Vous êtes sur la page 1sur 13

Chapitre 4 – Les politiques économiques structurelles communes

 Agir sur le fonctionnement des marchés : 3 objectifs : construire un environnement économique


homogène en organisant les marchés européens et en protégeant les marchés contre certaine forme
d’excès du capitalisme : 2 politiques structurelles majeures :
o Politique agricole commune
Politique de la concurrence

I. Politique agricole commune


A. Origine et fonctionnement
Au début des années 1950, l’agriculture européenne présente 2 caractéristiques
o Peu productive : les rendements sont très faibles car l’agriculture est fondée sur des
exploitations familiales de petite taille : la surface agricole utile est en moyenne de 5
hectares contre 100 hectares pour les USA à la même période.(1% des exploitations
européenne ont plus de 100 hectares de terre)
o Rend l’UE dépendante du reste du monde : l’agriculture européenne répondait à 80% de la
demande

LUE a décidé en 1962 de se doter d’une politique agricole commune :

5 objectifs :
o Accroître la productivité des exploitations
o Assurer un niveau de vie équitable aux agriculteurs
o Stabiliser les marchés de produits agricoles
o Garantir la sécurité des approvisionnements
o Assurer des prix raisonnables aux consommateurs

3 principes de fonctionnement

o Unicité du marché des produits agricoles : supprimer les droits de douane ainsi que les
subventions nationales et que tous les agriculteurs soient soumis aux mêmes règles
o Solidarité financière entre Etats Membres : par le FEOGA puis remplacé en 2007 par le
FEADER
o Principe de préférence communautaire
 Prélèvements sur importations agricoles
 Restitutions aux exportateurs agricoles

3 prix « garantis » (jusqu’en 1995) pour une partie des produits agricoles (produit essentiel pour la
consommation : céréales, pain, viande bovine, lait)

 Prix indicatif Régulation du marché intérieur


 Prix d’intervention
 Prix seuil Préférence communautaire

Prix indicatif : prix que l’UE souhaite voir obtenir par le producteur en moyenne : garantir un niveau
de vie. Sur les marchés agricoles, les prix sont très fluctuant à cause des variations de l’offre d’une
période à l’autre (raison climatique par exemple).

Prix d’intervention : prix plancher à partir duquel les organismes d’intervention (le FEOGA) achètent
un produit pour en soutenir le cours : protège les agriculteurs contre les effondrements de prix. Les
agriculteurs avaient l’assurance de vendre à un prix minimal leur production quel que soit la quantité
mise sur le marché : politique de soutien des prix

Prix seuil : permet d’activité la préférence communautaire : jusqu’en 1995, l’UE a prélevé des
prélèvement sur les importations agricoles venant de pays tiers : le montant correspondait à la
différence entre le prix seuil et le prix du produit importé.

Le FEOGA va augmenter la demande en qui en mesure de racheter la production

Si prix produit importé est inférieur prix seuil, alors prélèvements sur le produit importé. Le prix des
produits importés doit être supérieur à celui des produits européens.

B. Les résultats

Effet positif sur les quantités : autosuffisance pour répondre aux besoins de sa population et l’UE
devient même exportatrice nette (l’UE est la 2 ème puissance en matière agricole)

Effets structurels sur le système productif du secteur primaire : grâce au soutien apporté, les
agriculteurs ont pu améliorer les techniques de production, avec une augmentation de la taille des
exploitations (de 5 à 20 hectares). De plus, le succès de l’agriculture a nourri le succès de
l’agroalimentaire.

C. Les difficultés engendrées par la PAC

Au niveau européen, la PAC a


conduit à une agriculture
productiviste et donc à
excédent agricole car il n’y a
pas de contrainte de marchés
(inciter à produire plus car le
FEOGA prendra en charge
l’excédent) : augmentation des
dépenses du FEGOGA. Au
début des années 80, 3/4 des
dépenses européennes sont
destinées à la PAC, alors que le
secteur primaire ne
représentait que 6% de
l’activité.
 baisse des dépenses liées à
d’autres secteurs, à d’autres
projets. La GB et l’Allemagne
estiment que le poids des
dépenses de l’agriculture est
trop important. Aujourd’hui,
les dépenses pour l’agriculture
sont de l’ordre de 30 à 40% du
budget européen.
La 3ème critique est liée à l’équité : répartition inégale des aides entre les exploitations : privilégie les
grandes exploitations : 20% des agricultures touchaient 80% des aides.

