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Ogc5 Planningdexcutiondestravaux1 150725184509 Lva1 App6891
Ogc5 Planningdexcutiondestravaux1 150725184509 Lva1 App6891
Ces éléments doivent permettre de déterminer les dates de début Tid et de fin Tif de
toutes les taches i, donc les ensembles Tid , Tif sont désignés par P = Tid , Tif (P =
planning = plan ou programme d’exécution des travaux). Ce plan P doit répondre à certaines
conditions, par exemple:
- l’exécution de certains travaux dans un délai déterminé;
- continuité dans l’exécution des travaux;
- suivre un certain ordre d’exécution des travaux imposé par les techniques de
construction;
- respecter certaines conditions technologiques;
- avoir certains paramètres économiques satisfaisants, etc. ...
effectif
20 19
18
16
14
12 10 11
10
8 6 7
6
4 3 3
2
0 temps
Fig. 3.1. Graphique de visualisation effectif-temps (ou courbe de main d’œuvre).
Ce graphique permet de voir au clair le nombre d’ouvriers sur le chantier à n’importe quel
moment de l’exécution des travaux. On connaîtra aussi le nombre maximal de travailleurs
pouvant être présent sur le chantier, ce qui permettra de calculer les besoins en ouvrages et
installations provisoires. De plus, un tel graphique permet de calculer certains indices
économiques (par exemple le nombre de travailleurs par unité de temps) et si possible, éviter
les très fortes concentrations de la main d’œuvre en un très bref temps
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
19
Il existe deux façons de faire les réseaux correspondant à deux types de réseaux:
- le type « tâches par vecteurs » où l’étape est représentée par un cercle numéroté et
la tâche est représentée par un vecteur (d’où son nom) sur lequel on porte l’action à effectuer
et le temps de réalisation (fig. 3.2);
- le type « tâches aux sommets » ou « tâches aux cercles » où l’étape est représentée
par un vecteur et la tâche est représentée par un cercle numéroté avec le temps de réalisation
de cette tâche (fig. 3.3).
Le type de réseau le plus utilisé est le type « tâches par vecteurs ». Dans ce cas, comme
on l’a déjà dit, l’étape est représentée par un cercle et la tâche par un vecteur (fig. 3.4.)
Fig. 3.4.
Comme une tâche relie toujours deux étapes (une étape de départ et une étape
d’arrivée), elle a toujours un code; par exemple sur la fig. 3.4. , on a : tâche A = tâche (1, 2) et
tâche B = tâche (2, 3), où (1, 2) est le code de la tâche A et (2, 3) est le code de la tâche B.
Fig. 3.5. a - tâches successives (tâches a, B, C); b - tâches simultanées (tâches K, L M);
c - tâches convergentes (tâches R, S, T).
Si l’étape n’a pas de tâches antérieures (précédentes), alors, elle s’appelle étape de
début et les tâches qui la suivent directement sont appelées tâches de début. Si l’étape n’a pas
de tâches suivantes, alors, elle s’appelle étape de fin et les tâches qui la précèdent directement
sont appelées tâches de fin (fig. 3.6).
Fig. 3.6.
Une tâche fictive est une tâche qui ne demande pas de temps de réalisation (sa durée
de réalisation est égale à zéro) et qui exprime une liaison de contrainte. C’est quand par
exemple une tâche F ne peut commencer sans qu’une tâche B ne soit terminée. La tâche D est
appelée tâche fictive (fig. 3.7). En effet, il faut finir les fondations d’abord du bâtiment 2 avant
de commencer son élévation. De même la tâche H est une tâche fictive.
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
21
Fig. 3.7.
1ère règle: Deux tâches différentes ne doivent pas avoir le même code (les mêmes numéros).
Ainsi, des tâches A et B qui se déroulent parallèlement sont désignées de la façon suivante voir
fig. 3.8).
Fig. 3.8.
2e règle: Si des tâches B, C, D, ... doivent commencer après l’exécution partielle de la tâche
A, lors cette dernière doit être divisée en tâches A1 , A2 , A3 , etc... (voir fig. 3.9).
Fig. 3.9.
3e règle: Si pour le début d’une tâche C il faut l’exécution des tâches antérieures A et B et
pour le début d’une autre tâche D il faut l’exécution d’une des tâches A, alors on introduit une
étape supplémentaire (9) et la liaison de contrainte est montrée sur la fig. 3.10.
