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138 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

EXEMPLE 6.5
Supposons que dans une certaine base, un opérateur A ait la représentation matricielle suivante :
je 0 −2i
Un = 14 6
0 8 −1
Retrouver la trace d' A.

SOLUTION
La trace peut être calculée à partir de la représentation matricielle d'un opérateur en
sommant ses éléments diagonaux, donc :
T r(A) = je + 4 − 1 = 3 + je

EXEMPLE 6.6
Un opérateur
T = − |1 1| + |2 2| + 2 |3 3| − je |1 2| + |2 1|
dans certaines bases |1, |2, |3. Calculer T r(T ). La base est orthonormée.
SOLUTION
T r(T ) = je|T |i=1|T |1+2|T |2+3|T |3

Commencez par trouver l'action de T sur chacun des vecteurs de base |1, |2, |3
T |1 = (− |1 1| + |2 2| + 2 |3 3| − je |1 2| + |2 1|)|1
= − |1 1| x1 + |2 2| 1 + 2 |3 3| 1

− je |1 2| |1 + |2 1| |1
= − |1 + |2
1| T |1 = 1|(− |1 + |2) = − 1| 1 + 1| 2

= − 1| 1 = −1

T |2 = (− |1 1| + |2 2| + 2 |3 3| − je |1 2| + |2 1|)|2

= − |1 1 |2 + |2 2 |2 + 2 |3 3 |2

− je |1 2 |2 + |2 1 |2
= −i |1 + |2
T |2 = 2|(−i |1 + |2) = −i 2| 2 1 + 2 |2 = +1
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 139

T |3 = (− |1 1| + |2 2| + 2 |3 3| − je |1 2| + |2 1|)|3

= − |1 1 |3 + |2 2| 3 + 2 |3 3 |3

− je |1 2| |3 + |2 1 |3

= 2 |3

3| T |3 = 2

Donc T r(T ) = 1|T |1+2|T |2+3|T |3=−1 + 1 + 2 = 2

EXEMPLE 6.7
Nous avons vu précédemment un opérateur A et une base uj pour lesquels :

A |u1 = 2 |u1

A |u2 = 3 |u1 − je |u3

A |u3 = − |u2

Nous avons trouvé que la matrice représentant A dans cette base était donnée par :

230 0 0
(Aij ) = −1 0 −i 0

n
Trouver T r(A) à i=1ui|A|ui et montrer que cela est égal à la somme des
partir des éléments diagonaux
de la
De (Aij ) = matrice. 23 on voit que T r(A) = 2 + 0 + 0 = 2
0 0 0 −1 0 −i 0

n
= ui| A |ui = u1| A |u1 + u2| A |u2 + u3| Un |u3
j=1

= 2 u1 |u1 + u2|(3 |u1 − je |u3) − u3 |u2


=2 1+3 0 − je 0−0

=2
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140 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

L'ACTION D'UN OPÉRATEUR SUR LES KETS EN MATRICE


REPRÉSENTATION
Dans la représentation matricielle à n dimensions, un ket est un vecteur colonne n × 1. Pour agir
sur un opérateur, qui est représenté par une matrice n × n sur le ket, nous effectuons une
multiplication matricielle de base.

EXEMPLE 6.8
1 1 −3 320
Soit A = −3 0 −2
, |ψ =
2 3 −1

Trouvez A |.

SOLUTION
1 1 −3 320
1(2) + 1(3) − 3(−1)
−3 0 −2 = = 8
Un | = 3(2) + 2(3) + 0(−1)
2 3 −1 12 −4
−3(2) + 0(3) − 2(−1)

CALCUL DES VALEURS D'ATTENTE DES OPÉRATEURS


La valeur d'attente d'un opérateur A par rapport à un état | est donné par

Aˆ = | Aˆ |

EXEMPLE 6.9

Une particule est dans un état

| = 2i |u1 − |u2 + 4i |u3

et un opérateur

A = |u1 u1| − 2i |u1 u2| + |u3 u3|


(la base est orthonormée). Trouvez A dans cet état.

SOLUTION

| = 2i |u1 − |u2 + 4i |u3, | = −2i u1| − u2| − 4i u3|

Un | = A(2i |u1 − |u2 + 4i |u3) = 2iA |u1 − A |u2 + 4iA |u3


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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 141

On considère l'action de A sur les seuls états de base. Pour le premier état on trouve

A |u1 = (|u1 u1| − 2i |u1 u2| + |u3 u3|)|u1


= |u1 u1 |u1 − 2i |u1 u2 |u1 + |u3 u3 |u1

Maintenant la base est orthonormée, et donc

u1 |u1 = 1
u2 |u1 = 0
u3 |u1 = 0

On trouve donc

A |u1 = |u1

Une procédure similaire appliquée aux autres États montre que

A |u2 = −2i |u1


A |u3 = |u3

et donc nous avons

Un | = A(2i |u1 − |u2 + 4i |u3)


= 2iA |u1 − A |u2 + 4iA |u3
= 2i |u1 + 2i |u1 + 4i |u3
= 4i(|u1 + |u3)
A = | Un |
= (−2i u1| − u2| − 4i u3|)4i(|u1 + |u3)
= (−2i)(4i)u1 |u1 + (−4i)(4i)u3 |u3
= 8 + 16 = 24
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142 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Valeurs propres et vecteurs propres


Le problème aux valeurs propres de l'algèbre linéaire joue un rôle central en mécanique
quantique. Il existe une correspondance qui fonctionne de la manière suivante. A chaque
observable physique, comme l'énergie ou la quantité de mouvement, il existe un opérateur, qui
peut être représenté par une matrice ; les valeurs propres de la matrice sont les résultats
possibles de mesure pour cet opérateur. Par exemple, nous pourrions connaître l'hamiltonien
pour un système physique donné. Nous pouvons former une matrice représentant cet
hamiltonien ; les valeurs propres de cette matrice seront les énergies possibles que le système
peut avoir. Cet incroyable système mathématique a réussi tous les tests expérimentaux depuis
plus de 100 ans.
Trouver les vecteurs propres est également important, car ils nous donnent une base pour l'espace et
nous donnent donc un moyen de représenter n'importe quel état. Dans cette section, nous passons
brièvement en revue les concepts et les techniques de l'algèbre linéaire qui sont nécessaires pour
calculer les valeurs propres et les vecteurs propres.

DÉFINITION : valeur propre et vecteur propre

Soit T un opérateur linéaire sur un espace vectoriel V , et λ un nombre complexe.


On dit que λ est une valeur propre de T si :

T |u = λ |u

pour un vecteur |u dans V . Le vecteur |u est appelé un vecteur propre de T Les .


valeurs propres et les vecteurs propres pour un opérateur donné peuvent être trouvés
en examinant l'opérateur dans une représentation matricielle. Pour trouver les valeurs
propres et les vecteurs propres d'une matrice A, on trouve le polynôme caractéristique et
on le met égal à zéro. Le polynôme est trouvé en considérant le déterminant de la quantité
suivante :
det(A − λI ) = 0

où I est la matrice identité. Le polynôme caractéristique est trouvé à partir de det(A − λI );


la résolution de l'équation ci­dessus nous donne les valeurs propres λ. Nous pouvons
ensuite les utiliser pour trouver les vecteurs propres de la matrice. Voyons d'abord
rapidement comment calculer le déterminant d'une matrice 2 × 2 et 3 × 3.

DÉFINITION : Le Déterminant d'une Matrice

Le déterminant d'une matrice est un nombre (qui peut être complexe) associé à cette
matrice. Elle ne peut être calculée que pour les matrices carrées et a été découverte à
l'origine dans l'étude des systèmes d'équations linéaires. Le déterminant d'une matrice A
peut être représenté par |A|. Parfois on écrira det(A).
Le déterminant d'un scalaire n'est que le scalaire lui­même. Pour le cas 2 × 2, qui apparaît
fréquemment en mécanique quantique, le déterminant est donné par :
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 143

un B
Un = |A| = ad − bc
CD

a11 a12 a13


Pour une matrice 3 × 3 A = a21 a22 a23 , le déterminant est :
a31 a32 a33
a22 a23 − a12 det a21 a23 + a13 det a21 a22
det |A| = a11 det
a32 a33 a31 a33 a31 a32
= a11(a22a33 − a23a32) − a12(a21a33 − a23a31) + a13(a21a32 − a22a31)

EXEMPLE 6.10
Trouvez les déterminants de :

Un = 28 B= dix
16, je 2i

SOLUTION
En appliquant la formule décrite ci­dessus, on trouve :
28
det |A| = det | | = 2(6) − 1(8) = 12 − 8 = 4
16
dix
det |B| = det | je 2i
| = 1(2i) − je(0) = 2i

EXEMPLE 6.11
Laisser

31 1 10 4
Un = 0 4 −1 et B = je 7i 0
2 −5 0 2 8 −1
Trouver det(A) et det(B).

