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CHAPITRE 0 : INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX SANS FIL

I- DÉFINITION

Un réseau sans fil est un réseau de machines qui n'utilisent pas de câbles. C'est une
technique qui permet aux particuliers, aux réseaux de télécommunications et aux
entreprises de limiter l'utilisation de câbles entre diverses localisations.

II- DOMAINES D’APPLICATION

WLAN, PAN, HAN…

Secteurs concernés : Entreprises & particuliers

Beaucoup de normes en concurrence, entrainant ainsi des enjeux économiques importants et une
mobilité d’accès réseau considérable.

III- COMPARAISON AVEC LE CABLAGE

Avantages des câbles

 Débit important (plus de 1 Gbit/s)


 Technologie éprouvée
 Nombreuses installations existantes

Inconvénients des câbles

 Installation difficile
 « Tout réseaux » impossible
 Réseaux difficiles à faire évoluer

Avantage Wireless

 Câblage inexistant
 Rapidité d’installation

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Inconvénient Wireless

 Débit plus faible (1Mbit/s-> 54Mbit/s)


 Interférences
 De nombreuses normes Wireless

IV- COMPARAISON DES TECHNOLOGIES SANS FIL

Infra-rouge Ondes Radios


(THF ~100 GHz à ~1014 GhZ) (UHF – SHF ~900 Mhz à ~10 Ghz)

Avantages : Avantages :
- Haut débit - Passe les obstacles
- Sécurité transmission - Non orienté (Multidirectionnel)

Inconvénients : Inconvénients :
- Omnidirectionnelle  Perturbation
 Ne passe pas les obstacles  Mauvaise sécurité des transmissions
Problèmes à la lumière du jour et liés au temps

V- SPECTRE DES ONDES : RADIO TÉLÉCOMMUNICATIONS (UHF- SHF)

Tv : ~ 100 MHz à ~ 1 GHz

Radio FM : ~ 80Mhz- ~100 Mhz

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VI- FONCTIONNEMENT DES NORMES.

• Les couches OSI.

Standards basés sur le modèle OSI

Spécification des premières couches de ce modèle

• Les technologies larges bandes.

 Développées par l’armée


 Partager la bande passante entre plusieurs systèmes
 Eviter les interférences
 Techniques : FHSS, DSSS, OFDM …

– Technologie FHSS (frequency hopping spread spectrum )

 Sauts entre les fréquences d’émissions


 Ex : bluetooth divise la bande des 2.4 GHz en 79 canaux de 1 MHz
 Sauts selon une règle pseudo-aléatoire.
 Intérêts : simple, résistance aux interférences, sécurité.

– Technologie DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum )

 divise la bande passante en canaux (ex : 802.11b bande des 2.4 GHz
séparée en 11 canaux de 8 MHz)
 Intérêt : vérifications et correction d’erreurs

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 Conversion des bits de données en une série de bits redondants (chip)

– Technologie OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplex)

 Divise la bande passante en canaux


 Bits de données transmis à différentes fréquences simultanément
 Signal reconstitué à partir d’une transformée de Fourier rapide
 Utiliser pour les Standards wireless de haut débit (ou encore ADSL)

• Modulation sur fréquence porteuse.

– La modulation FSK (Frequency Shift Keying )

 But : augmenter le débit de la transmission


 Des variantes sont utilisées dans les normes wireless utilisant la
technique FHSS (GFSK=Gaussian Frequency Shift Keying,
QFSK=Quadrature Frequency Shift Keying …)
 Modulation de fréquence
 Faible coût des composants

– Autres types utilisés PSK=Phase-Shift Keying , MAQ=Quadrature Amplitude


Modulation …

Accès au canal de communication

 Couche liaison du modèle OSI


 Partage du canal de communication
 TDMA, CSMA/CA

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TDMA (Time Division Multiple Access)
o Communications synchrones
o Espaces de temps alloués à chaque entité
o Utilités voix et streaming
CSMA / CA

– Communication asynchrone

– Mécanisme d’écoute du réseau et transmissions

– Similitudes CSMA/CD (Ethernet) (Détection collisions entre paquets)

– Utilisant les paquets RTS (Request To Send) et CTS (Clear To Send)

VII- CLASSIFICATION

Chaque solution correspond à un usage différent, en fonction de ses caractéristiques (vitesse de


transmission, débit maximum, coût de l’infrastructure, coût de l’équipement connecté, sécurité,
souplesse d’installation et d’usage, consommation électrique et autonomie…).

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CHAPITRE 1 : LES ANTENNES

L'antenne constitue l'élément le plus important de toutes les communications sans fil. Une
antenne d’émission convertit l'énergie électrique d'un signal en ondes électromagnétiques,
en assurant la transmission de celles-ci entre un émetteur et l’espace libre où elles vont se
propager. Inversement, une antenne de réception capte les ondes électromagnétiques se
propageant dans l’espace et les transforment en courant électrique via un appareil
récepteur.

Le transport d’énergie par une onde électromagnétique va donc permettre le transfert


d’information sans support physique à travers un canal ou une liaison radioélectrique, à
condition que l’onde électromagnétique soit modulée par un signal informatif. Une liaison
radioélectrique est donc un canal de transmission entre un émetteur et un récepteur, dont
le support de transmission est assuré par des ondes électromagnétiques.

Nous sommes de plus en plus entourés par différents types d'antennes et notre santé est
affectée par la proximité de celles-ci de notre domicile, de notre lieu de travail ou les lieux
publics.

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I - LES DIFFÉRENTES ANTENNES
Une antenne peut émettre dans toutes les directions (antenne omnidirectionnelle) ou dans
une direction définie (antenne sectorielle ou directionnelle).

Le type d'antenne influe directement sur la géométrie du signal, c'est à dire sur sa zone
d'émission. Indépendamment de son gain, il détermine la portée en concentrant ou non les
ondes. Le choix du type d'antenne est déterminant en fonction des besoins :

 Les antennes omnidirectionnelles sont assez peu répandues. Lors de l’utilisation


pour des macro cellules (zones de couverture), elles ressemblent à des brins
d’environ 2 m de haut et 5 cm de diamètre, alors que pour les micro cellules, ce sont
des brins de 40 cm de haut et 2 à 3 cm de diamètre. Ces antennes émettent de
manière égale dans toutes les directions. Pour les macro cellules, les sites
comportent souvent deux à trois antennes omnidirectionnelles. Elles émettent sur
360°.

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 Les antennes sectorielles sont plus spécialisées et généralement utilisées pour des
émissions entre 60° et 180° en forme de secteur. Elles émettent loin et en largeur.

 Les antennes directionnelles représentent la quasi-totalité des antennes utilisées.


Lors de l’utilisation pour la couverture de macro cellules, elles ressemblent à des
panneaux de couleur beige ou blanche d'environ 2 m de haut, voire plus, 20 cm de
large et 10 cm d’épaisseur, alors que pour les micro cellules, ce sont de petits
panneaux d’une vingtaine de centimètres de haut, 10 cm de large et quelques
centimètres d’épaisseur.

Ces antennes émettent seulement dans la direction dans laquelle elles sont orientées, ce qui
permet de limiter le champ de propagation d’une fréquence pour pouvoir ainsi la réutiliser à
une distance proche, sans risque de brouillage. Les relais sont souvent composés de trois
antennes-panneaux orientées à environ 120° l’une de l’autre, de manière à couvrir sur 360°.
Elles émettent sur de longues distances.

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Les principales familles d'antennes :

 l'antenne filaire
 l'antenne à fente
 l'antenne planaire
 l'antenne cornet
 l'antenne parabolique

L’antenne filaire

Elle est l’antenne la plus utilisée. On peut citer par exemple le dipôle, le monopole, l’antenne
Yagi, l’antenne boucle résonnante, l’antenne hélice.

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L’antenne à fente

Elle devient de plus en plus utilisée surtout dans le domaine des radars micro-onde utilisés
pour la surveillance maritime et aéroportuaire.

L’antenne planaire

L’antenne planaire ou antenne à patch est beaucoup plus utilisée en GSM, GPS, WiFi,
WiMAX. Elle est composée d’un élément rayonnant qui a une forme géométrique spécifiée
selon les besoins. L’élément rayonnant est séparé d’un plan réflecteur conducteur par un
substrat diélectrique.

L’antenne à cornet

C'est une antenne qui a la forme d’un cône, d’une pyramide ou d’un cylindre.

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L’antenne parabolique

C'est une antenne dotée d’un réflecteur paraboloïdal destiné à concentrer les ondes émises
ou reçues vers une antenne élémentaire placée au foyer.

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II- DEUX PRINCIPALES BANDES

La plupart des fréquences utilisées pour les télécommunications par satellite se situent dans
les bandes SHF et VHF du spectre de fréquences radioélectriques. Nous avons:

 La bande L (1 à 2 GHz), de 80 GHz de largeur, réservée aux communications


mobiles.
 La bande C (4 à 6 GHz), d'une largeur de 500 MHz, très employée par les centaines
de satellites actifs aujourd'hui en orbite.
 La bande X (7 à 8 GHz) réservée aux applications militaires.
 La bande Ku (12 à 14 GHz) beaucoup utilisée par de grandes stations terrestres fixes
 La bande Ka (20 à 30 GHz) qui demeure la seule encore libre.

Bande KU

Gamme utilisée pour la télévision et la radio. Dans ce domaine, elle s'étend de 10,70 à 12,75
GHz. Cette bande est la plus répandue en Europe, du fait de la petite taille des paraboles
nécessaires à sa réception. Elle se subdivise en sous-bandes, Télécom, DBS et autres
appellations. On parle plus généralement aujourd'hui de bandes basses (10,70 à 11,70 GHz)
et haute (11,70 à 12,75 GHz).
La Solution Bande Ku Cuivre est la solution d’entrée de gamme en bande KU de Sat Space la
plus appropriée pour les clients à la recherche d’une solution internet par satellite
économique. Le taux de contention de ce service est de 1:10.

La Solution Bande Ku Argent est l’offre de Sat Space la plus adaptée pour les entreprises de
taille moyenne, les ONG et les cybercafés qui ont besoin de plus de débit sur les liaisons
descendantes et montantes. Le taux de contention de ce service est de 1:3.

La Solution Bande Ku Or est la solution internet par satellite dédiée (taux de contention de
1:1) de Sat Space la plus adaptée pour les entreprises qui exigent un service de qualité
supérieure pour des applications telles que le Voice over IP (VoIP) ou la vidéoconférence.

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Bande C

La bande C est une partie du spectre électromagnétique de la gamme des fréquences micro-
ondes allant de 3,7 à 4,2 GHz en polarisation horizontale pour les liaisons descendantes et
allant de 5,9 à 6,4 GHz en polarisation verticale pour les liaisons montantes.

Classée dans les bandes basse fréquence, la bande C a été l’une des premières bandes à être
utilisées pour la communication satellite. Il est nécessaire d’utiliser une antenne parabolique
plus grande (antenne de 1,8m minimum), mais le système est moins sensible aux
perturbations météorologiques des zones à forte pluviométrie.

La Solution Bande C Argent est l’offre de Sat Space la plus adaptée pour les entreprises de
taille moyenne, les ONG et les cybercafés qui ont besoin de plus de débit sur les liaisons
descendantes et montantes. Le taux de contention de ce service est de 1:3.

La Solution Bande C Or est la solution internet par satellite dédiée (taux de contention de
1:1) de Sat Space la plus adaptée pour les entreprises qui exigent un service de qualité
supérieure pour des applications telles que le Voice over IP (VoIP) ou la vidéoconférence.

III- EQUIPEMENTS RF

1. BUC

Un block up converter (BUC) est utilisé dans la transmission (uplink) des signaux du satellite.
Il convertit une bande (ou "block") de fréquence d’une basse fréquence à une fréquence
plus élevée. Les BUCs modernes convertissent d’une bande L à une bande Ku, C, ou Ka.

BUC veut “Block up Converter ". Il est utilisé comme partie de transmission dans un système
VSAT. Un BUC a un oscillateur local fixe (typiquement 13.05 GHz) et la fréquence est
déterminée dans le modem du satellite. Les BUCs ont une entrée bande L (1 GHz ) de
fréquence d’entrée.

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2. LNB

Le LNB (Low Noise Block) convertit les ondes électromagnétiques ou radio en des signaux
électriques et transfèrent les signaux de la bande C downlink ou bande Ku à la bande L.

3. FEEDHORN

Le feedhorn est essentiellement le “front-end” d’un guide d’onde qui rassemble les signaux
au ou près du point focal et les conduit à un LNB (low-noise block down converter).

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4. Modem VSAT

Un modem satellite ou modem sat est un modem utilisé pour établir des transferts de
données en utilisant un satellite de communications comme relai.

Il y a une large étendue de modems satellite allant de dispositifs bon marché pour l’accès
internet domestique à l’équipement multifonctionnel cher pour une utilisation en entreprise

Un "modem” veut dire "modulateur-démodulateur". Un modem satellite a pour fonction


principale de transformer une entrée numérique à un signal radio et vice versa.

Il ya des dispositifs qui incluent seulement un démodulateur (et aucun modulateur,


permettant ainsi les données d’être téléchargées par le satellite) qui sont aussi appelés
“modems satellite". Ces dispositifs sont utilisés pour l’accès internet par satellite (dans ce
cas les données montantes sont transférées à travers un modem conventionnel PSTN ou un
modem ADSL).

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Un modem (modulateur-demodulateur) est un dispositif qui module un signal de porteuse
analogique pour encoder une information digitale, et aussi demodule un tel signal de
porteuse pour decoder l’information transmise. L’objectif est de produire un signal qui peut
être transmis facilement et decodé pour reproduire les données digitales originales. Les
modems peuvent être utilisés sur n’importe quels moyens de transmission de signaux
analogiques, allant des diodes pilotées à la radio.

