ᴥ REPRODUCTION HUMAINE ᴥ
(Bac Sciences Expérimentales)
COURS
BAC – EXERCICES
SCIENCES CORRIGÉS
EXPÉRIMENTALES
Travail
Coursélaboré
élaborépar
parleleprofesseur
professeur:
SAID JAMELEDDINE
SAID JAMELEDDINE
LYCÉEPILOTE
LYCÉE PILOTEDE
DESOUSSE
SOUSSE
S' INTERROGER
►C’est à partir de la puberté, vers l’âge de 12-13 ans, que les
organes de l’appareil génital mâle entrent en activité. Le corps de
l’enfant subit des transformations aussi bien anatomiques,
physiologiques que psychiques, pour acquérir la fonction de
reproduction. Parmi les manifestations de la puberté on peut citer :
• Un développement de la musculature et des testicules
• Des éjaculations involontaires du sperme durant le sommeil
• L’apparition de poils sur le pubis, les aisselles et la face
• La modification de la voix
►Ces caractères constituent les caractères sexuels secondaires.
►Les organes génitaux externes et les glandes annexes constituent
les caractères sexuels primaires
L’adolescent qui remarque les manifestations de la puberté qui affectent
son corps, peut se poser les questions suivantes :
- Où et comment se forme le sperme ? De quoi est-il formé ?
- Quelle est l’origine des caractères sexuels secondaires ?
Glande de Cowper
ᴥ La coupe longitudinale d’un testicule montre que ce dernier est divisé en plusieurs lobules
testiculaires.
ᴥ La coupe transversale d’un testicule montre que chaque lobule testiculaire est formé par plusieurs
tubes séminifères (TS) entre les quels s’intercale un tissu interstitiel (TI)
TS
TS
Cellules
interstitielles
TS
Vaisseau sanguin
ᴥLe tissu interstitiel est formé par des cellules interstitielles ou dites de Leydig et des capillaires
sanguins
Zone A
Zone B
ᴥ Le tube séminifère renferme une zone périphérique nommée paroi du tube séminifère (zone A) et une
zone centrale nommée lumière du tube séminifère (zone B), les deux zones sont entourées par un tissu
conjonctif appelé membrane basale (MB).
1 1
MB
2
4
5
6
Lumière 7
Microphotographie de la paroi du tube séminifère Schéma d’interprétation de la paroi du tube séminifère
4 1- tête
5 2- pièce intermédiaire
6
3- flagelle (queue)
7
4- acrosome
8 5- noyau
9
6- membrane plasmique
7- centriole
8- mitochondrie
9- cytoplasme
Phases Description
Multiplication Les spermatogonies (à 2n chrs) se multiplient par des mitoses illimitées
Certaines spermatogonies cessent de se multiplier et par la protéosynthèse
Accroissement
deviennent des cellules volumineuses nommées spermatocytes I (à 2n)
-chaque spermatocyte I (à 2n chrs) subit la division réductionnelle pour
donner deux spermatocytes II (à n chrs entiers) pour chacun
Maturation
-chaque spermatocyte II (à n chrs entiers) subit la division équationnelle pour
donner deux spermatides (à n chrs simples) pour chacun
Différenciation les spermatides subissent de profonds remaniements cytoplasmiques pour
(spermiogenèse) donner des spermatozoïdes : réduction du cytoplasme, formation de
l’acrosome, apparition de la pièce intermédiaire et du flagelle
(2)
(1)
Spermatozoïde
(3) (4)
A B C D
A Multiplication C Maturation
B Accroissement D Différenciation
Scrotum
ᴥ Donnée clinique 2 :
L’individu cryptorchide comme l’homme normal, présente des caractères sexuels primaires et
secondaires normaux.
Coupe colorée d'un tube séminifère (TS) observée au microscope optique (X100)
Coupe colorée du tissu interstitiel (TI) coloré observé au microscope optique (X 400)
2) Vérification de l’hypothèse
Dans le but de déterminer l’action du tissu interstitiel sur les caractères sexuels masculins, on réalise les
expériences suivantes
injections quotidiennes de la
testostérone au rat castré
4
restauration restauration absence (stérile)
Pulse
ᴥ Au cours de la vie d'un individu (de la puberté à la mort), la moyenne du taux de testostérone dans
le sang reste relativement constante à l'échelle de la journée, la semaine, voire du mois.
ᴥCependant, l'analyse plus fine (suivi à intervalles de temps plus court sur une journée) montre de
fortes variations de ce taux à l'échelle des heures appelées pulses : on parle de sécrétion pulsatile
ᴥ Pendant la vie fœtale : elle joue un rôle essentiel dans la masculinisation des organes génitaux
ᴥ À partir de la puberté : elle assure le développement des caractères sexuels primaires (organes
génitaux), apparition et maintien des caractères secondaires (pilosité-musculature-voix) et l’activation
de la spermatogenèse.
