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Année scolaire : 2020 / 2021

Classe : Tle B

Membre du groupe :

AMANY Yona

DIAKITE Awa Leila

DO Yasmine

DJOKOUEHI Mike
Nom du professeur : Mr KOUAME

SOMMAIRE
- Introduction
I. BIOGRAPHIE ET
BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

II. Le contrat social


-Résumé détaillé du livre1

III. L’IMPORTANCE DE CETTE


OEUVRE DANS NOTRE SOCIETE
ACTUELLE

-CONCLUSION
INTRODUCTION

L’œuvre sur laquelle porte notre exposé est


Du contrat social. Du contrat social ou
principes du droit politique est un ouvrage de
philosophie politique pensé et écrit par Jean –
Jacques Rousseau, publié en 1762. L’œuvre a
constitué un tournant décisif pour la
modernité et s’est imposée comme un des
textes majeurs de la philosophie politique et
sociale, en affirmant le principe de
souveraineté du peuple appuyé sur les notions
de liberté ,d’égalité et de volonté générale
entre tous les citoyens . Elle est divisée en
quatre livres traitant successivement du pacte
social (livre 1), de la souveraineté (livre2), du
gouvernement (livre4). Les deux premiers
livrent les principes et posent les fondements
de la société, les deux suivants envisagent
leurs conséquences.

I. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE
L’AUTEUR
Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712
à Genève et mort le 2 juillet 1778 à
Ermenonville, est un écrivain, philosophe
et musicien genevois francophone.
Orphelin de mère très jeune, sa vie est
marquée par l’errance. Il n’a eu aucune
éducation à proprement parler ; c’est un
autodidacte que Rousseau acquiert au fil
des années une très vaste culture. Au
début de sa carrière, il fut précepteur puis
s’installa à Paris où il démarra ses activités
de musicien. Il connait ensuite ses
premiers succès philosophique 1750, avec
le discours sur les sciences et les arts et en
1755, après la publication du discours sur
l’origine et le fondement de l’inégalité
parmi les hommes. Apres ce succès
Rousseau étant alors reconnu et admiré
s’isole et brouille avec ses amis
philosophes. Il quitte ensuite Paris pour la
campagne ou il rédigera la nouvelle
Héloïse en 1761, du contrat social et Emile
ou de l’éducation en 1762. Ses deux
œuvres du contrat social et Emile ou de
l’éducation seront alors condamnés par le
parlement et seront interdites. Un mandat
d’arrêt sera alors lancé contre Rousseau,
obligés alors de quittés la France. Durant
la dernière partie de sa carrière, souffrant
d’un délire de persécution, il consacre ses
trois dernières ses trois dernières œuvres
l’introspection et l’écriture de soi, il écrit
les confessions (1765 – 1770) , les
Dialogues ou Rousseau juge de Jean-
Jacques ( 1772-1776) et les rêveries du
promeneur solitaire (1776-1778).
Le philosophe décède en 1778 à
Ermenonville. L’ile des peupliers, l’endroit
de son inhumation, devient un lieu de
culte. Apres sa mort, son corps est
transféré au Panthéon en 1794.

II. LE CONTRAT SOCIAL

1. Résumé détaillé du livre1

CHAPITRE 1 :
Dans ce premier chapitre qui ouvre le 1er livre
Du contrat social Rousseau s’interroge quant à
savoir quel est le fondement légitime de toute
société politique. Il aborde la domination
sociale : les hommes sont dominés par
d’autres hommes.
« L’homme est né libre, et partout il est dans
les fers « enchainés » ».
L’homme est né libre, mais il est esclave de
ses impulsions, de ses passions, etc.
Il poursuit : »Comment ce changement s’est-il
fait ? Je l’ignore. Qu’est-ce qui peut le rendre
légitime ? Je crois pouvoir résoudre cette
question. »
Il indique que cette aliénation sociale est un
fait millénaire, et qu’il ne prétend pas
l’expliquer. Mais il se propose de chercher ce
qui pourrait être producteur de légitimité
dans l’ordre politique. S’il admet qu’on puisse
avoir perdu sa liberté naturelle en entrant
dans la société ,et vivre dans une obéissance
aliénante ,il évoque la possibilité d’y échapper
afin de retrouver la liberté politique et civile
.La légitimité de cette liberté n’est pas d’ordre
naturel ,elle émane de conventions
humaines : est le projet du « contrat social ».
Selon lui, l’homme est forcé de vivre en
société : « l’ordre social est un droit sacré, qui
sert de base à tous les autres ».

