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L'écart entre la théorie et la réalilté est ici plus large qu'ailleurs et ce qui compte n'est
pas tant de savoir comment un peuple devrait être gouverné à en croire sa Constitution, mais
comment il l'est.
C'est un droit qui n'est pas assez sous contrôle. Le bulletin de vote et les juges constit ne
suffisent pas.C'est un «droit de la lettre». C'est donc un droit politique ou encore un droit de la
politique.
Dèf°: C'est un droit instrumental qui met à la disposition des acteurs du jeu poilitque
un arsenal de règles et de procédures dans lequel chacun puise les instruments (ou les armes)
aptes à renforcer sa position, à «marquer des points», si possible à faire triompher ses idées et
sa politique.
Détournement possible des outils ex : le référendum plébiscite...La lettre du texte l'emporte
sur son esprit. Le détrournement de procédure n'est pas sanctionné en droit constit.
Les progrès de l'Etat de droit doivent faire du respect de l'esprit et des finaliltés du texte
constitutionnel une exigence morale dont le suffrage universel sera la sanction.
I / Eléments constitutifs :
1° un pouvoir de contrainte :
Théorie objective : la race, la langue, la religion, une culture, une mémoire et une
histoire communes. (Fichte)
Théorie volontariste : la libre décision d'individus choisissant de s'associer pour
un destin collectif.(Renan)
Renan parlait de de «vouloir-vivre collectif», c'est à dire une volonté de vivre ensemble,
enraciné dans une histoire et des souvenirs communs. Beaucoup d'auteurs font un
mélange des deux théories. Malraux parlait quant à lui de «la communauté des rêves».
En fait le peuple est un concept sociologique, la nation un concept politique, l'Etat un
concept juridique.
Dérives du nationalisme...
Aujourd'hui souvent l'Etat précède la Nation dans des zones où les peuples ont été
séparés par des évènement (Guerres mondiales, colonisation...). Ces peuples séparés
retrouveront-ils leur unité ? Il s'agît là d'un des facteurs de destabilisation les plus aigus
de la société internationale (Palestine, Afrique, Kurdes, Tamouls, Tibétains,
Tchétchènes...). En france et G-B : Etat et Nation nés en même temps = coïncidence
Etat/Nation (Hauriou).
Le pouvoir de l'Etat est non subordonné (aspect interne) = son pouvoir est originaire et
illimité. Auteurs allemands : la compétence de ses compétences...Il a le monopole de la
contrainte.
Souveraineté absolue contre Etat de droit = Etat soumis au droit mais comment ? Droit
naturel ? Patere legem quem fecisti (auto limitation) ?deux écoles : droit naturel contre
positivisme juridique.
Le pouvoir de l'Etat est indépendant (aspect externe) mais les traités peuvent venir
limiter sa souveraineté (onu, UE) : pacta sunt servanda.
Question de L'UE :
– position du conseil constit : 30/12/76 : limitations de souveraineté acceptables
– 22/05/85 : conditions essentielles d'exercice de la souveraineté = noyau dur =
respect des institutions de la République ; continuité de la vie de la nation ;
garantie des droits et libertés des citoyens.
– 9/04/92 : (maastricht) critères plus précis pour apprécier l 'atteinte : domaine
du transfert de compétence ; ampleur du transfert ; modalités d'exercice de la
compétence transférée. Si atteinte selon ces critères, il faut réviser la
constitution : fait le 25 juin 1992.
– 31/12/97 (amsterdam) confirme 92 : révision le 25 janvier 1999.
Phénomène volontaire = les Hommes créent consciemment l'Etat : idée issue du Contrat
social développé au XVII et XVIII (Hobbes, Pufendorf, Locke, Rousseau).
En 1850, lal loi Falloux a limité la subvention publique à 10% des dépenses annuelles des
établissements privés d'enseignement.
Loi 1905 séparation...
En 1959, la loi Debré a offert aux établissements privés la possibilité de passer un
contrat avec l'Etat.
Le Conseil d'Etat, avis du 27 Novembre 1989 : reconnaît aux élèves un droit d'exprimer
et de manifester leurs croyances religieuses à l'intèrieur des établissements scolaires.
IV / Adversaires et partisans de l'Etat
Section 3 : La Constitution :
Un Etat qui accepte d'être limité par le droit et de le respecter par opposition à l'Etat de
fait ou de police. Cf Article 16 DDHC. Mais cela ne suffit pas, il faut une démocratie et
examiner le contenu du droit, ses objectifs, ses moyens etc...
Ensemble de règles juridiques organisant la vie politique et sociale ainsi que le pouvoir
et s'imposant à lui.
Dèf° : La Constitution est l'acte solennel soumettant le pouvoir étatique à des règles
limitant sa liberté pour le choix des gouvernants, l'organisation et le fonctionnement des
institutions, ainsi que dans ses relations avec les citoyens.
I / La notion de Constitution
1° Les origines
Grande-Bretagne : pas d'organisation du pouvoir dans son intégralité ; que des règles
particulières.
Premières C° inscrites : Cités grecques entre le VII et le VI av JC puis Rome.
C° nationales modernes : USA : 1787 ; Pologne et France : 1791 ; Puis révolutions de
1830 et 1848 ont accéléré le mouvement, puis 1958 ( décolo°) et 1989...
USA et France ont innové fin XVIII en ce sens que leur C° ont vocation à régler
entièrement le statut des institutions. Elles sont volontaristes, abstraites et générales.
2° Typologie
Coutume constit : praeter legem (complète et comble les vides du texte principale) mais
risques de violations de la constitution par habitude (contra legem)...n'existe pas en
droit français. Critères coutume : répétition ; constance ; clarté ; consensus.
La pratique :
Royer-Collard écrivait en 1820 : «les Constitutions ne sont pas des tentes dressées pour
le sommeil; les gouvernements sont placés sous la loi universelle de la création et sont
condamnés au travail».
– Principe :
Il y a dans tous les pays, sous tous les régimes, un décalage, fruit d'usages et de
pratiques, entre la Constitution officielle et la mise en oeuvre quotidienne, concrète de
cette même Constitution.
Anatole FRANCE : «Nous ne dépendons point des Constitutions, ni des chartes, mais de
l'instinct et des moeurs.»
Ch de GAULLE : «Une Constitution, c'est un esprit, des institutions et une pratique».
(conférence de presse 1964)
3° Contenu de la Constitution :
1° Rédaction de la Constitution :
pouvoir constituant originaire / pouvoir constituant dérivé (prévu par le texte précédent
par ex).
2° Révision :