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PREMIERE PARTIE : EMPLOIS
Le Groupe de la Banque Régionale de Solidarité vise d’une façon générale le développement d’activités génératrices
d’emplois et de revenus dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
A cet égard, conformément à l’article 3 de leurs statuts, les filiales bancaires du Groupe ont pour mission le
financement :
en particulier, de projets d'investissement des populations économiquement faibles, des diplômés de
l'enseignement supérieur ou des centres de formation professionnelle ;
et en général, de tous les agents économiques porteurs d'idées susceptibles d'être converties en projets
économiques de petite ou moyenne dimension.
Ces Principes directeurs sont élaborés à partir du Manuel de Procédures des Opérations de Crédit, de Dépôt et de
Contrôle Interne conformément aux orientations du Séminaire des Dirigeants du Groupe BRS tenu à Ouagadougou du 23 au 28
février 2005.
Le présent document, approuvé par le Conseil d’Administration du Holding du groupe de la Banque Régionale de
Solidarité (BRS-SA) à l’issue de sa huitième réunion tenue le 16 août 2005 à Niamey, constitue le cadre organique auquel les organes
délibérants et de direction du groupe Holding et des filiales doivent se référer pour définir et conduire les politiques d’intervention des
sociétés du Groupe. En particulier, les Conseils d’Administration et Directions Générales des filiales bancaires doivent s’y référer pour
arrêter les schémas opérationnels garantissant la sécurité des opérations et un fonctionnement optimal des structures de gestion dans
l’exercice de leurs missions et activités.
Il reste entendu que les organes précités sont chargés d’opérer les adaptations nécessaires aux spécificités locales
dans la détermination des conditions d’intervention des filiales bancaires, notamment :
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- la fixation des conditions débitrices et créditrices
- les commissions et autres rémunérations à percevoir sur les prestations fournies à la clientèle
Pour être éligibles aux financements, les dossiers de demande de prêt introduits, selon le modèle figurant en annexe
n°1, doivent satisfaire les critères suivants :
L’évaluation du projet, suivant des formulaires standard, doit établir que celui-ci :
concerne des activités de production ou de commercialisation listées en annexe n° 2;
dispose d’un marché potentiel favorable ;
dégage un revenu suffisant et une rentabilité financière.
crédits d’investissement : ces crédits couvrent, entre autres, l’acquisition de matériels de production, du mobilier
et de matériels de bureau dans le cadre du financement des nouveaux projets et selon les besoins exprimés.
Pour les projets existants, le financement des investissements se limite aux matériels de production ;
crédits à court terme ou de trésorerie : ils concernent le financement des besoins en fonds de roulement et
l’escompte d’effets représentatifs de créances commerciales que pourrait présenter la clientèle cible de la BRS.
Ils peuvent également prendre la forme d’avances ponctuelles ;
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refinancement des institutions de microfinance pour exclusivement les crédits d’investissement consentis à leurs
membres ou clients entrant dans le champ d’intervention de la BRS ;
autres types d’interventions : la BRS peut apporter, à la demande de sa clientèle cible, des services d’assistance
technique et des services courants de paiement (chèques, cartes, titres de paiement automatiques et transferts).
Au total, les « Principes directeurs d’intervention » des filiales bancaires du Groupe BRS, énoncés dans le présent
document, comprennent huit parties, elles-mêmes déclinées en subdivisions comme suit :
I. Opérations de crédit
V. Autorisation d’avance
Partie VI : Gestion matérielle des dossiers de crédit, documentation et rapports périodiques
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I - OPERATIONS DE CREDIT
Le montant des crédits d’investissement est plafonné à 5.000.000 de FCFA par bénéficiaire ou par projet.
Ce plafond pourrait être porté à 10.000.000 de FCFA pour les projets présentés par des diplômés de l’enseignement
supérieur ou en cas de regroupement d’un minimum de trois personnes.
Pour leur part, les crédits de trésorerie sont plafonnés à 20% du coût du projet.
Au-delà de ces plafonds, l'accord préalable du Conseil d’Administration est requis.
Pour simplifier les relations avec la clientèle et alléger la gestion, un promoteur ne peut bénéficier de plus
d’un crédit à la fois.
A cet égard, les projets nécessitant à la fois des crédits d’investissement et des crédits de trésorerie sont
entièrement financés aux conditions fixées pour les crédits d’investissement. Dans ce cas de figure, le montant total des
crédits est plafonné à 5 millions de FCFA pour les projets individuels et à 10 millions de FCFA lorsqu’il s’agit de projets
présentés par des diplômés de l’enseignement supérieur ou par des regroupements d’au moins 2 personnes. Le
remboursement de la totalité du concours est aligné sur la durée retenue pour les crédits d’investissement.
Lorsqu’au cours de la vie d’un crédit, apparaissent des besoins justifiant l’introduction d’une nouvelle
demande de concours, l’encours de l’ancien prêt est repris et intégré au montant sollicité. Le montant global ainsi obtenu
fait l’objet d’un nouveau contrat de crédit.
Dans ces conditions, la banque doit s’assurer que l’ensemble des garanties antérieurement prises et des
formalités déjà effectuées dans le cadre du prêt initial demeurent valables.
Au-delà de ces plafonds, l'accord préalable du Conseil d’Administration est requis.
Par ailleurs, la BRS pourrait augmenter ses plafonds de crédit dans l’hypothèse où les Etats ou toutes
autres institutions accepteraient de prendre en charge les risques additionnels. Cet engagement pourrait se traduire par
un versement préalable de fonds auprès de la banque sous forme de subventions spécifiques, de dépôts de garantie, etc.
Les interventions de ce type sont prises en compte après accord du Conseil d'Administration de la filiale.
Le taux d’intérêt normal (taux de base bancaire + marge bancaire) applicable aux crédits consentis par la
BRS est fixé périodiquement par le Conseil d'Administration sur proposition de la Direction Générale. A ce taux, sont
éligibles les clients sollicitant un premier concours auprès de la banque (confère annexe n° 28).
Pour les clients bénéficiant de nouveaux crédits, le taux applicable correspond au taux normal majoré de
deux points. Le produit généré par cette majoration sert à la constitution d’un fonds de garantie contre les risques de non-
paiement des crédits de la BRS.
Hors avances sur dépôt à terme (DAT), les avances sont accordées au taux normal majoré de cinq points.
Une commission flat de 2,0% est facturée en sus à la clientèle par la BRS.
Les échéances impayées supportent des intérêts calculés au taux conventionnel du crédit majoré en
fonction des causes d'un pourcentage allant de 1 à 3 points.
Une commission flat de 2,0% est perçue sur les engagements par signature.
Les concours aux SFD (refinancement et tirages sur ligne de crédit) sont assujettis à un taux spécifique fixé
par le Conseil d’Administration sur proposition de la Direction Générale. Les lignes de crédit mises à la disposition des
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SFD supportent en outre une commission d’engagement de [2,0%] payable dès la notification de l’accord de la BRS, quels
que soient les tirages effectués.
Les crédits d’investissement sont assortis d’une durée maximum de 10 ans, y compris un différé de
paiement dont la durée, liée à la spécificité du projet, ne peut excéder deux ans pour les nouveaux projets. Pour les
activités existantes, le différé ne peut excéder six mois.
Pour ce qui concerne les crédits de trésorerie, les délais de remboursement ne peuvent excéder deux ans.
La durée et les différés prévus sont indicatifs. Dans la pratique, les besoins des promoteurs pourront être
satisfaits par des crédits de durées moins longues que ces maxima. En tout état de cause, les responsables au niveau
des filiales devront étudier pour chaque projet la durée et le différé optimum de remboursement permettant de préserver
les intérêts du projet et de limiter la mobilisation des ressources de la banque.
La périodicité de remboursement des crédits devrait être fixée de manière rapprochée, en vue d'accroître le
taux de remboursement. Dans la mesure du possible et pour autant que cela soit compatible avec la capacité du projet, la
périodicité devrait être hebdomadaire.
Un tableau de synthèse des pouvoirs des organes et des responsables de la banque est joint en annexe n° 27.
Le Comité de Crédit se réunit aussi souvent que nécessaire. Le Comité de Crédit pourra renvoyer, avec son
avis motivé, à la décision du Conseil d'Administration tout dossier relevant de sa compétence. En tout état de cause,
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crédits de la BRS-NIGER mais qui acceptent de domicilier d’importants dépôts auprès de la banque, le
Comité est autorisé à apprécier en fonction des opportunités.
Au-delà des plafonds susvisés, l'accord préalable du Conseil d'Administration de la filiale est requis avant la
mise en place des crédits.
Les décisions du Comité de Crédit doivent être consignées dans un projet de procès-verbal à transmettre
aux membres au plus tard deux (2) jours ouvrables après chaque séance. Les membres du Comité Consultatif de Crédit,
ayant pris part à la réunion, disposent d’un délai de deux (2) jours œuvrés pour adopter ledit procès-verbal ou faire
connaître leurs observations.
Le Président du Comité de Crédit doit établir le procès-verbal définitif avant d’inscrire les relevés de
décisions dans un registre ouvert à cet effet.
Les règles de fonctionnement du Comité de Crédit sont précisées par le règlement intérieur joint en annexe n° 3.
A cet égard, un dispositif de surveillance approprié est mis en place au niveau de chaque filiale. Ainsi, un
taux de remboursement inférieur à 95% conduit à la mise en œuvre de mesures idoines permettant de relever le taux au
niveau fixé. Ces mesures prennent la forme d'une introduction de critères plus sélectifs dans la mise en place des crédits
et d'un renforcement des procédures de recouvrement.
Pour ce qui concerne le personnel, les facilités de crédit ne seront pas encouragées, eu égard à la vocation
de la banque. La totalité des crédits accordés au personnel ne doit pas excéder 10% des fonds propres effectifs nets.
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Ce point recense les principales étapes à suivre pour instruire les dossiers. Les délais de traitement des
demandes de crédit ne doivent pas excéder 45 jours (voir annexe n° 11).
Les dossiers de crédit doivent être déposés par le client ou les structures-relais notamment les SFD auprès
des agences ou bureaux de la BRS.
A la réception d'un dossier de crédit, l’agence ou le bureau de la BRS procédera, entre autres :
à l'inventaire des pièces fournies. A cet égard, la banque refuse le dépôt de tout dossier de crédit
auquel manque une pièce ;
à la vérification de la date de validité des pièces versées au dossier ;
à l'inscription du dossier dans un registre, en lui attribuant un numéro d'ordre et en précisant la date
effective du dépôt du dossier.
Dans le cas où le dossier comporterait toutes les pièces exigées avec leur date de validité en vigueur, la
banque délivre au déposant un récépissé portant le numéro d'ordre et la date de dépôt du dossier.
Après la réception et l’enregistrement de la demande de prêt, la banque procède à la saisie, le même jour,
du dossier (confère annexes n° 11 et 12). La saisie sur un système d’information du dossier de demande de crédit portera
essentiellement sur les éléments suivants :
informations concernant le dossier notamment le numéro et toutes références utiles ;
informations sur le promoteur du projet ;
informations sur le projet à financer ;
informations relatives au crédit sollicité.
Pour un bon suivi des dossiers de crédit, toutes les étapes liées à la gestion ainsi que les dates y afférentes
doivent être mentionnées.
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A la fin de chaque journée de travail, la liste des demandes de crédit saisies est éditée puis transmise [aux
agents chargés des études de dossiers].
Les emprunteurs font une déclaration sur l’honneur sur leur situation d’endettement. Toutefois, la centrale
des risques de la BCEAO est consultée pour s'assurer que le promoteur n'a pas eu recours aux prêts des banques et des
établissements financiers. Cette consultation est également étendue aux SFD exerçant dans la localité de résidence du
promoteur du projet.
Le résultat de ces démarches conditionne la poursuite de l'étude du dossier auprès des services de la
banque. Dans le cas d'un endettement avéré auprès des établissements de crédit, [une notification de rejet est adressée à
l'intéressé]. En revanche, l'endettement constaté auprès des SFD ne constituerait pas un motif de rejet du dossier mais un
élément d'appréciation de la capacité de remboursement du promoteur.
Le dossier de demande de crédit peut faire l'objet d'un rejet dans le cas où l'enquête sur la moralité du
demandeur de crédit ne serait pas concluante.
Pour les besoins de l’enquête, la banque pourrait se rapprocher de certains notables notamment le chef du
village, le chef de quartier et les autorités religieuses du lieu de résidence du client, en vue de faciliter la collecte de
l’information exhaustive. En outre, la banque pourrait recueillir des informations complémentaires sur la moralité du client
auprès de tout regroupement dont il est membre supposé.
Les informations obtenues sur le client doivent être saisies dans la base "dossier client" avec une indication
précise de la date de mise à jour. A l'issue de cette saisie, au niveau du système d’information, un état récapitulatif des
dossiers complets est élaboré et transmis au responsable qui a en charge les visites sur le terrain et les études financières
des projets.
Il importe de noter que la visite des projets se fera dans un délai ne dépassant pas [7 jours] à compter de la
date de réception du dossier de demande de prêt complet.
A l'issue des visites de terrain, les données collectées doivent être saisies immédiatement et en tout état de
cause, au plus tard dans les 24 heures qui suivent, dans la base de données client au niveau du système d’information.
La date de mise à jour du dossier client doit également être saisie, en vue de faciliter le suivi.
Pour mémoire, l'évaluation du projet portera notamment sur les points suivants :
la présentation de la demande du promoteur ;
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l'étude de marché : celle-ci insistera sur l'emplacement du local prévu pour le projet,
l'approvisionnement en matières premières et le circuit d'écoulement des produits, la situation
financière des projets similaires etc. ;
la situation actuelle du projet pour les cas d'extension : l'analyse retracera à ce niveau le patrimoine du
promoteur, la production et le chiffre d'affaires actuels ;
le schéma d'investissement et de financement proposé, en détaillant ses différentes rubriques et en
tenant compte de la nature du projet ;
l’estimation sommaire de la production et du chiffre d'affaires prévisionnels ;
l'avis motivé de l'évaluateur, appuyé par celui du Chef d’agence ou de tout autre Comité Interne
instauré par le Groupe ;
la proposition d’un montant et de conditions d'octroi de crédit, en cas d'avis favorable et les motifs du
rejet en cas d'avis défavorable.
Une fois l’étude de la demande de crédit bouclée, les données sont saisies dans le dossier client, en vue
d'un meilleur suivi.
Pour soumettre l'étude du projet à la sanction de l’organe, une fiche est élaborée à cet effet et celle-ci
devrait retracer les principaux points relatifs à l'étude du projet. La fiche doit comporter les nom et prénoms de l'évaluateur
du projet suivis de sa signature ainsi que des indications sur les membres du Comité Interne qui seraient éventuellement
intervenus dans la validation de l’étude.
Les modalités de saisine, de transmission des dossiers et les règles de prise de décision sont arrêtées par
cette instance.
Dans le cadre de la préparation du Comité de Crédit, il est procédé à l'envoi à tous les membres, au moins
[48 heures] à l'avance, des documents à examiner.
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A titre de préalable, le Comité de Crédit pourrait exiger du promoteur, notamment la souscription d'une
police d’assurance, la production de pièces justifiant les avantages consentis par l'Etat au projet, le contrat de bail, la liste
du matériel existant et sa valeur approximative, etc.
Les dossiers doivent faire l’objet de décision dès lors que l’étude aura été finalisée.
A l'issue des réunions des organes de décisions, la banque doit prendre les dispositions ci-après :
l'envoi des notifications d'accord et des préalables au décaissement ou de rejet spécifiant les motifs du
rejet accompagnées des différentes pièces constitutives du dossier de l'intéressé ;
l'envoi éventuel de lettres sollicitant un complément d'informations ou de pièces, conformément à la
recommandation de l’organe de décision;
le classement des tableaux relatifs aux projets approuvés ou rejetés ;
la mise à jour de la base de données du dossier client.
Les contrats de prêt et les tableaux d'amortissement élaborés en quatre exemplaires sont signés par le
responsable habilité à cet effet.
En outre, un engagement de blocage de l'épargne-action est rédigé par la BRS pour le compte du client.
La remise au bénéficiaire de crédit du contrat de prêt et des documents annexes doit être effectuée contre
décharge qui précisera la date limite de validité de l'accord de crédit. Lors de cette remise, les promoteurs doivent
accomplir les formalités ci-après :
la signature de l'engagement de constitution de l'épargne-action, précédée de la formule "lu et
approuvé";
la prise de garantie notamment l'inscription du nantissement sur le matériel financé par la banque ;
la signature de la traite par le promoteur et l'apposition d'un timbre fiscal sur celle-ci.
Une fois ces formalités accomplies, la BRS remet au promoteur contre décharge les documents suivants :
une lettre au nom du (ou des) fournisseur(s) garantissant le paiement après livraison ;
une attestation de livraison, à remettre au fournisseur après réception effective du matériel ;
une attestation de réception et d'ordre de paiement à signer par le client lui-même.
