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SYSTEME COMPTABLE & FINANCIER

CAS PRATIQUES –

1- Évaluation des immobilisations corporelles à l’inventaire


IAS 16 immobilisations corporelles

La société X achète le 1er Juillet N un nouvel équipement industriel dans les conditions
suivantes :

 Prix d’achat  : 1 000 000DA.


 Frais de transport : 40 000DA.
 Frais d’installation : 60 000DA.

Le bien est mis en service le 1er octobre N, sa durée d’utilité est estimée à 5 ans, sa valeur
résiduelle en cas de revente est estimée à 50 000DA et les frais de démantèlement à 20 000DA.
Pour quelle valeur le matériel sera-t-il inscrit à l’actif du bilan de la société.

Supposons que le matériel s’amortisse sur les dix ans en linéaire. Que serait la valeur nette
comptable du bien à l’actif au 1er octobre N+10.

Le montant amortissable est le coût historique augmenté des frais de démantèlement et


diminuée de la valeur résiduelle estimée

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2-Dépréciation d’un actif corporel


IAS 36 dépréciations d’actifs

Une entreprise a acquis le 1er janvier N un matériel dont le coût est de 15 000 000 DA. Ce
matériel est amorti en linéaire sur 5 ans et sa valeur résiduelle est considérée comme nulle.

Au 31/12/N+2, le comptable, constatant qu’un nouveau matériel plus performant est maintenant
disponible, décide de réaliser un test de dépréciation (impairement test) sur ce matériel.

La valeur d’utilité est déterminée en actualisant les flux de trésoreries générées par le matériel au
taux de 12% (il s’agit d’un taux avant impôt tenant compte du coût de l’argent sur les marchés et
des risques spécifiques à l’entreprise).

Les flux de trésorerie générés par le matériel correspondent à l’augmentation du résultat


opérationnel (avant impôt) liée à l’utilisation du matériel.

Les prévisions pour N+3 et N+4 sont respectivement de 3 500 000 DA et 3 000 000 DA.

D’autre part, si le matériel était vendu au 31/12/N+2, son prix de vente net serait de 4 500 000
DA.

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3- Les immobilisations bénéficiant d’une subvention


IAS 20 comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur
l’aide publique

Le 01/10/N, une entreprise obtient une subvention publique de 1 000 000 DA pour acquérir un actif
amortissable dont le coût est de 1 500 000 DA.

Ce matériel s’amortit en linéaire sur 5 ans.

Quels sont les montants des dotations aux amortissements et les reprises des subventions relatives à
cette opération,

Passez les écritures comptables correspondantes

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Les immobilisations corporelles IAS 16

 Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels :

 destinés à être utilisés dans la production de biens ou la fourniture de services, la location à


des tiers ou l’administration de l’entreprise ;

 pendant plus d’une période comptable.

 Elles sont comptabilisées, comme tous les actifs au :

Coût d’acquisition pour les immobilisations acquises


Coût de production pour les immobilisations fabriquées par l’entreprise elle-même.

 Le coût d’acquisition comprend :

 Le prix d’achat hors taxes récupérables, net de réductions commerciales,

 Les coûts directs nécessaires à la mise en état d’utilisation du bien (frais de préparation
d’un site, transport, manutention, installation, honoraires des architectes,…) ;

 Les frais prévisibles de démontage ou de restauration d’un site qu’il conviendra d’engager à
l’issue de la période d’utilisation de l’actif.

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Paiement différé d’une immobilisation

IAS 16 EN BREF

 Lorsque le paiement d’une immobilisation est différé au-delà des conditions habituelles, l’actif
est comptabilisé pour son prix au comptant et la différence est considérée comme une charge
financière se rapportant à la période de crédit.

 Lorsque le prix au comptant n’est pas fixé, le coût de l’immobilisation s’obtient en actualisant les
paiements au taux d’un emprunt équivalent.

Exemple 1 :

Une entreprise achète le 1er avril N une machine dont le prix est de 650 000 DA en cas de règlement
au comptant. Elle convient, moyennant un supplément de prix de 50 000 DA, de payer 150 000 DA à
la livraison et le solde 12 mois plus tard.

Passer les écritures comptables correspondantes à cette opération d’achat à terme

Exemple 2 :

Une entreprise acquiert le 1er octobre N un équipement qui sera réglé en 3 fois, selon l’échéancier
suivant :
- 200 000 DA au comptant ;
- 300 000 DA à 1 ans ;
- 500 000 DA à 2 ans.

