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Remarque :
L’amortissement portera sur la valeur de 464.729 et non sur 480.000
5. Le coût de démantèlement
Le coût de démantèlement d’une installation à la fin de sa durée d’utilité ou le coût de rénovation d’un site est à ajouter au coût de production ou
d’acquisition de l’immobilisation concernée si ce démantèlement ou cette rénovation constitue une obligation légale ou implicite pour l’entité.
6. Les comptes du SCF
Les comptes d’immobilisations corporelles sont débités, à la date d’entrée des actifs sous le contrôle de l’entité :
de la valeur d’apport : valeur estimée par un expert lors de l’apport de l’actif par un actionnaire,
du coût d’acquisition,
du coût de production,
Par le crédit, suivant le cas :
d’un compte « Capital » (subdivision compte 10) ou du compte « Associés – opérations sur le capital » (subdivision compte 45 Groupe
& associés) ;
d’un compte 40 « Fournisseurs» ou autres comptes concernés (banque,…) ;
d’un compte 73 – « Production immobilisée ».
Les éléments suivants peuvent être distingués s’ils sont d’un montant significatif :
211 Terrains
212 Agencements et aménagements de terrain
213 Constructions
215 Installations techniques, matériel et outillage industriels
218 Autres immobilisations corporelles.
Et éventuellement :
Exemple : un puits de pétrole estimé pour une valeur de 15.000.000 $ et d’après les études des ingénieurs, on peut extraire 50 millions de barils.
La 1ere année l’extraction de ce puits a donné 5 millions de barils.
Quelle est la dotation annuelle de ce puits ?
Solution :
La dotation aux amortissements est évaluée à :
5/50 = 0.1 ; d’où une annuité de 15.000.000 X 0,1 = 1.500.000 da
Durant l’exercice suivant et après réexamen des données techniques, nous avons établi d’autres données quant aux capacités de ce puits qui sont
estimées à 80.000.000 barils.
On considère que l’extraction de l’année N+1 est de 5 millions de barils.
La nouvelle dotation pour l’exercice N+1 est la suivante :
Nouvelle base (80.000.000 – 5.000.000) = 75.000.000
Le coût de l’unité d’œuvre est de 5/75 et la dotation annuelle est égale à :
(5/75) X 15.000.000 = 1 .000 .000 da
1.5. Évaluation lors de la comptabilisation
1. Modèle du coût
Après sa comptabilisation en tant qu'actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des
amortissements et du cumul des pertes de valeur.
2. Les amortissements
Après sa comptabilisation en tant qu'actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des
amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Les terrains et constructions sont des actifs distincts, traités séparément en comptabilité même lorsqu'ils sont acquis ensemble. Sauf quelques
exceptions, telles que des carrières et des sites de décharge, les terrains ont une durée d'utilité illimitée et ne sont donc pas amortis. Les
constructions ont une durée de vie limitée et sont, en conséquence, des actifs amortissables. Une augmentation de la valeur du terrain sur lequel
est édifiée une construction n'affecte pas la détermination du montant amortissable de la construction. Le mode d'amortissement appliqué à un
actif doit être examiné au moins à la fin de chaque période annuelle et, si le rythme attendu de consommation des avantages économiques futurs
de l'actif a connu un changement important, le mode d'amortissement doit être modifié pour refléter le nouveau rythme.
Ce changement doit être comptabilisé comme un changement d'estimation comptable selon IAS 8.
Pour calculer l’amortissement, nous réalisons un plan d’amortissement.
Le plan d’amortissement est la traduction comptable de la répartition de la valeur amortissable d’un actif selon le rythme de consommation des
avantages économiques attendus en fonction de son utilisation probable. Il intègre plusieurs variables qui permettent de déterminer le montant de
l’amortissement qui sont essentiellement :
la valeur amortissable du bien
la durée et le rythme de consommation des avantages économiques
la méthode retenue pour traduire la consommation des avantages économiques
La détermination du plan d’amortissement est systématique pour toutes les immobilisations amortissables, que l’entreprise soit bénéficiaire ou
déficitaire.
Les amortissements des immobilisations sont enregistrés de la manière suivante :
68 Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur X
28 Amortissements des immobilisations X
Exemple : Le 01/01/N, une entreprise a acquis une installation pour 2 500 000 DA HT.