A l’échelle mondiale, le principe de la préférence communautaire a été critiqué : taxer les


importations.
o Par l’ensemble des partenaires de l’UE : la préférence conduit à freiner les ventes de
produits agricoles non européens sur le marché communautaire (protectionnisme) et la
politique de restitution contribue à maintenir de manière artificielle la compétitivité des
produits européens sur les marchés mondiaux. Mauvaise foi des USA qui avaient aussi une
politique de soutien mais du côté des revenus (maintenir des prix faibles) : par les pays riches
mais aussi en développement comme par exemple le groupe CAIRNS : Australie, Nouvelle
Zélande… 
o Par les pays en développement : les excédents agricoles européens étaient déversés sur les
marchés mondiaux ce qui déstabilise l’équilibre des marchés agricoles dans certains pays  :
mécanisme de substitution : les consommateurs de ces pays ont remplacé leurs céréales
locales par celles des pays européens. Cela a rendu les consommateurs dépendant des
variations de prix sur les marchés mondiaux : émeute de la faim dans certains pays du fait
d’une forte hausse du prix du blé.
22/03/2019

D. Les réformes de la PAC


Le tournant c’est la réforme Mc Sharry de 1992 :
La 1ère réforme cette réforme initie le début de la fin des prix d’intervention donc l’abandon de la
politique de soutien des prix au profit d’une politique de soutien des revenus agricoles.
Et le 2ème axe des réforme c’est l’abandon des prélèvements sur les produits importés pour les droit
de douane.

 L’abandon de la politique de soutien des prix au profit d’une politique de soutien des revenus
agricoles
On va progressivement supprimer les prix d’intervention et donc 1 ère mesure qui accompagne
cette politique c’est :
- Le gèle des terres, les agricultures mettent en repos une partie de leur terre, le jachère et en
contrepartie il reçoivent une prime
- Les quotas, surtout sur le lait l’objectif été de stabilisé la production laitière
- L’abandon de la politique des prix garanti qui va être remplacer par un système de
versement d’aide direct des agriculteurs ces aides étaient distribués proportionnellement au
nombre d’hectare si on est agriculteur, on les proportionnalise par rapport a la taille de leur
activité.
 L’abandon des prélèvements sur les produits importés pour les droit de douane
L’idée est que si on met en place un politique de droit de douane, limite les préférences
communautaires

La Réforme de 2003 à 2 piliers :

 Renforcer les mesures prises en 1992 , l’idée qu’on va dans la même direction de celle de 92
et la nouveauté de cette réforme, c’est le 2 nd pilier qui est d’introduire à la politique agricole
commune qui est le développement rural. L’idée ici est d’introduire des préoccupations en
matière de préservation de l’environnement. Aujourd’hui ce 2 nd pilier à pris de l’ampleur et
représente ¼ des dépenses de la PAC.
 On met en place le principe du découplage des aides et celui-ci est accompagné de
l’introduction d’une conditionnalité des aides. On décide d’instaurer un déconnection entre
le potentiel productive et les aides reçus désormais les aides sont verser sous la forme de
subventions unique on parle de paiement unique indépendant de la production et du
potentiel productif. Ces aides ont été mise en place sur la base des droit historique  ; à partir
de la situation que l’on a observé en 2000.
Conditionnalité des aides : pour pouvoir recevoir ces aides les agriculteurs doivent respecter
les normes environnementales qui sont définit à l’échelle environnementale. Dans le cadre
de cette réforme l’UE a donné des gages à ces partenaires pour supprimer toutes les
subventions à l’exportation.

Réforme de 2013

 Cette réforme conduit à nouveau a modifié le système des aides directs, celle-ci sont
découpés en 3 partie :
- système de paiement de base proportionnel à l’hectare ou au cheptel et qui est versé aux
agriculteurs actifs.
- un paiement dit « vert » et qui est versé aux agriculteurs qui respectent les normes
environnemental
- la mise en place d’un paiement dit redistributif, on laisse la possibilité aux Etats nationaux de
redistribué les aides européennes en faveur de certaines catégories d’agriculteurs. Par
exemple on donne la possibilité aux Etats de soutenir plus les jeunes agriculteurs que les
agriculteur présent depuis de longue date, ils peuvent également favoriser plus les
exploitateurs bio que non bio.
 La réforme de 2013 est accompagné également de la suppression de tous les quotas donc en
gros en 2013 la politique agricole commune n’intervient plus sur les marchés, il a un
dérégulation au sens ou le politique n’intervient plus ni sur la fixation des quantités ni des
prix.
 Cette réforme acte le fait que l’Europe donne plus de liberté aux pays membres dans l’usage
des fonds issus de la PAC. Cette renationalisation des PAC a été possible par le traité de
Lisbonne de 2009 ou il a été prévu que la politique agricole ne relève plus de la compétence
exclusive de l’Europe. Certain s’inquiète car il le voit comme un retrait de l’Europe dans
l’intervention des affaires communes.

Quels sont les résultats de ces 20 ans de réformes ?

1er résultat la modification de la structure des dépenses.

2ème résultat la réduction des surplus de


production, qui s’est accompagné d’une
augmentation des dépenses de la PAC. Un
élément pour modéliser la réduction des
surplus ; plus la barre est élever, plus on est
en surproduction par exemple la production
de blé au début des années 90 connaissaient
un excédent de production de 30%

En réduisant les dépenses cela a permit de réduire les dépenses de la PAC.