Avant le déblocage des fonds, la BRS doit s'assurer que le matériel est disponible sur les lieux du projet
conformément à la facture pro forma et à la facture définitive. Ce constat de réception du matériel doit être consigné dans
un procès-verbal et les travaux supervisés par un évaluateur autre que celui ayant instruit le dossier de crédit. Le constat
doit impérativement être établi en présence du client ou de son représentant. La signature du client ou de son
représentant doit être apposée de façon lisible au bas du procès-verbal de constat.
Par ailleurs, le déblocage des fonds n’interviendra qu’après que toutes les cautions auront ouvert un compte
d’épargne et de dépôt ordinaire dans les livres de la banque.
Après le constat établi conforme, la banque procède au règlement du fournisseur, sur la base des
justificatifs ci-après annexés à la pièce comptable :
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les factures définitives en original ;
les attestations de livraison dûment signées par les fournisseurs ;
les attestations de réception du matériel signées par le client;
une copie du contrat de prêt ;
une copie des tableaux d'amortissement du prêt;
une copie de la lettre adressée au fournisseur garantissant le paiement après livraison ;
une copie du procès-verbal de constat de livraison dressé par la BRS.
Les décaissements en faveur du client bénéficiaire du prêt interviennent à titre exceptionnel. Ils peuvent être
opérés dans le cas d'un financement de besoins en fonds de roulement notamment pour l’acquisition de matières
premières, les paiements de salaires etc.
En outre, le déblocage au profit du client peut être exceptionnellement autorisé lorsqu'il s'agit du
financement des travaux d'aménagement des locaux.
Sur la base des pièces justificatives énumérées ci-dessus, la banque débloque les fonds qui sont virés dans
le compte du client.
Selon le cas, la Banque Régionale de Solidarité pourrait ordonner le déblocage du prêt par tranche en
faveur du client, en vue de minimiser les risques de détournement du crédit de son objet.
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III – ANALYSE DU RISQUE
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Cette partie recense un certain nombre de repères permettant aux agents impliqués dans l’instruction des
dossiers d’analyser avec célérité les demandes de crédit.
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Les modalités d’accès au concours sont spécifiées en annexe n° 7.
vérifier l’inscription au registre du commerce et l’agrément autorisant l’activité d’épargne et de crédit
obtenu auprès du Ministère chargé de l’Economie et des Finances ;
vérifier que l’institution dispose d’un agrément en cours de validité au dispositif de refinancement de la
BRS et que son dossier est à jour ;
vérifier les pouvoirs des dirigeants sollicitant le crédit ;
procéder à la revue de la centrale des risques pour s'informer sur l'endettement du client auprès du
système bancaire et, au besoin vérifier ses engagements au moyen d’enquête confidentielle ;
entrer en contact avec la Cellule Ministérielle de Suivi des SFD pour s’assurer que l’institution ne
connaît pas de difficulté particulière ;
analyser le bilan sur les trois derniers exercices en insistant sur le taux de capitalisation évalué à partir
du rapport fonds propres sur actif total ;
analyser le compte de résultat sur les trois derniers exercices en mettant en exergue les soldes
intermédiaires de gestion comprenant le PNB, le résultat d’exploitation brut et le résultat avant
subvention ;
vérifier le taux remboursement des crédits, fixé à [90%] au minimum ;
s’assurer que le listing joint à la demande de refinancement est composé de crédits éligibles au
concours de la BRS et que la durée du refinancement sollicité n’excède pas l’échéance la plus
rapprochée de ces crédits ;
vérifier que la réglementation applicable à ces structures est respectée notamment les ratios
prudentiels et les dispositions relatives à l'usure ;
analyser la trésorerie prévisionnelle au regard des échéances futures du prêt.
La BRS doit par ailleurs développer un partenariat dynamique avec les SFD, lui permettant d’être plus
proche de sa population cible et de profiter de l’expérience et des atouts dont ces derniers disposent dans ce milieu. Un
projet de convention autorisant la banque à s’appuyer sur le réseau des SFD pour la réception, l’instruction des dossiers
ou le recouvrement des crédits ainsi que la collecte des dépôts figure en annexe n° 26.
Les commentaires et remarques de l’analyste doivent couvrir tous les aspects du dossier notamment :
L’analyste exposera brièvement, sous ce point, l’objet de la demande de crédit. Il insistera, en outre, sur la
justification et sur l'adéquation du crédit sollicité avec les besoins du client.
L’analyste relèvera dans cette partie l'historique des relations avec le client, en particulier le dénouement
des concours précédents.
Des informations de base bien détaillées devraient être fournies sur le client. Les commentaires doivent
notamment mettre en exergue :
l’âge du promoteur ;
le nombre d’années de chômage ;
l’expérience antérieure accumulée ;
la moralité, ses différentes relations au plan commercial et financier ;
les diplômes obtenus ou les métiers exercés et éventuellement l'apprentissage ou la formation en
cours.
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Cette analyse devrait permettre d’avoir une vision d’ensemble approfondie des performances financières du
projet, de ses forces, de ses faiblesses et de sa capacité à générer des revenus. Aussi, l’accent devrait-t-il être mis sur les
facteurs explicatifs de l'évolution de la situation financière.
Les commentaires doivent être faits sur les marges qui s’améliorent ou s’amenuisent et les éléments qui
agissent sur cette marge (concurrence, restructuration des dépenses, débouchés ponctuels). Il est également indiqué au
niveau de l’analyse de rapprocher les performances du projet à celles du secteur d’activité concerné, en vue d’une
meilleure appréciation des chiffres communiqués.
Sur la base de certaines hypothèses, une analyse de sensibilité prenant en compte une modification de
l’environnement du projet doit être effectuée.
L’analyste tentera d’évaluer l’impact des hypothèses retenues notamment sur la trésorerie, le revenu net et
le bilan du projet.
L’analyste pourrait s’inspirer des activités similaires et des résultats attendus du projet pour identifier les
faiblesses spécifiques, les risques liés au financement du projet ainsi que les modalités de couverture de ces risques (les
garanties hors projet notamment).
Compte tenu de l’option privilégiée par la BRS, qui favorise en général le projet financé en tant que garantie,
une évaluation doit être faite de la valeur marchande réelle et conservatoire des actifs à prendre en compte, en cas de
liquidation du projet.
De même, pour une appréciation complète du risque, la banque recense les risques liés à la personne de
l’emprunteur, à la branche d’activité du projet et tous les facteurs atténuants, le cas échéant.
La note d'étude à soumettre à l'organe de décision doit être conclue par une proposition d'octroi,
d'ajournement ou de rejet du dossier de demande de crédit, assortie, en tant que de besoin, de recommandations
précises à l'endroit du promoteur.
Le plan de l’étude de la demande de crédit retenu dans ce manuel est indicatif. La note de présentation, à
soumettre à l’instance de décision, doit faire ressortir les principaux points ci-après, à commenter.
objet de la demande ;
renseignements sur l’emprunteur : état civil, moralité, formation, métier exercé, diplômes obtenus,
expérience professionnelle acquise, revenu et activité ;
historique des relations avec la BRS ;
relation avec les partenaires financiers et endettement auprès des établissements financiers et des
SFD ;
présentation détaillée de la demande de crédit ;
examen du compte d’exploitation prévisionnel pour la période couvrant le prêt ;
analyse du plan de trésorerie prévisionnel pour la période couvrant le prêt et évaluation du besoin
maximum à couvrir ;
vérification de l’adéquation des conditions du crédit avec les besoins exprimés ;
examen des garanties proposées, en dehors du projet ;
évaluation de la valeur marchande des actifs de la structure ;
avis motivé de l’analyste ;
proposition de décision ;
documents en annexe (plan de trésorerie détaillée, conclusion de l’enquête sur la moralité du
promoteur, déclaration sur l’honneur relatif à l’endettement du promoteur, contrats négociés pour le
compte de la structure, etc.).
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IV - CONDITIONS D’ACCES ET MODALITES DE GESTION
DES ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE
Dans le cadre de ses activités, la banque peut accorder à ses clients des crédits par signature comme la
caution sur marché, l’aval de crédits et le crédit documentaire.
Pour bénéficier des avals de traites, le client doit remplir les conditions suivantes :
le client doit avoir une ancienneté d’au moins 3 mois dans ses relations avec la banque ;
le client doit être réputé sérieux et honnête ;
le client doit présenter une situation financière équilibrée et être faiblement endetté ;
l’opération, objet de la demande, doit être viable et financièrement rentable ;
bloquer une provision de 20% au moins du montant.
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V - AUTORISATION D'AVANCES
Pour satisfaire les besoins urgents de sa clientèle, la BRS pourra consentir des avances ponctuelles sur la
base d'un dossier de demande allégé.
Les avances autorisées par le Directeur Général doivent être adossées à des opérations suffisamment
maîtrisées par la BRS et permettant le dénouement convenable des encours qui peuvent être consentis à une catégorie
de clientèle ne relevant pas de la population cible.
Les avances accordées par la BRS sont circonscrites aux opérations ci-après :
avance sur fonds attendus : il s'agit notamment des virements attendus en faveur du client et sur
lesquels la BRS dispose de suffisamment d'informations quant à leur réalisation ;
avance sur marchés domiciliés à la BRS : à ce titre, la banque doit étudier minutieusement l’original du
contrat signé dont copie sera classée dans le dossier ;
avance sur encaissement de chèques : dans le cadre de l'instruction de cette demande, une attention
particulière doit être accordée à la qualité de la signature de l'émetteur et à la validité du chèque ;
avance sur compte à terme : dans ce cas, la durée de l'avance accordée doit être inférieure à celle du
dépôt à terme (DAT). Le taux d’intérêt applicable est égal à celui du DAT majoré d'un à deux points de
pourcentage.
L’avance est mise en place avec une date d’échéance précise, qui ne peut excéder une année. La date
d’échéance doit correspondre à la date de réception du paiement permettant au bénéficiaire de solder l’avance.
Hors avances sur DAT, les avances sont consenties au taux normal de la BRS majoré de [cinq points de
pourcentage] au minimum.
Toute avance nécessite la constitution préalable d’un dossier dont la composition est la suivante :
une demande d'avance rédigée par le client et les éléments constitutifs de la garantie ;
une note de présentation permettant d’apprécier les besoins du client ;
une fiche d’autorisation d'avance ;
une convention de crédit revêtue de la mention « lu et approuvé » et de la signature du client.
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VI - ADMINISTRATION DU CREDIT
Les procédures d’administration du crédit contribuent à la gestion efficiente des risques. Elles précisent les
dispositions pratiques à prendre pour assurer le remboursement normal des crédits mis en place.
6.1. Les fonctions d’administration sont dévolues à un service dédié dont les responsabilités sont ci-après :
la mise à jour et la tenue des dossiers de crédit ;
la conservation dans des armoires sécurisées des dossiers de crédit ;
le suivi des différentes dates d’expiration des garanties et des assurances liées au crédit ;
le suivi des diligences destinées à la levée des réserves formulées sur certains dossiers ;
le contrôle et le suivi des garanties prises ainsi que les visites des clients ayant bénéficié des crédits ;
le contrôle et le suivi des remboursements des crédits à l’échéance ;
la préparation des rapports afférents aux dossiers de demande de crédit.
Pour chaque crédit, il est élaboré une fiche d'accord de crédit qui donne les principaux renseignements sur
la nature du crédit, l'échéance, le bénéficiaire, les visas ainsi que les personnes ayant participé à l'approbation du dossier
de crédit. (confère fiche en annexe n° 8)
Tout dossier de demande de crédit doit comporter l’approbation sous forme de signature ou paraphe des
responsables de crédit désignés à cet effet. Cette approbation est consignée dans la fiche d’accord de crédit, tenant lieu
de preuve.
En effet, la fiche d’accord de crédit doit être signée par le Directeur Général de la filiale, le responsable de
l’Agence ou du Bureau BRS. Toute dérogation à cette règle devrait obtenir au préalable l’autorisation du Conseil
d’Administration de la BRS.
Dans le cadre de l’application de cette règle, les termes « octroi de crédit » englobent toute opération qui
crée un engagement réel ou potentiel, en vue d’un dénouement. Il comprend, outre le portefeuille de crédit, les
placements en trésorerie effectués par la BRS.
A l’issue de l’examen de la demande de crédit et de la décision prise par la BRS, une lettre est adressée au
client pour l’informer de l’octroi du crédit ou du rejet du dossier. Selon le cas, les conditions de décaissement ou les
raisons du rejet lui seront également notifiées. La décision du rejet précise l’organe ou la personne ayant statué sur le
dossier.
La signature du contrat de prêt (voir modèle en annexe n° 9) permet de formaliser l’accord de prêt conclu
entre la BRS et le client. Elle doit intervenir avant le déblocage du crédit.
Le contrat de prêt doit être signé par l’ensemble des parties en présence notamment la BRS, le client et la
caution. Dans le contrat, doivent figurer obligatoirement les mentions relatives aux conditions générales et conditions
particulières du prêt. Celles-ci devraient porter essentiellement sur le montant et l’objet du crédit ainsi que le détail des
équipements dans le cas d’un crédit d’investissement, le taux d’intérêt, les modalités de remboursement et la description
de la garantie s’il y a lieu.
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6.5. Ouverture de compte au nom du client
Avant le déblocage du prêt, le client ouvre sans obligation d’apport personnel dans les livres de la BRS un
compte de dépôt emprunteur et un compte épargne-action.
Le déblocage du prêt consiste à créditer le compte de dépôt ouvert au nom du client. Ce compte de dépôt
est ensuite débité soit pour règlements directs à l’emprunteur, soit pour paiements entre les mains du fournisseur de biens
ou de services. Dans tous les cas, le mode de règlement privilégié est le paiement des fournisseurs de biens ou de
services de l’emprunteur.
Pour ce qui concerne les règlements directs, l’emprunteur doit demander à la BRS par écrit motivé qu’il
désire recevoir le paiement.
S’agissant des règlements effectués aux fournisseurs, ils se font sur la base de la production d’une facture
définitive accompagnée d’un bon de commande et d’un bordereau de livraison signés par l’emprunteur.
La facture doit comporter obligatoirement la mention « Service réalisé, Bon pour paiement de la somme de
[…] FCFA » suivie de la signature de l’emprunteur.
La BRS se réserve le droit de vérifier sur place la conformité du matériel avec le bon de livraison avant de
procéder aux règlements.
Tout prêt non débloqué au bout de six (6) mois doit faire l’objet d’une annulation.
La BRS peut, pour des raisons diverses, annuler partiellement un prêt, en particulier au cas où un client se
rendrait compte que ses besoins ont été surévalués.
Pour les prêts à amortissements annuels, semestriels ou trimestriels, la BRS adressera, au moins un mois à
l’avance, un avis de rappel d’échéance.
Pour les prêts à échéances hebdomadaires ou mensuelles, les gestionnaires de compte sensibiliseront
régulièrement les emprunteurs.
Les versements du client, en vue du remboursement du prêt, sont effectués sur le compte de dépôt qui est
débité à l'échéance au profit du compte de prêt. Les guichets des bureaux de poste ou des SFD désignés par la BRS
pourraient également recevoir des versements effectués par les clients, en vue du remboursement de leurs prêts.
24
du recouvrement doivent tous les jours procéder au versement des fonds encaissés auprès de leur agence de
rattachement et déposer les doubles des reçus délivrés.
Dans cette hypothèse, la provision disponible au niveau du compte de dépôt permet de régler l’intégralité
des sommes dues à la filiale de la BRS.
Dans ce cas de figure, la partie de l’échéance (et/ou les autres sommes dues) que couvre la provision est
enregistrée tandis que la partie non couverte par la provision est débitée dans un compte créé à cet effet et qui sera
dénommé « compte d’impayés ».
La filiale de la BRS enregistre le versement du client sur le compte de dépôt ordinaire, qui sera ensuite
utilisé pour l’apurement du compte d’impayés.
Cette opération est renouvelée après chaque approvisionnement du compte de dépôt ordinaire jusqu’à
solde complet du compte d’impayés.
Les impayés enregistrés font l’objet de calcul d’intérêts de retard trimestriels ou au moment du règlement
des arriérés.
Dès l’apparition du premier impayé, les cautions et les débiteurs sont convoqués pour un entretien. Un
procès-verbal d’audience est dressé suivant un formulaire standard.
Deux cas de figure peuvent se présenter après le calcul des intérêts de retard par la filiale de la BRS :
la provision est suffisante pour couvrir le montant des intérêts de retard ;
la provision est insuffisante : les intérêts de retard ne peuvent être remboursés, ils sont alors imputés
au compte d’impayés ouvert au nom du client dans les livres de la BRS.
