Qu’il s’agisse de l’instantanéité des échanges, de l'aplanissement des strates entre les personnes, de
la liberté de parole ou encore de la logique de communautés, les réseaux sociaux ont
considérablement chamboulé nos rapports aux autres, à l’information et à notre manière de la
consommer. Ce bouleversement ne s’est (évidemment !) pas arrêté aux portes de nos entreprises,
organisations ni même institutions publiques. C’est l’ensemble du monde du travail qui en a été
impacté et qui essaie aujourd’hui de voir comment en tirer le meilleur profit notamment pour
satisfaire et mobiliser ses salariés.
Mais face aux nombreux enjeux auxquelles les Directions Générales, Directions de la
Communication ou encore Directions des Ressources Humaines font face, comment intégrer
l’impact de ces nouveaux modes de communication dans la communication interne ? Quels
enseignements en tirer pour mieux accompagner les transformations, mieux fluidifier les flux
d’informations, mieux accompagner les managers et leaders, mieux fidéliser les talents, mieux créer
un sentiment d’unité ou encore mieux donner un sens commun ?
Voici exposés ci-après cinq principes n’ayant pas la prétention de révolutionner la communication
interne mais plutôt de l’enrichir.
L’idée ? Etre en capacité de tirer votre épingle du jeu dans un quotidien marqué par l’infobésité, par
des contenus de plus en plus éphémères, par des conversations toujours plus nombreuses… bref un
monde où le social média impose de recomposer sa stratégie de communication interne.
Pour éviter cet écueil et “traiter” tous les collaborateurs, il convient en amont de la stratégie,
d’enquêter sur le terrain, d’observer les modes de fonctionnement des différentes “cohortes”,
d’étudier leurs activités, leurs quotidiens, leurs modes de transmission des informations, bref leurs
vraies réalités vécues, leurs besoins réels, leurs attentes bien à eux. Ainsi le recours à l’ethnographie
constitue un vrai accélérateur de pertinence et d’utilité, une façon efficace pour concevoir une
communication interne qui rende vraiment service.
Par ailleurs, à l’instar du travail mené sur les sites Internet, penser son système de communication
interne autour de personas et mobiliser des UX Designers sont aussi de formidables leviers pour
proposer une expérience de communication interne utile et désirée par nos différents publics.
Enfin, développer la culture du feed-back, dit autrement donner la possibilité à la voix du client (en
l’occurrence du collaborateur) d’être mieux entendue, constitue une vecteur d’amélioration continue
qui très rapidement fera la différence.
En complément de ces 5 principes, la communication interne doit absolument continuer à assurer
une ultra cohérence tout au long du cycle de vie du candidat / collaborateur. De la phase de
recherche d’emploi jusqu’à son départ de l’entreprise, l’ultra cohérence et l’alignement entre tous
les moments de vérités vécus par le collaborateur amplifie sans aucun doute l’efficacité de votre
communication interne