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TD M35 Machines thermiques et hydrauliques LEF–SMP-Energétique A.

U 2020/2021

Travaux Dirigés : Machines Thermiques


Exercice 1 : Moteur à explosion (cycle de Beau de Rochas)
Le fonctionnement du moteur à explosion peut-être modélisé par le cycle théorique de Beau de Rochas. Ce cycle
représenté dans un diagramme de Clapeyron, peut se décomposer en quatre temps :
- le premier temps est une compression adiabatique réversible AB du mélange combustible avec un
𝑉
rapport volumique 𝑎 = 𝐴 .
𝑉𝐵
- le deuxième temps est une compression isochore BC, résultant de la combustion du mélange.
- le troisième temps est une détente adiabatique réversible selon CD. En D, le piston est au point mort
bas: 𝑉𝐷 = 𝑉𝐴 .
- le quatrième temps est un refroidissement isochore DA.
La quantité de carburant injecté étant peu importante par rapport à celle de l’air aspiré, on la négligera devant
cette dernière. Le cycle est étudié pour une mole d’air assimilé à un gaz parfait.
DONNEES :
Constante des gaz parfaits : 𝑅 = 8,32 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1
Capacité Thermique molaire de l’air à pression constante : 𝐶𝑝 = 29 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1
Capacité thermique molaire de l’air à volume constant : 𝐶𝑉
𝐶
Valeur du rapport 𝛾 = 𝑝 = 1,4.
𝐶𝑉
𝑉𝐴
Valeur du rapport volumique 𝑎 = =7
𝑉𝐵
Valeurs de la pression et de la température aux extrémités du cycle :
𝑃𝐴 = 105 𝑃𝑎 ; 𝑃𝐶 = 62 × 105 𝑃𝑎 ; 𝑃𝐷 = 4,08 × 105 𝑃𝑎
𝑇𝐴 = 300 𝐾 ; 𝑇𝐶 = 2650 𝐾 ; 𝑇𝐷 = 1210 𝐾
1- Compléter l’allure du cycle.

2- Déterminer la valeur des volumes 𝑉𝐴 et 𝑉𝐵 aux points A et B.


3- Calculer la pression 𝑃𝐵 et la température 𝑇𝐵 au point B.
4- Exprimer, en fonction des températures aux extrémités du cycle, les quantités de chaleur algébriques
𝑄𝐴𝐵 , 𝑄𝐵𝐶 , 𝑄𝐶𝐷 , 𝑄𝐷𝐴 , échangées avec le milieu extérieur au cours de chacune des quatre phases.
Calculer leurs valeurs numériques. En déduire par application du Premier Principe, la valeur algébrique
W du travail fourni à l’air au cours du cycle.
5- Calculer le rendement du cycle.

Exercice 2 : Moteur à combustion interne (cycle de Beau de Rochas)


Le moteur à explosion est un moteur à combustion interne dont l'allumage est commandé par des éclateurs
(bougies). Il fonctionne suivant le cycle de Beau de Rochas (du nom de l'ingénieur français qui l'a proposé dès
1862) ou cycle d'Otto (du nom de l'ingénieur allemand qui a réalisé et présenté pour la première fois une version
de ce moteur à explosion en 1878). Ce cycle est constitué de deux isentropiques et deux isochores que subit un
mélange d'air et de carburant. Le système fermé considéré est donc une masse déterminée de ce mélange. Plus
précisément, le cycle peut être décrit en quatre temps :
- un cylindre admet le mélange à travers une soupape d'admission dans un volume 𝑉𝐴 (portion IA du
cycle);
- les soupapes sont fermées et le mélange subit une compression isentropique jusqu'à un
volume 𝑉𝐵 (portion AB). Au point B se produit l'explosion du mélange qui augmente la pression de B à
C;
- les soupapes sont toujours fermées et les produits de la combustion subissent une détente isentropique
en repoussant le piston jusqu'à sa position initiale (portion CD);