Les reports d'échéances doivent revêtir un caractère exceptionnel et peuvent intervenir sur l'initiative du
client ou de la BRS lorsque l’un des deux a connaissance d'informations justifiant de retards prévisibles dans le respect
d'une ou de plusieurs échéances du contrat de prêt initial sans en remettre en cause l'échéance finale.
6.10.1. Principes
Le report d’échéance consiste à décaler à une date ultérieure l’échéance fixée initialement entre le client et
la banque. En pratique, le montant de l’échéance impayée est cumulé avec les autres échéances pour être présenté à la
nouvelle échéance retenue. Le report d’échéance est accepté lorsqu’un évènement survient et perturbe les revenus de
l’emprunteur ne lui permettant pas de faire face à ses échéances.
Dans ce cadre, il pourrait être cité, entre autres, un sinistre suite à une inondation, une sécheresse ou un
incendie constatés par les agents de la banque ou par des représentants de l’Etat. Pour être éligibles, les demandes de
reports d’échéance doivent faire l’objet d’une demande dûment motivée.
25
6.10.2. Modalités
Pour être soumis à l'examen de l'organe de décision, un dossier de report d'échéance doit comporter, entre
autres, les documents ci-après :
une demande permettant d’apprécier le bien-fondé de la requête de report d’échéance et faisant
ressortir les recettes prévisionnelles de l’emprunteur et le total des échéances y compris celles
reportées ;
deux hypothèses de simulation de report d'échéance assorties de propositions à prendre en compte
dans un avenant au contrat initial.
Lors de l’analyse du dossier, le gestionnaire du compte s’assurera que les recettes attendues pourront
supporter en totalité les échéances cumulées.
6.11.1. Principes
Le réaménagement ou rééchelonnement a pour but de modifier les conditions initiales du prêt. Les
propositions de réaménagement ou de rééchelonnement sont soumises à l’organe supérieur hiérarchiquement, comme à
titre d'exemples ci-dessous :
6.11.2. Modalités
_______________________
26
DEUXIEME PARTIE : RESSOURCES
27
VII – MUTUALISATION DU CAPITAL DE LA BRS
L’objectif de la mutualisation est de développer chez les emprunteurs de la BRS un réflexe d’épargne après
leur accès au crédit et de permettre l’entrée progressive de la clientèle dans le capital. Par ailleurs, la mutualisation
présente l’avantage de mobiliser d’importantes ressources pour la banque.
Au plan opérationnel, après la finalisation et la signature du contrat de prêt, la banque ouvre dans ses livres
un compte épargne-action pour le client. Les modalités de fonctionnement de ce compte, précisées à l’annexe n° 14, sont
ainsi résumées :
_______________________
28
VIII – COMPTES D’EPARGNE
Compte tenu du volume des ressources requises par ses activités, la BRS met en œuvre une politique
active et efficace de collecte de l’épargne de tous les opérateurs économiques, y compris ceux qui ne sont pas éligibles à
son financement.
La BRS propose aux populations l'ouverture de comptes d'épargne défiscalisés (1) sans frais à partir de
25.000 FCFA (confère convention en annexe n°15) :
le compte d'épargne défiscalisé est rémunéré au taux fixé par la Banque Centrale à partir d'un solde
égal ou supérieur à 30.000 FCFA ;
en lieu et place d’un livret, le titulaire du compte d’épargne défiscalisé pourra suivre ses mouvements
sur le relevé qui lui est délivré après chaque opération effectuée à son initiative ;
le compte d'épargne n'est pas soumis au paiement de frais de tenue de compte périodiques, sauf
lorsque le titulaire sollicite la délivrance d’extrait autre que ceux habituellement fournis par la banque ;
les versements peuvent se faire dans tous les bureaux de la filiale BRS et auprès des correspondants
désignés par celle-ci ;
les retraits sont centralisés au lieu d'ouverture du compte d'épargne et ne peuvent excéder le nombre de
deux opérations par mois. Toute dérogation à cette règle sera subordonnée au paiement d'une pénalité
de 500 FCFA par opération. Les montants des retraits sont multiples de 5.000 FCFA ;
le compte d'épargne doit toujours être créditeur et le minimum requis pour son maintien est de 10.000
FCFA ;
le compte d'épargne peut, à tout moment, être résilié à la demande du titulaire, moyennant le paiement
de 5.000 FCFA.
conférer un privilège de collecte de l'épargne défiscalisée au réseau de la BRS intervenant aux côtés du
réseau CCP/CNE. Dans ce cadre, la BRS pourrait nouer avec le système bancaire une relation de
partenariat consistant à collecter l'épargne défiscalisée pour son compte moyennant le paiement d'un
prix pour service rendu ;
autoriser les regroupements de personnes notamment les différentes associations à ouvrir des comptes
d'épargne défiscalisés, sans limitation de plafond ;
supprimer les frais de timbre perçus par l'Etat lors de chaque versement dans le compte d'épargne. Ces
frais de timbre, certes pas trop élevés, peuvent constituer un facteur de limitation des versements.
Les fonds ainsi mobilisés au titre de l’épargne défiscalisée sont affectés au financement de la lutte contre la
pauvreté. A cet égard, des mécanismes de reversement des ressources collectées par les CCP/CNE seront recherchés. A
cet effet, et dans l’intérêt des CCP/CNE qui pourraient par ce biais bénéficier d’opportunités pour la rentabilisation de leurs
ressources, la BRS pourrait émettre périodiquement des TCN ou titres de créance négociables (certificats de dépôt)
(1)
Le terme renvoie au compte ouvert traditionnellement sur livret dont les intérêts calculés à un taux réglementaire arrêté
par la BCEAO, sont exonérés d'impôts.
29
souscrits en priorité par les CCP/CNE à un taux correspondant au taux d’intérêt payé sur les comptes d’épargne auquel
serait ajoutée une marge fixée à 1,0% ; ces TCN seraient assortis de clause de refinancement à première demande aux
guichets de la BRS.
La BRS propose à sa clientèle, sans limitation de montant, les produits d'épargne ci-après :
épargne-éducation: elle est proposée aux parents et aux étudiants appelés à faire face à des frais de
scolarité et de formation. Le compte d'épargne-éducation est rémunéré au taux de 4% à partir de
40.000 FCFA, correspondant au montant minimum requis pour l'ouverture et le maintien du compte.
Seuls les fonds immobilisés sur une durée d'au moins 9 mois bénéficient de ce taux. Les dépôts non
bloqués sur cette durée sont rémunérés au taux réglementé par la Banque Centrale de l'épargne
défiscalisée, soit 3,5% (voir modèle de convention en annexe n° 16) ;
épargne-santé : ce compte d'épargne pourrait intéresser les travailleurs indépendants qui constituent
une frange importante de la population de la BRS. Il est rémunéré au taux de 4,0% à partir de 100.000
FCFA, correspondant au montant minimum requis pour l'ouverture et le maintien du compte. Seuls les
fonds immobilisés sur une durée d'au moins [6 mois] bénéficient de ce taux. Les dépôts non bloqués
sur cette durée sont rémunérés au taux réglementé, soit 3,5%];
épargne-retraite : l'insuffisance des systèmes de couverture sociale pour des retraités pourrait inciter
l'adhésion des salariés et des travailleurs indépendants à ce produit. Le compte d'épargne-retraite est
rémunéré au taux de 4,0% à partir de 100.000 FCFA, correspondant au montant minimum requis pour
l'ouverture et le maintien du compte. Seuls les fonds immobilisés sur une durée d'au moins 12 mois
bénéficient de ce taux. Les dépôts non bloqués sur cette durée sont rémunérés au taux réglementé fixé
par la BCEAO ;
épargne-projet : ce compte d’épargne est destiné aux promoteurs ayant un projet d'investissement
qu'ils souhaitent financer essentiellement sur fonds propres. Le compte d'épargne-projet est rémunéré
au taux de 4,0% à partir de 200.000 FCFA, correspondant au montant minimum requis pour l'ouverture
et le maintien du compte. Seuls les fonds immobilisés sur une durée d'au moins 12 mois bénéficient de
ce taux. Les dépôts non bloqués sur cette durée sont rémunérés au taux réglementé, soit 3,5% ;
épargne-acquisition-action : ce compte d’épargne est destiné à ceux qui envisagent de prendre des
participations dans le capital du Holding. Le compte épargne-acquisition-action est rémunéré au taux
de 3,75% à partir de 25.000 FCFA, correspondant au montant minimum requis pour l'ouverture et le
maintien du compte. Seuls les fonds immobilisés sur une durée d'au moins 6 mois bénéficient de ce
taux. Les dépôts non bloqués sur cette durée sont rémunérés au taux réglementé, soit 3,5%.
_______________________
30
IX – COMPTES DE DEPÔT
le compte de dépôt « emprunteur » est ouvert sans frais lors de la mise en place du crédit. Il enregistre
les versements effectués par le client destinés au remboursement du crédit et les virements internes
ordonnés par celui-ci ;
les titulaires du compte de dépôt emprunteur ne peuvent pas disposer de formules de chèque en leur
nom ;
le compte de dépôt emprunteur ne peut être débiteur. Lorsque le solde créditeur sur un trimestre est
inférieur à 10.000 FCFA, la BRS prélève des frais de tenue de comptes fixés à 1.500 FCFA HT au
moins par mois.
Le compte de dépôt ordinaire catégorie « A » est régi par les principales dispositions suivantes :
le compte de dépôt ordinaire est ouvert dans les livres de la BRS, à la demande du client présentant
une certaine situation financière l'excluant de la population cible et effectuant un volume d’opérations
relativement important ;
le compte enregistre les versements, les retraits et les virements reçus ou ordonnés par le titulaire ;
les formules de chèques sont délivrées à la demande du client. Elles sont soumises à la taxe de 25
FCFA par formule pour les formules non barrées.
le solde créditeur du compte correspondant au minimum requis pour l’ouverture est de 100.000 FCFA.
Les découverts sont exclus du fonctionnement du compte et les ordres de règlement susceptibles de
rendre le compte débiteur doivent faire l’objet de rejet. Tout découvert survenu, à la suite d'extourne
d'écritures comptables, de comptabilisation d'agios, de frais de justice ou de toutes autres sommes
dues, est facturé au taux maximum autorisé par la réglementation ;
les frais de tenue de compte à prélever mensuellement sont fixés à 3.000 FCFA HT au minimum ;
le compte de dépôt ne produit pas intérêt, en faveur du titulaire.
Le compte de dépôt ordinaire catégorie « B » est régi par les principales dispositions suivantes :
le compte de dépôt ordinaire est ouvert dans les livres de la BRS, à la demande du client appartenant à
la population cible ;
les formules de chèques sont délivrées à la demande du client. Elles sont soumises à la taxe de 25
FCFA par formule pour les formules non barrées.
le compte enregistre les versements, les retraits et les virements reçus ou ordonnés par le titulaire ;
le solde créditeur du compte correspondant au minimum requis pour l’ouverture ne doit pas être
inférieur à 25.000 FCFA. Les découverts sont exclus du fonctionnement du compte et les ordres de
règlement susceptibles de rendre le compte débiteur doivent faire l’objet de rejet. Tout découvert
survenu, à la suite d'extourne d'écritures comptables, de comptabilisation d'agios, de frais de justice ou
de toutes autres sommes dues, est facturé au taux maximum autorisé par la réglementation ;
les frais de tenue de compte à prélever mensuellement sont fixés à 2.000 FCFA HT au minimum;
le compte de dépôt ne produit pas intérêt, en faveur du titulaire.
31
9.4. Compte de dépôt « fournisseur »
En vue de mobiliser davantage de ressources financières, la banque démarchera les fournisseurs et les
encouragera à ouvrir des comptes de dépôt dans ses livres.
En priorité, le compte de dépôt « fournisseur » ouvert, avec un minimum de [250.000] FCFA, enregistre les
règlements de la BRS pour le compte des clients de la banque.
Les formules de chèques sont délivrées à la demande du client. Elles sont soumises à la taxe de 25 FCFA
par formule pour les formules non barrées.
Le compte de dépôt n’est pas rémunéré. Le titulaire est tenu de conserver un solde minimum de 250.000
FCFA.
Le compte de dépôt fournisseur est soumis au paiement de frais de tenue de compte, soit 2.500 FCFA HT
par mois au minimum
Le compte de dépôt fournisseur ne peut pas être débiteur. Les découverts sont proscrits du fonctionnement
dudit compte et tous ordres de règlement susceptibles de rendre le compte débiteur doivent faire l’objet de rejet. Tout
découvert survenu, à la suite d'extourne d'écritures comptables, de comptabilisation d'agios, de frais de justice ou de
toutes autres sommes dues, est facturé au taux maximum autorisé par la réglementation.
Les titulaires du compte peuvent effectuer des opérations de versements et de retraits sans limitation.
_______________________
32
TROISIEME PARTIE : PROCEDURES ET
OPERATIONS DE GARANTIE
33
X – FORMULES DE SECURISATION DES RISQUES
N.B. : Principes
Dans le souci de faciliter l’accès aux concours, la constitution de garanties classiques (sûretés personnelles
ou sûretés réelles) n’est pas un critère d’octroi des crédits.
Les crédits sont essentiellement octroyés en fonction de la qualité des dossiers à financer. Ils sont sécurisés
par l'intérêt et la qualité du projet, la constitution progressive d’une épargne-action par le promoteur et un dispositif de
fonds de garantie mis en place à l’échelle du Holding.
l’épargne « obligatoire » ou épargne-action : elle est égale à 3,0% flat du crédit ; le montant à
constituer à chaque échéance du prêt correspondant à 3,0% du principal amorti ;
le nantissement sans dépossession : peuvent être nantis sans dépossession du débiteur les droits
d’associés et valeurs mobilières, le fonds de commerce, le matériel professionnel, les véhicules
automobiles, les stocks de matières premières et de marchandises. Dans la mesure du possible, les
financements doivent être garantis par le nantissement des biens du débiteur ou de tiers, en particulier
ceux acquis par le biais du crédit de la banque (voir modèle d’acte de nantissement en annexe n° 4) ;
le cautionnement : contrat par lequel une tierce personne s’engage, envers la BRS, à exécuter
l’obligation du débiteur si celui-ci n’y satisfait pas lui-même. La recherche de la caution solidaire de
tierces personnes, notamment celles ayant attesté la moralité du client, est vivement recommandée.
Le client sollicitant un prêt doit être cautionné par une personne connue de la banque (réputation
prouvée) ou être membre d’un groupe solidaire de trois personnes qui ne peuvent accéder au crédit
qu’à tour de rôle. Toutes les cautions sont tenues de disposer d’un compte auprès de la banque
(confère modèle de caution en annexe n° 5) ;
34
la lettre de garantie : convention par laquelle, à la requête ou sur instruction du donneur d’ordre, le
garant s’engage à payer une somme déterminée au bénéficiaire, sur première demande de la part de
ce dernier ;
le droit de rétention : la BRS qui détient légitimement un bien du débiteur peut le retenir jusqu’à
complet paiement de ce qui lui est dû, indépendamment de toute autre sûreté ;
le gage : contrat par lequel un bien meuble est remis à la BRS ou à un tiers convenu avec l’autre partie
pour garantir le paiement d’une dette ;
les hypothèques : sûretés réelles immobilières conventionnelles ou forcées, elles confèrent à son
titulaire un droit de suite et un droit de préférence ;
le dépôt de fonds : le client dépose ou fait déposer dans les livres de la banque des fonds destinés à
couvrir ses échéances impayées.
Outre les fonds de garantie existant ou qui viendraient à être créés ultérieurement et auxquels la BRS
pourrait adhérer, le Groupe dispose de son propre mécanisme de garantie pour prendre en charge une partie des risques
de la banque.
A – Statut juridique
Le dispositif de fonctionnement de la BRS inclut un Fonds de garantie chargé de couvrir les risques des
filiales ou Fonds de Garantie des Micro-projets (FOGAM).
Les opérations de garantie relevant, en principe, de la loi bancaire, le Fonds est constitué sous la forme
d'un établissement financier intervenant en libre prestataire de services dans les pays accueillant une filiale bancaire de la
BRS.
B – Capital et actionnariat
Au regard de l'importance du dispositif et du niveau des risques à garantir, le Fonds est doté d'un capital
conséquent.
L'actionnariat est constitué du Holding contrôlant l'essentiel du capital dont une partie en portage à céder
ultérieurement à des partenaires de référence et des 8 autres filiales bancaires qui, à titre symbolique, détiennent chacune
[1%].
C – Ressources
le capital ;
35
les produits prélevés par les filiales bancaires sur la clientèle, soit [2%] constituant la majoration de taux
d'intérêt frappant les clients bénéficiant d'un concours de la banque ;
les contributions et les subventions d'investissement des partenaires au développement ;
les contributions des Etats.