CHAPITRE 2 :
Dans ce second chapitre du 1er livre Rousseau
voit dans la famille « la plus ancienne de
toutes les sociétés et la seule naturelle ».
Si ses membres restent ensemble, c’est par
soumission volontaire à une convention
sociale, la cohésion étant obtenue par la
dépendance des enfants vis-à-vis de leur père,
qui est d’ordre naturel : ils lui obéissent parce
qu’il subvient leurs besoins ; quand ceux-ci
cessent, ils prennent leur indépendance.
En effet, la nature de l’être humain veut qu’il
s’occupe d’abord de sa propre conservation,
qu’il soit solide ou qu’il soit son propre maitre.
On observe ainsi le premier processus
d’aliénation sociale par lequel on cède sa
liberté contre l’obtention de service pratique.
Si les liens familiaux sont marqués par l’amour
du père pour ses enfants, les liens entre l’État
et le peuple sont motivés par la jouissance du
pouvoir de la part de l’État.
Ce chapitre est notamment l’occasion pour
Rousseau, comme il le fera plusieurs fois par la
suite, de critiquer les thèses des auteurs qui le
précèdent, comme Grotius, Hobbes, ou
encore Aristote.
Pour Grotius et Hobbes le droit est
l’affirmation de la domination des plus forts
sur les plus faibles, ceux-ci ayant intérêt à se
soumettre aux autres pour assurer leur
survivance. Tandis que Aristote avait établi
que certains individus sont naturellement faits
pour la domination tandis que d’autres le sont
pour l’esclavage.
Alors que pour Rousseau c’est confondre
l’objet et la cause : un esclave naît esclave, et
alors «perd tout jusqu’au désir de sortir» de
son état ; en conséquence, s’il veut rester
esclave, c’est parce qu’il l’est déjà, et non par
une libre décision ou par une prédisposition
naturelle à l’être. Cette aliénation ne provient
que d’un acte social et non d’un état de
nature (même si l’on naît souvent esclave du
fait des normes sociales, on ne choisit jamais
naturellement de le devenir). De même, tout
être fictif qui aurait été le premier ou le seul
de la condition humaine pourrait toujours se
considérer comme maître parce que sa
situation lui fait croire à sa liberté.

CHAPITRE 3 :

Du droit du plus fort


Dans ce troisième chapitre du premier livre,
Rousseau part du fait que soumettre la
puissance au droit et faire que la justice soit
forte implique une démystification de
l’expression du « droit du plus fort »qui est un
oxymore car elle met en évidence deux
expressions qui appartiennent à deux ordres
différents : celui de la réalité physique et celui
de la moralité. Selon Rousseau, nul n’est
vraiment maître en raison de la réalité
physique, on doit s’appuyer sur la réalité
morale : « transformer la force en droit » et «
l’obéissance en devoir ».En cela, la force ne
peut relever du droit car obéir à la force n’est
ni volontaire, ni moral mais cela se fait par
nécessité voire par prudence. Aussi, il affirme
que « Le plus fort n’est jamais assez fort pour
être toujours le maître s’il ne transforme sa
force en droit et l’obéissance du devoir » Si on
pouvait supposer que la force soit un droit,
aucun ordre politique ne serait possible
puisque la force ne tire sa légitimité que
d'elle-même et de son avantage sur une autre
force. Ainsi l'obéissance stricte à la force nous
détourne de tout sentiment de devoir moral,
donc de tout droit et de toute citoyenneté (ou
du moins de tout sentiment d'appartenance à
un État). Rousseau conclut : «Convenons donc
que force ne fait pas droit, et qu'on est obligé
d'obéir qu'aux puissances légitimes». Pour lui,
nul n'est vraiment maître en raison de la
réalité physique, il est donc impératif que la
force doit se convertir en droit, et l’obéissance
en devoir car l’on est obligé d’obéir
uniquement aux puissances légitimes. En
d’autres termes, ce chapitre est une
continuation critique des Pensées de Pascal
(art 298-299), où l’auteur justifiait l’usage de
la force si elle a une cause juste : « Ne
pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a
fait que ce qui est fort fût juste ». Mais si
Pascal se place du point de vue de la force
juste, Rousseau se place du point de vue de
l’obéissance à la force, comme obligation ou
comme contrainte.

CHAPITRE 4 :

De l’esclavage
Précédemment, Rousseau a réussi à
démontrer que voir ce que la force ne peut
pas faire droit.

