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E-8 CALCULS MATRICIELS – SYSTEMES LINEAIRES

Exercice 1 :
1 2 1
Soit 𝐴 = 0 1 2
0 0 1
1. Ecrire la matrice N telle que A = I3 + N.
2. Déterminer Nn puis en déduire An pour tout n dans ℕ.
3. Trouver B tel que B² = A.

Exercice 2 :
2 0 0 0 1 1
Soit 𝐷 = 0 2 0 et 𝑁 = 0 0 0
0 0 2 0 1 0
Soit A = D + N. Calculer N3, ND, DN, puis An pour tout n dans ℕ.

Exercice 3 :
2 1 1 1 1 1
Soit 𝐴 = 1 2 1 et 𝐵 = 1 1 1
1 1 2 1 1 1
1) Calculer Bn pour n ℕ.
2) Vérifier que A=B+I, en déduire l’expression de An pour n ℕ.

Exercice 4 :
−1 0 −2
On pose 𝐽 = 1 1 1 et N = 2.I3 + J.
1 0 2
a) Déterminer Jn pour tout n entier naturel.
b) En déduire Nn en fonction de I3, J et n.

Exercice 5 :
5 −1 −1
Soit la matrice symétrique S = −1 5 −1 .
−1 −1 5
1. Montrer qu’il existe deux réels a et b tels que 𝑆² = 𝑎𝐼 + 𝑏𝑆
2. En déduire que pour tout n dans ℕ, il existe un couple de réels (an,bn) tel que
𝑆 =𝑎 𝐼 +𝑏 𝑆
3. Vérifier que (an) et (bn) sont des suites récurrentes d’ordre 2.
4. En déduire l’expression de Sn pour tout entier naturel n.

Exercice 6 :
1 1 1
Soit 𝐴 = 1 0 0 une matrice de M3(ℝ ).
1 0 0
1. Montrer que pour tout entier n dans ℕ*, il existe (an, bn)∈ ℝ² tel que :
An = an A + bn A2.
2. Déterminer, pour tout n dans ℕ*, an et bn.
3. En déduire An pour tout n.

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E8 – Calculs matriciels. Systèmes linéaires
Exercice 7 :
0 1 − sin(𝑎)
Pour a ∈ ℝ, on pose 𝑀 = −1 0 cos(𝑎) .
−sin (𝑎) cos(𝑎) 0
1. Calculer 𝑀 et 𝑀 .
2. Pour x ∈ ℝ, on pose 𝐴(𝑥) = 𝐼 + 𝑥𝑀 + 𝑀 . Comparer 𝐴(𝑥 + 𝑦) et 𝐴(𝑥)𝐴(𝑦).
3. En déduire que pour tout réel x, A(x) est inversible et déterminer (A(x)) -1.

Exercice 8 :
1 𝑖
Soit A ∈ M2(ℂ) définie par 𝐴 = .
𝑖 1
1. Montrer que A² - 2A + 2I2 = O
2. En déduire que A est inversible et exprimer A-1 en fonction de A, puis calculer explicitement
A-1.
3. Retrouver ce résultat par un calcul direct de A-1 par inversion de système.

Exercice 9 :
1 1 −1
Soit 𝐵 = 0 1 0 .
1 0 1
1. Calculer 𝐵 − 3𝐵 + 4𝐵 − 2𝐼 .
2. En déduire que B est inversible et exprimer B-1 en fonction de B, puis calculer explicitement
B-1.
3. Retrouver ce résultat par un calcul direct de B-1 par inversion de système.
4. Retrouver enfin ce résultat en utilisant l’algorithme de Gauss-Jordan.

Exercice 10 :
Soit U une matrice colonne à n lignes telle que 𝑈 𝑈 = 1. Soit 𝑆 = 𝐼 − 2𝑈𝑈 .
1. Montrer que S est une matrice symétrique.
2. Calculer S². En déduire que S est inversible et exprimer S-1 en fonction de S.

Exercice 11 :
0 1 0 0
Soit 𝑀 = 0 0 1 0 . Montrer que M est inversible et calculer son inverse.
0 0 0 1
1 0 0 0

Exercice 12 :
Résoudre dans ℝ4 les systèmes échelonnés suivants :
2𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 + 3𝑡 = 1
2𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 + 3𝑡 = 1
7𝑦 + 4𝑧 − 5𝑡 = 6
(S1) : 7𝑦 + 4𝑧 − 5𝑡 = 6 (S2) :
2𝑧 + 𝑡 = 3
0 = −8
𝑡=1
2𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 + 3𝑡 = 1
(S3) : 7𝑦 + 4𝑧 − 5𝑡 = 6
2𝑧 + 𝑡 = 3

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Exercice 13 :
Résoudre le système suivant par la méthode du pivot de Gauss
𝑥 + 2𝑦 − 3𝑧 = 4
𝑥 + 3𝑦 + 𝑧 = 11
2𝑥 + 5𝑦 − 4𝑧 = 13
4𝑥 + 11𝑦 = 37

Exercice 14 :
Résoudre les systèmes suivants :
𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = −1
−2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0
2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 1
(S1) : 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧 = 0 (S2) :
−𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 = −2
𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 0
𝑥+𝑦+𝑧 =4

Exercice 15 :
Résoudre le système (S) d’inconnues (x,y,z) et de paramètre réel m:
(3 − 𝑚)𝑥 − 2𝑦 − 6𝑧 = 2
3𝑥 − (2 + 𝑚)𝑦 − 9𝑧 = 3
−𝑥 + 𝑦 + (4 − 𝑚)𝑧 = −1

Exercice 16 :
(1 − 𝑚)𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 0
Résoudre le système −2𝑥 − (3 + 𝑚)𝑦 + 3𝑧 = 0 d’inconnues (x,y,z) et de paramètre réel m.
𝑥 + 𝑦 − (2 + 𝑚)𝑧 = 0

Exercice 17 :
𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 𝑎
3
Soit (a,b,c) ∈ ℝ et (S) : −2𝑥 − 3𝑦 + 3𝑧 = 𝑏
𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 𝑐
1. A quelle condition sur a,b et c le système (S) admet-il des solutions ?
2. Résoudre (S) dans ℝ3, lorsque (a,b,c)=(0,0,1) puis (a,b,c)=(1,-2,1).

Exercice 18 :
𝜆 1 1
Déterminer pour quelles valeurs de 𝜆 la matrice 𝐴 = 1 𝜆 1 est inversible.
1 1 𝜆

Exercice 19 :
𝑢 = 0, 𝑢 = 1, 𝑢 = 2
Soit (𝑢 ) la suite définie par :
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢 = 6𝑢 − 11𝑢 + 6𝑢
0 1 0 1 1 1 𝑢
On note : 𝐴 = 0 0 1 , 𝑃 = 1 2 3 et pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈 = 𝑢
6 −11 6 1 4 9 𝑢
1. Vérifier que P est inversible et calculer la matrice 𝐷 = 𝑃 𝐴𝑃.
2. Démontrer que pour tout entier 𝑛 ∈ ℕ, 𝐴 = 𝑃𝐷 𝑃 et en déduire l’expression de 𝐴 .
3. Déterminer une relation de récurrence entre 𝑈 et 𝑈 .
4. En déduire, pour tout entier 𝑛 ∈ ℕ, l’expression de 𝑈 en fonction de 𝑈 puis l’expression de
𝑢 en fonction de 𝑛.

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