Elle aurait pu obtenir un prêt équivalent au taux de 8 %. Passer les écritures comptables
correspondantes à cette opération d’achat à terme

Exemple 3 :

Une entreprise de livraison de colis achète des véhicules de livraison au prix de 3 000 000 DA. Ces
véhicules sont cédés après 3 années d’utilisation pour 25% de leur prix d’achat, alors que leur durée
de vie est estimée à 5 ans. Les frais de revente de ces véhicules sont estimés à 60 000 DA.

La méthode linéaire est celle qui reflète le mieux le rythme de consommations des avantages
économiques. Passer les écritures comptables correspondantes à cette opération d’achat

- L’amortissement des immobilisations complexes


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IAS 16
Les immobilisations peuvent être constituées de plusieurs sous-ensembles ayant des durées
d’utilisation différentes, leur prise en charge comptable se fait séparément selon la durée d’utilité de
chaque élément. Principe posé par IAS 16 est que chaque élément dont le coût est significatif par
rapport à l’ensemble auquel il appartient doit être amorti séparément cas d’un avion qui se
décompose en une carlingue, un moteur et des équipements intérieurs.

Exemple :

Une compagnie aérienne vient d’acheter pour 32 000 000 DA un Airbus A320 dont le coût peut se
décomposer ainsi :

- carlingue : 15 000 000 / durée d’utilisation : 20 ans


- moteur : 12 000 000 / durée d’utilisation : 10 ans
- aménagements intérieurs : 5 000 000 DA / durée d’utilisation : 5 ans

Le remplacement du moteur coûtera 14 000 000


Celui des aménagements intérieurs 6 000 000 DA.

La méthode linéaire reflète le mieux le rythme de consommations des avantages économiques. Les
valeurs résiduelles ne sont pas significatives

Etablir le plan d’amortissement des 5 premières années ainsi que les écritures comptables y
Afférentes

Quel est le traitement comptable à la date des remplacements prévus .

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7- PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS IAS 1


Exemple 1 :

Au cours de l’exercice N, l’entreprise a :

 Emis 10 000 actions à 300 DA. La valeur nominale de ces actions est de 100 DA.

 Distribué 5 000 actions gratuites par prélèvement sur les réserves.

 Distribué 1 000 000 DA de dividendes à ses actionnaires.

 Réévalué ses immobilisations incorporelles de 3 000 000 DA (montant après impôt).

 Comptabilisé 300 000 DA d’écarts de conversion directement dans les capitaux propres.

 Et réalisé un bénéfice net de 500 000 DA.

Un changement de méthode comptable a également conduit à diminuer les capitaux propres


d’ouverture de l’exercice N (capitaux propres au 31/12/N-1) de 1 500 000 DA.

Quels sont les différents traitements comptables sur ces opérations de capitaux.

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- Les Stocks
L’IAS 2 en bref

Le coût des stocks comprend les coûts d’achat et de transformation ainsi que l’ensemble
Des charges supportées pour amener ceux-ci dans le lieu et l’état où ils se trouvent.

Les coûts de transformation comprennent les charges directes de production (consommation


De matières, main-d’œuvre directe) ainsi qu’une quote-part des charges indirectes de
Production basée sur la capacité de production normale de l’entreprise.

Les sorties de stocks sont évaluées au coût moyen pondéré ou selon la méthode FIFO.

A la clôture de l’exercice, les stocks doivent être évalués à leur coût ou à leur valeur réalisable
Nette si celle-ci est inférieure.

Exemple 1 Le cout de production

L’exploitation d’un gisement de pétrole a permis d’extraire dans l’année du pétrole brut pour 100
millions DA et du gaz naturel pour 20 millions DA. Le coût de production total à été de 90 millions.
Quelle est la répartition du cout de production sur la production totale ?

Pour les sous-produits de faible valeur, on peut se contenter de retrancher celle-ci du coût du produit
principal.

Exemple 2 Evaluation des stocks à l’inventaire

Au 31/12/N, une entreprise possède plusieurs stocks : un stock de matières premières, un stock de
marchandises et un stock de produits finis. Le comptable se demande si ces stocks doivent être
dépréciés.

Coût d’achat Prix de vente à


Frais supplémentaires
STOCKS ou de des conditions
pour réaliser la vente
production normales
Matières premières 800 000 700 000 (1) 0
Marchandises 800 000 900 000 350 000
Produits finis 2 200 000 2 700 000 400 000

(1) le prix d’achat des matières premières utilisées a rapidement baissé lors des deux derniers mois.
Déterminez la valeur nette de réalisation de chacun des stocks ainsi que le montant des éventuelles
provisions à constater.