SOLUTION
311
det(A) = det 0 4 −1
2 −5 0

= 3 det 4 −1 − det 0 −1 04
+ dét
−5 0 20 2 −5
= 3[4(0) − (5)(−1)] − [0(0) − 2(−1)] + [0(−5) − 2(4)]

= 3(−5) − −2 − 8 = −15 − −10 = −25


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144 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Répéter la procédure pour B :

10 4 je 7i 0
det(B) = det 2 8 −1

7i 0 je 7i 2
= det + 4 det
8 −1 8

= −7i + 4[8i − 14i]

= −31i

Maintenant que nous avons examiné comment calculer certains déterminants de base, nous trouvons
les valeurs propres de certaines matrices.

EXEMPLE 6.12
Trouver le polynôme caractéristique et les valeurs propres pour chacune des matrices suivantes
ces :
2 0 −1 03 1
53 7i −1
Un = B= C= 10 4
2 10 , 2 −6i ,

SOLUTION
A partir de la matrice A, on a :

532 10 532 − λ00λ


det(A − λ1) = det −λ = det
10 01 10

5−λ
= det = (5 ­ λ)(10 ­ λ) ­ 6 = λ2 ­ 15λ + 44
2 3 10 − λ

C'est le polynôme caractéristique. En le fixant égal à zéro et en résolvant pour λ, nous


trouvons :
λ2 − 15λ + 44 = 0 (λ − 11)(λ − 4) = 0

et les valeurs propres sont λ2 = 11, λ2 = 4. En suivant la même procédure pour B,


on trouve :
7i −1 2 6i λ00 7i − λ −1 2 6i − λ
det(B − λ1) = det
− = det =
λ

= (7i − λ)(6i − λ) + 2

le polynôme caractéristique est λ2 − 13iλ − 40. Maintenant on le fixe égal à zéro pour
obtenir les valeurs propres :
λ2 − 13iλ − 40 = 0
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 145

Nous procédons à la résolution de cette équation en utilisant la formule quadratique :

13i ± (13i)2 − 4(−40) 13i ± √−169 + 160 13i ± √−9 13i ± 3i


λ1,2 = = = =
2 2 2 2

Donc les valeurs propres de la matrice B sont :

λ1 = 8i, λ2 = 5i

Nous obtenons maintenant le polynôme caractéristique et les valeurs propres de C :

2 0 −1 100 2 − λ 0 −1
det(C − λI ) = det 03 1 −λ 010 = det 03−λ1
10 4 001 1 04 − λ
3−λ1 03−λ
= (2 − λ) det − det
04−λ dix

= (2 ­ λ)[(3 ­ λ)(4 ­ λ)] + (3 ­ λ)

= (3 ­ λ)[(2 ­ λ)(4 ­ λ) + 1]

= (3 − λ)[λ2 − 6λ + 9]

C'est le polynôme caractéristique de C. Nous n'effectuons pas la multiplication de


(3 − λ) car l'équation est sous une forme qui nous permettra de trouver facilement la
valeurs propres. Réglage égal à zéro,

(3 − λ)[λ2 − 6λ + 9] = 0

On voit immédiatement que la première valeur propre est λ1 = 3. On trouve les deux autres
valeurs propres en résolvant :
λ2 − 6λ + 9 = 0

Cela prend immédiatement en compte :

2 (λ − 3) = 0

Nous trouvons donc que λ2 = λ3 = 3 également. Lorsqu'une matrice ou un opérateur a abrogé


valeurs propres comme dans cet exemple, on dit que la valeur propre est dégénérée. Une valeur propre
qui se répète n fois est dite dégénérée n fois.
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146 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

EXEMPLE 6.13
Dans certaines bases orthonormées, un opérateur T = |11| + 2|12|+|21|.
Trouvez la matrice, représentant T et trouvez ses vecteurs propres (normalisés) et ses
valeurs propres. Cet espace vectoriel est bidimensionnel.

SOLUTION
La matrice représentant T peut être trouvée en calculant

T= 1| T |1 1| T |2
2| T |1 2| T |2

Pour effectuer les calculs, le fait que la base soit orthonormée nous dit que

2 |1 = 1 |2 = 0
1 |1 = 2 |2 = 1

Commençant par 1| T |1, on a

1| T |1 = 1|(|1 1| + 2 |1 2| + |2 1|)|1
= 1 |1 1| 1 + 2 1 |1 2| 1 + 1 |2 1| 1

=1

1| T |2 = 1|(|1 1| + 2 |1 2| + |2 1|)|2
= 1 |1 1| 2 + 2 1 |1 2| 2 + 1 |2 1| 2
=2

2| T |1 = 2|(|1 1| + 2 |1 2| + |2 1|)|1
= 2 |1 1| 1 + 2 2 |1 2| 1 + 2 |2 1| 1

=1

2| T |2 = 2|(|1 1| + 2 |1 2 | + |2 1|)|2
= 2 |1 1| 2 + 2 2 |1 2| 2 + 2 |2 1| 2

=0
12
T= dans la base {|1, |2}.
dix
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 147

On résout maintenant det(T − λI ) = 0 pour trouver les valeurs propres de T :


12 10
0 = det(T − λI ) = det −λ
10 01
1­λ21­λ
= det = (1 − λ)(−λ) − (2)

λ2 − λ − 2 = 0

Cela mène à
λ1 = 2 et λ2 = −1.
|a2} ; A partir de nous trouvons les vecteurs propres, que nous étiquetons {|a1,
un
λ1 , Soit |a1 = oùb a, b sont des constantes indéterminées qui peuvent être complexes.

T |a1 = λ1|a1

12 un un
=2
10 b b
a + 2b = 2a, ou a = 2b. On peut alors écrire :
2b
|a1 = b

Nous trouvons maintenant b à partir de la normalisation :

2b 2 2 2
1
1 = a1|a1 = ( 2b b ) b = 4|b| + |b| = 5|b| , b = √5

L'utilisation de a = 2b nous donne le vecteur propre normalisé de T :


1 2
|a1 = √5
1

On trouve maintenant |a2 en utilisant la valeur propre λ2 = −1 :

T |a2 = λ2|a2

12 un

un

10 b b

a + 2b = −a, ou b = −a.

En écrivant
|a2 = ( une ­ une )

et normalisant :
un 1 1
1 = a2|a2 = (a − a ) = 2a2 , a = √2 , b = −a = − √2
−a

1 et donc |a2 =
√2 1 −1
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148 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

En résumé, dans la base {|1, |2} , nous avons :


121
T=
0

(notez que T n'est pas hermitien; voir ci­dessous). Les vecteurs propres normalisés de T sont :
1 2
|a1 = avec valeur propre λ1 = 2
1
√5
1
|a2 =
√2 1 −1 avec valeur propre λ1 = −1

EXEMPLE 6.14
L'hamiltonien d'un système à deux états est donné par :

H= ω1 ω2
ω2 ω1
Une base pour ce système est:
0
|0 = |1 = 1
dix

( a ) Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres , et exprimer les vecteurs propres dans
des H termes de {|0, |1}
( b ) Trouver l'évolution temporelle du système décrit par l'équation de Schrödinger :
∂|
H | = ih¯ ∂t , |(0) = |0

SOLUTION
(un)
ω1 − λ ω2 ω2
det(H − λ1) = det =0
ω1 − λ

λ2 − 2ω1λ + (ω2 − 1ω2 2) = 0

Cela conduit aux valeurs propres :


λ1 = ω1 + ω2, λ2 = ω1 − ω2
un
Soit |A = b soit le vecteur propre pour λ1 = ω1 + ω2 . Ensuite nous avons:

ω1 ω2 un un

b = (ω1 + ω2) b
ω2 ω1
ω1a + ω2b = (ω1 + ω2)a b = une
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 149

En normalisant on obtient :

1
un
1 = UNE |A = a a 2 = 2 |a| , a = √2
un

Donc
1
|A = √2 11

Rappelons que les vecteurs de base sont

1 0
|0 = 0 , |1 = 1

Avec un peu d'algèbre, nous pouvons réécrire |A en termes de {|0, |1}

1 1 0 |0 + |1 √2
|A = √2 = + =
11 dix 1
√2

1
Soit maintenant |B Ensuite nous avons
= √ 2 soit le vecteur propre pour λ2 = ω1 + ω2 .

ω1 ω2 ω2 un un

ω1 b = (ω1 − ω2) b

Cela nous donne

ω1a + ω2b = (ω1 − ω2)a, b = −a

En normalisant à nouveau, on trouve :

1
un
1=B|B=
a −a −a = 2 |a| 2 , a = √2

Et donc le deuxième vecteur propre, à nouveau écrit en termes d'états de base, est

1 1 0 |0 − |1 √2
|B = √2 = − =
1 −1 dix 1
√2

( b ) L' évolution temporelle du système est donnée par

∂|
H | = ih¯
∂t

La condition initiale est donnée par

|(0) = |0
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150 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

A un instant arbitraire t , nous pouvons écrire l'état comme

α(t)
|(t) =
β(t)

En utilisant la représentation matricielle donnée de l'hamiltonien, nous avons :

ω1 ω2 α(t) = ω1α(t) + ω2β(t)


H|=
ω2 ω1 β(t) ω2α(t) + ω1β(t)