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Modem VSAT – Codage FEC

Les techniques de correction d’erreurs sont indispensables aux communications satellitaires,


parce que, à cause de la puissance limitée des satellites le rapport signal sur bruit au niveau
du récepteur est habituellement plutôt pauvre. La correction d’erreur marche en ajoutant
une redondance artificielle à un faisceau de données du côté transmission, et en utilisant
cette redondance pour corriger les erreurs occasionnées par le bruit et l’interference.

Un encodeur FEC applique un code de correction d’erreur au faisceau digital , en ajoutant de


la redondance.

Modem VSAT– Codage Differentiel

Il y a plusieurs types de modulations (tels que PSK et QAM) qui ont une phase d’ambiguité,
c’est une porteuse qui peut être restaurée de différentes manières. Le codage différentiel
est utilisé pour résoudre cette ambiguité.

Quand un codage différentiel est utilisé, les données sont délibèrement faites pour ne pas
dépéndre seulement du symbole courant, mais aussi du précedent.

Modem VSAT– Brouillage

Le brouillage est une technique utilisée pour rendre aléatoire un faisceau de donnée pour
éleminer les longues séquences de 0 ou de 1 et pour assurer une dispersion d’énergie. Les
longues sequences de 0 et de 1créent des difficultées de minutage de circuit de
récupération. Les brouillages et débrouillages utilisés sont couramment basés sur des
registres de changement feedback linéaire.

Un brouilleur rend aléatoire le faisceau de données à transmettre. Un débrouilleur restaure


le faisceau original à partir de celui brouillé.

Le brouillage ne devrait pas être confondu avec le cryptage, puisqu’il ne protège pas
l’information vis à vis des intrus.

Modem VSAT– Multiplexage

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Un multiplexeur transforme plusieurs faisceau digitaux en un seul faisceau. Cela est aussi
appelé 'Muxing.‘

Généralement, le démultiplexeur est un dispositif qui transforme un faisceau de donnée


multiplexé en plusieurs faisceaux. Le modem du satellite n’a pas beaucoup de outputs, donc
un multiplexeur ici exécute une opération goutte, en permettant de choisir les cannaux qui
seront transférés au output.

IV- MÉTRAGE DE STATIONS TERRESTRES


Analyseur de spectre

Un analyseur de spectre ou analyseur spectral est un dispositif utilisé pour examiner la


composition spectrale de certaine forme d’onde électrique, acoustique, ou optique. Il peut
aussi mesurer la puissance du spectre.

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Fonctionnalités typiques d’analyseur de spectre

Fréquence: permet à de fixer la fenêtre des fréquences à visualiser.

Recherche de marqueur/pic: Contrôle la position et la fonction des marqueurs et indique la


valeur de la puissance.

Bande passante/moyenne: est un filtre de résolution. L’analyseur de spectre capture la


mesure après avoir déplacé un filtre de faible bande passante le long de la fenêtre de la
fréquence.

Amplitude: la valeur maximum du signal à un point est appelé amplitude. Un analyseur de


spectre qui exécute une analyse d’amplitude est appelé un analyseur Pulse height.

Vue/trace: gère les paramètres de mesure. Il emmagasine le maximum de valeurs dans


chaque fréquence et une mesure résolue pour le comparer.

Finder de satellite

Un finder de satellite est un dispositif de mesure du signal satellite utilisé pour pointer de
façon précise les antennes de satellite aux communications satellitaires en orbite
géostationnaire.

Dans certain trouveurs satellite il y a une liste préenregistrée des satellites et quelques
caractéristiques d’autres satellites peuvent être ajoutées.

Pour trouver le satellite dont vous avez besoin, il suffit de le connecter à votre LNB et
commencer à pister le satellite.

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V- LE FONCTIONNEMENT D'UNE ANTENNE
Tout conducteur peut servir d'antenne, c'est à dire tout objet au travers duquel un courant
électrique peut circuler. Considérons un émetteur raccordé à un morceau de fil placé
verticalement par rapport au sol. L'émetteur génère un signal haute fréquence.

Pendant la zone A, le morceau de fil est parcouru par un courant qui le charge positivement.
Cette charge de l'antenne crée dans son entourage un champ électrique. Autour de
l'antenne, il existe une certaine énergie électrique délivrée par l'émetteur.

Pendant la zone B, la tension alternative décroît du maximum positif jusqu'à zéro. L'antenne
va se décharger, le champ électrique qui l'entoure va décroître également et l'énergie qu'il
contient retourne à l'antenne.

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Pendant la zone C, le morceau de fil est parcouru par un courant négatif, l'antenne se charge
négativement et le fil crée alors dans son entourage un champ électrique. De la même façon,
il existe au niveau de l'antenne une énergie électrique délivrée par l'émetteur.

Pendant la zone D, la tension remonte jusqu'à atteindre 0, l'antenne va se décharger. Le


champ électrique qui l'entoure va décroître également, l'énergie qu'il contient sera restituée
à l'antenne. Tout ce processus se répète au rythme de la fréquence de la tension délivrée
par l'émetteur.

A partir d'une certaine fréquence, liée aux dimensions du fil, le champ électrique et
magnétique, naissants à tour de rôle ne peuvent renvoyer toute l'énergie à l'antenne. Ceci
est d'autant plus vrai que le champ est éloigné de l'antenne. Une antenne de réception
fonctionne selon les mêmes principes.

En émission, une antenne se comporte comme un convertisseur de courant électrique en


ondes électromagnétiques, et en réception, convertissant les ondes électromagnétiques en
courant électrique.

Une antenne peut être caractérisée par plusieurs paramètres fondamentaux. Les principaux
sont :

 le diagramme de rayonnement,
 l'angle d'ouverture,
 la directivité,
 le gain,

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 la polarisation,
 la forme et la dimension,
 la bande passante
 L'impédance

1 - Le diagramme de rayonnement

Le diagramme de rayonnement représente les variations de la puissance rayonnée par


l’antenne dans les différentes directions de l’espace. Il indique les directions dans lesquelles
la puissance rayonnée est maximale.

Pour une même antenne, le diagramme de rayonnement et le diagramme de captation sont


supposés identiques. Les mesures de diagramme de rayonnement constituent une étape
primordiale dans l'élaboration d'une liaison micro-onde par voie aérienne, car elles induisent
le choix de l'élément rayonnant suivant l'utilisation désirée. En effet, tout champ rayonné à
l'infini admet une forme bien définie et le rayonnement d'une antenne dépend de ses
caractéristiques géométriques. Le diagramme de rayonnement est obtenu par la mesure du
champ électrique.

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Ci dessus, le diagramme illustre la répartition spatiale de l'énergie électromagnétique d'une
antenne directionnelle. Il montre le lobe principal, qui correspond à la direction privilégiée
de rayonnement, c'est à dire la partie de la plus grande émission s'étendant jusqu'à plusieurs
centaines de mètre. Les lobes secondaires sont généralement des lobes parasites. Dans ces
directions, l’énergie rayonnée est perdue, et également nocive.

Le diagramme de rayonnement d’une antenne peut aussi varier avec la fréquence. Hormis
les antennes omnidirectionnelles, les antennes ne rayonnent pas la puissance de manière
uniforme dans l’espace. En général, la puissance est concentrée dans un ou plusieurs lobes.

Imaginez donc l'exposition très dangereuse pour les habitants d'un immeuble possédant des
antennes sur son toit. Et pour ceux qui habitent en face de ces antennes. Ils sont tous
irradiés en permanence nuit et jour.

a) Antennes omnidirectionnelles

Ces antennes émettent la même énergie dans toutes les directions du plan horizontal; elles
sont constituées d'un réseau de dipôles et ont l'aspect d'un barreau vertical.

b) Antennes directives

Ces antennes concentrent l'énergie dans une partie du plan horizontal. Dans ce cas,
plusieurs antennes (généralement 2 ou 3) sont installées sur un même site (pylône ou
bâtiment), de manière à couvrir les différentes directions. Ces antennes sont constituées de
panneaux rectangulaires.

2 - L'angle d’ouverture

L’angle d’ouverture caractérise la largeur du lobe principal. Il représente la portion de


l’espace dans lequel la majeure partie de la puissance est rayonnée.

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3 - La directivité d'une antenne

La directivité d’une antenne est la direction dans laquelle elle émet et reçoit. Le diagramme
de rayonnement permet de visualiser ces lobes dans les trois dimensions, dans le plan
horizontal ou dans le plan vertical incluant le lobe le plus important. La proximité et la
conductibilité du sol ou des masses conductrices environnant l'antenne peuvent avoir une
influence importante sur la forme du diagramme de rayonnement. La directivité de
l'antenne dans le plan horizontal est une caractéristique importante dans le choix d'une
antenne.

Une antenne équidirective ou omnidirectionnelle rayonne de la même façon dans toutes les
directions du plan horizontal.

Une antenne directive possède un ou deux lobes nettement plus importants que les autres
que l'on nomme les lobes principaux. Elle comporte également des lobes secondaires. Elle
sera d'autant plus directive que le lobe le plus important sera étroit. Les radars utilisent des
antennes dont le patron d'émission et de réception est hautement directionnel.

Pour un radar de surveillance, une antenne à faible directivité, donc à large diagramme de
rayonnement est privilégiée, de façon à couvrir le maximum d'espace. Par contre pour un
radar de poursuite, une antenne à forte directivité, donc à maximum de précision dans une
zone précise, est préférable, de façon à pouvoir identifier précisément l'objet détecté. Dans
ce cas précis, les deux types d'antennes sont utilisés simultanément.

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Lobes latéraux

Aucune antenne ne peut rayonner toute l'énergie dans une direction voulue. Une partie est
inévitablement rayonnée dans d'autres directions. Ces plus petites crêtes sont désignées
sous le nom de lobes latéraux, généralement présentées en dB (décibel) en dessous du lobe
principal.

Rapport avant-arrière

Est souvent comparé le rapport avant-arrière des antennes directionnelles. C'est le rapport
de la directivité maximum d'une antenne à sa directivité dans la direction opposée. Par
exemple, quand le modèle de rayonnement est tracé sur une échelle relative en dB, le
rapport avant-arrière est la différence en dB entre le niveau du rayonnement maximum dans
la direction vers l'avant et le niveau du rayonnement vers l'arrière (180 degrés).

Ce nombre n'a aucune importance pour une antenne omnidirectionnelle mais il vous donne
une idée de la quantité de puissance dirigée vers l'avant d'une antenne directionnelle.

4 - Le gain d'une antenne

Le gain d’une antenne est le facteur le plus important. Plus il est élevé, meilleur est le
rendement. Et bien sûr c'est plus nocif en irradiation électromagnétique. Il s’exprime en
décibels (dB) et se mesure par rapport à une antenne de référence. Cette antenne de
référence est souvent une antenne quart d’onde lorsqu’il s’agit de mesurer le gain d’une

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antenne verticale et une antenne demi-onde (un dipôle) lorsqu’il s’agit d’une antenne
polarisée horizontalement. Ainsi, on obtient des mesures dBi (isotropes) et en dBd (dipôle).

5 - La polarisation d'une antenne

La polarisation définit le sens dans lequel l’antenne émet les ondes. Les ondes sont émises
parallèlement au sol lorsqu’il s’agit de la polarisation verticale, et perpendiculairement (90o)
au sol lorsqu’il s’agit de la polarisation horizontale. Dans le cas des antennes de voiture, la
polarisation est toujours verticale.

Tout rayonnement électromagnétique est polarisé. La polarisation d'une antenne décrit


l'orientation de son champ électrique. La polarisation peut être linéaire ou circulaire. La
polarisation linéaire est généralement verticale ou horizontale.

On parle de polarisation linéaire lorsque le champ rayonné à l'infini conserve une direction
constante (rectiligne) au cours du temps, et de polarisation circulaire lorsque l'extrémité du
vecteur champ électrique rayonné à l'infini décrit un cercle en fonction du temps. Un cas
intermédiaire que l'on nomme polarisation elliptique peut aussi se produire. Toute onde
elliptique peut être considérée comme l'addition vectorielle de deux vecteurs
perpendiculaires déphasés dans le temps de 90°. Ces deux composantes peuvent être

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récupérées au moyen d'antennes à polarisation linéaire. Inversement un champ électrique
polarisé linéairement peut être décomposé en deux vecteurs à polarisation circulaire
contraire.

Le niveau de polarisation croisée

Le niveau de polarisation croisée est lié à la qualité de la polarisation d'une antenne. Pour
une antenne polarisée linéairement de haute qualité, le niveau de polarisation croisée est
très faible. Par contre, pour une antenne polarisée linéairement de moindre qualité, le
niveau de polarisation croisée est très élevé. En fait, ces paramètres sont liés. Le diagramme
de rayonnement, la directivité et le gain sont des notions rattachées au type de
rayonnement émis.

Déséquilibre de polarisation

Afin de transférer la puissance maximum entre une antenne de transmission et une antenne
de réception, les deux antennes doivent avoir la même orientation spatiale, le même sens de
polarisation et le même rapport axial.

Lorsque les antennes de transmission et de réception sont toutes deux linéairement


polarisées, une déviation de l'alignement physique de l'antenne entraînera une perte par
déséquilibre de polarisation.

6 - La forme et la dimension d'une antenne

La forme et les dimensions d'une antenne sont extrêmement variables : celle des anciens
téléphones portables se limitait à une petite excroissance sur le boîtier de l'appareil tandis
que la parabole du radiotélescope d'Arecibo dépasse 100 m de diamètre.

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Très grossièrement on peut dire que pour la même fréquence d'utilisation, les dimensions
d'une antenne seront d'autant plus grande que son gain sera élevé.