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- La soupape d'échappement s'ouvre : la pression chute brutalement (portion DA), et les gaz brûlés sont
évacués.
𝑉
Le cycle est caractérisé par le taux de compression volumétrique 𝛼 qui vaut 𝐴 . Les températures du mélange en
𝑉𝐵
A et C valent 𝑇𝐴 = 293 𝐾 et 𝑇𝐶 = 1220 𝐾.
1- Tracer schématiquement ce cycle de Beau de Rochas dans le diagramme de Clapeyron, en faisant
figurer les 5 points I, A, B, C, et D.
2- Identifier sur le cycle les quantités de chaleur échangées et leurs signes, les travaux fournis et leurs
signes, et écrire le bilan thermique sur un cycle.
3- Donner l'expression des quantités de chaleur échangées et donner l'expression du rendement 𝜂 de ce
moteur thermique.
4- Montrer que le rendement de ce moteur ne dépend que du taux de compression 𝛼.
5- Calculer le rendement (par rapport au moteur de Carnot idéal) de ce cycle.
Pour l'application numérique, on considère : 𝛾 = 1,4 et 𝛼 = 9.

Exercice 3 : Moteur à combustion interne (cycle de Diesel)


Le moteur Diesel est un moteur à combustion interne dont l'allumage n'est pas commandé par des éclateurs mais
une compression élevée. L'air et le carburant sont comprimés séparément, le carburant n'étant injecté que dans la
chambre de combustion et progressivement. Le premier moteur de ce type a été mis au point par l'allemand
Rudolf Diesel en 1893. Il fonctionne suivant le cycle éponyme constitué de deux isentropiques, d'une isobare et
d'une isochore. Plus précisément, le cycle peut être décrit en quatre temps :
- un cylindre admet l'air seul à travers une soupape d'admission dans un volume 𝑉𝐴 (portion IA du cycle);
- les soupapes sont fermées. L'injection de combustible démarre au point B et est progressive jusqu'à un
point C de sorte que la pression reste constante;
- les soupapes sont toujours fermées et les produits de la combustion subissent une détente isentropique
en repoussant le piston jusqu'à sa position initiale (portion CD);
- La soupape d'échappement s'ouvre : la pression chute brutalement (portion DA), et les gaz brûlés sont
évacués.
𝑉
Le cycle est caractérisé par le taux de compression volumétrique 𝛼 qui vaut 𝐴 et le rapport de détente préalable
𝑉𝐵
𝑉𝐶
𝛽 qui vaut . Les températures du mélange en A et C valent 𝑇𝐴 = 293 𝐾 et 𝑇𝐶 = 1220 𝐾.
𝑉𝐵
1- Tracer schématiquement ce cycle de Diesel dans le diagramme de Clapeyron, en faisant figurer les 5
points I, A, B, C, et D.
2- Identifier sur le cycle les quantités de chaleur échangées et leurs signes, les travaux fournis et leurs
signes, et écrire le bilan thermique sur un cycle.
3- Donner l'expression des quantités de chaleur échangées et donner l'expression du rendement 𝜂 de ce
moteur thermique.
4- Montrer que le rendemnt de ce moteur ne dépend que du taux de compression 𝛼 et du rapport de détente
𝛽.
Pour l'application numérique, on considère : 𝛾 = 1,4 , 𝛼 = 14 et 𝛽 = 1,55.

Exercice 4 : cycle Diesel


On considère un moteur à combustion interne fonctionnant suivant le cycle Diesel représenté ci-dessous.

𝑉
𝐴1 𝐴2 : Compression adiabatique réversible de l'air caractérisée par le rapport volumétrique 𝑥 = 𝑉1
2
𝐴2 𝐴3 : Injection du carburant finement pulvérisé dans l'air comprimé et chaud provoquant son
inflammation. La combustion se produit à pression constante.
𝐴3 𝐴4 : Détente adiabatique réversible des gaz.