E – Organisation
Le Fonds de garantie est doté d’une structure légère avec un effectif limité en raison de son système
d'information qui constitue son principal atout. En effet, nonobstant son inscription sur la liste des établissements
financiers de l'Union en raison de son agrément par la Commission Bancaire, il s'agira principalement de gérer un logiciel
spécialement conçu pour ce type d'activité. Le personnel chargé de faire "tourner" le "produit" ne devrait pas dépasser une
demi-douzaine de personnes. Il est envisagé que des agents du Holding s'occupent des activités du Fonds, moyennant
une rémunération forfaitaire à verser au Holding. L'essentiel des traitements de dossiers, standardisés, se fera par ailleurs
au niveau des filiales "banque" du Groupe.
L'évolution progressive vers une certaine standardisation du contenu et du canevas d'étude des dossiers de
crédit de la BRS devrait contribuer à une limitation des besoins en personnel.
La création de la filiale interviendra au plus tôt au début de la deuxième année d'activités de la banque dans
la mesure où les produits à prélever sur les clients sollicitant un nouveau concours seraient faibles la première année,
voire la deuxième année. Dans l'intervalle, les prélèvements au titre des garanties seront logés dans un compte "spécial"
géré au sein du Holding et serviront à souscrire des assurances pour couvrir lesdits risques.
La banque pourrait adhérer à tout mécanisme de garantie à l’échelle communautaire en vue de couvrir les
risques correspondant à son secteur d’activité.
A cet égard, le Fonds interne de garantie de la BRS sera chargé du paiement des cotisations dues par les
différentes filiales par prélèvement sur les contributions que lui verseront ces dernières.
_______________________
36
XI – FORMALISME A RESPECTER
DANS LA SECURISATION DES RISQUES
En vue de lier les parties en présence, la prise de garantie, notamment juridique, requiert un certain
formalisme.
L’Acte Uniforme portant organisation des sûretés fait obligation de l’inscription de l’hypothèque, du gage et
du nantissement de biens mobiliers (droits d’associé, fonds de commerce, matériels professionnels, véhicules et stocks)
au registre du commerce et du crédit mobilier ouvert auprès des tribunaux des Etats. Les coûts y afférents varient en
fonction des pays et doivent être réglés par la filiale de la BRS avant d’être transférés à l’emprunteur. Les éléments
constitutifs du coût pour l’inscription du gage et du nantissement sont, entre autres, le quitus fiscal, le droit fiscal, les frais
de dépôt de dossier, d’enregistrement et de notaire.
S’agissant du dépôt de fonds en garantie ou épargne obligatoire, il sera recueilli auprès du bénéficiaire du
crédit :
- l'ordre de blocage des fonds sur toute la durée du crédit à hauteur de l'encours résiduel ainsi que des
intérêts et frais accessoires échus ou non ;
- l'autorisation d'utiliser le solde du compte pour le règlement des échéances impayées.
La consistance des garanties doit être vérifiée préalablement à la mise en place et tout au long de la vie du
crédit. A cet égard, le client doit être informé que la banque pourrait rendre des visites au projet financé sans avis
préalable.
Les visites permettent de voir comment le projet financé par la BRS est géré par le promoteur.
L'inspection des garanties doit être faite, régulièrement par des agents de la BRS ou par un professionnel
externe dûment mandaté par la banque.
Les nouvelles exigences de la banque résultant de l’inspection doivent également être communiquées au
client par écrit.
Lors de la visite du projet, une attention particulière doit être accordée à l’état des stocks lorsqu’ils sont
nantis en garantie des crédits. L’accent est mis sur l’état des équipements notamment leur bon fonctionnement et leur
productivité. La visite est mise à profit pour examiner le livret des commandes du mois ainsi que celui des créances
détenues. En outre, des éclaircissements sont recueillis sur tous les aspects des installations du projet. Des photos
pourraient être prises au cours d’une telle visite, en vue de mesurer les progrès enregistrés lorsqu’il s’agit d’un site
évolutif.
Par ailleurs, pour vérifier la consistance des garanties notamment les sûretés réelles prises par la BRS,
cette dernière procède systématiquement à une visite de l'immeuble notamment.
Toutes les informations obtenues sur les garanties doivent être consignées dans un compte rendu de visite
du projet (voir annexe n° 6) et classées dans le dossier de crédit du client.
Avant de prendre toute garantie, la BRS a l’obligation d’effectuer des enquêtes auprès des services
compétents de l’Etat pour confirmer qu’aucune charge n’affecte celle-ci. En cas de difficulté pour l’obtention de ces
informations, les services d’un notaire ou d’un avocat pourraient être sollicités.
A l’issue de la vérification des éléments de garanties détenus, la BRS doit procéder à une mise à jour de
ses dossiers de crédit.
_______________________
37
QUATRIEME PARTIE : SUIVI ET RECOUVREMENT
DES CREANCES
38
XII - SUIVI DU PORTEFEUILLE EN DIFFICULTE
Le Groupe de la BRS élabore et gère en son sein une centrale des risques sur sa clientèle. Cette centrale
commune retrace en temps réel, autant que faire se peut, la situation des engagements des filiales « Banque » du
Groupe.
L'identification des crédits à problèmes permet de prendre des dispositions appropriées pour le suivi et le
recouvrement des impayés et d'anticiper les difficultés susceptibles d'être rencontrées dans le dénouement des
échéances.
A l'issue de cet exercice, les créances sont regroupées en fonction des difficultés actuelles et prévisibles
que présente leur recouvrement.
Dans ce cadre, l'analyste doit notamment prêter attention à certains signaux négatifs dont :
des demandes rapprochées d’avances ;
des retards dans le remboursement du crédit ;
des refus de fournir des informations à la BRS ou des difficultés à entrer en contact avec le client ;
des tendances défavorables du marché ;
des contentieux notamment avec l'administration.
Pour faciliter le classement des dossiers à problème, le portefeuille est passé en revue pour :
identifier les crédits qui présentent un risque au-dessus de la normale ;
évaluer le degré de risque des engagements ;
développer une stratégie ou un plan d’actions pour obtenir le remboursement des encours ;
faciliter le calcul de la somme à affecter aux provisions pour créances en souffrance.
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calcul des intérêts devra être arrêté. En tout état de cause, les intérêts relatifs aux crédits douteux, selon les règles du
Plan Comptable Bancaire de l'UMOA, doivent être provisionnés.
Les crédits à risque sérieux : sont classées dans ces crédits, les créances partiellement compromises
dont le dénouement ne pourra intervenir qu’à l’issue de recouvrement relativement long. Ces crédits sont classés parmi
les créances douteuses ou litigieuses.
Les crédits en « perte » : ces créances sont considérées comme des pertes. Les provisions y afférentes
doivent être reprises lors de la passation des créances en pertes.
Pour un bon suivi des signatures à problème, chaque filiale constitue sur une base hebdomadaire un
dossier sur chacune d'elles comprenant :
une note rappelant les caractéristiques du dossier, les causes des difficultés, les renseignements sur le
client ;
les garanties ;
les comptes rendus de visite ;
les actions à entreprendre, notamment celles arrêtées par le Comité des Impayés.
Le déclassement des créances en souffrance s’effectue selon les critères arrêtés par le Plan Comptable
Bancaire de l’UMOA qui prévoit les impayés, les immobilisés et les douteux.
Sont à classer dans ce compte, les échéances impayées depuis six (6) mois au plus et n'ayant pas fait
l'objet de prorogation de terme ou de renouvellement.
Les créances douteuses ou litigieuses sont les créances, échues ou non, assorties ou non de garantie et
présentant un risque probable ou certain de non recouvrement partiel ou total. Elles sont notamment constituées par :
les crédits comportant au moins une échéance impayée datant de plus de six (6) mois, que cette
échéance ait été préalablement classée ou non en créance impayée ou immobilisée ;
les loyers échus afférents aux opérations de crédit-bail, de location avec option d'achat et location-vente,
dont au moins un terme est impayé depuis plus de six mois ;
les crédits comportant au moins une échéance impayée et concernant des débiteurs ayant une
mauvaise situation financière (signatures exclues d'un accord de classement par la Banque Centrale,
structure financière déséquilibrée) ;
les créances ayant un caractère contentieux (recouvrement confié au service contentieux, procédure
judiciaire ou arbitrale engagée, liquidation de biens, règlement, redressement préventif judiciaire) ;
les créances ayant fait l'objet d'un concordat, préventif ou de redressement, dont les termes de
règlement ne sont pas respectés.
les créances douteuses ou litigieuses relatives aux loyers afférents aux opérations de crédit-bail, de
location avec option d'achat, de location-vente et de location simple doivent faire l'objet d'un
provisionnement à due concurrence;
les intérêts non réglés depuis plus de trois (3) mois et se rapportant aux risques - pays doivent faire
l’objet d’un provisionnement intégral ;
les créances irrécouvrables ne font pas l’objet de provision. Elles doivent être passées en pertes pour
l’intégralité de leur montant.
Les propositions de déclassement et de provisionnement sont examinées et validées par un Comité interne
chargé des Impayés. Le Comité peut se réunir aussi souvent que nécessaire sur l’initiative du Directeur Général de la
filiale.
A l’issue des réunions du Comité des Impayés, il est rédigé un procès-verbal faisant ressortir pour chaque
client la décision prise.
_______________________
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XII-bis - SUIVI DU PORTEFEUILLE SAIN
Les dossiers de crédit, qui ne présentent pas de risque particulier, doivent également être identifiés et faire
l'objet d'une répartition en sous-groupes selon leur qualité.
Les créances saines sont celles dont le remboursement intégral dans les délais semble assuré, compte
tenu des informations les plus récentes disponibles sur les bénéficiaires et leur environnement.
Il s'agit de crédits dont le remboursement est régulier, mais par ailleurs consentis à des entreprises ou
particuliers dont :
- la situation financière est équilibrée et confirmée par des documents comptables certifiés datant de
moins de 18 mois, s'agissant des personnes morales ;
- la gestion et les perspectives d'activité, confirmées par des rapports de visites, sont satisfaisantes ;
- la forme et le volume des concours dont ils bénéficient sont compatibles tant avec les besoins de leur
activité principale qu'avec leur capacité réelle de remboursement.
Sont classés dans cette catégorie, les crédits dont le recouvrement intégral dans les délais paraît encore
assuré mais consentis à des entreprises ou particuliers qui présentent l'une au moins des caractéristiques suivantes :
_______________________
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XIII - RECOUVREMENT DES CREANCES
Les procédures de recouvrement s'appuient sur les dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA portant
organisation des procédures simplifiées de recouvrement et voies d’exécution.
Avant la mise en œuvre de ces dispositions, tout impayé doit faire l’objet d’actions spécifiques permettant
un recouvrement diligent du crédit et à moindre coût.
Pour les crédits qui posent un problème de dénouement et qui pourraient entraîner une procédure de
recouvrement relativement longue, avec le principal partiellement ou entièrement provisionné et des frais de justice
élevés, la banque gagnerait à négocier un règlement amiable avec l’emprunteur. Ces arrangements à l’amiable peuvent
signifier un renoncement à une partie ou à la totalité des gains et même une partie du capital.
Toute forme de règlement à l’amiable, impliquant un renoncement sur le principal ou sur les intérêts,
nécessite l’approbation préalable du Conseil d’Administration.
43
13.5. Convocation des réunions du Comité de Recouvrement
Un Comité de Recouvrement est installé dans chaque filiale nationale à l’initiative de la Direction Générale.
Ce Comité est chargé d'examiner les propositions de résorption notamment le report des échéances, le
réaménagement ou le rééchelonnement des prêts, le renforcement des mesures de recouvrement, la mise en œuvre des
garanties, l'ouverture d'une procédure pré-contentieuse, la constitution de provisions et la passation de créances en
pertes.
La note de présentation proposant le règlement à l’amiable d’une créance en souffrance doit mettre l’accent
sur :
les encours
encours directs
encours indirects
Total encours
intérêts
autres frais
Total encours y compris frais
les garanties prises par la BRS
description
valeur à la liquidation
délai présumé pour achever la liquidation
le montant retenu pour le règlement à l’amiable
le montant des provisions nécessaires
les raisons qui motivent le règlement à l’amiable
bref historique sur le client
relations avec la BRS
mesures prises avant le règlement
conditions financières
sources de remboursement identifiées pour le règlement à l’amiable.
_______________________
44
CINQUIEME PARTIE : RELATIONS CONTRACTUELLES
ENTRE LA BRS ET DES STRUCTURES TIERCES
45
XIV – RELATIONS ENTRE LA BRS ET LA POSTE CCP/CNE
Pour être proche de sa clientèle, la banque doit nouer des relations de partenariat avec les CCP/CNE ou la
Poste. Ces deux institutions pourraient, dans ce cadre, signer une convention par laquelle les CCP/CNE ou la Poste
apportent à la BRS des appuis dans les domaines ci-après :
la réception des versements des clients destinés aux remboursements de leurs engagements ;
la mise à disposition, à partir des guichets CCP/CNE ou la Poste, des crédits auprès de la clientèle de la
BRS ;
la relance administrative des clients dans le cadre du suivi et du recouvrement des crédits.
La mise en œuvre de ce partenariat requiert la négociation et la signature d’une convention (voir modèle en
annexe n° 17).
Comme indiqué au point [9.2], la BRS pourrait émettre périodiquement des titres de créance négociables
(certificats de dépôt) souscrits en priorité par les CCP/CNE à un taux correspondant au taux d’intérêt payé sur les
comptes d’épargne auquel serait ajoutée une marge fixée à [1,0%].
_______________________
46
XV – RELATIONS ENTRE LA BRS ET
LES APPORTEURS D'AFFAIRES
La Banque Régionale de Solidarité (BRS) entretient des relations d’apporteurs d’affaires avec des
personnes morales ou physiques, conformément aux dispositions de l’article 66 de la loi portant réglementation bancaire.
Ces rapports avec les apporteurs d’affaires s’inscrivent essentiellement dans le cadre de la recherche d’une
plus grande célérité et efficacité dans l’étude des dossiers de demandes de financement des projets d’investissement
initiés notamment par les populations économiquement faibles, les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur ou des
centres de formation professionnelle, ainsi que leur meilleur recouvrement. Ils visent également une mobilisation accrue
des dépôts de la clientèle. Ce faisant, les apporteurs d’affaires permettent à la BRS d’avoir un taux de pénétration
suffisamment élevé de la population cible.
A cet égard, la BRS utilise le relais de SFD qui bénéficient de solides expériences dans les micro-crédits et
de diverses personnes morales assermentées. Une liste des apporteurs d’affaires est régulièrement mise à jour par la
Direction Générale de la filiale nationale ainsi que les termes des relations contractuelles avec la banque.
Ainsi, dans le cadre des relations d’apporteurs d’affaires, les SFD ou toutes structures ou personnes
habilitées transmettent à la banque des dossiers tout confectionnés sur les modèles et principes des dossiers de crédit
BRS. Ce faisant, ces apporteurs d’affaires mettent en relation la banque et sa clientèle-cible. La BRS verse une
commission convenue si le dossier est retenu pour financement à la suite de ses procédures internes de validation.
Dans le cadre de mesures incitatives complémentaires, ces SFD et autres apporteurs d’affaires pourraient
bénéficier de services de la BRS dans le domaine de la formation à l’intention de leurs personnels ou de certains de leurs
dirigeants.
Pour exercer leurs activités d’apporteurs d’affaires, les personnes physiques devront solliciter l’autorisation
préalable du Ministre des Finances, conformément aux dispositions de l’article 66 de la loi bancaire.
_______________________
47
XVI - RELATIONS BRS - FOURNISSEURS
La BRS élabore périodiquement une liste de fournisseurs agréés mis à la disposition de ses clients qui
sollicitent des crédits.
Pour être agréés, les fournisseurs doivent adresser une demande à la BRS dans laquelle ils marquent leur
accord sur :
l'acceptation du principe de la reprise des biens récupérés sur les clients défaillants aux conditions
convenues dans un cahier de charges ;
A la réception des équipements, un bordereau de réception est signé par le client. Ce bordereau,
accompagné de la facture définitive, est transmis à la Banque pour règlement. Ce document, annexé au rapport de l’agent
de la BRS en charge de la vérification des équipements livrés, constitue le justificatif du paiement du fournisseur.
Un suivi est opéré afin que le règlement par virement au crédit du compte du fournisseur soit effectué dans
les trois mois maximum qui suivent la date de l'établissement de la facture définitive.
_______________________
48
SIXIEME PARTIE : GESTION MATERIELLE DES DOSSIERS
DE CREDITS, DOCUMENTATION ET RAPPORTS PERIODIQUES
49
XVII - GESTION MATERIELLE DES DOSSIERS DE CREDIT
Les dossiers de crédit sont strictement confidentiels. Ils doivent être gardés dans la mesure du possible
dans des armoires métalliques et ignifugées sous la responsabilité d'un Service de la Banque.