Faites de même en supposant que le prix de vente à des conditions normales des produits finis est de
1 380 000.

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- L’utilité des informations sur les flux de trésorerie


IAS 7 en bref

Toute entreprise doit établir un tableau de flux de trésorerie.

Les flux de trésorerie sont classés en trois sections :

- activités d’exploitation.

- Activités d’investissement.

- Activités de financement.

Les flux d’exploitation peuvent être présentés :

- soit par la méthode directe, qui fait apparaître directement les encaissements et
Décaissements de l’exercice.

- soit par la méthode indirecte, qui reconstitue le flux net de trésorerie d’exploitation à
Partir du résultat net.

L’utilisation de la méthode directe est encouragée.

Le tableau des flux de trésorerie doit permettre un rapprochement avec le montant de la trésorerie
Figurant au bilan.

Exemple 1:

Imaginons deux entreprises A et B en tous points identiques.

Au cours de l’exercice N, chacune a vendu pour 1 000 000 DA des marchandises achetées


600 000DA. Toutes deux ont payé pour 200 000 DA de salaires.

Elles possèdent chacune pour 500 000 DA d’immobilisations amortissables. A les amortit sur 10 ans
en linéaire, alors que B, qui pratique l’amortissement dégressif, a comptabilisé en N une charge
d’amortissement de 100 000DA.

Etablir le résultat de l’exercice N, ainsi que le tableau de variation des flux de trésorerie,
Quels sont les conclusions à tirer à travers ces deux états financiers.

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- Les flux en monnaies étrangères


Exemple 2 :

Une entreprise détenait 20 000 USD au début de l’exercice.


A cette date, le $ valait 95 DA. Les flux monétaires de l’exercice ont été les suivants :

- encaissement :

50 000$ (cours du jour : 90 DA)

30 000$ (cours du jour : 105 DA)

- décaissement : 70 000 $ (cours du jour : 98DA)

A la clôture de l’exercice, le $ vaut 110 DA quelle est la différence de change non réalisée et
L’écart sur les flux de trésorerie de l’exercice

11- Les modalités des changements de méthodes


(IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimation et erreurs)

Exemple :

Une entreprise a pour politique de comptabiliser tous ses coûts de développement en charges au
moment où ils sont encourus. En N, elle décide d’appliquer pour la première fois les possibilités
d’activation offertes par l’IAS 38.

Les coûts susceptibles d’être activés sont les suivants :


- en N  : 1 000 000 DA.
- en N-1 : 800 000 DA.
- en N-2 : 600 000 DA.

L’entreprise a renoncé à déterminer les coûts activables au titre des exercices antérieurs à N-2, en
raison de la difficulté de déterminer si, à l’époque, les conditions d’activation étaient remplies.

On suppose que :

- les innovations mises au point ne sont pas encore prêtes à être utilisées, de sorte que les frais
de développement n’ont pas encore à été amortis.

- Le taux d’imposition de l’entreprise est de (25%).

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- LES IMPOTS DIFFERES

IAS 12 EN BREF

La charge fiscale d’un exercice comprend l’impôt exigible au titre de cet exercice ainsi que la
variation des impôts différés au cours de la période.

Les impôts différés naissent des différences temporelles entre la valeur comptable et
la base fiscale des actifs et des dettes.

Ils proviennent également des pertes fiscales reportables sur les exercices suivants.

Les impôts différés relatifs aux différences temporelles sur les participations doivent
être comptabilisés sauf si l’entreprise est en mesure de contrôler la distribution des
dividendes par ces entités et s’il est probable de la distribution de ces dividendes n’aura pas
lieu.

Les impôts différés passifs sont toujours comptabilisés.

Les impôts différés actifs ne sont comptabilisés que s’il est probable que l’entreprise
réalisera dans l’avenir des bénéfices fiscaux suffisants pour les absorber.

Les impôts différés générés par des opérations ayant un impact sur le résultat sont
comptabilisés en charges ou en produits.

Ceux relatifs à des opérations n’ayant pas transité par le compte de résultat sont imputés
directement aux capitaux propres.

Exemple :

Une entreprise comptabilise une provision pour retraite pour 1 000 000.

Elle sera déduite du bénéfice imposable lors du versement de la somme correspondante dans un
organisme financier. Le taux d’impôts est de 25%. Passer l’écriture correspondante

13- Agriculture

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IAS 41 en bref 

Les actifs biologiques (plantes et animaux vivants) ainsi que la production agricole sont évalués
à leur juste valeur, diminuée des coûts de ventes estimés.