L'autre côté de l'équation est

∂| α˙
ih¯ = ih¯
∂t β˙

où le point indique une dérivée temporelle. Mettre les deux côtés égaux l'un à l'autre
conduit au système suivant

ω1α(t) + ω2β(t) α˙
= ih¯
ω2α(t) + ω1β(t) β˙

ce qui donne ces deux équations :

ω1α + ω2β = ih¯ α˙


ω2α + ω1β = ih¯ β˙

En additionnant ces équations, on obtient

(ω1 + ω2)(α + β) = ih¯ (α˙ + β)˙

Il semblerait que nous ayons un gâchis compliqué. Mais on peut tout à fait simplifier les choses
un peu en définissant une nouvelle fonction que nous appelons γ = a + β. Alors c'est un simple
équation différentielle:


(ω1 + ω2)γ = ih¯
dt

avec solution
+ ω2
γ = C expω1 t
ih¯

Nous répétons maintenant la procédure. Cette fois, nous soustrayons, donnant

(ω1 − ω2)(α − β) = ih¯ (α˙ − β)˙


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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 151

Soit maintenant δ = α − β. Cela donne



(ω1 − ω2)δ = ih¯ ,
dt

δ = D expω1 − ω2 t
ih¯

γ+δ 1 + ω2
Maintenant, α α=
2[C exp (ω1 ih¯ t) + D exp (ω1 − ω2 t)]
=2 ih¯
Rappelant que la condition initiale est
1
|(0) = |0 = 0
α(t)
avec |(t) = ceci implique que α(0) = 1. Donc :
β(t) ,
C+D
α(0) = 1 =
2
γ−δ
La condition initiale nous dit aussi que β(0) = 0. En utilisant β = cela conduit
2,à
l'équation
C­D
0= , C=D
2
C+D
En combinant cela avec la condition 1 = nous obtenons
2, C = D = 1.
La substitution de C, D dans l'équation pour α donne
1 + ω2
α(t) = 2 C expω1 t + D expω1 − ω2 t
ih¯ ih¯

1 + ω2
= expω1 t + expω1 − ω2 t
2 ih¯ ih¯

ω1 t
Extraire le multiplicateur commun exp ih¯
, nous écrivons ceci comme:

1 + ω2
a= expω1 t + expω1 − ω2 t
2 ih¯ ih¯

1
−ω2 t
= expω1t expω2 t + exp
ih¯ 2 ih¯ ih¯

ω1t 1 ω2 ω2
= exp −i exp je t + exp −i t
h¯ 2 h¯ h¯

ω1t
= exp −i cosω2t
h¯ h¯
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152 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Une procédure similaire appliquée à β (calculez par vous­même) conduit à

ω1t ω2t
β = ie−i h¯ péché
,

et donc l'état à l'instant t est :

parce que
ω2 t
α ω1
t h¯
| (t) = = e−i h¯

β −i sin ω2 t

Le conjugué hermitien d'un opérateur


Nous avons vu qu'un opérateur agit sur un ket pour produire un nouveau ket, soit T |u =
|v. Considérons maintenant l'action d'un opérateur à l'intérieur d'un produit scalaire, c'est­à­dire
w| T |u. En utilisant T |u = |v, nous voyons que ce n'est qu'un nombre complexe, la valeur interne
dont le produit est :
w| T |u = w |v
Puisque le produit scalaire n'est qu'un nombre complexe, nous pouvons former le conjugué complexe
qui est donné par la relation w |v = v |w . Lorsqu'un opérateur est présent
à l'intérieur du produit interne cela devient

† w| T |v = v| T |w

Tˆ † (prononcé « poignard en T ») est appelé le conjugué hermitien ou adjoint du


l'opérateur Tˆ . L'adjoint hermitien d'un produit d'opérateurs A, B, C est donné par
inversant leur ordre, puis formant l'adjoint de chaque opérateur :


(UN B) = B†A†,(ABC) † = C†B†A†etc.

On peut former l'adjoint de n'importe quelle expression en appliquant les règles suivantes.

DÉFINITION : Formation de l'adjoint d'une expression générale

1. Remplacez toutes les constantes par leurs conjugués complexes


2. Remplacer les kets par leurs soutiens­gorge associés, et les soutiens­gorge par leurs kets associés

3. Remplacez chaque opérateur par son adjoint


4. Inverser l'ordre de tous les facteurs dans l'expression
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 153

Cet exemple résume ces étapes :

λ u |Aˆ Bˆ | v → λ v |Bˆ †Aˆ †| tu

L'opération adjointe a également les propriétés suivantes :

(Aˆ + B)ˆ = Aˆ † + Bˆ †

(aA)ˆ † = a Aˆ †


(Aˆ Bˆ | u) = u |Bˆ †Aˆ †

Si un opérateur est présenté à l'intérieur d'une expression de soutien­gorge, lorsque vous le retirez, prenez le
Conjugué hermitien de l'opérateur. Pour les scalaires, prenez le conjugué complexe :

aAuˆ | = a u |Aˆ †

En mécanique quantique, il est souvent nécessaire ou souhaitable de travailler avec la matrice


représentation d'un opérateur. Par conséquent, nous devons savoir comment former l'hermitien
conjugué d'une matrice également.

TROUVER LE CONJUGUÉ HERMITIEN D'UNE MATRICE


On forme le conjugué hermitien d'une matrice H en appliquant ces deux étapes :

1. Former la transposée de la matrice, HT , en échangeant des lignes et des colonnes


2. Prendre le conjugué complexe de chaque élément de HT .

Nous résumons cela en écrivant H† = HT La .


transposée d'une matrice est formée en permutant les lignes et les colonnes de la
matrice. Prenons l'exemple suivant. Soit la matrice A donnée par :

1 63
Un = 2 87
−192i

Nous commençons par la rangée du haut, en prenant ses composants et en les utilisant comme première colonne
d'une nouvelle matrice :
" '
1
'
6"
'
3"
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154 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Nous répétons la procédure pour la ligne suivante, en utilisant les composants de la deuxième ligne
pour construire la deuxième colonne :

12'
68'
'
37

Maintenant, nous faisons de même pour la dernière ligne, en utilisant ses éléments pour former la dernière
colonne de la nouvelle matrice, que nous notons AT .

1 2 −1
À= 68 9
3 7 2i

L'opération de transposition partage de nombreuses propriétés avec le conjugué hermitien.

PROPRIÉTÉS DE L'OPÉRATION DE TRANSPOSITION

T 1. (A + B) = AT + BT
J
2. À =A
J
3. (aA) = aAT
4. (AB)T = BT AT

où A, B sont des matrices et a est un scalaire.

EXEMPLE 6.15
J
Pour les matrices A et B données, trouver (A + B) et vérifier qu'il est égal à
AT + BT
6 −1 72
Un = 3 4i B= 81
5 −2 03

SOLUTION
Nous formons d'abord A + B, ce que nous faisons en ajoutant les éléments individuels des deux
matrices :

6 + 7 −1 + 2 3 13 1 11
A+B= + 8 4i + 1 5 + 0 1 + 4i 5 1
−2 + 3
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 155

Calculons maintenant la transposition :

13 11 5
(A + B)T = 1 1 + 4i 1

Ensuite, écrivons la transposition de chaque matrice individuelle :

6 −1
6 3 −1 5
À= 3 4i =
4i −2
5 −2

J
72
780
BT = 81 =
213
03

Enfin, on forme leur somme :

6+73+85+0 13 11 5 J
AT + BT = = = (A + B)
−1 + 2 4i + 1 −2 + 3 1 1 + 4i 1

DÉFINITION : Conjugué complexe d'une matrice

Le conjugué complexe d'une matrice 4 est calculé en prenant le complexe


conjugué de chaque élément. Par exemple, pour une matrice 3 × 3 nous avons :

a11 a12 a13 a a a 13


a21 a22 a23 = 11 a 12 a a 23
a31 a32 a33 2131a 2232a a 33

Maintenant, nous pouvons appliquer ces deux opérations pour former le conjugué hermitien d'un
matrice.

EXEMPLE 6.16

Trouver le conjugué hermitien de la matrice :

0 je 2i
Un = −i 0 2i
2i 7i 0
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156 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

SOLUTION
Nous appliquons d'abord l'étape 1 et écrivons la transposition en échangeant des lignes et des
colonnes :
J
0 je 2i − je 0
À= 2i
2i 7i 0

Appliquez maintenant l'étape 2, en formant le conjugué complexe de chaque élément en


laissant i → −i :

0 −i 2i 0 je −2i
A† = je 0 7i = −i 0 −7i
2i 2i 0 −2i −2i 0

Le conjugué hermitien d'un vecteur colonne est une rangée de vecteurs avec chaque composant
remplacé par son conjugué complexe, comme le montre cet exemple suivant.

