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Limite et continuité (a) limx→0+ b1/xc (b) limx→0 xb1/xc (c) limx→0 x2 b1/xc
z ∈ C 7→ z exp(z) ∈ C.
Exercice 15 [ 01801 ] [Correction]
Montrer que les seules applications continues de R vers Z sont les fonctions
constantes. Exercice 21 [ 05018 ] [Correction]
Soient f : R → R une fonction continue et n ∈ N∗ . On note f n l'itéré de
composition d'ordre n de la fonction f :
Exercice 16 [ 01804 ] [Correction]
Soient f : I → R et g : I → R deux fonctions continues telles que fn = f ◦ f ◦ · · · ◦ f (n facteurs)
∀x ∈ I, f (x) = g(x) 6= 0.
On suppose que f n admet un point xe, montrer que f admet aussi un point xe.
Montrer que f = g ou f = −g .
Théorème des bornes atteintes
Exercice 17 [ 01809 ] [Correction] Exercice 22 [ 01813 ] [Correction]
Soit f : [0 ; +∞[ → R continue. On suppose que |f | −−→ +∞. Montrer que Montrer qu'une fonction continue et périodique dénie sur R est bornée.
+∞
f −−→ +∞ ou f −−→ −∞.
+∞ +∞
Corrections si x est un nombre décimal s'écrivant p/10k avec p ∈ Z qui n'est pas divisible par
10 et k ∈ N.
Exercice 1 : [énoncé] Sur tout segment [a ; b] avec a < b, la fonction f prend ses valeurs dans ]−1 ; 1[ et
prend des valeurs arbitrairement proches de 1 et de −1 : elle n'y présente ni
(a) Si f (x) > x alors par croissance de f , minimum ni maximum.
f k (x) ≥ f k−1 (x) ≥ . . . ≥ f (x) > x
ce qui est absurde. Une étude analogue contredit f (x) < x. Exercice 3 : [énoncé]
(b) On a f (0) ≥ 0 et f (1) ≤ 1. Par dichotomie, on peut construire deux suites (a) Quand x → 0,
(an ) et (bn ) vériant √ √
f (an ) ≥ an et f (bn ) ≤ bn . 1+x− 1−x 1 + x − (1 − x) 2
= √ √ =√ √ → 1.
On initie les suites (an ) et (bn ) en posant a0 = 0 et b0 = 1. x x 1+x+ 1−x 1+x+ 1−x
Une fois les termes an et bn déterminés, on introduit m = (an + bn )/2.
Si f (m) ≥ m on pose an+1 = m et bn+1 = bn . (b) Quand x → +∞, √ √
Sinon, on pose an+1 = an et bn+1 = m. x− x 1 − 1/ x
= ln x → 1.
Les suites (an ) et (bn ) ainsi déterminées sont adjacentes et convergent donc ln x + x x +1
vers une limite commune c. Puisque an ≤ c ≤ bn , on a par croissance
(c) Quand x → 0+ ,
f (an ) ≤ f (c) ≤ f (bn ) xx = ex ln x = eX
Exercice 9 : [énoncé] Quand x tend vers a par valeurs inférieures, la partie entière de x vaut a − 1 et
Soit a ∈ R.
xa−1 aa−1 a aa−1 aa
Il existe une suite (un ) de nombre rationnels et une suite (vn ) de nombres f (x) = → = · = = f (a).
irrationnels telles que un , vn → a. (a − 1)! (a − 1)! a (a − 1)! a!
On a f (un ) = 1 → 1 et f (vn ) = 0 → 0 donc f n'a pas de limite en a et est donc Finalement, f est continue en tout point de [0 ; +∞[.
discontinue en a.
Exercice 11 : [énoncé]
Puisque lim−∞ f = −1, f prend des valeurs négatives, puisque lim+∞ f = 1, f
Exercice 10 : [énoncé] prend des valeurs positives.