Toute variation de la juste valeur des actifs biologiques et de la production agricole est
immédiatement comptabilisée en produits ou en charges.

Les subventions agricoles liées à des actifs biologiques évalués à leur juste valeur sont
comptabilisées en produits dés qu’elles sont définitivement acquises.

Exercice :

Une entreprise agricole bretonne, qui fait à la fois de l’élevage de traite et de viande et de la culture,
présente dans son bilan au 31.12 de l’année N les éléments suivants :

- vaches laitières : 97 vaches pour : 553 450 DA.

- vaux de boucherie (10kg) : 42 animaux pour : 125 650 DA.

- en cours de récolte de blé avant moisson, pour 1 000 quintaux : 98 560 DA.

Le prix moyen de la vache laitière de 4 120 DA,

le cours de viande de bœuf 434 DA le kg avant abattage,

le quintal de blé à la vente est de 123,30 DA le quintal,

et l’entreprise estime ses coûts de récolte et de vente de blé à 13 450 DA, et de 25 000DA pour les
vaux.

Calculez la valeur des actifs biologiques, présentez les éléments devant apparaître au bilan à la
date de clôture de N, et passez les écritures comptables correspondantes.

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Les instruments financiers

IAS 32, IAS 39

Exercice :

Un titre d’obligation sur 10 ans à 6% a été acquis pour 10 000 DA le 15 novembre 2008, date
d’émission de l’emprunt.

Sa juste valeur au 31 décembre 2008 (date de clôture) est de 10 500 DA (baisse des taux du marché
d’environ un quart de points).

Prenons trois hypothèses successives :

1- L’entreprise est un établissement financier « intermédiaire sur les marchés financiers ; le titre
(Instrument de transaction) a été revendu à 10 900 DA en 2009.

2- L’entreprise est un établissement industriel, et son service financier place en titre sa trésorerie
excédentaire ; le titre (actifs financiers disponibles à la vente) a été revendu à 10 900 DA en 2009.

3- L’entreprise avait l’intention de garder le titre jusqu’à l’échéance, mais à la suite d’un événement
majeur qu’elle ne pouvait raisonnablement anticiper ; elle a dû le céder à 10 800 DA en 2009

Proposer le traitement comptable dans chacun de ces trois cas ainsi que les écritures comptables
correspondantes.

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- Charges et produits financiers


IAS 23

Exemple :

Une entreprise dont l’exercice coïncide avec l’année civile a entrepris la construction d’un bâtiment
sans faire appel à un financement particulier.

Les emprunts et travaux en cours au début et à la clôture de l’exercice N étaient les suivants :

1/01/N 31/12/N Moyenne


Emprunts à 6% 1 000 000 800 000 900 000
Emprunt A à 8% 1 500 000 1 500 000 1 500 000
Total 2 500 000 2 300 000 2 400 000
Coût de travaux réalisés 2 200 000 3 400 000 2 800 000

Pour l’exercice N, les intérêts sur emprunts se sont élevés à 170 000da

Calculer le taux d’intérêt moyen des emprunts en cours durant l’exercice N.


Quels sont les Intérêts Capitalisables au titre de l’exercice N 

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- Effets des variations des cours des monnaies étrangères


IAS 21

Exemple 1 :

Le 1er Avril N, une entreprise dont la monnaie fonctionnelle est l’euro à :

- acheté des marchandises pour 100 000 USD.


- Vendu des marchandises pour 50 000 GBP.
- Acheté un matériel pour 75 000 CHF
- Emprunté 10 000 000 JPY.

A cette date, les taux de change étaient les suivants :

USD $ GBP £ CHF JPY ¥


1 EURO € 1,20 0,70 1,50 130

Comptabiliser ces opérations

Exemple 2 :

A la clôture de l’exercice N, les actifs d’une entreprise française comprennent :

- un matériel dont la valeur comptable est de 10 000 USD. Ce matériel a été acquis le 20/02/N-3.
le $ cotait alors 0,88€.

- Un terrain acquis pour 5 000 USD en N-20(cours du $ à l’époque : 9,00 FF) et réévalué le
31/12/N-2 à 40 000USD. Le 31/12/N-2, le $ valait 0,95€.

- Un stock de marchandises acheté le 04/07/N pour 4 500USD (cours du jour 0,80€) et déprécié
d’1/3 à la clôture de l’exercice N.

- Une créance de 5 000 USD sur un client étranger, qui correspond à une vente effectuée le
10/11/N, alors que le $ cotait 0,92€.

