AUJOURD'HUI CAHIER B

LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 1 0 M A I 1982

MALGRÉ LE CLIMAT POLITIQUE INTERNATIONAL

Une 25ième année de liaison avec le Port de
Montréal pour les lignes maritimes polonaises
A l'heure où les dirigeants de réal, M . Paul Moulin, de la firme temps le Dieu des voyages tran- préfèrent le bateau à l'avion pour Océanique Polonaise en 25 ans de nsporta encore 700 enfants de
la Pologne resserrent un étau M c L e a n Kennedy, le paquebot satlantiques. les voyages transatlantiques, en service sur le Saint-Laurent. Grande-Bretagne en A u s t r a l i e
de fer sur les allées et venues des sera rempli à capacité à son pro- C'était l'époque où le gouverne- revanche, les croisières connais- Il est déjà vieux et les autorités pour les mettre à l'abri de la guer-
citoyens de ce p a y s , la Ligne chain départ de Montréal, le 1er ment canadien, sérieusement en- sent un regain de popularité et le polonaises, soucieuses de le rem- re. Son palmarès de guerre com-
Océanique Polonaise entreprend juin. Le «Stefan Batory», il faut gagé dans une politique port de Montréal y trouve son placer depuis déjà quelques an- prend encore le t r a n s p o r t de
cette semaine sa 25e année de liai- l'admettre, a toujours joui de la d'immigration, retenait les ser- compte, s'affirmant de plus en nées, ont reporté sa m i s e au troupes sur les différents théâtres
sons maritimes ininterrompues faveur populaire pour ses liaisons vices de nombreuses sociétés ma- plus comme une escale populaire. rancart à la fin de l'année 1984. de guerre: Algérie, Sicile, côte
entre Gdynia, grand port voisin de transatlantiques avec escales à r i t i m e s pour le t r a n s p o r t Cette année, précisément, pas méridionale française où il était
Danzig, sur la mer Baltique, et Londres et Rotterdam, seul fac- Construit il y a 30 ans en Hollan-
d'immigrants et de réfugiés politi- moins de huit paquebots touche- de, le «Stefan Batory» assurait devenu le navire-amiral du géné-
M o n t r é a l , point s t r a t é g i q u e teur qui peut expliquer aujourd'- ques. Par exemple, Ottawa ouvrit ront le port de M o n t r é a l à ral de Lattre de Tassigny.
d ' a c c è s au continent nord- hui le bilan positif des 24 dernières déjà la navette entre l'Europe et
ses portes à un grand nombre de l'occasion de croisières dont cer- Montréal sous le nom de «Maas- Echappant plus d'une fois à des
américain. années d'une navette régulière en- r é f u g i é s h o n g r o i s (peut-être taines s'effectueront avec la régu- attaques aériennes et en mer, on
tre les deux continents. dam», pour le compte de la ligne
Le paquebot de 15,000 tonneaux 200,000 a-t-on avancé en dehors larité d'un service d'autobus. Holland-America, avant de passer avait fini par le surnommer «le
«Stefan Batory», seul porte-cou- des cercles officiels) à qui les au- Le «Stefan Batory» lui-même aux couleurs polonaises à la fin de navire de la chance».
leurs de l ' E t a t polonais dans Plus qu'un seul torités canadiennes payaient le sera de la partie, ayant inscrit à la saison 1968. L'ostracisme suit
l'industrie des v o y a g e s mari- paquebot en service voyage, mais pas encore en avion. son emploi du temps pas moins de
times, a laissé descendre vendredi Après 24 ans de liaisons mari- Cette option ne survint que plus cinq croisières d'une semaine au la gloire
matin ses 200 passagers à la gare times ininterrompues avec Mont- tard. départ de Montréal à destination DENIS Après la guerre, le «Batory» re-
maritime d'Iberville, la seule des réal, le «Stefan Batory» se re- E n 1957, l'année où le «Batory» de Saint-Pierre-et-Miquelon, avec MASSE prenait le service sur la ligne ne-
deux qui reste en service au port' t r o u v e seul sur c e t t e l i g n e (prédécesseur du «Stefan Bato- escales différentes à chaque voya- wyorkaise. Il rentrait enfin à son
de Montréal. Il doit appareiller a u t r e f o i s t r è s a c h a l a n d é e de r y » , d é l a i s s a New Y o r k pour ge (Cornerbrrok, Sydney, Québec, port d'attache de Gdynia, le 30
pour Gdynia au cours de la jour- l'Atlantique nord. Même les pa- M o n t r é a l , le port a c c u e i l l a i t Charlottetown). avril 1947, après une absence de
née. quebots soviétiques qui ont duré 169,096 p a s s a g e r s océaniques, huit ans.
C'est, du reste, le propre du pa-
Ces 200 passagers, c'est à peine longtemps après tous les autres, nous rappelle M . Viateur Gen- quebot polonais d'effectuer des Mais en 1951, un incident diplo-
le quart de la capacité totale du ont fini par abandonner l'année dron, directeur des Relations pu- croisières l'hiver, alors que la sai- m a t i q u e d e v a i t lui i n t e r d i r e
navire qui transporte d'habitude dernière. bliques du port de Montréal. Et en son froide interdit à ce navire la Les deux paquebots polonais qui l'accès aux ports américains. On
779 voyageurs avec un équipage Lorsque la Ligne Océanique Po- plus, les navires côtiers donnaient remontée du Saint-Laurent. Au se sont succédés sur la ligne mont- découvrit en pleine époque du
de 321 membres. lonaise inaugura son service à naissance à un trafic de 59,742 moment où le «Stefan Batory» je- réalaise, ont remis à l'honneur le «McCarthyisme» que le «Batory»
L a s i t u a t i o n politique fort M o n t r é a l le 26 août 1957, pas passagers pour un grand total de tait l'ancre vendredi à Montréal, il nom d'un ancien roi de Pologne, avait servi à la fuite du commu-
tendue qui sévit en Pologne depuis moins de 25 paquebots prestigieux 228,838 personnes en transit dans venait justement de terminer une Stéphane Bathori, qui fut élu à la niste notoire Gerhard Eisler; les
cinq mois a probablement été cau- formaient sur le Saint-Laurent un le port. croisière en Méditerrannée et en tête du royaume polonais après la débardeurs américains ne voulu-
se d'une certaine réticence chez défilé continuel entre l'Europe et L'année dernière, le nombre des Mer Noire. fuite du duc d'Anjou en 1575 et oc- rent jamais plus y toucher. Le
un grand nombre de voyageurs l'Amérique. passagers du port était tombé au- cupa le trône jusqu'en 1586. Un «Batory» vagabonda alors quel-
qui auraient pu normalement Cette époque fut l'âge d'or des tour de 20,000. Ce déclin n'a ja- En 25 ans, grand portrait en pied du roi Ba- ques années en service vers Bom-
s'installer à bord du navire polo- transports maritimes. Lès deux mais cessé de s'accuser depuis le thori décore l'une des salles du pa- bay et Karachi mais trouvait fina-
nais pour cette première traver- géants, Canadien Pacifique et Cu- début des années 60. deux «Batory» quebot polonais. lement l'hospitalité à Montréal où
sée de la saison, mais y ont préfé- nard, se livraient une bataille de Le «Stefan Batory» qui termine il faisait une entrée triomphale en
ré d'autres moyens.
Popularité des aujourd'hui une escale de quatre
Le premier «Batory» avait été août 1957.
titans avec chacun quatre paque- construit en Italie en 1936. Une
Cependant, informe le représen- bots, dont l'un, le prestigieux croisières jours à Montéal, est le second pa- anecdote se greffe à sa naissance: Déjà vieux de 32 ans, en 1969, il
tant de la ligne polonaise à Mont- •Empress of Canada», fut long- S'il reste peu de voyageurs qui quebot e i r p l o y é par la L i g n e l'Italie avait accepté en paiement, était vendu à une administration
d'importantes livraisons de char- civique de Danzig qui s'en servit
bon de la Pologne. encore deux ans comme hôtel flot-
Depuis le 18 mai 1936 jusqu'au tant. Puis le fier navire passa à la
déclenchement des hostilités mon- ferraille à Hong Kong.
diales en septembre 1939, le «Bato- Le «Stefan Batory» qui a ajouté
ry» transporta plus de 30,000 pas- le prénom de l'ancien roi à celui
• «* * 4Sf' î
sagers entre Gdynia et Montréal. de son prédécesseur, est l'héritier
Puis le navire se couvrit de gloi- a c t u e l de l ' a n c i e n n a v i r e de
re pour les Alliés durant toute la troupes au service des Alliés.
Seconde guerre mondiale à laquel- Mais il se place, à l'aube des 25
le il survécut avec honneur. En ans de service polonais à Mont-
1940, il participait à l'évacuation réal, au centre d'une nouvelle
de Dunkerke. C'est à bord de ce tourmente politique qui pourrait
navire que les réserves d'or de connaître un dénouement avant
Grande-Bretagne furent transfé- qu'il ne cède la place à un troi-
i sième «Batory».
\ rées au Canada en juin 1940. Il tra-

A • "~ . . . . .

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iLi-L- • ''i i i f l m i n i i i m i ïJfr-l il.

photothèque de LA PRESSE
Des gerbes d'eau lancées du bateau-pompe «James Battle* accueillaient le nouveau paquebot polonais «Stefan Batory» sous le
pont Jacques-Cartier, le 23 avril 1969, alors qu'il prenait la relève du premier «Batory». Le paquebot de 15,024 tonneaux a tra-
nsporté 2,800 passagers entre Gdynia et Montréal Tannée dernière.
» 4

L'UNE A L'AUTRE"