L’installation est équipée d’un moteur pour son utilisation d’une valeur de 500 000 DA HT qui doit être changé tous les 5 ans. La durée d’utilité
de l’installation est de 15 ans. Le 1/1/N+5, le moteur est remplacé. Sa valeur de remplacement est de 600 000 DA HT.
Passer les écritures comptables.
Écriture lors de l’acquisition :
2151 Installations techniques - structure 2 000
Une entreprise acquiert des locaux neufs pour lesquels elle prévoit une durée d’utilisation longue de 40 ans. Il est probable que cette durée
d’utilisation longue fasse apparaître des composants tels que toiture, chaufferie, ascenseurs qui devront être renouvelés sur une durée plus courte
que 40 ans.
En revanche, si elle prévoit une durée d’utilisation de son actif sur 20 ans, il est possible qu’aucun composant ayant une durée d’utilisation plus
rapide ne soit mis en évidence.
Exemple
Une société a acquis, au 1/1/N, une installation d’une valeur de 1 000 000 DA HT d’une durée d’utilité de 10 ans.
La valeur du moteur lors de l’acquisition est de 400 000 DA HT, sa durée d’utilité est de 5 ans.
La valeur à neuf du moteur au 1/1/N+4 est de 450 000 DA HT.
Passer les écritures comptables en N et en N+4.
Compte tenu que la structure de l’installation et le moteur ont des durées d’utilité différentes (10 ans et 5 ans), l’enregistrement initial devra faire
apparaître deux composants :
- La structure de l’installation : 1 000 000 – 400 000 = 600 000 DA ;
- Le moteur : 400 000 DA.
Lors du remplacement du moteur, deux écritures devront être passées :
Décomptabiliser l’ancien moteur ; et
Enregistrer le nouveau moteur.
Écriture lors de l’acquisition au 1/1/N (en KDA) :
2151 Installations techniques - structure 600
Comme composant, nous pouvons citer le cas particulier du composant pour gros entretiens ou grosses réparations.
Ce composant doit être spécifique à l’immobilisation.
Il s’agit des dépenses faisant l’objet de dépenses pluri-annuels de gros entretien ou de grande révision sans prolongation de la durée de vie qui
ont pour but de vérifier le bon état de fonctionnement des installations (révision d’avions, de coque de navire, entretien des carénages).
Ces dépenses doivent être comptabilisées à l’origine comme un composant.
Ces dépenses viendront s’imputer sur la structure de l’immobilisation.
Exemple
Un avion est acquis le 01/01/N pour une valeur de 1 000 000 000 DA.
Cet avion peut être décomposé de la manière suivante :
la structure de l’avion amortissable sur 10 ans ; et
Les sièges de l’avion amortissable sur 5 ans avec une valeur de 300 000 000 DA.
Cet avion devra subir une révision tous les 2 ans. Cette révision est estimée à
5 000 000 DA.
Présenter les composants de l’avion, leur valeur brute et leur durée d’amortissement.
Présentation des composants de l’avion :
2.1. Définition
Une immobilisation incorporelle est un actif identifiable, non monétaire et immatériel, contrôlé et utilisé par l’entité dans le cadre de ses activités
ordinaires (par ex., fonds commerciaux acquis, marques acquises, logiciels informatiques ou autres licences d’exploitation).
2.2. Règles générales
Conformément à la règle générale d’évaluation des actifs, une immobilisation incorporelle est comptabilisée en actif :
s’il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entité ; et
si le coût de l’actif peut être évalué de façon fiable.
2.3. Evaluation initiale
Le coût d’acquisition :
Les immobilisations sont comptabilisées à leur coût directement attribuable, incluant l’ensemble des coûts d’acquisition et de mise en place, les
taxes payées, et autres charges directes.
Exemple :
Les droits de douane, les frais de livraison et de manutention initiaux, les frais d’installation, les honoraires de professionnels tels que les
ingénieurs informatiques.
Sont exclus du coût d'acquisition les frais généraux non et administratifs affectables et les frais de formation.
Le coût de production :
Le coût de production d’une immobilisation produite par l’entité pour elle-même inclut le coût des matériaux (consommables), la main d’œuvre,
et les autres charges directes et indirectes de production qui peuvent être directement rattachées à l’immobilisation.