EXEMPLE 6.17
Trouver le conjugué hermitien de :

= 2
−3i 6

SOLUTION
Prendre la transposition donne un vecteur ligne :
J
J
= 2 = (2 − 3i 6)
−3i 6

Pour trouver le conjugué hermitien, prenons le conjugué complexe de chaque élément :

† = (2 − 3i 6) = (2 3i 6)

EXEMPLE 6.18
Laisser

1 0 −3i 35 0
Un = 3i 0 −2 ,|= 2 ,|= 0
3i −1 −1 1

( a ) Trouver A |, A |
††(b)
Rechercher | , | et utilisez­les pour calculer | et |
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 157

SOLUTION

(un)

1 0 −3i 35 0 1 (2) + 0 (3i) + (−3i) (−1) 3 (2) + 5 2 + 3i


Un | = 3i 0 −2 2 = (3i) + 0 (−1) 3i (2) + 0 (3i) +
= 6 + 15i
3i −1 (−2) (−1 ) 2 + 6i

1 0 −3i 35 0 1 (0) + 0 (−1) + (−3i) (1) 3 (0) + 5 −3i


Un | = 3i 0 −2 0 = (−1) + 0 (1) 3i (0) + 0 (−1)
= −5
−1 1 + (−2) (1 ) −2

(b) Formons d'abord le conjugué hermitien de |. Prenant la transposition nous convertissons


| dans un vecteur ligne :

J
| = ( 2 3i −1 )

On obtient alors | † en prenant le complexe conjugué de chaque élément :

| † = (2 3i − 1) = (2 ­ 3i ­ 1) = |

Calculons maintenant le produit scalaire :

| = (2 − 3i − 1) 0 = 2 (0)+(−3i) (−1)+(−1) (1) = −1+3i


−1 1

|
Nous procédons maintenant au calcul. Puisque les composantes de sont des nombres réels, | = |
J
= (0 ­ 1 1). Donc on obtient

| = (0 ­ 1 1) 2 = (0) (2) + (−1) (3i) + (1) (−1) = −1 − 3i


3i −1

Remarquerez que | = | Dans la , Comme il se doit.


section suivante, nous tournons maintenant notre attention vers les opérateurs hermitiens , qui
jouent un rôle central en mécanique quantique. Résumons les propriétés de l'opération hermitienne
conjuguée.
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158 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Résumé : propriétés de l'opération hermitienne conjuguée

1. (A + B) † = A† + B†

2. (AB) † = B†A†
3. (aA) †=a A†

EXEMPLE 6.19

Prouver que (AB) † = B†A†

SOLUTION
Considérer
|Aˆ Bˆ

Nous savons que | |Aˆ Bˆ | = ψ|(Aˆ B)ˆ †|. Définissez maintenant un nouveau ket :

|χ=|Bˆ ,
χ|=Bˆ †|
Cela nous permet d'écrire

|Aˆ Bˆ | = |Aˆ | χ
Donc nous avons

|Aˆ Bˆ | = |Aˆ | χ = χ |Aˆ †| = |Bˆ †Aˆ †|

Depuis |Aˆ Bˆ | = |Bˆ †Aˆ †| , il s'ensuit que(AB) † = B†A†.

OPÉRATEURS HERMITIENS ET UNITAIRES


Un opérateur hermitien est un opérateur pour lequel Tˆ † = Tˆ . Pour un opérateur hermitien,

w |Tˆ | u = u |Tˆ | w

Il est souvent nécessaire de travailler avec la représentation matricielle d'un opérateur. Nous allons
besoin de savoir comment déterminer si une matrice est hermitienne.

DÉFINITION : Matrice hermitienne

Une matrice hermitienne A a la propriété suivante :

A = A†
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 159

EXEMPLE 6.20
Montrer que la matrice suivante est hermitienne et trouver T r(A).

200 0 −3 je
Un = 0 −je 1

SOLUTION
On calcule d'abord la transposée de la matrice :

200 0 −3 je J 20 0 0 ­3 ­je 0
À= 0 −je 1 = je 1

Deuxièmement, nous formons le conjugué complexe :

20 0 0 ­3 ­je 0 200 0 −3 je
A† = AT = je 1 = 0 −je 1

En examinant la matrice originale A, nous voyons que A = A†. La matrice est donc
Hermitien. La trace n'est que la somme des éléments diagonaux :

T r (A) = 2 − 3 + 1 = 0

Remarque : Les éléments diagonaux et les valeurs propres des matrices hermitiennes sont des
nombres réels.

EXEMPLE 6.21
Montrer que les opérateurs hermitiens ont des valeurs propres réelles.

SOLUTION
Soit A un opérateur hermitien, et supposons que |a est un vecteur propre de A de
valeur propre λ. Alors

un| UNE |a = une|(A |a) = une| λ |a = λ une |a

Laissez maintenant l'opérateur A agir vers la gauche

un| UNE |une = (une| UNE)|une = une| λ |a = λ a |a


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160 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Maintenant, nous soustrayons cette équation de la première. Le côté gauche est juste zéro :

un| UNE |a ­ une| UNE |a = 0

Sur le côté droit, nous avons

λ a| a − λ a| a = λ − λ a| un
Depuis un| a n'est pas nul, on doit avoir :

λ−λ = 0, λ=λ
Par conséquent, les valeurs propres d'un opérateur hermitien sont réelles.

DÉFINITION : Opérateur Skew­Hermitien


Un opérateur A est skew­hermitien ou anti­hermitien si :

A† = −A

Remarque : Les éléments diagonaux de la représentation matricielle d'un


opérateur anti­hermitien sont purement imaginaires.

EXEMPLE 6.22
je 0 −2 0 3i 8 2
Montrer que B = −8 −7i est biais­hermitien

SOLUTION
Écrivons d'abord −B :
−i 0 2 0 −3i −8
−B = −2 87i

Trouvons maintenant B† commençant de la manière habituelle :

je 0 2 0 3i −8
BT = −2 8 −7i

Maintenant, nous conjuguons complexe chaque élément :


−i 0 2 0 −3i −8
B† = −2 87i

On voit donc que B† = −B, et B est anti­hermitienne. Considérons maintenant les opérateurs/
matrices unitaires.
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 161

DEFINITION : Une Matrice ou un Opérateur U est Unitaire si :

UU† = U†U = 1
−1
où 1 est la matrice identité. On peut aussi dire que U† = U Une autre .
caractéristique importante des matrices unitaires est que les lignes ou les colonnes
de la matrice forment un ensemble orthonormé. Nous le démontrons pour les lignes d'un
matrice à l'aide d'un exemple.

EXEMPLE 6.23
1 − 2 2
3i 3i
Montrer que U = est une matrice unitaire et vérifier que
3 −2 −1 − 2
3i 3 3i
les rangées de U forment un ensemble orthonormé.

SOLUTION
On calcule d'abord le conjugué hermitien de U :

1 − 2 je 2 je J 1 − 2 je 1 2
−2 je + je +2 je

U† = 3 3 3 = 3 3 3 = 3 3 3
−2 je −1 − 2 je 2 −1 − 2 je −2 je −1 2 je
+
3 3 3 je 3 3 3 3 3 3

Calculons maintenant UU† :


1 − 2 2 je 1 2
+ 3 je +2 je

UU† = je 3 3
3 −2 je −1 − 2 je 3 −2 je −1 2 je
3+
3 3 3 3 3 3
1 − 2 je 1 2 2 je −2 1 − 2 je 2 2 je −1 2 je
+ je + je je + +
= 3 3 3 3 3 3 3 3 3
−2 1 32 − 2 je −2 −2 2 − 32
je −1 32
3
je
3 + 3 je + −1 3 3 3
je
3
je
3
je + −1
3 3 3
+
3
je

5 4 2 4 − 2 je − 4
= 9 9+ 9 je + 9
4 2 je − 4 94 95
−2
9 je + 9 + 9 9 9
+
9

= dix
01 =1 U est unitaire

Vérifions maintenant que les lignes de U forment un ensemble orthonormé. On calcule d'abord le
produit scalaire de la première ligne avec lui­même :

1 2 2 1 2 2 1 4 4

je, je
· −
je, je = + + =1
3 3 3 3 3 3 99 9

Maintenant la première rangée avec la deuxième rangée :

1 2 2 2 2 4 4

je, je
· −2 −1 − je = je + + −2 je − =0
3 3 3 moi, 3 3 3 9 9 9 9
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162 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Enfin, la deuxième ligne avec elle­même :

2 2 4 je = + 14+99
−2 −1 je, 3 − · −2 −1 39 =1
et −, −
3 3 3 3

Remarque : sur les valeurs propres d'une matrice


2
unitaire : Les valeurs propres d'une matrice unitaire ont une grandeur unitaire , c'est­ = 1,
à­dire |an| où an est une valeur propre d'une matrice unitaire.

EXEMPLE 6.24
Montre CA
1 1 je 0
√ 2 √ 1 1 ii 2
0√√22
U= − 0 0 je

est unitaire et que ses valeurs propres ont une grandeur unitaire.