Le droit de travailler en paix

sans être harcelée sexuellement i
i
«Si un homme te touche d'une leur droit à la séduction. Dans s'assurer des moyens de défense mère pour y adhérer. Pour plus de »

façon que tu n'aimes pas, s'il l'ordre des priorités des femmes, au lieu de devoir subir. ! renseignements appelez au 739- a
I
te regarde d'une façon que tu on retrouve pourtant le droit de A ce propos, le Comité d'action 1402.
n'aimes pas non plus, s'il te dit des choisir: de dire oui ou de dire non. contre le harcèlement sexuel du f
choses qui te déplaisent sur ton Leurs visées sexuelles sont sélec- groupe «Au bas de l'échelle» orga- i
s
corps, ta manière de t'habiller, tives, au travail aussi, eh oui! il nise des séances d'information sur
s'il se frôle contre toi pour rien, faut bien voir les choses en face, le sujet. L'objectif: rompre le si-
s'il te fait des avances sexuelles, on cherche souvent à séduire quel- lence et discuter, entre autres cho-
qu'un, plus ou moins...et tous les ses, des solutions possibles à ce
moyens sont bons. problème.
ANNE photothèque de LA PRESSE
Il faut convenir que les femmes C'est le 25 mai et le 15 juin, au
RICHER cm le droit de travailler en paix et 1015 est rue Ste-Catherine, 3e éta- Le premier «Batory» avait secoué l'opinion populaire à New
d'aspirer à une promotion sans de- ge. 842 5069. York en 1951 après avoir servi à la fuite du communiste Gerhard
voir passer par le lit du patron.
Les femmes et le cinéma Eisler et fut banni des ports américains. Il se retrouva à Montréal
Mais il m'apparait difficile de me- en 1957 et y resta fidèle pendant encore onze ans.
ner une bataille épouvantable aux Le Théâtre expérimental des
«aïe bébé! aïe sexy» qui sont, femmes présente ce soir à 20h 30
somme toute, assez facilement «Les femmes et le cinéma» avec
: s'il te questionne sur ta vie person- désarmoçables. Ils viennent de Brigitte Sauriol. Une femme peut-
; nelle, eh bien tout ça c'est du har- toute façon de personnes dont elle faire un cinéma différent? Y Wous saurons
cèlement sexuel. Bien peu de l'esprit ne vole pas très haut. a-t-il un imaginaire propre aux
femmes n'ont pas connu ça au tra- femmes? Voilà quelques-unes des
A travers toute cette polémique, questions que la cinéaste aborde-
vail». C'est la définition souvent la ligne tendue entre le harcèle-
e: tendue de la part de femmes qui ment et le compliment est fragile. ra. Le guichet ouvre à 19h 30. C'est Sandale
dénoncent le harcèlement sexuel. L e s h o m m e s et les f e m m e s au 320 est rue Notre-Dame, métro
Champ-de-Mars. Pour plus de ren- tout confort
Les enquêtes démontrent que le s'interrogent toujours sur leur ca- seignements: 879-1306.
harcèlement sexuel existe dans le pacité de séduction et tous les si-
milieu de travail des femmes. Il gnaux sont utilisés. S'ils ne peu- Aide à la femme de White Cross
prend parfois des formes subtiles vent se rendre, on crée de la Le Centre Alpha Co-op a été
qui ne vont pas aussi loin nécessai- confusion et encore plus de frus- conçu pour la femme et son en-
rement que le pinçage de fesses ou tration. Les femmes doivent sur- fant. Depuis quatre ans déjà il ac- Disponible d a n s u n
les réflexions biaisées sur le con- tout é v i t e r l ' e x a g é r a t i o n et cueille les mères qui veulent y ve- combiné de tan,
tenu du corsage. l'espèce de psychose collective nir avec leurs enfants. Ces beige ficelle,
Les luttes féministes se sont dont elles devront payer le prix à derniers sont pris en charge par la ainsi que
cristallisées, ces dernières an- plus ou moins long terme. garderie qui leur offre une foule ficelle.
nées, autour de grands thèmes: 11 I'll i Fi'Uli IMTIM iiili W I I w fliiTli i aMM luTiiiiii il \ \ ••'mm •

i H t u u v u i«yiîi
tâches, avortement, violence, viol, Ceci dit le vrai harcèlement
etc. Aujourd'hui curieusement, à sexuel existe. Il s'exerce surtout
une époque où le féminisme mar- là où les femmes sont le plus vul-
que un certain essoufflement, le nérables; dans les secteurs de ser-
harcèlement sexuel est devenu un vices particulièrement. Et dans
un contexte économique difficile,
thème à la mode. Et on retrouve
les m ê n i e s c o u p a b l e s : les le chantage de l'employeur peut
p a r t i c i p e n t aux p r o g r a m m e s 1 1
conçus pour elles. Divers cours ubSicité sexiste ****** Largeurs
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B 2
jyiVRE AUJOURD'HUI LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982

Au Café Martin: bonne cuisine et petit

L'heure de midi Pourquoi ne pas profi- fois ancien et nou- de la préparation des que celle du verre si sur le produit frais , boeuf aux baies acidu- veur, douce comme blancs marines,
peut être bouscu- ter des prix du midi- veau, e x t r ê m e m e n t plats. Le Café Martin l'on ne veut pas atten- f a i s a n t p l a c e à la lées. Le café est com- c e l l e s que savaient tranches d'olives
lée, chahutée par le ...dans un restaurant confortable, aussi n ' e s t p a s l'endroit dre inutilement par sa créativité. Le menu pris dans les prix des faire les vieilles noires qui relevaient
temps qui presse. Elle du soir? doux pour l'oeil que qu'il faut fréquenter propre faute. du jour est bâti dans menus échelonnés de grand-mères de nos a g r é a b l e m e n t , par
peut être aussi, pour La si jolie salle à pour l'oreille. le même esprit que la $6.50 à $8.50. Le des- souvenirs. Deux mé- une acidité parfumée,
ceux qui travaillent manger du Café Mar- Les tables sont élé- carte du soir. Il of- sert du jour est propo- daillons de boeuf com- la sauce à la fois pré-
sur un rythme adapté f r a i t c e midi-là le sé en sus à $1.40. posaient le plat princi- sente et discrète. Des
à leur métabolisme,
tin se prête fort bien à
une halte de milieu de
gantes et classiques,
aussi bien habillées le
CROQUE choix entre trois en- Tous l e s p l a t s , pal, deux belles pièces haricots verts extra
un moment de déten- journée en beauté et trées : crème de céle- présentés en assiettes de viande, tendres et fins et croquants, des
te. Mais, pour ceux en détente. Le décor
midi que le soir. Le
service est stylé, res- MIDI ri, c o n s o m m é de très chaudes, étaient cuites à point, accom- petits cubes de tomate
qui ne travaillent pas est celui qui convient pectant les règles pro- PAR FRANÇOISE KAYIER. boeuf garni, terrine servis dans les por- pagnées d'un curieux épluchée, épépinée et
du tout elle peut fort à cette ancienne mai- fessionnelles, aimable si l'on doit dîner en La cuisine du Café de faisan; le choix en- tions fort généreuses a s s o r t i m e n t de câ- tout j u s t e c h a u d e ,
bien être l'occasion son connue depuis 75 et très réservé. Il suit vingt-cinq minutes. Si Martin est celle d'une tre trois plats: cuisse du soir, trop pour le pres, petits oignons quelques feuilles de
d'un transfert: pour- ans dans le monde de le rythme de la mai- l'on prend un apéritif, grande maison, clas- de pintade à la Diane, midi. La crème de cé- cresson, garnissaient
quoi sortir le soir. la restauration, à la son, c'est-à-dire celui il faut penser à passer sique, respectant les noix de pétoncles au leri était fine, légère l'assiette. Pour les in-
la c o m m a n d e du tendances «nouvelles» vinaigre de vin de Xé- et presque mousseu- satiables, des
menu en même temps qui mettent l'accent rès, m é d a i l l o n s de se, fort ténue en sa- ENTREPOSAGE pommes de terre cui-
et RÉPARATIONS sinées étaient offertes
dans leur casserole de
cuivre... Une coupe de
Petits sacs B O N P O U R U N E R E D U C T I O N DE
de /.nu.itu.H":
sorbets, parfumés et
à peine sucrés, avec
des petits fours, com-
en paille CENT $100 CENT
posaient le d e s s e r t
ajouté.
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DOLLARS Corbeille de pain:
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"' ' " ' < J O A I L L I E R S ES-
 LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982 B 3

MAIGRISSEZ Réclamation Garderies: des parents

«une fois peur toutes! réduite des
« rapidement, sainement » s'opposent aux coupures
SPECIALISTE EFFICACE OE
L'AMAIGRISSEMENT KILOCONTROL" deux tiers Le projet de gar-
derie de P o i n t e
St-Charles vient de re-
les parents et initia-

Pointe St-Charles, ap-

s'en va au fonctionne-
ment, mais très peu
t e u r s du p r o j e t de
au d é v e l o p p e m e n t .
millions.En troisième
lieu, venait le déve-
loppement. Idéale-
«plaisir d e bien vous
et dans le Une ménagère de lorsqu'elle décida de «On ne peu! ouvrir de ment, à son avis, il
cevoir l'avis officiel puyés par d ' a u t r e s
la rue de Lori- les faire transporter. nouvelles places, tant faudrait pour répon-
nourrir» maigrissez de 1 0 à 3 0 de la part de l'Office garderies, entendent
mier qui avait récla- Le j u g e L a n d e a des services de garde que le budget provin-
m a n i f e s t e r leur dé- dre aux besoins ac-
livres... en seulement 4 à 6 semaines. mé $1,505 de la com- également accepté la à l'enfance qu'elle ne saccord face à cette c i a l ne s e r a pas tuels de 3,500 à 4,000
pagnie Monette version des déména- présenté».
situation. C'est au bu- places de plus par an-
Transport pour la ré- geurs selon laquelle reau même de Pau- née, au Québec. La
Pas de protéines, pas de pilules, pas d'injections, pas p a r a t i o n de vieux ANNE RICHER Mais Pauline Ma-
s'ils avaient peut-être line Marois, ministre moitié de ce chiffre
de substituts alimentaires d'aucune sorte, chez nous. meubles qu'elle disait rois, minisire d'Etat à
c a u s é quelque dom- d'Etat à la Condition serait déjà une améli-
MAIS, une bonne nutrition, assaisonnée de science, avoir été endomma- la Condition féminine,
mage à une vieille ar- p o u r r a b é n é f i c i e r féminine que les gar- oration.
servie dans une atmosphère de patience, de compré- gés par les déména- et r e s p o n s a b l e de
moire canadienne, les d'aucune subvention. deries discuteront de Compte tenu d'une
hension et de psychologie humaine. geurs de cette firme, l'Office, avait d é j à
autres dommages L ' O f f i c e a en e f f e t ce qu'elles appellent conjoncture économi-
devra se contenter du annoncé que sa priori-
existaient avant leur averti officiellement un historique «pas en que difficile, elle va
té allait à la consoli-
TRAITEMENTS PERSONNALISÉS tiers de cette somme, intervention. tous les p r o j e t s de arrière».
dation des garderies c h e r c h e r lé moyen
Soit $ 5 0 0 . Le tribunal se dit garderies qu'ils peu-
SÉANCES D'INFORMATION GRATUITES déjà existantes, d'aller trouver dans
C'est ce que vient donc d ' a v i s que la vent obtenir un per- Le budget garderies des programmes déjà
LES PL'.'S PROFESSIONNELS. LES MOINS CHERS... qu'elle voulait indexer
de décider le juge Ha- plaignante n'a certai- mis, mais qu'il n'y a passe cette année de e x i s t a n t s , des som-
MONTRÉAL: (514) 526-0833 816 est, rue Sherbrooke rold Lande, de la Cour nement pas le droit de plus d'argent pour les 30 à 37 millions. Mais l ' é c h e l l e
d'exonération aux pa- m e s d ' a r g e n t qui
BROSSARD: ((514)676-0190 6955, boul. Taschereau, suite 201 provinciale, après faire r e m e t t r e ses nouveaux projets. selon Lisette Gervais, pourraient être dépla-
rents, qui constitue la
ST-JEAN: (514) 346-4489 230, rue Longueuil - avoir notamment eu vieilleries dans l'état Aujourd'hui au présidente de l'Office plus grande partie de cées et affectées aux
SHERBROOKE: (819) 569-5134 20, King ouest, suite 109 la p r e u v e que c e s où elles étaient, lors Complexe Desjardins, le gros de ce budget l'aide de l'Etat, soit 20 nouveaux projets.
meubles, qui avaient de leur achat.
LAVAL: (514) 668-9642 255, boul. de la Concorde, suite 206
déjà servi dans le bu-
CHÀTEAUGUAY: (514) 692-0299 255, boul. D'Anjou, suite 105 r e a u d'un m é d e c i n
pendant * nombre
KILOCONTROL™ d'années, étaient en-
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AUCUN CONTRAT treposés chez la re-
quérante depuis 1973,

