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Classe : Tle B
Membre du groupe :
AMANY Yona
DO Yasmine
DJOKOUEHI Mike
Nom du professeur : Mr KOUAME
SOMMAIRE
- Introduction
I. BIOGRAPHIE ET
BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
-CONCLUSION
INTRODUCTION
I. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE
L’AUTEUR
Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712
à Genève et mort le 2 juillet 1778 à
Ermenonville, est un écrivain, philosophe
et musicien genevois francophone.
Orphelin de mère très jeune, sa vie est
marquée par l’errance. Il n’a eu aucune
éducation à proprement parler ; c’est un
autodidacte que Rousseau acquiert au fil
des années une très vaste culture. Au
début de sa carrière, il fut précepteur puis
s’installa à Paris où il démarra ses activités
de musicien. Il connait ensuite ses
premiers succès philosophique 1750, avec
le discours sur les sciences et les arts et en
1755, après la publication du discours sur
l’origine et le fondement de l’inégalité
parmi les hommes. Apres ce succès
Rousseau étant alors reconnu et admiré
s’isole et brouille avec ses amis
philosophes. Il quitte ensuite Paris pour la
campagne ou il rédigera la nouvelle
Héloïse en 1761, du contrat social et Emile
ou de l’éducation en 1762. Ses deux
œuvres du contrat social et Emile ou de
l’éducation seront alors condamnés par le
parlement et seront interdites. Un mandat
d’arrêt sera alors lancé contre Rousseau,
obligés alors de quittés la France. Durant
la dernière partie de sa carrière, souffrant
d’un délire de persécution, il consacre ses
trois dernières ses trois dernières œuvres
l’introspection et l’écriture de soi, il écrit
les confessions (1765 – 1770) , les
Dialogues ou Rousseau juge de Jean-
Jacques ( 1772-1776) et les rêveries du
promeneur solitaire (1776-1778).
Le philosophe décède en 1778 à
Ermenonville. L’ile des peupliers, l’endroit
de son inhumation, devient un lieu de
culte. Apres sa mort, son corps est
transféré au Panthéon en 1794.
CHAPITRE 1 :
Dans ce premier chapitre qui ouvre le 1er livre
Du contrat social Rousseau s’interroge quant à
savoir quel est le fondement légitime de toute
société politique. Il aborde la domination
sociale : les hommes sont dominés par
d’autres hommes.
« L’homme est né libre, et partout il est dans
les fers « enchainés » ».
L’homme est né libre, mais il est esclave de
ses impulsions, de ses passions, etc.
Il poursuit : »Comment ce changement s’est-il
fait ? Je l’ignore. Qu’est-ce qui peut le rendre
légitime ? Je crois pouvoir résoudre cette
question. »
Il indique que cette aliénation sociale est un
fait millénaire, et qu’il ne prétend pas
l’expliquer. Mais il se propose de chercher ce
qui pourrait être producteur de légitimité
dans l’ordre politique. S’il admet qu’on puisse
avoir perdu sa liberté naturelle en entrant
dans la société ,et vivre dans une obéissance
aliénante ,il évoque la possibilité d’y échapper
afin de retrouver la liberté politique et civile
.La légitimité de cette liberté n’est pas d’ordre
naturel ,elle émane de conventions
humaines : est le projet du « contrat social ».
Selon lui, l’homme est forcé de vivre en
société : « l’ordre social est un droit sacré, qui
sert de base à tous les autres ».
CHAPITRE 2 :
Dans ce second chapitre du 1er livre Rousseau
voit dans la famille « la plus ancienne de
toutes les sociétés et la seule naturelle ».
Si ses membres restent ensemble, c’est par
soumission volontaire à une convention
sociale, la cohésion étant obtenue par la
dépendance des enfants vis-à-vis de leur père,
qui est d’ordre naturel : ils lui obéissent parce
qu’il subvient leurs besoins ; quand ceux-ci
cessent, ils prennent leur indépendance.
En effet, la nature de l’être humain veut qu’il
s’occupe d’abord de sa propre conservation,
qu’il soit solide ou qu’il soit son propre maitre.
On observe ainsi le premier processus
d’aliénation sociale par lequel on cède sa
liberté contre l’obtention de service pratique.
Si les liens familiaux sont marqués par l’amour
du père pour ses enfants, les liens entre l’État
et le peuple sont motivés par la jouissance du
pouvoir de la part de l’État.
Ce chapitre est notamment l’occasion pour
Rousseau, comme il le fera plusieurs fois par la
suite, de critiquer les thèses des auteurs qui le
précèdent, comme Grotius, Hobbes, ou
encore Aristote.
Pour Grotius et Hobbes le droit est
l’affirmation de la domination des plus forts
sur les plus faibles, ceux-ci ayant intérêt à se
soumettre aux autres pour assurer leur
survivance. Tandis que Aristote avait établi
que certains individus sont naturellement faits
pour la domination tandis que d’autres le sont
pour l’esclavage.