SOLUTION

On calcule U† :

1 1 J 1 1 je 0
0 −
√ 2 √ 1 1 ii 0 2 √2 √2
√√220 1 1 je 0 √ 2
TU = − 0 je =
√200
je

En prenant le complexe conjugué de chaque élément on trouve :


11√2√ 0
2
U† = 1 0
√ 2 √−1 2
0 0 −i

Donc:
1 1 0 1 je
0
√ 2 √ 1 1 ii 0 2 √2√1 2
√√220
UU† = − 0 je
√ 2 √−i 2
0
0 0 −i

11√2√ 1 1 1 je √ 2 √ 2 √ 2 √ 2 1 0
2
+ + √−i 2 √ 2
= 1 1 1 1 0
+ +
je

√−1 2 √ 2 √2√ 2 √−1 2 √ 2 √2 √−1 2


0 0
(je) (−je)
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 163

1 1 1 − 1
22
+ 221
0
= ­je je
− 1
0
2 2+ 2 2 0 01

100
= 010 =1 U est unitaire
001

Trouvons maintenant les valeurs propres :

1 1
0 100
√2√ 2
U − λI = − 1 je 1
je 0 −λ 010
√2 √2
0 0 je
001
1 1
−λ 0
√2 √2
= − 1 1
−λ0
√2√
200 je − λ
1 1
−λ 0
√2 √
1 1
det[U − λI ] = det − 2−λ 0
√2√
0 20 je − λ
1 1
1 −λ 0 1 − 0
= − λ det √ 2 − √2
√2 0 je − λ det √2 0 je − λ

1 je 1 1
= −λ − λ (je − λ) − √2 −
(i − λ)
√2 √2 √2

En mettant égal à zéro, on trouve que :


2
λ1 = je |λ1| = (je) (−je) = 1
√2 − √6 √2 + √6 2
λ2 = + je |λ2|
4 4

√2 − √6 √2 + √6 √2 − √6 √2 + √6
= + je ­ je
4 4 4 4

√2 − √6 √2 − √6 √2 + √6 √2 + √6
= +
4 4 4 4

2 − 2 √2 √6 + 6 2 + 2 √2 √6 + 6 4 + 12
= + = =1
16 16 16
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164 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Enfin, la dernière valeur propre est :

√2 + √6 √2 − √6
λ3 = + je
4 4

2
En suivant une procédure similaire à celle utilisée pour λ2 , on trouve que |λ3| = 1 également. Maintenant

considérons une matrice unitaire 2 × 2 avec un déterminant unitaire.

EXEMPLE 6.25
un B
Pour une matrice unitaire générale 2 × 2 U = cd = avec det (U) = 1, montrer que
2 2
a = db, = −c et que |a| + |b| 1. Montrer qu'une telle matrice n'a que deux
composants indépendants.

SOLUTION
Puisque det(U ) = 1, on doit avoir :

ad − bc = 1 bc = ad − 1

Il est également vrai que UU† = I . Maintenant U† = a c


b d . Donc:

2 2 dix
un B a c
= |a| + |b| ac + bd =
UU† = 01
CD b d ca + db |c|
22
+ |d|
et ainsi:

2 |a| 2 + |b| = 1
ac + bd =0

ca + db =0
2 2 =1
|c| + |d|

Considérant la seconde de ces équations, ac + bd = 0, et rappelant que nous


trouvé bc = ad − 1, on multiplie par c pour donner :

2 2 2 2
c ac + bd = a |c| + (bc) d = a |c| + (ad − 1) d = a |c| + un |d| − d
2 2
= un |c| + |d| −d

=a−d
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 165

Puisque cela est égal à zéro, nous concluons que a = d . Revenant à bc = ad − 1,

2 2 2 2 2
bc = ad − 1 = d ré − 1 = |d| − 1 = |d| − |c| + |d| = − |c| = −cc

La division des deux côtés par c donne b = −c . En utilisant les deux conditions que nous venons de
dérivée, on peut écrire la forme générale d'une matrice unitaire 2×2 de déterminant unitaire
comme:

un B
U=
−b a

Souvent, l'action d'un opérateur multiplie simplement un vecteur donné par un nombre.
Ce nombre est appelé une valeur propre et pour un opérateur représentant une physique
observable, il représente un résultat de mesure possible.

EXEMPLE 6.26

Un opérateur important utilisé dans le calcul quantique est la "porte d'Hadamard", qui
est représenté par la matrice :

1 11
H=
1 −1
√2

( a ) H est­il hermitien et unitaire ?


( b ) Trouvez les valeurs propres et les vecteurs propres de cette matrice.

SOLUTION

(un)

1 11
H† = , H est hermitien
1 −1
√2
1 11 1 11
H H† =
1 −1 1 −1
√2 √2
1 11 11
=
2 1 −1 1 −1
1 1 (1) + 1 (1) 1 (1) + 1 (−1)
=
2 1 (1) + (−1) (1) 1 (1) + (−1) (−1)
1 20 dix
= = = I, H est unitaire
2 02 01
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166 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

(b)
1 111 10
0 = det(H − λI ) = det( √2 −λ )
−1 01

1 1 ­ λ 1 1 ­1 ­ λ
= )
det( √2
1
= (1 − λ)(−1 − λ) − 1 √2

1
√2 λ2−2 = 0, et les valeurs propres sont λ1,2 = ±1
un
Soit |1 = b avec valeur propre + 1. Alors :

1 111 un un
=
√2 −1 b b

Cela mène à:
1
(une + b) = une, b = √ 2 − 1 une
√2
Normaliser pour trouver un :
un
un
|1 = b 2 − 1 un , 1| = a √2−1a
=√

un 2
1= 1 |1 = a √2−1a = a2 + √ 2 − 1 a2 = a2 4 − 2 √ 2
√ 2 − 1 une

Cela mène à:
1 √2 − 1 1
un = , b= =
4 − 2 √2 √4 − 2 √2 2 √2
1
√ 4−2 √2
|1 = 1
√ 2 √2

On considère maintenant la valeur propre λ = −1 pour |2 = CD

1 111 c c

√2 −1 c d

1
(c + ré) − −c, ré = − 1 + √ 2 c √2
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 167

En normalisant, on trouve :
2
1= 2 |2 = c −1+√2c
c c2
= c2 + 1 + √ 2
− 1 + √2c _
= c2 4 + 2 √ 2

1 −1 1 + √2 −1
c= b= =
4 + 2 √2 , 4 + 2 √2 2 √2
1
√ 4+2 √2
|2 =
√−1 2 √2

Le commutateur
. La quantité
Soient Aˆ et Bˆ deux opérateurs. En général, Aˆ Bˆ = Bˆ

AˆAˆ[A,
ˆ Bˆ ] = Aˆ Bˆ − Bˆ
est appelé le commutateur de Aˆ et Bˆ ˆ Bˆ. ] = 0, on dit que les opérateurs Si [A, Aˆ et Bˆ
commutent. Deux opérateurs commutent si et seulement s'ils partagent une base de
vecteurs propres communs.

DÉFINITION : Ensemble complet d'observables de trajet


ˆ ˆ ˆ
Un ensemble d'opérateurs A, B, C,... est un ensemble complet d'observables
commutant (CSCO) si tous les sous­couples des

opérateurs
[B, commutent
ˆ Cˆ ] =·· ·= 0 [A, ˆBˆ ] = [A, ˆ Cˆ ] =
et il existe une base de vecteurs propres communs qui est unique à un facteur
multiplicatif près.

PROPRIÉTÉS DU COLLECTEUR
Soient A, B et C des opérateurs. Alors:

1. [A, B] = −[B,A]
2. [A + B, C] = [A, C] + [B, C]
3. [A, BC] = [A, B]C + B[A, C]
4. Si Xˆ est l'opérateur de position et Pˆ l'opérateur de quantité de mouvement, alors [X,
= 0 ih¯ˆ Pˆ
, [X,
] = ˆ Xˆ ]= [P , ˆ Pˆ ]
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168 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

EXEMPLE 6.27

Montrer que [X,


ˆ Pˆ ] = ih¯

SOLUTION
Nous appliquons le commutateur à une fonction d'onde de test, (x) et rappelons que Xψˆ (x) =
xψ (x) et Pˆ = −ih¯ ∂ ∂x

X,
ˆ Pˆ ψ (x) = Xˆ Pˆ − Pˆ Xˆ ψ (x) = Xˆ P ψˆ (x) − Pˆ Xψˆ (x)

∂ψ ∂
= Xˆ − ih¯ + ih¯ ∂x ∂x Xψˆ (x)

= −ih¯ X∂ψ ∂ + ih¯ (Xψ (x))


∂x ∂x
∂x ∂ψ ψ (x) + x ∂x
= ih¯ X∂ψ + ih¯ ∂x
∂x

∂ψ ∂ψ = −ih¯ x + ih¯ ψ (x)


+ x ∂x ∂x

∂ψ ∂ψ = ih¯ ψ
(x) − ih¯ x + ih¯ x ∂x ∂x

= ih¯ψ (x)

Nous concluons donc que ˆX,


Pˆ ψ (x) = ih¯ ψ (x), X, ˆ Pˆ = ih¯

EXEMPLE 6.28

Montrer que [A, BC] = [A, B]C + B[A, C]

SOLUTION
Nous avons:

[A, BC] = UNE (BC) − (BC) UNE


Remarquez que B[A, C] = B (AC − CA) = BAC−BCA. Nous avons le deuxième terme dans
cette expression, mais le premier, BAC, manque. Nous utilisons donc 0 = BAC − BAC pour
ajouter la pièce manquante, puis réarrangeons les termes :

[A, BC] = A(BC) − (BC)A

= A(BC) − (BC)A + BAC − BAC


= ABC − BAC + BAC − BCA
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 169

= ABC − BAC + B(AC − CA)

= ABC − BAC + B[A, C]

= (AB − BA)C + B[A, C]

= [A, B]C + B[A, C]

EXEMPLE 6.29
Soient A et B deux opérateurs qui commutent. Si A a des valeurs propres non dégénérées,
montrer qu'un vecteur propre de A est aussi un vecteur propre de B.