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HOMMES ET FEMMES
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B 4 LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982
A R T S E T SPECTACLESL
m

Pour sauver le Chantai Beaupré dérange

Chantai Beaupré, comédien-
ne, membre de la ligue Na-

Grand Prix tionale d'improvisation, qui jouit

d'une excellente réputation dans
le milieu, c'est-à-dire qui ne
manque pas de boulot, qu'on a
^^^^^^^^^

d'ailleurs pu voir tout récem-

littéraire Reginald Martel

C'est jeudi dernier, nous a dit
Mme Diane Carrière,
l'adjointe du secrétaire général du
Conseil des arts de la Communau-
té urbaine de Montréal, M . Ferdi-
nand Biondi, que l'organisme pre-
nait les décisions qui doivent
donner une suite ou non aux re-
commandations du comité présidé
par le colérique M . Jean-Pierre
Goyer. On devait nous communi-
quer ces décisions mais au mo-
ment de rédiger cet article, di-
manche après-midi, nous
attendons toujours l'appel télé-
phonique qui nous apprendra sion
a froidement assassiné le Grand
Prix littéraire de la CUM.
Dans l'attente du jugement, il
apparaît tout de même utile de
voir comment les membres du co-
mité ont été conseillés. Quatre
é c r i v a i n s ont été consultés. Il
s'agit de Mme Madeleine Ferron
et de M M . Jacques Godbout,
Pierre Turgeon et Denis Monière.
Les deux derniers nous ont aima-
blement communiqué la substan-
ce de leur témoignage.
M . Pierre Turgeon est roman-
cier et il occupe le poste de direc-
teur général de l'important Grou-
pe Sogides, qui réunit plusieurs
maisons d'édition. Selon lui le
Grand Prix de la CUM doit de-
meurer, mais la bourse devrait
être portée à au moins 4000$, pour
que les autres prix littéraires im-
portants, ceux du Conseil des arts
ru Canade et ceux du Gouverne-
ment du Québec par exemple, ne
lui portent pas trop ombrage. Il
souhaite cependant qu'on éta-
blisse des catégories, de façon à
éviter aux jurés la comparaison,
par e x e m p l e , d'un recueil de
poèmes et d'un essai historique.
Ou alors que le prix soit accordé
chaque année à un genre en parti-
culier.
Suggestion intéressante aussi du
romancier-éditeur : que le Con-
seil des arts de la CUM ajoute au
prix une subvention à l'éditeur,
qui servirait à payer la publicité
dont ont besoin les ouvrages des
lauréats pour connaître la diffu-
sion qu'ils méritent. Cette subven-
tion serait conditionnelle, en ce
sens que l'éditeur devrait lui-
même consacrer à la publicité une
somme équivalente à la subven-
tion.
M . Denis Monière est un es-
sayiste dont un ouvrage a reçu le
Grand Prix littéraire. Il est aussi
président de l'Union des écrivains
québécois ( U N É Q ) . Pas plus que
M . Turgeon il n'a suggéré la mort
du Grand Prix littéraire. Il sou-
haite au contraire que le montant
de la bourse soit augmenté et
qu'on accorde deux prix, un pour
les ouvrages d'imagination et un
pour les essais. M. Monière estime
que la deuxième ville française du
monde ne peut sacrifier son seul
prix littéraire quand la ville de
Paris en a plus d'une dizaine.
Puisque selon les recommanda-
tions du comité Goyer la littératu-
re deviendrait admissible aux sub-
v e n t i o n s , c o m m e les autres
disciplines artistiques, le prési-
dent de l'UNÉQ, après avoir fait
remarquer que les subventions ne
peuvent aller à des individus et
que la littérature est par défini-
tion une affaire individuelle, a
proposé que son organisme, dans
le cadre des subventions offertes,
p r e n n e la r e s p o n s a b i l i t é de
l'administration du Grand Prix,
comme elle le fait déjà pour les
prix l i t t é r a i r e s du Journal de
Montréal. M . Monière estime que
l'UNÉQ assumerait cette gestion
à un coût bien inférieur au coût
actuel, qui est de quelque 9000$,
soit trois fois le montant du prix
lui-même.
Ces suggestions, elles ont été
faites verbalement, puis par écrit
à M . Jean-Pierre Goyer dans une
lettre datée du 13 avril 1982. Le
président du comité n'a pas dai-
gné répondre à cette lettre tout à
fait raisonnable et polie, qui n'est
donc pas susceptible d'affecter
négativement son humeur. L e
p r é s i d e n t de l ' U N É Q , dans
l'espoir de sauver le Grand Prix
littéraire de la CUM, entend main-
tenant écrire aux membres du
Conseil des Arts. Si d'autres font
la même chose, et si un éditorialis-
te jugeait qu'une intervention est
fondée, tout ne serait peut-être
pas perdu.
«langue et société»
L'Association québécoise des
professeurs do français, le Conseil
de la langue française et la revue
Québec français organisent con-
jointement un congrès dont le
thème sera «langue et société au
Québec». L'objectif est de mettre
en commun données et réflexions
sur les rapports entre le français
et les différentes activités so-
ciales, économiques, culturelles et
éducatives des Québécois.
Il y aura des conférences et ate-
l i e r s sur le sous-thème « l e s
oeuvres de création et le français
au Québec». On tentera d'y répon-
dre à ces questions : la situation
du français au Québec a-t-elle été
génératrice de création ? èquelle
utilisation fait-on de la langue
dans les oeuvres littéraires et
para-littéraires ? quelle diffusion
accorde-t-on à nos biens cultu-
rels ?
Ce congrès, dont l'ambition pa-
f
raît très vaste, c situe dans le
prolongement des grandes mani-
festations culturelles qu'ont été
les Congrès de la langue française
au Canada en 1912, 1937 et 1952. Il
devrait intéresser des partici-
pants de toutes les disciplines in-
tellectuelles. Il aura lieu à Québec
en novembre. On se renseigne au
secrétariat de Langue et Société
au Québec, 1460, chemin Sainte-
Foy, 3e étage, Québec GIS 2N9.
ment dans Du poil aux pattes
comme les c wacs, au Quat'Sous,
travaillait malgré tcut, depuis
plusieurs mois, à l'écriture et à
la préparation d'un one-woman-
show musical, Malice, qu'elle
nous a offert au Cargo pendant le
week-end, qu'elle reprendra aus-
si ce soir (jusqu'à mercredi), au
El Casino (316 ouest Ste-Cathe-
rine).
Pierre BEAULIEU
Sa démarche est semblable à
celle de tous les comédiens et co-
médiennes qui s'adonnent de
plus en plus à la chanson. Sans
vouloir renier le théâtre, loin de
là, sans vouloir faire carrière
comme chanteuse, sans vouloir
devenir star, Chantai Beaupré
espère m a l g r é tout utiliser le
plus souvent possible ce nouveau
médium, qu'elle aime, dans le-
quel elle se sent bien, plus acces-
sible peut-être que le théâtre, qui
permet du moins de toucher plus
facilement les gens, pour dire ce
qu'elle a à dire, exprimer sa vio-
l e n c e , sa tendresse, ses
préoccupations.
E l l e é c r i t e l l e - m ê m e ses
textes, a participé également, en
compagnie d'André Lafrance et
de Robert Lachapelle, à la com- Chantai Beaupré
position des musiques. La mise semble bloqué dans le milieu de évite, constamment, la facilité,
en scène du spectacle est de la chanson, que les producteurs démontre q u ' e l l e sait é c r i r e ,
Claude Poissant et Louise Bom- ne nous proposent plus que des qu'elle joue bien, qu'elle contrôle
bardier, une amie, qui a aussi airs à la mode, de la dance music son public et ses émotions. Chan-
travaillé au concept de Malice, et des chansonnettes. Des jeunes tai Beaupré dérange, parle vio-
tandis que les arrangements mu- se remettent à la création, de lemment de la tendresse, avec
sicaux ont été confiés à Richard plus en plus, travaillent égale- énormément d'humour aussi de
Perrotte, Robert Lachapelle, Ri- ment à défricher de nouveaux la b ê t i s e h u m a i n e , de ses
chard Lemoyne et Yves Lafer- sentiers de diffusion, marginaux préoccupations, de sa vie comme
rière, qui accompagnent égale- p a r r a p p o r t à la m a c h i n e , de celle des autres femmes.
ment Chantai B e a u p r é en l'industrie du spectacle. Trans- Elle chante étonamment bien
spectacle. port Mental qui a remporté un par surcroit, avec beaucoup
vif succès l'an dernier, de même
Ce sont des comédiens, Charle- d'énergie mais aussi beaucoup
que Pied de Poule, qui triomphe
bois, Mouffe et les autres qui de nuances, des musiques qui ont
actuellement à la Polonaise, en
gravitaient autour d'eux, ce sont l'avantage d'être recherchées,
sont des exemples éloquents.
des comédiens qui ont fait redé- raffinées, sans être pour autant
marrer, qui ont le plus contribué Comme ce fut le cas pour ces compliquées, se situant quelque
à bâtir une nouvelle chanson deux shows, Malice nous permet part entre le rock et le jazz.
québécoise au milieu des années d'espérer un nouveau départ, dé- Malice, et son auteur en est
60, à l'époque des traductions, montre que des gens ayant des consciente, ne rejoindra jamais
quand les Classels, les T ê t e s choses à dire; sachant écrire, le grand public, mais intéresse-
jaunes, les Gants Blancs et les s'intéressent encore à la chan- ra, réjouira au plus haut point
Habits verts étaient rois. Le phé- son. les gens, il en demeure sûre-
nomène semble vouloir se repro- ment, qui s'intéressent encore à
Chantai Beaupré fait preuve,
duire aujourd'hui, alors que tout la chanson.
dans son spectacle, d'originalité,

