La mondialisation est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du
progrès technique. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers. Ce terme évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d'œuvre ou de connaissances (migrations de travail ou technologiques). La mondialisation comporte enfin des dimensions culturelle, politique et environnementale plus vastes qui ne sont pas abordées dans la présente étude. Pour ce qui est de leur impact sur l'emploi, les travaux tendent à montrer que la technologie exerce un rôle majeur et permanent sur l'emploi et sa structure dans tous les secteurs, tandis que les effets des échanges internationaux apparaissent plus nuancés et concentrés dans le secteur manufacturier. La mondialisation a des effets positifs sur l'emplois, de manière directe et indirecte : Généralement l’effet positif de la mondialisation c’est la création d’emploi : principalement se fait par les firmes multinationales (FMN) ; ce sont des entreprises implantées dans plusieurs pays et elles sont en mesure de planifier leur développement à l’échelle mondiale. Aujourd’hui on a plus de 800 000 firmes qui créent plus de 80 000 offres d’emploi et elles représentent le ¼ du PIB international, ces firmes absorbent une grande partie du chômage c’est-à-dire augmentation des nombres des salariés qui implique l’augmentation des revenus fiscales de l’État (Impôt sur le revenu). Ces FMN génèrent une stimulation de l’innovation. Les effets directs : IDE entrants dans les pays industrialisés. Les entreprises cherchent à mettre en place des stratégies de compétitivité hors prix (structurelles, effet de diversification…) Cela oriente les choix de localisation des IDE vers des pays qui offrent une main d'œuvre qualifiée, des pôles d'innovation, d'excellence, un réseau de transports. Cela crée directement de l'emploi dans ces pays : de l'emploi qualifié. Les effets indirects : La délocalisation permet de gagner en compétitivité prix. Baisse des prix et puis augmentation du pouvoir d'achat (dépenses supplémentaires vers les services…) donc création d'emplois dans les services (moins victimes de la concurrence car moins délocalisables…). La mondialisation a aussi des effets négatifs en ce qui concerne le secteur d’emploi, principalement le problème de « Migrations » : les travailleurs s'expatrient notamment parce que les perspectives d'emploi sont meilleures dans d'autres pays. On ne dispose jusqu' à présent que de peu de chiffres dans ce domaine, mais, au cours de la période 1965-90, la main-d'œuvre étrangère a augmenté de moitié environ dans le monde. La plupart des migrations se font entre les pays en développement. Toutefois, le flux de travailleurs migrants vers les économies avancées permettra sans doute un rapprochement des salaires au niveau mondial. Il est également possible que des travailleurs reviennent avec leurs compétences dans les pays en développement et que les salaires augmentent dans ces pays. La mondialisation est vue par certains comme une chance et un enrichissement, par d’autres comme une menace. Les recherches en sciences économiques plaident largement en faveur du point de vue des optimistes, en montrant que la mondialisation a des effets positifs sur la croissance et la prospérité et qu’elle réduit la pauvreté. Les possibles effets négatifs sur la répartition des richesses au sein des pays et sur l’environnement sont moins le fait de la mondialisation que des manquements des États. La mondialisation, grâce à la diminution des barrières douanières et des coûts de transport, permet à un marché mondial de se développer pour compléter les marchés nationaux. Ceci est particulièrement bénéfique pour un pays pris isolément. En effet, si l’on se place dans le cadre des théories de la demande, celle-ci est le principal moteur de la croissance. La mondialisation, en permettant à un pays de passer d’une demande nationale limitée à une demande mondiale quasi illimitée, permet donc une forte croissance du pays considéré. La mondialisation permet également une formidable diffusion et progression du progrès technique. Celui-ci profite en effet à plein des effets collaboratifs résultant de la libéralisation des échanges. Et il convient de rappeler l’importance du progrès technique dans la croissance. En améliorant la productivité des facteurs il permet une hausse du PIB à facteurs de production constants, il serait ainsi responsable de la moitié de la croissance économique d’après-guerre. Grace a la mondialisation les firmes multinationales qui sont implantées dans des pays qui ne sont pas très développe pour bénéficier de plusieurs avantages (coût de la main d’œuvre, les exonérations fiscales...) ; ces entreprises apportent des biens forts et innovants soit du côté technique ou technologique, alors ce qui crée une concurrence entre les produits étrangères et les produits locales, ce qui va pousser les entreprises locales de se développe et d’améliorer la productivité. L’amélioration de la productivité locale rend les biens locaux éligibles pour se présenter hors le territoire national ce qui va ajuster et diminuer le déficit de la balance commerciale c’est-à-dire diminution des importations et augmentations des exportations. Tous ces avantages participent au progrès du PIB et puis l’amélioration de la croissance économique.