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Immunologie séance 4:

Rappel :
Compléments :
• Est un ensemble de protéines
• Sont des proenzymes qui agissent l’un sur l’autre en cascade enzymatique
afin d’accomplir plusieurs fonctions
Voie classique ou directe
• Elle lie C1q aux anticorps IgG ou IgM  entraine une cascade
enzymatique  forme au bout avec C5b6789 le complexe d’attaque
membranaire
• Possède :
o Une fonction d’opsonisation du complément assuré par C3b
o Une fonction d’inflammation assuré par C3a et C5a (les
anaphilatoxines)
• L’accumulation de complexe immun est éliminée par C3b qui se lie au
globule rouge et qui les acheminent vers le foie pour pouvoir les dégrader
• Elle est activée par C1q et amplifiée par clive de C3
• C3 convertase  C4b2a
• C3/C5 convertase C4b2a3b

Voie alterne : (slide 22)


Le complément est capable de lyser des cellules ou des bactéries mais en
quantité très réduite par une voie alterne ayant le même effet que la voie
classique.
Les anticorps ne sont pas nécessaires pour activer la voie alterne.

• Étapes de la voie alterne :


1- C3 est une molécule relativement instable qui se clive de manière
spontanée en tout petite quantité et en permanence (en un moment donné
et en fonction du temps).
2- Formation de C3a et C3b.
3- C3b lié à notre propre cellule est immédiatement neutralisée. Par contre
sur les surfaces bactériennes elle ne l’est pas (donc elle reste stable chez
les bactéries) et peut se lier par suite à d’autre proenzyme de ce complexe
pour pouvoir donner une C3/C5 convertase.
4- C3b se lie à une molécule qui s’appelle le facteur B en l’absence de
C4b2a et sans activation à travers l’anticorps.
5- Le facteur B va se cliver sous l’action d’un autre facteur qui s’appelle le
facteur D pour donner Ba et Bb.
6- Bb reste à la surface bactérienne et on aura le complexe C3bBb qui est
une C3 convertase de la voie alterne.
7- C3bBb se met à cliver une grande quantité de molécules C3 dont une
partie recouvreront la surface bactérienne et d’autre se lient au
complexe déjà former C3bBb pour donner C3bBb3b qui est une C3/C5
convertase (clive C5 et clive d’avantage de C3).
8- C3bBb3b clive C5 en C5a et C5b et à ce moment la C5b lie les autres
complexes C6, C7, C8 et C9 et aboutit à la formation d’un complexe
d’attaque membranaire C5b6789.
Même si je n’ai pas d’anticorps et j’ai une attaque bactérienne, le complément
peut s’activer tout seul  ceci assure une protection pendant le lapse de temps
nécessaire à la formation d’anticorps.
Donc le complément est un élément de l’immunité innée (même s’il est
activé par les anticorps), il peut s’activer tout seul pour assurer les fonctions
du complément.

• Fonctions du complément :
o Complexe d’attaque membranaire.
o Opsonisation car j’ai un clivage de C3b en grande quantité.
o Assure une inflammation car on a C3a et C5a.
▪ Je n’ai pas l’élimination de complexe immun, de toute façon il n’y
en a pas.

✓ C3 vient d’un clivage spontané car on n’a pas une voie classique.
Au tout début de la réponse immunitaire -immunité inné- le complément
peut être activé de manière spontanée tout seul. Lorsque la voie classique
sera activée, il restera de molécules qui activeront cette voie puisqu’il y a des
molécules c3b formes). Mais la proportion de molécules qui sera capable de
se lier à c4b2b sera en grande quantité
✓ La voie alterne (pas plus que 10%) a moins d’importance que la voie
classique.