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physique sur l'hypertension.
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Championnat masculin. Reprise à 6h3O-14h30-23h30 TVAQ 29 SONS D'AMOUR ET APPORTERONT AINSI LEUR SOU-
TIEN À LA CAMPAGNE DE FINANCEMENT DE l A qui débutera dès 15h00 avec diffé-
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Préparation avant-saison de la caravonne. les Chambres d'immeuble. rents spectacles d'animation, fanfa-
Remisage. Préparation pour la prochaine
saison.
03:00 HISTOIRE DE LA MUSIQUE 17:00 et 23:00 Fondation res, p a r a d e s et, à 16h00, le tout der-
17:00 LA BONNE HABITUDE
Reprive a 7hOO-15hOO
Canadienne de la nier spectacle de Sylvie Tremblay.
Voir 7h00
La chanson fronçait* ou
siècle.
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17:30 LES COURSES À BLUE BONNETS 03:30 LA SANTÉ DANS VOTRE ASSIETTE II
Présentation des courses du samedi. Reprise à 7h3O-15b30
Catherine Hermary-Vieille pré-
18:00 LE MONDE DES COURSES Apéritifs, vin, cidre, bière, liqueurs, café, sente son livre «Le grand vizir de
Ligne ouverte en direct de Blue Bonnets
animée par Robert Arel.
thé, lait. En buvons-nous assez?
la nuit». Prix Fémina 8 1 , aux
RÈGLEMENTS
08:00 TÉLÉ-UNIVERSITÉ
18:30 SPORT CIBLE Reprise à 19H00 Pour participer au concours, il suffit de répon-
Voir 8h30.
Éditions Gallimard. 3. L'attribution des 100 prix, comprenant six (6)
«LéS MICROCOSMES». La connaissance dre à la question posée, d'inscrire vos nom, billets pour assister au spectacle du dimanche
19:00 MODELES RÉDUITS de la matter*: de la chimie à la physique
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20:00 BASEBALL Reprise à 20H00 à la main (excluant toutes reproductions mé-
Tournoi de fin de saison de la ligue de Invitation a la langue française avec films, caniques ou photocopies) et de le faire parve- 4. L e s employés de LA P R E S S E , de CJMS /
développement midget. Cette semaine: St- sketches et animations. Pour les régions qui nir à l'adresse indiquée. 1280, de La Grande Virée ainsi qua leurs fa-
Léonard vs Longi<euil (demi-finale).
18:00 À DISTANCE r e ç o i v e n t 21 c a n a u x milles ne sont pas éligibles.
22:00 FAISONS REVIVRE NOS ANCÊTRES Reprise à 22HOO 2. Les coupons de participation seront publiés
Voir 12h00. t • V 5. Les droits en vertu de la loi sur les concours
dans LA P R E S S E du 26 avril au 15 mai 1982 ont été payés.
23:00 SPORT CIBLE
Voir 8h30. (sauf les 27 avril, 4,6,11 et 13 mai). 6. Tout litige quant à la conduite de ce concours
23:30 LES COURSES À BLUE BONNETS A N O T E R QUE LES EMISSIONS DU CANAL TVCQ
24 S O N T PRÉSENTÉES SUP LES POSITIONS 15 ET
CANAL 6 publicitaire et à l'attribution d'un prix devra
Voir I7H30 être soumis à la Régie des loteries et courses
24 DE 9h00 A 12h00 SEULEMENT.
00 00 TÉLÉ-BILLARD 82 du Québec.
Tournoi Billard Canada regroupant les meil-
leurs joveurs. Cette semaine: René Simord
13:00 et 19:00
vs Eddy Agha.
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Demi-finales. Cette semaine Sylvain Proulx
est question de camping (les ter-
I CP. 1280, Station C •
05:30
vs Ernest Mocin.
INFO ATHLÉTISME rains et l'équipement), de Va- i Montréal, Québec •
H2LAN7 _ _ _ _
Voir 19hO0. Nommez un animateur entendu
I
Ces émissions sont présentées aux Cablevision nationale 270-6161 [Ï5J o u
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I
abonnes des systèmes de Téiecàbie Videotron 656-2111 reçoivent 2 1 conaux; (24) (26} ou (31) • NOM:. •
càblodistribution faisant partit? du
f
Réseau ln er-Vision
Télérâble de la Rive Sud 833-1920 s'adresse aux abonnés qui reçoivent 3 0 ca- I •
Câblovision Haut Richelieu 346-1127 naux ou plus. A QUÉBEC: «Sports et Loisirs»
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S?
I
La Presse : 34 heures par jour sur lâ cable % TÉLÉPHONE:.
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LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982
JffiTS ET SPECTACLES.
ENCORE VISIBLES DE NOS JOURS
Epgves canadiennes aux îles Malouines
QUÉBEC (PC) diennement des îles de deux navires cons-
—- D e p u i s plus Malouines, les Cana- t r u i t s au N o u v e a u -
d'un mois qu'ils en- diens ignorent tou- Brunswick, au siècle
tendent parler quoti-l jours que les épaves dernier, jonchent la
rade de Port Stanley
(Puerto Argèntino) et
sont encore visibles
de nos jours.
L'on a également
appris de M. Jean Bé-
lisle, professeur d'his-
toire de l ' a r t à
l'université Concordia
de Montréal, que les
épaves de voiliers et
vapeurs de construc-
tion britannique, amé-
ricaine et française,
sont présentement en-
lisées au même en-
droit, ou ont été. ren-
flouées au cours des
dernières années.
Selon M. Bélisle, qui poser la laine de Stanley, le Actacon, la
a complété un docto- mouton, seule riches- Falkland Island Com-
rat en histoire mariti- se de l'archipel. «On pany a probablement
me dans une universi- échouait volontaire- jugé plus profitable
té parisienne, «c'est ment le bateau, ré- d'en démembrer la
un fait connu des ex- sume-t-il, puis on pra- structure, car on ne
perts que les vestiges t i q u a i t une b r è c h e retrouve plus mainte-
de deux voiliers de fa- dans la coque et nant que la partie in-
brication canadienne, l'entrepôt était amé- férieure de ce trois-
le Egeria et le Acta- nagé à bon compte.» mâts construit aux
con, reposent actuel- Pour ce qui concer- chantiers de la Mira-
lement dans les vases ne l'autre bateau ca- michi, au Nouveau-
de la rade de F o r t nadien échoué à Port Brunswick, en 1838.
Stanley».
L'histoire raconte
que, pendant un cer-
tain temps, il a cru
que le E g e r i a avait
Obsédé par
été construit dans les
chantiers maritimes
de Québec, lesquels
Anne Murray
étaient parmi les plus TORONTO (PC) l'Ontario prenne la
g r a n d s au monde — Robert Char- cause en main plus
dans la première moi- les Kieling, fermier tard à la fin du mois.
tié du X I X e siècle. de 45 ans de Saskat- En février dernier,
chewan, obsédé par la Kieling qui avait de-
Vendu chanteuse Anne Mur- mandé à la cour de ne
Une fois désarmé, ray, devra rester en pas c o m m u n i q u e r
le Egeria a sans doute prison même s'il dit a v e c la c h a n t e u s e ,
été vendu à la Falk- avoir fini sa «liaison» avait été trouvé inap-
land Island Company, avec Mme Murray. te à subir un procès à
suppose M . Bélisle. c a u s e de troubles
Cette compagnie ra- Le juge Gart mentaux et fut envoyé
chetait ainsi les vieux Moore, a ordonné que à l'hôpital psychiatri-
navires pour y entre- Kieling reste en pri- que à sécurité maxi-
son jusqu'à ce que la mum, à Penetangui-
cour d ' A p p e l de shene.
 LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982
De «longues» heures de «musiques vocales»
.TDTUQ imioo rte l i i M W U M i a t u u » * i M
•TROIS JOURS DE MUSIQUES VOCALES». -Présenta-
tion conjointe: Les Evénements du Neuf. Service
. a
d'animation du Mueée des Beaux-Arts et Traditions mu-
sicales du monde. Selle Ukrainienne d Outremont, ven-
dredi, samedi et hier.
Premiere manifest at Ion: vendredi soir:
YoKo Ito Qatea: chant traditionnel Japonais accompa-
gné au koto ot.au shamiacn
Membres de l'Atelier de musique contemporaine de la
Faculté de Musique de l'Univeralté de Montréal, dlr.:Lor-
raine Valllancourt: Chênt pour aept voix de femmes
(1072) (Claude V i v i o r )
Lea Mlmea électriques
• Le premier programme de
ces «Trois jours de musiques
L'amour franco-belge
g BRUXELLES
BRUXELLES (AP) (AP) —
— Mal-
Mal-
gré Coluche et d'autres qui
se moquent d'eux, les Belges
préfèrent la France à tous les
pays étrangers. C'est ce que
révèle un sondage publié à
Bruxelles. Mais la Suisse n'est
pas loin.
La France vient en tête des ré-
onses aux trois principales ques-
tions: Où aimeriez-vous vivre?
Où aimeriez-vous travailler? Où
aimeriez-vous prendre votre re-
traité?
La seule question où la France
ne vient pas en tête des réponses
est l'aptitude à surmonter la
crise économique. Elle ne figure
a u'en i septième position après,
ans l'ordre, la Suisse, l'Al-
lemagne de l'Ouest, les Etats-
Unis, le Japon, le Canada et
l'Australie.
Si 33.9 pour cent des Belges
interrogés voudraient vivre en
F r a n c e , 27.4 pour cent vou-
draient vivre en Suisse et 22.4
pour cent en Espagne. Pour tra-
vailler, 22.4 pour cent choisi-
raient la France, 19.3 pour cent
CHOIX D'ÉMISSiONS
21:00 (3D O © — «The Rules of
Marriage*
Elizabeth Montgomery, qui
fut notre sorcière bien-ai-
mée, joue maintenant des
rôles un peu plus sérieux.
1
Ce soir, avec Elliott Gould,
elle forme un couple qui se
sépare après quinze ans de 00:00
< mariage, qui va chercher le
bonheur ailleurs, mais qui
se renoue après quelques
mois. Première partie ce
soir, la suite demain.
4?
21:00 CE) © — - Inside the Third
- F *
Reich-
La deuxième partie de cet-
, te histoire qui se déroule
.pendant les grands mo-
ments du nazisme, avec un
1
NOUS TOUS
I 1 A l'Armée d u Salut, nous
comptons sur votre aide afin de
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PEU IMPORTE L'ORDRE
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5 sur6 105
MISE-TÔT 13 20 27 33
645 j) GAGNANTS DE Ç
-SB
A »A
vocales» montrait immédiate-
t » m»
ment le chemin ou plutôt les multi-
)les avenues dans lesquelles
f'auditoire, lors de six manifesta-
tions, serait invité à s'engager.
«Musique vocale opposé à ins-
trumentale.» La définition du
Petit Robert est assez sommaire.
Les organisateurs de ce festival
ont vu davantage. En mettant le
terme au pluriel, ils ouvraient la
la
la Suisse
Suisse et
et 18.6
18.6 pour cent le Ca-
pour ce
nada, mais 45.7 pour cent n'en-
visagent as l'éventualité de tra-
vailler à l'étranger.
Quant au pays de sa retraite,
là encore la France mène avec
30.8 pjur cent des réponses, sui-
vie de l'Espagne avec 23.5 pour
cent et la Suisse avec 17.2 pour
cent.
La Suisse est donnée par 45.2
pour cent des personnes interro-
gées comme capable de vaincre
la crise, l'Allemagne par 37 pour
cent, les Etats-Unis par 33.4 pour
cent, la France par seulement
17.9 pour cent.
Les personnes interrogées ont
surtout séjourné, dans l'ordre,
en France, en Allemagne, aux
Pays-Bas et en Suisse, ont sur-
tout des amis en France, en Alle-
magne et aux Pays-Bas et de la
famille en France, aux Pays-Bas
et en allemagne.
Le sondage, réalisé auprès de
2,005 personnes, a été mené par
la Sodemap pour célébrer son en-
trée dans l'International Re-
search Associates (INRA).
de ses témoins privilégiés,
Albert Speer. Avec plu-
sieurs bons acteurs, dont
Derek Jacobi dans le rôle
d'Hitler et John Gielgud
dans le rôle du père du hé-
ros.
© — «A Pocketful of Mi-
racles»
Un délicieux film de Frank
Capra, d'après une histoire
de Damon Rumyon. L'his-
toire d'une pauvresse qu'un
*
caïd de la pègre décide de
déguiser en duchesse afin
que sa fille puisse épouser
un noble espagnol. Une très
bonne interprétation de
Bette Davis.
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B 7
. . . . . . . .
porte à toutes les possibilités de
. . . .
dans son sens le plus large. Cha-
. —. _ _ _ . . .
sec et peut-être plus raffiné enco- réentendues une décennie plus
. . . .
phénomènes musicaux produits que «numéro» était fort long (ou le re, ne fut malheureusement utilisé tard, n'ont pas vieilli. Ce Chant
par les organes vocaux, depuis les p a r a i s s a i t ) , il y eut deux en- que dans une seule pièce. pourrait avoir été écrit hier. Je
purs chants traditionnels japonais tractes, également fort longs, la Le récital de la Japonaise a trouve cependant que l'œuvre est
(la chanteuse Yoko Ito Gates, salle comme telle est un pis-aller duré près d'une heure. Un Occi- beaucoup trop longue pour la
s'accompagnant aux instruments (si l'acoustique y est acceptable, dental a le droit de trouver cela substance proposée, que ses élé-
à cordes pincées: le koto et, dans la visibilité y est bien mauvaise et très long, voire monotone. Mais il ments disparates accentuent cette
il y faisait une chaleur étouffan- doit aussi se demander si le pro- impression de longueur et que la
te), bref il fallut faire abstraction blème n'est pas de son côté à lui tessiture de chaque type de voix
CLAUDE de bien des choses pour tenir le n'est pas suffisamment exploitée.
GINGRA5 ...Cette musique représente une
coup. culture millénaire, très loin de la En ce qui concerne l'«émotion>,
Yoko Ito Gates, chanteuse-ins- nôtre, et tout rapprochement en- Vivier a, de ce mot, une concep-
trumentiste qui enseigne aux tre l'une et l'autre est, je pense, tion qui n'est certainement pas la
Etats-Unis, ne fait pas oublier le impossible. Par contre, la musi- mienne.
ritualiste coréen d'abord annoncé.
Les notes explicatives fournies
que de Claude Vivier est «occiden-
tale» et devrait nous parler davan-
Je suis resté pour les Mimes
électriques, que je n'avais jamais
dans le petit programme (gratuit, t a g e . Commentant ce Chant vus. Ce sont, à n'en pas douter,
un cas, le shamisen) jusqu'aux et fort bien fait) nous apprennent datant de dix ans, l'auteur écrit des virtuoses — virtuoses du
bruits de bouche de deux histrions que, dans le chant traditionnel ja- aujourd'hui: «C'est encore très geste, virtuoses de l'onomatopée,
(les Mimes dits «électriques»), en ponais, «la voix n'est, en général, beau et je suis toujours ému en virtuoses du «timing». On les di-
passant par une pièce très travail- pas nettement posée», que «sou- l'entendant.» Je suis convaincu sait drôles à mourir et la salle,
lée (Chant, pour sept voix de vent, même, l'émission d'une note que Vivier est sincère, et aucune- l'autre soir, a confirmé cette répu-
femmes, avec petites percussions est précédée d'un chevrotement», ment prétentieux, en écrivant tation. A cet égard, je m'inscris en
et grosse caisse occasionnelles, de que «la voix précède très briève- cela. Les termes «beau» et «ému» faux. Ils ne m'ont pas fait rire une
Claude Vivier) montrant que l'art ment l'instrument de soutien, restent cependant bien relatifs. seule fois. J'ai attendu quinze mi-
vocal, fût-ce à cent lieues de ce qu'elle semble en fait provoquer», Pour ma part, je dirai que, même nutes et je suis parti.
qu'on appelait «bel canto», reste qu'enfin «le chanteur chante sou- après dix ans, il y a dans cette po- Indépendamment des réserves
Tune des préoccupations d'une vent hors de mesure avec lyphonie créée par sept voix de
exprimées, ces «Trois jours de
bonne partie des compositeurs ac- l'instrument qui l'accompagne». femmes (assises devant des lu- musiques vocales» restent une ini-
tuels. trins) une couleur encore très ac-
Nous avons retrouvé ces quatre tiative fort heureuse, qui nous
Pour ce premier programme, caractéristiques dans le chant et tuelle. Pour une fois que j'ai du change de notre vie habituelle de
bien à dire d'une pièce de Vivier,
donc, trois «événements» n'ayant le jeu instrumental de l'artiste ja- concerts, faite en bonne partie de
qu'un point commun, à savoir ponaise, assise à son koto de treize j'ajouterai même ceci: très rares routine et de banalité. Il faudra
sont les oeuvres canadiennes qui,
qu'ils exploitaient la voix humaine cordes. Le shamisen, au son plus recommencer!
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 B 8 • LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 M A I 1982
a
PRÉLUDE À UN DÉBARQUEMENT AUX FALKLAND?
Royal Navy «tate»
a défense argentine
D'après AP, Reuter, AFP et JPI
La marine britannique a atta-
que hier des objectifs mili-
taires des îles Falkland et des
sources militaires à Londres ont
laissé entendre qu'il s'agissait
d'affaiblir la résistance des Ar-
gentins en guise de prélude à une
éventuelle invasion britannique
pour reprendre l'archipel du sud
de l'Atlantique. L'Argentine dit
q u ' e l l e a repoussé l ' a t t a q u e
d'avant l'aube.
La télévision indépendante bri-
tannique et l'agence nationale
Press Association ont rapporté
qu'un hélicoptère argentin Puma
a été descendu aux Falkland. Il
n'y a pas de confirmation officiel-
le. Le ministère britannique de la
Défense a aussi rapporté que la
marine avait capturé un vaisseau
de pêche argentin qui, dit-il, fai-
sait de l'espionnage près des Ma-
louines. Le porte-parole du minis-
tère, M . Ian Mat-Donald, a dit que
deux avions Sea Harrier avaient
fait feu sur le Narval neuf heures
après le bombardement des Ma-
louines, et que l'équipage s'était
rendu. Le ministère de la Défense
d e v a i t préciser plus tard que
l'attaque avait fait un mort chez
les Argentins, en plus de 13 bles-
sés, dont un grièvement.
Ce compte-rendu diffère sensi-
blement de la version argentine,
suivant laquelle les Harrier au-
raient coulé le vaisseau de pêche,
puis les canots de sauvetage por-
tant 25 des 35 hommes d'équipage.
Les chefs conjoints de l'état-
major argentin à Buenos Aires,
rejetant les accusations
d'espionnage, ont prétendu que les
avions britanniques avaient «lâ-
chement mitraillé les canots de
sauvetage que l'équipage avait
jeté à la mer, y compris ceux qui
portaient les 25 survivants», accu-
sations que Londres a qualifiées
de «ridicules». Ils ont ajouté que
Pattaque «violait les règles huma-
nitaires les plus élémentaires et
les normes traditionnelles
Après le passage des Harrier britanniques,
brûle.
Une guerre
absurde...
i LONDRES — «On a fait le
calcul, me dit un diplomate
canadien: avec ce qu'a coûté jus-
qu'à maintenant l'expédition aux
Falkland, on aurait dû déjà rapa-
ÉQer tous les habitants et leur cion-
r chacun $200,000.»
-BERNARD ROBITAILLE
(Collaboration spéciale)
C'était il y a une semaine, avant
