et la rédaction de la bibliographie
Version 1.0
Février 2021
Informations relatives aux recherches documentaires
Les deux bibliothèques affiliées à la Haute École de Musique de Genève-Neuchâtel sont riches de très
nombreux documents et vous permettent l’accès aux principaux sites de recherche et d’écoute en ligne
(RILM, RISM, JSTOR; The New Grove Dictionary of Music, Naxos Music Library…).
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La bibliographie : note générale
La bibliographie se trouve habituellement après le corps principal du texte et avant les annexes. Elle
recense la liste des références bibliographiques citées ou consultées dans le cadre de votre travail de
rédaction. Ainsi, elle sert à la fois à étayer votre recherche ainsi qu’à guider vos lecteurs vers d’autres
sources qui pourraient leur être utiles.
La liste de références bibliographiques est globale, sans séparation entre les différents types de
documents (livre, article, revue scientifique, etc.). Celle-ci présente les auteurs par ordre alphabétique et
par ordre chronologique dans le cas de plusieurs œuvres d’un même auteur. Les documents sans
auteur figurent à la fin de la liste.
NOM Prénom, Titre du livre, Lieu d’édition, Maison d’édition, année de publication.
Par exemple :
BERGER Karol, Musica ficta: theories of accidental inflections in vocal polyphony from Marchetto
da Padova to Gioseffo Zarlino, Cambridge, Cambridge University Press, 2004.
MEINE Sabine, Ein Zwölftöner in Paris: Studien zu Biographie und Wirkung von René Leibowitz
(1913-1972), Augsburg, Wissner, 2000.
Les partitions, les programmes de concert, les thèses, les travaux académiques, les programmes
de concert, et les pages web (en entier) se référencent sur la même base. Cependant, dans ces cas
particuliers (autrement dit, les non-livres), on ajoute la mention du type de document entre crochets
carrés.
Concernant les documents musicaux, le compositeur est considéré comme l’auteur. Toutefois, la
référence à une partie spécifique de la partition (préface, appareil critique) est traitée comme un chapitre
d’un livre (voir ci-dessous) et relève du travail d'un auteur la plupart du temps.
FAURÉ Gabriel, Requiem op. 48 : version avec petit orchestre (1889) [partition], Stuttgart, Carus,
2011.
MONTEVERDI Claudio, Vespro della Beata Vergine [partition], Londres, Eulenburg, 1994.
POULENC Francis, Le bal masqué : cantate profane pour baryton et orchestre de chambre sur
des poèmes de Max Jacob [partition], Paris, Salabert, 1932.
STRAUSS Richard, Hornkonzert Nr. 1 : Ed-dur - Eb major - Mib majeur : opus 11 [partition],
München : G. Henle, 2020.
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Concernant la référence d’une thèse ou d’un travail académique, on ajoute également le nom du
directeur de thèse ou de travail s’il est connu.
HUG BUFFO Anna, La gouvernance de l’information dans les hôpitaux universitaires suisses :
données médicales et dossiers patients comme actifs informationnels : exploration, analyse et
modélisation [mémoire de master], sous la direction de MAKHLOUF SHABOU Basma, Carouge,
Haute École de Gestion de Genève, 2020.
WICKE Karen L., Take My Hand: A Guide to Seduction in Late Eighteenth-Century Opera [thèse
de doctorat], sous la direction de CARTER Timothy, Chapel Hill, University of North Carolina,
2007.
Lorsque la source n’a pas d’auteur mais plutôt un responsable éditorial (éditeur scientifique, directeur,
coordinateur, etc.), il convient de mentionner son rôle entre parenthèses en utilisant l'abréviation
correspondante :
Les informations complémentaires nécessaires pour l’identification des sources sont insérées juste
avant l’année de publication. Il pourrait s'agir du nom de la collection (Que sais-je ?), la mention d’une
édition (5e éd. rev. et aug.) ou tout autre information pertinente pour le référencement de la publication.
Les disques audio (CD) et les DVD se référencent également comment les livres. On y ajoute toutefois
la mention du type de document entre crochets carrés ainsi que les principaux interprètes afin de faciliter
l’identification du document.
Par ailleurs, Les lieux d’édition ne sont pas obligatoires. Dans le cas d’un enregistrement vidéo, le
réalisateur est considéré comme l’auteur, on indique cependant sa fonction (réal.).
BACH Johann Sebastian, Goldberg Variations: BWV 988 [CD], GOULD Glenn (piano), CBS
Records, 1982.