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𝐴4 𝐴1 : Ouverture de la soupape d'échappement, ramenant instantanément la pression à 𝑃1 , les gaz subissant un


refroidissement isochore.
La quantité de carburant injecté étant faible devant la quantité d'air aspiré, on considérera que le nombre total de
moles n'est pas modifié par la combustion.
On assimile les gaz à un gaz parfait de constante 𝑅 = 8,32 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1, de capacité thermique molaire à
pression constante 𝐶𝑝 = 29 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1 . On donne : 𝛾 = 1,4.
On étudie les transformations subies par une mole de gaz parfait.
1- Ce gaz est admis dans les cylindres à la pression 𝑃1 = 1 𝑏𝑎𝑟 et à la température 𝑇1 = 330 𝐾.
a- Calculer le volume 𝑉1
b- Calculer la pression 𝑃2 et la température 𝑇2 en fin de compression sachant que 𝑥 = 14.
2- En fin de combustion, la température du gaz est 𝑇3 = 2260 𝐾. Calculer le volume 𝑉3 et la chaleur 𝑄23
reçue par ce gaz au cours de la transformation 𝐴2 𝐴3 .
3- Calculer la pression 𝑃4 et la température 𝑇4 en fin de détente.
4-
a- Calculer la quantité de chaleur 𝑄41 reçue par le gaz au cours de la transformation isochore.
b- En appliquant le premier principe, calculer le travail fourni par le moteur au cours d’un cycle.
c- Calculer le rendement 𝜂 de ce moteur thermique.

Exercice 5 : moteur thermique de type Diesel


L’étude porte sur un moteur thermique (type Diesel). La conversion d’énergie est assurée par de l’air qui décrit
le cycle représenté en figure ci-dessous, en coordonnées de Clapeyron P(V). Chaque transformation est
considérée comme réversible. Les trajets 1-2 et 3-4, sont adiabatiques.

État 1 : 𝑃1 = 1 𝐵𝑎𝑟 = 105 𝑃𝑎 ; 𝑇1 = 300 𝐾


𝑉
État 2 : 1 = 14
𝑉2
État 3 : 𝑇3 = 1340 𝐾
État 4 : 𝑇4 = 556 𝐾
Les calculs porteront sur une mole d’air.
𝐶𝑝
Il est rappelé que : 𝑅 = 8,31 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1 , et que, pour l’air 𝛾 = = 1,4.
𝐶𝑉
−1 −1
On donne en outre : 𝐶𝑉 = 20,8 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 . 𝐾

1- Montrer que 𝑇2 = 862 𝐾.


2- Pourquoi 𝑇3 est-elle la température la plus élevée sur le cycle ?
3- Déterminer la quantité de chaleur échangée par une mole d’air au cours de chaque transformation :
a- sur le trajet 1-2.
b- sur le trajet 2-3.
c- sur le trajet 3-4.
d- sur le trajet 4-1.
4- Quelle est la variation de l’énergie interne de l’air qui décrit un cycle ?
Enoncer le premier principe de la thermodynamique pour un cycle et en déduire la valeur algébrique W
du travail reçu par une mole d’air au cours d’un cycle.
5- Déterminer le rendement théorique du moteur.
6- Le rendement réel n’est que de 0,45. Le fuel utilisé dégage 45 × 103 𝐾𝐽 par litre lors de la combustion.
Sachant que ce moteur consomme 1 litre de fuel par heure, calculer le travail mécanique qu’il fournit en
une heure et sa puissance mécanique.

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Exercice 6 : Turbine à gaz de centrale électrique


On considère une turbine à gaz de centrale électrique. Les données du problème sont les suivantes :
- l’état 1 est caractérisé par les valeurs : 𝑝1 = 100 𝑘𝑃𝑎 et 𝑡1 = 20 ℃;
- la pression à laquelle est réalisée la combustion est : 𝑝2 = 𝑝3 = 1780 𝑘𝑃𝑎 ;
- les gaz comburés ont, à la sortie de la chambre de combustion, une température 𝑡3 = 1000 ℃;
- les transformations dans la turbine et le compresseur sont supposées isentropiques ;
- les rendements mécaniques de la turbine et du compresseur valent 𝜂𝑚𝑒𝑐,𝐶 = 𝜂𝑚𝑒𝑐,𝑇 = 0,98.

Dans le cas où on considère une valeur constante pour γ (γ = 1, 4 et cp = 1.01kJ/kgK), On demande de calculer :
1. les états (p, T) successifs du gaz au cours du cycle ;
2. l’action calorifique q dégagée par la combustion.