Commençons par vérier la bonne dénition de la fonction f . Pour tout x réel, on En appliquant le théorème des valeurs intermédiaires entre celles-ci, f s'annule.
peut armer par croissance comparée que la suite un (x) donnée par
xn Exercice 12 : [énoncé]
un (x) =
n! Soit ϕ : [0 ; 1] → R dénie par ϕ(x) = f (x) − x. Un point xe de f est une valeur
tend vers 0. Cette suite est donc bornée ce qui autorise l'introduction de la borne d'annulation de ϕ.
supérieure dénissant la valeur de f (x). ϕ est continue, ϕ(0) = f (0) ≥ 0 et ϕ(1) = f (1) − 1 ≤ 0 donc, par le théorème des
valeurs intermédiaires, ϕ s'annule.
On étude la monotonie de la suite un (x) an d'exprimer la valeur de la
borne supérieure.
Exercice 13 : [énoncé]
Lorsque x est non nul, Unicité : Soit g : x 7→ f (x) − x. g est strictement décroissante donc injective et ne
un+1 (x) x peut donc s'annuler qu'au plus une fois.
= .
un (x) n+1 Existence : Par l'absurde, puisque g est continue, si elle ne s'annule pas elle est
strictement positive ou négative.
Pour n ≥ bxc, on a n + 1 > x ce qui entraîne un+1 (x) ≤ un (x). En revanche, Si ∀x ∈ R, g(x) > 0 alors f (x) > x −−−−−→ +∞ ce qui est absurde puisque
pour n < bxc, on a n + 1 ≤ x et donc un+1 (x) ≥ un (x). La suite un (x) est alors
x→+∞
croissante jusqu'au terme d'indice bxc puis décroissante ensuite. On en déduit lim+∞ f = inf R f .
Si ∀x ∈ R, g(x) < 0 alors f (x) < x −−−−−→ −∞ ce qui est absurde puisque
x→−∞
xn xbxc lim−∞ f = supR f .
f (x) = sup = ubxc (x) = .
n∈N n! bxc!
Exercice 20 : [énoncé]
Exercice 16 : [énoncé] Soit Z ∈ C. On recherche z ∈ C tel que z exp(z) = Z .
Posons ϕ : I → R dénie par Si Z = 0, on observe simplement que z = 0 est solution.
ϕ(x) = f (x)/g(x)
On suppose désormais Z 6= 0 et on écrit Z = Reiθ avec R > 0 et θ ∈ R. On
recherche alors z ∈ C solution de l'équation z exp(z) = Z de la forme z = reiα
ϕ est continue et avec r > 0 et α ∈ R. Puisque
∀x ∈ I, ϕ(x) = 1.
z exp(z) = reiα er cos(α)+ir sin(α) = rer cos(α) ei(α+r sin(α))
Montrons que ϕ est constante égale à 1 ou −1 ce qui permet de conclure.
Par l'absurde, si ϕ n'est pas constante égale à 1 ni à −1 alors il existe a, b ∈ I tel l'identication du module et d'un argument conduit à l'étude du système
que ϕ(a) = 1 ≥ 0 et ϕ(b) = −1 ≤ 0. Par le théorème des valeurs intermédiaires, ϕ
s'annule. Absurde.
rer cos(α) = R
(1)
α + r sin(α) ≡ θ [2π]
Étant continue, f est alors de signe constant sur [a ; +∞[ et la relation f = ±|f | réserve de pouvoir diviser par sin(α).
permet alors de conclure. On recherche une solution (r, α) au système (??) avec α ∈ ]0 ; π[.
Soit α ∈ ]0 ; π[. On pose
Exercice 18 : [énoncé] r=
θ + 2kπ − α
Si p = q = 0, n'importe quel c fait l'aaire. sin(α)
Sinon posons
pf (a) + qf (b) avec k ∈ Z susamment grand an que r soit un réel strictement positif (par
y= . exemple, k tel que θ + 2kπ > π ). Par ce choix de r, la deuxième équation du
p+q
système est assurément vériée tandis que la première l'est si, et seulement si,
Si f (a) ≤ f (b) alors f (α) = R avec f la fonction dénie sur ]0 ; π[ par
pf (a) + qf (a) pf (b) + qf (b) θ + 2kπ − α
θ + 2kπ − α
f (a) = ≤y≤ = f (b). f (α) = exp cos(α) .
p+q p+q sin(α) sin(α)
Si f (b) ≤ f (a) alors, comme ci-dessus f (b) ≤ y ≤ f (a).