L'aggravation du conflit. Depuis,
lé croiseur «Sheffield» a été coulé
— il avait coûté $50 millions en
ï$75. Des renforts en matériel et
éé h o m m e s sont sur le point
dtarriver dans la zone de guerre.
Lé plus grand paquebot du monde,
lfr «Queen Elizabeth I I » , a été ré-
quisitionné pour le transport de
3 000 hommes de troupes.
t région, Hamid et Hoveyzeh. Si ces
"Sans parler évidemment des
fiertés en vies humaines: environ
25 du côté anglais, quelques cen-
taines déjà pour les Argentins.
Bien que pour la garnison argenti-
ne et la flotte britannique, il y a
15,000 soldats déjà engagés direc-
tement dans le conflit, c'est-à-dire
dix militaires pour un insulaire!
Combien «vaudra» le Falklander,
à'J'issue de cette guerre qui pour-
rait finalement faire plus de vic-
times que de personnes en jeu?
Cela donne une idée de
l'absurdité de ce conflit, où il n'y a
pas non plus d'intérêts économi-
ques directement en jeu: en tous
ces, les richesses sous-marines lé-
galement contrôlées par les îles
sont trop hypothétiques et loin-
taines pour justifier — au moins
apx yeux du public — une inter-
vention coûteuse et sanglante.
yCofitrairement à ce qu'on aurait
d'assistance en mer». Ils ont rap-
porté qu'un homme d'équipage
avait été tué et que plusieurs
autres avaient été blessés.
Les Argentins ont soutenu que
leurs forces avaient repoussé les
attaques, les premières depuis
mardi dernier, quand les Britanni-
ques avaient bombardé les ter-
rains d'aviation des Falkland et
qu'un missile argentin avait dé-
truit le d e s t r o y e r britannique
Sheffield, causant à l'Angleterre
ses premières pertes importantes.
La carcasse brûlée du Sheffield
flotterait encore.
La plus récente attaque britan-
nique a été précédée de rapports
selon lesquels les Argentins au-
r a i e n t r é p a r é leurs t e r r a i n s
d'aviation sur les Falkland et que
leurs avions défiaient le blocus
britannique pour approvisionner
de nouveau les quelque 9,000 sol-
dats argentins qui occuperaient
l'archipel.
Le ministère de la Défense bri-
tannique a annoncé la reprise des
combats neuf heures après que les
Argentins eurent prétendu que des
navires et hélicoptères britanni-
ques avaient attaqué Port-Stan-
ley, capitale des Falkland, ainsi
que Darwin, dans le voisinage, et
que le Narval avait été coulé à 66
milles nautiques au large des îles.
M . M c D o n a l d a aussi p r é c i s é
qu'un avion argentin s'était ap-
proché de Port-Stanley mais qu'il
avait été repoussé. Un hélicoptère
argentin servant au transport de
troupes a été abattu hier lors d'un
combat aérien au-dessus des Fal-
kland, selon deux journalistes bri-
tanniques se t r o u v a n t a v e c
l'escadre britannique dans
l'Atlantique-Sud. Ils n'ont pas
p r é c i s é les c i r c o n s t a n c e s de
l'attaque. Le ministère britanni-
que de la Défense s'est refusé à
tout commentaire. L'hélicoptère,
un «Puma» de construction fran-
ç a i s e , peut t r a n s p o r t e r 16
hommes.
l'aéroport de Port Stanley tenu par les Argentins
pu prévoir, cependant, l'opinion
britannique reste favorable à la
poursuite des opérations, même
après le désastre du «Sheffield» et
ses v i n g t v i c t i m e s . Selon un
sondage publié hier, 57 pour cent
des Britanniques acceptent à
l'avance de nouvelles pertes en
vies humaines pour reprendre les
îles (contre 38 pour cent). S'il n'y
a pas d'alternative, 70 pour cent
sont favorables à un débarque-
ment massif. «C'est mal connaître
les Anglais que de s'imaginer
qu'ils allaient craquer après le
«Sheffield»: au contraire, ils sont
maintenant encore plus furieux»,
explique un universitaire, plutôt
pacifiste, d'ailleurs.
Pourquoi les Britanniques sont-
ils prêts à envoyer leurs soldats
mourir au fond de PAtlantique
sud? Après tout, ils ont déjà laissé
tomber des colonies beaucoup plus
importantes et «riches» depuis
trente ans.
Le problème, c'est que le conflit
a des racines plus passionnelles
que vraiment économiques. Bien
avant de savoir ce qu'est le pétro-
le sous-marin, les petits Argentins
apprennent depuis des généra-
tions dans les manuels scolaires
qu'on leur a volé «Las Malvinas»
au milieu du siècle dernier. À Lon-
dres, on garde la fibre sentimen-
tale pour ces vrais Britanniques
perdus au fond de l'Atlantique
sud. Il ne s'agit pas d'abord d'une
possession, mais d'une population
britannique — on laisse alors le
domaine du calcul pour entrer
dans celui des sentiments et des
principes. De ce point de vue, le
travailliste et le conservateur sont
d'accord: «Tout est négociable,
sauf la souveraineté argentine sur
l'île, que la population refuse.»
Le problème, c'est que les Ar-
gentins sont prêts à tous les com-
promis et les arrangements dans
bien des domaines — sauf en ce
qui concerne précisément la soi^
vera! ne té. ,^ !
LE MONDE
On pense dans les milieux mili-
taires britanniques que la derniè-
re opération vise à tàter les dé-
fenses argentines sur l'archipel
et, éventuellement, à démoraliser
le moral des 9,000 militaires ar-
gentins qui y sont stationnés. Le
fait que Ton n'ait pas assigné de
but précis à l'attaque dans les mi-
lieux proches du ministère de la
Défense semble consolider cette
théorie. Une attaque semblable
conduite la s e m a i n e d e r n i è r e
avait été justifiée au nom de la né-
cessité de maintenir le blocus de
l'archipel. Rien de tel cette fois-ci.
Au plan diplomatique, il semble
que l'Argentine ne fasse plus de
la reconnaissance de la souverai-
neté sur les Falkland une condi-
tion préalable à un cessez-le-feu.
Dans une intervention à la chaîne
américaine C.B.S., le ministre des
Affaires étrangères, M . Nicanor
Costa Mendez a déclaré que son
gouvernement ne considérait pas
«la souveraineté comme une con-
dition préalable». «Nous sommes
prêts à négocier d'abord un ces-
sez-le-feu, a-t-il dit.
Ses propos ont été confirmés au
ministère des Affaires étrangères
à Buenos Aires où un porte-parole
a cependant ajouté que toute né-
gociation devait conduire à la re-
connaissance de la souveraineté
argentine sur l'archipel.
Il semble bien que les efforts
diplomatiques pour régler la crise
des Falkland ne seront pas aban-
donnés — du moins dans l'im-
médiat — malgré les attaques bri-
tanniques. Pour sa part, M . de
Cuellar a refusé de parler des
conséquences de l'attaque britan-
nique sur ses efforts de pacifica-
tion, mais il a tout de même décla-
ré en toute fin de soirée que «des
progrès substantiels ont été ac-
complis sur plusieurs points mais
des éclaircissements restent né-
cessaires sur certains autres».
téléphoto UPI
De sérieux
revers pour
Bagdad
d'après Reuter
L'Irak a déclaré hier que ses
forces continuaient à se bat-
tre dans le Khouzistan iranien,
mais l'annonce de nouveaux re-
traits la veille donne plutôt à pen-
ser qu'elles viennent de subir de
sérieux revers. Le centre des com-
bats s'est déplacé vers Khorram-
char, au sud, après que les Ira-
kiens aient ramené deux unités
vers le nord, à l'ouest d'Ahwaz et
de Susangerd.
Téhéran a annoncé de son côté
la prise de Jufair, à 60 km au sud-
ouest d'Ahwaz, après avoir affir-
mé samedi avoir pris deux autres
villes stratégiques dans la même
informations sont exactes, l'Iran
tient maintenant tous les centres
importants du triangle à l'ouest
d'Ahwaz, d'où les Irakiens ont an-
noncé samedi leur retrait vers la
frontière.
L'Irak a confirmé que les prin-
cipaux combats avaient lieu sur
une bande de territoire au nord de
Khorramchar, entre le fleuve Ka-
roun à l'est et la frontière irako-
iranienne à l'ouest. Selon l'agence
irakienne I.N.A., un porte-parole
militaire a démenti que les forces
iraniennes aient atteint Khorram-
char, comme l'affirme Téhéran.
De source diplomatique, on estime
que le retrait de deux unités ira-
kiennes est le signe d'un impor-
tant revers pour Bagdad, qui a
déjà perdu un large secteur du
nord du Khouzistan lors de la pré-
cédente offensive iranienne, au
mois de mars.
La pax americana
d'après AFP
En même temps qu'il propo-
sait à l'URSS un plan de ré-
duction des armements nucléai-
res, le président Ronald Reagan a
soumis au reste du monde acciden-
tai un programme «réaliste et du-
rable qui protégera nos intérêts et
maintiendra la paix».
«Je crois qu'une telle politique
comporte cinq points: équilibre
militaire, sécurité économique,
stabilité régionale, réduction des
armements, et dialogue», a dit M .
Reagan dans un dteebur"s qui pour-
rait bien ê t r e J e p l u s important
qu'il ait encore jamais consacré
aux affaires étrangères.
Le'président n'a pas caché qu'il
fonnulait ce «programme d'ave-
nir des relations est-ouest» en vue
du sommet économique de Ver-
sailles et du sommet atlantique de
Bonn, où il doit rencontrer le mois
prochain les autres dirigeants de
l'Occident.
Le président a accompagné la
présentation de son programme
d'un sévère réquisitoire contre
l'attitude passée de l'Union sovié-
tique en dépit des promesses de la
détente. Outre ses propositions de
réduction des armements straté-
giques, le président des Etats-
Unis a donné les indications sui-
vantes sur les quatre autres
points de son programme d'action
sur les relations est-ouest.
•Équilibre militaire: «Un équili-
bre militaire est-ouest solide est
absolument essentiel». Les Etats-
Unis et leurs alliés ont déjà pris
16 MORTS ET 60 BLESSES AU LIBAN
Israël reprend ses raids
contre les Palestiniens
d'après AFP, PA et Reuter
L'armée de l'air israélienne a
bombardé trois bases palesti-
niennes au Liban, entraînant la
fermeture de l'aéroport de Bey-
routh et suscitant la réplique des
forces palestino-progressistes, qui
ont effectué des tirs de roquettes
contre des localités en Haute-Ga-
lilée. Ces raids israéliens sur des
positions palestiniennes du Sud-
Liban ont fait 16 morts et une soi-'
xantaine de blessés, ont annoncé
les autorités libanaises et l'Orga-
nisation de libération de la Pales-
tine ( O L P ) .
Un porte-parole de la police li-
banaise a confirmé que six per-
sonnes avaient été tuées et 16
autres blessées lors des opérations
de l'aviation israélienne au sud
de Beyrouth. En outre, selon un
représentant du gouverneur de
Saïda, la capitale provinciale du
Sud-Liban, 10 autres personnes
ont été tuées et une quarantaine
blessées dans les bombardements
des bases de l ' O L P . L'organisa-
tion palestinienne a par ailleurs
averti que ces opérations ris-
quaient de compromettre le ces-
sez-le-feu arrangé par les Etats-
Unis entre l'OLP et les Israéliens.
Selon un porte-parole de l'armée
israélienne, cette opération de
bombardement, qui a duré une
heure et demie avec quelques
passages au-dessus de la capitale
libanaise, a été menée en réponse
aux «graves violations du cessez-
le-feu» de ces derniers jours. C'est
le gouvernement de Jérusalem
qui a donné l'ordre à l'aviation
d'effectuer ce raid, a-t-il ajouté.
Toujours selon le porte-parole,
l'attaque visait une base d'entraî-
nement palestinienne comprenant
du matériel militaire et des véhi-
cules à 5 km au sud de Damour, de
même qu'une base opérationnelle
du Fatak à 5 km au sud de l'em-
bouchure de Z a h a r a n i , ainsi
qu'une base située aux abords de
la ville de Saïda comprenant deux
canons à longue portée (21 km) de
calibre 100 mm. Les trois positions
attaquées sont situées sur la côte
Reagan propose à
Moscou de réduire
l'arsenal nucléaire
d'après AFP, Reuter
Le président des Etats-Unis,
M. Ronald Reagan, a formel-
lement proposé hier à l'Union so-
viétique d'engager le mois pro-
chain des négociations visant,
dans un premier temps, à réduire
d'un tiers l'arsenal nucléaire des
deux super-puissances.
Dans un de ses plus importants
discours de politique étrangère
depuis son arrivée au pouvoir, M .
Reagan a affirmé la volonté des
Etats-Unis de reprendre un dialo-
gue «sérieux et de bonne foi» avec
l'Union soviétique, sans toutefois
se départir de leur vigilance.
«Mon devoir en tant que prési-
dent, a-t-il dit au cours d'une visi-
te au collège où il fit ses études
(Eureka, dans l ' I l l i n o i s ) , est de
faire en sorte que l'ultime cauche-
mar ne se produise j a m a i s ( . . . )
Mais ce n'est que par des choix
politiques difficiles que nous pour-
des mesures pour renforcer leur
potentiel face à l'avantage pris
depuis dix ans par l'Union soviéti-
que.
• Sécurité économique: «Nous
reconnaissons que certains des be-
soins économiques de nos alliés
sont différents des nôtres. Mais
les Soviétiques ne doivent pas
avoir accès à la technologie occi-
dentale qui a des applications mi-
litaires et nous ne devons pas sub-
ventionner l'économie
soviétique».
• S t a b i l i t é r é g i o n a l e : «Nous
sommes prêts à coopérer à un ef-
fort international pour résoudre le
problème (de l'Afghanistan) et
obtenir un retrait soviétique com-
plet». ( . . . ) « L e retrait simultané
des forces cubaines d'Angola est
e s s e n t i e l à la r é a l i s a t i o n de
l'indépendance de la N a m i b i e » .
(,..)«L'Amérique centrale est aus-
si devenue un dangereux point de
tension dans les relations est-
ouest».
(...)«Si la loi martiale est levée
en Pologne, les Etats-Unis sont
prêts à se joindre à un program-
me de soutiena économique, mais
les canons à eau et les matraques
contre le peuple polonais sont dif-
ficilement le genre de dialogue qui
nous donne de l'espoir».
• Dialogue avec l'URSS: «J'ai
déjà exprimé mon progre désir de
rencontrer le président Brejnev à
New York le mois prochain. Si
cela ne peut se faire, j'espère que
nous pourrons arranger une futu-
re rencontre où l'on puisse atten-
dre des résultats positifs».
entre l'embouchure du Litani et le
sud de Beyrouth.
L'aéroport international de
Beyrouth a été fermé au trafic
dès le début du raid israélien,
tandis que la navigation aérienne
était interdite sur tout le territoire
libanais. Deux avions en prove-
nance d'Athènes et d'Istanbul ont
été détournés et ont dû atterrir à
Larnaca (Chypre).
Peu après l'attaque de l'avia-
tion israélienne, les forces palesti-
niennes ont lancé, depuis le Sud-
Liban, deux séries de bombarde-
ments à la roquette sur la Haute-
Galilée, dans le nord d'Israël. Ces
tirs n'ont pas fait de victimes, se-
lon les correepondants de presse
présents dans la région Ces tirs
Tentant d'éviter le mitraillage des avions israéliens, les pas-
sagers de ces voitures libanaises se sont lancés dans un
sauve-qui-peut général. '
».
4
rons réaliser un équilibre nucléai-
re stable au niveau le plus bas
possible».
M. Reagan a annoncé qu'il avait
déjà écrit au président soviétique
Leonid Brejnev pour lui faire les
propositions qu'il a rendues publi-
ques, et que le secrétaire d'Etat
Alexander Haig avait déjà pris
des contacts avec le gouverne-
ment soviétique dans «l'espoir de
commencer les négociations d'ici
la fin juin».
Le chef d'Etat Américain a
précisé que cette mesure touche-
rait le nombre d'ogives nucléai-
res à longue portée dont disposent
les deux pays — environ 7.500 tou-
tes catégories de lanceurs confon-
dues selon les experts américains.
Elle pourrait constituer la pre-
mière étape d'un programme plus
vaste de réduction de l'arsenal
nucléaire, a-t-il dit. M . Reagan a
suggéré que cette réduction d'un
tiers du nombre d'ogives à longue
portée n'affecte pas plus de la
moitié des lanceurs basés à terre.
L ' U R S S compte 2.400 missiles
porteurs d'ogives unique ou multi-
ples et les Etats-Unis 1.700, selon
les experts américains.
M. Reagan a réitéré son offre
de rencontrer le chef d'Etat sovié-
tique en marge de la conférence
des Nations unies sur le désar-
mement qui s'ouvre à New York à
la mi-juin. Si toutefois le prési-
dent Brejnev n'était pas en mesu-
re de venir aux Etats-Unis, une
rencontre au sommet pourrait se
tenir plus tard, a-t-il ajouté.
«Je dirai au président Brejnev
que les Etats-Unis sont prêts à
jeter les fondements d'une nou-
velle entente», a dit M. Reagan. Il
a réaffirmé sa conviction que les
États-Unis étaient devenus vulné-
rables aux armes nucléaires so-
viétiques et accusé le Kremlin de
chercher partout dans le monde
entier à déstabiliser les sociétés,
notamment en Amérique centra-
le.
«Dans une seconde phase, a
ajouté le président Reagan, nous
chercherons à parvenir à des pla-
fonds égaux pour les autres élé-
ments de nos forces nucléraires
stratégiques, y compris des limi-
tes à la puissance des fusées balis-
tiques au-dessous des niveaux
américains actuels.»
Les Etats-Unis ont baptisé les
nouvelles négociations qu'ils pro-
posent d'engager avec l'URSS, les
négociations «Start», ce qui signi-
fie «Début», mais représente aus-
si les initiales anglaises de l'ex-
pression «entretiens sur la réduc-
tion des armements stratégiques».
Ce nouveau sigle remplace les
«Sait», qui ont déjà abouti à deux
accords américano-soviétiques,
dont le second, signé en 1979, n'a
pas été ratifié par le Sénat des
Etats-Unis.
constituent la première riposte
des f o r c e s palestiniennes aux
raids de l'aviation israélienne au
Liban depuis le cessez-le-feu inter-
venu entre Israël et l'OLP le 24
juillet dernier.
Le Conseil des ministres israé-
lien se réunira ce matin, en séan-
ce extraordinaire, a indiqué hier
soir le porte-parole du gouverne-
ment israélien. M . Ouri Porat a
refusé de préciser la raison de
cette réunion, qui, selon la télévi-
sion nationale israélienne, devrait
porter sur la situation à la frontiè-
re israélo-libanaise à la suite des
bombardements israéliens, et des
tirs de roquettes et d'obus palesti-
niens qui y ont répondu.
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LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982