L'antenne demi-onde, comme son nom l'indique, a une longueur presque égale à la moitié
de la longueur d'onde pour laquelle elle a été fabriquée.

7 - La bande passante d'une antenne

La bande passante d'une antenne est la plage de fréquences dans laquelle on peut
normalement l'utiliser. Mise à part l'antenne fictive (qui est en fait une charge purement
résistive), toute antenne a une impédance variant avec la fréquence, comme tout circuit
composé d'éléments capacitifs ou inductifs. Certaines antennes sont très sélectives, d'autres
peuvent être utilisées sur une très large bande de fréquences.

8 - L'impédance

Pour acheminer vers l'antenne l'énergie à haute fréquence fournie par l'émetteur ou en sens
inverse amener le signal capté par l'antenne jusqu'à l'entrée du récepteur, on utilise une
ligne bifilaire ou un câble coaxial.

Afin d'optimiser la réception (ou l'émission), il faut que la liaison antenne/module de


réception (ou d'émission) soit réalisée par une ligne d'alimentation dont l'impédance
caractéristique est égale à celle de l'antenne (et donc du module de réception ou
d'émission).

L'ordre de grandeur de cette impédance est de quelques dizaines voire centaines d'ohms :

 50 Ω (Ohms) ou 75 Ω pour une ligne coaxiale


 300 Ω pour une ligne bifilaire

V. LE CAMOUFLAGE DES ANTENNES


Suite à des plaintes de particuliers et d'associations, des opérateurs de téléphonie mobile
sont condamnés par la justice à démonter ou déplacer leurs antennes relais afin de

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respecter le principe de précaution édicté par l'article L110-1 du Code de l'environnement, à
cause des effets nocifs sur la santé de l’exposition aux ondes électromagnétiques.

Les citoyens prennent conscience des risques sanitaires et biologiques liés à la proximité des
antennes et ils se mobilisent de plus en plus en n'hésitant pas à saisir la justice pour se faire
entendre. Mais étant donné que le marché de la téléphonie mobile représente des sommes
d'argent colossales, les opérateurs se font de plus en plus discrets en voulant éviter le
démontage de leurs antennes. Pour cela, ils sont devenus des experts en camouflage afin de
ne pas créer les craintes des citoyens susceptibles de générer de nouveaux conflits.

Pour passer inaperçues, les antennes de téléphonie mobile prennent désormais la forme de
cyprès, de palmiers, de sapins, de cactus, de faux clochers, de façade en trompe l'oeil, de
faux mâts de bateau, ou encore de cheminées.

A défaut de pouvoir prouver l'innocuité des ondes électromagnétiques artificielles, les


opérateurs préfèrent donc camoufler leurs antennes. Voici quelques exemples d'antennes
dissimulées.

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VI. RAYONNEMENT À PROXIMITÉ D'UNE INSTALLATION DE TÉLÉPHONIE
MOBILE
Le rayonnement à proximité d’une antenne relais de téléphonie mobile ayant une puissance
d’émission apparente de 1000 watts dans la gamme de fréquences de 900 MHz (GSM900).
L’antenne se trouve sur un mât de 20 mètres de haut et légèrement orientée vers le sol. La
valeur des champs au niveau des deux lignes tracées (en gris et rouge) est indiquée dans
l’échelle de couleurs.

VII- PROBLÈMES DE SANTÉ CAUSÉS PAR LA TECHNOLOGIE SANS FIL


Les rayonnements des réseaux sans fil Wifi (aussi nommés WLAN), augmentent partout – avec en
parallèle certains troubles de la santé tels : l’insomnie, des tremblements, des étourdissements, des
maux de tête, de la fatigue, des problèmes de concentration, une vision perturbée, des problèmes
cardiaques .... Raisons pour lesquelles le sans fil a été banni des bibliothèques d'État à Paris. Les

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enfants aussi sont touchés: au Canada il existe un mouvement des "Parents contre le Wifi dans les
écoles."

Les Ecoles doivent être des lieux sûrs pour les enfants et les jeunes et offrir des conditions de
travail pour leur personnel. Les enfants courent un risque accru

Parmi les risques possibles pour la santé mentionnés sous la rubrique «recherche
scientifique», certains ne peuvent devenir apparents qu'après une exposition à long terme
pour les technologies sans fil. D'autres peuvent être des préoccupations plus immédiates
pour un petit nombre d'élèves et de personnel. Des exemples sont décrits ci-dessous:
épilepsie, la fertilité masculine, la grossesse, l'hypersensibilité électromagnétique, la
puberté, l'activité électrique dans le cerveau, la capacité cognitive, les effets secondaires des
médicaments.

Résultats de la recherche scientifique sur l’effet des rayonnements pulsés sur l’organisme

 Endommagement du patrimoine héréditaire / génétique (cassures de l’ADN)


 Dysfonctionnement de la communication intercellulaire
 Influences sur le système nerveux central :
 Ouverture de la barrière hémato-encéphalique (Barrière sang/cerveau). Des
toxines et agents pathogènes ainsi que des métaux lourds présents dans la
circulation sanguine peuvent ainsi entrer plus facilement dans de cerveau
 Variations de l’électroencéphalogramme, même pendant le sommeil
 Réduction de la capacité d’apprentissage
 Réduction de la performance de la mémoire
 Affaiblissement du système immunitaire
 Dysfonctionnement du système hormonal réduction de la mélatonine
 Augmentation du risque de cancer
 Tendance à la stérilité, aux malformations et aux irrégularités dans le développement
de la grossesse
 Perturbations du système cardio-vasculaire
 Altération du temps de réaction, décélération de l'activité encéphalique (important
lors de la circulation en voiture)

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VII- LES RESEAUX SATTELITES
Les satellites géostationnaires sont loin de la terre et nécessitent des antennes
directionnelles dans le but de communiquer. Une antenne directionnelle utilise un réflecteur
parabolique (communément référé comme une antenne) pour focaliser l’énergie radiée par
l’émetteur, et de focaliser l’énergie entrant au récepteur. Cette capacité à focaliser l’énergie
est référée comme le “gain d’antenne”.

L'architecture globale

Le fonctionnement et l'architecture des réseaux satellites peut être simple mais également
très complexe. Tout dépend globalement du nombre de satellites impliqué dans la topologie.

Au premier maillon de la chaîne, nous avons le client. Celui-ci dispose d'une antenne
pouvant communiquer avec les satellites. Son antenne est reliée à un modem permettant de
convertir les données numériques en signal analogique et vice-versa.

Dans le cas d'un satellite géostationnaire, il s'agit en général d'un VSAT (Very Small Aperture
Terminal), une parabole de petite taille pouvant faire de 75 à 120 centimètres. Cette
parabole doit être dirigée exactement sur le satellite pour émettre et recevoir le faisceau de
communication.

Le satellite dispose d'un certain nombre de transpondeurs (de l'anglais "transponder", pour
"TRANSmitter/resPONDER") qui lui permettent de recevoir les signaux d'une fréquence
donnée afin de les retransmettre vers la terre sur une autre fréquence donnée. Ces
transpondeurs sont donc composés d'un couple émetteur/récepteur.

Les satellites géostationnaires utilisent une émission par diffusion, ce qui signifie que le
signal envoyé vers un client couvre une énorme zone territoriale. Chaque client dans la zone
de couverture peut donc recevoir potentiellement ce signal.

De retour sur Terre, le signal est réceptionné est converti en données numériques par le
client (lorsqu'il s'agit d'une transmission de données). Ce client peut être soit un particulier,
une entreprise ou le fournisseur d'accès. Dans le cas d'une transmission TCP par exemple les

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paquets peuvent donc être lus par un particulier, ou routés vers l'Internet dans le cas du
fournisseur d'accès.

Les orbites

Les satellites peuvent se situer sur plusieurs types d'orbites en fonction de leur utilisation.
Chacune de ces orbites disposent d'avantages et d'inconvénients. En général, plus une orbite
se trouve éloignée de la Terre, et plus le temps aller-retour du signal électromagnétique est
grand. Le satellite a cependant une vitesse faible dans l'espace terrestre, ce qui augmente
son temps de couverture. A l'inverse, un satellite proche de la Terre communique avec une
faible latence, mais peut se déplacer si vite dans le ciel terrestre qu'il ne couvre un utilisateur
que pendant quelques minutes.

Voici les différents types d'orbites:

 GEOS (Geostationary Earth Orbital Satellite)

Orbite géostationnaire: 35786 km Temps aller-retour de l'onde radio: ~260ms Ces types
d'orbites sont les plus utilisés dans le domaine de la diffusion vidéo et de l'accès à l'Internet.
Leur principal atout repose sur la position fixe qu'ils maintiennent dans le ciel terrestre. Une
station au sol reste donc en permanence dans la zone de couverture du satellite. En
revanche, leur altitude élevée entraine un temps de latence du signal aller-retour
considérable: environ 260 millisecondes. De plus, les satellites géostationnaires ne sont plus
visibles au dessus d'une latitude de 70°.

 MEOS (Medium Earth Orbital Satellite)

De 2000 à 35000 km Temps aller-retour de l'onde radio: ~ 100ms Les MEOS sont placés
entre les satellites à orbite haute et ceux à orbite basse. Ils permettent donc d'ajuster les
différentes caractéristiques des orbites en fonction de l'utilisation du satellite. Les satellites
GPS sont par exemple situés sur des orbites moyennes, de l'ordre de 20000 km d'altitude.

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 LEOS (Low Earth Orbital Satellite)

De 200 à 2000 kmGEOS (Geostationary Earth Orbital Satellite) Temps aller-retour de


l'onde radio: inférieur à 10ms

Différentes orbites: LEO(cyan), MEO(jaune) et GEO(pointillés noirs)

Les satellites à orbites basses ont les caractéristiques opposées des satellites GEOS: un faible
temps de propagation du signal, mais un déplacement relatif au sol terrestre très rapide. Un
satellite à 1000 km d'altitude fait le tour de la Terre en à peu près 90 minutes, ce qui signifie
qu'il couvre un point fixe terrestre pendant un peu plus de deux minutes. Ce désavantage
doit être contrebalancé par un réseau de satellite qu'on appelle constellation. Lorsqu'un
récepteur terrestre est sur le point de sortir de la zone de couverture d'un satellite, il passe
sur un autre satellite par "handover". Pour que la communication reste constante, il est
nécessaire que les satellites communiquent entre eux au sein de la constellation. Les
satellites en orbite basse sont surtout utilisés pour la communication téléphonique.

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Chapitre 2 : LES RESEAUX PERSONNELS WPAN

I- PICORESEAUX
Picoréseaux ou personnal area network (PAN)

Dans chaque picoréseau, un équipement (le « maître ») donne le rythme et les autres (les «
esclaves ») suivent. Ceci est complètement invisible pour l'utilisateur. La réunion de
plusieurs picoréseaux forme un scatternet (ensemble de petits réseaux).

Un équipement peut appartenir simultanément à deux picoréseaux et peut être « maître »


dans l'un et « esclave » dans l'autre.

II- DOMOTIQUE
Basée sur la mise en réseau des différents appareils électriques de la maison controlés par
une « intelligence » centralisée :

 Une centrale programmable


 Une interface micro-informatique (serveur)

Les outils de pilotage peuvent être:

 Un téléphone portable,
 Une télécommande Universelle ou non
 Un écran+souris

Possible de programmer soi-même sa maison :

 Enclencher l'arrosage du jardin à 20h


 Maintenir une température donnée dans la maison

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III- BLUETOOTH

Origines : Standard créé par 5 grandes compagnies : Ericsson, Nokia, IBM, Toshiba et Intel.

LES NORMES Bluetooth

 Bluetooth a été déposé à l’IEEE (Institute of Electrical and Electronic Engineers)


 IEEE 802.15.1: standard Bluetooth 1.x, débit de 1Mbit/sec
 IEEE 802.15.2 : recommandations pour l’utilisation de la bande de fréquence des 2.4
GHz, pas encore validé
 IEEE 802.15.3 : standard propose du haut débit (20Mb/s) avec la technologie
Bluetooth (en cours de développement)
 IEEE 802.15.4 : application Bluetooth à bas débit (ZigBee)

TECHNOLOGIES Bluetooth

 Technologie de réseaux personnels sans fil : WPAN


 Utilise la fréquence libre standard ISM de 2.4Ghz : ondes radio situées entre 2400 et
2483.5 Mhz
 Le débit théorique est de 1 Mb/s
 L'envoi des informations s'effectuent par paquets de données entourées de blocs de
contrôle permettant:
 La mise en réseau des appareils à distance suffisante,
 Le bon acheminement des données et la correction d'éventuelles erreurs de
transmission.
 Possibilité d'avoir 8 appareils chainés pour former un petit réseau : picoréseau ou
piconet.

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ARCHITECTURE

MODE DE FONCTIONNEMENT

Le Bluetooth a un mode de fonctionnement maître/esclave appelé « Picoreseau »

MODE DE COMMUNICATION ENTRE MAITRE ET ESCLAVE

 Liaison synchrone à débit élevé


 Liaison asynchrone
 Liaison "canal voix/donné".