Tout cela a conduit à une plus grande vulnérabilité des agriculteurs à la volatilité des prix agricoles. Le
changement a conduit a ce que les agriculteurs subissent de manière forte cette volatilité et celle-ci a
eu tendance à s’accentuer depuis les années 2000 du fait des nouveaux acteurs entrants dans le jeu
comme la Chine et parfois cela joue en faveur des agriculteurs lorsque les prix sont à la hausse. Et
puis à certaine période cela joue en défaveur des agriculteurs.

La prochaine enveloppe est prévu pour la période 2021-2027, celle-ci a déjà donné lieu a des
échanges, à des négociations. Pour cela la commission européenne propose un budget ensuite il y a
des discussions entre les partenaires et ensuite cela donne lieu à un vote.
La commission propose en termes de volume d’effort ; passer de 428 milliards à 337 milliards dans
un budget qui est stable ainsi on passerait sous la barre des 30% du budget européen. Ce budget a
donné lieu a des discussions est la France été du côté opposé de cette décision et on comprends car
la France fait partie des grands bénéficiaire de la politique budgétaire commune d’un montant de 54
milliards (c’est-à-dire 12% du budget). En face le RU soutenait le projet de ce budget et soutient le
fait qu’il faut dédier plus de ressources à la recherche etc.

II. Politique de la concurrence


On peut considérer que le politique de la concurrence relève de la politique industrielle.
Un politique industrielle est une politique publique qui vise à agir sur les caractéristique d’un système
productif pour en améliorer les caractéristiques pour en améliorer l’efficacité et la compétitivité.
En matière de politique industrielle il y a 2 conceptions :
- Un que l’on qualifiera d’interventionniste, c’est un vision ou on considère que l’Etat doit
orienter la spécialisation sectorielle ou technologique de l’économie
- La logique de marché doit être celle qui gouverne le système productif. L’intervention de
l’Etat doit juste fixer les règles du jeu et favoriser la concurrence

On voit qu’il peut y avoir des tensions entre politique de la concurrence et objectif de la politique
industrielle. En gros la politique industrielle c’est de favoriser des secteurs performants, et donc pour
favoriser il faut qu’il soit des acteurs forts.
Depuis la création de l’Europe on est tiraillé entre émergence de gros acteur et de l’autre on dit que
si on veut éviter les pratiques anticoncurrentielles il faut empêcher les géants.

A ces débuts l’Europe avait clairement un projet industriel (ACK, 1951 communauté européenne du
charbon et de l’acier) il y avait une volonté politique de faire émerger un secteur en particulier.

En 1957 le traité de Rome autre philosophie de l’Europe, la notion de politique industrielle n’apparait
pas en revanche sont contenu dans le traité de Rome un ensemble de règle relative au
fonctionnement du marché commun et dans ces règles on trouve les règles de condamnations des
abus de position dominante et condamnation de cartel on sanctionne également les subventions
publiques dites discriminatoire. La seul chose qu’on ne trouve pas dans ce traité c’est la position de
l’Europe par rapport au fusion (cela arrivera plus tard dans les textes européens). Cela arrivera plus
tard car à cette époque-là les Etats membres étaient assez porter sur l’existence des champions
nationaux.

A partir des années 80 les choses changent car le projet européen se développe et les européens
vont dans la direction d’une pus grande convergence avec le marché unique et donc pour avoir un
marché unique il faut des règles générales à l’ensemble des acteurs.

La politique de concurrence européenne repose sur 3 piliers :


- Contrôle des fusions
- Contrôle des pratiques dites anti-concurrentielles
- Contrôle des aides publiques

A. Les règles applicables aux entreprises


On trouve ces règles dans le traité de fonctionnement de l’UE (le TFUE) et on trouve les règles anti-
Trust avec 2 articles majeurs : l’article 101 du TFUE qui porte sur les ententes et l’article 102 TFUE qui
porte sur les abus de position dominante et parallèlement on trouve les règles relatives aux
opérations de concentration des entreprises qui sont arrivés après.
L’article 101 du TFUE,
identifie la règle du minimis, c’est-à-dire que cette article s’applique dès lors que les ententes on une
taille minimal c’est-à-dire entente capable d’être étudié par l’UE celle qui ont un envergure
européenne. Quels sont les ententes horizontales condamnés ?
- Entente sur les prix de ventes ou d’achat
- Entente qui partage les part de marché
- Sont condamnés les cartels
Il y a aussi des ententes verticales qui sont condamnés :
- Entreprise qui impose à un distributeur un prix de revente
Il y a aussi des ententes qui sont possibles dès lors qu’elles favorisent le consommateur, il a un
régime d’exemption qui existe et qui définit les catégories d’entente possible.

En cas d’entente la procédure est la suivante, depuis 2004 les entreprises n’ont plus a notifié à la
commission européenne un accord, maintenant c’est aux entreprises de vérifier si leur entente et
légale ou illégale pas de notification préalable mais contrôle ex post. Si un infraction est identifié, une
amende est fixé et celle-ci selon un barème et dans ce barème on a 2 paramètres :
1. Le montant annuel des ventes du produits pour lequel les entreprises incriminés
2. La gravité de l’infraction et sa durée

Ensuite la commission peut modulé le niveau de la sanction issue du barème soit une fonction de
facteurs majorant soit en fonction de facteurs minorant. En cas de récidive par exemple le montant
de la sanction peut-être augmenter et en cas programme de clémence le montant peut être réduit,
dans tous les cas le montant de l’amende ne peut pas dépenser 10% du CA d’affaire mondial des
entreprises condamnés.