Exercice 7 : Cycle et moteur Stirling


Le moteur de Stirling à la caractéristique principale de former un système fermé: le fluide est contenu dans une
enceinte fermée et est chauffée par une source thermique. La combustion est donc externe, ce qui est en fait un
des avantages de ce moteur : la diversité des combustibles utilisables pour son fonctionnement. Son deuxième
avantage est son efficacité, qui peut être optimal en théorie. C'est l'objectif de cet exercice de le démontrer.
Un cycle de Stirling est formé de deux isothermes et de deux isochores alternées, ainsi que représenté sur la
figure suivante :

Le cycle est supposé réversible; il est décrit dans le sens moteur par un gaz parfait. Pour ce gaz parfait 𝛾 est
supposé constant.
𝑉
1. En fonction des températures 𝑇1 et 𝑇2 (voir figure), du taux de compression 𝑎 = 2, du nombre de moles
𝑉1
n, de R et de 𝛾, établir les expressions:
a. de la quantité de chaleur 𝑄1 reçue par le système au cours d'un cycle moteur réversible;
b. de la quantité de chaleur 𝑄2 cédée par le système au cours d'un cycle moteur réversible;
c. du travail produit par le système au cours d'un cycle moteur réversible ;
d. de l'efficacité thermodynamique de ce cycle.
2. Quelle est l'expression de l'efficacité du cycle de Carnot correspondant ? Comparer les deux efficacités
obtenues.
3. Supposer qu'un régénérateur parfait permette de récupérer entièrement l'énergie nécessaire au
réchauffage isochore au cours du refroidissement isochore. Comparer à nouveau l'efficacité de ce
moteur de Stirling à l'efficacité du cycle de Carnot.

Exercice 8 : cycle de Rankine


Le cycle de Rankine est le cycle de base des centrales nucléaires. La pompe d’alimentation porte l’eau liquide
saturante (état 0) de la basse pression 𝑝0 du condenseur à la pression 𝑝1 du générateur de vapeur (GV) de façon
adiabatique réversible (état 1). L’eau liquide comprimée entre ensuite dans le générateur de vapeur, isobare, où
elle est chauffée jusqu’à la température 𝑇2 du changement d’état (état1’), puis totalement vaporisée (état 2). La
vapeur saturante sèche produite subit ensuite une détente adiabatique réversible (2-3) dans une turbine. Le fluide
pénètre ensuite dans le condenseur isobare pour y être totalement condensé (état 0) à la température 𝑇1 . On
appelle 𝑇𝑐𝑟 la température critique de l’eau. On négligera le travail consommé par la pompe devant les autres
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termes énergétiques de l’installation. On n’admet que ℎ1 = ℎ0 . On donne : 𝑡1 = 30 ℃ ; 𝑡2 = 300 ℃ et 𝑡𝑐𝑟 =


374 ℃

La variation d’entropie massique pour un liquide dont la température évolue de 𝑇1 à 𝑇2 est :


𝑇2
𝑠2 − 𝑠1 = 𝑐𝑙 ln
𝑇1
La variation d’entropie massique au cours d’un déplacement sur le palier d’équilibre liquide-vapeur à la
température 𝑇1 est :
∆ℎ
∆𝑠 =
𝑇1
Extraits de tables thermodynamiques pour l’eau sur le palier d’équilibre liquide-vapeur :
- liquide saturant à 𝑝1 = 85,9 𝑏𝑎𝑟 et 300 ℃ : 𝑠 = 3,24 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1 ; ℎ = 1345 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
- liquide saturant à 𝑝0 = 0,04 𝑏𝑎𝑟 et 30 ℃ : 𝑠 = 0,44 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1 ; ℎ = 126 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
- vapeur saturante sèche à 85,9 bar et 300 ℃ : 𝑠 = 5,57 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1 ; ℎ = 2749 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
- vapeur saturante sèche à 0,04 bar et 30 ℃ : 𝑠 = 8,46 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1 ; ℎ = 2566 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
1- Représenter l’allure du cycle décrit par le fluide dans le diagramme (T, s).
2- Déterminer le titre massique et l’enthalpie massique de la vapeur à la sortie de la turbine.
−𝑤
3- Calculer l’efficacité du cycle 𝜂 = 𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒
𝑞𝐺𝑉
4- Dans quel état se trouve le fluide à la fin de la détente dans la turbine ?
Pourquoi est-ce un inconvénient pour les parties mobiles de la machine ?