CLASSES DE BLUETOOTH

Les interfaces Bluetooth peuvent, selon leur puissance d'émission, être associées à trois
classes différentes

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IV- NORME 802.15.3
 Evolution du 802.15.2 : Wireless haut débit
 Garantit une bande passante fixe
 Idéalement conçue pour le transfert de fichiers audio et vidéo en streaming, VoIP
 Elle dispose de capacités accrues en termes de portée, de bande passante et de débit
de connexion.
 Grace au protocole TDMA (Time Division Multiple Access)
 Les débits bruts sont > 110 Mbit/s sur des distances < 10 m
 Sécurité : Chiffrement des données avec AES 128

Fonctionnement avec 802.15.3

Différence : Le maitre (PNC = PicoNet Coordinator) transmet une balise de synchronisation


aux esclaves (DEV)

Quelques applications

 connexion entre appareil photo numérique et imprimante

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 connexions entre ordinateurs portables et vidéoprojecteur

V- Norme 802.15.4
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES

 Wireless à bas débit : LR-WPAN


 Faible consommation d'énergie: Cycles d'émissions/réceptions et connexions au
réseau très rapides
 Principalement utilisée pour les réseaux domotiques
 Allocation d'une adresse de 16 ou 64 bits
 Deux types de dispositifs :
 FFD (Full Function Device) : coordonne l'ensemble du réseau
 coordinateur PAN, routeur ou dispositif relié à un capteur
 RFD (Reduced Function Device) : conçue pour une application très simple
(l’allumage d’une lumière par exemple)
 ne peut communiquer qu'avec un FFD
 Fréquences et débits :
 2400 - 2483,5 Mhz : libre sur toute la planète >> 250 kbps
 902 – 928 Mhz : libre aux Etats unis et aux Canada >> 40 kbps
 868 – 868,6 Mhz : libre en Europe >> 20 kbps
 Signal robuste et résistant aux interférences (CSMA/CA).
 Différentes topologies réseau (star, tree, mesh).
 Sécurité : 128-bit AES

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VI- ZigBee

Ce réseau personnel sans fil ou Wireless Personal Area Network (WPAN) se démarque de ses
deux principaux concurrents (Bluetooth et WiFi) par sa simplicité d’implémentation et par
ses modes de faible consommation énergétique. La technologie ZigBee, associée à la norme
IEEE 802.15.4, propose une pile protocolaire légère, déclinable sous plusieurs versions en
fonction des besoins et de la topologie souhaitée, pour des objectifs de transferts de
données à faibles débits et de faibles taux d’utilisation du médium.

Le nom ZigBee vient de la contraction de “zig-zagging patterns of bees between flowers”

1. Le projet ZigBee

L’idée initiale du projet ZigBee date de 1998; une première proposition (v0.1) a été
présentée courant 2000 puis rapidement une seconde (v0.2) à la fin de la même année.
Après une soumission à l’IEEE mi-2001, la ZigBee Alliance a été créée pour développer et
promouvoir la norme IEEE 802.15.4 ratifiée en mai 2003. La production de modules
compatibles fut alors prévue et les premiers produits (puces radio, piles protocolaires,
modules intégrés, kits de développement, etc.) sont apparus ; ils sont disponibles depuis
début 2005.

Le protocole ZigBee s’appuie sur ce standard IEEE 802.15.4 pour les couches physique et
liaison qui sont les couches 1 et 2 du modèle OSI ainsi que sur le développement des
couches réseau et applicative par la ZigBee Alliance.

2. Objectifs et domaines d’application

ZigBee est un LP-WPAN (Low Power – Wireless Personal Area Network) : c’est un réseau sans
fil à bas débit et à courte portée qui utilise les ondes hertziennes pour transporter des
messages entre deux ou plusieurs entités réseaux. Il est caractérisé par une portée comprise
entre quelques mètres et quelques centaines de mètres et un débit faible (maximum 250

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kbits/s). La différence entre ZigBee et la plupart des autres réseaux locaux et personnels sans
fil (WiFi, Bluetooth) se situe au niveau de l’utilisation du médium hertzien : ZigBee est
optimisé pour une faible utilisation du médium partagé par tous, par exemple 0,1 % du
temps.

Typiquement, un module ZigBee occupera le médium pendant quelques millisecondes en


émission, attendra éventuellement une réponse ou un acquittement, puis se mettra en veille
pendant une longue période avant l’émission suivante, qui aura lieu à un instant
prédéterminé. ZigBee est conçu pour interconnecter des unités embarquées autonomes
comme des capteurs/actionneurs, à des unités de contrôle ou de commande. De telles
entités embarquées peuvent dès lors être alimentées pendant plusieurs mois par des piles
classiques.

Domaines d'application

 ZigBee Home Automation


 ZigBee Smart Energy 1.0
 ZigBee Telecommunication Services
 ZigBee Health Care
 ZigBee RF4CE (Radio Frequency for Consumer Electronics)-Remote Control
 ZigBee Building Automation
 ZigBee Retail Services
 ZigBee Input Devices
 ZigBee 3D Sync

3. Consommation énergétique

Le point fort de ZigBee est en effet sa très faible consommation énergétique, grâce à un
mode de fonctionnement appelé doze ou somnolence. Ce mode permet à une entité
communicante ZigBee de consommer très peu d’énergie (100 μW) tout en permettant de
passer en mode opérationnel en très peu de temps (300 μs), contrairement à d’autres WPAN
comme Bluetooth par exemple.

Notes rassemblées par Gabriel BOMBAMBO Boseko


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Bien que les progrès de l’électronique en terme de consommation énergétique soient
sensibles ces derniers temps (possibilités accrues et rapides de mise en veille, baisse
significative des courants de fuites dans le silicium, etc.), les bonnes performances de

ZigBee sur ce plan sont essentiellement dues à son mode somnolence, qui implique par
conséquent une faible utilisation protocolaire du médium. Un réseau ZigBee utilisé en
continu, par exemple pour une application de type streaming audio consommera autant
d’énergie que tout autre réseau sans fil classique, à puissance d’émission équivalente !

4. Implémentations

La technologie ZigBee prévoit deux types d’entités :

 les entités complètes, ou FFD (Full Function Device) ;


 les entités réduites, ou RFD (Reduce Function Device).

Les FFD implémentent la totalité de la spécification ZigBee alors que les RFD sont des entités
allégées dans un objectif de moindre consommation énergétique et de moindre utilisation
mémoire pour le microcontrôleur associé. Les entités RFD sont nécessairement des nœuds
terminaux du réseau ; un tel nœud ne saura pas router un paquet sur le réseau.
Typiquement, un capteur embarqué sera RFD et alimenté sur batteries, alors qu’une unité
centrale de traitement, alimentée par une source non contrainte énergétiquement, sera FFD
avec une fonction de coordination du réseau.

Les types d'équipement ZigBee

Le coordinateur ZigBee (ZC):

 un et un seul
 tiers de confiance
 racine du réseau et passerelle vers les autres réseaux
 alimentation permanente

Le routeur ZigBee (ZR)

 équipement intermédiaire

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 qui route les paquets au sein du réseau
 alimentation permanente

L'équipement terminal ZigBee (ZED)

 ne communique qu'avec un routeur ou le coordinateur


 endormi la plupart du temps
5. Topologies

Selon les besoins de l’application, la norme IEEE 802.15.4 prévoit deux topologies : étoile
(star) ou point à point (peer to peer).

Le réseau formé est appelé PAN (Personal Area Network). Ces deux topologies sont
représentées dans les figures ci-dessous. Au-dessus de 802.15.4, la couche réseau de ZigBee
(cf. paragraphe 2.4) permet la création de réseaux plus complexes comme les réseaux
maillés (mesh) ou arborescents (tree) grâce à un routage automatique des paquets de
niveau 3 (niveau réseau).

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■ Topologie étoile

Dans la topologie étoile, les entités RFD sont connectées à un nœud FFD central appelé
coordinateur; dans cette topologie, tous les messages sont relayés par le coordinateur,
comme dans un Piconet Bluetooth avec le maître ou dans un réseau WiFi en mode
infrastructure avec le point d’accès. Les communications directes entre entités RFD sont
impossibles. Notons que le rôle central du coordinateur implique de plus fortes dépenses
énergétiques ; un coordinateur devra donc généralement prévoir une source d’alimentation
non contrainte (batteries à fortes capacités, secteur...).

■ Topologie point à point

Dans la topologie point à point (peer-to-peer), un FFD peut communiquer directement avec
tout autre FFD à la condition qu’ils soient à portée radio l’un de l’autre. Dans cette topologie,
on retrouve un coordinateur unique comme dans la topologie étoile. Son rôle est de tenir à
jour une liste des participants au réseau et de distribuer des adresses courtes

■ Topologies plus complexes

Avec l’aide d’une couche réseau et d’un système de routage des paquets de données, il est
possible d’élaborer des topologies plus complexes. La technologie ZigBee propose une
couche réseau permettant de créer facilement de telles topologies grâce à des algorithmes
de routage automatique tels que le cluster tree (arborescence de cellules) ou les réseaux
maillés mesh. Nous aborderons ces techniques plus loin dans cet article, dans la partie
consacrée à la couche réseau.

6. Adressage

■ Au niveau 802.15.4

Toute entité 802.15.4 possède une adresse unique appelée adresse MAC (Medium Access
Control). À la différence de 802.3, une adresse MAC 802.15.4 est codée sur 64 bits (soit 8
octets contre 6 dans 802.3 ou 802.11). Dans 802.15.4, cette adresse est également appelée
« adresse étendue ». Elle peut être utilisée dans les dialogues au sein du PAN, mais une
seconde adresse appelée « adresse courte », sur 16 bits, sera préférée dans la plupart des

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cas, à cause des débits de transmission, relativement faibles. L’adresse courte est attribuée
par le coordinateur du PAN au moment de l’association au réseau.

■ Au niveau ZigBee

La norme 802.15.4 ne prévoit pas de règle pour le choix de ces adresses, cette tâche est
laissée au libre arbitre des couches supérieures, en particulier à la couche 3 de ZigBee.
Notons d’ores et déjà que ZigBee propose l’utilisation d’un adressage commun pour les
couches 2 et 3, mais, à la différence d’autres protocoles comme IPv6, c’est la couche 3 qui
impose son adresse à la couche 2. En d’autres termes, il existe dans la couche 3 de ZigBee un
mécanisme de configuration des adresses de niveau 2.

6. Valeurs typiques

Pour conclure la présentation générale de ce WPAN, voici en résumé les valeurs typiques
caractérisant IEEE 802.15.4 et ZigBee :

 Débit : 250 kbits/s sur le médium physique pour PHY2450


 Puissance d’émission typique : entre 0 et 3 dBm.
 Portée radio : quelques centaines de mètres en espace libre.
 Consommation du composant d’émission / réception (hors traitement CPU) :
 3 μA en hibernation (hibernate mode),
 40 μA en somnolence (doze mode),
 1 mA au repos (idle mode),
 30 mA en émission,
 40 mA en réception.
 Taille de la pile protocolaire (code + mémoire) :
 inférieure à 20 ko pour une entité réduite (RFD),
 entre 40 à 60 ko pour une pile complète (FFD).
 Nombre d’entités connectables au réseau :
 28 dans une étoile,
 216 dans un PAN maillé,
 264 adresses MAC disponibles.

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 Accès au médium : pur CSMA/CA (sans RTS/CTS) ou organisé (mode balisé
avec slots dédiés).
 Détection / correction d’erreurs : CRC 16 bits dans la trame MAC.

7. Étude protocolaire de ZigBee / 802.15.4

Une pile protocolaire en couches

La pile protocolaire ZigBee est représentée ci-dessous. On y retrouve le découpage classique


en couches recommandé par l’OSI (Open Systems Interconnection). Nous détaillons par la
suite les couches implémentées : PHY, LNK, NWK et APL.

La couche physique PHY de 802.15.4

Bandes de fréquences et canaux

Conformément à IEEE 802.15.4, ZigBee peut travailler sur trois bandes de fréquences
différentes : 868 MHz pour la région Europe, 915 MHz pour l’Amérique du Nord, et 2,4 GHz
pour une couverture mondiale. La norme prévoit deux couches physiques différentes (PHY),
une pour le 868/915 MHz (PHY868/915) et une seconde pour le 2,4 GHz (PHY2450).

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Au total, 27 canaux (numérotés de 0 à 26) sont répartis sur ces trois bandes. Cette diversité
en termes d’utilisation du spectre radiofréquence permet à la technologie de répondre aux
nombreuses réglementations et d’être utilisable sur toutes les régions du globe mais aussi
de s’adapter aux environnements pollués (fours à micro-onde, appareils RF, WiFi,
Bluetooth...). Actuellement, les premiers produits disponibles utilisent majoritairement la
bande PHY2450.

Modulations et étalement de spectre

Comme beaucoup d’autres technologies WLAN/WPAN, 802.15.4 met en œuvre une


modulation à spectre étalé. Une modulation utilisant une méthode unique d’étalement de
spectre séquentiel (DSSS) permet d’améliorer l’immunité aux interférences et aux multi-
trajets, en sacrifiant quelque peu les performances en termes de débit. De plus, grâce au
codage réalisé par la séquence pseudo-aléatoire, aussi appelée PN-codes, qui permet de
réaliser l’étalement, la confidentialité des échanges est améliorée.

Cette technique ne garantit pas néanmoins des propriétés optimales de confidentialité et


d’authentification ; une partie de la couche liaison effectuera cette tâche.

La couche PHY868/915 est relativement simple et basique : les symboles sont binaires, grâce
à l’emploi d’une modulation BPSK et un débit peu élevé (20 kbits/s pour le 868 MHz, 40
kbits/s pour le 915 MHz). En revanche, la couche PHY2450 propose une modulation à codage
orthogonal plus complexe, O-QPSK, qui permet une efficacité plus élevée et un débit plus
intéressant.

Portée, puissance d’émission et sensibilité du récepteur

IEEE 802.15.4 prévoit une portée classique de quelques dizaines de mètres. La puissance
maximale émise par un module 802.15.4 ou ZigBee n’est pas définie par la norme ; celle-ci
est laissée d’une part à l’appréciation de l’autorité de régulation de la zone où est effectuée
la transmission, et d’autre part au constructeur pour des questions évidentes d’autonomie
énergétique du système dans lequel il est implanté. Néanmoins, la puissance typique
recommandée est de 1 mW, soit 0 dBm et la sensibilité du récepteur doit être meilleure que
− 85 dBm à 2,4 GHz (pour un taux d’erreur paquet meilleur que 1 %).

