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Chapitre 2 

: la sociologie du développement
locale, la sociologie de changement
Quand on parle de développement, on parle de processus qui entraine des processus qui entraine soit les
ruptures par rapport à une situation présente, une tradition.
Les termes qui vont définir la notion de changement sont nombreux, ont leur propres significations, c’est
parler de mutation, de rupture, de remise en cause, le développement, c’est caractériser dans ce que serait
le changement qualificatif.
On se réfère à la littérature de la sociologie, comme Auguste Comte dans son discours sur l’esprit positif,
considéré comme le père sociologie, référence sur le discours positif de 1844 à travers une approche
historique, il met en évidence de ce qui seraient les différentes étapes dans la constitution et l’évolution
des sociétés. On serait passé d’une phase théologique : le monde est ce que Dieu en fait et l’homme est
centrale et de toute nature. On est dans une société où les superstitions et les religions prédominent dans
laquelle l’ordre sociale est le fait d’une volonté sans possibilité d’agir sur le destin collectif ou individuel.
Cette situation fataliste face de la société, à la réalité où les conditions de vie sont différents.
A partir 19ème siècle, l’esprit humain est laïcisé, plus rationnelle et comprendre la nature et placer l’homme
au centre du jeu. La création de l’esprit positive, la création de discipline, conduit à une nouvelle étape,
d’esprit scientifique de la rationalité. On pense aux sociétés à travers l’esprit humain, sa capacité à
comprendre et aller vivre, développer les stratégies. Cette rationalité permet de comprendre comment les
individus interagissent entre eux,…
Marx met en évidence la lutte de classe, en montrant les deux classes : classe bourgeoise et classe
prolétaire. Comment le mouvement collectif avec les syndicats, les pouvoirs politiques. On peut avoir des
ruptures radicales comme la révolution. La rationalité de l’homme, comme caractéristique de l’esprit
humain permet de comprendre les sociétés évoluent et les facteurs du changement. Ça permet d’écrire la
lecture de passée pour définir le futur.
Dans un monde, on croit que tout ce qui arrive est le fait d’un monde extérieur. Il y a une expression de
volonté divine de l’histoire qui interroge le passé où les hommes sont les maitres de leur destin, ce qui
s’est passé est du fait des actions des hommes. C’est le mettre dans sa propre histoire. Cette rupture est de
la fin 18ème siècle au 19ème siècle.
La sociologie participe à la curiosité, à essayer comprendre nos habitudes qui changent au fur du temps. Ce
qui est mis évidence dans la vision positiviste, il y a des actions collectifs avec Comte et Émile Durkheim
,qui met l’accent sur la conscience collective, pacifier les relations à travers le droit, une éthique, une
déontologie, le mal ou le bien avec les doctrines laïcisés. Ces évolutions ont permis à pacifier les relations
avec autrui. On met l’accent sur la cohésion sociale, la coopération, du conflit qui fait aussi partie des
relations sociale. on fait face aussi au paradoxe de l’humanité qui comprend de plus en plus la nature, la
vie, l’univers, et plus ces connaissances permettent à détruire la vie.
La continuité de l’espèce menacé. Le conflit dans les guerres, dans ce lui que l’homme mène contre lui-
même et contre la nature, il est aussi dans la lutte de classes selon Marx, la lutte pour le pouvoir et le
prestige des sociétés inégalitaires et hiérarchisés. Ceux qui en tirent en pari seraient une Elite qui mérite
une attention et devrait vivre d’autant mieux et puis les autres, les petits individus . ceux qui ont des
positions avantageuses ont intérêt à préserver ces positions et empêcher qu’elles soient remise en cause.
Puis il y a des exploités qui refusent cet ordre choses, qui veulent reprendre leur part du gâteau, qui
entrent contre ceux qui ont le pouvoir.
Peu importe qu’il s’agisse d’un débat d’égalité ou pour modifier les relations inégales, quoi qu’il en soit on
est dans des relations conflictuelles qui contribuent à la cohésion sociale.
Du 19ème au 20ème siècle, la sociologie se construit à travers différents paradigmes qui se constituent : le
finalisme, l’homme domine la nature, esprit libéré de dieu et critique, à travers la culture en forgeant la
connaissance, la curiosité… pour l’intérêt de notre propre espèce ou bien de quelques individus qui le
constituent. L’évolutionnisme comme le communisme, selon Marx et après d’autres auteurs, il n’y a pas de
sorte d’état comme les religions après la mort, il n’y a pas d’état ultime. Il n’y a pas de fin d’histoire. En
permanence des transformations et des ruptures dans l’histoire, le monde change avec des
transformations du corps social en physionomie de la vie. société humaine est évolutionniste,
transformation permanente du fait des conflits sociaux, de la lutte des classes, confrontation des intérêts
entre les groupes sociaux et ou entre les individus.