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
22
Fig. 3.10.
4e règle: Si après la fin de la tâche A, on peut commencer la tâche B et après la fin de la tâche
C commencer la tâche D, de plus la tâche E peut débuter seulement après la fin des tâches A et
C, alors cela est représenté par deux liaisons de contraintes comme l’indique la fig. 3.11
(tâches fictives (8, 9) et (7, 9).
Fig. 3.11.
5e règle: Sur le réseau, il ne doit pas y avoir des contours fermés (cycles fermés) avec des
longueurs positives (voir fig. 3.12).
6e règle: Sur le réseau, il ne doit pas y avoir des étapes de cul-de-sac, c’est-à-dire des étapes
desquelles ne partent aucune tâche si elles ne sont pas des étapes de fin; de même que des
étapes de queue, c’est-à-dire des étapes auxquelles ne viennent aucune tâche si elles ne sont
pas des étapes de début (voir fig. 3.13).
7e règle: Un groupe de tâches peut être représenté par une seule tâche si ce groupe a une
seule étape de départ et une étape d’arrivée et si ces tâches sont exécutées par une même
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
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équipe. La durée d’exécution de cette nouvelle tâche est égale à la durée du plus long chemin
du début à la fin du groupe (voir fig. 3.14).
Si dans le groupe, il y a des tâches qui « entrent » et qui « sortent », il faut garder l’étape de
rentrée et de sortie (voir fig. 3.15).
Fig. 3.14.
Fig. 3.15.
Fig. 3.16.
9e règle: Pour les travaux exécutés à la chaîne, il ne doit pas avoir sur le réseau de fausses
interdépendances des tâches des différentes équipes (surtout les tâches des premières équipes
par rapport à celles des dernières) (voir fig. 3.17, a). Par exemple la tâche (8, 11), c’est-à-dire
les finitions et équipement du premier bâtiment, ne doit pas dépendre de la tâche (5, 6), c’est-
à-dire de l’élévation du deuxième bâtiment; de même la tâche (11, 12) (finitions et équipement
du deuxième bâtiment) ne doit pas dépendre de la tâche (6, 7) (élévation du troisième
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
24
Fig. 3.17.
bâtiment). Pour éviter cela, il faut introduire des tâches fictives (voir fig. 3.17, b). Ainsi, grâce
à la tâche fictive (5, 6), la tâche (11, 17) (finitions et équipements bât. 1) ne dépend plus de la
tâche (6, 7) (élévation bât. 2); de même grâce à la tâche fictive (13, 14), la tâche (17, 18)
(finitions et équipements bât. 2) ne dépend plus de la tâche (8, 9) (élévation bât. 3).
Pour cela, déterminons les T.I.A. de chaque tâche et construisons les graphes partiels;
faisons cela dans le tableau ci- dessus.
A - A
B - B
C A A C
D A A D
E B B E
D F
F D, E E
G B B G
D H
H D, E E
C I
I C, F F
G J
J G, H H
En analysant les graphes partiels, il s’en suit que les tâches A et B sont les tâches de
début de projet et les tâches I et J sont les tâches de fin de projet. En regroupant les graphes
partiels, on obtient le réseau ci-après.
Fig. 3.18.
Chaque tâche (i, j) demande un certain temps tij (en jours, semaines, mois, heures,
minutes, etc...). La durée tij de la tâche est indiquée sous le vecteur.
Toute succession de tâches sur le réseau dont l’étape de fin de la tâche précédente
(antérieure) coïncide avec l’étape de début de la tâche suivante est appelée chemin. Il y a
quatre (4) types de chemins:
- le chemin complet;
- le chemin qui précède une étape donnée;
- le chemin qui suit une étape donnée;
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
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Le chemin complet. C’est tout chemin entre l’étape de début et l’étape de fin du projet (du
réseau).
Le chemin précédant une étape donnée. C’est tout chemin entre l’étape de début du projet
et l’étape donnée.
Le chemin suivant après une étape donnée. C’est tout chemin entre l’étape donnée et
l’étape de fin du projet.
Le chemin entre deux étapes. C’est tout chemin qui lie deux étapes quelconques différentes
de l’étape de début et de fin du projet.