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En pratique, un nœud ZigBee a une portée de quelques dizaines de mètres, jusqu’à une
centaine de mètres en extérieur et sans obstacle. Notons que, de par la robustesse de la
couche physique, les portées d’un transceiver 802.15.4 sont comparables à celle d’un
transceiver 802.11, mais avec une puissance d’émission plus faible : à rapport signal sur bruit
SNR égal, 802.15.4 dispose d’un taux d’erreur bit (BER) meilleur que les autres technologies
sans fil proposées par l’IEEE.

VII- HomeRF

Home Radio Frequency est une norme basée sur 802.11b et DECT (Digitally Enhanced Cordless
Telephone), lancée en 1998 par un groupe d'industriels baptisé "Home Radio frequency
working Group" comprenant des sociétés telles que HP, Compaq, IBM, Intel, Microsoft, etc.
Très clairement réservé au marché résidentiel, Home RF permet de transporter de la voix
(DECT) et des données sur une distance comprise entre 50 et 100 mètres. Elle permet
indifféremment de faire transiter des flux audio ou des données. La norme autorise des portées de
50 mètres sans utiliser d’amplificateur.

De même que Bluetooth, HomeRF travaille au niveau physique dans la bande des 2,4 GHz, avec la
technologie FHSS, à raison de 50 sauts de fréquence par seconde. Le débit nominal est de 1,6 Mbps
(soit 1 Mbps réel), mais les débits peuvent atteindre 10 Mbps dans la version 2. La norme Home RF
soutenue notamment par Intel, a été abandonnée en janvier 2003, notamment car les technologies
WiFi embarquées via la technologie Centrino, embarquant au sein d'un même composant un
microprocesseur et un adaptateur WiFi.

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VIII- IrDA
Les liaisons infrarouges permettent de créer des liaisons sans fil de quelques mètres avec
des débits pouvant monter à quelques mégabits par seconde. Cette technologie est
largement utilisée pour la domestique (télécommande) mais souffre toutefois des
perturbations dues aux interférences lumineuses. L'association IrDA (Infrared Data
Association) formée en 1995 regroupe plus de 50 membres.

IrDA, Infrared Data Association, est la norme qui sert dans les télécommandes des TV, DVD,
... pour envoyer des ordres. Mais on peut faire plus que cela: on peut recevoir et envoyer
des fichiers pour un coût matériel quasi-nul, et les interfaces infrarouges sont implémentées
depuis longtemps sur les PC et les téléphones portables, mais cette technologie tombe en
désuétude, remplacée par les Bluetooth et autres WiFi, mais ceci dit, un comeback n'est pas
à exclure.

NB : Fin des années 1990, début 2000, c'était en fait la seule technologie sans fil disponible

Cette technologie a des avantages (de certains de ses inconvénients):

 Le faisceau infrarouge est directif et ne traverse pas les murs - à l'inverse des ondes
radio-, ce qui permet de garantir plus facilement une certaine confidentialité
 C'est vous qui décidez de l'envoi des données, et dans quelle direction...
 Rapide, 100Mbit/s à 10 Gbit/s, avec une consommation électrique réduite.
 Le rayonnement infrarouge n'est pas dangereux
 Pas d'interférence avec les ondes radios (hôpitaux, avions...)
 Pas de réglementation concernant son utilisation...

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IrPHY

La couche physique IrPHY (Infrared Physical Layer Specification) décrit la modulation,


l’encodage, la vérification (cyclic redundancy check CRC)...

Il existe divers débits:

 SIR (Serial Infrared): 9.6-115.2 kbit/s, asynchronous, RZI, UART-like, 3/16 pulse
 MIR (Medium Infrared): 0.576-1.152 Mbit/s, RZI, 1/4 pulse, HDLC bit stuffing
 FIR (Fast Infrared): 4 Mbit/s, 4PPM
 VFIR (Very Fast Infrared): 16 Mbit/s, NRZ, HHH(1,13)
 UFIR (Ultra Fast Infrared): 96 Mbit/s, NRZI, 8B10B
 GigaIR: 512 Mbit/s – 1Gbit/s, NRZI, 2-ASK, 4-ASK, 8B10B
 5/10GigaIR: en arrivage...

Avec les caractéristiques suivantes:

 Portée standard: 1 m
 Angle: cone ±15°
 Modulation: bande de base, pas de porteuse
 Fenêtre infrarouge 850-900 nm

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 Taux d'erreur généralement observé: 10-9 (ce qui est efficace par rapport à d'autres
technologies...)

IrLAP

La couche IrLAP (Infrared Link Access Protocol) exécute les:

 Contrôle d'accès
 Découverte de partenaires de communication potentiels
 Etablissement de la connexion bidirectionnelle
 Distribution des rôles Primaire/Secondaire
 Négociation des paramètres de qualité de service

La couche IrLAP divise les appareils en un appareil primaire et un ou plusieurs appareils


secondaires. C'est l'appareil primaire le maitre, c'est lui qui demande à un secondaire
d'envoyer quelque chose.

IrLMP

La couche IrLMP (Infrared Link Management Protocol) est divisée en deux parties:

Premièrement le LM-MUX (Link Management Multiplexer) qui permet de définir des canaux
logiques multiples, et autorise des changements primaire/secondaire.

Deuxièmement, le LM-IAS (Link Management Information Access Service) donne une liste où
les offres de service peuvent être enregistrées.

Tiny TP

La couche optionnelle Tiny TP (Tiny Transport Protocol) permet le transport de grands


message (segmentation et réassemblage), et le contrôle des flux sur chaque canal logique.

IrCOMM

La couche optionnelle IrCOMM (Infrared Communications Protocol) permet l'usage de


l'infrarouge comme un port série ou parallèle.

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OBEX

La couche optionnelle OBEX (Object Exchange) permet l'échange d'objets arbitraires (vCard,
vCalendar ou même des applications). Il faut obligatoirement un Tiny TP pour un OBEX.

IrLAN

La couche optionnelle IrLAN (Infrared Local Area Network) permet de connecter un appareil
infrarouge à un réseau local, avec les 3 méthodes suivantes: Access Point, Peer to Peer,
Hosted.

IrSimple

IrSimple permet d'aller 4 à 10 fois plus vite en améliorant l'efficacité du protocole IrDA. Une
image de 500 koctets peut être transmise en moins d'une seconde.

IrSimpleShot

Un des objectifs primaires de IrSimpleShot (IrSS) est d'autoriser les millions de caméra-
phones infrarouges de transférer les images vers des imprimantes, TVs...

IX- LiFi
LiFi (Light Fidelity) est une technologie basée sur l'utilisation de la lumière visible comprise
entre la couleur bleue (670 Térahertz) et la couleur rouge (480 Térahertz). Contrairement au
WiFi qui utilise la partie radio du spectre électromagnétique, le LiFi utilise le spectre optique.
Le principe du LiFi repose sur l'envoi de données par la modulation d'amplitude des sources
de lumière selon un protocole bien défini et standardisé.

Le LiFi se différencie de la communication par laser, par fibre optique et l'IrDA (Infrared Data
Association) par ses couches protocolaires. Les couches protocolaires du LiFi sont adaptées à
des communications sans fil jusqu'à une dizaine de mètres, soit légèrement plus que le
Bluetooth.

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X- RFID

RFID (Radio Frequency IDentification) qui permet de mémoriser et récupérer des données à
distance en utilisant le rayonnement radiofréquence et des marqueurs appelés « radio-
étiquettes » ou des micro-puces sous cutanées.

Les applications de cette technologie :

 Télédétection (identification d'animaux, antivols, localisation...)


 Transaction de la vie courante (passeports, titres de transports en commun, carte de
paiement...)
 Traçabilité des produits et des marchandises
 Interface homme-machine

Les bandes de fréquences en RFID :

 125 kHz - 134,2 kHz : basses fréquences (LF)


 13,56 MHz : hautes fréquences (HF)
 860 MHz - 960 MHz : ultra hautes fréquences (UHF)
 2,45 GHz : super hautes fréquences (SHF)

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XI- UWB
UWB (Ultra Wide Band) qui utilise une grande partie du spectre pour l’échange de données
et permet de transmettre à un débit de plusieurs centaines de Mbit/s sur une distance de
quelques dizaines de mètres. On peut avoir jusqu’à six systèmes UWB dans un même rayon.

XII- NFC

La NFC, ou Near Field Communication (Communication dans un champ proche), est une
technologie simple et intuitive qui vous permet d'utiliser votre téléphone portable à des fins
innovantes. Un tag NFC peut être relié à des informations telles qu’une page Web, des
réseaux sociaux et toutes sortes d'autres informations en général. Les autres domaines dans
lesquels la NFC commence à évoluer sont le paiement, l'ouverture de porte avec des
serrures sécurisées sans contact, la connexion à des ordinateurs et bien d'autres encore.
Toutes ces actions ont quelque chose en commun, elles impliquent le placement de votre
Smartphone (ou tout autre appareil NFC) à proximité (le N dans NFC) de l’élément avec
lequel vous voulez interagir.

La technologie NFC fait le lien entre le monde physique et le monde virtuel. En plaçant deux
appareils près l’un de l'autre, une réaction virtuelle en découle. Bluetooth et WiFi n'ont pas
cette facilité de mise en place. Ainsi, la principale caractéristique de la technologie NFC est la
suivante: Elle est automatique! Il n'est pas nécessaire de lancer une application!

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CHAPITRE 3 : LES RESEAUX LOCAUX WLAN

A. WiFi

I- INTRODUCTION
La norme WiFi (Wireless Fidelity) est le nom commercial donné à la norme IEEE (Institute of
Electrical and Electronics Engineers - l'organisme de certifications des normes réseaux)
802.11b et 802.11g par la WiFi Alliance, autrefois appelé Weca (association commerciale
d'industrie avec plus de 200 compagnies de membre consacrées à favoriser la croissance des
réseaux locaux sans fil). Ce standard est actuellement l'un des standards les plus utilisés au
monde. Les débits théoriques du 802.11b sont de 11 Mb/s et 54 Mb/s pour le 802.11g.

Il est évident que le débit pratique varie en fonction de l'environnement. Le WiFi utilise la
gamme de fréquence de 2.4 GHz, la même que celle des fours à micro-ondes ; leur principe
est le suivant : l'onde émise à très forte puissance est absorbée par les molécules d'eau
contenues dans les aliments. Cette absorption « agite » les molécules d'eau et génère la
chaleur permettant de réchauffer ou cuire les aliments. De la même façon, suivant le même
principe, tout obstacle situé sur une liaison WiFi 2.4GHz contenant de l'eau ou suffisamment
dense (béton armé, foule importante, ...) atténuera plus ou moins cette liaison.

II- MODES DE DEPLOIEMENT


Il existe deux modèles de déploiement :

Le mode infrastructure : c'est un mode de fonctionnement qui permet de connecter les


ordinateurs équipés d'une carte réseau WiFi entre eux via un ou plusieurs points d'accès qui
agissent comme des concentrateurs. Il est essentiellement utilisé en entreprise. La mise en
place d'un tel réseau oblige de poser à intervalle régulier des points d'accès dans la zone qui
doit être couverte par le réseau.

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Le mode « Ad-Hoc » : c'est un mode de fonctionnement qui permet de connecter
directement les ordinateurs équipés d'une carte réseau WiFi, sans utiliser un matériel tiers
tel qu'un point d'accès. Ce mode est idéal pour interconnecter rapidement des machines
entre elles sans matériel supplémentaire.

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Voici les principaux avantages et inconvénients à déployer un réseau sans fil WiFi :

Avantages :

 Mobilité : les utilisateurs sont généralement satisfaits des libertés offertes par un
réseau sans fil et de fait sont plus enclins à utiliser le matériel informatique.
 Facilité et souplesse : un réseau sans fil peut être utilisé dans des endroits
temporaires, couvrir des zones difficiles d'accès aux câbles, et relier des bâtiments
distants.
 Coût : si leur installation est parfois un peu plus coûteuse qu'un réseau filaire, les
réseaux sans fil ont des coûts de maintenance très réduits ; sur le moyen terme,
l'investissement est facilement rentabilisé.
 Évolutivité : les réseaux sans fil peuvent être dimensionnés au plus juste et suivre
simplement l'évolution des besoins.

Inconvénients :

Qualité et continuité du signal : ces notions ne sont pas garanties du fait des problèmes
pouvant venir des interférences, du matériel et de l'environnement.

Sécurité : la sécurité des réseaux sans fil n'est pas encore tout à fait fiable du fait que cette
technologie est novatrice.

III- POINTS D’ACCES


Il existe ce que l'on appelle des points d'accès (composés en général d'une carte WiFi et
d'une antenne) qui permettent de donner un accès au réseau filaire - auquel il est raccordé -
aux différentes stations avoisinantes équipées de cartes WiFi. Cette sorte de concentrateur
est l'élément nécessaire pour déployer un réseau centralisé (mode infrastructure).

Il y a deux types de points d'accès :

 Le point d'accès simple qui n'a qu'une fonction de lien entre le réseau filaire et le
réseau sans fil.
 Le point d'accès routeur qui permet de connecter un modem ADSL Ethernet afin
de partager une connexion Internet sur un réseau sans fil. Ils peuvent intégrer un
concentrateur offrant de connecter d'autres appareils sur un réseau sans fil.

