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Le gaz naturel est la source d'énergie fossile qui a connu la plus forte progression
depuis les années 70. Elle représente le cinquième de la consommation énergétique
mondiale.
Le gaz naturel est également une source d'énergie très sûre tant en ce qui
concerne son transport et son stockage, que son utilisation.
Le gaz naturel est incolore, inodore, insipide, sans forme particulière et plus léger
que l'air. Il se présente sous sa forme gazeuse au delà de -161ºC. Pour des raisons de
sécurité, un parfum chimique, le mercaptan, qui lui donne une odeur d'œuf pourri, lui
est souvent ajouté afin de permettre de détecter une fuite de gaz éventuelle.
C’est la quantité de chaleur (KWh ou MJ) qui serait dégagée par la combustion
complète d’ 1 m3 normal de gaz, l’eau formée pendant la combustion restant à l’état
liquide, et les autres produits étant à l’état gazeux.
I.2.2. Densité :
Elle peut aussi être obtenue à partir de sa masse moléculaire que l’on peut
définir au moyen de sa composition chimique en utilisant la relation suivante :
A. Exploration :
L'exploration est une étape très importante du processus. Au cours des premières
années de l'industrie du gaz naturel, lorsque les connaissances dans ce domaine étaient
encore limitées, les puits étaient uniquement creusés à l'intuition. Aujourd'hui, au
regard des coûts d'extraction très élevés, les compagnies ne peuvent pas prendre le
risque de forer n'importe où les géologues jouent alors un rôle essentiel en identifiant les
poches de gaz naturel.
B. Extraction :
Le gaz naturel est extrait en creusant un trou dans la roche. Le forage peut être
effectué sur terre ou en mer. Le matériel employé est fonction de la localisation de la
poche de gaz et de la nature de la roche.
Une fois le gaz naturel localisé, il doit être extrait efficacement. Le taux de
recouvrement le plus efficace est donné par la quantité maximum de gaz naturel
pouvant être extraite sur une période de temps donnée sans endommager la formation.
Plusieurs tests doivent être effectués à ce stade du processus.
Le plus souvent, le gaz naturel sous pression sortira du puits sans intervention
extérieure. Toutefois, il est parfois nécessaire de faire appel à des pompes ou à d'autres
méthodes plus complexes. La méthode d'extraction la plus répandue est basée sur le
recours à des équipements de pompage.
C. Traitement : [08]
A sa sortie du gisement, le gaz naturel est inutilisable en l’état. Le gaz brut extrait
est composé essentiellement de méthane, mais contient une quantité variable d’autres
composants dont certains sont impropres à la consommation.
Le gaz naturel subit une série d’opérations de traitement pour éliminer les
éléments nocifs, conserver ceux qui peuvent être commercialisés et donner au gaz son
odeur caractéristique, et ces opérations consistent à :
Détente :
Séchage :
Odorisation :
Le gaz naturel est inodore, incolore et sans saveur donc indétectable par les sens
humains. L’odorisation est une mesure de sécurité qui consiste à communiquer au gaz
naturel une odeur caractéristique qui ne puisse être confondue avec aucune autre et qui
soit détectable par tous. Cette odeur varie selon les pays, en France elle provient de
l’addition de THT (TétraHydroTyophène) C4H8S.
Par gazoduc :
Une fois le gaz naturel traité, il va être acheminé vers son lieu d'utilisation. Il peut
être transporté par voie terrestre à travers des gazoducs qui sont constitués de tubes
d'acier de 20 à 42 pouces de diamètre. Le gaz étant acheminé sous haute pression, des
stations de compression disposées tout au long de la canalisation maintiennent la
pression du gaz au niveau souhaité.
Le gaz naturel peut également être transporté par mer. Dans ce cas, il est
transformé en Gaz naturel liquéfié ou Gaz naturel liquide (GNL). Le procédé de
liquéfaction permet d'extraire l'oxygène, le dioxyde de carbone, les composés sulfuriques
et l'eau. Les principaux composants de ce processus sont : une usine de liquéfaction, des
bateaux de transport pressurisés et à température faible et des installations de
regazéification.
Le stockage :
Avant d'arriver chez le consommateur, le gaz naturel passe parfois par une phase
de stockage (dans des réservoirs souterrains). De ce fait, l'industrie du gaz naturel peut
faire face aux fluctuations saisonnières de la demande. Ces réservoirs sont
habituellement situés à proximité des marchés finaux afin de permettre aux compagnies
de distribution de gérer les pics de consommation et d'approvisionner leurs clients sans
délai.
Le gaz naturel est une source d'énergie polyvalente qui peut être employée dans
des domaines très variés. Traditionnellement, la fourniture de chauffage et d'électricité
en sont les principaux débouchés. En outre, les préoccupations grandissantes liées à la
protection de l'environnement devraient conduire à accroître encore le recours au gaz
naturel dans les transports.
Utilisateurs domestiques :
Applications commerciales :
Industrie :
Production d'électricité :
Industrie automobile :
Le gaz naturel peut être utilisé comme combustible pour les véhicules à moteur
de deux manières :
En tant que gaz naturel comprimé (GNC), qui est la forme la plus répandue ou en
tant que gaz naturel liquéfié (GNL).
Piles à combustible :
Le gaz naturel est un des multiples combustibles à partir desquels les piles à
combustible peuvent fonctionner.
Les réserves prouvées sont celles qui peuvent être produites avec la technologie
actuelle.
Les réserves mondiales de gaz naturel ont plus que doublé au cours des vingt
dernières années et s'élevaient à 181.5 milliers de milliards de mètres cubes fin 2006.
Les principaux pays consommateurs de gaz naturel en 2006 étaient les Etats-Unis
avec 22% de la consommation totale et la Fédération de Russie, avec 15.1%.
L'Amérique du Nord et l'ex Union soviétique ont consommé ensemble environ 49% du
gaz naturel. La part de l'Europe (UE 25) dans la consommation totale de gaz naturel
était de 16.3%. Ces trois zones ont compté à elles seules pour près des deux tiers de la
consommation globale en 2006.
La croissance de la consommation a été de 2.5% entre 2005 et 2006, avec des taux
plus élevés en Asie/Pacifique (6.5%) et en Afrique (5.5%).
Les principaux pays exportateurs qui ont utilisé les gazoducs comme mode de
distribution en 2006 ont été :
le Canada (18.6%),
la Norvège (15.6%),
l'Algérie (6.9%).
Fig.I.6. Demande en gaz en Algérie pour la période 2006-2015 en millions de m3. [10]
I.5.4. Investissements :
Notamment en France à travers les Pyrénées. L'autre gazoduc qui lui va passer
par la Sardaigne, éventuellement avec des bretelles vers le continent, l'Italie du Centre,
la Corse et éventuellement l'Europe continentale.
A ces deux nouveaux gazoducs, deux autres unités de GNL sont prévues dans le
plan de développement de Sonatrach, l'une à Skikda et l'autre à Arzew. Les
investissements attendus entre 2004 et 2008 sont de l'ordre de 24 Milliards de dollars,
dont plus de 76 % dans l'amont, c'est-à-dire l'exploration production et la recherche.