Vous êtes sur la page 1sur 27

Knowledge Management

Élaboré par: Sous la direction de:


Rachid MOSLIH Mme. Malika AJRAME
Naoufel HAMASSi
01 Introduction

02 Axe I : La connaissance
 Définition de la connaissance
 Type de connaissances
 Théorie de la création des connaissances

03 Axe II : Knowledge Management


 Définition de la gestion des connaissances
 Processus de la gestion des connaissances
 Objectifs et méthodes de la gestion des connaissances
 Outils et technologies

04 Conclusion
Introduction :
Dans un monde de compétitivité féroce, l'un des défis
majeurs que l'entreprise doit affronter est le management de
la connaissance. Celle-ci naît des apprentissages internes ou
externes à l'organisation, mais aussi de sa capacité à
combiner et à transformer des informations en provenance
de son environnement interne et externe.
le développement accélérer des technologies de l'information
et de la communication rend de plus en plus facile l'accès à
l'information et augmente la rapidité de son traitement.
Mais la technologie ne constitue qu'un moyen, elle ne
produit pas de la connaissance par elle-même.
Axe I : La connaissance
Definition de la connaissance:
• Nonaka et Takeuchi définissent la
connaissance : «l’ensemble des perceptions
cognitives, des compétences, du savoir-faire
ou encore de l’expertise, intégrés dans les
produits ou services ».

Nonaka et Takeuchi « the knowledge creating company » 1995


Les spécificités du concept de connaissance

• La connaissance est subjective, elle concerne les


croyances : c’est un processus humain dynamique qui est
déployé pour justifier la vérité de croyances personnelles.
• La connaissance concerne aussi l’engagement vers l’action
: c’est une connaissance au service d’une finalité.
• La connaissance est dynamique, elle est créée dans
l’interaction sociale entre les individus et les organisations.
De ce fait, elle est liée au contexte.
• La connaissance dérive de la capacité créative et de
l’intentionnalité de l’observateur, et de sa capacité
d’interprétation.
Type de connaissance :

• Élaboré par michael polanyi «the tacit dimension»1966


Les connaissances explicites sont facilement codifiées et
transférées d'une personne à l'autre par le biais de dialogues,
de démonstrations ou de supports tels que des livres, des
dessins et des documents.
Les connaissances tacites est plus difficile à exprimer parce
qu'il découle souvent de l'expérience personnelle, des
perceptions, des idées et des savoir-faire implicites ou
indiqués mais pas réellement exprimés. Connaissances
tacites peuvent être identifiés, améliorés et évalués par des
méthodes et des activités sociales
La connaissance individuelle : représente l’ensemble
cognitif d’un individu à savoir l’ensemble des croyances
d’un individu sur les relations de cause à effet entre des
phénomènes et elle est tenue et maîtrisée par l’individu.
La connaissance collective : La connaissance qui est
appropriée dans un environnement spécifique elle
comprend les connaissances individuelles qui atteignent
seulement son plein potentiel une fois combinées avec les
autres.
Théorie de la création des connaissances
1. Modèle SECI

Nonaka et Takeuchi « the knowledge creating company » 1995


Socialisation Les connaissances tacites sont détenues par
des individus et sont constamment renforcées par leurs
expériences. La socialisation est le partage des
connaissances tacites par la communication et
l'expérience partagée. Hors la gestion quotidienne des
projets et programmes individuels, une organisation peut
promouvoir le processus de partage de l'information
tacite à travers les communautés de pratique ou de
soutien à l'encadrement et le mentorat.
Externalisation Les connaissances tacites sont converties
en connaissances explicites en développant des modèles
et en décrivant des concepts. Cette connaissance
explicite et parfois théorique forme une base pour la
création de nouvelles connaissances.
Combinaison La combinaison est le processus de convertir la
connaissance explicite en connaissance explicite plus complexe
et plus systémique. La connaissance explicite est collectée de
l’intérieur ou l’extérieur de l’organisation et puis combinée,
éditée ou traitée pour former des nouvelles connaissances. Les
nouvelles connaissances explicites sont diffusées parmi les
membres de l’organisation.

Internalisation Cela se produit lorsque l'individu comprend les


connaissances explicites et cela devient une partie de son
comportement normal. Cela renforce la capacité de l'individu à
développer de nouvelles connaissances tacites qui revient alors
au principe de la socialisation.
2. Modèle des 4 categories Ba

Nonaka, et Konno« The Concept of “Ba”: Building a Foundation for


Knowledge Creation » 1998
L’originating Ba : est un espace où les individus partagent des
sentiments, des émotions, des expériences et des
représentations mentales. C’est le Ba primordial où la
création des connaissances prend naissance. C’est là que se
développe la phase de socialisation. Le partage des
expériences en face à face sont les clés de la conversion et du
transfert des connaissances tacites.

Le dialoguing Ba : C’est là que se réalise le processus


d’externalisation des connaissances. A travers le dialogue, les
représentations mentales et les talents des individus sont
convertis en concepts et termes communément partagés. Le
dialogue est la clé d’une telle conversion l’utilisation de
métaphores est un moyen de conversion requis.
Le cyctemizing Ba : est un espace d’interaction dans un monde
virtuel. C’est là que se réalise la phase de combinaison des
connaissances. La combinaison des connaissances explicites se
fait de façon plus efficace dans un environnement collaboratif
utilisant les technologies de l’information et de la
communication.