JACQUES-DALCROZE Emile, Piano music: volume two [CD], RIVA Adalberto Maria (piano),
Toccata classics, 2019.
MONTEVERDI Claudio, L’Orfeo, Favola in musica, Mantova 1607 [CD], GARRIDO Gabriel (dir.),
Ensemble Elyma, K617, 1996.
ROSSINI Gioacchino, Petite messe solennelle [CD], CREED Marcus (dir.), RIAS-Kammerchor,
Harmonia Mundi, 2001.
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TREILHOU Marie-Claude (réal.), Couleurs d’orchestre : documentaire (2007) [DVD], Les Films
d’ici, 2015.
Un livre collectif est un document qui regroupe plusieurs textes de plusieurs auteurs, souvent en relation
avec un sujet spécifique. La référence bibliographique mentionne à la fois le titre du texte cité et son
auteur, ainsi que le titre du livre en entier et son éditeur (ou directeur). L’emplacement du texte dans le
livre (pagination) est également mentionné :
NOM Prénom, « Titre du chapitre », dans NOM Prénom (éd./dir.), Titre du livre, Lieu d’édition,
Maison d’édition, année de publication, pagination.
Par exemple :
ELLSMERE Patricia, « Augustine on Beauty, Art and God. », dans LA CROIX Robert R. (éd.),
Augustine on Music, Lewiston, Edwin Mellen, 1988, p. 97-112.
On assimile à ce type de publications les préfaces et les appareils critiques dans les partitions, les
articles tirés d’encyclopédies ou de dictionnaires, les notices (pochettes) de disques, les pages web
spécifiques (extraits d’un site web), etc.
CACCINI Giulio, « Amarilli mia bella », dans 26 Italian Songs and Arias: An Authoritative Edition
Based on Authentic Sources (for medium voice) [partition], PATON John (éd.), Van Nuys, Alfred,
1991, p. 9-12.
DRILLON Jacques, « Temps révolu », dans BARTOK Béla et BACH Johann-Sebastian, Sonata
for solo violin – Fantaisie & Fugue (BWV 542) – Suite (BWV 822) [CD], PAPAVRAMI Tedi
(violon), Aeon, 2011, p. 3-7.
KERMAN Joseph et TYSON Alan, « Beethoven, Ludwig van », dans SADIE Stanley (dir.), The
New Grove Dictionary of Music and Musicians, vol. 3, Londres, Macmillan, 2001, p. 73-140.
LEOPOLD Silke, « Une musique sur le pouvoir de la Musique » dans MONTEVERDI Claudio,
L’Orfeo, Favola in musica, Mantova 1607 [CD], GARRIDO Gabriel (dir.), Ensemble Elyma, K617,
1996, p. 10-13.
RIGAUDIÈRE Marc (éd.), « Avant-propos », dans FAURÉ Gabriel, Requiem op. 48 : version
avec petit orchestre (1889) [partition], Stuttgart, Carus, 2011, p. III-V.
ROCHE Jerome, « Préface », dans MONTEVERDI Claudio, Vespro della Beata Vergine
[partition], London, Eulenburg, 1994, p. XV-XVIII.
VANHULST Henri (éd.), « Introduction », dans PHALEYS Piere (éd.), Des Chansons Gaillardes,
Paduanes & Motetz, réduit en tablature de luth, livre cinquiesme (1547), Genève, Minkoff, 1991,
p. 5-12.
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IV. ARTICLE DANS UN PÉRIODIQUE
Une partie importante de la recherche scientifique est publiée en tant qu’article dans des revues
scientifiques ou professionnelles qui apparaissent périodiquement (une ou plusieurs fois par an).
Comme c’est le cas pour les livres collectifs, la référence bibliographique mentionne à la fois le titre de
l’article cité et son auteur, ainsi que le titre du périodique et toute l’information nécessaire à identifier le
volume qui le contient (date de parution, volume, numéro). L’emplacement du texte dans le périodique
(pagination) est également mentionné :
NOM Prénom, « Titre de l’article », Titre du périodique, volume, no, année, pagination.
Par exemple :
Les programmes de concerts sont également traités comme des articles de périodique pour autant qu’ils
fassent partie d’une programmation saisonnière. Les programmes des concerts isolés sont référencés
comme un chapitre de livre (voir ci-dessus).