Alors que pour Rousseau c’est confondre
l’objet et la cause : un esclave naît esclave, et
alors «perd tout jusqu’au désir de sortir» de
son état ; en conséquence, s’il veut rester
esclave, c’est parce qu’il l’est déjà, et non par
une libre décision ou par une prédisposition
naturelle à l’être. Cette aliénation ne provient
que d’un acte social et non d’un état de
nature (même si l’on naît souvent esclave du
fait des normes sociales, on ne choisit jamais
naturellement de le devenir). De même, tout
être fictif qui aurait été le premier ou le seul
de la condition humaine pourrait toujours se
considérer comme maître parce que sa
situation lui fait croire à sa liberté.
CHAPITRE 3 :
CHAPITRE 4 :
De l’esclavage
Précédemment, Rousseau a réussi à
démontrer que voir ce que la force ne peut
pas faire droit.
CHAPITRE 5 :
CHAPITRE 6 :
Du pacte social
Selon Rousseau « les hommes sont dans une
situation de conflit et pour survivre, sont forcé
de s’associer ». Pour vivre en société, il faut
trouver une forme d’harmonie dans laquelle
chacun est protégé par la société. Il faut
également que l’individu se sente aussi libre
qu’avant son entrée dans une société. Le
contrat social apparait comme un double
contrat dans laquelle chacun s’engage à faire
partie de la société d’une part, d’autre part
chacun se place sous l’autorité de cette même
volonté générale. Le peuple apparait comme
l’unité des individus regroupé par le pacte
social. La volonté générale devint la volonté
du peuple. Ce pacte est l’origine de la création
de la république ou de l’état. C’est le peuple
qui est souverain, le citoyen se soumet aux
lois qui a lui-même voulue.
CHAPITRE 7 :
CHAPITRE 8 :
De l’état civil
Dans ce chapitre Rousseau établit une
comparaison entre l’état de nature et l’état
civile.
L’état de nature pour Rousseau serait lequel
où l'homme est autosuffisant et cultive son
bout de terre librement. Etre stupide, robuste
et candide, l'homme naturel vit aussi dans un
état pré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal
et vit au présent, sans soucis des lendemains.
Tandis que l’état civil serait l'état de société, la
vie en commun. Dans l'état civil, l'homme
acquiert la moralité et y gagne une
transformation spirituelle totale. Il peut être
aussi l'état de droit résultant du contrat.
Ainsi, Rousseau dans ce texte prouve que
l’entrée dans l’état civil n’était pas pour
l’homme un simple changement de cadre de
vie mais qu’il s’agissait d’un changement
radical et « béni » de nature : d’animal,
l’homme devient véritablement homme,
d’esclave de ses impulsions, il devient
véritablement libre et raisonnable.
Ainsi, dans l’état civil :
L’instinct est remplacé par la justice
Les actions dénuées de moralité ont
désormais une moralité. L’homme écoute sa
raison plutôt que ses penchants.
Il établit ainsi un balancement entre deux
formes d'existence, l'une immédiate et
naturelle, l'autre acquise, fruit de la société.
Deux types de liberté sont également
distingués :
CHAPITRE 9 :
Du domaine civil
L’expression : « domaine réel » est une
formule juridique désignant : la
« propriété des biens ».
Le « domaine » ne désigne pas la chose
possédée mais le fait de la possession.
« Réel » prend des sens différents selon la
proposition où il apparaît.
Dans « domaine réel » il revêt le sens
juridique qui est toujours en usage. Il désigne
ce qui se rapporte aux choses. (RES en latin :
chose). En ce sens il s’oppose à « personnel »,
à ce qui se rapporte aux personnes.
Ici, Rousseau établit une autre comparaison.
Celle entre les biens naturels et les biens civils
(propriété). L’homme retrouvant l’équivalant
de ce qu’il a perdu.
Dans le cas d’un nouveau terrain, il existe un
droit du premier occupant, qui selon Rousseau
répond en général à trois conditions :
Le terrain n’est habité par personne.
end que la
quantité qui lui est nécessaire.
travail et
la culture, qui sont des signes de propriété.
La propriété est alors limitée, et le «contrat
social» permet une égalité morale et légitime
entre les individus.
Dans le cadre du «contrat social», chacun se
donne et donne tous ses biens au
«souverain», qui les restitue en garantissant le
droit. Le droit de propriété est donc un des
effets du «contrat social», qui n’existe que
grâce à la sécurité de la communauté. Ce n’est
que dans l’état de nature que la notion de
propriété n’a pas de sens. Les individus ont
des possessions, mais celles-ci sont sans cesse
menacées par le brigandage.
CONCLUSION