- 800 USD en caisse, figure dans le bilan pour une contre valeur euros de 624.

Le cours du $ au 31/12/N est de 0,90€

Pour quelles valeurs au 31/12/N sont comptabilisées les opérations ci-dessus

- Les actifs détenus en crédit-bail La location financement

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IAS 17 en Bref
Définition

La location financement (finance leases) est un contrat en vertu duquel la quasi-totalité


des avantages et des risques inhérents à la propriété du bien sont transférés au locataire,
qu’il y ait ou non transfert final de propriété.

Exemples de contrats de location financement :

- le contrat prévoit que la propriété du bien sera transférée au locataire au terme du contrat ;

- ou le bailleur donne au locataire l’option d’acquérir le bien à un prix avantageux au terme du


Contrat, de sorte que l’option soit exercée ;

- ou le bail couvre la majeure partie de la durée de vie du bien ;

- ou la valeur actualisée des redevances correspond environ à la valeur vénale du bien ;

- ou le bien loué est d’une telle spécificité que seul le locataire peut l’utiliser.

- ou le locataire supporte les pertes occasionnées par la résiliation du contrat.

- le locataire a la possibilité de renouveler la période de location pour une deuxième


période avec un loyer sensiblement inférieur au prix du marché.

Tous les autres contrats de location relève de la location simple (operating leases).

Comptabilisation des actifs détenus en crédit-bail

La comptabilisation des contrats de location simple ne présente aucune difficulté.


Les loyers sont enregistrés en charges chez le locataire et en produits chez le bailleur.
C’est ce dernier qui inscrit le bien à l’actif du bilan et qui l’amortit sur sa durée d’utilisation.

La comptabilisation des contrats de location financement est une parfaite illustration de la


conception économique des normes IFRS en vertu de laquelle les transactions et événements
doivent être présentés en conformité avec leur réalité financière (substance over form).

Dans un contrat de location financement, le locataire bénéficie des avantages économiques


provenant de l’utilisation du bien pendant la majeure partie de la durée de vie de celui-ci,
comme s’il en était propriétaire. Le bien loué doit donc figurer à l’actif de son bilan pendant la
location.

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CAS PRATIQUES –

Le bailleur ne bénéficie pas des avantages procurés par le bien loué. Il n’en assume pas les
risques. Le bien ne doit donc pas figurer à son bilan, bien qu’il en soit juridiquement
propriétaire.

Comptabilisation chez le locataire

En début de bail, les droits (actif) et obligations (emprunt implicite) du locataire sont
comptabilisés à la plus faible :

- de la valeur vénale (fair value) du bien loué ;


- et de la valeur actuelle des paiements minimaux du contrat.

La valeur actuelle des paiements minimaux se calcule en utilisant le taux d’intérêt implicite du
contrat ou, à défaut, le taux marginal d’endettement du locataire.

Le taux d’intérêt implicite est le taux d’actualisation tel que, à la signature du contrat, la valeur
actuelle des loyers versés majorés de la valeur résiduelle réelle du bien à la fin du bail, soit
égale à la juste valeur du bien loué.

Le taux marginal d’endettement est le taux d’intérêt que le locataire aurait à payer pour
emprunter sur une durée équivalente les fonds nécessaires à l’acquisition de l’actif.

Le versement des loyers payés par le locataire représentent à la fois :

- un remboursement des fonds investis par le bailleur dans l’acquisition du bien loué
(amortissement de l’emprunt implicite) ;

- et la rémunération de ces fonds (intérêts).

Seule la seconde composante constitue une charge pour le locataire. La première vient en
déduction de l’emprunt implicite comptabilisé au début du contrat.

Le bien loué est amorti selon les mêmes modalités que les actifs de même nature de
l’entreprise.

S’il est certain que le locataire deviendra propriétaire à la fin du bail, le bien est amorti sur
sa durée d’utilisation. Sinon, il sera amorti sur la durée du bail, si celle-ci est inférieure à la
durée d’utilisation.

Comptabilisation chez le bailleur

Le bailleur qui ne bénéficie pas des avantages procurés par l’actif et qui n’en supporte pas les
risques doit être considéré comme un prêteur rémunéré et remboursé par les loyers prévus au
contrat.

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CAS PRATIQUES –

En début de bail, le bailleur investit dans l’acquisition d’un bien qui fera l’objet de la location.
La valeur de l’investissement réalisé qui correspond généralement à la valeur de marché du
bien acheté est comptabilisée en créances.