SOLUTION
Puisque A et B commutent, [A, B] = AB − BA = 0 AB = BA. Soit |a un vecteur propre de
A tel que A |a = λ |a. Alors:

AB |a = BA |a = Bλ |a = λ (B |a)

Donc B |a est aussi un vecteur propre de A de valeur propre λ. Si A est non dégénéré, |a
est unique à un facteur de proportionnalité près. Ceci implique que:

B |a = ω |a

pour un certain ω. Donc |a est aussi un vecteur propre de B.

EXEMPLE 6.30 −1
2i 0 0 40 1 0 2 je ­ je
Soit A = 01 ( a ) et B = 2i 0 0 14
Trouver
tr(A) et tr(B), ( b ) Trouver
det(A) et det(B). ( c ) Trouvez
l'inverse de A. ( d ) A et B
font ­ils la navette ?

SOLUTION
( a ) La trace est la somme des éléments diagonaux :
−1 2i 0 0 40
T r (A) = T r
1 01 = −1 + 4 + 1 = 4

0 2 je ­ je
T r (B) = T r 2i 0 0 14 = 0 + 2i + 4
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170 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

( b ) On commence par le det (A) :

−1 2i 0
40 00
det (A) = det 0 40 = − det − 2i det
01 11
1 01

= −1 (4) = −4
0 2 je
−je 0 −i 2i
det (B) = det −i 2i 0 = −2 det + je det
04 01
0 14

= −2 (−4i) + je (−i) = 8i + 1

TDM
( c ) Le det (A) = 0, A a bien une inverse. On rappelle que A−1 = (UN)
det où C est la matrice des cofacteurs. On calcule d'abord C, en se rappelant que cij =
(−1) i+j det(Mij ), où Mij est le mineur obtenu en barrant la ligne i et
colonne j :

40 1+1 24=4
M11 = 01
, det (M11) = 4, c11 = (−1) (4) = (−1)

00
M12 = 11
, det (M12) = 0, c12 = 0

04
M13 = 10,
1+3 det (M13) = −4, c13 = (−1) 4 (−4) = (−1) −4 = −4 _

2i 0
M21 = 01,
2+1 det (M21) = 2i, c21 = (−1) 3 2i = (−1) 2i = −2i

−1 0 2+2
M22 = 11,
det (M22) = −1, c22 = (−1) (−1) = −1

−1 2i 2+3 5
M23 = 10,
det (M23) = −2i, c23 = (−1) (−2i) = (−1) (−2i)

= (−1) (−2i) = 2i
2i 0
M31 = 40,
det (M31) = 0, c31 = 0

−1 0
M32 = 00,
det (M32) = 0, c32 = 0

−1 2i 3+3
M33 = 04,
det (M33) = −4, c33 = (−1) (−4)

6 = (−1) (−4) = −4
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 171

En mettant tout cela ensemble, C est donné par :

4 0 −4 4 −2i 0
C= −2i −1 2i , CT = 0 −1 0
0 0 −4 −4 2i −4

La division par det(A) = −4 nous donne l'inverse :

−1 1 je 0
1 4 −2i 0 2
A−1 = CT = −1 0 −1 0 = 1
0
det (A) 4 −4 2i −4
4
0 1 −1 je 2
1

Vérifions que c'est l'inverse :

−1 1 je 0
−1 2i 0 2
AA−1 = 0 40 0 1
0
4
1 01 1 −1 je 1
2

−1 1
[−1 (−1)] 1
je + 2i
4
[0] 100
= 24 1
[0] = 010 =1
4
1 je + 1 −12 001
[0] [1 (−1) + 1 (1)] 1 2
je [1]

(d) [A, B] = AB − BA

−1 2i 0 0 2 je 0 2 je −1 2i 0
= 0 40 −i 2i 0 − −i 2i 0 0 40
1 01 0 14 0 14 1 01

2i(−i) −1(2) + 2i (2i) 4(−i) −1(i)


= 4(2i) [0] 1(2) + 1(1) [0]
1(i) + 1(4)
je(1) 2(4) −je(−1) je (1)

−je(2i) + 2i(4) 4(1) 1(4) 0
4(1)
2 −6 −i je 8 je 2 − 1 −14 −2i
= −4i 8i 0 − je 2 − 8i 0 = −3i 2 0
0 34i 4 44 −4 −1 je

[A, B] = 0, A, B ne commutent pas.


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172 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

DÉFINITION : L'Anticommutateur

L' anticommutateur des opérateurs A et B est :

{A, B} = AB + BA

EXEMPLE 6.31

Si Aˆ et Bˆ sont des opérateurs hermitiens, montrer que leur anticommutateur est hermitien.

SOLUTION

† †† †
ˆ Bˆ
UN, = Aˆ Bˆ + Bˆ Aˆ = Aˆ Bˆ + Bˆ Aˆ

= B†A† + A†B†

= Aˆ Bˆ + Bˆ Aˆ = A,ˆ Bˆ
,
ˆ Bˆ
UN, = A, ˆ Bˆ A, ˆ Bˆ est hermitien pour A,ˆ Bˆ hermitien.

Questionnaire

1. Les matrices de Pauli sont définies par :

01 0 je 1 0 0 −1
σx = 1 0 , σy = −i 0 , σz =
( a ) Trouvez les valeurs propres et les vecteurs propres des matrices de Pauli.
(b) Sont­ils hermitiens ? Sont­ils unitaires ? ( c )

Trouver σx, σy et σx, σy . ( d ) Exprimez


les matrices de Pauli en notation de produit extérieur.

2. Démontrer que les valeurs propres d'un opérateur anti­hermitien sont de l'imaginaire pur.

3. Démontrer que les vecteurs propres d'un opérateur hermitien sont orthogonaux. (Astuce :
examinez la preuve que les valeurs propres d'un opérateur hermitien sont réelles, mais
cette fois, considérez différents vecteurs propres).

4. (a) Soient A et B deux opérateurs. Trouver BA en fonction de [A, B] et {A,


B} (b) Prouver que [A + B,C] = [A, C] + [B,C].
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CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 173

5. Montrer que les valeurs propres de :

010
Un = −120 004

sont {4, 1, 1}. Trouver un ensemble de vecteurs propres normalisés de A.

6. Démontrer que les opérateurs unitaires préservent les produits scalaires, c'est­à­dire U |Uψ =
|ψ .

7. Montrer que [A, B] † = −[A†, B†].

1 ­je 0 je 2
8. Soit A = 0 0 04 .

( a ) Est­ce qu'un
Hermitien? (b) A est­
il unitaire ? ( c ) Trouver T r(A).

1 ( d ) Montrer que les valeurs propres de A sont 4, 2 3 + √5 , 12


3 − √5 ,
( e ) Trouver les vecteurs propres normalisés de A.
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7
CHAPITRE

Le Mathématique
Structure du quantique
Mécanique III

Dans ce chapitre, nous terminons notre discussion sur la théorie mathématique sous­jacente à la
mécanique quantique. Nous considérons d'abord la formation d'une base à partir des vecteurs propres
d'une matrice hermitienne et des transformations unitaires, puis nous examinons une dérivation
mathématique de la fameuse relation d'incertitude. Nous terminons le chapitre avec un regard sur les
opérateurs de projection et les espaces de produits tensoriels.

Changement de base et transformations unitaires

Dans cette section, nous considérons d'abord la question de savoir si oui ou non les vecteurs propres
d'une matrice forment une base. Nous voyons ensuite comment construire une matrice de transformation
unitaire basée sur ces vecteurs propres. Pour savoir si un ensemble de vecteurs propres forme une base,
nous nous appuyons sur deux tests.