Les dossiers de crédit empruntés doivent être retournés en fin de journée, sauf en cas de force majeure.
Dans tous les cas, ils doivent être enfermés dans des armoires métalliques ignifugées le soir.
Les dossiers de crédit ne doivent, en aucun cas, quitter les locaux de la banque.
La responsabilité de la garde et des mouvements des dossiers incombe ainsi à un des services de la
banque qui, en tout état de cause, doit veiller sur les dossiers de crédit, en mettant en place un système facilitant leur suivi
dans la banque.
une fiche de renseignements sur l’entreprise ou le client qui sollicite le crédit (carte d'identité, statuts
etc) ;
les états financiers prévisionnels pour les années couvrant les crédits sollicités ;
une fiche sur l’évaluation des moyens dont dispose le client pour assurer le remboursement du prêt ;
un mémorandum retraçant l’analyse financière, les remarques et autres faits retenus sur le dossier ;
la description et les actes relatifs aux garanties s’il y a lieu ;
les rapports portant classement mensuel ou trimestriel des crédits selon le PCB.
Lorsqu’un prêt est octroyé à un regroupement, un dossier individuel pour chaque membre ainsi qu’un
dossier commun doivent être constitués. Les dossiers individuels et collectifs doivent porter des références croisées.
50
17.4. Délais de conservation des pièces dans les dossiers de crédit
Les dossiers de crédit doivent être conservés et archivés après le remboursement intégral, conformément à
la réglementation en vigueur dans chaque Etat. Les dossiers doivent à tout moment comporter les pièces ci-après :
_______________________
51
XIII – DOCUMENTATION DES OPERATIONS DE CREDIT
18.1. La documentation est importante en matière de gestion du risque et nécessite une connaissance
approfondie des pratiques légales dans le milieu où la BRS et sa clientèle opèrent.
Les procédures de documentation doivent viser à garantir à la BRS un maximum de protection et, en cas de
doutes, la banque doit consulter ses conseillers juridiques avant tout arrangement avec le client.
En règle générale, avant toutes dépenses liées à la mise en place d’un crédit, la BRS doit faire accepter la
prise en charge de ces frais par les clients concernés.
18.2. La documentation doit être répertoriée et approuvée par le Conseiller Juridique. Chaque fois que cela
s’avère nécessaire, des révisions et des amendements périodiques doivent être faits, afin que la documentation soit
conforme aux systèmes et pratiques en vigueur.
Le Directeur Général de l’Unité est directement responsable pour tous les documents non conformes à la
pratique. Dans tous les cas, les documentations retenues doivent être approuvées par lui et il lui incombe de les faire
valider ou non par un conseiller juridique.
la connaissance des lois et pratiques locales : elle est nécessaire pour connaître le type de
documentation à obtenir des clients en relation avec la banque ;
le choix de conseillers juridiques : la filiale de la BRS doit disposer d’une liste approuvée, par le Conseil
d’Administration de conseillers juridiques, auxquels elle peut recourir en tant que de besoin, en vue
d’éviter les conflits d’intérêt dans le cas où les cabinets choisis par la banque traiteraient par ailleurs
avec les emprunteurs de la BRS ;
la bonne couverture de l'opération de crédit par les garanties : la BRS doit s’assurer que le risque est
couvert par la garantie, notamment les revenus attendus du projet ;
la qualité des pièces versées au dossier de crédit : les documents signés par les tiers doivent être
authentifiés. A cet égard, les vérifications de la conformité des signatures par l'autorité compétente et
du paiement des frais de timbre sont requises ;
la mise en sécurité des documents sous la responsabilité du Service Compétent : dans ce cadre, la
liste des documents contenus dans chaque dossier doit être paraphée par le gestionnaire du compte et
éventuellement par le Chef du Service compétent.
En outre, la décision du Comité de Crédit et celle de tous les autres organes d’approbation des crédits
relative à tout ajournement ou défaut de document, selon le cas, doivent être mise en exergue sur la
partie inférieure de la liste des documents contenus dans les dossiers. Les documents originaux
doivent être classés par ordre alphabétique dans des chemises et conservés dans un meuble de
rangement approprié ;
la fixation de règles relatives à la circulation des dossiers de crédit : pour le retrait ou retour des
documents, le verso de la liste des documents contenus dans les dossiers devrait être conçu de
manière à permettre que l’on y inscrive la liste des pièces qui sont sorties du Service Compétent.
Pour les documents transmis à un gestionnaire de compte afin qu’il les utilise pendant la journée dans
la banque, ses paraphes inscrits sur la liste suffisent, mais le responsable des documents doit veiller à
ce que les pièces sorties soient ramenées le même jour.
Lorsque des pièces sont retirées d'un dossier pour des amendements à faire auprès du client, le
Service chargé des documents doit obtenir au préalable l’autorisation de la Direction de la banque ;
la révision au moins une fois par an des dossiers, en vue d'assurer leur actualité. Lors des passations
de services, une attention particulière doit être accordée aux dossiers de crédit.
_______________________
52
XIX - RAPPORTS PERIODIQUES
Pour évaluer les réalisations de la BRS, au regard de sa mission de lutte contre la pauvreté, l'Unité
Nationale est tenue de préparer et de communiquer au Holding sur une base trimestrielle les informations ci-après :
le volume et le nombre des financements mis en place, comparés aux objectifs retenus ;
les effets réels ou attendus des financements mesurés en terme d'emplois créés et de revenus
distribués ;
la répartition des concours selon les secteurs d'activité, l'âge et le genre des promoteurs suivant un
canevas normalisé ;
les activités (encours des crédits, dépôts collectés, etc.), les résultats intermédiaires au regard des
prévisions budgétaires etc ;
le taux de remboursement des créances.
Ces données doivent faire l'objet de commentaires faisant ressortir :
Des informations quotidiennes sur la trésorerie doivent être également portées à la connaissance du Siège.
La centralisation et l'exploitation judicieuse de ces données peuvent contribuer à la gestion optimale de la trésorerie de la
filiale mais également de l'ensemble du Groupe.
Dans ce cadre, les Agences et les Bureaux de représentation doivent communiquer aux Directions
Générales :
a) Informations mensuelles ;
Statistiques sur l'activité de crédit
Par souci d'efficacité, ces informations doivent être présentées sous la forme de tableaux (cf. modèles en
annexes n°18 à 25), les commentaires y afférents insistant sur les incidents de paiement, les situations et les évènements
présentant un risque certain pour l'Agence, le Bureau de Représentation ou, plus généralement, la filiale.
Il reste entendu qu'en dehors des informations expressément mentionnées dans ces rapports, les Agences
et les Bureaux de représentation, en tant que démembrements de la filiale, sont tenus de porter à l'attention du Directeur
Général, toute information majeure présentant un intérêt particulier pour la BRS ou susceptible d'affecter son
fonctionnement, remettre en cause la réalisation de ses objectifs, sa viabilité financière etc…
Parallèlement, les agences et les bureaux de représentation doivent communiquer à la Direction Générale
les données nécessaires à l’élaboration des états financiers destinés aux Autorités de Contrôles.
_______________________
54
SEPTIEME PARTIE : CONTROLE INTERNE
AU SEIN DES FILIALES
55
XX - CONTRÔLE INTERNE – PRINCIPAUX POINTS D'INTERVENTION
Le Service en charge du contrôle interne doit vérifier que les dispositions du manuel sont respectées.
Au regard du nombre d'opérations et de dossiers à traiter, le système s'appuie sur un outil informatique
performant, mettant à la disposition du contrôle interne des états périodiques faisant ressortir pour les différents points :
- Les informations nécessaires à la mise en œuvre du contrôle (statistiques sur les montants de crédit, la
durée de traitement, etc..) ;
Un tableau précise les différents points sur lesquels un contrôle doit être effectué ainsi que les périodicités.
REFERENCES
POINTS PERIODICITES
(pour mémoire)
56
- Respect des critères d'éligibilité des projets 1 fois par trimestre
financés :
Activités
Promoteurs
Administrateurs et personnel
57
HUITIEME PARTIE : ANNEXES
58
BRS – Pays ANNEXE N° 1
Représentation locale
Structure Relais
DEMANDE DE PRET
Pays / Ville / Site / n° d'ordre […………..]
PROMOTEUR
Prénom : Nom :
Date et lieu de naissance :
Sexe : masculin féminin
Carte d'Identité Nationale n° / Permis de conduire n° délivré le
(Si néant, voir "DOSSIER CLIENT")
Adresse personnelle :
Situation familiale : célibataire marié (e)
Divorcé (e) veuf (ve)
Nombre d'enfants à charge :
Niveau d'instruction :
Qualification :
Expérience dans le domaine :
Activité actuelle :
PROJET
…………..Le…………….
Signature
Pièces jointes (voir Annexe 1 - bis)
59
ANNEXE N° 1 BIS
8. Copie de la patente
60
61
ANNEXE N° 2
A. Production végétale
A1 Culture irriguée
A2 Arboriculture fruitière irriguée et en sec
A3 Culture maraîchère
A4 Horticulture et pépinière
A5 Culture de céréales et autres cultures
B. Production animale
C. Production halieutique
C1 Pêche et pisciculture
C2 Aquaculture et activités annexes
D. Métiers de tissage
D1 Tissage
D2 Filage de laine
E. Métiers de l'habillement
E1 Confection de vêtements
E2 Tricotage, dentellière
E3 Broderie
E4 Teinturerie traditionnelle
62
F5 Tannage
G1 Menuiserie
G2 Taille du bois et sculpture sur bois
G3 Tourneur
G4 Tressage des fibres
G5 Fabrication d'articles en rotin, en bambou, en osier et en liège
G6 Fabrication d'articles en fibres fines et vannerie
G7 Conditionnement des fibres
J. Métiers du verre
J1 Verre manuel
J2 Verre soufflé
J3 Sculpture sur verre et taille du verre
K. Métiers du papier
M1 Peinture de bâtiment
63
M2 Electricité de bâtiment
M3 Pose de carreaux, de vitres et de cadres
M4 Pose de faux-plafonds
M5 Façonnage de plâtres et pose d'ouvrages en plâtre
M6 Etanchéité des toits
M7 Plomberie sanitaire
M8 Forage de puits
M9 Puisatier
M10 Entreprises générales de bâtiment
P. Activités de maintenance
R1 Prothèse dentaire
R2 Infirmerie et sage-femme
R3 Orthophonie
R4 Orthopédie
R5 Diététique
65
R6 Tradithérapeutique
R7 Cabinet de médecine
R8 Cabinet de radiologie
R9 Cabinet de médecine dentaire
R10 Officine de pharmacie
R11 Laboratoire d'analyse en biologie médicale humaine
R12 Service et laboratoire d'analyse vétérinaire
R13 Cabinet d'analyse de biologie animale
T1 Transformation de marbre
T2 Fabrication et transformation de plâtre
T3 Fabrication de chaux
T4 Fabrication de dérivés de ciment
T5 Fabrication de carreaux et revêtements
T6 Fabrication d'articles en céramique et en argile
T7 Fabrication de verre plat et miroiterie
T8 Fabrication de charpentes pour bâtiment
T9 Fabrication de flotteurs de pêche
T10 Fabrication de barques et pirogues de pêche
T11 Fabrication de charrettes
66
T12 Fabrication de filets de pêche
T13 Fabrication de charbon de bois
T14 Fabrication de cordes
T15 Fabrication de tapis, de nappes
T16 Fabrication de brochures, de journaux
T17 Fabrication de pesticides
T18 Fabrication de peinture, vernis et produits similaires
T19 Rechapage de pneumatique
T20 Fabrication d'instruments de musique
T21 Fabrication d'articles décoratifs
T22 Distillation de l'eau pour usage des batteries
T23 Fabrication de savon, de produits de désinfection
T24 Fabrication de produits cosmétiques
T25 Fabrication d'aquarium
T26 Récupération des pièces usagées
T27 Broderie
V. Activités culturelles
V1 Industrie culturelle
67
ANNEXE N° 3
Le présent règlement intérieur a pour objet de préciser les attributions, les responsabilités ainsi que les
modalités de fonctionnement du Comité de Crédit prévu par l'article 29 des statuts des filiales « Banques » du Groupe de
la BRS.
Article 1 : Au niveau de chaque filiale, Agence et Bureau de représentation de la BRS, ci-après désigné
"Banque", siège un Comité dénommé "Comité de Crédit", ci-après désigné "Comité".
Le Comité a un rôle technique d'appui aux décisions d'octroi du crédit, prises par les responsables de la
Banque.
Article 2 : Le Comité est composé des quatre (04) membres ci-après au niveau de la filiale « banque »
Le Directeur Général ou son Représentant ;
Le Secrétaire Général (et/ou le DGA le cas échéant) ;
Le Directeur du Crédit assisté de l’agent ayant la charge du dossier de crédit ;
Le Juriste de la banque.
Article 3 : Dans le cadre de l'examen de certains dossiers, présentant certaines spécificités, le Comité peut
se faire assister par toute personne dont les compétences sont avérées dans les domaines d'intervention du projet à
financer. La participation de ces personnes ressources aux réunions du Comité est gratuite.
De même, le Comité peut inviter les promoteurs à apporter en séance toute précision ou information utile à
l'examen de leurs demandes dans des conditions satisfaisantes.
Article 5 : Le Comité peut, à sa propre initiative ou à la demande de toute instance du Groupe, mener des
réflexions sur la politique de crédit, et, de manière générale, la politique d'intervention de la BRS et les soumettre aux
Autorités de la Banque.
68
Article 6 : Lorsque la situation du portefeuille de l'Agence ou du Bureau de Représentation se détériore au
point d'entraîner la suspension des activités de crédit conformément aux dispositions prévues par le manuel de
procédures, le Comité doit s'impliquer dans le recouvrement.
Les modalités de l'intervention du Comité sont arrêtées, en relation avec la Direction Générale de la filiale.
Article 7 : Le Comité, dans le cadre de ses délibérations, s'assure que les critères définis par la BRS sont
remplis par les dossiers qui lui sont soumis.
A cet effet, il vérifie que les demandes de crédit entrent dans le champ d'intervention de la banque et
concernent :
des diplômés sans emploi de l'enseignement supérieur, général, technique ou professionnel, des écoles,
des arts et métiers ;
des apprentis ayant achevé leur formation auprès d'un maître artisan dûment inscrit au registre des
artisans et reconnu par ses pairs ;
des coopératives non financières d'ouvriers, d'agriculteurs ou d'artisans ;
des opérateurs de micro-activités de production ;
des systèmes financiers décentralisés agréés au dispositif de refinancement de la banque ;
Il vérifie en outre que les formalités relatives aux garanties ont été effectuées ou le seront avant le
déblocage des fonds.
Article 8 : Les membres du Comité doivent faire preuve d'indépendance dans l'appréciation des dossiers qui
leur sont soumis et se référer exclusivement aux intérêts de la BRS, aux objectifs fixés par ses statuts, aux directives et
aux orientations définies par ses autorités.
Article 10 : Le rejet d'un dossier doit être motivé et porté à la connaissance du client qui, à cette occasion,
est informé des motifs.
Article 11 : Le Comité se réunit aussi souvent que nécessaire, et au moins [une fois par semaine], pour
statuer sur les dossiers de financement. Hormis les cas de force majeure, la non tenue de la [réunion hebdomadaire] du
Comité ne peut être justifiée que par l'absence de dossiers de crédit à étudier. Dans un tel cas de figure, les membres
sont informés par tout moyen que le Président jugerait approprié.
Article 12: Le lieu de tenue des réunions du Comité est précisé dans la convocation. La Banque instruit et
prépare les dossiers à soumettre au Comité. Les lettres de convocation du Comité accompagnées des dossiers sont
signées par le Président et transmises aux membres au plus tard 2 jours avant la date de la réunion.
Article 13 : Le Comité ayant une vocation technique peut délibérer valablement quel que soit le nombre de
membres présents. Un membre empêché ne peut se faire représenter.
69
Article 14 : Le secrétariat du Comité établit à l'issue de chaque réunion un projet de procès-verbal transmis
aux membres, pour observation, au plus tard 48 heures après la tenue de la séance.
Les membres sont tenus de formuler par écrit leurs observations sur le projet dans les 2 jours ouvrés qui
suivent sa réception.
Article 15 : Il est ouvert un registre des réunions du Comité sur lequel sont inscrits :
Article 16 : Le Président peut joindre à la lettre de convocation de la première réunion du Comité un dossier
comportant l'ensemble des textes (statuts BRS, Politique de crédit, etc.) nécessaires à une bonne compréhension des
activités de la banque, sa population cible, ses modalités d'intervention etc. Un dossier comportant la même
documentation doit être transmis à tout nouveau membre.
Article 17 : Le Secrétariat établit un rapport annuel d'activités qu'il soumet à l'adoption du Comité au plus
tard quinze jours après la fin de chaque exercice.