Ce qui va entrainer un évènement, il faut un contexte pour qu’il se produise. L’ensemble de conditions qui
le permettent, est le déterminisme, un évènement déterminé. Ex : l’inégalité des conditions sociales,
l’exploitation de l’homme par l’homme, le développement, la salarisation. Le sentiment d’exploitation ou
le refus de la condition sociale émerge, crée les conditions de conflits, de lutte de classes chez Marx. La
violence n’est pas une fatalité mais née des conditions de traitements d’une partie des individus, condition
créé.
Le changement social, selon Guy rocher, sociologue américain, implique des nouvelles régulations
(évolution de droit, des mœurs, des mentalités, règles de jeu social). On peut l’identifier dans les temps par
rapport à une situation donné. Ce changement se situe dans le temps comme 14 juillet 1789. Ces
régulations peuvent être identifiés et le changement est durable dans la mesure où il y a des faits
impliqués. Ce qui a changé, va impacter sur le temps durablement. On peut remettre en cause certaines
évolutions plus ou moins radicalement. Tout ce qui se produit est nouveau même cette nouveauté est de
stabiliser ou de maintenir cette situation nouvelle. Le changement est durable et collectif .

Section 1 : les facteurs du changement social.


Quand on regarde ce que disent les sociologues qui traitent sur le changement social, ils mettent l’accent
sur différents facteurs explicatifs de l’avènement du changement. Il y en quatre qui reviennent :
- Le facteur démographique
- Le progrès technique
- Les valeurs culturelles
- Les idéologies.
Le facteur démographique est fondamentale. La société change et les rapports sociaux évoluent du fait
des évolutions démographiques. La démographie est le solde naturel, l’augmentation de la population.
Thomas Malthus, dit que la population augmente plus vite que la production agricole, on aboutit à un
déséquilibre, créant de l’instabilité  (misère, famine, …), emmenant ceux qui n’ont rien comme la table du
banquet. Pour éviter sur cette faillite, on doit jouer sur la population, en réduisant le nombre de natalité.
Dans une version tardive en 1820, il y a une autre solution est de créer les conditions due à l’augmentation
de production du à l’insuffisance de la demande. La question se pose sur le flux migratoire avec le
mouvement rural-ville. (David Riesman, la foule solitaire). Les évolutions liés à la natalité, le sol naturel,
également la mortalité, le rapport à la vie changent du moment où on réduit de façon significative à la
mortalité infantile.
Le progrès technique, dans une société à partir du 19ème siècle s’urbanise à partir du moment où la science
prend le pas sur la religion comme instrument de compréhension du monde, comme outils de
connaissance, il va y avoir de nouvelle tendance technologique qui va se développer : machine à vapeur,
l’électricité, … on appréhende le changement social à travers ces techniques au cœur de tout cela.
L’importance des développements, des techniques, des technologies, avec la manière de travailler avec
l’ordinateur, … les connaissances produisent de la technologie, on transfère du travail au capital. Marx dit
qu’on transfère le travail faite par l’homme au machine. Cela pose des questions de société. Mandras
évoque l’impact de la technologie dans les rapports de travail, de pouvoir, etc. il y a une contribution
d’Anne Touraine sur l’industrie automobile, va montrer en quoi la machine ou la chaine de montage ou
l’automation va modifier le rapport au travail, hiérarchique, l’estime de soi, les revendications sociales et
les rapports politiques qui évoluent dans la société. C’est le résultat d’une situation présent d’une situation
présent. Il faut se méfier des perceptions et l’interprétation sur cette subjectivité comme l’autonomie, c’est
un progrès. Le progrès n’essayerait pas de réduire notre autonomie ? l’automobile est considéré comme
pollueur même si c’était considéré à une époque comme un progrès. La question du progrès technique est
assez centrale en sociologie depuis les années 50, en particulier avec la révolution agricole qui a été
marqué par le remembrement dans les années 60 avec un augmentation de la production avec la
réduction des terres cultivés.