Voie des lectines: (slide 23)


C’est la 3ème voie d’activation du complément.
Lectines : font partie des protéines de la phase aigue. Elles ont une grande
affinité pour les motifs de sucre/saccharide dans la nature. Certaines lectines
reconnaissent spécifiquement des sucres bactériens (non pas des sucres
eucaryotes) et ces lectines peuvent déclencher une voie d’activation classique en
absence d’anticorps.
Les lectines peuvent activer le complément de 2 façons :
• Se lier à la molécule C1 du complément et activer C1 par l’intermédiaire
de C1s et C1r pour qu’il y ait une dégradation de C4 et C2.
• Ressembler à la molécule C1 et aboutir a cliver C4 et C2 et entrainer la
formation du complexe C4b2a.
Cette voie ressemble à la voie classique du complément puisqu’elle va aboutir à
la même formation et même enzymes sauf qu’elle n’est pas déclenchée par la
liaison d’anticorps à un composant de complément mais déclenchée par
molécule qui lie un sucre bactérien d’un côté et active le complément d’un
autre.

Protéines de la phase aigue : Ce sont des protéines qui sont synthétisées par
le foie lors d’une inflammation, et peuvent déclencher la voie classique du
complément en l’absence d’anticorps.

Régulation : (slide 25)


 Le complément est un système enzymatique avec une activation en cascade,
amplifiée, très efficace, polyvalent centrale dans la réaction inflammatoire.
Donc il est très puissant.
 Pour cela, l’activation de complément doit être contrôlée pour éviter d’avoir
des effets secondaires à cause de C3a et C5a qui sont des molécules
inflammatoires nommées anaphylotoxines (toxines indésirables).
2 exemples de régulation :
o Inactivation de C1 par C1inh : qui se trouve au tout début de la voie
d’activation classique, justement pour ne pas déclencher le complément
lorsqu’il n’y a pas de sécrétion d’anticorps à la surface membranaire
o Inactivation de C3 par le facteur H : qui se trouve au point de jonction
des trois voies.

Inactivation de C1 : (slide 26)


C1 est inactivé par une molécule appelée C1inh (inh : inhibitor). Cette molécule
détache C1s et C1r de C1q. Elle ne va pas empêcher C1q de se lier au
anticorps mais cette liaison n’auras aucun effet, par absence des enzymes. Et
donc la molécule C1 ne pourra pas dégrader C4.
C1inh est super efficace pour stopper la voie d’activation classique. Cependant
elle n’est pas suffisante pour tout arrêter (il y a toujours la voie alterne). C’est
pour cela qu’on a une autre voie qui inactive C3b.
Inactivation de C3b : (slide 27)
Quand C3b est liée à la surface membranaire, elle lie le facteur B et le facteur D
va venir cliver B en Ba et Bb. Il y’a un compétiteur au facteur B qui est le
facteur H (les lettres ne veulent rien dire). Quand le facteur H est lié à C3b, il
sera la cible non pas du facteur D mais d’un autre facteur qui s’appelle le
facteur I qui va couper C3b en C3c et C3d qui sont toutes les deux inactives.
Ceci va arrêter la voie d’activation du complément quel que soit le
déclencheur (n’arrête pas seulement la voie classique comme dans le cas
précédent).

✓ En fait en permanence nous avons une compétition entre ces différents


composants. Les protéases du complément sont toutes des molécules
instable et donc elles sont renouvelées en permanence au besoin. Si j’ai une
inflammation ou une infection bactérienne, j’ai assez de membranes
bactérienne pour lier les effecteurs et leurs inhibiteurs. Alors que si je n’ai
pas assez de membrane bactérienne, le peu de complément qui va être
produit sera immédiatement inhibé.

✓ On a mis en évidence l’importance du complément chez les personnes qui


ont un déficit en l’un ou l’autre des composants. Il y’a des déficits
génétiques qui affectent leur synthèse. Certains aurons des effets majeurs,
d’autre des effets mineurs :
o Pour un déficit en C7 la lyse s’arrête et tout autre reste normale (effet
mineur).
o Si j’ai un déficit en C3 tout s’arrête et l’une des conséquences majeur de
ce déficit sera l’accumulation des complexes immuns qui ne pourrons pas
être facilement éliminés. Cependant l’inflammation augmente mais pas
par cette voie parce qu’il y’a beaucoup d’autre effecteur (effet majeur).