175
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176 CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III

Définition : test pour voir si les vecteurs propres forment une base

1. Satisfont­ils à la relation de complétude ?


2. Sont­ils orthonormés ?

La relation de complétude nous dit que, étant donné une base |ui, ce qui suit est vrai :

|ui ui | = 1

Ce fait permet de vérifier que les vecteurs propres d'une matrice hermitienne forment une base. A
titre d'exemple, nous passons en revue la matrice de Pauli :
1 0 0 −1
σz =

Les valeurs propres de la matrice se trouvent de la manière habituelle :


1 0 0 −1 100
0 = det |σz − λI | = det −λ
1

1 ­ λ 0 0 ­1 ­ λ
= det

= (1 − λ) (−1 − λ) =
−1 + λ2

En le fixant égal à zéro, nous trouvons λ1,2 = ±1


Pour λ1 = +1, on a :
1 0 0 −1 un un
=
b b
Cela donne deux équations :
un = un

−b = b
La première équation ne donne aucune information alors que la seconde nous dit que b = 0.
On trouve a par normalisation
un 2
1=a 0 = |a| , a=1
0
Donc le premier vecteur de base est :

|u1 = dix

Pour λ2 = −1, on a :
1 0 0 −1 un un

b b
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CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III 177

Cela donne deux équations :


un = −a

−b = −b

En suivant la même logique que celle utilisée pour le vecteur propre précédent, on voit que a = 0 et
on écrit u2 comme :
0
|u2 = 1

On détermine facilement que les vecteurs propres forment un ensemble orthonormé :

u1| u1 = (1 0) dix
= 1(1) + 0(0) = 1

u2| u1 = (0 1) dix
= 0(1) + 1(0) = 0

0
u2| u2 = (0 1) 1
= 0(0) + 1(1) = 1

Il faut maintenant savoir si ces vecteurs satisfont la relation de complétude :


0
|u1 u1| + |u2 u2| = dix
(1 0) + 1
(0 1)

= 1(1) 1(0) 0(1) 0(0) 0(1) 1(0)


+
0(0) 1(1)
100 000 100
= + = =1
0 1 1

On voit que la relation de complétude est satisfaite, et que ces vecteurs propres sont orthonormés.
Par conséquent, nous concluons qu'ils forment une base. Il est, bien sûr, facile de voir que tout
vecteur à deux dimensions peut être écrit en termes de {|u1|u2}. Soit |ψ un tel ket arbitraire :

α = α 0
|ψ = + =α +β = α |u1 + β |u2
β 0 0β dix 1

TRANSFORMATIONS DE SIMILITUDE
Nous considérons maintenant l'utilisation des vecteurs propres d'une matrice hermitienne pour ce qu'on
appelle une transformation de similarité . Cela nous permettra de mettre une matrice sous une forme diagonale.
Cela signifie que toutes les entrées de la matrice seront nulles, sauf celles qui se trouvent sur la
diagonale. Par exemple, voici les formes générales des matrices diagonales 2 × 2 et 3 × 3 :

a11 0 b11 0 0 0
Un = ,B= b22 0 0 0
0 a22 b33
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178 CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III

Les éléments le long de la diagonale sont les valeurs propres de la matrice. Afin de diagonaliser
la matrice, nous appliquons une transformation de similarité . Si D est la forme diagonale d'une
matrice C, alors :
D = S−1 CS

où S est une matrice inversible composée des vecteurs propres de C. Les matrices C et D sont
dites « semblables » et ces deux matrices représentent en fait le même opérateur par rapport à
deux bases différentes. Si la première base est orthonormée, alors la seconde le sera aussi si la
matrice S est unitaire. Si la matrice C est hermitienne, alors on a automatiquement une base en
trouvant ses vecteurs propres.

TROUVER UNE TRANSFORMATION DE SIMILITUDE POUR UN


MATRICE C

1. Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de la matrice


C 2. Normaliser les vecteurs propres de C
3. Former une nouvelle matrice S−1 en formant les colonnes de S−1 avec les vecteurs propres
de C

En mécanique quantique, nous nous intéressons principalement aux matrices hermitiennes et


unitaires. Dans ce cas, la transformation diagonale d'une matrice hermitienne H prend la forme :

D = U†H U
Ceci est vrai car U† = U −1
pour une matrice unitaire. Une telle transformation est
appelée transformation unitaire. Nous le démontrons avec un exemple.

EXEMPLE 7.1
cos θ sin θ la
Considérons la matrice R = matrice de rotation 2 × 2 . Trouver une − sin θ
cos θ , transformation
unitaire qui diagonalise R.

SOLUTION On
trouve d'abord les valeurs propres de R. En résolvant det(R − λI ) = 0, on obtient :

cos θ sin θ − 100 cos θ − λ sin θ − sin θ


R − λI = −λ =
sin θ cos θ 1 cos θ − λ

2 det (R − λI ) = 0 = (cos θ − λ) + sin2 θ = cos2 θ − 2λ cos θ + λ2 + sin2 θ


En réarrangeant les termes, nous avons :

λ2 − 2λ cos θ + cos2 θ + sin2 θ = λ2 − 2λ cos θ + 1 = 0


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CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III 179

Nous utilisons maintenant la formule quadratique pour obtenir les racines de cette équation, que nous
appelons λ1,2 :

2 cos θ ± (2 cos θ) 2­4


λ1,2 = = cos θ ± cos2 θ − 1
2

= cos θ ± cos2 θ − cos2 θ + sin2 θ

= cos θ ± − sin2 θ = cos θ ± je sin θ

Rappelons maintenant la formule d'Euler pour les fonctions cos et sin :

eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ eiθ − e−iθ


cos θ = ,sin θ = je sin θ =
2 2i 2

Et on obtient ainsi les valeurs propres suivantes :

λ1 = cos θ + i sin θ
eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ
= + = eiθ
2 2
eiθ + e−iθ eiθ − eiθ
− = e−iθ
λ2 = cos θ − je sin θ =
2 2

Trouvons maintenant les vecteurs propres qui correspondent à chaque valeur propre. nous allons étiqueter
= un
= c
chaque vecteur propre par 1,2 et soit b,2 d . A partir de λ1 = eiθ
1 on a :

cos θ sin θ un un
R1 = λ11 = eiθ
− sin θ cos θ b b

En effectuant la multiplication du côté gauche, on a :

cos θ sin θ un a cos θ + b sin θ


=
− sin θ cos θ b −a sin θ + b cos θ
a cos θ + b sin θ un
= eiθ
−a sin θ + b cos θ b

Cette relation matricielle nous donne deux équations à résoudre, ainsi que les deux
inconnues a et b :

a cos θ + b sin θ = eiθa

− a sin θ + b cos θ = eiθb


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180 CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III

En résolvant pour b en fonction de a dans la deuxième équation, nous obtenons :

b(cos θ − eiθ ) = −a sin θ

En rappelant que eiθ = cos θ + i sin θ , le côté droit est juste:

b (cos θ − cos θ − je sin θ) = b (−i sin θ)

qui d'aprèsunnotre résultat précédent est égal à −a sin θ . Donc en termes de a, b est donné
par b = = ia.
­je Cela nous permet d'écrire le vecteur propre entièrement en fonction de a :

un un
= =
1 b entre autres


Pour trouver la constante a, on la normalise. Notant 1 = (a (ia) ), on obtient :

un
† · =a − ia 2 2 2
1= 1 1 entre autres
=a (a) + (−ia )(ia) = |a| + |a| = 2 |a|

1 1 1
|a| 2 = , ou un = . Donc b = ia = i
2 √2 √2
1
un
et on obtient 1
= = √2 .
b je

√2

= c
Nous suivons la même procédure pour trouver 2 d pour λ2 = e−iθ :

cos θ sin θ c c
R2 = λ22 = e−iθ
− sin θ cos θ d d

c cos θ +d sin θ = e−iθ c, −c sin θ +d cos θ = e−iθd . Se concentrer sur la seconde


équation, on a :

−c sin θ = ré e−iθ − cos θ = ré (cos θ − je sin θ − cos θ) = −id sin θ

En résolvant pour d en fonction de c, on obtient :

d = ­ic

= c = c
Insérer ceci dans 2 d −ic et normalisation en utilisant le même processus
dur comme nous l'avons fait avant
1
= √2
2
√−i 2
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CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III 181

On forme la matrice U à partir de ces deux vecteurs propres. La première colonne de U est
le premier vecteur propre, et la deuxième colonne de U est le deuxième vecteur propre :
1 1
2 1
U = (12) =
√2√ = 11
je
je ­ je
√2 √−i 2
√2

1 1 ­je
U† = √2
1 je

On vérifie que UU† = I :


1 11 1 1 ­je 1 11 1 ­je
UU† = √2 =
je ­ je 1 je
2 je ­ je 1 je

√2

1 1(1) + 1(1) 1(−i) + 1(i)


=
2 je(1) + (−je)(1) je(­i) + (­i)(i)

1 20 dix
= = = je
2 02 01

Enfin on applique la transformation pour diagonaliser la matrice R :


1 1 ­je cos θ sin θ 1 11
U†RU = √2
1 je − sin θ cos θ je ­ je
√2
1 1 ­je cos θ sin θ 11
=
2 1 je − sin θ cos θ je ­ je

1 1 ­je cos θ + je sin θ − cos θ − je sin θ


=
2 1 je sin θ + je cos θ − sin θ − je cos θ

1 1 ­je eiθ e−iθ


=
2 1 je ieiθ −ie−iθ

1 eiθ + eiθ e−iθ − e−iθ 1 2eiθ 0 eiθ 0


= = =
2 eiθ − eiθ e−iθ + e−iθ 2 0 2e−iθ et 0 e−iθ

on voit que la forme diagonale de la matrice. Les éléments sur la diagonale sont
les valeurs propres de R.

EXEMPLE 7.2

Supposons qu'un opérateur


Aˆ = 2 |1 1| − je |1 2| + je |2 1| + 2 |2 2| ,


|1 et |2
forment une base orthonormée et complète.
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182 CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III

( a ) Aˆ est­ il hermitien ?

