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détermination de leur valeur comptable, les dotations aux amortissements et les pertes de valeur
correspondantes.
La présente norme ne s’applique pas aux actifs biologiques en rapport avec l’activité agricole
(cf. IAS 41 "Agriculture").
La norme IAS 16 a été publiée par l’IASB le 18 décembre 2003 ; elle est applicable aux
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005. Une application anticipée est cependant
encouragée.
Définition
Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels :
qui sont détenus par une entité soit pour être utilisés dans la production ou la
fourniture de biens ou de services, soit pour être loués à des tiers, soit à des
fins administratives ; et dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés sur plus
d’une période.
Comptabilisation
Le coût d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé en tant qu’actif si, et seulement si :
il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront à l’entité ; et le coût de cet actif
peut être évalué de façon fiable. Une entité apprécie tous les coûts de ses immobilisations corporelles au moment
où ils sont encourus.
Ces coûts incluent : les coûts encourus initialement pour acquérir ou construire une immobilisation corporelle, et
les coûts encourus ultérieurement pour l’accroître, la remplacer partiellement, ou assurer son entretien.
Des parties de certaines immobilisations corporelles peuvent exiger un remplacement à intervalles réguliers
(comme par exemple le revêtement intérieur d’un four ou des sièges d’avion). Une entité comptabilise dans la
valeur comptable d’une immobilisation corporelle le coût de remplacement partiel au moment où ce coût est
encouru, si les critères de comptabilisation sont satisfaits. La valeur comptable des pièces remplacées est
décomptabilisée.
La poursuite de l’exploitation d’une immobilisation corporelle peut être soumise à la condition de la réalisation
régulière d’inspections majeures destinées à identifier d’éventuelles défaillances, avec ou sans remplacement de
pièces. Lorsqu’une inspection majeure est réalisée, son coût est comptabilisé dans la valeur comptable de
l’immobilisation corporelle à titre de remplacement, si les critères de comptabilisation sont satisfaits. Toute valeur
comptable résiduelle du coût de la précédente inspection (distincte des pièces physiques) est décomptabilisée. Si
nécessaire, le coût estimé d’une inspection similaire future peut être utilisé comme indication de ce qu’était le
coût du composant existant de l’inspection au moment de l’acquisition ou de la construction de l’élément.
Evaluation lors de la comptabilisation
Une immobilisation corporelle qui remplit les conditions de comptabilisation en tant qu’actif doit
être évaluée à son coût, c’est-à-dire :
son prix d’achat, y compris les droits de douane et les taxes non remboursables, après déduction des
remises et rabais commerciaux ; tout coût directement attribuable au transfert de l’actif jusqu’à son
lieu d’exploitation et à sa mise en état pour permettre son exploitation de la manière prévue par la
direction : coûts des avantages du personnel, frais de montage et d’installation, honoraires de
professionnels … ;
l’estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de l’immobilisation et à
la remise en état du site sur lequel elle est située.
Sont en revanche exclus les frais administratifs et autres frais généraux.
Le coût d’une immobilisation corporelle est le prix comptant équivalent à la date de
comptabilisation. Si le règlement est différé au-delà des conditions habituelles de crédit, la
différence entre le prix comptant et le total des règlements est comptabilisée en charges financières
sur la période de crédit, à moins qu’elle ne soit incorporée dans le coût de l’actif selon l’autre
traitement autorisé par la norme IAS 23 "Coûts d’emprunts".
Le modèle du coût
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit
être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.
Le modèle de la réévaluation
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée
de manière fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué, à savoir sa juste valeur à la date de la
réévaluation, diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul de pertes de valeurs ultérieurs.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties bien informées,
consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.
Les réévaluations doivent être effectuées avec une régularité suffisante pour que la valeur comptable ne diffère
pas de façon significative de celle qui aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture.
La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de la juste valeur des immobilisations en cours de
réévaluation.
Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué diffère significativement de sa valeur comptable, une nouvelle
réévaluation est nécessaire.
Lorsqu’une immobilisation corporelle est réévaluée, toute la catégorie des immobilisations
corporelles dont fait partie cet actif doit être réévaluée.
Lorsque la valeur comptable d’un actif est augmentée à la suite d’une réévaluation,
l’augmentation doit être créditée directement en capitaux propres sous la rubrique "écarts
de réévaluation". Toutefois, une réévaluation positive doit être comptabilisée en résultat
dans la mesure où elle compense une réévaluation négative du même actif, précédemment
comptabilisée en résultat.