✓ L’une des manifestations de l’inflammation était l’hépatomégalie où le foie


devient hypertrophié parce qu’il joue un rôle très important.

Les protéines de la phase aigue: (slides 29-30-31)


Lors d’une inflammation nous avons certaines cytokines inflammatoires qui
activent le foie pour qu’il sécrète des protéines qui ne sont pas sécrétées à l’état
physiologique normal : les protéines de la phase aiguë.
➢ Elles ne sont sécrétées qu’en cas d’inflammation.
➢ Parmi leurs différentes fonctions, toutes les protéines de la phase aigue
ont un rôle d’opsonisation important.
La plupart font partie de l’une de ces trois familles :
• Les collectines (col = collagen like ; lectine): elles peuvent se lier à des
sucres qui ne sont exprimés que par :
o Des microorganismes (bactéries ou champignons) ;
o Des cellules apoptotiques (= cellule dans laquelle on commence à avoir
une dégradation de l’ADN en vue d’une mort programmée). Ex : les
cellules en fin de vie tel que les globules rouges sénescentes ou les
cellules du renouvellement épithélial devront être tuées par les
macrophages; il faudrait donc qu’il y ait une activation du complément
en vue d’une opsonisation potentielle des macrophages ou en vue d’autres
conséquences.

➢ Mannan/mannose binding lectin (MBL): elle se lie au mannose en


position terminale qui ne se trouve que dans les microorganismes et les
cellules apoptotiques. La forme de MBL ressemble à celle de C1q : le
C1q se lie aux anticorps alors que MBL se lie aux sucres. La
concentration de MBL peut augmenter énormément de 10 à 50 fois
durant une infection ou une inflammation.
➢ Surfactant proteins SP A et D (elles ont été identifiées la première fois
comme molécules de surfactant (empêchent les alvéoles de se collaber)
dans les poumons). Les SP A (ressemble vraiment à C1q) et D
(cruciforme dans sa forme monomère, en forme de « X ») n’ont pas
tellement un rôle de surfactants autant qu’elles ont un rôle dans le
système immunitaire : reconnaissance des microorganismes et
opsonisation (rôle microbicide et opsonisation).

• Les ficolines: elles ressemblent aux collectines mais le domaine collagène


est remplacé par un fibrinogen-like domain. Elles aussi reconnaissent les
sucres et leur rôle ainsi que leur structure sont semblables à ceux de la
MBL.

• Les pentraxines :
o L’élément le plus important est le CRP (C-reactive protein) :
- Rôle dans le dosage d’une inflammation surtout durant une infection
bactérienne ; elle augmente de 6ꭋg/mL→300-400ꭋg/mL.
- Elle n’est pas exclusive d’une infection bactérienne.
- Se lie à la phosphorylcholine (exprimée par les microorganismes et
par les cellules apoptotiques).
- Structure→5 monomères en forme d’anneau (slide 32).
- Fonction→ se lie au C1q→déclenche la voie d’activation classique.
Ou →mime C1q→clive directement C4 et C2.
- Rôle d’opsonisation important.

o Le SAP (serum amyloïd protein) (slide 31)


- Amyloïd comme dans le cas de l’Alzheimer où ces protéines
provoquent des inflammations du foie et la lyse du tissu cérébral.
- Se lie à la phosphatidyléthanolamine exprimée par les
microorganismes et les cellules apoptotiques.

✓ Les PRR solubles dans cette partie: (Pattern Recognition Receptor for
DAMP and PAMP)
- Lectines : reconnaissent des sucres spécifiques sur les cellules
bactériennes et sur les cellules endommagées.
- C3 : se lie tout de suite sur la membrane bactérienne et entraine la lyse
dans la voie alterne.
Les cytokines :
- Ne sont pas des PRR.
- Sont des molécules à un rôle messager (cyto : cellule/ kine : activité
→ activité de communication cellulaire).
- Ce terme a remplacé le terme « interleukine » (inter : communication
entre/ leukine : leucocyte) puisqu’il y a des cellules, autre que les
leucocytes, communicant entre elles.
Ce sont généralement des petits polypeptides qui sont sécrétés par des cellules
et captés par d’autres cellules. Donc ces cytokines devraient se fixer sur un
récepteur membranaire exprimé à la surface d’une seul cellule cible et cette
liaison devait entrainer un effet biologique dans la cellule.