Les coûts d’emprunt
Les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l’acquisition ou la production d’un actif exigeant une longue période de préparation
(plus de 12 mois) avant d’être utilisé ou vendu peuvent être incorporés dans le coût de cet actif.
Le compte 20 « Immobilisations incorporelles » peut être subdivisé de la manière suivante :
203 « Frais de développement immobilisables » ;
204 « Logiciels informatiques et assimilés » ;
205 « Concessions et droits similaires, brevets, licences, marques » ;
207 « Ecart d’acquisition – Goodwill » ;
208 « Autres immobilisations incorporelles ».
2.4. Frais de recherche et de développement
Le Système Comptable et Financier (SCF) distingue des immobilisations incorporelles le traitement des frais de recherche et des frais de
développement.
Les dépenses de recherche constituent des charges à comptabiliser lorsqu’elles sont encourues.
Elles ne sont jamais immobilisées.
Des dépenses de développement constituent une immobilisation incorporelle uniquement si :
ces dépenses se rapportent à des opérations spécifiques à venir ayant de sérieuses chances de rentabilité globale ;
l’entité a l’intention et la capacité technique, financière d’achever les opérations liées à ces dépenses de développement et de les
utiliser ou de les vendre ;
ces dépenses peuvent être évaluées de façon fiable.
Les frais de développement ne sont activés qu’à partir de la date où les conditions d’activation sont réunies.
Les frais de développement comptabilisés en charges avant cette date ne pourront pas être activés.
Les frais de développement sont inscrits à l’actif après leur enregistrement initial dans les comptes de charge par nature de la période :
Écriture lors de l’engagement des dépenses
60 Charges par nature relatives à un projet de développement X
512 Banque X
Si elles augmentent la valeur comptable des actifs, c’est-à-dire quand il est probable que des avantages économiques futurs, supérieurs au
niveau original de performance, iront à l’entité, elles sont comptabilisées en immobilisations et ajoutées à la valeur comptable de l’actif.
2.7. Amortissements
L’amortissement correspond à la consommation des avantages économiques liés à un actif incorporel est comptabilisé en charge.
On distingue les immobilisations incorporelles dont la durée d’utilité est indéfinie et celles dont la durée d’utilité est définie.
Pour les immobilisations incorporelles dont la durée de vie est indéfinie, il n’y a pas d’amortissement.
Pour les immobilisations incorporelles dont la durée de vie est définie, il y aura constatation d’un amortissement sur la durée d’utilité.
Pour déterminer la durée d’utilité d’une immobilisation incorporelle, il faut considérer plusieurs facteurs, notamment :
la durée du contrôle sur l’actif et les limitations juridiques telles que les dates d’expiration des contrats de locations liés ;
les cycles de vie caractéristiques de l’actif et les informations concernant l’estimation des durées d’utilité de types similaires d’actifs
qui sont utilisés de façon similaire ;
l’obsolescence technique, technologique ;
la stabilité du secteur d’activité dans lequel l’actif est utilisé et l’évolution de la demande pour les produits ou services générés par
l’actif.
La durée d’utilité d’une immobilisation incorporelle est présumée ne pas dépasser 20 ans.
Dans le cas d’un amortissement sur une durée plus longue ou d’une absence d’amortissement, des informations spécifiques sont fournies dans
l’annexe aux états financiers.
681 Dotations aux amortissements, provisions, pertes de valeur – actifs non courants X
280 Amortissements des immobilisations incorporelles X
85
Valeur d'utilité Dans cet exemple, la provision est
calculée par différence entre la VNC et
le prix de vente net qui est supérieur à
la valeur d'utilité
Pratiquement, si il est facile d'obtenir le prix de vente net de l'actif, la VNC sera d'abord
comparée à cette valeur avant d'envisager de calculer la valeur d'utilité
Rien à faire
oui
Il faut déprécier en
Valeur d’utilité < VNC ramenant la VNC à la
valeur recouvrable
Après la constatation d’une perte de valeur, l’entité doit déterminer, à chaque date de clôture, la valeur recouvrable de l’actif.
Si la perte de valeur a augmenté : Constatation d’une dotation complémentaire.
