‫الجمهوريــــــــــــــــــــــة الجزائريـــــــــــة الديمقراطيـــــــــة الشعبيـــــــة‬

‫وزارة التعليـــــــــــم العـــــــــــالي والبحـــــــــث العلـــــــمي‬ Djilali

‫جامعة وهران للعلوم والتكنولوجيا محمد بوضياف‬ BOUTCHICHA
Université des Sciences et de la Technologie d’Oran Mohamed BOUDIAF
Faculté de Génie Mécanique
Département de Génie Mécanique

Instruments de Mesure de Vibrations

Un système de mesure de vibrations consiste en un détecteur-transducteur de mouvement, un

système intermédiaire de transformation de signal (par exemple, amplificateur), et un système
d’affichage (par exemple, oscilloscope). La quantité de mouvement à mesurer peut-être un
déplacement, une vitesse ou une accélération. Le but de l'étape détecteur–transducteur est de détecter
la quantité désirée du mouvement et, dans la plupart des cas à produire une sortie proportionnelle au
mouvement d'entrée mais sous une forme différente. Le capteur du mouvement le plus largement
utilisé est l’accéléromètre, un appareil qui est sensible à l’accélération et produit un courant
proportionnel à l'accélération d'entrée. Les autres transducteurs de mouvement sont des vibromètres
pour mesurer le déplacement, le transducteur électrodynamique de vitesse, les capteurs de
déplacement, et l’interféromètre optique.
Les vibromètres et accéléromètres sont appelés des transducteurs sismiques. Un transducteur
sismique est un transducteur qui emploie le système masse-ressort pour mesurer le mouvement.
L'ingrédient principal d'un transducteur sismique est un système vibratoire à 1DDL. Une masse est
attachée par un ressort à la base du transducteur. Un amortisseur visqueux est parfois prévu, mais pas
toujours. La base du transducteur est attachée fermement au spécimen dont le mouvement sera
mesuré. Un instrument de mouvement relatif (relative motion instrument RMI), mesure, comme une
fonction de temps, le mouvement relatif entre la masse en mouvement (point a) et la base (point b).
Le RMI fournit habituellement un signal électrique comme sortie, le signal qui est proportionnel au
déplacement relatif entre a et b. donc, il est nécessaire de considérer comment le mouvement relatif
w = u − z est relié au mouvement de la base. La réponse au mouvement harmonique de la base
z = Z cos t est considérée.

Vibromètre

Un vibromètre est un instrument sismique dont la sortie est proportionnelle au déplacement

de la base, c'est à dire, w(t ) est proportionnelle à z (t ) . L'amplitude relative dans l'état stable
(permanent) est reliée à l’amplitude du déplacement d'entrée par
W r2
=
( 1 − r 2 ) + ( 2ξ r )2 
1/2
Z  2

A partir de la fonction de réponse dynamique on peut voir que W / Z → 1 quand r devient très
grand. Pour être utile en mesure de déplacement z (t ) , alors, un vibromètre doit avoir une basse
fréquence naturelle relative à la fréquence d'excitation. Delà un système avec une basse fréquence
naturelle a (relativement) une grande masse et faible raideur pour le ressort, et par conséquent a un

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grand déplacement statique, les vibromètres sont rarement utilisés autre que pour des mesures
sismologiques.

Accéléromètre

Un accéléromètre est un instrument sismique dont la sortie est proportionnelle à l'accélération

de la base, z(t ). Considérons en premier lieu la sortie, w p (t ), de l’état permanent (état-stable), dû à
mouvement harmonique de la base. L'accélération de la base est
a z (t ) = z = − 2 Z cos t
Nous avons besoin de déterminer combien la sortie, w p (t ), peut être employée pour
représenter la variation en fonction du temps de l'accélération, a z (t ) à qui amplitude est  2 Z .
L'équation de
W r2
=
( ) ( ) 
1/2
Z  2 2 2

1 − r + 2ξ r
donne l'amplitude de w p , laquelle nous pouvons écrire dans la forme
 1 
( )
W =  2 Z  2  Ds
 n 
où Ds est la fonction de réponse dynamique. On peut voir que le décalage de phase de w p est donné
2ξ r
par tan α =
1 − r2
Donc,
 1   
( )
w p (t ) =  2   2 Z Ds cos  t − 
 n   
Pour que l’accéléromètre soit utile sur une gamme de fréquence sans que nous devions l'étalonner
à chaque fréquence d'intérêt [en effet déterminer Ds (  ) ] il est désirable de sélectionner une gamme
de la fréquence de fonctionnement dans laquelle Ds est approximativement constant. A partir du
graphique ( Ds , r) il peut être vu que cette condition tient pour, r  1 , où Ds  1.
Considérons une plus générale accélération d’entrée de la forme a z (t ) = A1 cos 1t + A2 cos  2 t
La forme désirée de la sortie est w p (t ) = CA1 cos 1 (t −  ) + A2 cos  2 (t −  )
c'est-à-dire que, la sortie est déplacée le long de l'axe du temps par un montant  et peut être multiplié
par une constante C, mais les composants ne devraient pas être déplacés dans le temps par les
montants différents ou devraient être multipliés par des facteurs différents. Si cela se produit, le
transducteur est dit d’introduire une distorsion de phase ; si le dernier se produit, on dit qu’il introduit
une distorsion d'amplitude. La plupart des accéléromètres modernes ont un facteur d’amortissement
très faible. D'où, ils produisent une petite distorsion de phase. Pour minimiser la distorsion de
l'amplitude la fréquence naturelle de l’accéléromètre doit être beaucoup plus grande que la plus haute
fréquence d'entrée, par exemple n  10max . En introduisant un facteur d’amortissement   0.7 la
gamme d'un accéléromètre peut être étendue à approximativement 0.6n.

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