Les loyers perçus par le bailleur représentent à la fois :

- la rémunération de l’investissement réalisé (produits financiers).


- le remboursement des fonds investis dans l’acquisition du bien.

Exemple

Une entreprise a conclu le 01-04-N un contrat de crédit-bail, portant sur un matériel dont la
Valeur de marché est de 100 000 DA, dont les termes sont les suivants :

- Durée du bail : 4 ans.

- 4 loyers annuels de 30 000 DA versés à terme échu.

- Option d’achat à la fin de la 4e année pour 2 000 DA.

On estime la valeur résiduelle du bien à la fin de la période de location à 8 000 DA.


Le bien loué a une durée d’utilisation de 6 ans.

La méthode linéaire reflète correctement le rythme de consommations des avantages


économiques futurs des actifs de cette nature. La valeur résiduelle est supposée non
significative à l’issue de la période d’utilisation.

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CAS PRATIQUES –

- Les dettes convertibles en actions ordinaires


La conversion d'une dette en actions ordinaires entraîne une augmentation du nombre d'actions
mais aussi une diminution des intérêts, et donc une augmentation du résultat.

Le caractère dilutif ou non de la dette dépend de l'impact respectif de 'ces deux éléments sur le
résultat par action.

Exemple :

Le résultat attribuable aux 100 000 actions ordinaires s'élève à 800 000 da.
Il existe 40 000 obligations de 1 000 da échangeables chacune contre une action.

Conformément à l'lAS 32, ces obligations ont été décomposées en deux éléments.
Elles figurent actuellement au bilan pour les montants suivants:

- dettes: 3 500 000


- capitaux propres: 300 000
3 800 000
Le taux d'imposition des bénéfices est de 25 %.

Quel est le résultat dilué par actions dans les cas suivants :

1er cas: le taux implicite des obligations convertibles est de 6 %

2e cas: le taux implicite des obligations est de 14 %

- Impôts sur le résultat

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CAS PRATIQUES –

IAS 12

Exemple 1:

Un matériel acquis pour 100 000 DA au début de l'année N est, en comptabilité, amorti sur 3 ans.
La durée minimale d'amortissement admise par le fisc est de 5 ans.

Etablir le tableau qui décrit l’évolution de la valeur comptable et de la base fiscale du matériel,
ainsi que la différence temporelle correspondante :

Début
Années N N+1 N+2 N+3 N+4
N
Base fiscale de l'actif
Valeur comptable
Différence temporelle

Exemple 2:
Une provision de 50 000 a été constituée en N. Cette provision n'est pas admise par le fisc, la
dépense correspondante n'étant déductible qu'au moment de son paiement, c'est-à-dire en N+2.

Années N N+1 N+2


Base fiscale de la
provision
Valeur comptable
Différence temporelle

En N et N+ 1, la provision n'étant pas admise par le fisc, sa base fiscale est nulle.
En N+2, la dette est fiscalement admise, de sorte que la différence temporelle disparaît.

Exemple 3 :
À la clôture de l'exercice N, l'entreprise a comptabilisé pour 100 000 da de frais de
développement à l'actif. Ces frais sont amortissables sur 5 ans. Fiscalement, ces dépenses sont
considérées comme des charges de l'exercice N.

Début
Années N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
N+ 1
Base fiscale de
l'actif
Valeur comptable
Différence
temporelle

Les pertes fiscales reportables

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CAS PRATIQUES –
La perte fiscale d'un exercice est souvent déductible du bénéfice imposable des exercices
suivants (la perte est dite alors reportable «en avant»).
La réalisation d'une telle perte peut donc être source d'une diminution des impôts futurs.

Supposons que le résultat fiscal de l'entreprise évolue ainsi:

Années N N+1 N+2 N+3 N+4


Résultat fiscal - 50 000 10 000 20 000 30 000 25 000
(avant déduction
de la perte reportable)

Report du déficit

Base imposable

Etablir le résultat imposable si la perte fiscale d'une année est déductible du


résultat Imposable des trois années suivantes

En N, l'entreprise a réalisé une perte fiscale de 30 000 DA, établir le résultat


imposable À partir du résultat fiscal avant déductions des pertes.

- Les immobilisations corporelles IAS 16


Exemple 1 :

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CAS PRATIQUES –

Une entreprise possède un immeuble acquis pour 500 000da et amorti pour 300 000 da. .

N'en ayant plus l'usage et désireuse de s'implanter dans de nouveaux locaux, elle échange
Cet immeuble contre un vaste terrain constructible situé en périphérie de la ville.