Les valeurs culturelles dans le poids des idéologies et dans leur continuité, qui ont un fondement. La
sociologie du développement social accorde une place aux mœurs et aux coutumes pour savoir les leviers
ou les résistances du changement social. Il y a des études nombreuses sur les conséquences de la
laïcisation de la société et les transformations de la société occidentale depuis la renaissance. Durkheim et
weber s’intéressent sur le poids de la religion sur la période médiévale et la pensé antique a contribué à
développer l’esprit scientifique, contribution à laïciser la société en interrogeant des nouveaux concepts :
qu’est-ce que la nature ? si elle est de sens divine pas la même sur les mécanismes de la vie. Max Weber à
travers les sectes protestants aux USA sur le rôle du protestantisme sur le capitalisme qui n’existerait pas
sans cette religion…. La réussite sociale, l’accès à la richesse et au pouvoir devient une preuve de l’élection
de Dieu. Comment la réforme protestante a pu s’imposer durant la renaissance ? à la fois d’une réforme de
la religion chrétienne. La religion est centrale dans l’analyse chez Durkheim, Marx, Engels, Kant, Comte sur
religion de société, leurs transformations pour reconnaitre l’individu à travers de l’évolution des dogmes
religions. A quelques exceptions…
Les idéologies sont à la fois prescriptives et descriptives. Elle est descriptive où elle décrit et rencontre une
situation politique en l’interprétant dans la réalité qui porte sur les choses et dépend sur les outils
culturelles comme la philosophie ou la politique pour construire cette interprétation. L’idéologie est un
dogme révèle d’une grille de lecture d’une réalité sociale et politique. Il s’agit de comprendre les règles du
jeu social soit en y adhérant ou les conserver ou les remettre en cause plus ou moins réformateur ou
révolutionnaire ou vouloir réformer de l’ordre sociale dans une conception progressiste avec l’idée que la
religion est perfectible dont on améliore ou remet en cause. Les idéologies ont bâti notre vision politique,
l’action politique, du débat politique et entre conservateurs et progressistes comme le droit de propriété.
Du côté de la science politique dans une histoire, on s’arrête sur la question des conflits sociaux. Qu’est-ce
qu’une classe sociale ? comment évoluent les relations entre les classes sociales ? la question de lutte,
stratégie collaboration ou conflictuelle entre classes sociaux permet de comprendre la transformation de la
société et comment évolue les classes sociales, modifier les regards sur tel ou tel question.
Le changement social suppose l’existence de rapport de force et souvent de conflit d’intérêts. Les conflits
sont -ils les moyens pour créer le changement ? ou est-ce que le changement peut s’opérer de manière
diffus assez linéaire ? l’innovation résulte de phénomènes d’agrégations ? quels sont les leviers du
changement ou le rôle des conflits ont dans le processus du changement ? quand on parle de conflits
sociaux dans le processus de changement social, comme en parle Marx, qui sont un processus continue de
transformation social sans remise en cause qui se pose en résistance, source de conflits. Marx met l’accent
sur le capitalisme, force qu’impose la société, mode de conviction mais c’est une idéologie. Au cœur de
celle-ci, il y a la propriété privée des moyens de production, celui propriétaire du capital ayant la maitrise
de l’usage de ce capital et s’approprie ce qui travaille. Crée une relation subordination du travail au capital.
Le prolétariat devient subordonné au capital. Les modes de production antérieurs, celui qui travaillait,
possédait un pouvoir de maitrise de son métier et du savoir-faire, maitrise du temps de production. La
prolétarisation est la dépossession de cette maitrise du métier et du temps. Conditions, rythmes du travail,
l’autorité hiérarchique s’impose aux travailleurs, est le fait le propriétaire du capital ou ceux qui agissent
sous l’ordre des propriétaires. Le capitalisme subordonne le prolétariat à l’autorité des propriétaires des
moyens de production. Le salaire est la conséquence des rapports aux dépens des prolétaires parce qu’il y
a une concurrence du rationnement des propriétaires de moyens de production. Le prolétariat n’a qu’autre
solution de renverser les rapports de pouvoirs, par mobilisation, action collective (dictature du prolétariat).
Le capital devrait appartenir à ceux qui travaillent et non aux propriétaires. Le conflit est contre l’ordre
économique, politique, juridique, institutionnel. C’est évidemment une remise en cause de la vision de
ceux qui détiennent l’état, agissent sur les consciences comme les religions.