( b ) Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de Aˆ et montrer qu'ils satisfont la com
relation de plénitude.

( c ) Trouver une transformation unitaire qui diagonalise Aˆ .

SOLUTION

( a ) Rappelons d'abord la règle générale pour trouver l'adjoint d'une expression :

λ u| Aˆ Bˆ |v → λ v|Bˆ †Aˆ † |u

L'opération de conjugaison hermitienne est linéaire, nous examinons donc chaque morceau de
Aˆ , remplaçant tous les scalaires par leurs conjugués complexes, transformant les kets en soutiens­gorge,
soutiens­gorge en kets, puis en inversant l'ordre des facteurs. Donc:

† (2 |1 1|) = 2 |1 1|

† (−i |1 2|) = je |2 1|

† (i |2 1|) = −i |1 2|

† (2 |2 2|) = 2 |2 2|

Par conséquent, nous avons :

Aˆ † † = (2 |1 1| − je |1 2| + je |2 1| + 2 |2 2|)
††††
= (2 |1 1|) + (−i |1 2|) + (i |2 1|) + (2 |2 2|)
= 2 |1 1| − je |1 2| + je |2 1| + 2 |2 2|
ˆ
= A, l'opérateur est hermitien.

( b ) Pour trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de Aˆ , on trouve d'abord la représentation
de l'opérateur à partir de la base orthonormée donnée :

1|Aˆ |1 = 1| 2 |1 1| − je |1 2| + je |2 1| + 2 |2 2| |1

=2 1| 1 1 |1 − je 1 |1 2 |1
+ je 1 |2 1 |1 + 2 1 |2 2 |1
=2
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CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III 183

1|Aˆ |2 = 1| 2 |1 1| − je |1 2| + je |2 1| + 2 |2 2| |2

= 2 1 |1 1 |2 − je 1 |1 2 |2
+ je 1 |2 1 |2 + 2 1 |2 2 |2
= ­je

2|Aˆ |1 = 2| 2 |1 1| − je |1 2| + je |2 1| + 2 |2 2| |1

= 2 2 |1 1 |1 ­ je 2 |1 2 |1 + je 2 |2 1 |1
+2 2 |2 2 |1
= +je

2|Aˆ |2 = 2| 2 |1 1| − je |1 2| + je |2 1| + 2 |2 2| |2

= 2 2 |1 1 |2 − je 2 |1 2 |2 + je 2 |2 1 |2
+2 2 |2 2 |2
=2

On peut utiliser ces résultats pour écrire la représentation matricielle de A :

1|Aˆ |11|Aˆ |2 = 2 −ii 2


Aˆ =
2|Aˆ |12|Aˆ |2
On trouve que les valeurs propres sont :
2 −ii 2 10 2 − λ −ii 2 −
0 = det Aˆ − λI = det −λ = det
01 λ

λ2 − 4λ + 3 = 0

Cela conduit aux valeurs propres :

λ1,2 = {3, 1}
On trouve les vecteurs propres respectifs :
2 −ii 2
=3
un B un B

Cela mène à:
2a − ib = 3a

ia + 2b = 3b
b = ia
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184 CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III

En normalisant, nous avons ceci :

un 1
1=a − ia 2 = |a| 2 + |a| 2 = 2 |a| , a=
entre autres

√2

Donc le premier vecteur propre normalisé de Aˆ est :

1 1
|u1 = √2
je

En considérant la seconde valeur propre, on trouve :

2 ­je un un
=
je 2 b b

2a − ib = a ou b = −ia.

Cela conduit au deuxième vecteur propre :

1 1
|u2 = √2
­je

On vérifie que ces vecteurs propres sont orthogonaux :

1 † 1
1 1
u1 |u2 =
­je
√2 je
√2
1 1
= ( 1 ­ je ) 2 =0
­je

Vérifions maintenant la relation de complétude :

1 1 1 1 1 1
|u1u1|+|u2u2| = (1 ­ je) + ­je
je )
√2 je
√2 √2 ( 1 √2
1 1 1 1
= ( 1 ­ je ) + ( 1 je )
2 je
2 ­je

1 1(1) 1(−i) 1 1 (1) 1 (i)


= +
2 je(1) je(−je) 2 ­je (1) ­je (je)
1 1 ­je 1 je
= +
2 je 1 −je 1

1 20 dix
= = = je
2 02 01
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CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III 185

( c ) La transformation unitaire qui diagnolise Aˆ peut être trouvée à partir de ses vecteurs propres.
Nous construisons maintenant une matrice unitaire à partir des vecteurs de base, avec chacun
première colonne des vecteurs de base, c'est­à­dire U = (|u1 |u2) :

1 11
U=
√2 je ­ je

On vérifie que U est unitaire :

1 1 ­je
U† =
1 je
√2
1 1 ­je 1
11 1 (1) + (−i)(i) 1(1) + (−i)(−i)
U†U = =
2 1 je
je ­ je 2 1(1) + je(je) 1(1) + je(−je)
1 20 dix
= = =1
2 02 01

Nous avons donc :

1 1 ­je 2 ­je 1 11
U†AU = √2
1 je je 2 je ­ je
√2
1 1 ­je 2 ­je 11
=
2 1 je je 2 je ­ je
1 1 ­je 1 1 ­je 31
2(1) − je(je) 2(1) − je(−je)
= =
2 1 je
je(1) + 2(je) je(1) + 2(−je) 2 1 je
3i −i
1 1 60 30 λ1 0
1(3) − je(3i) 1(1) − je(−je)
= = = =
2 1(3) + je(3i) 1(1) + je(−je) 2 02 01 0 λ2

La relation d'incertitude généralisée


Nous avons appris plus tôt le célèbre principe d'incertitude de Hiesenberg qui relie
l'incertitude de position à celle de momentum via :

xp ≥ 2

Nous généralisons maintenant cette relation à deux opérateurs arbitraires quelconques A et B. Premièrement,
on rappelle que dans un état donné |ψ, la valeur moyenne ou moyenne d'un opérateur O
se trouve être :

O=ψ|O|ψ
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186 CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III

Considérons maintenant l'écart type ou l'incertitude pour deux opérateurs A et B :

2 2
(UN) = (A ­ A)
2 2
(B) = (B ­ B)

En utilisant O = ψ |O| ψ on peut réécrire ces deux équations sous la forme :

2 2
(UN) = (A ­ A) = ψ UNE − A2 ψ
2 2
(B) = (B ­ B) = ψ B − B2 ψ

On définit maintenant les kets suivants :

|X = (A − A)|ψ

| = (B − B)|ψ
Cela nous permet d'écrire :

2 2
(UN) = (A ­ A) = ψ (UNE ­ UNE) 2 ψ = X |X

2 2 2
(B) = (B ­ B) = ψ|(B − B) |ψ = |

Considérons maintenant le produit de ces termes :

2 2
(UN) (B) =X |X |

L'inégalité de Schwartz nous dit que :

X|X | ≥ |X ||2 = X | |X

Rappelez­vous que le produit scalaire formé par un ket et un soutien­gorge est juste un complexe
nombre, donc |X||2 = |z| 2 = zz . Pour tout nombre complexe z, on a :

2
z + ¯z
zz 2
= Re (z) + Je (z) 2
≥ Im (z) 2 =
2i

Dans ce cas nous avons :

X|=ψ|(A − A)(B − B)|ψ

= ψ|AB − AB−AB + AB|ψ

= ψ|AB|ψ−ψ|AB|ψ−ψ|AB|ψ+ψ|AB|ψ
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CHAPITRE 7 La structure de la mécanique quantique III 187

Or A, la valeur d'attente d'un opérateur, n'est qu'un nombre. Nous pouvons donc le retirer de chaque terme
en donnant :

ψ |AB| ψ − ψ |A| ψ B − UNE ψ |B| ψ + ψ |AB| ψ

= ψ |AB| ψ − AB − AB + ψ |AB| ψ

= AB − 2 AB + ψ |AB| ψ
Maintenant, la valeur attendue de la moyenne, qui n'est encore qu'un nombre, est simplement
la moyenne de retour, c'est­à­dire

ψ |AB| ψ = AB = AB
Donc, finalement, nous avons:

X | = ψ |(A ­ A) (B ­ B)| ψ = AB − 2 AB + ψ |AB| ψ


= AB ­ 2 AB + AB = AB ­ AB

En suivant une procédure similaire, nous pouvons montrer que :

|X = ψ |(B − B) (A − A)| ψ = BA − AB
Mettre tout ensemble nous permet de trouver une relation d'incertitude pour A et B. Nous avons
d'abord :
2 2
(UN) (B) =X |X | ≥ |X ||2 = X | |X
z−z 2
En rappelant que zz = Re(z)2 + Im(z)2 ≥ Im(z)2 2i
, on pose z =
= |X. Alors
2 2 X | − |X
(UN) (B) ≥ |X ||2 =
2i
2
= (AB ­ AB) ­ (BA ­ AB)
2i
2
AB − AB − BA + AB
=
2i

AB − BA 2
=
2i

AB − BA 2
=
2i
2
[A, B]
=
2i

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