1) Annotez le document
2) S’agit-il d’un homme pubère ou impubère ? justifiez votre réponse.
3) Indiquez les particularités cytologiques de l’élément 7 en relation avec sa fonction.
4) Précisez (indiquez avec justification) les conséquences de la destruction sélective de l’élément 2
par irradiation aux rayons X
5) Pour étudier certaines phases du phénomène cellulaire à l’origine de la formation du gamète mâle
chez l’homme, on réalise les expériences suivantes :
a - Expérience 1 : On fait la micro-injection d’une substance radioactive dans le cytoplasme de
l’élément 4 (voir document ci-dessus), au bout de 74 jours on note l’apparition de la radioactivité
dans le cytoplasme de l’élément 7 (voir document ci-dessus). Qu’en déduisez-vous ?
b- Expérience 2 :
►Le document 1 résume les résultats de l’étude quantitative du taux d’ADN ainsi que la numération
des cellules effectuées sur une suspension des cellules germinales du testicule humain
Document 1
►Le document 2 indique l’état des chromosomes des cellules germinales du testicule humain
Document 2
Analysez ces résultats afin de dégager la phase en question du phénomène cellulaire à l’origine de
la formation du gamète mâle
4) La destruction sélective des cellules interstitielles par irradiation aux rayons X entraine l’absence
de la sécrétion de testostérone ce qui entraine :
- La régression des caractères sexuels primaires et secondaires
- L’arrêt de la spermatogenèse
5)
a- Dans la paroi du tube séminifère les spermatogonies évoluent en spermatozoïdes : c’est la
spermatogenèse
b-
Analyse Déduction
-la quantité d’ADN dans le spermatocyte II est égale à la moitié de celle dans
le spermatocyte I
-le nombre des spermatocytes II est égal au double des spermatocytes I
-les chromosomes de spermatocyte I sont entiers et classés par paire donc il
s’agit d’une cellule diploïde La phase en question
- les chromosomes de spermatocyte II sont entiers et ne sont pas classés par met en jeu un mode de
paire : donc il s’agit d’une cellule haploïde division cellulaire qui
→ Les spermatocytes II résultent de la division réductionnelle des comprend deux
divisions successives
spermatocytes I
l’une réductionnelle et
-la quantité d’ADN dans la spermatide est égale à la moitié de celle dans le l’autre équationnelle :
spermatocyte II c’est la méiose → la
-le nombre des spermatides est égal au double des spermatocytes II phase en question est
-les chromosomes de spermatocyte II sont en un seul exemplaire et entiers : la maturation
donc les spermatocytes II sont des cellules haploïdes
- les chromosomes de spermatides sont en un seul exemplaire et simples :
donc les spermatides sont des cellules haploïdes
→ Les spermatides résultent de la division équationnelle des
spermatocytes II
S' INTERROGER
►Les spermatozoïdes produits par les tubes séminifères sont évacués par
les éjaculations ou détruits dans les voies génitales. La spermatogenèse est
alors activée pour compenser la baisse du nombre de spermatozoïdes.
► La testostérone sécrétée par les cellules interstitielles est constamment
dégradée dans le foie et éliminée dans les urines. Donc sa dégradation est CHH
compensée par une sécrétion de testostérone par les cellules interstitielles
► Des lésions au niveau du complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH)
entraînent un arrêt du fonctionnement testiculaire.
→ Existence d’un système de régulation qui permet d’informer les tubes
séminifères et les cellules interstitielles sur ces modifications
Comment fonctionne ce système de régulation ?
Tige pituitaire
CHH
ᴥ L’hypothalamus est formé par des neurones hypothalamiques qui sécrètent la GnRH
ᴥ L’hypophyse antérieure est formée par des cellules endocrines qui secrètent les gonadostimulines FSH
et LH
ᴥ Entre l’hypothalamus et l’hypophyse, il y a une relation anatomique par la tige pituitaire et une
relation sanguine par le système porte.
3
Corrige les troubles de l’hypophysectomie
Animal hypophysectomisé
1
Injection quotidienne de
l’hormone LH à l’animal
2
hypophysectomisé
Injection quotidienne de
l’hormone FSH à l’animal
3
hypophysectomisé
Injection quotidienne et
combinée de l’hormone FSH
4
et de l’hormone LH à l’animal
hypophysectomisé
La spermatogenèse est activée indirectement par l’action combinée des deux gonadostimulines (FSH et LH) :
-L’hormone LH stimule la sécrétion de testostérone par les cellules interstitielles (de Leydig)
-L’hormone FSH stimule la synthèse de la protéine de liaison (ABP) par les cellules de Sertoli
-La testostérone se combine avec l’ABP (protéine de transport) pour former le complexe ABP- testostérone qui
active (stimule) la spermatogenèse.