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g o u v e r n e m e n t fédéral du Canada,
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.
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*
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4
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t r e , e s t i m e n t les o r g a n i s a t e u r s .
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luation e x h a u s t i v e d e s a s p e c t s
positifs et négatifs de l'amiante»,
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LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982
léums, etc. e s t donc bien d ' é v a l u e r «si la so- loppement de l'amiante (IRDA),
L'amiante, connu dès l'Antiqui- c i é t é peut v i v r e a v e c l ' a m i a n t e , situé à Sherbrooke (130 km au
té pour s e s vertus i g n i f u g e s et où s'il y a lieu qu'elle s'en prive» sud-est de Montréal), au coeur de
d'indestructibilité. Test aussi pour raisons de santé, lit-on dans la zone minière.
depuis des décennies pour sa noci- la brochure de présentation. En r e v a n c h e , c e m a t é r i a u e s t
v i t é quand s e s fibres en suspen- Du point de vue économique, les désormais interdit au Danemark
sion dans l'air dépassent un cer- enjeux sont importants. L'amian- et en Suède.
tain seuil. te constitue en effet un matériau Au m o m e n t où l'industrie de
Si l'amiantose, la terrible mala- intéressant pour les pays en voie l'amiante subit les contrecoups de
die p u l m o n a i r e des mineurs qui de développement, en raison des la récession généralisée, en parti
l'extraient, est pratiquement éli- faibles coûts é n e r g é t i q u e s de sa culier dans le bâtiment et l'auto-
minée grâce ù des normes sanitai- transformation. mobile qui constituent 30 pour
res plus sévères et à l'automatisa- La Chine populaire, qui a d'im- cent de ses débouchés, le Canada,
tion des opérations, des spécialis- portantes r é s e r v e s d ' a m i a n t e , principal producteur mondial
tes soupçonnent aujourd'hui l'a- s e r a i t d i s p o s é e à apporter une après l'URSS (absente d'ailleurs
miante d'être cancérigène. contribution financière à l'Institut de ce symposium), souhaite éviter
L'objectif ultime du symposium québécoise de recherche et déve- que cette prohibition ne s'étende.
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Montréal, Que. H2X 2T2 Canada r
Nous vivons dans un monde envahi par les communications sociales;
chacun sait tout le t-.-mps qu'il consacre à la télévision, à la radio, au cinéma,
aux journaux, revues, magazines. . .
1982, Mai 6 Comme tout est loin d'être d'égale valeur dans ce qui est présenté par les
media, il faut choisir si l'on veut en profiler pleinement.
A V I S
D'ASSEMBLÉES GÉNÉRALES SPÉCIALES LOMice des Commun-cations Sociales maintient des services d'évaluation,
de promotion, de formation et de recherche pour aider le public dans ses
À TOUS les Membres de la Corporation: choix C'est un organisme à but non lucratif, qui a besoin de soutien
financier pour subsister.
Chers Membres,
Vous êtes par la présente priés de vous présenter le di-
manche 16 mai 1982, dans la Salle de l'Eglise Sainte-
Trinité, au 8 ouest, rue Sherbrooke, Montréal, Qué-
bec.
1) à une Assemblée Générale Spéciale des membres
de notre Communauté, à 14h00 (2.00 p.m.)
ORDRE DU JOUR:
1. — Appel à l'ordre et ouverture de l'Assemblée
2. —- Déclaration de Quorum
3. — Prière
#
4. — Election du Président et du Secrétaire
5. — Approbation des modifications de certains
articles des règlements internes de notre L'OCS A BESOIN DE
O
Communauté. S 300 000 c
2) à une Assemblée Générale Spéciale des membres z
de notre Communauté, à 16h00 (4.00 p.m.) n>
COUPON DE SOUSCRIPTION m
ORDRE DU JOUR: O
Office des Communications Sociales
1 . — Election du Président et du Secrétaire 4005. rue de B e l l e c h a s s e . Z
Montréol.-(Ouebec) H1X 1J6 o
2. — Subdivision du terrain de Saint-Georges >
le Secrétaire, Ci-join:. ma contribution au montant de S •r
• I I R
Gerasimos Analytis O
Nom
En ' • ' ! • • » mou'*«» • * P I m
0)
NOTE: Ont le droit de vote à ces Assemblées Généra-
les Spéciales, les membres dont le compte est en règle Adresse O
O
avec la comptabilité pour l'année 1982. Les droits de
membre en arrérage peuvent être payés à l'entrée de
la Salle de l'Assemblée. Les nouveaux Membres ont le c
Déductible de l'impôt sur le revenu z
droit de vote, si leur inscription a eu lieu trois (3) mois o;
avant la date des Assemblées Générales Spéciales (16 >
février 1982).
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I »
 LA PRESSE, MONTREAL, LUNDI 10 MAI 1982 B 11