Elles ressemblent à d’autres molécules qui remplissent ces fonctions et qui ne


sont pas des cytokines :
1. Les hormones (sécrétées par certaines cellules et induisent un
message). Elles ne travaillent que par voie sanguine.
2. Les neurotransmetteurs (entre les cellules du système nerveux).

✓ La difference entre hormone et cytokine :


• Les hormones travaillent par voie sanguine entre des cellules qui peuvent
etre tres éloignées les unes des autres.
• Les cytokines peuvent travailler de 3 façons : autocrine, paracrine, ou
endocrine (hormone-like). Voir les détails plus loin.
L’étude des cytokines a été au départ extrêmement difficile, on ne savait pas
du tout quelle cytokine faisait quoi pour les raisons suivantes :
o Elles forment un réseaux dans lequel chaque cytokine a plusieurs effets et
chaque effet peut être exercé par plusieurs cytokines.
o Ce sont des molécules produites comme les hormones en quantité
extrêmement faible et elles sont extrêmement instables : c.à.d dès qu’elles
sont produites dans un milieu, quelques secondes plus tard, elles peuvent etre
complètement neutralisées (comme un signal).
Donc pour pouvoir les purifier, les mettre dans un système de culture, voir
l’effet de chacune d’entre elles, ça a été complètement impossible jusqu’à
l’avènement du génie génétique.
Avec le génie génétique, on a pu isoler les gènes d’interleukines et on a pu à ce
moment-là les produire dans des systèmes de culture (par exemple, les insérer
dans des bactéries en les insérant dans les plasmides) pour pouvoir les produire
en quantité suffisante pour etudier leurs mécanismes et même pour la
thérapie.

Nomenclature des cytokines au début : (slide 34)


Les premieres personnes qui ont identifie les cytokines ont commencé a leur
donner des noms en fonction de la première fonction qu’elle faisait :
➢ Si on a des cytokines qui semblent être produites lors des réponses
antivirales, et qui interfèrent avec la réplication du virus on les nomme
interferons (ensuit, on a découvert 2 millions d’interferons à peu près :
alfa, beta…).
➢ La cytokine qui inhibe la migration des macrophages : macrophage
inhibitory factor (MIF).
➢ T.N.F (tumor necrosis factor) : on l’a découvert dans des cultures
tumorales dans lesquelles ils étaient capable d’inhiber la proliferation
ou entrainer la lyse de ces cellules tumorales.
Elles étaient aussi nommées selon la cellule qui les sécrète :
➢ Les cytokines sécrétées par des monocytes : monokines
➢ Les cytokines sécrétées par des lymphocytes : lymphokines
Mais, après, on s’est rendu compte qu’en fait chacune d’elle était capable de
faire plusieurs fonctions, être sécrétée par différentes cellules et être captée
par differents récepteurs.
Donc, on a commencé a leur donner des noms avec IL (interleukine) et un
chiffre, à l’exception des interférons et les TNF (on n’a plus changé de nom).
Il y a a certains qui ont 2 noms par exp : MIF et MAF.
Les différentes catégories de cytokines :
Ce sont des cellules très importantes dans le système immunitaire et qui servent
de communication soit entre les leucocytes, soit entre les leucocytes et des
partenairs.
On va les classer en trois grandes classes :
1. Celles qui interviennent même avant, lors de la maturation des cellules
du système immunitaire. (Slide 36)
2. Celles qui interviennent essentiellement pendant la réponse immunitaire
innée. (Slides 37 → 40)
3. Celles qui interviennent essentiellement pendant la réponse immunitaire
adaptative. (Slides 41-42)