Dans les deux cas, y est une valeur intermédiaire à f (a) et f (b) donc par le Une étude complète de la fonction f n'est pas utile : sa continuité et ses
théorème des valeurs intermédiaires, il existe c ∈ [a ; b] tel que y = f (c). limites en 0 et π susent à pouvoir armer que f prend la valeur R.
Par opérations sur les fonctions, on peut armer que f est continue sur ]0 ; π[.
Lorsque α tend vers 0 par valeurs supérieures, Les réels ϕ(c), ϕ f (c) , . . . , ϕ f (n−1) (c) ne peuvent alors être tous strictement
Sur [A ; B], f admet un minimum en un point a ∈ [A ; B] car continue sur un Exercice 28 : [énoncé]
segment. Notons que lima f et limb f existent car f est croissante.
On a f (a) ≤ f (0) car 0 ∈ [A ; B] donc f (a) ≤ M . ( =⇒ ) Supposons f continue.
Pour tout x ∈ [A ; B], on a f (x) ≥ f (a) et pour tout x ∈ ]−∞ ; A] ∪ [B ; +∞[, Puisque f est continue et strictement croissante, f réalise une bijection de ]a ; b[
f (x) ≥ M ≥ f (a). sur ]lima f ; limb f [ d'où le résultat.
Ainsi f admet un minimum absolu en a. ( ⇐= ) Supposons f (]a ; b[) = ]lima f ; limb f [.
Soit x0 ∈ ]a ; b[. On a lima f < f (x0 ) < limb f .
Pour tout ε > 0, soit y + ∈ ]f (x0 ) ; f (x0 ) + ε] ∩ ]lima f ; limb f [. Il existe x+ ∈ ]a ; b[
Exercice 26 : [énoncé]
tel que f (x+ ) = y + .
Soit y une valeur prise par f . Si celle-ci n'a qu'un antécédent, c'est ni.
Soit y − ∈ [f (x0 ) − ε ; f (x0 )[ ∩ ]lima f ; limb f [. Il existe x− ∈ ]a ; b[ tel que
Sinon, soit a < b les deux seuls antécédents de y .
f (x− ) = y − .
f est continue sur [a ; b] donc y admet un minimum en c et un maximum en d,
Puisque f est croissante, x− < x0 < x+ . Posons α = min(x+ − x0 , x0 − x− ) > 0.
l'un au moins n'étant pas en une extrémité de [a ; b]. Supposons que cela soit c.
Pour tout x ∈ ]a ; b[, si |x − x0 | ≤ α alors x ≤ x ≤ x donc y ≤ f (x) ≤ y d'où
− + − +
Si f (c) possède un autre antécédent c0 que c. f (x) − f (x0 ) ≤ ε.
Si c0 ∈ [a ; b] alors f ne peut être constante entre c et c0 et une valeur strictement
Ainsi f est continue en x0 puis f continue sur ]a ; b[.
comprise entre f (c) = f (c0 ) et max[c;c0 ] f possède au moins 3 antécédents.
Si c0 ∈
/ [a ; b] alors une valeur strictement intermédiaire à y et f (c) possède au
moins 3 antécédents. Impossible. Exercice 29 : [énoncé]
(a) Cherchons f de la forme
Exercice 27 : [énoncé] f (x) = eβx .
(a) Sur [0 ; +∞[,
x 1 Après calculs, si α = βe−β alors f est solution.
f (x) = =1− En étudiant les variations de la fonction β 7→ βe−β , on peut armer que pour
1+x 1+x
tout α ∈ [0 ; 1/e], il existe β ∈ R+ tel que βe−β = α et donc il existe une
est continue et strictement croissante, f (0) = 0 et lim+∞ f = 1. fonction f vériant la relation précédente.