COUPURES DE 5 p.c.
Salaires réduits pour
600 employés de CIL
TORONTO (PC) -
Environ 600 em-
ployés non syndiqués
de CIL Paints à tra-
vers le Canada, y
compris le président,
verront leur salaire
réduit de cinq pour
cent et une cinquan-
taine d'autres seront
congédiés à cause de
la baisse des ventes.
Environ 300 em-
ployés syndiqués des
trois usines de la so-
ciété en Ontario et au
Québec ont aussi été
invités à accepter de
pareilles baisses de
salaire, a déclaré M.
Thomas Kelly, gérant
du personnel.
En plus de manu-
facturer de la pein-
ture et des revête-
ments, l'entreprise
exploite des magasins
de détail en Ontario et
dans l'ouest du Cana-
da.
Tous les efforts de
réduire les frais n'ont
pas compensé la dimi-
nution des ventes, dit
M. Kelly. Il n'a pas
voulu dire combien le
compagnie avait per-
du au cours du pre-
mier trimestre parce
que ce serait rensei-
gner ses concurrents.

Rejet de l'entente
5,000 manifestants pour le Tiers-Moi
de principe au CN Malgré une belle température qui invitait à la détente et à la
flânerie, plusieurs jeunes (plus de 5,000 selon les policiers) se
ç|g

peuples. Le sourire aux làvres, les yeux pétillants et le coeur

rempli d'amour, ces jeunes ont démontré qu'ils étaient
Photo Pierre Côté LA PRESSE