1. Les cytokines qui sont stimulatrices de l’hématopoïèse: (Slide 36)


• La cytokine qui se trouve pratiquement dans toutes les voies de
maturation de la lignée myéloïde  GM-CSF : granulocyte monocyte
colony stimulating factor. Elle ne se trouve pas seulememt entre le
progéniteur granulocyte monocyte et les voie de différenciation de ces
cellules (comme son nom l’indique), mais en réalité, GM-CSF apparait
depuis la cellule souche hématopoïtique pluripotente avant la lignée
myéloïde et lymphoïde.
▪ Un déficit en GM-CSF (il y en a des déficits congénitaux mais c’est
rare) aboutit à une absence totale des cellules de la lignée myéloïde,
on a seulement quelques globules rouges (car ils dépendent de
l’érythropoïétine qui remplace la GM-CSF ). Ces individus ont
absolument une abscence totale des globules blanc, ils ne survivent
pas à moins d’être traités par du GM-CSF recombinant produit dans
des lignées de culture.
• Pour la lignée lymphoïde, IL-7 est la plus importante (suivie par l’IL-3 )
car elle est irreplaçable. Elle est la seule cytokine sur laquelle compte
les Pro T pour devenir des cellules T matures. Sans ces cellules, il n’y
a plus d’immunité adaptative et l’immunité innée est diminuée.
▪ Dans certains cas le recepteur des IL7 est absent.
La GM-CSF et IL-7 sont produites en permanence dans notre hématopoïèse et
il va s’y ajouter d’autres interleukines qui seront produites au besoin
d’augmenter l’hématopoïèse.

• IL-3 est aussi très importante. Mais généralement, il n’ya pas de déficit
décrit en IL-3 ou en récepteur de IL-3. IL-3 ne remplace pas GM-
CSF il faut qu’ils agissent ensemble.
2. Les cytokines qui interviennent dans les réponses immunitaire innées:
(Slides 37→40)
• Elles sont produites essentiellement par les monocytes, macrophage et
les cellules dendritiques.
• On va avoir des cytokines :
o pour la communication entre le système immunitaire inné.
o entre ces cellules et la vasculature pour provoquer l'inflammation.
o des cytokines important dans d'autre manifestations de
l'inflammation.

✓ Manifestations de l'inflammation:
➢ Augmentation de la perméabilité vasculaire, oedème.
➢ Dilatation des vaisseaux entraîne la rougeur.
➢ Chaleur
➢ Fièvre (des cytokines qui vont arriver au niveau de l'hypothalamus pour
augmenter la fièvre).
➢ Activation du foie pour pouvoir sécréter toutes les protéines de la phase
aigue , fibrinogène , complément.
➢ Augmentation de l'hématopoièse

(slide 38) :
• IL1, IL6, TNFα vont avoir des effets à la fois local et systémique
puisqu'ils vont agir sur les vaisseaux sanguins et sur les organes à
distance (foie, moelle osseuse, Hypothalamus)
• IL8 : facteur chimiotactique (chimiokine). Elle ne fait pas
d'activation, elle recrute selon un gradient de concentration à partir
de la cellule qui la produit. Donc elle active des processus de
diapédèse orientés vers la concentration la plus grande.
• IL12: va activer les réponses antivirales.

(slide 40): récepteurs de chimiokines (IL8)


• ils font partie de la famille des serpentines.
• le CXCR4, par exemple, est exprimé par plusieurs cellules et
chaque cellule a plusieurs récepteurs. Chacun de ces récepteur peut
avoir une voie d'induction intracellulaire différente.
L'IL8 va agir sur tous ces récepteur mais elle a différente affinité pour
l'une ou l'autre de ces cellule et les recrute de manière différentielle selon
les besoins (agir sur cellules souches d'une manière et sur les cellules de
l'hypothalamus d'une autre manière).
3. Cytokines intervenant dans les réponses adaptatives: (Slides 41-41)
• Surtout sécrétés pat TH.
• La cellule TH est responsable d'activer la réponse adaptative et de
l'orienter (humorale ou cellulaire).
En gros on a 2 types de réponses importantes:
●Une réponse humorale
●Une réponse cellulaire

• Dans la réponse essentiellement cellulaire, on a la lyse des cellules


cibles :
- par les LTc (lymphocytes T cytotoxiques) et les NK (pour les infections
virales intracellulaires).
- par les neutrophiles et les macrophages (qui internalisent les cellules
cibles avant de les détruire par phagocytose)
=> IL-2 et interféron gamma activent cette réponse essentiellement
cellulaire.