Lorsque à la suite d’une réévaluation, la valeur comptable d’un actif diminue, cette
diminution doit être comptabilisée en résultat.
Toutefois, une réévaluation négative doit être directement imputée en capitaux propres
sous la rubrique "écart de réévaluation" dans la mesure où l’écart de réévaluation présente
un solde créditeur pour ce même actif.
Amortissement
Le montant amortissable d’un actif doit être réparti systématiquement sur sa durée d’utilité.
Chaque partie d’une immobilisation corporelle ayant un coût significatif par rapport au coût total
de l’élément doit être amortie séparément (amortissement par composants).
Une entité ventile le montant initialement comptabilisé pour une immobilisation corporelle en
ses parties significatives et amortit séparément chacune de ces parties,
La valeur résiduelle et la durée d’utilité d’un actif doivent être révisées au moins à chaque fin de
période annuelle et, si les attentes diffèrent par rapport aux estimations précédentes, les
changements doivent être comptabilisés comme un changement d’estimation comptable
conformément à la norme IAS 8 "Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et
erreurs".
Le mode d’amortissement utilisé doit refléter le rythme selon lequel l’entité s’attend à
consommer les avantages économiques futurs liés à l’actif. Le mode d’amortissement
appliqué à un actif doit être examiné au moins à la fin de chaque période annuelle.
Dépréciation
Champ d'application
Cette Norme doit être appliquée à la comptabilisation des immobilisations
incorporelles, à l'exception: des immobilisations incorporelles dans le champ
d'application d'une autre Norme des actifs financiers, tels que définis dans IAS
39(instruments financiers), et des droits miniers et des dépenses au titre de
la prospection, du développement et de l'extraction de minerais, de pétrole,
de gaz naturel et autres ressources non renouvelables similaires.
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable sans
substance physique. Un actif satisfait au critère d'identifiabilité lorsqu'il : est
séparable, c'est-à-dire qu'il peut être séparé de l'entité et être vendu,
transféré, concédé par licence, loué ou échangé, soit de façon individuelle,
soit dans le cadre d'un contrat, avec un actif ou un passif lié ; ou résulte de
droits contractuels ou autres droits légaux, que ces droits soient cessibles ou
séparables de l'entité ou d'autres droits et obligations.
Phase de développement
Une immobilisation incorporelle résultant du développement (ou de la phase
de développement d'un projet interne) doit être comptabilisée si, et
seulement si, une entité peut démontrer tout ce qui suit :
la faisabilité technique nécessaire à l'achèvement de l'immobilisation incorporelle
en vue de sa mise en service ou de sa vente ;
son intention d'achever l'immobilisation incorporelle et de l'utiliser ou de la
vendre ;
sa capacité à utiliser ou à vendre l'immobilisation incorporelle ;
la façon dont l'immobilisation incorporelle générera des avantages économiques
futurs probables ;
la disponibilité de ressources techniques, financières et autres, appropriées
pour achever le développement et utiliser ou vendre l'immobilisation incorporelle ;
sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à
l'immobilisation incorporelle au cours de son développement.
Interdiction d'inscrire à l'actif des charges comptabilisées antérieurement
Les dépenses relatives à un élément incorporel qui ont été initialement
comptabilisées en charges ne doivent pas être incorporées dans le coût d'une
immobilisation incorporelle à une date ultérieure.
Evaluation postérieure à la comptabilisation initiale
Une entité peut choisir soit le modèle du coût, soit le modèle de la
réévaluation. Si une immobilisation incorporelle est comptabilisée en utilisant
le modèle de réévaluation, tous les autres actifs de sa catégorie doivent
également être comptabilisés en utilisant le même modèle, à moins qu'il
n'existe aucun marché actif pour ces actifs.
Modèle du coût
Après sa comptabilisation initiale, une immobilisation incorporelle doit être comptabilisée à son
coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Modèle de la réévaluation
Après sa comptabilisation initiale, une immobilisation incorporelle doit être comptabilisée pour
son montant réévalué correspondant à sa juste valeur à la date de la réévaluation, diminué du
cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de valeurs ultérieures. Pour les
réévaluations effectuées selon cette norme, la juste valeur doit être déterminée par référence à
un marché actif. Les réévaluations doivent être effectuées avec une régularité suffisante pour
qu'à la date de clôture, la valeur comptable de l'actif ne diffère pas de façon significative de sa
juste valeur.