Pulse
►Expérience 2 : L’évolution du taux de LH dans le sang d’un bélier est indiquée dans le graphe suivant.
Conditions
expérimentales Condition(1) Condition (2) Condition (3)
Libération des
hormones Oui Non Non
hypophysaire
NB :
On a extrait, au niveau du sang des capillaires de la tige de l’hypophyse, une substance secrétée
par les neurones de l’hypothalamus. C’est une neurohormone appelée GnRH (gonadotrophin-
Neurone
hypothalamique
2
Analysez ces graphes afin de dégager :
• le mode de sécrétion de ces hormones
• la relation de causalité entre les deux
secrétions.
►Expérience 1 : Le tableau suivant représente les résultats de tests réalisés chez le même bélier,
3 jours avant la castration bilatérale (ablation des deux testicules) et 7 jours après
Test 1 Test 2
Résultats
obtenus
1)
Analyse des résultats Déduction
La sécrétion de GnRH est pulsatile
Avant la (1 pulse par heure) et de concentration La castration entraine une hypersécrétion de
castration entre 10 et 30 pg/ml GnRH → les testicules en place freine (inhibe)
La sécrétion de GnRH est pulsatile l’activité de l’hypothalamus : il s’agit d’un
Après la avec l’augmentation de la fréquence rétrocontrôle (feed-back=rétroaction) négatif
castration des pulses (3 pulse par heure) et de la
concentration (entre 15 et 45 pg/ml)
2) étant donné que l’activité hypophysaire est sous la commande hypothalamique ; suite à la castration
bilatérale du bélier, l’hypersécrétion de GnRH est à l’origine d’une hypersécrétion des
gonadostimulines (FSH et LH) avec une augmentation de la fréquence et de la concentration
20
GnRH GnRH
GnRH
Temps (h) Temps (h) Temps (h)
LH LH
LH
Temps (h) Temps (h) Temps (h)
FSH
FSH FSH
Temps (h) Temps (h) Temps (h)
bélier castré et traité par une bélier castré et traité par une
bélier castré
forte dose de testostérone forte dose d’inhibine
►Expérience 4 : Chez une souris mâle castrée, on injecte dans la circulation générale de l’inhibine
marquée par un isotope radioactif. On réalise ensuite une autoradiographie d’une coupe fine
d’hypothalamus et de l’hypophyse. Les photographies obtenues donnent les résultats indiqués dans le
tableau suivant.
neurones cellules de l’hypophyse antérieure
hypothalamiques sécrétrices de FSH sécrétrices de LH
localisation de la +
- -
radioactivité
Récapitulation
►Au niveau du complexe hypothalamo-hypophysaire:
- la testostérone est un stéroïde qui possède des récepteurs cytoplasmiques au niveau des
neurones hypothalamiques et les cellules hypophysaires sécrétrices de la LH.
- l’inhibine est une protéine qui possède des récepteurs membranaires au niveau des cellules
hypophysaires sécrétrices de la FSH.
►Chez l’homme:
ᴥ La testostérone inhibe indirectement la sécrétion de FSH en freinant la sécrétion de GnRH
ᴥ La testostérone inhibe la sécrétion de LH en agissant à deux niveaux:
→ au niveau de l’hypothalamus en freinant la sécrétion de GnRH.
→ au niveau de l’hypophyse en freinant la réponse des cellules hypophysaires sécrétrices de la LH à
l’action de GnRH.
ᴥ L’inhibine inhibe la sécrétion de FSH en freinant la réponse des cellules hypophysaires sécrétrices de la
FSH à l’action de GnRH.
V- Schéma fonctionnel commenté de la régulation hormonale des fonctions testiculaires
Commentaire
Schéma fonctionnel :
Pour comprendre les interactions hormonales entre le complexe hypothalamo-hypophysaire et les testicules, on
se réfère à une étude médicale réalisée chez deux garçons C1 et C2 âgés de 19 ans, présentant des troubles de
la puberté et à une étude réalisée chez un garçon pubère normal.
1) Afin de déterminer la relation fonctionnelle entre les organes impliqués dans les manifestations de la puberté
chez le garçon normal, on réalise les deux tests suivants.
-1
GnRH (pg.ml )
Test 1 : On réalise des prélèvements sanguins au niveau de la tige
20
hypophysaire du garçon normal et on note les variations
Graphe 1
des taux sanguins de la GnRH (graphe 1 ci-contre).