La durée de n’importe quel chemin L est égale à la somme des durées des tâches
composant (constituant) le chemin. Ainsi la durée t des chemins complets Lc est égale à :
t(Lc) = to + ... + tij + tjk + ... + tmn .
Exemple: Déterminer sur tableau la durée de tous les chemins complets du réseau donné ci-
après.
Fig. 3. 19.
On fera un tableau dans lequel on va déterminer tous les chemins complets possibles;
on calculera la durée de chaque chemin comme étant la somme des durées des différentes
tâches qui composent le chemin en question (voir tableau ci-après). On constatera qu’il y a au
total 13 chemins complets différents. Les durées des chemins complets varient de 8 à 17.
Le chemin complet ayant le maximum de durée s’appelle chemin critique. Il est le
chemin dont la succession des tâches donne la plus longue durée et fourni le délai
d’achèvement le plus court. Sa durée détermine ainsi le délai de réalisation de la construction
(du projet). Elle est notée tcr . Les tâches qui sont sur le chemin critique sont appelées tâches
critiques. Dans l’exemple précédent, la durée maximale est 17, c’est la durée du chemin N°5 ,
c’est-à-dire le chemin 1-2-3-5-7 constitué par les tâches (1, 2), (2, 3), (3, 5) et (5, 7). Ces
tâches sont par conséquent des tâches critiques. En général le chemin critique est
particulièrement indiqué sur le réseau (double trait, en rouge, ligne plus foncée, etc...) (voir fig.
3.20).
3 1-2-5-7 2+6+4 12
4 1-2-3-5-6-7 2+3+8+1+1 15
5 1-2-3-5-7 2+3+8+4 17
6 1-3-5-7 4+8+4 16
7 1-3-5-6-7 4+8+1+1 14
8 1-3-4-5-6-7 4+0+2+1+1 8
9 1-3-4-5-7 4+0+2+4 10
10 1-3-4-7 4+0+9 13
11 1-4-5-6-7 7+2+1+1 11
12 1-4-5-7 7+2+4 13
13 1-4-7 7+9 16
Tableau 3.2.
Fig. 3. 20.
Dans ce cas, tous les chemins complets dont les durées sont différentes de celle du
chemin critique de la grandeur δ sont appelés chemins sous-critiques et les tâches
correspondantes sont appelées tâches sous-critiques.
L’ensemble des chemins critiques et sous-critiques forme la zone critique dont la
détermination donne la possibilité:
- de diminuer non seulement la durée du chemin critique, mais aussi des chemins sous-
critiques;
- de contrôler l’exécution de toutes les tâches situées dans cette tâche.
Il arrive qu’on impose une durée directive tdir pour l’exécution des travaux; cette durée
peut être inférieure à celle du chemin critique tcr ; en ce moment, on désigne par δ la
différence des durées, c’est-à-dire que δ = tcr - tdir . Dans ce cas, tous les chemins complets
dont les durées t ≥ tdir forment ensemble la zone critique. Tous les travaux doivent être
exécutés en ce moment durant ce temps directif tdir = tcr - δ. Dans l’exemple précédent si on
prend δ = 1, on obtient tdir = 17 - 1 = 16; donc il faut réduire la durée du chemin critique et
les chemins N°5, N°6 et N°13 deviennent tous des chemins critiques.
5.4.2. La date de l’avènement au plus tôt d’une étape i (Titôt) (ou Avènement au plus tôt)
C’est le minimum des moments possibles de son avènement sans tenir compte du délai
directif de fin des tâches. Il est égal à la durée du chemin maximal allant de l’étape de début du
projet jusqu’à l’étape considérée:
Titôt = max t [ L (o, i) ]
Par exemple, dans l’exercice précédent l’avènement au plus tôt de l’étape 3 est égal à:
T3tôt = max t (1-2-3), t(1- 3) = max (2+3), 4 = max 5, 4 = 5.
5.4.3. La date de l’avènement au plus tard d’une étape i (Titard) (Avènement au plus tard)
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
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C’est le maximum des moments admissibles de son avènement pour lequel la durée du
chemin critique ou du délai directif (s’il est donné) ne change pas. Il est égal à la différence
entre les durées du chemin critique et du chemin maximal allant de cette étape jusqu’à celle de
fin de projet:
Titard = tcr - max t [ L (i, n) ]
Par exemple, dans l’exercice précédent l’avènement au plus tard de l’étape 3 est égal à:
T3tard = 17 - max t (3-5-6-7), t(3-5-7), t (3-4-5-6-7), t (3-4-5-7), t (3-4-7=
= 17 - max8+1+1; 8+4; 0+2+1+1; 0+2+4; 0+2+9= 17 - max10; 12; 4; 6; 11= 17 - 12 = 5.