Le processus du changement social est endogène mais aussi exogène. Endogène avec les facteurs qui
viennent de l’extérieur comme les technologies, la délocalisation dans l’industrie, être le produit des
évènements comme les révolutions. Exogène on peut trouver dans les raisons de déclenchement et
comment ils vont évolue. Il y a des causes exogènes qui portent sur la remise de la société. tout évolution
n’est que la conséquence de nécessité de transformation de l’ordre social. Dans le changement social,
rupture avec l’ordre établie, avant et après mais cette rupture intègre des éléments de continuité avec le
système antérieure.

Section 2 : le développement locale est une expression du mouvement social


Historiquement, la sociologie du développement est passé par trois étapes :
- Privilégie les conduits économiques en étudiant les relations entre l’évolution de la croissance
économique et des rapports sociaux.
- Une sociologie centré sur les mouvements sociaux et les luttes sociales.
- met l’accent sur les représentations, l’imaginaire social, les idéologies
à l’échelle nationale ou locale, elle hérite de ces trois étapes, s’intéresse de la transformation de
l’’économie, rapports sociaux entre classes, met en avant le poids des idéologies de l’imaginaire dans
l’action politique en particulier parce que de développement local, on parles des motivations des acteurs
locaux d’imprimer dans le paysage social, juridique, … leurs décisions ou ont un pouvoir institutionnel ; les
élus locaux ont une place importante marqué par le maillage locale importante.
Plus que les mouvements sociaux, ce qui va intéresser la sociologie du développement, comme facteur de
changement à l’échelle du territoire. Il faut rappeler que le mouvement social est une action collective. Les
individus se regroupent pour faire un mouvement social ( syndicale, écologiste, féministe). Agir ensemble
intentionnelle, avoir un contexte ( on n’agit pas sans raison). cet action s’inscrit dans un objectif de
satisfaire les revendications, atteints d’un but commun. Un mouvement social est une cause défendu par
une action collective. Cette dernière est orienté vers un adversaire, que l’on cherche à convaincre ou à
affaiblir comme l’état. Il y a des revendications plus ou moins claires, désignés. C’est nécessaire à la
structure de l’action collective. L’adversaire doit être identifié. L’action collective s’inscrit sur un territoire
sociale. les salariés, les travailleurs… il faut des ressources pour mener une action collective. Plus on est
nombreux, mieux c’est ; des moyens de communication, de pression. Le mouvement social est politisé
dans la mesure où il est inscrit dans un espace politique. La mobilisation dans l’espace publique,
conséquence du droit, mobilisation des forces publiques, l’interpellation des hommes et des femmes
politiques. Un mouvement social sans relais politique a peu de chance d’aboutir.
Si on recentre sur le local, sur les mouvements sociaux en longue période, elles sont locales, appelés au
19ème siècle : Jacqueries : révoltes paysannes dans des temps où la survie de la population rurale dépend
des conditions climatiques et des rapports politiques. La question sociale se traite par la violence ou le
recours de loi naturelle qui conduirait chacun à accepter sa condition et de faire avec.
Avec l’affirmation de l’état, ces territoires français, même l’entité régionale sont une prise conscience. Le
livre Pierre Jacques Elias : le cheval d’orgueil sur l’enfance bretonne de l’auteur. Cette construction des
territoires est du fait de l’état, mis en évidence, comme spécificité française. Aujourd’hui, ça reste une
particularité de traiter les nombreuses questions sociales à l’échelle nationale. On a déjà évoqué
l’engagement de l’état comme planificateur et organisateur lors de la seconde guerre mondiale, qui
distingue largement la France de ses voisins. En France, la question des salaires, la protection sociale, le
droit au travail sont des questions devenus problèmes politiques gérés centralement. Ce qui fait que l’état
est devenu adversaire interpellé dans les conflits sociaux et contestations sociaux. Ça étonne les pays
voisins que l’état soit interpellé sur ces questions. Dans les autres pays, on interpelle l’employeur, les
organisations patronales, les collectivités territoriales sur ce genre de problèmes sociaux.
Cette idée que l’état est comptable de la situation sociale pour régler tout problème, même au niveau
local. C’est le financement à l’échelle locale qui est au cœur, qui est un arbitrage, qui s’appuie sur des
projets et engagements des acteurs locaux, en concurrence sur leur responsabilité, sont comptables des
dotations et des dépenses qu’ils en font. les acteurs locaux voyaient d’un bon œil de responsabilité de
l’état, qui dénoncent l’état sans assumer leur propre responsabilité.
Il y a des évolutions institutionnels avec l’état centralisé, pris à partie par les mouvements, alors que le
pouvoir tend fort vers l’état. C’est à l’échelle locale, la question politique se pose. La politisation des
mouvements sociaux est une caractéristique avec des prises de décision, conduisant à la recherche d’un
compromis.