L'esclavage est un système juridique et social


qui applique le droit de propriété aux
individus, dits esclaves. Par opposition un
individu ne faisant pas l'objet d'un tel droit de
propriété est dit libre. Le propriétaire d'un
esclave est quant à lui appelé maître.
Rousseau commence ce chapitre 4 en
affirmant « qu’aucun homme n’a une autorité
naturelle sur son semblable »Les conventions
représentent donc les bases de toute autorité
légitime pour l’homme. Il commence par
donner la définition du mot « aliéner » qui
serait se donner ou vendre. Ce qui lui permet
d’expliquer par la suite que si un homme ne se
donne pas à un maître, il se vend au moins
afin de pourvoir à ses besoins. Cela est
différent dans le cas d’un peuple. En effet, le
roi tire sa subsistance de son peuple et ceux-
ci, leur donne également leur liberté mais en
échange de la tranquillité civile. On pourrait
donc se demander qui gagnent-ils? Cette
tranquillité est donc vraiment nécessaire ? «
On vit tranquille aussi dans les cachots ; en
est-ce pour s’y trouver bien ? Les Grecs
enfermés dans l’antre du Cyclope y vivaient
tranquilles, en attendant que leur tour vînt
d’être dévorés ».
Rousseau continue en disant qu’un homme se
donnant gratuitement commet un acte
absurde et inconcevable. Un homme se
donnant gratuitement n’est donc qu’un
homme fou, et donc un peuple se donnant
gratuitement est également un peuple de fou.
Cela est donc impossible car la folie ne fait pas
droit. La liberté est propre à chaque personne,
chacun dispose de sa liberté. Dans une famille,
un parent ne peut aliéner la liberté de son
enfant car celle-ci lui appartient dès sa
naissance.
« Renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa
qualité d’homme, aux droits de l’humanité,
même à ses devoirs », cela est donc un acte
immorale et contre nature. Il exprime ensuite
que l’esclavage est un engagement à rien
envers celui dont on a le droit de goût exiger.
Cette contradiction est arbitraire.
L’esclavage résulte il de la guerre?
Selon Grotius, au lieu d’utiliser son droit de
tuer le vaincu lors d’une guerre, le vainqueur
peut plutôt le réduire en esclavage. Le
vainqueur achète donc sa vie en échange de
sa liberté.
Selon Rousseau, la guerre ne résulte pas de
l’état de guerre. Les hommes ne sont pas «
naturellement ennemis », la guerre est donc
due au rapport des choses et non des
hommes. Ce droit de tuer les vaincus ne peut
ni exister dans « l’état de nature » ou il n’y a
pas de propriété ni dans « l’état social » sous
l’autorité des lois. Ces affrontements sont
donc contraires au droit naturel.
« On peut tuer un Etat sans tuer un seul de ses
membres »
La guerre est donc une relation entre États et
non entre hommes. Les soldats » ici donc, ne
sont plus vus comme membres de la partie
mais comme des défenseurs ». La guerre ne se
fait donc pas entre individus mais entre États
pour un rapport aux choses, le but d’une
guerre est la destruction, mais cette
destruction ne doit atteindre les individus,
exceptés si ceux-ci font partie d’une armée.
Alors si, lors des guerres, les individus ne
doivent pas être touchés, alors ils ne peuvent
donc pas être réduits en esclavage non plus.
L’esclavage n’est au final pas si différent que
le fait de tuer car « en prenant un équivalent à
sa vie, le vainqueur ne lui a point fait grâce ».
L’esclavage et le droit sont contradictoires. Il
ne peut donc avoir l’un avec l’autre. Le droit à
l’esclavage peut donc être exprimé comme
ceci «Je fais avec toi une convention...qu’il me
plaira » or cette déclaration est nulle, absurde
et illégitime

CHAPITRE 5 :

Qu’il faut toujours remonter à une première


convention
Dans ce cinquième chapitre, Rousseau établit
qu’avant de savoir comment sont institués les
rois, il s’agit de comprendre «l’acte par lequel
un peuple est un peuple». C’est en
l’occurrence par la convention. En cela, la
convention ne peut donc pas être établie
selon la règle de la majorité sinon cela
réintroduirait le droit du plus fort. Ainsi, pour
convaincre les «fauteurs du despotisme»,
Rousseau établit une distinction entre
«soumettre une multitude» et «régir un
peuple». «Une multitude» n'est qu'un amas
d'individus qui n'a pas d'existence politique
;Elle ne peut trouver son unité comme peuple
que par l'autorité qui s'exerce sur elle. Au
contraire, «un peuple» est une association
d'individus formant un corps public. Si Grotius
avait défini le peuple comme «celui qui se
donne à un roi», Rousseau entend se placer
avant cet acte politique, et «déterminer l'acte
par lequel un peuple est un peuple» puisqu'il
s'agit du premier des actes. Si Grotius définit
le peuple comme « celui qui se donne à un roi
», Rousseau veut revenir avant cet acte
politique et « déterminer l’acte par lequel un
peuple est un peuple » puisqu’il s’agit du
premier des actes. En effet sans ce premier
acte fondateur de la société or la seule
autorité qui, d'«une multitude», puisse faire
«un peuple», c'est le peuple lui-même !