Si une immobilisation incorporelle appartenant à une catégorie d'immobilisations incorporelles
réévaluées ne peut pas être
réévaluée parce qu'il n'existe pas de marché actif pour cet actif,
celle-ci doit être comptabilisée au coût, diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Si la juste valeur d'une immobilisation incorporelle réévaluée ne peut plus être déterminée par référence à un marché actif, la
valeur comptable de cet actif doit être son montant réévalué à la date de la dernière réévaluation faite par référence à un marché
actif, diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur ultérieurs. Si la valeur comptable d'une immobilisation
incorporelle augmente à la suite d'une réévaluation, l'augmentation doit être créditée directement en capitaux propres sous la
rubrique "écarts de réévaluation". Toutefois, l'augmentation doit être comptabilisée en résultat dans la mesure où elle compense une
diminution de réévaluation du même actif, précédemment comptabilisée en résultat.
Lorsqu'à la suite d'une réévaluation, la valeur comptable d'une immobilisation incorporelle diminue, cette diminution doit être
comptabilisée en résultat. Toutefois, une diminution de la réévaluation doit être directement imputée en capitaux propres sous la
rubrique "écarts de réévaluation" dans la mesure où l'écart de réévaluation présente un solde créditeur au titre de ce même actif.
Durée d'utilité Une entité doit apprécier si la durée d'utilité d'une immobilisation incorporelle est finie ou indéterminée et, si elle est
finie, la durée de ou le nombre d'unités de production ou d'unités similaires constituant cette durée d'utilité. Une immobilisation
incorporelle doit être considérée par l'entité comme ayant une durée d'utilité indéterminée lorsque, sur la base d'une analyse de tous
les facteurs pertinents, il n'y a pas de limite prévisible à la période au cours de laquelle on s'attend à ce que l'actif génère pour
l'entité des entrées nettes de trésorerie.
La durée d'utilité d'une immobilisation incorporelle qui résulte de droits contractuels ou d'autres droits légaux ne doit pas excéder la
période des droits contractuels ou d'autres droits légaux, mais elle peut être plus courte, en fonction de la période au cours de
laquelle l'entité s'attend à utiliser l'actif. Si les droits contractuels ou autres droits légaux sont transférés pour une durée limitée
susceptible d'être renouvelée, la durée d'utilité de l'immobilisation incorporelle ne doit inclure la (les) période(s) de renouvellement
que s'il y a des éléments probants pour justifier le renouvellement par l'entité sans qu'elle encoure de coûts importants.
Cour: IAS32 instruments financiers
présentation
Cour: IFRS 07: Instruments financiers : informations a fournir
IFRS 7 "Instruments financiers : informations à fournir" et Amendement à IAS 1 (informations sur le capital)
La nouvelle norme IFRS 7 annule et remplace l’actuelle norme IAS 30 « Informations à fournir
dans les états financiers des banques et des institutions financières assimilées » et la partie
relative aux informations à fournir sur les instruments financiers de IAS 32.
La partie restante de IAS 32, qui sera renommée « Instruments financiers : présentation »,
portera exclusivement sur les aspects de présentation des instruments financiers.
IFRS 7 concerne tous les instruments financiers, sauf ceux couverts par une autre norme plus
spécifique, à savoir les participations dans une filiale, une entreprise associée et une
coentreprise, les avantages du personnel, le paiement fondé sur des actions et les contrats
d’assurance. Cette norme concerne toutes les entités.
IFRS 7 impose de fournir une information : sur l’impact des instruments financiers sur la
situation financière et la performance de l’entité. Ces informations comprennent plusieurs
exigences antérieurement prévues dans IAS 32. qualitative et quantitative sur les risques
auxquels l’entité est exposée, la provenance de ces risques et des informations minimales sur
le risque de crédit, le
risque de liquidité et le risque commercial. Les informations qualitatives doivent décrire les
objectifs, les politiques et les procédures de gestion des risques. Les informations
quantitatives concernent l’étendue de l’exposition aux risques, à partir de l’information
fournie à l’interne au personnel clé de la direction de l’entité.
IFRS 7 inclut une guidance qui explique comment mettre en oeuvre les exigences de cette
norme.
Ces nouvelles règles entrent en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1 er janvier
2007, une application anticipée étant encouragée. Dans le cas d’une application pour un
exercice débutant avant le 1er janvier 2006, un premier adoptant est dispensé de fournir
l’information comparative exigée par les paragraphes 31- 42 concernant la nature et l’étendue
des risques liés aux instruments financiers
Exercice sur les immo corporelles