10
Heures
Test 2 : On réalise des prélèvements sanguins au niveau de la 1 2 3 4
circulation générale du garçon normal et on note les
variations des taux sanguins de la LH et de la testostérone LH (ng.ml )
-1
2
Heures
1 2 3 4
2)
- Le document 1 représente l’évolution du taux plasmatique moyen de la testostérone en fonction de l’âge chez
le garçon pubère normal (document 1a) et chez les deux garçons C 1 et C2 (document 1b).
- Le document 2 représente l’évolution des caractères sexuels chez le garçon pubère normal (document 2a) et
chez les deux garçons C1 et C2 (document 2b).
Test 3 Test 4
Tests réalisés
Dosage de GnRH Dosage de la LH
30 10
Chez le garçon C1
15 5
30 10
Chez le garçon C2
15 5
1 2 Heures 1 2 Heures
a- Exploitez les résultats des tests réalisés afin de discuter la validité des trois hypothèses proposées pour les
garçons C1 et C2.
b- Pour préciser la cause à l’origine des troubles observés chez les garçons C 1 et C2, on réalise deux tests
complémentaires. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant.
Test complémentaire réalisé chez le garçon C1 Test complémentaire réalisé chez le garçon C 2
Culture des cellules interstitielles
injections quotidiennes de l’hormone prélevées par biopsie en présence de
Test réalisé Test réalisé
LH suivie du dosage de testostérone l’hormone LH radioactive
Correction des troubles de sécrétion Absence de la radioactivité au niveau
Résultat obtenu Résultat
de la testostérone des cellules interstitielles
obtenu
En vous basant sur vos réponses précédentes (2-b et 3-a) et des données fournies par les tests complémentaires
déterminez pour chaque garçon la cause qui est à l’origine des troubles observés.
4) À partir de l’analyse comparée des résultats du dosage de GnRH chez le garçon normal (test 1) et chez le garçon
C1 (test 3) et des donnés du document 1b, expliquez les résultats du dosage de GnRH chez le garçon C1.
LH
+
Tissu interstitiel
Testostérone
2)
a-
b-
4)
-Chez le garçon C1 la sécrétion de GnRH (3 pulses/h et d’amplitude 30 pg/l) est supérieure à celle chez
le garçon normal (1 pulses/h et d’amplitude 20 pg/l) → L’hypersécrétion de la GnRH chez le garçon C1
s’explique par la levée du rétrocontrôle négatif (inhibition) exercée par la testostérone sur l’hypothalamus,
vu que le taux de testostérone chez ce dernier est presque nul (doc 1b)
S' INTERROGER
3: Thèque externe
8: Corona radiata
1: Ovocyte I 4: Thèque interne
7: Cavité folliculaire 9: Antrum
2: Cellule folliculaire 5: Granulosa
10: Cumulus oophorus.
6: Zone pellucide
L’évolution d’un follicule primordial en follicule mûr s’appele folliculogenèse (croissance folliculaire)
Thèque interne
Cellules lutéales
Corps jaune en place dans l’ovaire en Microphotographie du corps jaune Schéma d’interprétation du corps jaune
coupe longitudinale
Le corps jaune est constitué de deux thèques (externe et interne) et des cellules lutéales
L'ovocyte II recueilli lors de l’ovulation est une cellule sphérique plus volumineuse que le
spermatozoïde, puisque son diamètre est de 1/10 de mm environ (la plus grosse cellule du corps),
et il est immobile. Il contient un matériel génétique excentrique bloqué en métaphase II. Son
cytoplasme est riche en substances nutritives et contient des granules corticaux à proximité de
la membrane cytoplasmique. L'ovocyte II est entouré d'une enveloppe protectrice ; la zone
pellucide à laquelle restent attachées de nombreuses cellules folliculaires formant la corona
radiata. Un globule polaire se trouve emprisonné entre cette zone pellucide et la membrane
cytoplasmique de l'ovocyte II.
► Si l’ovocyte II expulsé dans la trompe n’est pas fécondé, il dégénère 24 h après l’ovulation.
►Si l’ovocyte II expulsé dans la trompe est fécondé, il achève la division équationnelle pour donner
deux cellules inégales (étranglement cytoplasmique excentrique):
● une cellule de petite taille appelée deuxième globule polaire (GP2) à n chrs simples.
● une cellule de grande taille appelée ovule (ovotide) à n chrs simples.
7
8
9
10
Cellule 1
Structure X Structure Y
Document 1
a- Annotez le document 1 en indiquant le nom des éléments numérotés de 1 à 10.
b- Identifiez les structures X et Y.
c- Le garçon est-il pubère ou impubère ? Justifiez votre réponse.
2) Faites un schéma légendé du gamète émis par la structure Y du document 1 au moment de l’ovulation.
3) Le document 2 représente l’évolution de la quantité d’ADN dans le noyau d’une cellule germinale au cours de la
gamétogenèse chez une fille.