Elle reçoit à cette occasion une soulte de 400 000 da.

1er cas: La juste valeur du terrain est estimée à 800 000 da


Celle de l'immeuble de 1 200 000DA,

Comptabilisez l’échange

Exemple 2 :

Une compagnie aérienne vient d'acheter pour 20 millions d'euros un avion dont le prix
peut être décomposé ainsi:

- carlingue: 30 % (durée de vie 30 ans),

- moteurs: 30 % (durée de vie 15 ans),

- équipements techniques: 30 % (durée de vie 10 ans),

- sièges et aménagements intérieurs: 10 % (durée de vie 8-ans).

La compagnie compte exploiter l'appareil pendant 12 ans et le revendre ensuite.

La valeur résiduelle de l'avion dans 12 ans dépendra de la politique de remplacement des


éléments dont la durée de vie est inférieure à 12 ans, de l'évolution des prix de ces éléments et
de la situation du marché aéronautique à cette date.

Compte tenu de la difficulté de telles prévisions, il semble préférable d'amortir chaque élément
sur sa durée de vie, plutôt que sur sa durée d'utilisation par l'entreprise.

Calculer le montant de l'amortissement des 8 premières années d'exploitation

Comptabilisez les opérations y relatives

- PRODUITS

IAS 18

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CAS PRATIQUES –

L'application de la règle à toutes les ventes à crédit amènerait à comptabiliser un produit


Financier pour chaque transaction, y compris celles conclues aux conditions habituelles
De règlement (crédit de 30, 60 ou 90 jours).
L'escompte de règlement offert en cas de paiement au comptant pouvant, s'il est
Représentatif d'un coût de financement normal, être considéré comme le produit de
L’opération de financement.

Exemple 1 :

L'entreprise a vendu pour 10 000 000 DA de marchandises à un client le 1/01/N.

Les conditions de règlement sont les suivantes:

40 % à la signature du contrat,

40 % 1 an plus tard,

20 % 2 ans plus tard.


On estime que le client aurait pu obtenir sur le marché financier un crédit équivalent au taux de 9 %.

Exemple 2 :

Considérons une vente de 1 000 000 DA payable à 60 jours ou au comptant avec un escompte de
règlement de 1,5 %.

Quel est le traitement comptable préconisé dans ce cas de figure, par le SCF

- IAS 16 Immobilisations corporelles


Immobilisations et coûts d'entretien

Exercice

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CAS PRATIQUES –

Le coût d'un haut fourneau s'élève à 1 300 000 DA et sa durée d'utilisation est de 50 ans;

Le coût actualisé de son démantèlement à l'issue de sa durée d'utilisation est estimé à


100 000 DA correspondant au coût de remise en état du site (valeur actualisée à la date
de mise en service).

Le revêtement en brique de ce haut fourneau doit être changé tous les 10 ans, le coût de cet
entretien périodique étant de 300 000 DA.

Quel doit être le traitement comptable à la date de mise en service?

Quel doit être le traitement comptable à l'issue du premier exercice?

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Mme S.SERAOUI - Formatrice SCF
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- Les immobilisations acquis en crédit-bail


IAS 17 contrats de location

Une entreprise (le preneur) a conclu le 2 janvier N un contrat de crédit-bail avec une société
spécialisée (le bailleur) portant sur un matériel industriel. A cette date, la juste valeur du matériel
est estimée à 200 000DA. Les modalités du contrat sont les suivantes :

 Versement initial (dépôt de garantie restituable si l’option n’est pas levée) : 10 000DA.

 8 loyers semestriels de 26 000DA versés à terme échu.

 Option d’achat du bien à la fin de la 4ème année : 25 000DA.

Le bien a une durée de vie estimée de 5 ans. Nous estimons sa valeur résiduelle à l’issue
du contrat à 40 000 DA.

Pour quelle valeur le bien doit-il être comptabilisé à l’actif du preneur le 2 janvier N ?

Passez les écritures comptables

42
Mme S.SERAOUI - Formatrice SCF
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CAS PRATIQUES –

- IAS 16 Immobilisations corporelles - test de dépréciation

Au 31.12.N+1, l'entreprise réalise des tests de dépréciation aux termes desquels il s'avère
que l'ensemble terrain et bâtiment a subi des modifications de valeur:

- le terrain ne vaut plus que 280 000 da ;


- les constructions n'ont plus qu'une valeur de 410 000 da.

Présenter les calculs de dépréciation et passer les écritures comptables correspondantes.

L’année N+2, des tests de dépréciation font apparaître une augmentation de la valeur
du terrain, évalué à 340 000 da.