Si la perte de valeur a diminué : Reprise de la perte de valeur sans toutefois dépasser la valeur comptable nette qui aurait été
déterminée si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée pour cet actif au cours des exercices antérieurs.
Lors de la constatation de perte de valeur :
681 Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur X
29 Pertes de valeur sur immobilisations X
Exemple
Une entreprise a acquis une installation le 01/01/N pour 20 000 000 DA.
Cette installation est amortissable sur 10 ans en linéaire.
Au 31/12/N+1, la valeur recouvrable de l’installation est de 15 000 000 DA.
Au 31/12/N+5, la valeur recouvrable est de 8 500 000 DA.
Enregistrer les écritures au 31/12/N, au 31/12/N+1, au 31/12/N+2 et au 31/12/N+5.
Au 31/12/N et N+1, constatation de l’amortissement :
20 000 000 / 10 ans = 2 000 000.
VNC au 31/12/N+1 = 20 000 000 – (2 000 000 x 2) = 16 000 000.
Valeur recouvrable au 31/12/N+1 : 15 000 000.
Constatation d’une perte de valeur = 16 000 000 – 15 000 000 = 1 000 000.
A partir du 31/12/N+2, les dotations seront égales à : 15 000 000 / 8 ans = 1 875 000.
Ecriture au 31/12/N :
681 Dotations aux amortissements, prov. et pertes de valeurs – actifs non courants 2 000
2815 Amortissement installation 2 000
20 000 000 / 10 = 2 000 000
Ecriture au 31/12/N+1 :
681 Dotations aux amortissements, prov. et pertes de valeurs – actifs non courants 2 000
2815 Amortissement installation 2 000
681 Dotations aux amortissements, prov. et pertes de valeurs – actifs non courants 1 000
2915 Pertes de valeur sur installation (20 000 000 – 4 000 000) – 15 000 000 1 000
Ecritures au 31/12/N+5 :
2915 Pertes de valeur sur installation 500
781 Reprises d’exploitation sur pertes de
valeur et provision – actifs non courants 500
4.1. La réévaluation
Le traitement de référence : une immobilisation corporelle après sa comptabilisation initiale en tant qu’actif est comptabilisée
à son coût diminué du cumul d’amortissements et du cumul des pertes de valeur
Autre traitement autorisé : Chaque catégorie d’immobilisations peut faire l’objet d’une réévaluation.
Exemple de catégories : terrain, construction, matériel de transport…
La réévaluation consiste à remplacer la valeur nette comptable (après dépréciations et amortissements) d’une catégorie
d’actifs par sa juste valeur (prix de cession net).
La valeur nette comptable ultérieure d’un bien réévalué doit rester proche de sa juste valeur.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées,
consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.
Après une première réévaluation, des réévaluations doivent donc être effectuées avec une régularité suffisante.
Lors des réévaluations, la juste valeur des terrains et constructions est habituellement leur valeur de marché.
Cette valeur est déterminée sur la base d’une estimation effectuée par des experts professionnels qualifiés.
La juste valeur des installations de production est également leur valeur de marché.
En l’absence d’indications sur leur valeur de marché (installation spécialisée), elles sont évaluées à leur coût de
remplacement net d’amortissement.
Illustration : lorsque l’entreprise pratique la réévaluation il est naturel de recourir à plusieurs experts et de se fixer sur un
prix moyen d’expertise.
Après réévaluation, les dotations futures sont calculées à partir des montants réévalués sur la durée d’utilité restante.
Exemple :
Un matériel acquis le 01.01.N-2 pour 200.000 da, amorti selon le mode linéaire. Taux d’amortissement appliqué 20%
A la fin de la période N la juste valeur de cet actif est évaluée à 180.000 da.
L’entreprise a décidé de réévaluer son actif.
On vous demande de passer l’opération de réévaluation au 31.12.N
Solution :
A la fin N nous avons 02 annuités d’amortissements soit :
200 000 X 20% X 2 = 80 000
Avec le schéma suivant :
Valeur brute Total des amortissements V.N.C
200.000 80.000 120.000
A la fin N la juste valeur du matériel étant de 180.000 da, il y a lieu de calculer un coefficient qui permettra de corriger cette
opération.