CHAPITRE 6 :

Du pacte social
Selon Rousseau « les hommes sont dans une
situation de conflit et pour survivre, sont forcé
de s’associer ». Pour vivre en société, il faut
trouver une forme d’harmonie dans laquelle
chacun est protégé par la société. Il faut
également que l’individu se sente aussi libre
qu’avant son entrée dans une société. Le
contrat social apparait comme un double
contrat dans laquelle chacun s’engage à faire
partie de la société d’une part, d’autre part
chacun se place sous l’autorité de cette même
volonté générale. Le peuple apparait comme
l’unité des individus regroupé par le pacte
social. La volonté générale devint la volonté
du peuple. Ce pacte est l’origine de la création
de la république ou de l’état. C’est le peuple
qui est souverain, le citoyen se soumet aux
lois qui a lui-même voulue.

CHAPITRE 7 :

Le souverain est la source première du


pouvoir. Un peuple ne peut s’aliéner lui-même
En effet, l’individu est dit citoyen car il vit dans
une société ou le peuple est souverain. De
plus il est appelé sujet car il est soumis aux
lois. Hormis le contrat social, le sujet ne serait
pas apte à se limiter aux lois. Le contrat social
apparait donc comme un régulateur de la
société humaine. Le souverain est vertu de
droits semblable aux citoyens particuliers qui
le compose. Cependant, les volontés peuvent
être différentes de celle du souverain selon
chaque individu en acceptant les droits
auxquels ils sont soumis en tant que citoyen et
non en tant que sujet. Cette injustice fait
naitre le droit de contrainte. On peut forcer
quelqu’un qui ne respecte pas les règles « à
être libre » donc à les respecter car «
l’obéissance à la loi qu’on est prescrite est
liberté ». Cette contrainte rend possible le
pacte social et garantit son bon
fonctionnement.

CHAPITRE 8 :

De l’état civil
Dans ce chapitre Rousseau établit une
comparaison entre l’état de nature et l’état
civile.
L’état de nature pour Rousseau serait lequel
où l'homme est autosuffisant et cultive son
bout de terre librement. Etre stupide, robuste
et candide, l'homme naturel vit aussi dans un
état pré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal
et vit au présent, sans soucis des lendemains.
Tandis que l’état civil serait l'état de société, la
vie en commun. Dans l'état civil, l'homme
acquiert la moralité et y gagne une
transformation spirituelle totale. Il peut être
aussi l'état de droit résultant du contrat.
Ainsi, Rousseau dans ce texte prouve que
l’entrée dans l’état civil n’était pas pour
l’homme un simple changement de cadre de
vie mais qu’il s’agissait d’un changement
radical et « béni » de nature : d’animal,
l’homme devient véritablement homme,
d’esclave de ses impulsions, il devient
véritablement libre et raisonnable.
Ainsi, dans l’état civil :
L’instinct est remplacé par la justice
Les actions dénuées de moralité ont
désormais une moralité. L’homme écoute sa
raison plutôt que ses penchants.
Il établit ainsi un balancement entre deux
formes d'existence, l'une immédiate et
naturelle, l'autre acquise, fruit de la société.
Deux types de liberté sont également
distingués :

O La liberté naturelle, qui n’a pour bornes que


les forces de l’individu.
O La liberté civile, qui a pour limites la volonté
générale

CHAPITRE 9 :