REGINA (CP) -
Les conducteurs
de l o c o m o t i v e s à
l'emploi du CN ont re-
-*
jeté l'entente de prin-
cipe survenue entre la
compagnie et le comi-
té syndical national
de négociation. Toute-
fois, selon John Bail,
membre de la Frater-
nité des conducteurs
de locomotives, le co-
mité a décidé de com-
biner les résultats du
vote avec ceux des
conducteurs à de 12 p.cent cette an-
l'emploi du CP dans
l'espoir de voir
l'entente acceptée.
M. Bail, président
du syndicat local 896,
a précisé que le vote sont faits un devoir samedi de participer à la manifestation de
au CN a été calculé en préoccupés par les problèmes qui secouent notre monde. Ils
On ne connaît pas, solidarité pour le Tiers-Monde. Ils ont marché dans les rues de venaient de tous les coins du Québec pour participer à cette
fonction des divisions pour l'instant, les ré-
au sein du syndicat et sultats du vote au CP. Montréal pour réclamer une plus grande justice entre les marche organisée par le club 7/5 Inc.
que dans l'Est, 11 di-
visions ont ratifié
l'entente contre 7 qui
l'ont rejetée, que dans
le centre, 14 divisions
ont accepté et quatre,
refusée, tandis que
dans l'Ouest, les 21 di-
visions l'ont reietée.
TEXACO
L'entente prévoit
une hausse salariale
née et de 9 p.cent l'an
prochain pour les
conducteurs de loco-
motives des deux so-
ciétés. Départ de Arrivée à
VERS BOSTON: Montréal Boston

Construction: SEULS VOLS

7h TriStar
10h55
8 h san- escale
11 h54 sans escale
15h45 TriStar 16h46 sans escale

chômage record SANS ESCALE, 17H55 TriStar

19h25 (Saufaam.)
18n56 sans
20h24
escale

OTTAWA (UPC)-
Environ 20 p.cent
tuellement au prin-
temps, sont plutôt fai-
1 comprenant nos gros sans estai.

des travailleurs de la bles cette année, à porteurs TriStar

construction au Cana- c a u s e de la b a i s s e
da seront sans emploi d ' a c t i v i t é dans la Départ de Arrivée à
cette année, a déclaré
en fin de semaine le
construction domici-
liaire et de l'abandon VERS PHILADELPHIE Montréal
7h
Philadelphie
9h33
président de ou de la remise à plus
l'Association cana-
dienne des entrepre-
tard des projets
d'envergure comme
VOLS DIRECTS 10h55
15h45
13h30
18h30
neurs en construction,
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Alsands ou le pipeline
de l'Alaska.
avec une escale 17h55 TriStar 21h UE Dir.

Selon M. Nuth, il
s'agit de la situation
la plus grave qu'ait
Venez tenter
Le chômage dans le
secteur du bâtiment,
a dit M. Nuth, touche-
ra environ 150,000 tra- Départ de Arrivée â
VERS WASHINGTON: Montréal Washington/Baltimore

votre chance!
connue ce secteur de- v a i l l e u r s , soit 20
puis 20 ans. Les acti- p.cent de la popula- 7h 9h44 Na
vités de construction,
qui reprennent habi-
tion des travailleurs
de la construction. VOLS DIRECTS 7h
10h55
9h40ï
13h45 Na UE Dir.
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tout cela sont les mé- les 11 d i s t r i c t s ré- Floride, compre- billet de la Loto-
decins, a dit M. Ed- gionaux
ward Moran, secrétai- l'association et envi-
de nant l'hôtel et le
transport par
TEXACO mobile. Participez
souvent!
re général de ron 14,000 médecins ®
l'association. Ils ou 80 pour cent du
n'aiment pas ce genre nombre total. Les di- Texaco s'y connaît!
de chose. Cela cause verses associations lo-
des malentendus". cales ont tenu des as-
Les 251 membres du s e m b l é e s plus tôt
conseil ont voté à cette semaine pour in-
main levée et, selon diquer à leurs repré-
DELTA EST TOUJOURS LÂT
M. Moran, la discus- s e n t a n t s comment
sion a été vive. voter.

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° les méthodes
de conservation
TORONTO (CP)- dire à Ronald Reagan
Dennis McDer- «d'aller se faire voir». • les façons d'apprêter
mott, président du Parlant devant les le poisson
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Canada, a déclaré en
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McDermott a dit que
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au sujet de la crise l'inflation en accrois-
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lundi au vendredi. Montant ci-joint: S
•SA

— Un
 B 12 LA PRESSE, MONTRÉAL, LUNDI 10 MAI 1982 If

Deux détenus
périssent en prison
Deux jeunes détenus de la prison de Strange-
ways, à Manchester, en Angleterre, ont péri
dans l'incendie d'une cellule où ils s'étaient
barricadés, ont annoncé les autorités péniten-
tiaires. Un troisième détenu a été grièvement
blessé.

Les pompiers ont forcé la porte de la cellule

après que le feu , dont on ignore les causes, se
fut déclaré vendredi soir. Depuis quelque
temps, les détenus protestent contre le surpeu-
plenent de la prison de Strangeways. Cons-
truite il y a 100 ans, pour 1,000 prisonniers, elle
en compte aujourd'hui plus de 1,600. Beaucoup
sont logés à trois dans une cellule destinée à
une personne.

Bulow en liberté
malgré les réticences
Un juge de Providence a déclaré samedi qu'il
n'avait pas d'autre choix que de libérer Claus
von Bulow sous cautionnement, même s'il
craignait que le riche aristocrate danois ne
tente de s'enfuir, si le jugement de la Cour le
déclarant coupable d'avoir tenté d'assassiner
sa femme à deux reprises, était maintenu en
appel. Le juge avait l'intention de révoquer le
Billy Graham prêche en U.R.S.S. Photo UPI

cautionnement de $500,000 qui avait été fixé et Billy Graham a prêché pour la première fois hier en Union soviétique, un service à l'extérieur, derrière les cordons des policiers. Dans l'église, une
d'obliger von Bulow à commencer à purger sa condamnant les démons du mal et la prolifération des armes nucléaires, jeune fille a déroulé une bannière affirmant, en anglais, que plus de 150
peine de trente ans, mais il s'est ravisé et a mais s'abstenant de tout commentaire sur la liberté de religion en URSS. Il
doublé le cautionnement, le portant ainsi à $1 personnes au service de l'Evangile, avaient été faites prisonnières, faisan
million, et il a reporté à vendredi prochain la s'agirait, selon certains, de la première manifestation de la sorte à Moscou allusion, semble-t-il, aux Baptistes déportés pour avoir servi leur culte sans
remise de Bulow en liberté. depuis 1917. Environ 2,000 Baptistes ont assisté au service religieux qui se autorisation. La jeune fille aurait été emmenée par des policiers en civil, à
déroulait dans la petite église de cette congrégation à Moscou et 200 la fin du service, et on ignore ce qu'elle est devenue.
autres fidèles qui n'ont pu rentrer dans l'église, faute de billets, ont célébré
Privés d'eau
pendant dix ans
A cause d'un problème de robinets, les habi-
tants du lotissement du Lac des Pins, près de
St-Cloud, en Floride, ont dû se passer presque
entièrement d'eau courante pendant dix ans.
Dans les résidences, l'eau coulait en un filet si
mince qu'il fallait fermer un robinet pour ob-
tenir une pression suffisante sur un autre. Le
problème était apparu après l'installation d'un
nouveau système de distribution d'eau et la
municipalité avait étudié toutes les possibili-
tés pour y remédier, y compris la pose d'un
second réseau de canalisations, d'un prix esti-
mé à $42,000. Personne cependant n'avait pen-
sé au plus simple. Samedi, des ouvriers creu-
sant une tranchée près des canalisations ont
découvert par hasard que les deux robinets
principaux commandant l'arrivée de l'eau au
lotissement étaient aux trois-quarts fermés.

—
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APPELS D'OFFRES
SOUMISSIONS

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APPEL D'OFFRES
ACHAT D'UNE CONSOLE D'ECLAIRAGE
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Des soumissions cachetées, adressées au directeur de
l'Exploitation des salles et des services scéniques de la
Place des Arts. 1501 rue Jcanne-Mancc. a Montréal, et
portant la mention • Soumissions pour l'achat d'une con-
sole d'éclairage à la Salle VYilfrid-Pcllelicr de la Place des
Arts» seront reçues jusqu'à midi le 28 mat 1^82.
La Régie ne tiendra pas compte des soumissions reçues
après la date a-haut mentionnée.
Toutes les conditions du present appel d'offres sont con-
tenues dans un document qui peut être obtenu en présen-
tant une demande en ce sens au Service de l'exploitation
des salles cl des services icéniques de la Place des Arts.
Un cautionnement de soumission ou un chèque visé de
l'ordre de dix pour cent 1 1 " ' ' > du montant de la soumis-
sion lait à l'ordre de la Régie de la Place des Arts et va-
lide pour une période de trente (30) jours de la date d'ou-
verture de la soumission doit accompagner la soumis-
sion. Le chèque vise ou le cautionnement de soumission
devra etre change a la signature du contrat pour un cau-
tionnement d'exécution du même montant.
Seules les personne*., M «actes, compagnies et corpora-
tions ayant un bureau d'atiaircs au Quebec et qui auront
obtenu le document d'appel d'ofTres directement de la
Régie de la Place des Arts sont admis>iblcs à soumission-
ner.
La Régie de la Pîzc* **** Arts se réserve le droit de rejeter
la plus basse ou toute autre soumission et de diviser les
commandes: de plus, la Régie de la Place des Arts ne
s'engage à accepter aucune des soumissions reçues,
même la plus basse

LA RÉGIE DE LA PLACE DES ARTS

1501. rue Jeanne-Mance
Montréal (Québec)
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Téléphone: 285-4361

JL LA RÉGIE
tv X> n
DEu LA PLACE DES ARTS
A DI

APPEL D'OFFRES
ACHAT DE CHÂSSIS D ' A S S E M B L A G E ET DE GRADATEURS
POUR LES TROIS (3) SALLES
Des soumissions cachetées, adressées au directeur de
l'Exploitation des salles et des services scéniques de la
Place des Arts. 1501 rue Jcanne-Mancc. à Montréal et
portant la mention «Soumission pour l'achat de châssis
d'assemblage et de gradateurs pour les trois (3) salles de
la Place des Arts» seront reçues jusqu'à midi le 28 mai
1982.
La Régie ne tiendra pas compte des soumissions reçues
après la date ci-haut mentionnée.
Toutes les conditions du présent appel d'ofTres sont con-
tenues dans un document qui peut être obtenu en pré-
sentant une demande en ce sens au Service de l'exploita-
tion des salles et des services scéniques de la Piece des
Arts.
Un cautionnement de soumission ou un chèque visé de
Tordre de dix pour cent (10%) du montant de la soumis-
sion fait à l'ordre de la Régie de la Place des Arts et va-
lide pour une période de trente (30) jours de la date d'ou-
verture de la soumission doit accompagner la soumis-
sion. Le chèque visé ou le cautionnement de soumission
devra être change à la signature du contrat pour un cau-
tionnement d'exécution du même montant.
Seules les personnes, sociétés, compagnies et corpora-
tions ayant un bureau d'affaires au Québec et qui auront
HBHMrV-
Kc&ic 0c la flëce J e s Arts wot s
ner.
La Régie de la Pltce des Arts se réserve le droit de rejeter
la plus basse ou toute autre soumission et de diviser les
commandes; de plus, la Régie de la Place des Arts ne
s'engage a accepter aucune des sournitMnns r c m r \
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