Exercice 9 : Système de réfrigération de l'eau


On effectue l'étude d’un système destiné à réfrigérer de l'eau. Le schéma de principe est donné à la figure ci-
dessous. Le fluide subissant le cycle thermodynamique est du fréon. Le circuit est représenté en trait épais.
1, 2, 3, 4 sont les points du circuit correspondants aux entrées et sorties de chaque élément.
Un ventilateur soufflant de l'air sur le condenseur assure le refroidissement du dispositif.
L'évaporateur et le circuit d'eau sont mis en contact thermique par un échangeur de chaleur, représenté en
pointillé. Le circuit d'eau est représenté en trait fin :

La vapeur de fréon sera considérée comme un gaz parfait. On désigne respectivement par P et T sa pression et sa
température.
Les caractéristiques thermodynamiques du fréon sont les suivantes :
Masse molaire du fréon : M = 121 g.
Chaleur latente massique de vaporisation du fréon :𝐿 = 30 𝐾𝐽. 𝐾𝑔−1 à 310 K (attention : elle vaut 130 KJ. Kg −1
en réalité).
Capacité thermique molaire à pression constante du fréon gazeux : 𝐶𝑝 = 49,9 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1
Rapport des capacités thermiques molaires à pression constante et à volume constant du fréon gazeux :
𝐶𝑝
𝛾= = 1,2
𝐶𝑉
Constante d'état des gaz parfaits : 𝑅 = 8,32 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1
Au point 1 le fréon est totalement gazeux : 𝑃1 = 1,9 × 105 𝑃𝑎 ; 𝑇1 = 272 𝐾
Au point 2 le fréon est totalement gazeux : 𝑃2 = 8,5 × 105 𝑃𝑎 ; 𝑇2
Au point 3 le fréon est totalement liquide : 𝑃3 = 𝑃2 ; 𝑇3 = 310 𝐾
Au point 4 le fréon est partiellement gazeux : 𝑃4 = 𝑃1 ; 𝑇4
On donne la capacité thermique massique de l'eau : 𝐶𝑒𝑎𝑢 = 4180 𝐽. 𝐾𝑔−1 . 𝐾 −1
1- La masse de fréon circulant en un point du circuit en une minute est 𝑚 = 2,25 𝐾𝑔.

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a- En déduire que le nombre de moles de fréon passant en un point du circuit en une minute est
n =18,6.
b- Quel volume 𝑉1 ces n moles de fréon occupent-elles à l'état gazeux sous la pression 𝑃1 =
1,9 × 105 𝑃𝑎 et à la température de 𝑇1 = 272 𝐾 ? On exprimera le résultat en litres.
2- On suppose que la transformation réalisée dans le compresseur est adiabatique et réversible. Calculer,
en litres, le volume 𝑉2 occupé par ces n moles de fréon à la pression 𝑃2 . En déduire que 𝑇2 est égale à
349 K.
3- Dans le condenseur, le fréon subit un refroidissement à l'état gazeux de 𝑇2 à 𝑇3 , puis une liquéfaction à
la température 𝑇3 .
a- Calculer la quantité de chaleur 𝑄𝑎 échangée par le fréon gazeux, en une minute, lors de son
refroidissement de 𝑇2 à 𝑇3 . (Préciser le signe de 𝑄𝑎 )
b- Calculer la quantité de chaleur 𝑄𝑏 échangée par le fréon, en une minute, lors de sa liquéfaction
totale. (Préciser le signe de 𝑄𝑏 )
c- En déduire la quantité de chaleur 𝑄23 échangée par le fréon, en une minute, dans le condenseur
pour son refroidissement et sa liquéfaction.
d- Quel est le signe de 𝑄23 ? Que représente ce signe ?
4- Dans l'évaporateur, la valeur algébrique de quantité de chaleur 𝑄41 reçue par le fréon, en une minute, est
𝑄41 = 240 𝐾𝐽. En déduire le débit maximal de l'eau, si l'on veut abaisser la température de celle-ci de
5,0 °C. On exprimera ce débit en litres par minute.