Quantité d’ADN en pg
M1 M2
13
M3
6,5
3,25 A B C
D
Temps
Document 2
Sachant que juste après le moment M2 se déroule un évènement E1 et juste avant le moment M3 se déroule un
évènement E2 :
a- Nommez :
- les périodes T1, T2 et T3.
- les évènements E1 et E2.
- les étapes A, B, C et D de la gamétogenèse chez la fille.
b- Indiquez le stade de division de la cellule 1 figurant dans la structure Y représentée dans le document 1.
c- Nommez les cellules germinales pour chacun des moments M1, M2 et M3 indiqués sur le graphe du
document 2 et représentez l’anaphase de ces cellules (pour simplifier on prend 2n = 4)
4) Comparez l’étape D de la gamétogenèse chez le garçon et chez la fille.
Zone pellucide
Cytoplasme
Granules corticaux
Corona radiata
T1 : vie fœtale
T2 : enfance
T3 : puberté
A- multiplication
B- début d’accroissement et de maturation
C- poursuite d’accroissement
D- poursuite de maturation
4)
Phase de
maturation Spermatogenèse Ovogenèse
-se fait par méiose
Similitudes -donne des cellules haploïdes
Débute dés la puberté Débute dés la vie fœtale
Se déroule totalement dans les Débute dans les ovaires et s’achève dans
testicules les trompes de Fallope
Achèvement inconditionné par la Achèvement conditionné par la
Différences fécondation fécondation
Méiose discontinue (blocage en prophase
Méiose continue I et en métaphase II)
Etranglement cytoplasmique Etranglement cytoplasmique excentrique
équatorial qui donne des cellules à qui donne des cellules à taille inégale
taille égale
S' INTERROGER
Phase B : ……………..
Phase A : ……………………….. Phase C : …………………………..
8
3
NB:
- La durée de la phase lutéale est constante de l’ordre de 14 jours
- La durée de la phase folliculaire est + ou – de 14 jours
Glande utérine
Couche basale
Myomètre
ᴥ L'utérus est un organe creux suspendu à la région lombaire par le ligament large où se déroule
la grossesse, il est composé de deux structures : le muscle utérin ( myomètre) et la muqueuse
utérine (endomètre).
ᴥ Chaque glande utérine est formée d’un tissu épithélial qui renferme des cellules sécrétrices du mucus
et du glycogène
détail
Glande utérine
Cellules utérines sécrétrices
Microphotographie des
glandes utérines en CT
Epaisseur en mm
4
8
Epaisseur de l’endomètre
3
6 2
4 1
J5 J14
14 J21
jours J28
Aspet de l’endomètre (CT)
Cavité
utérine
Phase M1: phase menstruelle Phase M2: postmenstruelle Phase M3: phase prémenstruelle
1: glande utérine tubulaire
2: vaisseau sanguin non spiralé
3: vaisseau sanguin spiralé
4: glande utérine sinueuse (tortueuse)
N.B :
ᴥ Au cours d’un cycle sexuel sans fécondation : la partie supérieure de l’endomètre meurt par arrêt de
la circulation sanguine et, en tombant, les vaisseaux sanguins s’ouvrent laissant sortir le sang qui s’écoule
par le vagin : c’est la menstruation avec laquelle un nouveau cycle recommence.
M M : menstruations M
jours
ᴥ Au cours d’un cycle sexuel avec fécondation : l’endomètre demeure bien développé pour assurer la
grossesse, avec un blocage du cycle utérin et absence des menstruations durant la grossesse
M : menstruations
Endomètre développé
activité mécanique
Aspect
Analyse Importance de
Sécrétion faible Sécrétion abondante
comparative sécrétion
Les mailles sont de faible Les mailles sont de grand
Maillage
diamètre → maillage serré diamètre → maillage lâche
Le maillage lâche facilite le
Le maillage serré empêche le
passage des spermatozoïdes
passage des spermatozoïdes
rôle des modifications dans travers le col de l’utérus →
travers le col de l’utérus →
la fonction reproductrice glaire cervicale perméable au
glaire cervicale imperméable
spermatozoïde : condition
au spermatozoïde
nécessaire pour la
fécondation
Expérience 1 L’ablation de l’utérus reste sans effet sur Hypothèse 1 non validée
l’activité ovarienne
L’ovariectomie entraine l’arrêt du cycle ᴥHypothèse 2 validée
Expérience 2 utérin accompagné de l’atrophie de ᴥLes ovaires commande l’utérus par
l’utérus la voie sanguine grâce à la sécrétion
L’injection des extraits ovariens à la ratte des hormones sexuelle femelles : les
Expérience 3 entraine le développement de œstrogènes (œstradiol) et la
l’endomètre progestérone
4) Etude des hormones ovariennes chez la femme
a- Profil de sécrétion des hormones ovariennes
Le document suivant indique l’évolution du taux plasmatique des hormones ovariennes (œstrogènes et
progestérone) durant deux cycles sexuels successifs
Déterminisme de la menstruation :
La chute du taux plasmatique des hormones ovariennes a la fin du cycle, suite a la régression du
corps jaune, provoque la mort et le détachement de la partie supérieure de l’endomètre, ce qui
entraine la menstruation au début du cycle suivant.