Du domaine civil
L’expression : « domaine réel » est une
formule juridique désignant : la
« propriété des biens ».
Le « domaine » ne désigne pas la chose
possédée mais le fait de la possession.
« Réel » prend des sens différents selon la
proposition où il apparaît.
Dans « domaine réel » il revêt le sens
juridique qui est toujours en usage. Il désigne
ce qui se rapporte aux choses. (RES en latin :
chose). En ce sens il s’oppose à « personnel »,
à ce qui se rapporte aux personnes.
Ici, Rousseau établit une autre comparaison.
Celle entre les biens naturels et les biens civils
(propriété). L’homme retrouvant l’équivalant
de ce qu’il a perdu.
Dans le cas d’un nouveau terrain, il existe un
droit du premier occupant, qui selon Rousseau
répond en général à trois conditions :
Le terrain n’est habité par personne.
end que la
quantité qui lui est nécessaire.
travail et
la culture, qui sont des signes de propriété.
La propriété est alors limitée, et le «contrat
social» permet une égalité morale et légitime
entre les individus.
Dans le cadre du «contrat social», chacun se
donne et donne tous ses biens au
«souverain», qui les restitue en garantissant le
droit. Le droit de propriété est donc un des
effets du «contrat social», qui n’existe que
grâce à la sécurité de la communauté. Ce n’est
que dans l’état de nature que la notion de
propriété n’a pas de sens. Les individus ont
des possessions, mais celles-ci sont sans cesse
menacées par le brigandage.

Seul un Etat, c’est-à-dire une communauté


politiquement organisée peut garantir un
droit de propriété. Par le contrat l’homme
échange un droit illimité mais sans cesse
menacé sur toute chose contre la propriété de
ce qu’il possède.

III. L’IMPORTANCE DE CETTE ŒUVRE DANS


NOTRE SOCIETE ACTUELLE

Aujourd’hui, Rousseau serait considéré étant


un ancêtre du socialisme et un fondement de
la sociologie, il serait la bête noire des
conservateurs et des libéraux, étant au cœur
des dispositifs républicains et socialistes. Le
contrat social est important dans la société
actuelle dans la mesure où il dessine les
principes de l’institution politique. Un contrat
social, c'est une entente entre les membres
d'un groupe qui décident qui seront les
dirigeants et dirigeantes et ceux et celles qui
seront dirigés et qui définit les droits et les
devoirs de chacun des membres en les
énonçant clairement ou par l'intermédiaire
d'un arrangement que tous et toutes
acceptent sans discussion. C’est aussi est un
engagement mutuel passé entre l’Etat et les
citoyens pour le respect des lois. La société est
une organisation sociale et, en tant que telle,
doit prendre des décisions quant à la
meilleure façon de réconcilier les intérêts
souvent contradictoires qui s'y retrouvent. Le
contrat social joue un rôle indispensable dans
la société car d’abord, il veille à ce que les
citoyens ne puissent enfreindre aux lois,
ensuite il engage les citoyens qui renoncent à
user individuellement de leur pouvoir contre
les autres et enfin il fait reconnaître l’Etat par
le peuple comme le seul détenteur de pouvoir
de législation et de décision. Selon Hobbes,
l’Etat (la société) a été créée par contrat afin
d’empêcher la guerre entre les hommes,
assurer la sécurité et la justice pour tous: C’est
un vecteur indispensable pour la cohésion
sociale.
Le contrat social selon Rousseau est toujours
d’actualité car toute la société repose sur Du
contrat social car, Rousseau a créé un contrat
social qui n’est pas seulement représentatif du
passé, mais est bel et bien présent et tout le
temps modifiable afin de permettre au peuple
créer leur société voulu. Par ailleurs Rousseau
propose avec le contrat social de réformer la
société dans laquelle il vivait : l’Ancien Régime
ne permettait pas l’expression libre de la
volonté générale ni celle de la volonté
individuelle. Le Contrat social, en entraînant
en partie la Révolution française (et en étant
une de ses références importantes) permettra
l’expression de la volonté générale mais pas
celle de la liberté individuelle, que Rousseau
ignore dans ce texte, alors qu’il en faisait une
des thèses principales de l’Émile, insistant sur
l’importance du développement individuel et
de l’épanouissement des facultés naturelles
de chaque individu : en cela ces deux textes
peuvent être considérés comme
complémentaires.

CONCLUSION

Du Contrat Social est probablement l’œuvre la


plus célèbre de Rousseau, du moins celle qui a
sans doute le plus largement contribué à la
présence du philosophe dans la vie publique.
Dans Du Contrat Social Rousseau établit
qu'une organisation sociale « juste » repose
sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté
entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté
entre tous les participants, c'est-à- dire
l'ensemble exhaustif des citoyens. Son œuvre
a constitué un tournant décisif pour la
modernité et s'est imposée comme un des
textes majeurs de la philosophie politique et
sociale, en affirmant le principe de
souveraineté du peuple appuyé sur les notions
de liberté, d’égalité.

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