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IV- ANTENNE WI-FI : DÉFINITION ET CARACTERISTIQUES

1. DEFINITION

L'Antenne wifi est un accessoire informatique des plus importants. Il a pour objectif de
réussir votre réseau WiFi. L'Antenne wifi se définit comme suit: L'Antenne wifi fait partie
d'un ensemble d'émetteur wifi, ou d'une installation de réception wifi (radioélectrique),
conçue en vue de rayonner ou de capter les ondes wifi (radioélectriques). Ou encore,
l’antenne wifi est un dispositif permettant de rayonner ou de capter à distance les ondes wifi
(électromagnétiques) dans un appareil ou une station d'émission ou de réception wifi
(exemple: un Point d'accès Wifi)

Ceci nous oblige de donner la définition de l'onde radioélectrique ou plus exactement


électromagnétique:

Perturbation se propageant dans un milieu de telle façon que, en tout point de ce milieu, la
grandeur servant à mesurer la perturbation est une fonction du temps, tandis qu'à tout
instant, le déplacement en un point est fonction des coordonnées de ce point.

Notes rassemblées par Gabriel BOMBAMBO Boseko


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Ou,

Modification de l'état physique d'un milieu se propageant à la suite d'une perturbation


locale.

Ou, encore :

Oscillation, c'est-à-dire variation périodique d'un état physique, qui se propage dans l'espace
ou dans la matière.

2. CARACTERISTIQUES DE L'ANTENNE WIFI

L'Antenne wifi est un conducteur électrique plus ou moins complexe généralement placé
dans un endroit dégagé afin que les ondes Wifi puissent l'atteindre sans obstacle..

L'Antenne Wifi se définit par les caractéristiques suivantes :

 Bande de fréquences d'utilisation de l'antenne Wifi : 2.4Ghz


 Type d'antenne Wifi
 Puissance admissible en émission de l'antenne Wifi
 Directivité, gain avant et diagramme de rayonnement de l'antenne Wifi
 Dimensions et forme de l'antenne Wifi
 Polarisation de l'antenne Wifi
 Mode d'alimentation et impédance au point d'alimentation de l'antenne Wifi
 Résistance mécanique de l'antenne Wifi

Forme et dimensions de l'antenne Wifi

La forme et les dimensions d'une antenne Wifi en général sont extrêmement variables : celle
d'un téléphone portable se limite à une petite excroissance sur le boîtier de l'appareil tandis
que la parabole du radiotélescope dépasse 100 m de diamètre. Très grossièrement on peut
dire que pour la même fréquence d'utilisation, les dimensions d'une antenne Wifi sera
d'autant plus grand que son gain sera élevé, à cause de l'utilisation d'éléments réflecteurs,

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comme pour l'antenne parabolique, par exemple. Celles des antennes Wifi n'échappent pas
à la règle. L'antenne demi-onde, comme son nom l'indique, a une longueur presque égale à
la moitié de la longueur d'onde pour laquelle elle a été fabriquée.

Types d'antennes

Il existe des dizaines de types d'antennes, différents par leur fonctionnement, leur
géométrie, leur technologie... Quelques exemples :

1. antenne en parapluie ou en nappe pour ondes kilométriques


2. antenne boucle (loop) de différentes formes (carré, triangle, losange...), verticale ou
horizontale.
3. antenne doublet filaire pour ondes décamétriques.
4. antenne yagi-uda à éléments parasites, très directive et à gain important.
5. antenne quart d'onde verticale omnidirectionnelle pour très hautes fréquences (THF
ou VHF).
6. antenne rideau ou colinéaire à la directivité très marquée.
7. antenne cadre magnétique, de dimensions réduites.
8. antenne diélectrique ou à ondes de surface.
9. antenne hélice pour ondes décimétriques, très directive.
10. antenne parabolique pour ondes centimétriques (hyperfréquences).
11. antenne à fente sur ondes millimétriques

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Quelle antenne Wifi choisir?

Le choix d'une antenne Wifi c'est avant tout du bon sens ! Voici quelques éléments pour
vous aider à faire votre choix.

On classe les antennes en 3 catégories, en fonction du champ à couvrir :

 les antennes omnidirectionnelles : en forme de tige, ce sont les antennes les plus
connues mais pas forcément les plus adaptées en extérieur. Elles permettent de
couvrir un rayon horizontal de 360° pour un budget limité. En revanche, leur rayon
d'action vertical est faible : inversement proportionnel à leur puissance. En intérieur,
les antennes omnidirectionnelles sont souvent le meilleur choix, sauf cas particulier.
 les antennes sectorielles : elles permettent de couvrir un angle de 60 à 120°. Toute la
puissance de l'antenne est concentrée sur cette zone à couvrir. De plus, l'angle
vertical est relativement important. Cette caractéristique les rend quasiment
incontournable sur les terrains accidentés. Les antennes sectorielles sont souvent
associées par 3 (3 x 120°) ou 4 (4 x 90°) pour couvrir 360°. Comme leur axe vertical
est orientable, on peut ainsi s'adapter à la topographie du terrain. Vous avec
certainement déjà observé ce type d'installation avec les antennes de téléphonie

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mobile, sur des châteaux d'eau par exemple. Bien sûr, les antennes wifi sont bien
moins puissantes et plus petites.
 les antennes directionnelles : leur vocation est de créer des liaisons entre des points
précis : entre 2 maisons, par exemple. On en trouve de plusieurs types : panneau,
yagi, parabole (grid, ...). Leur angle de diffusion est faible (15 à 60°), inversement
proportionnel à leur puissance et généralement identique en vertical et en
horizontal.

Certains équipements actifs (routeurs, points d'accès, ...) possèdent plusieurs connecteurs
d'antenne et permettent donc d'y raccorder directement autant d'antennes. Lorsque le
nombre d'antennes à raccorder est supérieur au nombre de connecteurs, la solution
consiste à intercaler un splitter (une "multiprise").

En résumé, les conseils suivants s'appliquent dans la plupart des cas :

1) Vous voulez une antenne qui couvre un champ de 120 à 360° :

 votre budget est limité et le terrain est plat : optez pour une antenne
omnidirectionnelle
 vous voulez la meilleure qualité et/ou le terrain est accidenté : optez pour 2 à 3
antennes sectorielle de 120° de rayon (ou bien 2 à 4 de 90°).

2) vous voulez couvrir un rayon vertical de 60 à 120 : antenne sectorielle

3) vous voulez vous focaliser vers une direction précise : antenne directionnelle.

Quelle est la portée de l'antenne?

Vous vous posez la question légitime de savoir quelle sera la portée de telle antenne ?

Pour répondre, il faut prendre en compte de nombreux paramètres. Certains vendeurs


n'hésitent pas à indiquer une portée pour leurs antennes, mais c'est une démarche
marketing que nous estimons peu correcte. En général, il faudra prendre cette portée
annoncée comme un grand maximum, dans un cas où les conditions sont parfaites.

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En effet, voici les facteurs qui entrent en jeu :

1) L'antenne elle-même : son gain ("puissance" en dBi), son type (directionnelle, sectorielle,
omnidirectionnelle).

2) Le matériel actif sur lequel l'Antenne est raccordée : ce routeur ou point d'accès wifi
émet à une certaine puissance qui vient s'ajouter au gain de l'antenne. Sans oublier le câble
qui relie l'antenne à ce matériel, qui peut aller jusqu'à annuler complètement le gain de
l'antenne.

3) La qualité du matériel à l'autre bout de la liaison WiFi . On comprend donc que la portée
d'une antenne est une notion très relative : cela dépend du matériel avec lequel elle est en
liaison.

4) L'environnement est un facteur fondamental de la portée d'une antenne : si vous installez


l'antenne au milieu d'une forêt ou au rez-de-chaussée d'un quartier aux ruelles étroites, sa
portée sera bien plus faible que si vous l'installez au milieu d'un immense champ de blé.
Dans le premier cas, la portée sera de quelques dizaines de mètres. Dans le second cas, la
portée pourra être de plusieurs kilomètres. Les conditions météo interviennent également :
la portée sera plus importante par temps sec que par temps pluvieux.

5) La qualité de la liaison souhaitée : par exemple, pour un matériel donné, à 100 mètres de
l'antenne, vous aurez une liaison de bonne qualité (3 barres sur 5), alors qu'à 200 mètres, la
liaison sera mauvaise (1 à 2 barres sur 5).

Voici quelques ordres de grandeurs pour des antennes extérieures qui sont en liaison avec
des ordinateurs portables dotés de bonnes antennes wifi internes (la qualité peut varier du
simple au double), dans un environnement dégagé et par temps sec :

 Antenne omnidirectionnelle de 8 à 15 dBi : portée de l'ordre de 200 à 400 m


 Antenne sectorielle de 17 dBi : portée de l'ordre de 500 m
 Antenne directionnelle de 14 à 24 dBi : portée de l'ordre de 500 m à 2 km

Allez, un dernier chiffre pour rêver : lorsque qu'on établit une liaison à vue entre 2 très
bonnes antennes, on peut obtenir une portée de plusieurs centaines de kilomètres !

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Quel câble Wifi choisir?

On trouve souvent en vente sur le net des câbles de 10 à 15 mètres en petites sections (5 à 6
mm). Si cela peut convenir pour des basses fréquences, ce n'est pas le cas en WiFi (2,4 GHz),
pour les usages que l'on en fait couramment.

En effet, l'affaiblissement du signal Wifi serait trop important, au point parfois de compenser
intégralement le gain apporté par l'antenne elle-même !

Il est conseillé de réduire autant que possible la longueur des câbles. Plus le câble a une
section importante et plus les pertes seront limitées. Le câble à faible perte (diam. 5,4 mm)
conviendra généralement pour une longueur jusqu'à 4 mètres, d'autant qu'il est bien plus
souple que le câble très faible perte. Au-delà, le câble à très faible perte (diam. 10,3 mm) est
fortement conseillé.

NB : Les équipements qui intègrent le point d'accès ou routeur Wifi et une antenne
permettent d'éviter tout câble d'antenne. (Cf. la gamme Ubiquiti). De plus, avec le système
du POE, le câble réseau permet également d'alimenter électriquement l'appareil.

Attention, certains producteurs peu scrupuleux appellent "très faible perte" ce qui est en
réalité "faible perte". Il est recommandé d’être méfiant !

NB : Cette limite de 4 mètres n'est pas valable s'il s'agit de faire un pont wifi entre 2
antennes directives puissantes. Dans ce cas là, il est possible de mettre en œuvre des câbles
plus longs. Tout dépendra de la puissance des antennes, puisqu'elles permettront de
compenser la perte dans les câbles.

V- SECURITE
Le WEP (Wired Equivalent Privacy)

Pour remédier aux problèmes de confidentialité des échanges sur un réseau sans fil, le
standard 802.11 intègre un mécanisme simple de chiffrement de données, le WEP. Ce
chiffrement travaille avec l'algorithme RC4 pour chiffrer les données et utilise des clés
statiques de 64 ou 128 voire 152 bits suivant les constructeurs.

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Le principe du WEP consiste à définir une clé sécrète qui doit être déclarée au niveau de
chaque adaptateur sans fil du réseau ainsi que sur le point d'accès. La clé sert à créer un
nombre pseudo-aléatoire d'une longueur égale à la longueur de la trame. Chaque élément
du réseau voulant communiquer entre eux doit connaître la clé secrète qui va servir au
cryptage WEP. Une fois mis en place, toutes les données transmises sont obligatoirement
cryptées. Il assure ainsi l'encryptage des données durant leur transfert ainsi que leurs
intégrités.

Cependant, le WEP possède un grand nombre de failles, le rendant vulnérable. En effet, le


chiffrement RC4 présente des faiblesses. La clé de session partagée par toutes les stations
est -nous le savons - statique. Cela signifie que pour déployer un grand nombre de stations
WiFi, il est nécessaire de les configurer en utilisant la même clé de session - ceci ayant pour
conséquence que la connaissance de la clé est suffisante pour déchiffrer les
communications. De plus, 24 bits de la clé servent uniquement pour l'initialisation, ce qui
signifie que seuls 40 bits de la clé de 64 bits servent réellement à chiffrer et 104 bits pour la
clé de 128 bits. Dans le cas d'une clé de 40 bits, une attaque par force brute - c'est à dire
essayer toutes les possibilités de clés - peut très vite amener le pirate à trouver la clé de
session. Également, il existe différents logiciels, comme « WEPCrack » sous Linux ou «
Aircrack » sous Windows, qui permettent de déchiffrer la clé en quelques minutes.

Concernant l'intégrité des données, le CRC32 - implanté dans le WEP - comporte une faille
permettant la modification de la chaîne de vérification du paquet à comparer à la chaîne
finale issue des données reçues, ce qui permet à un pirate de faire passer ses informations
pour des informations valides.

A noter également que l'utilisation du WEP réduit le débit de la connexion du fait du


chiffrement/déchiffrement des paquets.

Néanmoins, il s'agit d'une solution de sécurité existant dans tous les équipements WiFi, ce
qui explique qu'il soit très utilisé par le grand public ainsi que par certaines entreprises.

Pour résumer, les différentes vulnérabilités du WEP sont :

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 Contre la confidentialité du fait de la réutilisation de la suite chiffrée, de la faiblesse
du RC4 et d'une possible fausse authentification.
 Contre l'intégrité du fait de la capacité à modifier les paquets et d'en injecter des
faux.

Le WEP n'est donc pas suffisant pour garantir une réelle confidentialité des données. Pour
autant, il sera indispensable de mettre en œuvre une protection WEP 128 bits afin d'assurer
un niveau de confidentialité minimum quant aux données de l'entreprise.

Le WPA (Wi-Fi Protected Access)

Le WPA, développé par l'IEEE, est un autre protocole de sécurisation des réseaux sans fil
offrant une meilleure sécurité que le WEP car il est destiné à en combler les faiblesses.