Les sanctions on 2 vertus : punitives et dissuasive (dissuader d’autres entreprises de réaliser des
ententes).
28/03/2019

Article 102 du TFUE,


Ce qui est sanctionné ce n’est pas d’être en position dominante mais c’est d’en abuser et donc
d’utiliser des stratégies déloyales de manière à évincer les concurrents, les exclure. Par exemple la
politique de prix prédateur, mettre en place un prix inférieur à notre coût marginal afin que les
concurrents ne puissent pas s’aligner et on est capacité de faire cela du fait de la taille que l’on a sur
le marché. Principe également de la vente lié qui est considéré comme un abus.
L’abus de position dominante :

1. Il faut prouver que l’entreprise est en position dominante, et donc il se trouve que dans le
protocole prévu par l’autorité de la concurrence l’identification passe par 3 critères :
- Dans un premier temps il faut identifié le marché pertinent, quel sont les critères que l’on
peut mobiliser pour montrer que le produits est substituable sur d’autre marché. C’est le
critère de l’élasticité prix croisés. Pour identifier le marché pertinent c’est aussi identifié les
frontières lorsqu’on est à l’échelle européenne, quelles sont les frontières géographique du
marché.
- Il faut calculer les parts de marché détenu par l’entreprise sur le marché pertinent et la
commission européenne utilise des seuil : en dessuas de 40% des parts de marché sur le
marché pertinent alors il est peu probable qu’il y ait abus de position dominante.
- Dans quelle mesure de nouveau concurrents peuvent pénétrer sur le marché, est-ce qu’il y a
des barrières à l’entrée
2. Si le caractère dominant est mis en avant alors il faut caractériser cet abus
3. Ensuite si l’abus de position dominante est caractérisé alors il y a la mise en place d’une
sanction qui dépend de la durabilité de la gravité du comportement et de la durabilité de ce
dernier (il faut savoir que l’amende ne peut pas dépasser les 10% du CA de l’entreprise).

Exemple récent Google qui a été condamner en mars 2019 (1.5 milliards d’amende) pour
manipulation de publicité sachant quel Google a été condamné en juillet 2018 et juin 2017.

Le contrôle des opérations de concentration,


Les opérations de concentration qui sont l’objet d’attention particulière de l’autorité de la
concurrence sont les rapprochement horizontaux ceux qui font la même chose puisqu’en fusionnant
les entreprises augmentent le risque que l’on voit apparaitre une position dominante sur le marché.
Toute les opérations de concentration ne sont pas condamnable on va condamné une concentration
dès lors que le projets de concentration risque de débouché sur une position dominante entrainant
un abus de positon dominante.
C’est pour cette raison que les opérations de concentration ne s’entende pas avec les politiques
industriel car pour ces derniers il faut fusionner pour réussir à atteindre une taille importante de
manière à renforcer la compétitivité d’un secteur.
Les opérations mise en place par l’autorité de la concurrence :
La règle de minimis, c’est la règle qui fixe à partir de quel seuil d’activité les projets de concentration
relève du droit communautaire. Si les entreprises qui veulent fusionner ne relève que d’un seul Etat
alors cela ne relève pas de l’Europe inversement si ce sont des entreprises qui ne sont pas du même
Etat. Les entreprises qui fusionnent doivent demande si elle relève ou pas d’une dimension
communautaire et si c’est le cas les entreprises doivent avertir les autorités européenne c’est la
mesure de notification préalable. Ensuite elles ont une batterie de critère qui valide ou pas leur
fusion, ces critères ont pour objectif de permettre de savoir si la fusion risque d’avoir pour effet des
effets anti concurrentiels :
- Définir le marché pertinent concerner par l’opération de concentration
- Si l’opération débouche sur des parts de marché inférieur à 25% alors c’est bon
- Si l’opération débouche sur des parts de marché supérieur à 25% alors l’autorité regarde sur
des barrières à l’entrée peuvent apparaitre, ensuite elle va regarder quel est le pouvoir de
marché détenu par les acteurs présent sur le marché

Un fois que l’autorité de la concurrence a regardé tous ces critères dans un 1 er temps elle annonce
aux entreprises quelle n’accepte pas se projet de concentration et demande aux entreprises de
revoir leur projet et donc de faire des propositions qui soit « concurrentiel friendly » par exemple en
abandonnant quelque une des activités de ces entreprises.

