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MATHEMATIQUES 3
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Chapitre I
Les suites
I. Généralités
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SECTION III – ESPACES VECTORIELS
I. Etude de la structure de R²
Chapitre II
Applications linéaires
SECTION I - GENERALITES
3
Annexes
AUTRES
Bibliographie
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Chapitre I
Les suites
A. Définition
Soit , (ensemble)
On appelle suite définie sur à valeurs réelles toute application de vers (réel)
B. Notation
: Terme de rang
C. Exemples
Suite arithmétique (
5
Suite géométrique ( )
Si ou , pour tout
Si et
R étant muni des deux lois + et *, l’ensemble des suites définies sur A à valeurs réelles, est
muni de + et *
Egalité
Multiplication
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E. Suite convergentes ( (nombre entier))
Définitions :
Exemple :
– ?
Or
Alors , soit
A. Définitions
Ex :
Suite décroissante
Suite strictement décroissante
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Ex :
Suite majorée :
Ex :
Suite minorée
Ex :
Ex :
B. Théorème (admis)
C. Exemples
, d’où
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Comme elle est minorée par 0, elle converge
Preuve : f continue
Application à l’exemple :
Conclusion : ,
b) Si est décroissante
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1) (o = rond = image de)
2) Supposons ( ) croissante,
I. Généralités
La variable entière est notée (temps, intervenant dans les modèles économiques)
Soient
Soit
Soit
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Donc :
4) Equation
On résout séparément :
Soit
Soit
Conclusion :
Exemple
Remarquons :
Remarquons :
11
Alors
(E.C) , (1)
(E.H) (2)
A. Solution de (2)
L’ensemble des solutions de (2) est engendré par 1 solution non nulle (p=1)
( )
(Condition de stabilité)
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C. Solutions particulières de (1)
Où et P polynôme de degré p
Si µ est racine de
D. Exemples (2)
(1)
(E.H) –
S.P de (1) :
D’où
D’où – <->
Et –
La donnée de fixe
13
D’où
Et –
– (1)
(E.H) –
S.P de (1),
Ici :
(E.C) (1)
(E.H) (2)
A. Résolution de (2)
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L’ensemble des solutions de (2) est engendré par deux solutions indépendantes (non
proportionnelles). Ces deux solutions se cherchent sous la forme :
Solution de (2) :
(2)
Solution de (2) :
La solution est :
15
B. Comportement des solutions de (2)
Equilibre stable si :
, P polynôme de
, Q polynôme
D. Exemples
1)
E.H :
Conditions initiales :
2)
a) (E.H)
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b)
c)
3)
(E.H)
SP de (1)
Ici
17
D’où
4)
(E.H)
= consommation
= revenu national
= investissement autonome
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Remarque : SP de (1)
1 non racine de
Résolution de (2)
1)
2)
3)
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Comportement des solutions de (2)
Ici
1) d’une part à
2) d’autre part à
0 1
4 + 0 -
1
0 0
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Courbe sur photocopie donnée en cours (Voir « Le PACK »)
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SECTION III – ESPACE VECTORIELS
I. Etude de la structure de R²
① + est commutative
② + est associative
Pour tous
En effet :
En effet :
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⑤ est un groupe commutatif
Vérifiant :
En effet :
En effet :
En effet :
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En effet :
K = R ou K=C
E : Ensemble
A. Définition
On dit que E à une structure d’espace vectorielle sur K si sur E sont définies deux fois :
a) ( ) groupe commutatif
B. Exemples
+:
Groupe commutatif
Neutre
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Symétrique de =
Car
L’ensemble des fonctions définies sur R à valeurs réelles est un espace réelles est un espace vectoriel
sur R,
C. Premières propriétés
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Supposons
(3ème point)
(4ème point)
Conséquence :
1)
2)
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III. Sous espace vectoriel
A. Définition
F est un sous ensemble vectoriel de E si, muni des lois + et , il a une structure d’espace vectoriel sur
K.
B. Proposition
(F stable pour )
1)
2)
C. Exemples
2) Soient
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P est un s.e.v de
P : plan vectoriel
D. Proposition
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L’intersection de deux sous espaces vectoriels de E est un sous espace vectoriel de E
La réunion de deux sous espaces vectoriels de E n’est pas un sous espace vectoriel de E, en général.
s.e.v de E. En effet :
Soient
Soient
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Définition :
On appelle espace vectoriel engendré par une partie A de E le plus petit espace vectoriel de E
contenant A. C’est l’intersection de tous les sous espaces vectoriels de E contenant A.
Définition
Soient F et G deux sous espaces vectoriels de E. On appelle sommes des deux s.e.v F et G
Propositions
Preuve : 1)
Définition
Soit E’=F+G
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Tout vecteur de s’écrit si, pout tout , cette décomposition est
unique on dit que la somme F+G est directe et on note
E’=F+G
Propriété :
1) E’=F + G
Soit
Donc
Définition
Deux sous espaces vectoriels F et G d’un espace vectoriel E sont dit supplémentaires
Si E = F + G
Exemples
1)
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A. Définitions
1) A est une famille libre ou linéairement indépendante si toute combinaison linéaire de vecteurs de
A égale à 0-> implique que tous les coefficients sont nuls.
Si
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2) A est une famille génératrice de E si tout vecteur de E s’écrit comme une
combinaison linéaire des vecteurs de A
B. Exemples
E=R²
Car
B= est génératrice de R²
Soit
Il suffit de choisir
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On obtient une combinaison linéaire des éléments de B dont les coefficients sont non nuls
C. Propriétés
a)
b) Si
D. Théorème (admis)
Définitions
Proposition
B est une base si et seulement si tout vecteur de E s’écrit comme une combinaison linéaire des
vecteurs de B de manière unique.
Preuve :
1) On suppose B libre : B =
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B libre donc la décomposition est unique
2) On suppose :
Tout s’écrit
B est libre
Exemples
Dans
1)
2)
Dans un espace vectoriel, toutes les bases ont les même nombre d’éléments.
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B libre et B’ génératrice
B libre et B’ génératrice
Définition
Conséquences
Soit un de dimension :
Tout système libre d’ordre est une base, tout système générateur d’ordre est une base.
Exemple :
Dans
1) A = … A est libre
A base de F,
Rang A = 2
2) B , base de
Rang B = 3
3) C =
Rang C = 1
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Théorème (admis)
Cas particulier : Si
Exemple
Dans
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2) est un plan vectoriel
4)
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Chapitre II
Applications linéaires
SECTION I – GENERALITES
A. Définition
E et F étant deux espaces vectoriels sur K, une application est dite linéaire si :
B. Proposition
C. Exemples
1)
a)
40
b)
2) et
Soient
Remarque :
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Symétrie par rapport à , parallèlement à
D. Remarque
Choix
Donc
Ex :
E. Propriétés
Addition : +
L , L , L
Multiplication externe : *
L , L :
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L espace vectoriel sur
2) Soit L et L . Alors L
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Signé par :
(^)(^)
^ ^
(= - =)
(‘’) (‘’)
POOKIPOOKI
votre fidèle serviteur …
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Bibliographie :
« Algèbre Exercices corrigés avec rappel de cours » LECOUTRE J.P. – PILIBOSSIAN P., Masson
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