En effet, le WPA permet un meilleur chiffrement de données qu'avec le WEP car il utilise des
clés TKIP (Temporal Key Integrity Protocol) - dites dynamiques - et permet l'authentification
des utilisateurs grâce au 802.1x - protocole mis au point par l'IEEE - et à l'EAP (Extensible
Authentification Protocol).

Ainsi, le WPA permet d'utiliser une clé par station connectée à un réseau sans fil, alors que le
WEP, lui, utilisait la même clé pour tout le réseau sans fil. Les clés WPA sont en effet
générées et distribuées de façon automatique par le point d'accès sans fil - qui doit être
compatible avec le WPA.

De plus, un vérificateur de données permet de vérifier l'intégrité des informations reçues


pour être sûr que personne ne les a modifiées.

Le TKIP rajoute par rapport aux clés WEP :

 Vecteur d'initialisation de 48 bits au lieu de 24 bits pour le WEP. Le crackage de la


clé WEP provient en effet du fait que le pirate peut déterminer la clé WEP à partir
du vecteur d'initialisation de 24 bits. Donc, il sera bien plus difficile à déterminer la
clé avec un vecteur d'initialisation de 48 bits.

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 Génération et distribution des clés : le WPA génère et distribue les clés de
chiffrement de façon périodique à chaque client. En fait, chaque trame utilise une
nouvelle clé, évitant ainsi d'utiliser une même clé WEP pendant des semaines voire
des mois.
 Code d'intégrité du message : ce code, appelé MIC (Message Integrity Code),
permet de vérifier l'intégrité de la trame. Le WEP utilise une valeur de vérification
d'intégrité ICV (Integrity Check Value) de 4 octets, tandis que le WPA rajoute un
MIC de 8 octets.

Modes d'authentification :

 Le mode entreprise : il nécessite un serveur central qui répertorie les utilisateurs - par
exemple un serveur RADIUS. Il faut pour cela un ordinateur exprès, ce qui coûte cher.
 Le mode personnel : il permet une méthode simplifiée d'authentification des utilisateurs
sans utiliser un serveur central. Ce mode s'appelle également PSK (Pre-Shared Key). Il
s'agit alors de saisir un mot de passe alphanumérique (« passphrase »).

Étant donné que l'entreprise ne possède pas de serveur type RADIUS, il sera nécessaire de
choisir le second mode d'authentification, à savoir personnel.

Problèmes du WPA :

Quelques problèmes subsistent tout de même à ce protocole et notamment l'attaque de


type « déni de service ».

En effet, si quelqu'un envoie au moins deux paquets chaque seconde utilisant une clé de
chiffrement incorrecte, alors le point d'accès sans fil « tuera » toutes les connexions
utilisateurs pendant une minute. C'est un mécanisme de défense pour éviter les accès non-
autorisés à un réseau protégé, mais cela peut bloquer tout un réseau sans fil.

Outre ce problème, il manquerait au WPA pour fournir une meilleure sécurité :

 Un SSID (Service Set IDentifier) sécurisé, c'est à dire une chaîne de caractères
alphanumériques sécurisée permettant d'identifier un réseau sans fil
 Une déconnexion rapide et sécurisée

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 Une dé-authentification et une dé-association sécurisées
 Un meilleur protocole de chiffrement tel qu’AES (Advanced Encryption Standard)

Le WPA2

Le 802.11i, nouvelle norme ratifiée en 2004, propose une solution de sécurisation poussée
pour les réseaux sans fil WiFi. Il s'appuie sur l'algorithme du chiffrement TKIP, comme le
WPA, mais supporte au contraire l'AES - au lieu du RC4 - beaucoup plus sûr au niveau du
chiffrement des données. La WiFi Alliance a ainsi crée une nouvelle certification, baptisée
WPA-2, pour les matériels supportant le standard 802.11i.

Le WPA-2, tout comme son prédécesseur - le WPA - assure le chiffrement ainsi que
l'intégrité des données mais offre de nouvelles fonctionnalités de sécurité telles que le « Key
Caching » et la « Pré-Authentification ».

Le Key Caching :

Il permet à un utilisateur de conserver la clé PMK (Pairwise Master Key) - variante de PSK
(Pre-Shared Key) du protocole WPA - lorsqu'une identification s'est terminée avec succès
afin de pouvoir la réutiliser lors de ses prochaines transactions avec le même point d'accès.
Cela signifie qu'un utilisateur mobile n'a besoin de s'identifier qu'une seule fois avec un point
d'accès spécifique. En effet, celui-ci n'a plus qu'à conserver la clé PMK - ce qui est géré par le
PMKID (Pairwise Master Key IDentifier) qui n'est autre qu'un hachage de la clé PMK,
l'adresse MAC du point d'accès et du client mobile, et une chaîne de caractère. Ainsi, le
PMKID identifie de façon unique la clé PMK.

La Pré-Authentification :

Cette fonction permet à un utilisateur mobile de s'identifier avec un autre point d'accès sur
lequel il risque de se connecter dans le futur. Ce processus est réalisé en redirigeant les
trames d'authentification générées par le client envoyé au point d'accès actuel vers son
futur point d'accès par l'intermédiaire du réseau filaire. Cependant, le fait qu'une station

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puisse se connecter à plusieurs points d'accès en même temps accroît de manière
significative le temps de charge.

Pour résumer, le WPA-2 offre par rapport au WPA :

 Une sécurité et une mobilité plus efficaces grâce à l'authentification du client


indépendamment du lieu où il se trouve.
 Une intégrité et une confidentialité fortes garanties par un mécanisme de
distribution dynamique de clés.
 Une flexibilité grâce à une ré-authentification rapide et sécurisée.

Toutefois, pour profiter du WPA-2, les entreprises devront avoir un équipement spécifique
tel qu'une puce cryptographique dédiée pour les calculs exigés par l'AES.

Filtrage par adresse MAC

Le filtrage par adresse MAC est une fonctionnalité de sécurité que l'on trouve dans certains
points d'accès. Il permet d'exclure ou de ne tolérer que certaines adresses MAC à accéder au
réseau sans fil.

Une adresse MAC est en fait un identifiant unique pour chaque carte réseau. Ce système, qui
permet donc de contrôler quelles cartes réseaux peuvent entrer sur le réseau, aurait permis
une grande sécurité, malheureusement, le protocole 802.11b/g ne chiffre pas les trames où
apparaissent ces adresses MAC.

En effet, un simple logiciel, comme « kismet » par exemple, permet de voir les adresses MAC
des clients. De ce fait, comme il existe des outils ou des commandes pour modifier son
adresse MAC et ainsi usurper celle d'un client, le réseau devient ainsi une vraie « passoire ».

Le filtrage par adresse MAC, associé au WEP ou WPA, ferait donc une bonne sécurité.
Malheureusement, aucune sécurité n'est inviolable ...

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VI- NORMES WI-FI

Le Wi-Fi couvre de nombreuses normes différentes qui ont toutes le préfixe 802.11. Un
suffixe sous forme de lettre permet de distinguer les normes entre elles. Pour les
particuliers, il existe en tout cinq normes différentes : 802.11a/b/g/n/ac. Chacune
représente une évolution par rapport à la précédente. Intéressons- nous de plus près à leurs
spécificités !

802.11 Bande de Débit théorique Portée Congestion Largeur canal


fréquence maximal
A 5 GHz 54 Mbps Faible Elevée 20 MHz
B 2,4 GHz 11 Mbps Correcte Elevée 20 MHz
G 2,4 GHz 54 Mbps Correcte Elevée 20 MHz
N 2,4 GHz De 72 à 288 Mbps Elevée Elevée 20 MHz
N 5 GHz De 72 à 600 Mbps Correcte Faible 20 ou 40 MHz
ac(wave1) 5 GHz De 433 à 1300 Mbps Correcte Faible 20, 40 ou 80
MHz
ac(wave2) 5 GHz De 433 à 2600 Mbps Correcte Faible 20, 40, 80 ou
160 MHz

Toutes les normes IEEE 802.11

 IEEE 802.11 - La NORME WLAN correspondait à aux normes initiales de 1 Mbit/s et 2


Mb/s, 2,4 GHz RF et IR (1997), toutes les autres normes énumérées ci-dessous sont
des aménagements, sauf les spécifications Recommended Practices 802.11F et
802.11T.
 IEEE 802.11a - Norme 54 Mbit/s, 5 GHz (1999, produits expédiés en 2001)
 IEEE 802.11b - Améliorations de 802.11 pour prendre en charge 5.5 et 11 Mbits/s
(1999)
 IEEE 802.11c - Procédures d'opérations par ponts ; inclus dans la norme IEEE 802.1D
(2001)
 IEEE 802.11d - Extensions d'itinérance internationale (de pays à pays) (2001)
 IEEE 802.11e - Améliorations : QoS, inclut les rafales de paquets (2005)
 IEEE 802.11F - Protocole point inter-accès (2003) retiré en février 2006

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 IEEE 802.11g - Norme 54 Mbits/s, 2,4 GHz (compatibilité en amont avec b) (2003)
 IEEE 802.11h - Gestion par spectre 802.11a (5 GHz) pour la compatibilité européenne
(2004)
 IEEE 802.11i - Sécurité améliorée (2004)
 IEEE 802.11j - Extensions pour le Japon (2004)
 IEEE 802.11k - Améliorations des mesures de ressource radio
 IEEE 802.11l - (réservé et non utilisé)
 IEEE 802.11m - Maintenance des normes. (en cours)
 IEEE 802.11n - Amélioration du rendement avec antennes MIMO (multiple input,
multiple output - Entrées/sorties multiples)
 IEEE 802.11o - (réservé et non utilisé)
 IEEE 802.11p - WAVE - Accès sans fil dans des véhicules (tels que les ambulances et
les voitures)
 IEEE 802.11q - (réservé et non utilisé, ne doit pas être confondu avec le réseau
802.1Q VLAN)
 IEEE 802.11r - Itinérance rapide « Task Group r » - 2007
 IEEE 802.11s - Réseau maillé ESS (2008)
 IEEE 802.11T - WPP (Wireless Performance Prediction) - méthodes de test et
recommandations d'unités de mesure
 IEEE 802.11u - Connexions croisées avec les réseaux 802 (par exemple, cellulaire)
 IEEE 802.11v - Gestion de réseau sans fil
 IEEE 802.11w - Trames de gestion protégées
 IEEE 802.11x - (réservée et ne sera pas utilisée, peut être confondue avec le contrôle
d'accès réseau 802.1x)
 IEEE 802.11y - 3650-3700 États-Unis uniquement.

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B. HiperPLAN
I- INTRODUCTION

L’HIPERLAN (High Performance Radio Local Area Network ) a été développé pendant la
période de 1991 à 1996 par l’institut européen de normes et de télécommunications (ETSI)
qui est l’équivalent européen de IEEE.

Pour HiperLAN, les bandes de fréquences retenues se situent entre 5 150 et 5 300 MHz,
auxquelles il faut ajouter une bande de 200MHz dans les fréquences autour de 1,7 GHz. Les
vitesses de transfert de l’ordre de 19 à 25 Mbit/s, ne devraient pas atteindre les capacités
des réseaux locaux filaires les plus rapides du marché, c’est à dire une centaine de mégabits
par seconde, voire davantage. La distance entre les postes de travail les plus éloignés est de
5km, mais une restriction des distances permet de garantir plus facilement la qualité du
service demandé par l’utilisateur.

La communication peut se faire directement de station à station ou par l’intermédiaire d’un


nœud central.

Sur la bande passante affectée au réseau HiperLAN, cinq canaux indépendants autorisent
cinq porteuses en parallèle. La puissance des émissions est d’environ 1 watt. La redondance
nécessaire pour obtenir une qualité classique dans un réseau local s’effectue via un code
correcteur d’erreur. La technique d’accès au réseau local hertzien est un peu plus
sophistiquée: c’est une adaptation du CSMA/CD, appelée EY-NPMA (Elimination Yield-None
Preemptive Priority Multiple Access), qui utilise les cinq canaux avec des ordres de priorité.
Dans un premier temps, la station essaie d’accéder aux canaux selon un ordre dépendant de
leur priorité. Une fois le problème de priorité résolu, les collisions potentielles sont
annihilées par une technique de contention sur des tranches de temps préétablies. En cas de
succès, la transmission s’effectue.

La couche d’accès à l’interface, ou couche MAC (Medium Access Control), se subdivise en


deux parties: la sous-couche CAC (Channel Access Control), qui correspond à la partie
physique de la technique d’accès, et la sous-couche MAC elle-même, qui correspond à la
partie logique. La sous-couche CAC contient toute la partie transmission et réception, qui

Notes rassemblées par Gabriel BOMBAMBO Boseko


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gère les problèmes liés au canal hertzien. La partie MAC comprend la mise en forme de la
trame, le routage interne, les algorithmes de confidentialité, la gestion de priorité pour
assurer une qualité de service, l’insertion et le retrait des stations.

La famille HiperLAN inclut d’autres propositions, notamment HiperLAN Type 1, qui est
utilisée à l’intérieur des bâtiments sur des distances de l’ordre de 50 m par borne. HiperLAN
Type 2 étend la distance par borne à 200 m et le débit passe à 25 Mbit/s au lieu de 19.

L’HIPERLAN a une architecture très simple, et quelques implémentations rapides permettent


de construire n’importe quelle architecture en très peu de temps.

Infrastructure

La topologie la plus simple pour un système sans fil est le modèle d’infrastructure cellulaire.
Dans ce modèle, tout le trafic traverse un « contrôleur » qui peut être ou ne pas être relié à
une plus grande infrastructure.

Chaque dispositif HiperLAN est implémenté pour choisir un et un seul expéditeur voisin et
pour communiquer tout le trafic à ce voisin qu’il considérera comme son contrôleur.