Une crise est une perturbation plus ou moins violente remmenant à l’état initiale.
L’idée de sortir des mouvements sociaux est de trouver un compromis aux aspirations locales et
nationales, entre les différents adversaires de façon différente selon la nature du conflit, l’objet de ce
conflit et la qualité des acteurs sociaux impliqués dans la résolution du conflit. A l’échelle locale ou de
l’entreprise, les conditions des mouvements sociaux ne sont pas les mêmes lorsqu’il s’agit à l’échelle
nationale. Les politiques publiques font l’objet du mouvement social avec l’état comme élément central
avec des sous-préfectures comme contrôleur de l’action de collectivités locales, le moindre procès-verbal
du conseil municipal doit être envoyé au sous-préfet pour avis et il peut rejeter les délibérations prises.
Il y a cette force de l’autorité public, tout mouvement social prend une dimension politique, a tendance à
se subdiviser en litiges qui relèvent d’un cadre spécifique ( la santé, l’éducation, etc…) ce sont des sous-
univers qui se régulent à travers de processus de décision entre les groupes de pression sur tel ou tel
acteur social pour voir aboutir ses revendications. Il peut y avoir une généralisation des questions sociales,
plus traités à l’échelle locale. Pour qu’un mouvement social puisse se constituer et avoir la chance
d’aboutir, il doit être organisé, la bureaucratisation des mouvements sociaux est une condition. Ça veut
dire un minimum d’organisation avec des porte-paroles, des communications, contrôle du mouvement et
son expression. C’est l’institutionnalisation des mouvements sociaux, développé dans les années 70 aux
USA. En quoi les mouvements qui ont abouti, sont-elles pu être conditionner ?
Karl Marx souligne la différence entre la classe en soi et la classe pour soi. Il met en évidence d’une
construction d’une conscience collective, la construction d’une identité d’une classe. A travers les
indicateurs statistique, on sait à qui appartient à quel classe ( classe en soi). La classe ouvrière existe que
s’il y a une revendication d’appartenance à la classe ouvrière : un sentiment d’appartenance à la classe
ouvrière. Ils partagent un sort commun, ils sont les victimes de l’exploitation. Ce sentiment d’appartenance
est dite pour la classe pour soi.
L’identité à l’appartenance est évident, comme émergé à l’occasion d’un problème. l’influence sur les
réseaux de solidarité sur la réussite de la mobilisation est importante. Si la mobilisation réussit, il faut un
minimum de ressources, capacités d’actions. L’auteur Mancur Olson sur la logique de l’action collective,
analyse de façon économique les comportements sociaux. Son point de départ repose sur un paradoxe du
passager clandestin.
Avoir les avantages de l’aboutissement du conflit, par la négociation sans les inconvénients de la grève. Il
faut un nombre suffisant de gens qui participent à la grève sans y participer, passager-clandestin. Avec
cela, il n’y a pas d’action collective parce que si tout le monde pense individuellement que les autres vont
le faire, pas de mouvement sociale. on part d’un calcul économique où on se demande à quel condition
une mobilisation peut aboutir.
Gary Becker dit que la participation à l’action est une démarche du calcul relativement à l’espérance de
gain, voit cet action collective aboutir. Alain Touraine, sociologue du travail, dit que les mouvements sont
des conduits de classes, dont l’action est tendu vers un projet. Il est claire et fondamentalement politique,
transformer la société. il y a une ambition de faire évoluer, transformer et reformer la société dans une
vision progressiste pour la vie soit meilleure qu’avant. Par exemple, le fait payer des impôts sur les riches
pour financer les programmes sociaux pour les pauvres. Ça améliore les conditions de vie des plus pauvres.
Ce n’est pas une évidence. Ce qu’on peut considérer comme un progrès, ne l’est pas. Le mouvement social
est un double-rapport à un adversaire et à un enjeu. La mouvement social est la combinaison d’un principe
d’identité, la conscience collective, conscience que le mouvement a sa propre identité qui se justifie,
l’affirmation de ce que ‘l’on est et veut. Il est important de savoir à qui s’adresse le mouvement sociale, le
propos, la revendication, … et un principe de totalité, au bout du compte, l’ambition, l’enjeu, qu’est-ce
qu’on veut au bout du compte changer. Le mouvement social fait évoluer les mentalités. Le lien entre le
mouvement social et l’application est le changement des mentalités.
Chap 3 : identité des territoires.

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