NB :
- l’œstradiol provoque l’apparition des caractères sexuels secondaires chez la fille à la puberté.
- l’œstradiol prépare l’endomètre à l’action de la progestérone en stimulant la synthèse des
récepteurs spécifiques de la progestérone au niveau des cellules de l’endomètre
- La progestérone à un effet thermogène, elle est à l’origine de la montée de la température
corporelle au cours de la phase lutéale
- L’œstradiol stimule la contraction du myomètre alors que la progestérone assure le silence
utérin (inhibe la contraction)
2) Proposition de l’hypothèse
L’hypophyse contrôle les ovaires
3) Vérification de l’hypothèse proposée
Pour vérifier l’hypothèse proposée, on réalise les expériences suivantes
Cycle ovarien
NB :
- La chute du taux plasmatique de la FSH à la fin de la phase folliculaire accélère l’atrésie
folliculaire (dégénérescence des follicules).
- L’augmentation du taux plasmatique de la FSH à la fin du cycle sexuel assure le recrutement
folliculaire pour les cycles sexuels suivants.
2 3
OVAIRE OVAIRE
Follicules
Taux des gonadostimulines
Taux moyen de
FSH mUI.ml-1 17 170
Guenon ovariectomisée
Guenon normale
Forte dose
Faible dose
mûr
Follicule cavitaire
NB :
ᴥ Au premier jour du cycle, la fréquence des pulses de GnRH augmente d’où l'hypothalamus stimule la
sécrétion de FSH par l'hypophyse antérieure. La FSH stimulent la croissance folliculaire. Les cellules
de la granulosa et celles de la thèque interne synthétisent les œstrogènes qui sont libérés dans la
circulation sanguine.
ᴥAu delà d'un certain seuil de concentration (forte dose), les œstrogènes ont une action
activatrice (rétrocontrôle positif) sur le complexe hypothalamo-hypophysaire à l’origine d’une
augmentation de la fréquence des pulses de GnRH → pic de LH associé à celui de FSH qui
déclenche l’ovulation
ᴥ La LH favorise également la transformation du follicule rompu en corps jaune qui sécrète les
hormones ovariennes (progestérone et œstrogènes). Ces deux hormones exercent une puissante
action inhibitrice (rétrocontrôle négatif) sur le CHH
ᴥ la régression du corps jaune à la fin du cycle sexuel entraine la chute du taux plasmatique des
hormones ovariennes → la levée du RC - exercé par les ovaires sur le CHH → l’augmentation
de la sécrétion de la FSH à la fin du cycle → un nouveau cycle commence.
1
Restitution organisée des connaissances
QCM :
Pour chacun des items suivants (de 1 à 8), il peut y avoir une ou deux réponse(s) exacte(s). Sur votre copie,
reportez le numéro de chaque item et indiquez dans chaque cas la ou les lettre(s) correspondante(s) à la ou les
réponse(s) exacte(s).
NB : Toute réponse fausse annule la note attribuée à l’item.
1) La phase de maturation de l’ovogenèse chez la femme est caractérisée par :
a- un achèvement conditionné par la fécondation.
b- un déroulement entier dans les follicules en croissance.
c- un étranglement cytoplasmique équatorial.
d- une méiose continue.
2) Au cours de la phase pré ovulatoire il y a:
a- sécrétion des œstrogènes par la thèque interne du corps jaune.
b- évolution des follicules cavitaires dont un seul devient un follicule mûr.
c- évolution des cellules granuleuses en cellules lutéales.
d- un rétrocontrôle toujours négatif exercé sur la sécrétion de LH.
3) L’injection quotidienne de l’hormone FSH à une guenon (femelle de singe) pubère hypophysectomisée :
a- corrige les troubles de l’hypophysectomie.
b- favorise la sécrétion de progestérone.
c- favorise la croissance folliculaire.
d- accélère l’atrésie folliculaire.
4) Parmi le (ou les) point(s) commun(s) entre la régulation de la fonction reproductrice masculine et
féminine, on cite :
a- les deux fonctions font intervenir la gonadolibérine GnRH.
b- les deux fonctions font intervenir le rétrocontrôle négatif.
c- les deux fonctions font intervenir le rétrocontrôle positif.
d- la sécrétion des hormones sexuelles est cyclique
5) L’oestradiol est une hormone ovarienne qui:
a- présente un taux variable durant le cycle sexuel.
b- exerce toujours un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de LH.
c- assure le silence utérin.
d- stimule la synthèse des récepteurs de progestérone au niveau des cellules utérines
6) La progestérone :
a- est sécrétée par les follicules.
b- est sécrétée par le corps jaune.
c- assure la contraction rythmique du myomètre.
d- exerce un rétrocontrôle positif sur l’hypothalamus.