Depuis le début des années 90 on estime à peu près 5000 des opérations de la concurrence proposé
à l’autorité de la concurrence et dans 9/10 cas, 90% des projets de concentration ont été accepter
sans conditions. Lorsqu’elles ne sont pas accepter en l’état 2 situations peuvent se présenter :
- Que l’entreprise fasse des propositions alternatives pour que cela ne mette pas en péril la
concurrence sur le marché européen par exemple en 2004 Air-France a fusionné avec KLM et
les autorités ont autorisés cela a condition que Air-France cède une partie de ses créneaux
aériens.
- Suite aux négociations entre l’autorité et les entreprises concernés, il n’y a pas eu d’accord
Exemple récent, interdiction du projet de fusion entre Alsthom et Siemens en février 2019.

B. Les Règles applicables aux Etats


Il y’a deux articles : l’article 107 et l’article 107

L’article 107 du TFUE,


L’article 107 interdit en principe les aides octroyaient par l’Etat aux entreprises lorsque celle-ci fausse
la concurrence entre Etat dans le cadre du marché unique.
Elles pourraient être anti concurrentiel car elle pourrait garantir de manière artificiel la rentabilité
économique d’entreprise en difficulté dans un pays donné. 2 ème façon de faussé la concurrence,
lorsque les aides d’Etat permettent à des entreprises nationales de pratiquer des prix plus faible que
ceux de leurs concurrents européens.

Quels sont les types d’aides concernés ? :

- Des subventions
- Des réductions fiscales indus
- Des garanties de prêt
- Le fait que l’Etat vende un bien à un prix inférieur que celui du marché

Comment fonctionne la procédure ?

La aussi nous avons une règle de minimis et cette règle de minimis exonère les aides publiques d’un
montant peu élever en l’occurrence c’est le seuil de 200 000 euros et donc celle-ci ne relève pas du
champ des autorités.
2ème règle qui limite le champs d’opération des autorités de la concurrence, c’est le régime
d’exemptions c’est le fait que certaine aides publiques dès lors qu’elles sont considérés comme
compatible avec le marché intérieur sont autorisés :

- Les aides d’investissement en faveur de l’emploi au PME


- Les aides pour la protection de l’environnement
- Les aides destinées aux secteurs dédier à la production d’énergies renouvelables
- Les aides destinées à soutenir l’innovation sont autorisés
- Les aides à la formation
- Les aides visant à promouvoir la culture sont également autorisés
- Les aides en faveur des régions en difficultés ou en retard de développement
- Les aides qui visent à remédier aux événements exceptionnels (type catastrophe naturel, ou
économique)

La procédure consiste à ce que les aides pibloque lorsqu’elle ne rentre pas dans les exemptions les
Etats doivent entamer des démarches auprès des autorités de la concurrence notamment avec la
notification préalable. Si par hasard un Etat n’a pas fait une demande préalable à ce moment la les
autorités de la concurrence peuvent exiger que l’entreprise qui a reçu l’aide rembourse l’aide auprès
de l’Etat.

Depuis une dizaine d’année le nombre de refus notifié auprès de l’autorité de la concurrence est de
l’ordre de 7% et dans 90% des cas la commission européenne approuve l’aide sans émettre des
conditions.

Ces articles 107 et 108 ne sont pas sans générer de tensions entre les Etats et les autorités de la
concurrence notamment plusieurs exemple, par exemple suite à la crise de 2008 les Etats on cherché
a soutenir leur secteur d’automobile notamment en France en accordant des prêts à des taux qui ne
sont pas présent sur le marché aux entreprises PSA et Renault. Et donc la commission européenne
s’est rendu compte de cela et l’Etat français à ajouter à cela la condition de ne pas délocaliser les
unités de production dans les pays d’Europe de l’Est. Et donc la commission européenne à dit ok vous
pouvez faire cela et la France a du donner des gages de non-protectionnisme.
Autre exemple c’est le fait qu’en septembre 2016 Apple a était condamner de rembourser l’Etat
Irlandais de l’avantage fiscale dont elle avait bénéficier.

Il y a un autre domaine qui ne donne pas lieu à un article et ou la question des aides publiques à de
l’importance, ce sont les aides associés à ce que l’on appelle les services d’intérêt général (SIG). Ces
SIG ce sont des services marchands et non marchands que les autorités publiques considèrent
comme étant d’intérêt général et qui sont soumis à des obligations spécifiques de service publique.
Quels sont ces obligations ? les prestations de service doivent être accessible par tous, d’un niveau
élevé de qualités, et d’un niveau de prix abordable aux consommateur

Parmi les services de SIG 2 groupes :


- les SIG peuvent être de nature économique au sens ou il y a une relation entre le fournisseur
et le consommateur comme les transport, l’énergie, les télécommunication
- A côté de ça les SIG qui n’ont pas de dimension économique comme la culture, la santé, la
sécurité ou l’éducation.

Compte tenu des critère que l’on vient de donner, on voit que les prestations qui sont rendues
peuvent être déficitaire et donc dans ce contexte la les Etats peuvent décidé d’attribuer des
compensations aux entreprises qui réalisent, qui produisent ces prestations de service, pour que ce
dernier soit effectivement produit.
Dans ce cas-là la question qui se pose, que fait -on de la compensation pour garantir le maintien de
ce service et donc l’UE a précisé qu’une aide d’un service publique n’est pas considéré comme une
aide d’Etat est qu’elle est donc autorisés. 2 ème élément l’ensemble des services sociaux types
hôpitaux sont exempter de l’obligation de notification. Et enfin pour les services d’intérêt
économique ceci doivent être notifié à la commission européenne que s’il ne concerne des montants
d’aide supérieur à 15 millions d’euros.