Le rapport d'activités est transmis à la Direction Générale de la filiale, au plus tard 48 heures après son
adoption.
Pour un suivi de la qualité des crédits, un rapport trimestriel allégé comportant des données sur le
portefeuille doit être également soumis au Comité.
Article 18 : Le présent règlement intérieur a été adopté par le Comité lors de sa réunion tenue le …….. à
……………..Il peut être modifié sur décision des membres ou à l'initiative du Directeur Général de la filiale nationale.
70
ANNEXE N° 4
CONTRAT DE NANTISSEMENT
Entre
La Banque Régionale de Solidarité, société anonyme au capital de [….milliards], dont le siège est sis
à……………………………………. représentée par M……………………………………. agissant en qualité de
………………….. de ladite banque,
Ci-après dénommée "la BRS", d'une part,
Et
(personne physique)
Article 1 : Afin de garantir à la BRS le paiement complet et régulier en principal, intérêts et accessoires à
échéances normales du crédit de ………………. FCFA qu’elle a octroyé à l'Emprunteur ainsi que le remboursement de
tous droits, frais, honoraires et tous autres accessoires. M……………….. affecte dès maintenant au profit de la BRS qui
accepte à titre de nantissement conformément aux Articles 91 et suivants de l'acte uniforme portant organisation des
sûretés, le matériel ci-après :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
Article 2 : Les conditions d'exigibilité de la dette ainsi garantie sont celles prévues par le contrat de prêt
auquel sera annexé le présent nantissement.
Article 3 : Jusqu'à complet paiement de la totalité du crédit en principal, intérêts et accessoires, l'emprunteur
restera gardien du matériel mais s'interdit formellement de le vendre, de le céder, d'en disposer ou de le remettre en gage
sous quelques formes que ce soient, soit directement, soit par personnes interposées, sous peine des sanctions prévues
par la loi. De même, l'Emprunteur s'interdit de sortir les biens présentement affectés en nantissement du territoire de la
République [Etat] sans accord préalable de la BRS.
Article 4 : L'Emprunteur s'engage à entretenir le matériel correctement. Par ailleurs, la BRS ayant été
étrangère au choix du matériel au moment de son achat, l'Emprunteur ne pourra en aucune circonstance opposer à celle-
ci des exceptions qu'il pourrait éventuellement soulever.
Article 5 : L'Emprunteur autorise la BRS, ou son subrogé, à vérifier en toutes circonstances l'existence et
l'état du matériel. Il devra déclarer à la BRS tout fait entraînant une dépréciation du matériel.
Article 6 : La BRS pourrait exiger de l'Emprunteur une police d'assurance "tous risques", auprès d’une
compagnie d’assurances qu’elle aura désignée, garantissant pendant toute la durée du crédit, le matériel constitué en
nantissement.
En cas de sinistre, la BRS sera subrogée dans tous les droits de l'Emprunteur, vis-à-vis de la compagnie
d'assurances et l'Emprunteur autorise la BRS à informer ladite compagnie que le règlement des sinistres doit se faire
71
entre ses mains. L'Emprunteur accepte que toute indemnité qui lui est due par la compagnie d'assurances servira à régler
la somme qui restera due à la BRS.
L'Emprunteur restera seul responsable vis-à-vis de la compagnie de l'exécution du contrat d'assurance,
cette subrogation ne faisant pas novation.
Article 7 : En cas de réquisition civile ou militaire, le propriétaire s'engage à déclarer à l'autorité qui procède
à cette réquisition, ainsi qu'au mandatement que le matériel fait l'objet d'un nantissement au profit de la BRS. Il adressera
le reçu constatant cette réquisition, dès sa délivrance, à la Banque, par lettre recommandée.
Dès à présent, l'Emprunteur donne tous pouvoirs à la BRS pour toucher de toutes caisses publiques la
totalité de l'indemnité de réquisition qu’elle conservera jusqu'à due concurrence du montant de la créance en principal,
intérêts et accessoires.
En cas de solde créditeur, celui-ci sera remboursé à l’Emprunteur, mais s'il subsiste un solde débiteur, il
sera tenu à son remboursement.
L'Emprunteur s'engage à renouveler son pouvoir dans les formes désirables, si un pouvoir notarié ou sous
seing privé était exigé.
Article 8 : En cas de non-paiement des échéances prévues et en cas de déchéance du terme tel que prévu
par le contrat de prêt, l'Emprunteur s'engage à remettre immédiatement à la BRS le matériel ci-dessus indiqué.
Dans le cas ou l'Emprunteur défaillant n'obtempérerait pas à l'injonction qui lui sera faite, soit par lettre
recommandée avec accusé de réception soit par acte extrajudiciaire, d'avoir à remettre le matériel nanti entre les mains
de la BRS, celle-ci pourrait l'y contraindre par tous les moyens de droit et notamment par voie de référé ou par voie de
saisie.
Article 9 : Dans tous les cas où la réalisation du gage ne suffirait pas à désintéresser complètement la BRS,
celle-ci aura la faculté de réclamer par toutes les voies de droit le solde restant dû, y compris les intérêts de retard, les
pénalités et tout autre frais du fait de la carence de l'Emprunteur, et ce dernier s'oblige à ces remboursements.
Article 10 : L’Emprunteur aura la faculté, dès qu'il aura intégralement rempli ses obligations, de faire opérer,
à ses frais exclusifs, la mainlevée du présent nantissement.
Article 11 : Pour la signification éventuelle du présent contrat et le rendre opposable à tous autres
créanciers, l'Emprunteur déclare que :
A ……………….le …………………
(*)
Pour le sociétaire illettré, le faire assister, de deux personnes lettrées identifiées
72
ANNEXE N° 5
CONTRAT DE CAUTIONNEMENT
Entre
La Banque Régionale de Solidarité, société anonyme au capital de [….milliards], dont le siège est sis
à……………………………………. représentée par M……………………………………. agissant en qualité de
………………….. de ladite banque,
Ci-après dénommée "la BRS", d'une part,
Et
(personne physique)
La caution par les présents renonce expressément aux bénéfices de discussion et de division tant avec le
débiteur principal qu'avec tous co-obligés.
La Caution déclare avoir pris personnellement connaissance et vérifié la situation financière du Cautionné
au moment de la signature des présentes.
Elle s'engage expressément à ne pas se prévaloir des dispositions de l'article 13 alinéa 3 de l'Acte Uniforme
portant organisation des sûretés et toutes autres dispositions qui, sans décharger la caution de son engagement,
l'autorise à poursuivre le Cautionné pour le forcer au paiement ou obtenir une garantie ou une mesure conservatoire, au
cas de délais de paiement accordés à celui-ci par la BRS. Dès lors, si le Cautionné obtient de tels délais de la part de la
BRS, la Caution qui reste tenue ne pourra poursuivre le Cautionné avant l'expiration de ces délais.
La Caution s'engage expressément à ne pas se prévaloir de l'article 21 alinéa 1 de l'Acte Uniforme portant
organisation des sûretés et toutes autres dispositions qui ont pour effet de la faire venir en concours avec la BRS tant que
73
cette dernière n'aura pas été désintéressée de la totalité des sommes dues en principal, intérêts, commissions, frais et
tous accessoires qui lui seront dus par le cautionné.
Article 5 : Exigibilité
Toutes les sommes dues à la BRS en principal, intérêts, commissions, frais et accessoires au titre du prêt
Cautionné deviendront, sauf décision contraire de la BRS, immédiatement exigibles dès réception par la Caution d'une
mise en demeure faite par la BRS par lettre recommandée avec accusé de réception, en cas de survenance de l'un des
événements ci-dessous :
- non-paiement pour quelque cause que ce soit par le Cautionné de toute somme due en principal,
intérêts, commissions, frais et accessoires aux dates d'échéances prévues au titre du prêt, après une
mise en demeure restée infructueuse ou ;
- en cas de déchéance du terme applicable au cautionné tel que définie par le contrat de prêt.
Article 6 : Indivisibilité
Toutes les obligations résultant du présent contrat pour la Caution sont stipulées indivisibles de telle sorte
que leur exécution pourra être réclamée pour leur totalité à n'importe lequel des héritiers ou ayants droit de la Caution.
Le présent cautionnement restera en vigueur tant que le client restera devoir une quelconque somme au
titre du prêt consenti par la BRS.
Article 8 : Informations
Tous les frais et droits auxquels donnent ou pourront donner lieu le présent contrat et son exécution seront
supportés par la caution qui s'y oblige.
Domicile est élu par les parties en leurs adresses respectives figurant en entête des présentes dans le
ressort du Greffe du Tribunal Régional de [Etat].
Tous différents et litiges relatifs à son interprétation, son exécution, ses suites et ses conséquences, seront
de la seule compétence des tribunaux [Etat].
74
ANNEXE N° 6
BRS – PAYS Date de la visite :
Représentation locale Prénoms et nom de l'évaluateur
Structure relais Code de l'évaluateur
I – PROMOTEUR
Numéro dossier crédit :
Prénom (s) : Nom :
N° Carte d'Identité Nationale/Permis de conduire : Délivré (e) le
(Si néant, voir "DOSSIER CLIENT")
Adresse d'implantation :
II – SITUATION DU PROMOTEUR
1- Engagement
crédit accordé :
encours au [00/00/00] :
montant échéance :
impayés :
1- Difficultés rencontrées
-
-
-
2- Besoins formulés
-
-
-
3- Solutions proposées
-
-
-
-
4- Observations particulières
-
-
-
………, le ………………..
Signature de l'évaluateur
76
ANNEXE N° 7
A priori, aucune catégorie de SFD n'est exclue des concours de la BRS. Toutefois, par souci de prudence,
seules les institutions mutualistes ou coopératives devraient être admises aux guichets de la BRS. Contrairement aux
SFD non mutualistes, ces institutions sont en effet plus performantes, mieux structurées et plus efficaces, dans le
domaine du remboursement des crédits notamment.
Pour accéder aux crédits de la banque, les institutions mutualistes ou coopératives doivent être par ailleurs
agréées par la BRS. L'agrément confère la possibilité d'introduire des demandes de concours dont le montant ainsi que
les conditions de mise en place et de remboursement sont arrêtées après étude, par la BRS.
1 – Critères d'agrément
Peuvent être agréées, les institutions mutualistes d'épargne et de crédit remplissant les critères suivants :
Introduire une requête écrite, accompagnée de la liste des dirigeants et de leurs pouvoirs ;
2 – Procédure d'agrément
Toute mutuelle en activité ou réseau de mutuelles, par l’intermédiaire de son institution faîtière, peut
solliciter une demande d'agrément au dispositif de la BRS. La demande doit comporter les documents et informations ci-
après :
77
Dans le cadre de l'étude du dossier, la BRS peut, en tant que de besoin, réclamer toute autre information ou
document qu'elle jugera nécessaire.
A l'issue de l'étude, la banque informe l'institution de son agrément ou non au dispositif. La notification de la
décision pourra être assortie de recommandations à l'attention de la structure. Les institutions agréées au dispositif
doivent procéder à une mise à jour périodique de leur dossier auprès de la BRS. Elles doivent à cet effet transmettre les
documents et informations ci-après à la banque :
les états financiers annuels ainsi que les rapports des commissaires aux comptes, au plus tard le 30 juin
de chaque année ;
l'évolution trimestrielle des ratios et du taux de remboursement, au plus tard un mois après la date à
laquelle ces données se rapportent ;
les rapports de contrôle externe dans les 15 jours qui suivent leur réception ;
les modifications intervenues dans la liste des dirigeants, les manuels de procédures de crédit, les
statuts et le règlement intérieur dès qu'elles ont été décidées ;
les évènements importants survenus en leur sein ou dans leur environnement, pouvant affecter leur
situation financière ou remettre en cause le remboursement des sommes dues à la BRS.
Le retrait de l'agrément est notifié par simple lettre de la BRS adressée à l'institution. Il peut intervenir dans
les cas suivants :
retard injustifié constaté dans la transmission des informations nécessaires à la mise à jour du dossier
ou de toute autre information réclamée par la BRS ;
dégradation significative de la situation financière de l'institution ou survenance d’évènements affectant
fortement celle-ci ;
impayés enregistrés sur les échéances dues à la banque par l'institution.
Le retrait de l'agrément entraîne l'arrêt des tirages sur les crédits. Il peut être précédé d'une suspension
d'agrément ayant les mêmes effets, en ce sens qu'elle se traduit par un blocage des tirages. La levée de la suspension
est décidée par la BRS, notamment lorsque les mesures idoines ont été mises en œuvre par l'institution ou les raisons à
l'origine de la mesure, évoquées dans la lettre de notification de la décision, ne sont plus de mise.
3 – Demandes de concours
3.1. Refinancement
Les demandes sont introduites sur la base de l'imprimé en annexe. Elles doivent être adossées à des
crédits d'investissement sains déjà mis en place ou que le SFD envisage, d'une durée au moins égale à celle des
refinancements sollicités et dont les bénéficiaires entrent dans la population cible de la BRS.
Pour le contrôle de ces critères, l'institution doit annexer à sa demande un listing retraçant pour chaque
client les informations suivantes :
encours initial ;
78
numéro du prêt ;
taux d'intérêt ;
montant de la mensualité ;
secteur d'activité ;
objet du crédit.
Les SFD agréés peuvent solliciter auprès de la BRS des lignes de crédits « stand by » sur lesquelles ils
peuvent tirer selon leurs besoins.
Les demandes de la ligne de crédit sont introduites selon le formulaire en annexe n° 7-3. Les demandes de
tirage (confère annexe n° 7-4) doivent être appuyées par la liste des crédits d’investissement dont la mise en place est
envisagée sur les ressources de la BRS (cf. annexe n° 7-2).
La liste définitive des crédits concernés doit être communiquée à l'avance par le SFD.
Un tableau de trésorerie prévisionnel élaboré sur la période de remboursement du crédit doit être également
joint à la demande.
Les concours de la BRS constituent des ressources d'appoint destinées à soutenir les interventions des
mutuelles.
Pour un fonctionnement efficient de l'ensemble du système financier préservant les intérêts et les équilibres
de toutes les parties, les interventions de la banque sont effectuées dans le respect des principes et objectifs suivants :
La BRS se réserve le droit de procéder a priori ou a posteriori au contrôle sur place lui permettant de
s’assurer que les crédits adossés aux demandes de concours respectent les critères qu’elle a fixés.
79
ANNEXE N° 7-1
BRS : ………………….
Filiale de : …………….
Agence de : …………..
DEMANDE DE REFINANCEMENT
* Institution :
* Adresse :
* Montant sollicité :
* Durée de remboursement :
Signature et cachet
80
ANNEXE N° 7-2
SFD : …………
Siège social : ……..
Date de Nom – Prénom Taux Objet du Secteurs Encours Date début Remboursement (*)
Encours à Impayés
N° Prêt mise en Date de naissance d'intérêt crédit d'activité Durée initial amortissement fin mois N sur le Observations
Principal Intérêts
place Adresse des client
clients
Signature et Cachet
(*)
Préciser la fréquence des remboursements : hebdomadaire, mensuelle, etc…
81
ANNEXE N° 7-3
BRS : ………………….
Filiale de : …………….
Agence de : …………..
* Institution :
* Adresse :
* Montant sollicité :
* Durée de validité :
Signature et cachet
82
ANNEXE N° 7-4
BRS : ………………….
Filiale de : …………….
Agence de : …………..
* Institution :
* Adresse :
* Tirage sollicité :
* Durée de remboursement :
Signature et cachet
83
ANNEXE N° 7-5
SFD : …………
Siège social : ……..
Date prévue de Nom – Prénom Taux Objet du Secteurs Date début Remboursement (*)
Signature et Cachet
(*)
Préciser la fréquence : hebdomadaire, mensuelle, ….
84
ANNEXE N° 8
Banque Régionale
de Solidarité (BRS) Séance du ………………..
------------------
Filiale de ………
------------------
Agence de ….
* Client bénéficiaire :
* Objet du crédit :
* Montant :
* Taux d'intérêt :
* Garanties :
* Formalités préalables
à effectuer par l'Agence
avant le déblocage du crédit :
PRESIDENT DU COMITE
85
ANNEXE N° 9
Entre
La Banque Régionale de Solidarité (BRS), société anonyme au capital de […milliards] FCFA, dont
le siège est sis à […………………………………….], représentée par Monsieur […………………………………….]
agissant en qualité de [………………………………………] de la dite Banque,
Ci-après dénommée "la BRS", d'une part,
Et
(promoteur individuel)
1. Reconnaissance de dette :
L’Emprunteur soussigné reconnaît avoir reçu ce jour de la BRS un prêt d'un montant de
[………………….] FCFA destiné à […………………………………………………………….]