7) Les neurones hypothalamiques :
a- sont des cellules endocrines.
b- sont des cellules exocrines.
c- possèdent des récepteurs spécifiques de l’oestradiol.
d- sont des cellules cibles de l’inhibine.
QROC :
Chez les femmes, à partir de la puberté et en absence de fécondation, les activités ovariennes et utérines sont
cycliques et synchronisées.
1) Décrivez à l’aide des schémas annotés le déroulement et la synchronisation du cycle ovarien et du cycle de
la muqueuse utérine (endomètre) de 28 jours.
2) Expliquez le mécanisme qui assure cette synchronisation.
3) Indiquez l’importance de cette synchronisation lors d’un cycle sexuel avec fécondation.
2) A partir de l’analyse comparée des documents 1-a et 1-b proposez trois hypothèses possibles concernant la
relation fonctionnelle entre l’hypophyse, l’ovaire et l’utérus.
Expérience1 :
Chez une guenon normale ayant subit l’ablation de l’utérus, l’évolution du taux plasmatique de l’œstradiol est
identique à celle de guenon G1 (voir document 3-a).
Expérience 2 :
Chez la guenon G2, on injecte des hormones hypophysaires rendues radioactives puis on réalise une
autoradiographie (technique de localisation de molécules à l’échelle des cellules) des ovaires et de l’utérus. La
présence de l'hormone, fixée sur ses récepteurs, est révélée par des points noirs à l’échelle cellulaire. Les résultats
obtenus sont consignés dans le tableau suivant :
Organes testés Ovaires Utérus
Présence des points noirs à l’échelle cellulaire Présence Absence
Exploitez les résultats obtenus afin de tester la validité des hypothèses proposées.
4) D’après ce qui précède élaborez un schéma fonctionnel simplifié qui illustre les relations fonctionnelles entre
l’hypothalamus, l’hypophyse, l’ovaire et l’utérus
SUJET
2
Restitution organisée des connaissances
QCM :
Pour chacun des items suivants (de 1 à 8), il peut y avoir une ou deux réponse(s) exacte(s). Sur votre copie,
reportez le numéro de chaque item et indiquez dans chaque cas la ou les lettre(s) correspondante(s) à la ou les
réponse(s) exacte(s).
NB : Toute réponse fausse annule la note attribuée à l’item.
1) Les cellules utérines (de l’endomètre) à la fin de la phase menstruelle possèdent de récepteurs
spécifiques de:
a- l’œstradiol.
b- la progestérone.
c- la FSH.
d- la LH.
2) La destruction sélective des cellules hypophysaires sécrétrices de la LH chez une femelle de macaque
ème
pubère (ayant un cycle sexuel comparable à celui de la femme) le 9 jour du cycle sexuel, entraine:
a- l’inhibition de la croissance folliculaire.
b- la destruction de la muqueuse utérine.
c- le silence utérin du myomètre.
d- le blocage de l’ovulation.
QROC :
Chez les femmes, à partir de la puberté et en absence de fécondation, les activités ovariennes et utérines sont
cycliques, synchronisées et sous le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire.
Le document suivant illustre d’une façon schématique le mode d’action d’une structure ovarienne S 1 sur une
structure utérine S2.
Hormone H1
■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
■ ■ Structure S2
Structure S1 ■
Vaisseau sanguin
Myomètre
1) Au cours de la phase lutéale d’un cycle sexuel normal d’une femme fertile, on note l’évolution la concentration
plasmatique de la progestérone ainsi que l’état du corps jaune. Les résultats obtenus sont indiqués sur le
document 1 suivant
ième
Aspect du corps jaune le 3
jour de la phase lutéale
ième
Aspect du corps jaune le 7
jour de la phase lutéale
ième
Temps en jours Aspect du corps jaune le 13
jour de la phase lutéale
Document 1
À partir de l’analyse des résultats obtenus et vos connaissances :
a- Déterminez la durée de la phase lutéale.
b- Précisez la structure sécrétrice de la progestérone.
c- Proposez une hypothèse expliquant le déclenchement des règles (menstruations).
Temps en jour
Document 2
- Expérience 2 : On fait la culture des cellules utérines prélevées de l’endomètre d’un macaque M3 à la fin de la
phase menstruelle, dans des milieux dont la concentration en œstradiol est variable. Par des
techniques appropriées on évalue la concentration des récepteurs de progestérone dans le
cytoplasme des cellules utérines, les résultats obtenus sont indiqués dans le graphe A suivant.