Exercice 10 : Puissance moyenne d’un climatiseur


Un climatiseur fonctionne de façon cyclique réversible entre l'air extérieur jouant le rôle de source chaude à une
température 𝑇𝑒 = 308 𝐾 , et un local isolé, de capacité thermique 𝐶 = 10. 103 𝑘𝐽. 𝐾 −1 , jouant le rôle de source
froide et initialement à la température de l'air extérieur. Le climatiseur doit ramener la température du local à
295 𝐾 en deux heures. En supposant que le rendement énergétique du moteur électrique du climatiseur est
optimal, calculer la puissance électrique moyenne P reçue par ce climatiseur.

Exercice 11 : Installation frigorifique


Une installation frigorifique fonctionne à l'ammoniac (R717), au régime nominal −10 ℃/+30℃. Elle développe
une puissance frigorifique brute de 100 𝑘𝑊. La compression et la détente du R717 sont supposées
respectivement parfaitement isentrope et isenthalpe. La surchauffe des vapeurs aspirées par le compresseur est de
+10 ℃, et le sous-refroidissement du fluide frigorigène à l'état liquide en sortie de détendeur atteint la
température +25 ℃. Par ailleurs, on admettra que les changements d'état et de température du fluide caloporteur
ont entièrement lieu à l'intérieur des échangeurs thermiques.
1- Tracer le schéma de l'installation en faisant figurer ses composants principaux, et tracer le cycle
frigorifique sur le diagramme de Mollier du R717, et faire le lien entre les deux.
2- Indiquer l'intérêt de la surchauffe et du sous-refroidissement du fluide frigorigène.
3- Consigner dans un tableau les valeurs des pressions, températures, enthalpies et titres aux différents
points du cycle.
4- Déterminer les grandeurs caractéristiques de cette installation frigorifique :
• Débit massique du fluide frigorigène;
• Puissance mécanique théorique du compresseur;
• Puissance mécanique réelle du compresseur;
• Coefficient de performance (COP) théorique (de Mollier) et réel de l'installation;
• Efficacité par rapport au cycle de Carnot de la machine;
5- Calculer la puissance calorifique à évacuer au condenseur.
Données:
- Le diagramme de Mollier du R717 ci-dessous.
- Le travail de compression réel du compresseur vaut son travail de compression théorique divisé par les
rendements indiqué 𝜂𝑖 et mécanique 𝜂𝑚 du compresseur. On considérera que le rendement indiqué 𝜂𝑖
est égal au rendement volumétrique 𝜂𝑉 du compresseur. Celui-ci s'exprime par :
𝑃𝐶
𝜂𝑉 = 1 − 0,05
𝑃𝑒
Avec 𝑃𝐶 et 𝑃𝑒 les pressions respectivement au condenseur et à l'évaporateur. Le rendement 𝜂𝑚 = 0,9.

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Exercice 12 : Pompe à chaleur


Une pompe à chaleur fonctionne entre deux sources : une nappe souterraine qui constitue la source froide et l'eau
du circuit de chauffage qui constitue la source chaude. Le fluide utilisé dans cette pompe à chaleur est de l'air
assimilable à un gaz parfait de constante 𝑅 = 8,32 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1 , de capacité thermique molaire à pression
constante 𝐶𝑝 = 29,1 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1 . Le rapport des capacités thermiques molaires à pression constante 𝐶𝑝 et à
volume constant 𝐶𝑉 vaut 𝛾 = 1,4.
L'air de la pompe à chaleur décrit le cycle de transformations réversibles suivant :
- Passage de l'état initial A, à l'état B par une compression adiabatique dans un compresseur.
état A : pression : 𝑃𝐴 = 1 × 105 𝑃𝑎, volume 𝑉𝐴 , température 𝑇𝐴 = 298 𝐾 ;
état B : pression : 𝑃𝐵 = 2,2 × 105 𝑃𝑎, volume 𝑉𝐵 , température 𝑇𝐵 ;
- Passage de l'état B à l'état C par une transformation isobare pendant laquelle l'air reçoit de la source chaude une
quantité de chaleur 𝑄1
état C : pression : 𝑃𝐶 = 𝑃𝐵 , température 𝑇𝐶 = 340 𝐾 ;
- Passage de l'état C à l'état D par une détente adiabatique.
état D : pression : 𝑃𝐷 = 𝑃𝐴 , température 𝑇𝐷 ;
- Passage de l'état D à l'état A par une transformation isobare pendant laquelle l'air reçoit de la source froide une
quantité de chaleur 𝑄2 .
On effectuera les calculs relatifs à une mole d'air.
1- Placer les points B, C, D sur la figure ci-dessous.