• Dans la réponse essentiellement humorale, on a destruction des


microorganismes extracellulaires par les LB (lymphocytes B).
=> IL-4 et IL-5 activent la production d’anticorps qui neutralisent des
toxines.
L’interféron gamma active la production d’anticorps qui opsonisent les
macrophages et neutrophiles.

DONC, Les cytokines activent et orientent la réponse immunitaire dans


une voie particulière, adaptée à un pathogène donné, pour qu’elle soit la
plus optimale possible.

Mode d'action des cytokines : (Slides 44-45)


Elles sont produites par une cellule, puis captées par un récepteur, en
induisant un signal intracellulaire dans la cellule cible.

=> La production des cytokines et l'expression des récepteurs doivent être


parfaitement régulés pour que le récepteur soit présent pour la capter
directement ;
Car en absence de récepteur, les cytokines, étant très instables et dans ce cas
inutiles, seront immédiatement détruites.
Effets: (slide 45)
Les cytokines peuvent avoir un effet :
- Autocrine : où le récepteur de la cytokine est exprimé par la même cellule
qui la secrète.
- Paracrine : où le récepteur est exprimé par la cellule voisine.
- Endocrine : où elles agissent à distance (comme les hormones) en passant
par la circulation sanguine.
ex: IL-1 (agissant sur l’hypothalamus  fièvre), Il-6 (agissant sur la moelle
osseuse  l’hématopoïèse) et TNF ALPHA (agissant sur l’hypothalamus
pour) et les prostaglandines secrétés par les monocytes- macrophages

Propriétées des cytokines : (slide 46)


1- Pleiotropisme : une cytokine  plusieurs effets
ex: IL - 1 agit sur : - les cellules de l'hypothalamus  fièvre
- Et sur les cellules stromales de la moelle osseuse
 augmenter l'hématopoïèse.

2- Redondance = plusieurs cytokines  même effet


ex : IL-1 et TNF ALPHA agissent sur les vaisseaux sanguins.
=> 2 cytokines peuvent remplacer l'une l'autre en cas de besoin.

3- Synergie = l'effet combiné des cytokines est plus important que leur effet
additif.
Ex: si on a, en même temps, interféron gamma et TNF dans un site
particulier, l'inflammation augmente non pas 2 fois mais 100/200 fois.

4- Antagonisme = une cytokine inhibe l'effet d'une autre.


Ex : IL-4 active les LB
Et l'interféron gamma active LTc, monocytes macrophages et NK.
Ces 2 cytokines ont un effet antagoniste important car il permettent
d’orienter les LTH à savoir quelle réponse induire (cellulaire ou
humorale) selon la cytokine qui est produite en plus grande quantité.

5- Cascade ou boucle induite par les cytokines. (slide 47)


Cytokine (IL-12), produite par un macrophage, active les LTH qui se
différencient LTH1 sécrétant eux-mêmes des cytokines qui activent les
macrophages en retour.
C'est comme un rétrocontrôle positif, qui peut provoquer des réactions très
amplifiées => d'où la nécessité de la régulation.
Note : Comment traiter un individu ayant un déficit congénital en interféron
gamma et donc plus susceptible aux infections virales ?
On administre des interférons recombinants (appelés interférons alpha)
donnés par voie oral ou parentérale.
Notons que : - l'interféron est naturellement produit comme paracrine
=>d’où la difficulté du traitement qui doit être adapté.
- La durée de vie de l'interféron recombinant est aussi importante (si elle
est faible, il ne pourra pas accéder au site d'infection ; si elle est forte, il
provoque des effets secondaires).

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