- Expérience 3 : On fait la culture des cellules épithéliales des glandes tubulaires prélevées de l’endomètre d’un
macaque M4 à la fin de la phase postmenstruelle, dans des milieux dont la concentration en
progestérone est variable. Par des techniques appropriées on évalue l’activité sécrétrice de ces
cellules (taux du mucus et glycogène), les résultats obtenus sont indiqués dans le graphe B
suivant.
Exploitez ces résultats afin de déduire des effets physiologiques des hormones ovariennes sur l’endomètre.
SUJET N 1
QROC :
1) le déroulement et la synchronisation des cycles ovarien et utérin
Ovulation
Phase folliculaire Phase lutéale
Corps jaune
dégénéré
Follicule mûr
Follicule mûr rompu
Follicule Corps jaune développé
cavitaire
Glande en tube sinueuse
Vaisseau sanguin spiralé
Vaisseau sanguin non spiralé
J 21
M Phase post menstruelle Phase pré menstruelle
M : Menstruation
2) le mécanisme qui assure cette synchronisation.
►L’œstradiol sécrété par les follicules en croissance pendant la phase folliculaire du cycle ovarien détermine la
phase post menstruelle, donc il est à l’origine de :
- la prolifération de l’endomètre.
- la formation de glandes en tubulaires.
- la sensibilisation de l’endomètre à l’action de la progestérone.
- la vascularisation non spiralée.
Relation entre ‘activité -les deux cycles débutent le même jour. Le cycle ovarien et le
ovarienne et l’activité -les deux cycles ayant la même durée. cycle utérin sont
utérine synchronisés
2)
Etats des guenons Normale hypophysectomisé
-la sécrétion d’œstradiol est variable et cyclique -taux d’œstradiol nul→ arrêt de l’activité
→ l’activité ovarienne est normale ovarienne
Comparaison -l’évolution de l’épaisseur de l’endomètre est -l’épaisseur de l’endomètre est minimal
variable et cyclique → l’activité utérine est et constante (pas de variation cyclique)
normale →arrêt de l’activité utérine
Exp1 Malgré l’ablation de l’utérus la sécrétion d’œstradiol demeure l’hypothèse 3 est non validée
variable et cyclique (activité ovarienne normale), donc l’utérus
n’a pas d’effet sur l’ovaire
4)
SUJET N 2
QROC :
1)
-S1: follicule cavitaire en évolution
-S2: endomètre
2)
- la structure S1 correspond à la phase folliculaire
- la S2 correspond à la phase post menstruelle
3)
► l’hormone H1 est secrétée par le follicule cavitaire donc il s’agit de l’oestradiol.
► Les effets physiologiques de l’oestradiol sur l’endomètre
- prolifération de l’endomètre
- formation des glandes utérines tubulaires
- vascularisation non spiralée
- Préparation (sensibilisation) de l’endomètre à l’action de la progestérone
4)
●L’augmentation du taux plasmatique de l’hormone FSH au début de la phase folliculaire stimule la croissance de
certains follicules cavitaires dont un seul atteint stade follicule mûr ainsi que la sécrétion d’œstradiol par les follicules
en croissance.
●Le rétrocontrôle positif exercé par la forte dose d’œstradiol sécrété par le follicule mûr le J 13 sur l’axe hypothalamo-
hypophysaire ; entraine l’augmentation de la fréquence des pulses de GnRH ; à l’origine d’un pic important de LH
associé à un pic de FSH, qui entraine l’éclatement du follicule mûr et l’expulsion du gamète femelle le J 14 : c’est
l’ovulation
● Au début de la phase lutéale, l’hormone LH stimule la transformation du follicule mûr rompu en corps jaune. Ce
follicule conserve les thèques (externe et interne), se ferme, les cellules granuleuses se développent, se chargent
d’un pigment jaune (la lutéine) et deviennent des cellules lutéales.
●Sous l’effet de LH le corps jaune sécrète l’œstradiol et la progestérone. Ces hormones exercent un RC- sur le CHH
→ baisse de la sécrétion des gonadostimulines à l’origine de la régression du corps jaune à la fin du cycle sexuel
2) L’inhibition des mécanismes assurant la sécrétion de la progestérone à partir du 7 ème jour de la phase lutéale est
-1
suivie 24 heures plus tard de la chute de la concentration plasmatique de cette hormone qui passe de 4,5 ng.l à
-1 ème
0 ng.l et, 3 jours après (le 11 jour) de l’apparition des règles. Donc l’arrêt de la sécrétion de la progestérone a
entrainé une apparition anticipée des règles, d’où cela confirme l’hypothèse proposée.
3)