C. L’ouverture à la concurrence du secteur des industries de réseau


Les spécificités des industries de réseau,
Celle-ci recouvre les services produits par les industries de réseau c’est-à-dire les services qui ont
besoin d’un infrastructure pour fonctionner et ces réseaux peuvent concernés :

- Des réseaux de communications en gros les services de transports, ou cela peut être des
réseaux de télécommunications.
- Et de l’autre côté les réseaux de distribution, qui permettent d’acheminer l’eau l’énergie,
types gaz électricité.

Dans tous les cas on a besoin de mobilisé des infrastructures. A partir du début des années 90 la
commission européenne s’est engagé dans un projet d’unification du marché européen, de ses
services de réseau, il y a une volonté de créer un marché unique de taille européenne.
L’objectif de l’UE était de permettre la réduction du coût de ses services produits par ses industries
de réseaux et donc l’idée était de réduire les coûts de production pour les agents économiques
consommant ses services.
Et donc permettre aux industries de réseau de réalisé des économies d’échelle et donc faire en sortes
d’avoir des industries de réseau d’envergure européenne et non plus national. l’enjeu est donc de
faire un marché unique, des transport aérien ferroviaire, de gaz, d’énergie. En gros l’enjeu était de
décloisonner les marchés nationaux.
Cela a été difficile car les industries de réseau présentaient a cette époques 2 particularités :

- Les services vu ci-dessus nécessite des infrastructures de réseau dont les coûts fixe sont
important et donc pour que l’activité ait lieux il faut que l’entreprise en question ait accès à
l’ensemble de la demande de marché pour pouvoir répartir ses CF sur le plus grand nombre
d’usager.
- Elles produisent un service d’intérêt général c’est-à-dire que le service produit participe au
bon fonctionnement de la société dans son ensemble, au bien être des citoyens concernés.
La problématique ici est que la production de ce type de service en fonction de la location du
citoyen peut avoir des coûts différents

D’un côté on a une industries de réseau qui était réalisé dans le cas d’un monopole naturel et donc
l’entreprise en question peu fixer les prix et de l’autre coté on a une activité ou l’on attends que le
service soit au bénéfice de tous, accessible de tous à des prix abordables. La solution qui a été
trouver a été jusqu’au année 90 de faire assurer le réseau par l’Etat donc les industries de réseau
était le fait de monopole public afin que cela puisse répondre aux 2 spécificités.
Les monopoles publiques sont caractérisés par un intégration verticale donc le monopole assurer la
production, la distribution et la fourniture du service. Selon le secteur des communications et des
télécommunications… l’intégration verticale ne porte pas sur les 3 domaines identifiés.

Pourquoi l’UE a souhaité ouvrir à la concurrence ces secteurs d’industries de réseau au début des
années 90. Au début des années 90 ce qui a été le fait de critique c’est le fait que les industries de
réseau était détenu par des monopoles publiques et cette critique se décliner en 3 parties :

Ce qui a été remis en cause c’est le caractère naturellement monopolistique des activités de service.
Et donc premièrement, avec la création d’un marché unique de consommateur la demande potentiel
des industries de réseau aller être augmentée et donc la mise en concurrence de plusieurs
consommateur sans que les CF induit pour chaque consommateur ne devienne prohibitif.

- 1ère critique c’est de dire que d’un point de vue technique la particularité de monopole
naturel est sans doute pertinente pour la gestion du réseau mais pas nécessairement pour la
partie fourniture du service à partir de l’infrastructure. En revanche pour l’activité de service
la situation de monopole ne se justifie pas forcément.
- 2ème critique, les progrès technologiques ont pu permettre au opérateur d’alléger une partie
des CF pour une partie de ses industries, par exemple dans le cas de la téléphonie le
développement a permis de réduire.
- 3ème critique, on a reproché à ces opérateurs des pratiques de sur tarification alors même que
les infrastructures étaient amortie depuis un certain temps

Cette ouverture à la concurrence s’est faite en plusieurs étapes qui vont se manifester sous les
formats que l’on va examiner :