2- Calculer les volumes 𝑉𝐴 et 𝑉𝐵 .


3- Calculer les températures 𝑇𝐵 et 𝑇𝐷 .
4- Pour chaque cycle décrit par une mole d'air, calculer :
a- les quantités de chaleur 𝑄1 et 𝑄2
b- le travail W reçu au cours de la totalité du cycle.
5- L'efficacité 𝜀 de la pompe à chaleur est le rapport de la quantité de chaleur reçue par la source chaude
au cours d’un cycle décrit par l'air, et du travail reçu par l'air au cours de ce même cycle.
a- Exprimer 𝜀 en fonction de 𝑄1 et W. Calculer sa valeur.
b- Justifier le choix de cette définition.

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Exercice 13 : Pompe à chaleur pour le chauffage des locaux


On s'intéresse à une pompe à chaleur qui participe au chauffage de locaux, en prélevant de la chaleur aux
effluents liquides à température élevée d’une installation industrielle, avant leur rejet dans une rivière qui recevra
des effluents à température plus faible.
L'installation représentée ci-dessous comporte : un compresseur, un détendeur et deux serpentins qui sont le
siège des échanges thermiques, avec les effluents d’une part, et avec l'eau d’un circuit de chauffage d'autre part.

Le fluide frigorigène est de l'air, assimilé à un gaz parfait. On étudie les transformations réversibles de 1 kg d'air
qui décrit le cycle suivant :
1-2 : dans le compresseur : compression adiabatique, la pression passant de 𝑃1 = 105 𝑃𝑎 à 𝑃2 = 2 × 105 𝑃𝑎 et
la température passant de 𝑇1 = 310 𝐾 à 𝑇2
2-3 : dans le serpentin au contact du circuit de chauffage (𝑉3 < 𝑉2 ): refroidissement isobare, la température
passant de 𝑇2 à 𝑇3 = 330 𝐾 .
3-4 : dans le détendeur : détente adiabatique, la pression passant de 𝑃3 = 𝑃2 à 𝑃4 = 𝑃1 , la température passant de
𝑇3 à 𝑇4 = 271 𝐾
4-1 : dans un serpentin plongé dans les effluents industriels : échauffement isobare jusqu'à la température 𝑇1 .
On donne :
Constante du gaz parfait : 𝑅 = 8,32 𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1
Capacité thermique massique de l'air à pression constante : 𝐶𝑝 = 1000 𝐽. 𝐾𝑔−1 . 𝐾 −1
𝐶𝑝
Rapport des capacités thermiques massiques de l'air, à pression constante et à volume constant : 𝛾 = .
𝐶𝑉
1- Représenter l'allure du cycle décrit par l'air sur un diagramme de Clapeyron (P,V). Indiquer par des
flèches le sens des transformations.
2- Montrer que 𝑇2 ≈ 378 𝐾.
3- Calculer les quantités de chaleur échangées par une masse de 1 kg d'air au cours de chacune des 4
transformations.
4- Quelle est la variation de l'énergie interne de l'air qui décrit le cycle ? Enoncer le premier principe de la
thermodynamique pour un cycle.
5- En déduire le travail W reçu par la masse de 1 kilogramme d'air, au cours du cycle.
6- On désigne par 𝑒 l'efficacité de la pompe à chaleur, c'est-à-dire le rapport de la quantité de chaleur reçue
par la source chaude et du travail reçu par l'air, au cours d’un cycle. Calculer 𝑒.

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