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Série d’exercices portant sur les normes IAS 16, IAS 36 et 38

Exercice 1 :

En 01/N–1, PALERME a acquis un matériel industriel d’une valeur de 2 100 k€,


destiné à la fabrication d’un nouveau produit. Ce matériel est amorti sur une durée
d’utilité de 7 ans.
Au 31/12/N, le comptable est informé que les prévisions de production de ce matériel
sur les 5 ans à venir sont inférieures aux prévisions initiales. Il décide donc de réaliser
un test de dépréciation.
Le prix de vente de ce matériel au 31/12/N est estimé à 1 100 k€, le fournisseur de ce
matériel étant prêt à racheter ce matériel à ce prix. Cependant, des frais accessoires de
100 k€ seraient à la charge de PALERME (frais de transport, droits de douane…).
D’autre part, les prévisions de marge opérationnelle générée par ce matériel durant les
5 prochaines années sont les suivantes (en k€) :

N+1 N+2 N+3 N+4 N+5


350 300 300 250 200

La marge opérationnelle peut être assimilée aux cash-flows générés par ce matériel
(ventes prévues – charges décaissables liées aux ventes). Le taux d’actualisation utilisé
est de 15 %.

Travail à faire :
TRAVAIL À FAIRE
1. Faut-il effectivement réaliser un test de dépréciation au 31/12/N ?
2. Comptabilisez les écritures qui semblent nécessaires au 31/12/N.
3. Quelle sera la VNC du matériel à l’actif au 31/12/N+1 ?

Exercice 2 :

PALERME acquiert en janvier N une nouvelle unité de production (usine) dont le coût
est de 20 000 k€ et la durée d’utilité de 20 ans. Cette usine devra faire l’objet de
travaux de gros entretien tous les 5 ans. Les travaux à effectuer dans 5 ans sont estimés
à 1 000 k€. Compte tenu d’un taux d’actualisation de 5 %, la valeur actuelle des
travaux de gros entretien est donc estimée à 784 k€.

Travail à faire :
Quelles écritures faut-il passer en janvier N ? Au 31/12/N ?

Exercice 3 :

PALERME a acquis une licence d’exploitation en janvier N dans les conditions


suivantes :
∙∙montant initial versé : 500 k€ ;
∙∙redevance annuelle : 50 k€ pendant 10 ans (1re redevance le 31/12/N) ;
∙∙à l’issue des 10 ans, PALERME devra renégocier avec le vendeur les modalités
d’utilisation de cette licence ;
∙∙le taux d’actualisation utilisé par PALERME est de 15 %.

Travail à faire :

Déterminez le coût d’entrée de la licence à l’actif du bilan de PALERME au 01/01/N.


La licence doit-elle être amortie ?

Exercice 4 :

Au bilan de PALERME figure un brevet dont la VNC est de 1 700 k€ au 31/12/N


(après constatation de la dotation aux amortissements de l’année N). Ce brevet a été
mis au point par les chercheurs de PALERME et a été inscrit à l’actif à son coût
janvier N–2, soit 2 000 k€.
Le directeur financier de PALERME estime que le brevet pourrait être vendu 2 500 k€
au 31/12/N (estimation obtenue à partir de données externes) et souhaite réévaluer ce
brevet à l’actif de PALERME.

Travail à faire :

Qu’en pensez-vous ?

Exercice 5 :

HERMÈS est une entreprise française de luxe. Ses produits sont distribués dans le
monde entier.
Aujourd’hui, l’entreprise HERMÈS a l’opportunité d’acquérir une célèbre maison de
haute couture française X (comme ce fut le cas lorsqu’elle a acquis GAULTIER).
Le 10/01/N+1, le regroupement entre les deux entreprises est conclu.
Les dirigeants d’HERMÈS s’interrogent sur la possibilité de faire apparaître cette
marque X dans leurs comptes.

Travail à faire :
TRAVAIL À FAIRE
1. Quelles sont les conditions nécessaires à la mise à l’actif de cette marque ?
2. Lors du regroupement, comment évaluer la marque si celle-ci figure finalement à
l’actif ?
3. Comment s’effectue la dépréciation de cette marque ?
4. Quel est le traitement comptable relatif à ces dépenses ?

Exercice 6 :

L’entreprise DUPOND a pour activité la création de parfums. Elle applique les IFRS
et a acquis trois immobilisations en 2010. Son comptable les a enregistrées en
immobilisations corporelles pour leur coût d’acquisition. En tant qu’expert-comptable
stagiaire du groupe, vous devez donner votre avis sur le traitement comptable choisi
concernant les éléments suivants :
a. achat de molécules synthétiques qui permet de développer un plus grand nombre de
parfums ;
b. achat d’un système de retraitement des vapeurs dégagées lors de la préparation des
parfums ;
c. l’entreprise a financé des jardins de roses pour la ville. Ils n’exploiteront pas ces
roses.

Travail à faire :
TRAVAIL À FAIRE
1. Quelle est la définition d’une immobilisation corporelle ?
2. Les éléments ci-dessus sont-ils des immobilisations ? Justifiez votre réponse.

Exercice 7 :

Un matériel a été acquis le 01/01/N–7 par VICTORIA pour 19 500 k€, sa durée
d’utilité a été estimée à 10 ans et le mode d’amortissement était linéaire.
Un test de dépréciation a été effectué en N–2 à la suite d’apparition d’indices
défavorables apparus en fin d’année. Pour déterminer la valeur recouvrable,
VICTORIA a retenu les éléments suivants :
∙∙4 flux annuels futurs de trésorerie de 1 750 k€ ;
∙∙le taux d’actualisation est de 5 % ;
∙∙la juste valeur nette = 6 400 k€.
Un test de valeur a été effectué en N lorsque des indices favorables sont apparus en fin
d’année :
∙∙2 flux annuels futurs de trésorerie de 2 500 k€ ;
∙∙le taux d’actualisation est de 4 % ;
∙∙la juste valeur nette = 4 000 k€.

Travail à faire :
TRAVAIL À FAIRE
1. Quelle est la valeur recouvrable au 31/12/N–2 (arrondir en k€) ?
2. Quelle est la perte de valeur au 31/12/N–2 ?
3. Quelles sont les dotations aux amortissements annuelles ultérieures à l’année N–2 ?
4. Quelle est la valeur recouvrable au 31/12/N ?
5. Quelle est la reprise de perte de valeur au 31/12/N ?
6. Quelles sont les dotations aux amortissements ultérieures à l’année N ?

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