Pour les étapes appartenant au chemin critique (étapes critiques), on a: T3tôt = T3tard
Pour les autres étapes n’appartenant pas au chemin critique, on a: T3tôt < T3tard
La différence entre ces deux délais s’appelle battement (Bi ) de l’étape:
Bi = T3tard - T3tôt
5.4.4. La date de début au plus tôt de la tâche (i, j) (tijd,tôt) (Début au plus tôt de la tâche)
C’est le minimum des moments possibles de début de la tâche. Il est égal à la date de
l’avènement au plus tôt de l’étape de départ de cette tâche:
tijd,tôt = Titôt = max t [ L (o, i) ]
La date de début au plus tôt des tâches partant de l’étape de début du projet (tâches de début
du projet) est supposée égale à zéro.
Par exemple, dans l’exercice précédent le début au plus tôt de la tâche (3, 5) est égal à:
tijd,tôt = T3tôt = max t (1-2-3), t(1- 3) = max (2+3), 4 = 5 = max 5, 4 = 5.
5.4.5. La date de fin au plus tôt de la tâche (i, j) (tijf,tôt) (la fin au plus tard de la tâche)
C’est le minimum des moments possibles de fin de la tâche. Elle est égale à la somme
du début au plus tôt de la tâche et de sa durée:
tijf,tôt = tijd,,tôt + tij
5.4.6. La date de fin au plus tard de la tâche (i, j) (tijf,tard) (la fin au plus tard de la tâche)
C’est le maximum des moments admissibles de fin de la tâche pour lequel la durée du
chemin critique (ou du délai directif s’il est donné) ne change pas. Elle est égale à la date de
l’avènement au plus tard de l’étape d’arrivée de cette tâche:
tijf,tard = Tjtard = Tcr - max t [ L (j, n) ]
Par exemple, dans l’exercice précédent la fin au plus tard de la tâche (3, 5) est égale à:
La date de fin au plus tard des tâches de fin du projet (du réseau) est égale à la durée
du chemin critique (si un délai directif n’a pas été donné).
5.4.7. La date de début au plus tard de la tâche (i, j) (tijd,tard) (le début au plus tard de la
tâche)
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
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C’est le maximum des moments possibles de début de la tâche pour lequel la durée du
chemin critique ne change pas. Il est égal à la différence entre la fin au plus tard de la tâche et
sa durée:
tijd,tard = tijf,tard - tij
Par exemple, dans l’exercice précédent le début au plus tard de la tâche (3, 5) est égale à:
t3,5d,tard = t3,5f,tard - t3,5 = 13 - 8 = 5
Pour les tâches critiques, les dates de début au plus tôt tijd,tôt et au plus tard tijd,tard sont
égales, de même que les dates de fin au plus tôt tijf,tôt et au plus tard tijf,tard :
Les tâches qui ne sont pas sur le chemin critique ont des réserves (ou marges) de
temps. Il existe deux types de marges de temps:
- les marges totales ou complètes;
- les marges partielles ou libres.
a) La marge totale (ou complète) R ij de la tâche (i, j): C’est le temps maximum qu’on peut
ajouter à la durée de la tâche ou bien reporter (c’est-à-dire transférer) son début sans
augmenter la durée du chemin critique. Elle est égale à la différence entre les dates de début ou
de fin au plus tard et au plus tôt de la tâche:
Rij = tijd,tard - tijd,tôt = tijf,tard - tijf,tôt
b) La marge partielle (ou libre) rij de la tâche (i, j): C’est le temps maximum qu’on peut
ajouter à la durée de la tâche ou bien reporter son début sans changer les dates de début au
plus tôt des tâches qui suivent. Elle est égale à la différence entre la date de début au plus tôt
de la tâche suivante et la date de fin au plus tôt de la tâche considérée:
N° des Code Durée Délais au plus tôt Délais au plus Réserves de temps
étapes de de la des tard
départ
immédiate- tâche tâches Début Fin de Début Fin de totale libre
ment (i, j) tij de la la tâche de la la tâche Rij rij
antérieures à tâche tâche
la tâche
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Par exemple, le calcul du réseau de l’exercice précédent est ainsi fait dans le tableau ci-après.