Ainsi f réalise une bijection de [0 ; +∞[ vers [0 ; 1[.
Sur ]−∞ ; 0[, (b) Pour α = 1/e, les fonctions x 7→ ex et x 7→ xex sont solutions.
x 1 Notons que pour α ∈ ]0 ; 1/e[ il existe aussi deux solutions linéairement
f (x) = = −1 + indépendantes car l'équation βe−β = α admet deux solutions, une inférieure à
1−x 1−x
est continue et strictement croissante, lim0 f = 0 et lim−∞ f = −1. 1 et l'autre supérieure à 1
Ainsi f réalise une bijection de ]−∞ ; 0[ vers ]−1 ; 0[.
Finalement, f réalise une bijection de R vers ]−1 ; 1[.
Exercice 30 : [énoncé]
(b) Pour y ∈ [0 ; 1[, son antécédent x = f −1 (y) appartient à [0 ; +∞[.
La fonction f est bijective et continue donc strictement monotone. Elle ne peut
x y être décroissante car alors elle ne serait pas surjective sur [0 ; +∞[, elle est donc
y = f (x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ x = .
1+x 1−y strictement croissante.
Pour y ∈ ]−1 ; 0[, son antécédent x = f −1 (y) appartient à ]−∞ ; 0[. S'il existe un x ∈ [0 ; 1] tel que f (x) < x alors, par stricte croissance
x y
y = f (x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ x = . f (f (x)) < f (x)
1−x 1+y
Finalement, et donc f (f (x)) < x ce qui contredit f ◦ f = Id. De même f (x) > x est impossible
y et donc f = Id.
∀y ∈ ]−1 ; 1[, f −1 (y) = .
1 − |y|
un+1 =
un + 1
. (d) Pour tout x ∈ R il existe une suite (un ) telle que un → x et un ∈ Q.
2 Par continuité f (un ) → f (x) or puisque un ∈ Q f (un ) = aun → ax donc par
Si x ≥ 1 alors on montre par récurrence que (un ) est décroissante et supérieure à unicité de la limite f (x) = ax.
1.
Si x ≤ 1 alors on montre par récurrence que (un ) est croissante et inférieure à 1.
Dans les deux cas la suite (un ) converge vers 1. Exercice 35 : [énoncé]
Or pour tout n ∈ N, f (x) = f (un ) donc à la limite f (x) = f (1). La relation fonctionnelle f (x + y) = f (x) + f (y) permet d'établir
∀r ∈ Q, f (r) = rf (1).
Exercice 33 : [énoncé]
Soit f solution. Pour cela on commence par établir
x x x x x x x x ∀a ∈ R, ∀n ∈ Z, f (na) = nf (a).
f (x) = f cos =f cos cos = . . . = f n cos n . . . cos .
2 2 4 4 2 2 2 2
Or On commence par établir le résultat pour n = 0 en exploitant
x x x 1
sin n cos n . . . cos = n sin x f (0) = f (0) + f (0)
2 2 2 2
donc ce qui entraîne f (0) = 0.
x sin x x
sin n f (x) = n f n . On étend ensuite le résultat à n ∈ N en raisonnant par récurrence et en exploitant
2 2 2
f ((n + 1)a) = f (na) + f (a).
Pour x 6= 0, quand n → +∞, on a sin 2xn 6= 0 puis
On étend enn le résultat à n ∈ Z en exploitant la propriété de symétrie
f (−x) = −f (x) issu de
sin x x sin x
f (x) = n x f 2n → f (0).
f (x) + f (−x) = f (0) = 0.
2 sin 2n x
donc
ϕ(t) − ϕ(τ ) ≤ tg(xt ) − τ g(xt ) = (t − τ )g(xt ) ≤ M |t − τ |.
De même
ϕ(τ ) − ϕ(t) ≤ M |t − τ |
et nalement ϕ est M lipschitzienne.