L’exercising Ba : est un espace qui facilite la conversion de la


connaissance explicite en connaissance tacite. C’est là que
s’effectue la phase d’internalisation des connaissances. C’est
ainsi que l’internalisation des connaissances se fait de façon
continue en utilisant des connaissances explicitées et
formalisées dans la vie quotidienne ou dans des applications de
simulation
Axe II : Knowledge Management
Définitions de Knowledge Management
(gestion des connaissances )
• Selon [Wiig, 1999] le Knowledge Management concerne:
la compréhension, le management systématique, la construction explicite
et son application.

• Il souligne que le KM doit être perçu selon quatre perspectives :

-technologique : qui s'adresse à la capture, la manipulation et la localisation des


connaissances.
-Organisationnelle : qui concerne l'utilisation optimale des connaissances pour
améliorer l'efficacité des processus opérationnels de l'organisation.
-intellectuelle : qui met en œuvre les méthodologies d'exploitation du capital intellectuel
pour optimiser la valeur économique d'une organisation.
-Humaine : s'attache à créer un environnement de partage de
connaissances pour les employés de l'organisation.
Définitions de Knowledge Management
(gestion des connaissances )

•  Jean-Yves Prax propose trois définitions de la gestion des connaissances.

• Une définition fonctionnelle : « Manager le cycle de vie de la

connaissance depuis l’émergence d’une idée : formalisation, validation,

diffusion, réutilisation et valorisation. »


• Une définition opérationnelle : « Combiner les savoirs et les savoir-faire

dans les processus, produits, organisations, pour créer de la valeur. »

• Une définition économique : Il Valorise le capital intellectuel de la firme»

5 Prax, J. Y. (2007). Le Manuel du Knowledge Management – mettre en réseau les hommes et les savoirs pour créer de la valeur (2e
éd.). Paris : Dunod., p. 22-24 .
Définitions de Knowledge Management
(gestion des connaissances )

• On peut définir le KM comme un ensemble de


processus d'organisation, d'outils technologiques et
de méthodes permettant de gérer la connaissance à
savoir sa création, sa collection, son organisation, son
stockage, et sa diffusion au sein de l'entreprise.
Processus de la gestion des
connaissances

Identifier Analyser Planifier Maintenir

Van der Spek, R. et de Hoog, R. (1995). A framework for a knowledge management


methodology. Dans K. Wiig (dir.), Knowledge management methods. Practical
approaches to managing knowledge (p. 379-393). Arlington, TX : Schema Press
Processus de la gestion des connaissances

• La première étape, l’identification, vise à repérer,


cartographier, les actifs intangibles de l’organisation.
• La seconde étape, l’analyse, consiste à retracer des
usages futurs de ces actifs intangibles.
• La troisième étape, la planification, vise à établir un
plan d’action pour l’utilisation des actifs intangibles.
 
• La dernière étape, la maintenance, consiste à
évaluer si le plan d’action a produit les résultats
souhaités.
Les objectifs de la gestion des
connaissances 
• Jean-Yves Prax propose quatre objectifs
• Optimiser les processus: on vise à optimiser les processus d’affaire et
de travail par la capitalisation et la réutilisation des savoirs et des
savoir-faire existants, par la diffusion des meilleures pratiques, par la
réduction des erreurs répétitives.
• Aide à la décision en environnement complexe: c’est-à-dire l’échange
de sources multiples d’informations et de points de vue, par l’écoute du
client, par l’anticipation des besoins.
• Valoriser le capital de compétences: on valorise le capital de
compétences de l’organisation par la cartographie des experts et des
compétences appliquées à l’action.
• Innover: l’innovation est stimulée par la création d’un environnement
qui favorise l’émergence d’idées nouvelles, leur capture, leur validation,
et leur transformation en projet industriel.
Les outils de gestion des connaissances

• Plusieurs outils peuvent être utilisés pour gérer


les connaissances dans l'entreprise :
• Outils de communication : mail, chat,
visioconférence …
• Outils de diffusion de l'information : Intranet,
listes de diffusion, ,WiKi…
• Outils d'archivage : Data ware house, Bases de
données, GED, Datamining…
• Outils de travail collaboratif : Group ware,
Forums, Work flow…
Les apports et les contraintes de la
gestion des connaissances
Apports KM

Environnement propice à
l’innovation

Motivation des Partage de la prise de


salariés discision

Augmentation de la
productivité
Contraintes de KM

Risque de se
noyer de
l'information

Risque de conflits
La surcharge
entre les membres
d’informations de l’organisation

difficile de localiser les


experts
dans l’entreprise.
Conclusion

Le knowledge management (KM) est né il y a plus d'une


quinzaine d'années suite à l'importance grandissante de
l'intérêt porté au capital humain dans l'entreprise, il devient
de plus en plus important pour les entreprises quel que soit
leur fonction, leur secteur, leur domaine ou leur zone
géographique de mettre en pratique une gestion des
connaissances Cultiver, qui permet d'envisager collectivement
l'avenir.
Bibliographie
• Wiig, K. M. (1995). Knowledge management methods :
Practical approaches to managing knowledge. Schema Press.
• Ermine, J.-L. (2018). Knowledge Management : The Creative
Loop. Wiley & Sons, Incorporated, John.
• Prax, J.-Y. (2003). Le Manuel Du Knowledge Management.
Dunod.
• Prax, J. Y. (2007). Le Manuel du Knowledge Management –
mettre en réseau les hommes et les savoirs pour créer de la
valeur. Paris: Dunod, p.151.
• Barquin, R. C. (2001). Building Knowledge Management
Environments for Electronic Government. Management
Concepts.
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

Vous aimerez peut-être aussi