[ (détail des équipements à préciser dans le cas de crédit d’investissement) …. ]
Il s'engage à supporter un taux d’intérêt de […..%] annuel sur le capital restant dû.
Le remboursement, en capital et intérêts, se fera en [……] versement(s) hebdomadaires /
mensuels / bimestriels / trimestriels / semestriels / annuel / unique, le premier venant à l'échéance le […../../….]
En cas de retard dans le remboursement de son prêt, l’Emprunteur autorise la BRS à mobiliser son
épargne pour apurer les frais, intérêts et capital restants jusqu'à due concurrence.
La BRS s'engage à rémunérer cette somme au taux annuel de [3,5%] à partir de [30.000] FCFA.
Le compte d’épargne-action n’est pas rémunéré lorsque son solde est en deçà du seuil ci-dessus indiqué. Les
intérêts sont payables à l'échéance, soit à la date du [.…./../….]
L’Emprunteur renonce à toute possibilité de disposer des fonds déposés dans le compte
d’épargne-action avant que le prêt soit échu.
86
3. Souscription au capital du Holding BRS :
En cas de non-respect d'une échéance de remboursement du prêt, toute somme restant due
devient exigible sans délai. Des intérêts de retard en complément des intérêts normaux seront dus au taux
annuel de [1,0%] sur le capital restant dû.
L’Emprunteur s'engage à payer un forfait de [1.000] FCFA pour chaque action de recouvrement
initiée à son endroit et faisant l'objet d'une visite ou d'une remise de lettre de relance ou d'un avis.
5. Déchéance du terme :
En cas de non-exécution de tout ou partie des clauses du présent contrat, de même en cas de
faillite, règlement judiciaire ou liquidation amiable, déconfiture de l'Emprunteur, dissolution de société ou
groupement, mise en gérance, cession ou fermeture de fonds de commerce ou de locaux professionnels, tout ce
qui restera dû par l'emprunteur deviendra de plein droit exigible après mise en demeure ou sommation.
6. Engagements de l'Emprunteur :
L’Emprunteur s'engage sur ces termes et accepte, en cas de défaillance de sa part, les sanctions
prévues en droit commun, la réalisation des garanties consenties en sûreté de sa créance (capital et intérêts,
pénalités, frais et tous accessoires y afférents). Il s'engage, en outre, à payer le coût des poursuites judiciaires et
de gendarmerie qui seraient engagées à son encontre du fait de sa défaillance.
7. Garanties :
- Caution solidaire
En garantie de ce prêt, il a été délivré caution solidaire à hauteur d'un montant de [………..] FCFA
en principal, intérêts, commissions, frais et tous accessoires y afférents émise par M [………………..] au profit de
la BRS et figurant en annexe des présentes.
En cas de défaillance du bénéficiaire du prêt, la caution s'engage à effectuer tous paiements en
lieu et place de celui-ci sur simple demande de la BRS formulée par lettre recommandée avec accusé de
réception.
- Nantissement
- Hypothèque
En garantie du prêt, M………………… constitue au profit de la BRS, selon l'acte notarié, une
hypothèque sur………………………….
87
8. Annexes :
(*)
- Pour la personne illettrée lire et traduire le contrat en présence de deux témoins.
- Pour les personnes ne sachant pas signer, apposer de son index gauche.
88
ANNEXE N° 10
Entre
La Banque Régionale de Solidarité (BRS), société anonyme au capital de [ milliards] FCFA, dont le
siège est sis à […………………………………….], représentée par Monsieur […………………………………….]
agissant en qualité de [………………………………………] de la dite Banque,
Ci-après dénommée "la BRS", d'une part,
Et
Sous les clauses et conditions du présent contrat, la BRS consent à l’Emprunteur ci-dessus indiqué, qui
accepte :
L’Emprunteur soussigné reconnaît avoir reçu ce jour de la BRS un prêt d'un montant de
[………………….] FCFA représentant un refinancement de crédits d'investissement consentis par l'Emprunteur à
sa clientèle.
Il s'engage à supporter un taux d’intérêt de […..%] annuel sur le capital restant dû.
En cas de retard dans le remboursement de son prêt, l’Emprunteur autorise la BRS à mobiliser tout
avoir de l'Emprunteur dans ses livres pour apurer les frais, intérêts et capital restant jusqu'à due concurrence.
En cas de non-respect d'une échéance de remboursement du prêt, toute somme restant due devient
exigible sans délai. Des intérêts de retard en complément des intérêts normaux seront dus au taux annuel de
[1,0%] sur le capital restant dû.
L’Emprunteur s'engage à payer un forfait de [1.000] FCFA pour chaque action de recouvrement initiée à
son endroit et faisant l'objet d'une visite ou d'une remise de lettre de relance ou d'un avis.
89
12. Déchéance du terme :
En cas de non-exécution de tout ou partie des clauses du présent contrat, de même en cas de faillite,
règlement judiciaire ou liquidation amiable, dégradation significative de la situation financière, déconfiture,
dissolution, mise en gérance, cession ou fermeture de fonds de commerce ou de locaux professionnels de
l'Emprunteur, tout ce qui restera dû par l'emprunteur deviendra de plein droit exigible après mise en demeure ou
sommation.
L’Emprunteur s'engage sur ces termes et accepte, en cas de défaillance de sa part, les sanctions
prévues en droit commun, la réalisation des garanties consenties en sûreté de sa créance (capital et intérêts,
pénalités, frais et tous accessoires y afférents). Il s'engage, en outre, à payer le coût des poursuites judiciaires
qui seraient engagées à son encontre du fait de sa défaillance.
14. Garanties :
- Caution solidaire
En garantie de ce prêt, il a été délivré caution solidaire à hauteur d'un montant de [………..] FCFA en
principal, intérêts, commissions, frais et tous accessoires y afférents émise par [………………..] au profit de la
BRS et figurant en annexe des présentes.
En cas de défaillance du bénéficiaire du prêt, la caution s'engage à effectuer tous paiements en lieu et
place de celui-ci sur simple demande de la BRS formulée par lettre recommandée avec accusé de réception.
- Nantissement
- Hypothèque
En garantie du prêt, ………………… constitue au profit de la BRS, selon l'acte notarié, une hypothèque
sur………………………….
15. Annexes :
90
Ces annexes font partie intégrante des présentes.
91
ANNEXE N° 11
DELAIS DE TRAITEMENT
D'UN DOSSIER DE CREDIT
JOURS PREVUS :
ETAPE DILIGENCES
45 jours maximum
ainsi décomposés.
Visite du projet
Elaboration du programme de visite
Elaboration de la fiche d'enquête
3 3
Déplacement sur les lieux du projet
Rédaction du PV de visite
Saisie des données sur le dossier client
Edition de la liste des projets visités
92
Mise en œuvre des décisions du Comité de Crédit
Préparation et envoi au client de la décision de notification d'accord ou de rejet
Préparation et envoi au client de la lettre sollicitant les compléments
7 5
d'information demandés par le Comité
Elaboration de la liste des dossiers approuvés avec ou sans réserve par le
Comité
Elaboration de la liste des rejets
Saisie des données dans la base dossier client
Convocation à adresser au client dont les dossiers ont été approuvés pour
remise de documents
Ordre de décaissement
élaboration de la fiche d'ordre de décaissement pour la comptabilité et la
caisse
constitution d'un dossier annexé à la fiche d’ordre comprenant :
13 - les factures définitives 2
- les attestations de livraison et de réception du matériel
- une copie du contrat de prêt signé et enregistré
- une copie du tableau d'amortissement
- une copie de la lettre du fournisseur
- une copie du PV de constat de livraison
saisie des écritures comptables et la date d’exécution.
14 Divers imprévus 3
93
94
ANNEXE N° 12
DOSSIER CLIENT
A – IDENTITE Sexe M F
Prénoms & Nom :
Date de naissance :
Lieu de naissance :
Adresse Personnelle :
Localité : Code Postal
Activité :
Téléphone :
Statut : marié (e) divorcé (e) célibataire veuf (ve)
Nom & Prénoms Conjoint
Nombre d'enfant(s) à charge
C – EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
95
II – LE PROJET
Adresse d'implantation
Localité
Activité
Téléphone
Nature de l'activité :
Code d'activité :
Date de création :
…………..Le…………….
Signature
(*)
NB :Partie à remplir lorsque le client ne peut fournir ni carte d'identité nationale (CIN) ni permis de conduire.
Nom :
Prénoms :
Compte BRS n° :
Date d'entrée en relation avec la BRS :
Incident (s) :
96
ANNEXE N° 13
BRS – Pays
Représentation locale :
Structure Relais :
FICHE D'ENQUETE
I - PROMOTEUR
Prénom : Nom :
Adresse personnelle :
Activité :
Adresse d'implantation
Crédit sollicité :
TOTAL
1- Local ou terrain
Superficie
Propriété : oui non
Location : [ FCFA/………..]
Autres : (à spécifier)
97
Ressources en eau : puits forage fleuve autres
3 – Position du local
Marché oui non
Quartier (rue passante) oui non
Quartier (avenue passante) oui non
Accès local facile difficile
Autres : (à préciser)
4 – Cheptel
Nature :
Effectif :
5 – Patrimoine existant
TOTAL
TOTAL
V – APPRECIATIONS GENERALES
-
-
-
-
Date de la visite :
98
Prénom(s) et nom de l'enquêteur :
Code de l’enquêteur :
ANNEXE N° 14
BRS – Pays
Représentation locale
Considérant les actions de la BRS en faveur des démunis et soucieux d'apporter une contribution à
leur financement dans le cadre de la solidarité nationale et régionale, je souhaite participer au capital du Holding,
dans les conditions ci-après définies.
La présente convention lie dans cette perspective la Banque Régionale de Solidarité (BRS) et
Monsieur/Madame [………………….] titulaire du compte épargne-action dans les termes qui suivent :
1 - La BRS met sur l'étendue du territoire national ses guichets au service du - client qui l'accepte.
2 - Les écritures au débit du compte porteront comme date de valeur le dernier jour ouvrable de la
quinzaine précédant celle dans laquelle s'est inscrite l'opération.
3 - Les écritures au crédit du compte porteront comme date de valeur le premier jour ouvrable de la
quinzaine suivant celle dans laquelle s'est inscrite l'opération.
4 - Les intérêts sont payables à l’échéance du prêt.
5 - Les mouvements au débit du compte sont sur instructions de la banque.
6 - La BRS ne prélèvera pas de frais de gestion pour la tenue du compte.
7 - Sont autorisées au crédit du compte, les opérations ci-après :
virements reçus ;
intérêts reçus.
8 - Sont autorisées au débit du compte les opérations ci-après :
les règlements relatifs aux échéances impayées ;
le virement en faveur du Holding, pour l’acquisition d’actions BRS.
9 - Sont prohibées, les opérations suivantes :
remise de chèques ;
virements permanents ;
ordre de prélèvement ;
opérations sur effets de commerce ;
virements en faveur d'un compte autre que celui du client dans les livres de la banque ;
opérations à caractère commercial.
10 – Le compte épargne-action n’est pas rémunéré.
11 - Le client accepte que le solde du compte puisse servir à couvrir d'office et sans possibilité de
contestation ultérieure tout engagement pris par lui dans le cadre d'un autre compte ouvert en son
nom dans les livres de la BRS.
12 - Le client s'engage à communiquer à la BRS tout changement d'adresse qui interviendrait
après l'ouverture du compte.
99
Fait à […………….], le………
Le client la BRS
100
ANNEXE N° 15
BRS – Pays
Représentation locale
Considérant que les activités de la BRS en faveur des démunis, fondées sur le principe de la
solidarité, contribuent à améliorer le niveau de vie des populations défavorisées, je souhaite participer à cette
chaîne de solidarité en soutenant les opérations de la banque.
La présente convention lie dans cette perspective la Banque Régionale de Solidarité (BRS) et
Monsieur/Madame [………………….] titulaire du compte d'épargne défiscalisé dans les termes qui suivent :
1- la BRS met sur l'étendue du territoire national ses guichets au service du client qui l'accepte ;
2- les écritures au débit du compte porteront comme date de valeur le dernier jour ouvrable de la
quinzaine précédant celle dans laquelle s'est inscrite l'opération ;
3- les écritures au crédit du compte porteront comme date de valeur le premier jour ouvrable de la
quinzaine suivant celle dans laquelle s'est inscrite l'opération ;
4- la BRS ne prélèvera pas de frais de gestion pour la tenue du compte ;
5- sont autorisées au crédit du compte, les opérations ci-après :
virements reçus ;
versements en espèces ;
intérêts reçus ;
6- sont autorisées au débit du compte les opérations ci-après :
virements en faveur d'un autre compte du client dans les livres de la banque ;
retrait d'espèces ;
frais de clôture de compte ;
7- sont prohibées, les opérations suivantes :
remise de chèques ;
virements permanents ;
ordre de prélèvement ;
opérations sur effets de commerce ;
virements en faveur d'un compte autre que celui du client dans les livres de la banque ;
opérations à caractère commercial ;
8- la BRS rémunère le solde créditeur du compte au taux de [3,5%] l'an, sous réserve que le solde
de l'épargne atteigne [30.000] FCFA ;
9- le client s'engage à communiquer à la BRS tout changement d'adresse qui interviendrait après
l'ouverture du compte.
Le client la BRS
101
ANNEXE N° 16
BRS – Pays
Représentation locale
Considérant que les activités de la BRS en faveur des démunis, fondées sur le principe de la
solidarité, contribuent à améliorer le niveau de vie des populations défavorisées, je souhaite participer à cette
chaîne de solidarité en soutenant les opérations de la banque.
La présente convention lie dans cette perspective la Banque Régionale de Solidarité (BRS) et
Monsieur/Madame [………………….] titulaire du compte d’épargne dans les termes qui suivent :
1 - la BRS met sur l'étendue du territoire national ses guichets au service du client qui l'accepte ;
2 - les écritures au débit du compte porteront comme date de valeur le dernier jour ouvrable de la
quinzaine précédant celle dans laquelle s'est inscrite l'opération ;
3 - les écritures au crédit du compte porteront comme date de valeur le premier jour ouvrable de la
quinzaine suivant celle dans laquelle s'est inscrite l'opération ;
4 - la BRS ne prélèvera pas de frais de gestion pour la tenue du compte ;
5 - sont autorisées au crédit du compte, les opérations ci-après :
virements reçus ;
versements en espèces ;
intérêts reçus ;
6 - sont autorisées au débit du compte, les opérations ci-après :
virements en faveur d'un autre compte du client dans les livres de la banque ;
retraits d'espèces ;
frais de clôture de compte ;
7 - sont prohibées, les opérations suivantes :
remise de chèques ;
virements permanents ;
ordre de prélèvement ;
opérations sur effets de commerce ;
virement en faveur d'un compte autre que celui du client dans les livres de la banque ;
opérations à caractère commercial ;
8 - la BRS rémunère le solde créditeur du compte au taux de [….%] l'an, à partir de [……..] FCFA,
correspondant au montant minimum requis pour l’ouverture et le maintien du compte ;
9 – seuls sont rémunérés à ce taux, les fonds immobilisés sur une durée d’au moins [….]. Les
dépôts non bloqués sur cette durée sont rémunérés au taux réglementé, soit [3,5%] ;
10 - le client s'engage à communiquer à la BRS tout changement d'adresse qui interviendrait après
l'ouverture du compte.
Le client La BRS
102
ANNEXE N° 17
La Banque Régionale de Solidarité (BRS), SA au capital de F.CFA ………., dont le siège est à
……….. , représentée par Monsieur ……….. agissant en sa qualité de …………….. en vertu des pouvoirs
conférés par …………….., ci-après dénommée "La Banque" d'une part,
ET
La Poste, Société Nationale dont le siège est à ………………… représentée par Monsieur
……………., agissant en qualité de…………, en vertu des pouvoirs conférés par le Conseil d’Administration du
……………, ci-après dénommée "La Poste", d’autre part.
Attendu que La Banque, dans le cadre de la réalisation de sa mission, s'est approchée de La Poste
afin de pouvoir s’appuyer sur son réseau et d’offrir, par ce biais, des services financiers de proximité aux
populations démunies dans des conditions de sécurité satisfaisantes,
Attendu que La Poste pourrait mettre à profit ce partenariat pour dynamiser son activité,
Article 1er :
La présente convention a pour objet de préciser les services que La Poste s’engage à offrir à La
Banque, les modalités de rémunération desdits services ainsi que les obligations de chacune des deux parties.