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Le trafic peut venir de n’importe quelle source - mais si tous les dispositifs mettent en
application la même restriction de destination, à terme, tout le trafic viendra du contrôleur.
Celui-ci devient alors expéditeur et récepteur.

En effet, entre 2 postes souhaitant communiquer, on va trouver le contrôleur par lequel va


transiter l’intégralité des données. Il sera défini comme le récepteur des messages et se
chargera de les retransmettre au destinataire.

Si la destination est en dehors de la cellule qu’il contrôle, le contrôleur emploie alors la


fonction d’expédition HiperLAN pour choisir le prochain saut sur la voie d’accès à poste de
destination, ou une fonction de pontage pour transférer le paquet à un réseau câblé par
exemple.

Communication point à point

La transmission de point à point, appelé peer to peer, n’exige pas de contrôleur ou de


maître. Au lieu de cela, chaque dispositif connaît l’emplacement de chacun de ses dispositifs
de destination et transmet ses données directement à la cible appropriée.

Si tous les dispositifs sont dans la zone de couverture radio, alors la communication se fait en
point à point, par un simple broadcast.

Quand la destination n’est pas dans la zone radio alors le système met en application un
protocole d’expédition de paquets sur le réseau pour atteindre le dispositif éloigné.

Découverte du voisinage réseau

Afin de supporter les systèmes dynamiques de toute sorte, un terminal doit se faire
connaître à ses voisins ou au contrôleur de cellules dans le cas d’une infrastructure fixe.

Les deux principales méthodes d’identification sont l’interrogation (polling) équivalent à


demander « qui est là ? » et l’annonce (annoncing)- équivalent à annoncer « je suis ici ».

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L’HiperLAN met en application la seconde formule de découverte de voisinage. Chaque
dispositif doit périodiquement (approximativement une fois que toutes les 30 secondes)
déclarer son existence en envoyant un paquet « hello » à ses voisins.

Le paquet « hello »contient l’information essentielle qui permet aux autres dispositifs
HiperLAN de se construire une table des membres du réseau HiperLAN.

Le routage à saut multiple

Un des éléments que le paquet « hello »transporte, c’est une liste des voisins de l’expéditeur
de cette trame, et le rôle que chacun joue : Expéditeur ou non-expéditeur ainsi que certains
autres rôles spéciaux (comme celui de contrôleur).

Les expéditeurs emploient cette information pour construire une carte complète du réseau
étendu, c’est à dire les voisins de chaque expéditeur et les sauts nécessaires pour accéder à
n’importe quel dispositif donné.

Le routage à sauts multiples, comme son nom l’indique, transmettra un paquet d’expéditeur
à expéditeur aussi longtemps que le paquet n’a pas excédé sa durée de vie ou jusqu’à ce
qu’il ait été délivré avec succès.

Les systèmes HIPERLAN sont à organisation automatique grâce à la fonction « hello », du


rôle de l’expéditeur, et des protocoles utilisés par les expéditeurs pour construire leur carte
du réseau HIPERLAN.

L’avantage principal offert par l’HIPERLAN, c’est la simplicité avec laquelle une structure
réseau peut être déployée.

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CHAPITRE 4 : LES RESEAUX METROPOLITAINS WMAN

1. PRÉAMBULE

Aujourd’hui, Les utilisateurs demandent des connexions à haut débit, rapides et souhaitent
pouvoir se déplacer tout en étant connectés
Le haut débit sans fil basé sur IP contribuera de manière essentielle à la concrétisation de la
demande des abonnés.
Les technologies telles que le WiMAX offrent une connectivité aux utilisateurs avec des
débits plus importants, la perspective de services Internet innovants pour des abonnés fixes,
nomades ou à terme mobiles.

2. DÉFINITION

Le WiMAX est :
 une technologie pour les réseaux métropolitains
 Forum puissant (Intel, Fujitsu, Motorola, Zte, British,…..)
 le nom d’un consortium qui s’est monté pour promouvoir les standards de réseaux
sans fils adaptés aux réseaux métropolitains développés par le groupe de travail
802.16 de l ’IEEE et les réseaux HiperMAN développés en Europe par l’ETSI en
poussant vers une convergence et une interopérabilité entre les deux standards.

3. LA TECHNOLOGIE WIMAX

WiMAX (Wirless Mobility Access) : la norme 802.16 de l ’IEEE.


Il permet :
 un débit pouvant atteindre 70 Mbit/s sur une distance d ’environ 50Km et fonctionne
dans la bande des (2-11GHz) en théorie.
 d’obtenir une connectivité du même type que les lignes louées utilisées pour le
transport de l’Internet ou de la téléphonie
 Connexion des endroits inaccessibles.
 Plus bas coût à large bande

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4. Principe de fonctionnement duWiMAX
 La station de base communique avec les antennes d'abonnés.
 Le mode de communication du WiMAX est le point-multipoints

5. PORTÉE ET DÉBITS

• La portée, les débits, et surtout la nécessité ou non d'être en ligne de vue de l‘antenne
émettrice, dépendent de la bande de fréquence utilisée.
• Dans la bande 10-66GHz, les connexions se font en ligne de vue (LOS, line of sight),
• Dans la bande 2-11GHz, le NLOS (non line of sight) est possible.
• Ceci ouvre la voie à des terminaux d'intérieur, facilement installables ne nécessitant pas
l'installation d'antennes extérieures.

6. LA FAMILLE 802.16

802.16 802.16a 802.16-2004 802.16e


Bande de fréquence 10 à 66 GHz 2 à 11 GHz 2 à 11 GHz <6 GHz
utilisée
Débit théorique de 32 à 134 Mbps 70 Mbps 70 Mbps 15 Mbps
données
Jusqu’à 50 Km dans certaines conditions (débit limité, ligne de
vue directe).
Portée
Dans un contexte de ligne de vue non directe, la portée peut
atteindre jusqu’à 5 Km.
Architectures naturelles Point-à-multipoint
Mode de Technologies utilisables en mode outdoor ou indoor en
fonctionnement fonction de la norme (802.16-2004 pour l’indoor).

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7. QUALITÉ DE SERVICE (QoS)

La qualité de service de WiMax est supérieure grâce à un contrôle de la transmission plus


élaboré, ainsi, il n'y aura pas de délais de latence, lequel garantit un bon niveau pour les
services offerts tels que:
• la voix (VoIP)
• Autres applications intensives seront possibles (bande passante sur demande, vidéo
sur demande, …)

8. INTEROPÉRABILITÉ
• L’interopérabilité est un but à atteindre
• Le WiMAX n’utilisera pas de protocoles propriétaires comme d’autres technologies
• Permet la réduction des coûts

9. SÉCURITÉ

Le WiMAX utilisera un chiffrement AES pour:


• La confidentialité
• Le control d’accès
• L’intégrité des données

10. LES APPLICATIONS DU WiMax

Le WiMAX peut :
• Desservir la boucle locale radio,
• Collecter les données entre des réseaux locaux sans fil (réseau maillé (mesh network)).
• Offrir la VoIP, qui est un des leviers de croissance des accès haut-débit fixe, et qui le
devient pour le Wi-Fi, est également attendue dans le WiMax.
• Offrir le triple play : données, voix, vidéo. vidéo à la demande

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11. PRODUITS WiMax

Les produits WiMax peuvent être soit de :


• Basse capacité, grande couverture pour les marchés ruraux
• Moyenne capacité, moyenne couverture pour les marchés de banlieux
• Grande capacité, couverture limitée pour les marchés urbains

12. LE WIMAX : DE LA BOUCLE LOCALE RADIO À LA MOBILITÉ

• Décembre 2001, une nouvelle technologie sans fil Appelée 802.16 a été approuvée par
l'IEEE. Mais, après différents tests et études de projets, il s'est avéré que cette technologie,
utilisant des bandes de fréquences de 10 à 66 GHz, ne pouvait être utilisée que par des
réseaux fixes et surtout entre deux points de connexion qui devaient se voir.
• Janvier 2003, l'IEEE a validé un nouveau standard appelé 802.16a ou WiMax. Celui-ci est
un dérivé du standard 802.16 et offre une capacité de transmission de 75 Mbps sur
plusieurs kilomètres dans les bandes de fréquences de 2 à 11 GHz, utilisable par des
appareils mobiles et sans la nécessité d'être à vue entre deux points (méthode NLOS).
• Juillet 2004, afin de rendre compatibles et interopérables les technologies WiMax, un
nouveau standard a été approuvé sous le nom de 802.16-2004. Cette dernière norme est
optimisée pour le protocole IP et pour des interfaces radio point à multipoints.
• 802.16d (l'antenne intérieure) : Mise à niveau du 802.16a et préparation de l'étape
suivante.
• En 2005-2006 : 802.16e pour une mobilité réduite... Mobilité signifie notamment
intégration des composants dans les PC portables.. Ainsi, la vitesse de déplacement serait
limitée à 100 km/h, contre 250 km/h dans d'autres technologies réellement liées à la
mobilité.

13. DIFFÉRENCE ENTRE WiMAX ET Wi-Fi?

Wifi WiMAX
Réseaux LAN Réseaux MAN
Spectre non licencié Spectre peut être licencié
Bas coût Coût plus élevé
Volume élevé
Basse puissance Puissance élevée

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14. WiFi ET WiMAX PEUVENT ÊTRE COMPLÉMENTAIRES

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CHAPITRE 5 : LES RESEAUX LONGUE DISTANCE WWAN

(Les notes détaillées de ce chapitre devront être les résumés des exposés des étudiants à
charge de cette partie)

Les technologies WWAN (Wireless Wide Area Network) permettent aux utilisateurs d'établir
des connexions sans fil sur des réseaux publics ou privés distants. Ces connexions peuvent
être maintenues sur de vastes zones géographiques, comme des villes ou des pays, grâce à
l'utilisation de plusieurs sites d'antennes ou de systèmes satellites gérés par les fournisseurs
de services sans fil.

Les technologies WWAN :

1 - 2G - GSM (Global System for Mobile Communication)1 est une norme élaborée au cours
des années 80 et 90, qui a définit les paramètres pour un réseau de communication
cellulaire numérique. La norme GSM est utilisée pour les réseaux de communication sans fil
à travers le monde.

Un réseau GSM compte une ou plusieurs station de base par cellule. La station mobile choisit
la cellule selon la puissance du signal. Une communication en cours peut passer d’une cellule
à l’autre permettant ainsi la mobilité des utilisateurs.

2 - 2.5G - GPRS (General Packet Radio Services) spécifie une technique de transmission de
données en « commutation de paquets » qui permet d’atteindre un débit théorique maximal
de 171,2 kbit/s. Le GPRS utilise les mêmes fréquences attribuées au GSM aux alentours des
900 MHz et des 1800 MHz (1900 MHz pour les USA et 1500 MHz pour le Japon) et permet
l’accès à l’Internet mobile avec des débits beaucoup plus élevés que le GSM.

Il existe deux catégories de services GPRS : les services Point à Point (PTP) et les service Point
à Multipoints (PTM).

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3 - 2.75G - EDGE (Enhanced Data for GSM Evolution) est un standard de mobiles de 3ème
génération. Il optimise la partie radio d’un réseau mobile sur la partie « données » afin
d’augmenter les débits de téléchargement.

En théorie, Il permet des transferts de données avec un débit maximal de 384 kbit/s et en
pratique, 100 kbit/s, tout en favorisant les premières applications de vidéo conférence sur
téléphone mobile.

4 - 3G - UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) est un standard qui permet


d’atteindre un débit de 10 Mbit/s en réception et de 5 Mbit/s en émission. Afin de faire
transiter toutes ces données, une nouvelle bande de fréquences a été allouée à l’UMTS dans
le spectre radio, aux alentours de 2100 MHz.

En 2011, l’UMTS est déjà déployé sur plus de 95% de la population.

5 - 3.5G - HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) est une technologie développée pour
la téléphonie mobile (3.5G ou 3G+ en mode HSDPA UMTS) qui permet d'atteindre des débits
de l'ordre de 14,4 Mbit/s.

6 - HSUPA (High Speed Uplink Packet Access ) est une subdivision de la technologie HSDPA.
Son débit "uplink" est de l'ordre de 14 Mbit/s comme le HSDPA. Il permet de transférer un
contenu de grande taille (notamment des éléments multimédias) à destination des
téléphones mobiles et des interfaces de partage via les réseaux internet 3G.

7 - 3.9G - LTE (Long Term Evolution) est l'évolution des normes de téléphonie mobile GSM,
EDGE, UMTS et HSDPA. La norme LTE a d'abord été considérée comme une norme de
troisième génération proche de la 4G.

Elle utilise des bandes de fréquences de 1,4 MHz à 20 MHz, permettant ainsi d'obtenir (pour
une bande 20 MHz) un débit théorique pouvant atteindre 300 Mbit/s.

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8 - 4G - LTE Advanced (Long Term Evolution Advanced) est la 4ème génération des standards
pour la téléphonie mobile. Elle permet un très haut débit, soit des transmissions de données
à des débits théoriques supérieurs à 100 Mégabit/s, voire supérieurs à 1 Gigabit/s.

Elle utilise les bandes de fréquences de 800 MHz, 1800 MHz et 2600 MHz.

BIBLIOGRAPHIE

1. Le développement de la technologie WiMax: situation et perspectives en Algérie, Mlle


CHERID Leila, ARPT

2. Orgonites & Géométrie Sacrée, http://kiprotech.oxatis.com/

3. WIFI & BLUETOOTH, MIAGE, http://toulouse.miage.fr/

4. Bluetooth, Étienne Duris, Université de Marne la Vallée

5. Réseaux sans fils: Caractéristiques et principaux standards, Z. Mammeri, M1 Info Cours


de Réseaux

Notes rassemblées par Gabriel BOMBAMBO Boseko


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