Valeur au Valeur Écarts de


Composants
31.12/N réévaluée réévaluation
Terrains 330 000

Constructions (1) 445 500

(1) Valeur nette du 1.01.N+1 est de (470 250) diminuée de l'amortissement de l’exercice N (24 750).
43
Mme S.SERAOUI - Formatrice SCF
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CAS PRATIQUES –

Présenter les calculs d'évaluation et passer les écritures comptables correspondantes

- Retraitement des provisions

(Passifs éventuels & actifs éventuels)

Provisions pour charges suivantes apparaissent dans la balance en fin d'exercice selon le PCN
1975.

- Provision pour dépréciation des stocks: 2 130 000 DA

- Provisions pour dépréciation des comptes clients: 4 760 500 DA

- Provisions pour travaux de mise aux normes à effectuer: 1 560 000 DA

- Provisions pour investissements (provisions réglementées) :430 345 DA

- Provisions pour pertes à terminaison: 1 450 745 DA

- Provisions pour congés payés: 2 350 812 DA

- Provisions pour retraites du personnel (non comptabilisées) 3 450 670 DA

Les dirigeants du groupe ont annoncé après la clôture de l'exercice une restructura dont
le coût est estimé à 8 750 345 DA.

L’entreprise verse par ailleurs à ses salariés primes lors de leur départ à la retraite et
à l'occasion des remises de médailles du travail.

Compte tenu de l'ancienneté, de l'âge et des mouvements de personnel, les provisions


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Mme S.SERAOUI - Formatrice SCF
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CAS PRATIQUES –

à ce titre peuvent être estimées respectivement à 2 300 125 DA et 600 000 DA.

Travail à faire :

Quelles sont les régularisations à faire en fin d'exercice 2009, année de passage au S.C.F ?
Quelles sont les provisions à comptabiliser et les écritures comptables à passer?

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES


D’après les éléments suivants compléter le tableau de variation des capitaux propres de
l’entreprise Brick au 31/12/N :

Capital social N-1 2 000


Prime d’émission N-1 200
Ecart de réévaluation 400
Réserve et résultat N-1 200

Pour l’année N :


- Changement de méthodes comptables imputées sur les réserves 150
- Correction d’erreurs fondamentales imputées sur les réserves (50)
- Réévaluation des immobilisations 300
- Gain ou pertes non comptabilisés (évaluation à la juste valeur) 150
- Dividendes payés 100
- Augmentation de capital 300
- Prime d’émission 30
- Résultat net de l’exercice 180

ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

N Capital Prime Ecart de Ecart Réserves Total


O Social D’émiss réévaluat d’évalua Résultat
T ion tion
E
Solde au 31/12/N-2 2 000 200 400 100 2700
-Changement de méthode

-Correction d’erreurs 100 100


(20) (20)
-Autres produit/charges
(80) (80)
-Affectation du résultat N-2

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Mme S.SERAOUI - Formatrice SCF
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CAS PRATIQUES –

-Opérations en capital

-Résultat net exercice N-1 100 100


Solde au 31/12/N-1 2 000 200 400 200 2 800
-Changement de méthode

-Correction d’erreurs

-Autres produit/charges

-Affectation du résultat N-1

-Opérations en capital

-Résultat net exercice N

Solde au 31/12/N

Compte de résultat par nature et par fonctions

Exercice :

Production de l'exercice: 2 000 pièces.

Coûts de production: 220 DA par pièce (dont 160 pour les matières premières achetées, 30 pour
l'amortissement et 30 pour les salaires de production).

Stock initial de produits finis: 0.

Ventes de l'exercice: 1 800 pièces. Prix de vente: 400 DA.

Salaires administratifs et commerciaux: 45 340 DA (dont 30 500 DA pour l'administration).

Services extérieurs: 99 875 DA (hors production, honoraires et autres charges d'administration)

Frais financiers 25 676 DA

Dotations aux amortissements et aux provisions hors production: 11 430 DA (charges


d'administration)

Autres charges opérationnelles: 112 850 DA (redevances versées, pertes sur cessions
D’actifs, dons).

Charges extraordinaires: 5 200 DA.

Impôts et taxes (administration) : 12 000 DA.

Impôts différés (charge) : 5 100 DA.


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Mme S.SERAOUI - Formatrice SCF
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Présenter le compte de résultat (impôt sociétés 25%) :

- avec un classement des charges par nature;

- avec un classement des charges par destination / fonction

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Mme S.SERAOUI - Formatrice SCF

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