Article 2 : La Poste s’engage à offrir à La Banque la possibilité d'aménager dans tout bureau de
poste du territoire de la République de ………….. un guichet identifiable de ses activités. Ce guichet assure un
service de caisse, d’accueil et de courrier consistant à :
recevoir les versements de fonds de la clientèle de La Banque, en vue d’alimenter des comptes
de dépôt ou de rembourser des engagements ;
effectuer les règlements ordonnés par La Banque en faveur de sa clientèle ou des fournisseurs
de celle-ci ;
fournir des informations, à toute personne intéressée, sur les activités de La Banque, les
conditions d'accès aux services et mettre à sa disposition toute documentation (prospectus, dépliant, formulaire,
etc) qui lui aura été remise à cet effet par La Banque ;
recevoir des demandes de crédit de la clientèle, en vérifier le contenu et les transmettre à La
Banque ;
effectuer, à la demande de La Banque, des rappels d'échéance ou de relances des clients.
103
TITRE II : PROCEDURES D’OUVERTURE DE GUICHET ET
DE NOTIFICATION DE CESSATION D’ACTIVITE
Article 3 : Lorsqu'elle souhaite démarrer des activités dans un bureau de La Poste, La Banque doit
adresser à La Poste une demande intitulée "demande d'ouverture d'un guichet BRS au bureau de poste de ….."
comportant les informations suivantes :
Au plus tard un mois après la réception de cette demande, La Poste est tenue de notifier sa
réponse par écrit et, le cas échéant, de marquer son accord pour la réalisation des travaux d'investissement et
d'aménagement des locaux.
Article 4 : Toute décision de cessation des activités d'un guichet doit être notifiée par La Banque à
La Poste, au plus tard trois mois avant la date effective de son entrée en vigueur.
De même, La Poste doit notifier à la banque, dans les mêmes délais, toute décision de fermeture
d'un de ses bureaux abritant un guichet de celle-ci.
Article 5 : Personnel
Les opérations du guichet sont effectuées par des agents de La Poste affectés à titre permanent.
Selon le volume d’activités traitées, la BRS pourrait, si elle le souhaite, y affecter ses propres
agents.
Les versements de la clientèle peuvent être effectués auprès de tout guichet de La Banque ouvert
dans les locaux de La Poste et aux horaires de fonctionnement prévus.
A la fin de chaque journée œuvrée, les montants reçus de la clientèle sont versés au crédit du
compte de La Banque dans les livres de La Poste.
Un avis de crédit provisoire relatif à ce versement, appuyé par un bordereau retraçant les noms,
les prénoms, les numéros des comptes destinataires des fonds au sein de La Banque, ainsi que toute autre
information nécessaire à la comptabilisation de ces fonds, sont élaborés par le guichet.
104
L'avis de crédit provisoire et le bordereau doivent être transmis à l’agence ou au bureau de
rattachement du guichet par télécopie ou par courrier électronique, au plus tard le lendemain œuvré de la journée
comptable concernée. Dans un délai de 10 jours, l'avis de crédit définitif accompagné de l'ensemble des
exemplaires n° 2 des reçus de versement doivent parvenir à La Banque.
Le guichet peut, sur ordre de La Banque, procéder à des paiements, notamment en faveur de
fournisseurs et de sa clientèle.
Ces paiements sont effectués par débit du compte de La Banque ouvert auprès de La Poste.
Article 8 : A la première demande, La Poste est tenue de virer dans le compte qui lui aura été
indiqué par La Banque tout ou partie du solde cumulé de ses différents comptes dans ses livres.
Article 9 : Comptabilité
Un livre, côté et paraphé est ouvert dans chaque guichet et retrace au jour le jour l'ensemble des
opérations effectuées. Le contenu ainsi que les modalités de tenue de ce livre feront l'objet d'une concertation
entre les deux parties.
Le guichet réceptionne les demandes de crédit et les transmet aux Agences ou aux Bureaux de
représentation destinataires. Dans ce cas, le client sollicitant le concours de La Banque sera invité à payer les
frais de poste.
A cet effet, les correspondances rédigées à La Banque seront envoyées par voie électronique au
guichet, chargé sur cette base de leur impression en vue de la remise aux destinataires.
Article 12 : Le guichet doit être aménagé aux couleurs de La Banque et peut comporter toute
enseigne, logo ou panneau lumineux propres à celle-ci. L'extérieur du bâtiment pourra également recevoir toute
enseigne, logo ou panneau lumineux propres à la BRS, apposés dans les mêmes conditions que ceux de La
Poste.
Les caractéristiques de ces enseignes, logos ou panneaux lumineux (coloris, dimensions, etc.)
doivent être approuvées par La Poste, préalablement à la pose.
Article 13 : La Banque réalise sur ses propres ressources l'ensemble des investissements
nécessaires à ses activités sur la base d'un programme approuvé par La Poste.
Article 14 : La Poste s'engage à entretenir le matériel concerné et à en faire bon usage, dans les
mêmes conditions que ses équipements.
105
Article 15 : Les fournitures nécessaires au fonctionnement du guichet sont fournies par La Poste, à
l'exception des imprimés, bordereaux, reçus, etc… portant entête ou signe distinctif de La Banque. Pour éviter les
ruptures, La Poste devra procéder à un suivi convenable des stocks et solliciter un approvisionnement à bonne
date auprès de La Banque.
Article 16 : La Poste s'oblige à s'assurer que ses agents impliqués dans les activités des guichets
de La Banque s'astreignent au respect des dispositions relatives au secret professionnel, au même titre que les
employés des établissements bancaires.
Article 17 : La Poste fournit à La Banque et met régulièrement à jour les données relatives à son
réseau, en particulier l'implantation géographique des bureaux et leur système d'identification (appellations,
adresses, codes, etc…).
Article 18 : La Banque peut procéder ou faire procéder par des tiers à la vérification des activités
de ses guichets installés dans les bureaux de La Poste.
Pour ce faire, elle est tenue d'en informer La Poste au plus tard deux (2) jours ouvrés avant le
démarrage du contrôle.
Article 19 : Les services de La Poste sont facturés trimestriellement à la BRS, aux conditions
suivantes :
-
-
-
Le règlement des factures doit intervenir au plus tard le 5 du début de chaque trimestre, soit le 5
avril, 5 juillet, 5 octobre et 5 janvier.
Article 20 : Les dispositions de la présente convention peuvent être dénoncées de plein droit sans
indemnités.
La dénonciation doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception au moins [12
mois] avant l'échéance.
Article 22 : La présente convention est conclue pour une durée de 2 ans. Elle est renouvelable par
tacite reconduction, sauf dénonciation par l'une ou l'autre partie.
106
ANNEXE N° 18
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
Dossiers reçus
Dossiers instruits
EPARGNE
REMBOURSEMENTS
Remboursements attendus
RECOUVREMENTS
IMPAYES
107
ANNEXE N° 19
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
Comptes clientèle
créditeurs
Epargne-action
Epargne retraite
Epargne projet
Epargne éducation
Epargne santé
Comptes fournisseur
108
ANNEXE N° 20
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
A FIN MOIS N
RAPPORT TRIMESTRIEL
REPARTITION SECTORIELLE ET PAR TERME DES
CREDITS
Production végétale
Production animale
Production halieutique
Métiers de tissage
Métiers de l'habillement
Métiers du cuir et de la
chaussure
Métiers de métaux
Métiers du verre
Métiers du papier
Activités d'entretien
domestique
Activités de prestations de
services
Activités de maintenance
Activités paramédicales et
médicales
Activités de transformation
et de réalisation d'articles
divers
Refinancement SFD
Activités de
commercialisation liées au
processus de production
109
ANNEXE N° 21
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
Crédits
Dépôts
Investissements
Charges
110
ANNEXE N° 22
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
INCIDENTS DE PAIEMENT
Incidents au Total
Montant (N-1)
cours du Mois (N) Mois (N)
Commentaires
Nombre Montants Nombre Montants Nombre Montants
Production végétale
Production animale
Production halieutique
Métiers de tissage
Métiers de l'habillement
Métiers du cuir et de la
chaussure
Métiers de métaux
Métiers du verre
Métiers du papier
Activités d'entretien
domestique
Activités de prestations de
services
Activités de maintenance
Activités paramédicales et
médicales
Activités de transformation et
de réalisation d'articles divers
Refinancement SFD
Activités de commercialisation
liées au processus de
production
111
ANNEXE N° 23
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
18 à 25 ans
25 à 30 ans
30 à 35 ans
35 à 40 ans
40 à 45 ans
45 à 50 ans
50 à 55 ans
55 à 60 ans
TOTAL
(*)
Pour les regroupements, considérer l'age moyen des membres
112
ANNEXE N° 24
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
A FIN MOIS N
RAPPORT TRIMESTRIEL
REPARTITION DES CREDITS SELON LE GENRE
Hommes
Femmes
Regroupements
Dont constitués
d'hommes
Dont constitués
de femmes
Mixtes
113
ANNEXE N° 25
BRS
Pays : ……………………
Agence : …………………
SITUATION DE TRESORERIE
JOURNEE……DU…
Prévisions
Situation
Commentaires
Jour J
J+1 J+2 J+3 J+4 J+5 J+6 J+7
- Encaisse (1)
Francs CFA
Autres
- Disponibilités auprès
des correspondants
locaux (2)
BCEAO
Autres
Banques
CCP
Trésor
Autres
114
ANNEXE N° 26
La Banque Régionale de Solidarité (BRS), SA au capital de F.CFA ………., dont le siège est à
……….. , représentée par Monsieur ……….. agissant en sa qualité de …………….. en vertu des pouvoirs
conférés par …………….., ci-après dénommée "La Banque" d'une part,
Et
Le [nom du SFD], dont le siège est à ………………… représenté par Monsieur …………….,
agissant en qualité de…………, en vertu des pouvoirs conférés par le Conseil d’Administration du ……………, ci-
après dénommé "Le SFD", d’autre part.
Attendu que La Banque, dans le cadre de la réalisation de sa mission, s'est approchée du SFD afin
de pouvoir s’appuyer sur son réseau et d’offrir, par ce biais, des services financiers de proximité aux populations
démunies dans des conditions de sécurité satisfaisantes,
Attendu que Le SFD pourrait mettre à profit ce partenariat pour mieux satisfaire les besoins de ses
membres et des populations en activité dans sa zone d'intervention, Il a été convenu ce qui suit :
Article 1er :
La présente convention a pour objet de préciser les services que Le SFD s’engage à offrir à La
Banque, les modalités de rémunération desdits services ainsi que les obligations de chacune des deux parties.
recevoir les versements de fonds de la clientèle de La Banque, en vue d’alimenter des comptes
de dépôt ou de rembourser des engagements ;
recouvrer les crédits dont il aura contribué à la mise en place ainsi que tout autre dont le
recouvrement lui aura été confié par la BRS ;
effectuer, à la demande de La Banque, des rappels d'échéance ou des relances des clients.
Les versements de la clientèle de La Banque peuvent être effectués auprès de tout guichet du SFD
aux horaires de fonctionnement prévus.
115
A la réception des fonds, Le SFD délivre au client un reçu de versement et transmet à La Banque
dans les 72 heures un double retraçant les noms, les prénoms, les numéros des comptes destinataires au sein
de La Banque ainsi que toute autre information nécessaire à la comptabilisation de ces fonds.
Le SFD peut, sur ordre de La Banque, procéder à des paiements, notamment en faveur de ses
fournisseurs et de sa clientèle.
Ces paiements sont effectués par débit du compte de La Banque ouvert auprès du SFD.
Article 6 : A la première demande, Le SFD est tenu de virer dans le compte qui lui aura été indiqué
par La Banque tout ou partie du solde cumulé de ses différents comptes ouverts dans ses livres.
Le guichet réceptionne, instruit et transmet les demandes de crédit aux Agences ou aux Bureaux
de représentation destinataires. Dans ce cas, le client sollicitant le concours de La Banque sera invité à payer les
frais de port.
Les dossiers portent essentiellement sur les demandes de financement exprimées par les
membres ou clients du SFD. Ils peuvent également concerner des clients de La Banque résidant dans la zone
d'intervention du SFD.
La Banque peut également confier au SFD le recouvrement des créances que celui-ci a contribué
à mettre en place ou de tout autre crédit qu’elle a consenti directement à des clients résidant dans la zone
d’intervention du SFD.
Article 9 : Les services du SFD sont facturés trimestriellement à la BRS, aux conditions suivantes :
-
-
-
Le règlement des factures doit intervenir au plus tard le 5 du début de chaque trimestre, soit le 5
avril, 5 juillet, 5 octobre et 5 janvier.
Article 10 : Les dispositions de la présente convention peuvent être dénoncées de plein droit sans
indemnités.
116
La dénonciation doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception au moins [6 mois]
avant l'échéance.
Article 12 : La présente convention est conclue pour une durée d'un (1) an. Elle est renouvelable
par tacite reconduction, sauf dénonciation par l'une ou l'autre partie.
117
ANNEXE N° 27
CONSEIL COMITE
CATEGORIES DE CREDIT MONTANTS PLAFONDS D'ADMINISTRATION DE CREDIT DIRECTEUR CHEF CHEF DE BUREAU
DE LA FILIALE(*) GENERAL D'AGENCE
X
Lignes de crédits aux - Plafond global : 30 % des concours de
SFD la banque
X
Refinancements des - chaque crédit individuel composant le
SFD portefeuille refinancé doit être éligible
aux interventions de la BRS et sous le
Plafond indiqué à la rubrique « montant
des crédits »
(*)
Pour toutes les interventions d’un montant supérieur aux seuils fixés par le Comité de Crédit, l’avis du Conseil d’Administration est requis.
118
CONSEIL COMITE
CATEGORIES DE CREDIT MONTANTS PLAFONDS D'ADMINISTRATION DE CREDIT DIRECTEUR CHEF D'AGENCE CHEF DE BUREAU
DE LA FILIALE GENERAL
119
ANNEXE N° 28
121
ANNEXE N° 29
- je n'en contracterai pas durant la vie du prêt sans accord préalable de la BRS ;
Signature
du Promoteur
122
ANNEXE N° 30
reconnaissons que la réussite du projet de …………………., dont le [nom du regroupement] est promoteur et
pour lequel un financement est sollicité auprès de la Banque Régionale de Solidarité (BRS) nécessite un
engagement total de notre part.
En conséquence, nous déclarons sur l'honneur que nous nous consacrerons à temps plein à ce
projet et que tout évènement indépendant de notre volonté, susceptible d’en éloigner l’un d’entre nous, sera
immédiatement porté à la connaissance de la banque.
(*)
Déclaration d'au moins deux principaux responsables du groupement
123
TABLE DES MATIERES
5. AUTORISATION D'AVANCES 21
5.1. Conditions d’accès aux avances 21
5.1.1. Les bénéficiaires d’avances 21
5.1.2. L’objet des avances 21
5.1.3. La durée de l'avance de la BRS 21
5.1.4. Les conditions de taux 21
5.2. Le contenu des dossiers de demande d'avances 21
125
6. ADMINISTRATION DU CREDIT 22
6.1 Les fonctions d’administration 22
6.2 Fiche d’accord de crédit 22
6.3 Lettre de notification 22
6.4 Signature du contrat de prêt 22
6.5 Ouverture de compte au nom du client 23
6.6 Déblocage du prêt 23
6.7 Annulation de crédit 23
6.8 Avis d’échéance 23
6.9 Suivi des remboursements 23
6.9.1. Provision suffisante 24
6.9.2. Provision insuffisante 24
6.9.3. Cas d’un approvisionnement ultérieur 24
6.9.4. Intérêts de retard 24
6.9.5. Clôture du compte d’impayés 24
6.10 Reports d’échéances 24
6.10.1. Principes 24
6.10.2. Modalités 25
6.11 Réaménagement ou rééchelonnement de prêts 25
6.11.1. Principes 25
6.11.2. Modalités 25
8. COMPTES D’EPARGNE 28
8.1. Comptes d’épargne défiscalisés 28
8.2 Comptes d'épargne CCP/CNE ou certificats de dépôts BRS 28
8.3. Autres produits d’épargne de la BRS 29
9. COMPTE DE DEPÔT 30
9.1. Compte de dépôt « emprunteur » 30
9.2. Compte de dépôt ordinaire catégorie « A » 30
9.3. Compte de dépôt ordinaire catégorie « B » 30
9.4. Compte de dépôt « fournisseur » 31
126
10.2. Les fonds de garantie 34
10.2.1. Fonds de garantie interne BRS 34
10.2.2. Autres fonds de garantie 35
11. FORMALISME A RESPECTER DANS LA SECURISATION DES RISQUES 36
11.1. La prise de garantie 36
11.2. L’inspection des éléments de garantie 36
127
SIXIEME PARTIE : GESTION MATERIELLE DES DOSSIERS DE CREDITS,
DOCUMENTATION, RAPPORTS PERIODIQUES 48
128
Annexe 11 : Délais de traitement d'un dossier de crédit 90
Annexe 19 : Rapport trimestriel à fin mois (N) - Répartition des dépôts de la clientèle) 104
Annexe 20 : Rapport trimestriel à fin mois (N) (répartition sectorielle et par terme des crédits) 105
129