1. Consister pour l’Europe à mettre fin à l’intégration verticale qui était la spécificité de ses
industries de réseau en monopole, avec le principe qu’il n’y a aucune raison que l’opérateur
soit le même pour les 3 activités et faisant le dégroupage a permis de créer 3 marchés
distinct, un marché permettant la production, un marché permettant la gestion du réseau et
un autre permettant la fourniture et ce faisant permettant l’arrivée de nouveaux opérateurs
sur ces marchés.
2. La 2nd phase a consisté a organisé l’accès au réseau entre les différents candidats potentiel et
celle-ci est capacité par les conditions de diminuer le réseau ou d’augmenter le réseau. Dans
ces conditions il faut mettre en place une procédure pour sélectionner les nouveaux
opérateurs, sélectionner les futurs utilisateurs du réseau et les Etat ont procédé de 2
manière différentes : avec la mise en place de système de licence qui ont été octroyer en
fonction de la qualité de dossier des candidats et 2 ème système retenue par certaine Etat ou
certain réseau et le système des enchères et dans ce cas la l’accès au réseau est octroyé au
plus offrant
3. La demande qui a été faite par l’UE que chaque pays se dote d’un régulateur indépendant
(de l’Etat) pour chacun des marchés concernés, chacun des marchés créer. Autorité de
régulation indépendante parce que l’Etat reste présent sur chacun des marchés par
l’opérateur historique. Mission  faire émerger des autorités de régulations indépendantes
de l’Etat.

Cette autorité de régulation à plusieurs missions :

- 1ère mission veiller à ce que les prestataires de service assurent bien une offre universelle et à
un prix abordable pour les consommateurs et donc l’objectif et de vérifier qu’ils assurent
bien des SIG
- 2ème mission elle doit veiller que le gestionnaire du réseau présente un prix d’accès non
discriminant et concurrentiel à ses concurrents. Cette ouverture à la concurrence correspond
bien à une déréglementation du secteur mais ce n’’est pas une dérégulation pour autant du
fait de la mise en place du régulateur.

Dans cette perspective l’Europe a bien mis en place des directives et donc les Etats européens ont eu
pur obligations de transposer en droit national l’ensemble des directives européennes. La France
accepté avec beaucoup de difficulté d’ouvrir la concurrence

Bilan de la libéralisation des industries de réseau,


quand on s’intéresse aux différents marchés on voit que les objectifs poursuivis par l’UE ont été
inégalement atteint selon les secteurs avec d’un côté au regard des critères de l’Europe on a le bon
élève qui est le secteur du transport aérien ou l’ouverture à la concurrence est le plus aboutit et ou
les prix sont les prix plus important, les moins bons élèves le secteurs de l’énergie comme le gaz et
l’électricité qui sont des secteurs qui restent dominés par certains opérateurs et ou les opérateur
historiques sont quasiment en forme de monopole sur les marchés nationaux.
L’ouverture à la concurrence à conduit à une baisse extrêmement forte du prix des billets que ce soit
à l’échelle national ou international. L’ouverture à la concurrence s’est décliné en 2 temps
avec l’ouverture à la concurrence des lignes internationales, donc la liaison qui relis paris à Moscow
qui avant l’ouverture cette liaison ne pouvait être assurer que par Air France ou la compagnie Russe
après l’ouverture Lufthansa peut réaliser cette liaison. Et on peut faire de même pour les liaison
nationales.
Cette ouverture juridique à eu pour effet de générer l’apparition de nouvelle compagnie aérienne et
ces compagnies on été des compagnies proposant des tarifes extrêmement faible parce qu’elle avait
un modèle économique différent des compagnies nationales. Cela c’est également traduit par
l’ouverture de nouvelles lignes et avec ces nouvelles lignes, plus de trajet, et donc cela a conduit a
des fusions notamment Air France qui a fusionné avec KLM (néerlandais) et British Airways qui a
fusionné avec Iberia.
Depuis 20 on a vu explosé le nombre de voyageurs, une augmentation forte du trafic de voyageur
mais aussi de marchandise
01/04/2019

Le secteur des télécommunications,


Le marché des télécommunications également s’est bien ouvert avec l’arrivée de nouveaux
opérateurs qui eux n’avait pas besoin d’infrastructure. La spécificité de ces nouveaux opérateurs
c’est qu’ils ont une stratégie markéting très offensive en proposant des prix peu élevés qui leur
permettent de toucher des nouveaux clients. Chaque opérateur peut désormais vendre ses services
sur l’ensemble des territoires européens.
Cette libéralisation a des effets positifs sur les prix des communications qui ont baisser dans les
différents pays européens et la baisse de ses prix résulte notamment par des stratégies à nouveaux
très agressive par des prix faible pour capter le maximum de client par exemple : Free Mobile.
Malgré l’arrivée de ses nouveaux opérateurs le secteur reste tout de même concentré avec quelques
opérateurs uniquement ayant accès au réseau et cette raison est lié au fait que ce marché ne permet
pas une multiplicité d’opérateur parce que le spectre hertzien (des fréquences qui sont alloué) est
limité et donc lorsqu’on découpe ce spectre on ne peut pas le démultiplier, on ne peut donc pas avoir
d’acteur conséquent. La situation actuelle est que cette ouverture de marché est que l’on est passé
de situation de monopole étatique à une situation d’oligopole privée.
Le problème dans ce secteur est que du point de vue de la concurrence on a uns structure
oligopolistique et cette structure encourage des tendances à la cartellisation, à des ententes sur les
prix entre opérateurs, notamment dans les années 2000 avant l’arrivée de Free Orange, Bouygues et
SFR qui ont été condamnés pour s’être mis d’accord sur la fixation des prix.

