complet (Dimotiko) pendant
six ans, puis un collège (Gymnasio), pendant 3 ans.

Les élèves ont généralement cours le matin de 8h15 à 12h40 ou 13h30.


L’année scolaire commence mi-septembre et fini mi-juin de la maternelle au lycée.

ORIGINALITÉ:
En raison de la non séparation « Etat-Eglise », avant le premier cours de la journée, il y a la prière
dans la cour de l'école (l'immense majorité des grecs sont orthodoxes).
De plus, chaque lundi matin, les élèves chantent l'hymne national dans la cour pendant que l'un des
élèves dresse le drapeau grec .
La Grèce, porte d’entrée de l’Europe
Au cours des 4 dernières années, près de 500 000 migrants seraient arrivés illégalement sur le sol grec. En
effet, le pays étant une ouverture sur l’Europe et le monde occidental, il attire de nombreux clandestins .

Afin de répondre à cette problématique et aux exigences de l’Espace Schengen (qui demande une
régulation des flux migratoires), la Grèce a décidé d’employer de grands moyens quitte eà choquer …

Le gouvernent grec a décidé de faire construire un mur sur 3 villages près d’Orestiada (à l’extrême Nord du
pays). Cette clôture longera les 12,5 km de frontière terrestre commune avec la Turquie (sur les 198 km de
frontière fluviale), avec une hauteur de 3 mètres.
Ce lieu demeure le principal point d’entrée des migrants avec près de 300 personnes qui tentent de passer
chaque jour la frontière à cet endroit précis, là où le fleuve Evros fait un crochet par le territoire turc et ne
joue plus son rôle de frontière naturelle entre les deux pays. De plus, il s’agit du passage le plus "abordable"
financièrement parlant : les passeurs demandent ici de 500 à 600 euros ; pour passer par les îles, il faut
compter le double, voire le triple...

Cette initiative est évidement contestée par la Commission européenne mais le mur devrait cependant
être terminé d’ici fin Mars 2011!

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