Par exemple :
Article numérique
LAZZARO Federico, « Bilitis après Debussy : Hommage, influence, prise de distance ? », Revue
musicale OICRM, vol. 2, n° 1, 2014, p. 159-190. Disponible sur : https://www.erudit.org/
en/journals/rmo/2014-v2-n1-rmo04275/1055851ar/, consulté le 25 novembre 2020.
CARTER Tim, « Bianchi [‘dal Cornetto’], Giulio Cesare », dans Grove Music Online, [s.l.],
Oxford University Press, 2001. Disponible sur : https://www.oxfordmusiconline.com/
grovemusic/view/10.1093/gmo/9781561592630.001.0001/omo-9781561592630-e-000003023,
consulté le 6 juin 2020.
6
Partition en ligne
DEBUSSY, Claude. Pelléas et Mélisande : partition pour chant et piano, Paris, E. Fromont, 1904.
Disponible sur : https://imslp.org/wiki/Special:ImagefromIndex/26383/putr, consulté le 3 mai
1996.
Site web
Le lieu d’édition des sites web n’est pas nécessaire, mais on s’efforce de mentionner le nom du
producteur (ou responsable) du site web ainsi que la date de la dernière mise à jour du texte.
AMBROSE Z. Philip, J.S. Bach: Texts of the Complete Vocal Works with English Translation and
Commentary, University of Vermont, 1984. Disponible sur : http://www.uvm.edu/
~classics/faculty/bach/index.html, consulté le 25 novembre 2020.
Lorsqu’il y a deux ou trois auteurs, il convient d’ajouter « et » entre le prénom du premier auteur cité et le
nom du second, ou entre le deuxième et le troisième s’il y en a trois. S’il y a plus de trois auteurs, seul le
nom et le prénom du premier auteur est indiqué, suivi de l’abréviation « et al. » (« et les autres »).
DOURDE Orane, GAUNA Carolina et BEN-ZEEV Nimrod, Guide pour la recherche documentaire
et la rédaction de la bibliographie, [s.l.], Haute école de musique de Genève - Neuchâtel, 2021.
Éditions en fac-similé
La source reproduite en fac-similé est considérée comme un chapitre de livre, même si elle occupe une
place importante dans la publication moderne qui la contient. On ajoute entre parenthèses et après le
titre de la source originale le lieu d’édition, le nom de l’éditeur et la date de cette dernière :
CACCINI Giulio, « Nuove musiche e nuova maniera de scriverle » (Firenze, Zenobi, 1614)
[partition], dans MIOLI Piero (éd.), Le nuove musiche (Firenze, 1601) : Nuove musiche e nuova
maniera di scriverle (Firenze, 1614), Florence, Studio per edizioni scelte, « Archivium musicum :
la cantata barocca », vol. 13, 1983, [non pag.]
VICENTINO Nicola, « L’antica musica ridotta alla moderna prattica » (Roma, A. Barre, 1555)
[partition], dans LOWINSKY Edward E. (éd.), L'antica musica ridotta alla moderna prattica,
Kassel, Bärenreiter, « Documenta musicologica, erste Reihe : Druck-schriften-Facsimile », 1959.
p. 3-146.
7
Partition extraite d’une édition monumentale
VERDI Giuseppe, Rigoletto : melodrama in Three Acts [partition], Milan, Ricordi, « The Works of
Giuseppe Verdi », série 1, vol. 17, 1983.
Bien qu’il est en principe déconseillé d’utiliser des sources dont on ne connaît pas l’auteur ou l’éditeur, il
arrive qu’une telles sources doivent être utilisées et donc référencées (c’est souvent le cas pour les sites
internet). Dans ce cas, on indique « Anonyme » au lieu du nom de l’auteur :
ANONYME, Comment tout a commencé, dans CERN Accélérateur de science, CERN, 2020.
Disponible sur : https://home.cern/fr/about/who-we-are/our-history, consulté le 24 octobre 2018.
Si l’entretien est intégralement retranscrit en annexe, il faut ajouter une parenthèse avec la référence de
l’annexe concernée :
1
Entretien avec M. Dupont, directeur artistique de l’Ensemble Symphonique de Neuchâtel, Genève, 7
mai 2012. (Cf. annexe 1).
Toute information importante relative à l’entretien, l’enquête ou la communication orale doit être
consignée en note en bas de page.
Lors d’une enquête menée par le biais d’un questionnaire, ce dernier doit être donné dans les annexes.