Le coefficient est égal à 180.000/120.000 = 1,5 et on multiplie chaque valeur (valeur brute et amortissements) par ce
coefficient.
Les nouvelles données sont les suivantes :
Valeur brute Total des amortissements V.N.C
300.000 180.000 120.000
Exemple
Si un bien avait une valeur de 20 000 et qu’il était amorti pour 10 000. Sa durée d’utilité est de 20 ans et il est amorti depuis
10 ans.
Sa valeur réévaluée fait apparaître un montant de 12 000.
Les amortissements futurs seront donc de :
12 000 / 10 (durée résiduelle : 20 – 10) = 1 200 au lieu de 20 000 / 20 = 1 000.
Lorsque la valeur comptable d’un actif augmente à la suite d’une réévaluation, l’augmentation est créditée directement en
capitaux propres sous le libellé écart de réévaluation :
2 Immobilisations X
28 Amortissements des immobilisations X
105 Ecart de réévaluation X
Lorsque la réévaluation d’un actif fait apparaître une perte de valeur (réévaluation négative), cette perte de valeur est imputée
en priorité sur l’écart de réévaluation antérieurement comptabilisé en capitaux propres au titre de ce même actif.
Si la perte de valeur est supérieure à l’écart de réévaluation enregistré précédemment en capitaux propres, l’excédent sera
passé en perte de valeur :
681 Dotations aux amortissements, provisions et pertes de X
valeur
29 Pertes de valeur sur immobilisations X
Exemple
Le 01/01/N, une entreprise a acquis un terrain au prix de 5 000 000 DA.
Au 31/12/N+1, le terrain est estimé selon les valeurs du marché à 5 300 000 DA.
Au 31/12/N+4, le terrain est cette fois-ci estimé à 4 800 000 DA.
Enregistrer les écritures au 31/12/N+1 et au 31/12/N+4.
31/12/N+1
300
211 Terrains 300 300
300
105 Ecart de réévaluation
5 300 000 – 5 000 000
31/12/N+4
105 Ecart de réévaluation 300
211 Terrains 300
Et
681 Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur 200
29 Pertes de valeur sur immobilisations 200
Ces comptes sont soldés lorsque l’immobilisation est prête à être mise en service, avec pour contrepartie des comptes
d’immobilisations (compte 2).
2 Immobilisations X
23 Immobilisations en cours X
Aucun amortissement n’est pratiqué sur des immobilisations en cours.
Une perte de valeur est constatée si la valeur recouvrable de l’immobilisation en-cours devient inférieure à sa valeur
comptable (exemple : en cas de sinistre dans la construction d’un bâtiment).
Les immobilisations en cours se répartissent en deux groupes :
les immobilisations qui résultent de travaux de plus ou moins longue durée confiés à des tiers ; et
les immobilisations créées par les moyens propres de l’entreprise.
Immobilisations acquises auprès des tiers : Immobilisations qui ne sont pas achevées à la fin de l’exercice sont inscrites en
immobilisations en cours en contrepartie des comptes de tiers concernés
Exemple :
Une entreprise a signé le contrat avec la société Bâti.Tech pour la construction du nouveau bâtiment administratif. Le
10/08/N, la société Bâti.Tech adresse à l’entreprise un premier mémoire de 5 000 000 DA correspondant aux travaux
exécutés.
(en KDA)
232 Immobilisations corporelles en cours 5 000
404 Fournisseurs d’immobilisations 5 000
Immobilisations crées par les moyens propres.
Les immobilisations non achevées à la fin de l’exercice sont inscrites en immobilisations en cours en contrepartie d’un
compte 73 « Production immobilisée » pour le coût de production des éléments en cours (après enregistrement des charges
dans les comptes de charge correspondant) :
232 Immobilisations corporelles en cours X
73 Production immobilisée X
De solder les comptes 38 « Achats stockés » par le débit des comptes 60 « Achats consommés » (600 « Achats de
marchandises », 601 « Matières premières », 602 « Autres approvisionnements »).
Annulation du compte 38 :
600 Achats de marchandises vendues X
601 Matières premières X
602 Autres approvisionnements X
De constater les stocks de fin de période au débit des comptes de stocks (compte 30, 31, 32…) par le crédit des comptes 60.