Le secteur de l’énergie,
D’un point de vue juridique la libéralisation du marché de l’énergie est achevé et les Etats dans les
années 90 on beaucoup freiner pour cette libéralisation de ce faite l’intégration du marché européen
n’est pas considéré comme totalement achevé. Des éléments qui font que ce n’est pas achevé :
1. Le marché de la distribution et du transport et largement réguler par les opérateurs
historiques
2. Les marchés de la production et de la fournitures restent des marchés encore très concentré

Pour ce qui concerne l’électricité en France, pour ce qui est de la production (en amont) en France
aujourd’hui il y a 3 opérateurs uniquement qui se trouve être les opérateurs historiques et le
principal acteur est EDF (en France 85% de l’activité énergique est d’origine nucléaire). De plus la
fourniture (en aval) on a un nombre d’opérateur relativement important, environ 25 fournisseurs
d’électricité mais les fournisseurs historiques que sont EDF et GDF détiennent 85% du marché des
particuliers qui dans l’ancien temps ne constitué qu’une seule entreprise jusqu’à l’ouverture de la
concurrence et donc EFD-GDF à dû être scinder. EDF reste le seule opérateur en matière de gestion
des infrastructures.
Qu’est ce que l’on observe en matière de prix ?
C’est un peu plus compliqué que dans les autres secteurs et cela pour la raison suivante, le prix de
l’énergie est enfaite la combinaison de 3 composantes :
- Le coût de la production de l’énergie et ce coût de production peut être variable selon le
mixte énergétique produit par le pays et donc dans le cas français on à le mixte énergétique
dominé par la parc nucléaire cela permet alors de produire à des coûts moins cher que si l’on
produisait avec le charbon par exemple.
- Le coût du réseau, le coût de l’entretien du réseau
- La composante fiscale, son impact sur le prix va dépendre de la politique fiscale sur l’énergie
du pays, les pouvoirs publiques peuvent chercher à mettre en place une taxation de la
consommation de l’énergie pour en réduire la consommation et augmenté les prix.
On observe une montée du prix de l’énergie et donc à quoi cette augmentation est due alors que l’on
s’attend à une baisse ?
- Une partie de cette augmentation est due à la forte concentration du marché de l’électricité
cependant le coût de la production à plutôt une tendance à la baisse et c’est en aval que les
prix sont à la hausse
- Beaucoup de pays on développé un politique fiscale conduisant à taxer la consommation
d’énergie

Le secteur ferroviaire,
il est considéré comme le moins aboutie de tous au sens ou tous les marchés ne sont pas ouvert à la
concurrence et on distingue :
- Le marché du fret international
- Le marché du fret national
- Le marché du transport international de voyageur
- Le transport national du voyageur
Pour le moment les 3 marchés ouverts sont les 3 premiers marchés. Pour ce qui est du secteur du
transport national de voyageur, le marché vient d’être ouvert à la concurrence et à échéance 2020 le
transport de voyageur à l’échelle nationale sera ouvert à la concurrence.
L’ouverture à la concurrence dans le domaine ferroviaire présente des degré d’ouverture très
variable d’un pays à une autre, par exemple des pays ou le marché comporte très peu d’opérateur en
plus des opérateurs publiques comme en France par exemple ou des pays comme le Grande-
Bretagne ne joue plus le rôle d’opérateur central c’est également le cas pour la Suède.
Les autorités européennes considères que le bilan est plutôt positive et considère que l’ouverture à
la concurrence d’une partie du marché à apporter des améliorations en termes de qualité et en
termes de disponibilités des services . Un certain nombre d’observateurs dénoncent le fait que la
partie gestion de réseau est faible avec une dégradation des infrastructures.

La politique de la concurrence européenne a profondément modifié le fonctionnement des


marchés européen et cette action est soit direct, à travers les politiques de contrôle des
concentrations par ailleurs la politique de la concurrence conduit au changement de la manière dont
Etats interviennent dans l’économie.
Néanmoins il faut noter que depuis une petite dizaine d’année on observe un petit fléchissement de
l’orientation donner à la politique de la concurrence suite au traité de Lisbonne et à la crise de 2008.
Car il se trouve que dans le traité de Lisbonne (2009) on ne trouve plus le fait que dans les objectifs
de l’UE on ne trouve plus l’objectif de la recherche de plus de concurrence, celle-ci ne fait plus partie
des objectifs de l’UE. Et avec la crise de 2008 les autorités se sont aperçus de la fragilité du secteur
européen et les autorités se sont rendu compte que les liens entre concurrence et compétitivité ne
sont pas forcément automatique, et on émet l’idée que trop de concurrence peut être nuisible à la
compétitivité. Pour certain la politique industriel en Europe elles se logent dans les vides laisser par la
politique de la concurrence aux entreprises et au Etat et en matière d’Etat c’est les cas d’exemption
et le 2ème espace ou se loge la politique industriel c’est dans la politique commerciale de l’Europe.

Vous aimerez peut-être aussi