Les résultats de l’enquête doivent être traités dans le corps du travail.
N.B. Les personnes interviewées doivent donner leur accord pour la diffusion de l’entretien.
Iconographie
Lors du référencement de documents iconographiques, l’artiste est considéré comme l’auteur. Afin de
faciliter l’identification du document, la mention du type de document s’ajoute entre crochets carrés
après le titre. Il est également important de mentionner le lieu de conservation du document même si
celui-ci est inscrit au domaine public.
NOM Prénom, Titre de l’image [type de document], Lieu, Localisation de l’image, date de
création. Dans [détails bibliographiques de la publication], pagination.
8
Référencement d’une image trouvée sur internet :
NOM Prénom, Titre de l’image [type de document], Lieu, Localisation de l’image, date de
création. Disponible sur : https://www…, consulté le [jour] [mois en toutes lettres] [année].
CRETI Donato, La Danse des Nymphes [peinture à l’huile], Rome, Museo Nationale di Palazzo Venezia,
1724. Dans AUSONI Alberto, La Musique, Vanves, Editions Hazan, 2006, p. 94.
WATTEAU Jean-Antoine, Pierrot [peinture à l’huile], Paris, Musée du Louvre, 1717-1719. Disponible
sur : http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=rs_display_res&langue=fr&critere=Pierrot&operator=AND&
nbToDisplay=5&x=0&y=0, consulté le 27 janvier 2021.
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Méthodes de citation
Un travail de qualité doit rendre visibles toutes les sources utilisées pour sa réalisation. Cette
transparence est indispensable et permet au lecteur d’évaluer la qualité des arguments énoncés et de
remonter à la source des informations.
Ainsi, tout propos appartenant à autrui doit être signalé au moyen des citations, d’une manière claire, qui
permette de distinguer votre voix de la voix d’un tiers. Toute information que vous intégrez à votre
travail, que ce soit sous la forme d’une citation directe ou d’une paraphrase, qu’elle soit tirée d’un livre,
d’un article ou d’une ressource électronique, doit être citée et la source dont elle est extraite, référencée
avec précision.
Attention au plagiat !
Copier le texte d’autrui sans indiquer la source est une faute grave. Voici ce qu’en dit l’Université de
Genève :
Le plagiat consiste à insérer, dans un travail académique, des formulations, des phrases, des
passages, des images, ou des chapitres entiers, de même que des idées ou analyses repris de
travaux d'autres auteurs, en les faisant passer pour siens. Le plagiat est réalisé soit par l'appropriation
active des textes ou idées d'autrui, soit par l'omission de la référence correcte aux textes ou aux idées
d'autrui et à leurs sources. Le plagiat constitue un vol d’idée. Le plagiat et la tentative de plagiat
constituent des infractions graves. (UNIVERSITE DE GENEVE, Politique générale, disponible à ce
lien: https://www.unige.ch/universite/politique-generale/plagiat/etudiants/, consulté le 11.01.2021)
La HEM privilégie le système dit « anglo-saxon ». Celui-ci consiste à insérer à l'intérieur du texte
(immédiatement après la citation ou la paraphrase) une parenthèse contenant la référence
bibliographique. On notera dans ce cas uniquement le nom de l’auteur, l'année du document cité, ainsi
que la page de référence de la citation.
Lorsqu’on s’appuie sur les idées d'un autre auteur, deux formes sont possibles :
• La citation directe, qui consiste à utiliser les termes exacts formulés par l’auteur ;
• La citation indirecte ou paraphrase, qui consiste à reformuler avec vos propres mots l’idée
d’un auteur.
Dans les deux cas, il est absolument indispensable d'indiquer la référence précise, afin de permettre au
lecteur de remonter à la source.
Une citation directe est la reprise d’une phrase d’un document sans la modifier et permet d’illustrer nos
propos. Lorsqu'on cite des phrases empruntées à un ouvrage, on les met entre guillemets. Pour une
citation à l'intérieur d'une citation, utiliser des doubles guillemets anglais: ", puis des guillemets anglais
simples ' ' pour une citation de troisième rang. En résumé : « " ' ' " ».
Dans le cas de l'omission ou de l’ajout de mots ou fragments de phrase dans la citation, il faut indiquer
ce procédé par l'ajout de trois points de suspension entre crochets carrés [...]. (Voir exemple ci-
dessous).
Les mots étrangers (i.e. en autre langue que la langue principale du travail) sont insérées en italique.