Constatation du stock de fin de période :
30 Stock de marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
600 Achats de marchandises vendues X
601 Matières premières X
602 Autres approvisionnements X
60 Achats consommés X
512 Banque X
Si l’écart non justifié est positif (stock physique > stock comptable) :
30 Stock de marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
757 Produits exceptionnels sur opérations de X
Gestion
Si l’écart non justifié est négatif (stock physique < stock comptable) :
En fin de période
• les écarts éventuels entre le stock physique et le stock figurant au débit des comptes 33, 34 ou 35 en
comptabilité, sont enregistrées afin de porter le montant de ces derniers à la valeur constatée dans
l’inventaire physique. Ces écarts d’inventaire sont généralement enregistrés également en compte 72
« Production stockée ou déstockée ».
Si l’écart non justifié est positif (stock physique > stock comptable) :
33 En cours de production de biens X
34 En cours de production de services X
35 Stocks de produits X
757 Produits exceptionnels sur opérations de X
Gestion
Si l’écart non justifié est positif (stock physique > stock comptable) :
Si l’écart non justifié est négatif (stock physique < stock comptable) :
657 Charges exceptionnelles de gestion courante X
En cours de production de biens
33 En cours de production de services X
34 Stocks de produits X
35 X
lorsque le montant de la provision est diminué ou annulé (dans la limite de la valeur du compte 39)
39 Pertes de valeur sur stocks et en-cours X
785 Reprise d’exploitation sur pertes de valeur et X
provisions – actifs courants
Les stocks d’approvisionnements
Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks d’approvisionnement devient inférieure à leurs coûts et que le coût des
produits finis atteint un niveau supérieur à leur VNR, on doit constater une dépréciation des stocks d’approvisionnement.
Exemple
Au 01/01/N, une entreprise avait un stock de matières premières de 100 000 produits x 10 DA = 1 000 000 DA.
Lors de l’inventaire au 31/12/N, le stock est de 150 000 produits x 10 DA = 1 500 000 DA.
Mais la société pense qu’elle ne pourra jamais écouler la totalité de son stock.
En effet, d’après ses études, 15% de son stock sera perdu.
685 Dotations aux amort., prov., et pertes de valeur – actifs courants 225 000
391 Pertes de valeurs sur matières premières et fournitures
1 500 000 x 0,15 225 000
Sorties de stock
A leur sortie du magasin ou à l’inventaire, les biens sont évalués, soit en considérant que le premier bien entré est le premier
bien sorti (PEPS ou FIFO), soit à leur coût moyen pondéré d’acquisition ou de production.
La méthode utilisée pour l’évaluation et le suivi des stocks est indiquée dans l’annexe.
Formule du CMP
Elle consiste à faire la moyenne pondérée du coût des éléments existants en début de période et du coût des éléments achetés
ou produits au cours de la période.
Cette moyenne peut être calculée périodiquement ou lors de la réception de chaque nouvelle livraison.
Formule du FIFO
Elle consiste à affecter aux éléments de stocks vendus ou consommés le coût des plus anciens éléments en stock.
Le coût des stocks à la clôture sera celui des articles achetés ou produits le plus récemment.
Exemple
Une entreprise utilise pour sa fabrication une matière M.
Le stock au 1er janvier N de cette matière M était de 100 unités à 320 DA.
Les entrées suivantes ont été constatées au cours de l’année N :
1er mars : 250 unités pour 85 250 ;
1er juillet : 200 unités pour 68 600 ;
1er octobre : 100 unités pour 34 600 ;
1er décembre : 50 unités pour 17 350.
Les sorties suivantes ont été constatées au cours de l’exercice N :
1er avril : 230 unités ;
1er septembre : 120 unités ;
1er novembre : 100 unités.
Q PU Valeur Q PU Valeur
Exemple
2) la méthode du coût moyen pondéré sur une durée moyenne de stockage :
La durée de rotation (en quantités) est obtenues par la formule suivante:
Sorties pour vente / stock moyen = 300 / 100 = 3 fois, soit 4 mois
Le Stock Moyen est égal = la moyenne du stock initial et du stock final = 100
Le coût unitaire moyen pondéré des achats de septembre à décembre est de : 5 500 / 300 = 18.33
Les stocks sont donc valorisés à 1 833