N° des étapes Code Durée Délais au plus tôt Délais au plus tard Réserves de temps
de départ de la des
immédiate- tâche tâches Début de Fin de la Début de Fin de la totale libre
ment (i, j) tij la tâche tâche la tâche tâche Rij rij
antérieures à
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
31
la tâche
1 2 3 4 5 6 7 8 9
- (1, 2) 2 0 2 0 2 0 0
- (1, 3) 4 0 4 1 5 1 1
- (1, 4) 7 0 7 1 8 1 0
1 (2, 3) 3 2 5 2 5 0 0
1 (2, 5) 6 2 8 7 13 5 5
1 (2, 6) 5 2 7 11 16 9 7
1, 2 (3, 4) 0 5 5 8 8 3 2
1, 2 (3, 5) 8 5 13 5 13 0 0
1 (4, 5) 2 7 9 11 13 4 4
1 (4, 7) 9 7 16 8 17 1 1
2,3,4 (5, 6) 1 13 14 15 16 2 0
2,3,4 (5, 7) 4 13 17 13 17 0 0
2,5 (6, 7) 1 14 15 16 17 2 2
Le calcul du réseau sur lui-même est la méthode la plus simple et la plus utilisée. Pour
faire cela, on divise chaque cercle d’étape en quatre (4) secteurs (ou cases) comme indiqué ci-
après
Numéro de l’étape
t B
d,tôt
ou tjkd,tôt t A
f,tard
ou t ij
f,tard
(Fin au plus tard de la
tôt
(Début au plus tôt de la tâche B (j, k)) tâche A ou (i, j))
N° de l’étape antérieure
de laquelle est venue le
chemin maximum
ou bien encore
Ainsi, on détermine tout d’abord les dates de début au plus tôt des tâches (c’est-à-dire
emplissage des secteurs gauches); ce calcul se fait de gauche à droite. Pour cela on prend la
date de début au plus tôt pour l’étape de début du projet égale à zéro. On peut ainsi calculer
les dates de début au plus tôt pour toutes les autres tâches. Puis on calcule les dates de fin au
plus tard (remplissage des secteurs droits); ce calcul se fait de droite à gauche. Pour cela, on
reporte la durée du chemin critique dans le secteur droit de l’étape de fin du projet. A partir de
cela, on peut calculer les dates de fin au plus tard pour toutes les autres tâches.
Le calcul se présente comme suit:
1 = N° de l’étape.
2 = N° de l’étape qui a le maximum de td,tôt .
3 = tjkd,tôt (calcul de gauche à droite): tjkd,tôt = maxtijd,tôt + tij; (pour l’étape
de départ, on a zéro).
4 = tijf,tard (calcul de droite à gauche): tijf,tard = mintjkf,tard - tjk; (pour l’étape
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
32
R = D - A - t
r = C - A - t
Par exemple le calcul du réseau de l’exercice précédent sur le réseau lui-même est
donné ci-après.
Il existe aussi une autre méthode de calcul appelée méthode des potentiels d’étapes.
Dans ce cas, dans la case du bas (secteur 2), on écrit non pas le numéros de l’étape antérieure
de laquelle est venue le chemin maximal, mais le potentiel de l’étape qui est la valeur de la
durée du chemin maximal de cette étape jusqu’à l’étape de fin du projet.
Tâches (1, 2) (1,3) (1, 4) (2, 3) 2, 5) (2, 6) (3, 5) (4, 5) (4, 7) (5, 6) (5, 7) (6, 7)
Nombre
de 3 4 2 7 4 5 4 5 2 6 3 5
travail-
leurs
Une fois le réseau optimisé pour tenir compte de toutes les contraintes imposées, on
peut le représenter sous forme de planning à barres pour faciliter sa lisibilité. C’est, en général,
la procédure habituelle qui consiste à optimiser d’abord le réseau avant de le mettre sous forme
de planning à barres pour son utilisation sur le chantier. Ainsi le réseau précédent optimisé est
représenté ci-après sous forme de planning à barres.
Chapitre 5. Planning d’exécution des travaux
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