Les citations directes ou textuelles sont traitées de deux façons différentes, selon la longueur :
10
• Les citations courtes (moins de 30 mots) sont intégrées dans le corps du texte et placées
entre guillemets français (« »).
Exemple :
Compositeur hors pairs et homme de théâtre expérimenté, « Mozart a pu ainsi porter la bouffonnerie et
le pathétique à leurs extrêmes et les mêler de manière souveraine ». (Starobinski, 2005, p. 36)
• Les citations longues (plus de 30 mots) doivent faire l'objet d'un paragraphe à part et en retrait
(retrait marginal à gauche et à droite de 1 cm). La taille de police est réduite à 10 et l’interligne est
simple. Dans tous les cas, il faut toujours préciser le nom de famille de l'auteur de l'extrait cité, la date de
publication de l'ouvrage et la pagination. Si cette dernière n'existe pas, comme pour les sites Internet, on
indique uniquement le nom de l'auteur et la date.
Exemple :
Prenant appui sur plusieurs traductions françaises de la correspondance de Mozart, nous nous
attarderons en premier lieu sur celle signée par De Courson, qui dans son introduction affirme :
« Les lettres de Mozart sont extrêmement intéressantes sous plusieurs rapports : elles nous font
connaître Mozart tel qu'il est réellement, nature ouverte, affectueuse, très ardente, très
impressionnable, subissant facilement les influences des gens et des choses; et elles sont pleines de
détails musicaux sur ses propres œuvres et celles de ses contemporains, et d'appréciations sur la
musique, au point de vue de la composition ou de l’exécution. » (De Courson, 1888, p. IV)
Concernant les crochets carrés [...] et l’usage des différents types de guillemets :
Ces intellectuels occidentaux étaient à la fois attirés par le primitivisme qui se dégage de cette culture
tout en le méprisant par la même occasion.
« L’Afrique fut d’un coup haussé au niveau, d’une fable, d’une utopie, d’un mythe dont Roland Barthes
rappelait qu’une des caractéristiques était de priver l’objet dont il parle de toute histoire : "Il n’y a plus
qu’à jouir sans se demander d’où vient ce bel objet. Ou mieux, il ne peut venir que de l’éternité : […]
de tout temps, les 'primitifs' ont préparé leurs danses en vue d’une réjouissance exotique". » (Jamin,
2008, p. 411).
Autre exemple :
« [C’est] un concerto dans le sens le plus exact du terme et écrit dans l’esprit de ceux de Mozart et de
Saint-Saëns. » (Marnat, 1995, p. 219)
Le paraphrases sont une forme de citation qui consiste à relater avec ses propres mots l’argument d’un
auteur sans modifier le sens et le contenu emprunté au texte original. De ce fait, on les appelle aussi
citations indirectes. Elles permettent d’améliorer la fluidité de votre travail et de conserver votre propre
style rédactionnel.
Exemple :
Starobinski (2005, p.36) estime que le compositeur mêle de façon remarquable le comique et le
tragique.
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Dans cet exemple, la référence n’est constituée que de la date et de la pagination, car l’auteur est
mentionné dans la phrase.
Mozart mêle de façon remarquable le comique et le tragique dans sa composition (Starobinski, 2005,
p. 36)
Dans le corps du texte, toutes les illustrations doivent être numérotées (par ex.: Tableau 1, Figure 1,
Figure 2) et annoncées soit directement dans la phrase soit entre parenthèses. Le titre d’un tableau, la
légende d’une figure ou d’une image se place en dessous de celle-ci. Les références des illustrations
doivent être mentionnées dans la bibliographie. Taille de la police pour les titres ou les légendes : 10.
Exemple :
Figure 7 : Œuvres et expressions d’après le modèle LRM (Riva, Le Bœuf et Zumer, 2017, p. 86).
Les notes de bas de page ont pour fonction de compléter le corps du texte en apportant des éléments
subsidiaires ou des compléments d’information qui alourdiraient inutilement la lecture. On s’en sert
également pour les traductions françaises des citations en langue étrangère qui apparaissent dans le
texte.
Les notes en bas de page sont créées grâce au menu « insérer notes ». Les appels de note sont collés
au mot. Ils précèdent la ponctuation. Taille de la police pour les notes : 10. Les notes de bas de pages
sont numérotées en chiffres arabes et se trouvent au bas de la page concernée. Dans la note elle-
même, le numéro est suivi d’un espace.
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