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GROUPE 3
Rédiger par : Encadré par Messieurs :
• Dr MBIA Jeannot
1. EPAH Conelius FOTABONG 16TP21171
• Dr GNINTEDEM Paul
2. ESSAM EYA’ANE Talulah Paule Ornella 16TP21168
• Dr Deodonne
3. ESSAMA Josephine Angele Wilmine 16TP21266 KUNWUFINE
4. FOMEKONG KANA Brice 16TP21091 • Dr BWEMBA Charles
5. FORMIN Hubert AKAWUNG 16TP21209 • M. BOMELA Milaire
6. FOZAO ATSAMO Doris 16TP21188 • M. NGATI Charles
Année 2018-2019
TABLE DE MATIERES
2
INTRODUCTION GENERALE
La géotechnique est l’ensemble des activités liées aux applications de la
mécanique des sols, de la mécanique des roches et de la géologie de l’ingénieur.
Elle est d’un apport incontournable dans l’ingénierie civil, et même l’un des
éléments primordiaux ; ceci car il est toujours important d’être informé sur de
nombreuses notions telles : la capacité de portance d’un sol, sa résistance au
cisaillement, à la fragmentation, sa maniabilité, son comportement vis-à-vis de
l’humidité (en présence d’eau) avant l’exécution d’ouvrage de génie civil et
d’ouvrages d’arts ; il est également d’un apport très important dans la formulation
du béton et pleins d’autres..….
3
I. ESSAI GRANULOMETRIQUE
1. BUT de la manipulation
Les sols sont composés d’un mélange de grains de forme variés et de
différentes tailles.
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générer une courbe dite courbe granulométrique, laquelle nous permettra à son
tour d’évaluer le
Coefficient d’uniformité (𝐶𝑢 ) et le Coefficient de courbure (𝐶𝑐 )
a. Coefficient d’uniformité :
Il permet d’exprimer l’étalement de la courbe
𝐷60
granulométrique : 𝐶𝑢 = Où:
𝐷10
5
b. Coefficient de courbure :
Permet de décrire la forme de la courbe granulométrique :
2
𝐷30
𝐶𝑐 =
𝐷10 ∗𝐷60
Où
Lorsque certaines conditions sur Cu et Cc sont satisfaites (1 ≤ Cc ≤ 3), le sol est dit
bien gradué c'est à dire que sa granulométrie est bien étalée, sans prédominance
d'une fraction particulière.
Quand sa granulométrie est discontinue (1> Cc > 3), avec prédominance d'une
fraction particulière, il est dit mal gradué.
Les sols bien gradués constituent des dépôts naturellement denses avec une
capacité portante élevée. Ils peuvent être aisément compactés en remblais et
forment des pentes stables.
6
3. Résultats et interprétations
GRAVIER (15-25)
31,5 0 0 0 100
25 350 7 7 93
GRAVIER (15-25)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 10 100
Ouverture des tamis
7
𝐷60
𝐶𝑢 = = 21.0mm/14.8mm = 1.42
𝐷10
2
𝐷30
𝐶𝑐 = = 1.04
𝐷10 ∗𝐷60
GRAVIER (5-15)
16 150 3 3 97
8
GRAVIER (5-15)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 10
D1 0=5.625mm
D60=10.67mm
D30=7.61mm
D50=9.44mm
𝐷60 10.67mm
𝐶𝑢 = = = 1.9
𝐷10 5.63mm
2
𝐷30
𝐶𝑐 = = 0.96
𝐷10 ∗ 𝐷60
9
Classification : Gravier mal gradué
SABLE FIN
10
SABLE FIN
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0,01 0,1 1 10
Ouverture du Tamis
D10=0.14mm
D60=0.45mm
D30=0.21mm
D50=0.39mm
𝐷60 0.45mm
𝐶𝑢 = = = 3.2
𝐷10 0.14mm
2
𝐷30
𝐶𝑐 = = 0.7
𝐷10 ∗𝐷60
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SABLE SANAGA
Diamètre Masse % du refus Σ % du refus Σ du fins
du tamis refus
5 52 2.6 2.6 97.4
4 32 1.6 4.2 95.8
3.15 41 2.05 6.25 93.75
2.5 79 3.95 10.2 89.8
2 107 5.35 15.55 84.45
1.25 466 23.3 38.85 61.15
1 288 14.4 53.25 46.75
0.8 328 16.4 69.65 30.35
0.63 187 9.35 79 21
0.5 175 8.75 87.75 12.25
0.315 151 7.55 95.3 4.7
0.2 41 2.05 97.35 2.65
0.16 10 0.5 97.85 2.15
0.08 09 0.45 98.3 1.7
Fond 34 1.7 100.0 0.00
12
SABLE SANAGA
120
100
∑ % des passants
80
60
40
20
0
0,01 0,1 1 10
Ouverture du Tamis
D10=0.48 mm
D60=1.40 mm
D30=0.80 mm
D50=1.15 mm
1.4 𝑚𝑚
𝐶𝑢 = = 2.9
0.48 𝑚𝑚
𝑂.82
𝐶𝑐 = = 0.95
0.48 ∗1.4
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II. ESSAI LOS ANGELES
1. But de la manipulation
L’essai Los Angeles permet de déterminer la résistance à la fragmentation
par chocs des éléments d’un échantillon de granulats. En d’autres termes, l’essai
permet de mesurer les résistances combinées aux chocs et à la détérioration
progressive par frottements réciproques des éléments d’un granulat. L’effet
s’applique aux granulats utilisées pour la construction des chaussées et bétons
hydrauliques, y compris les couches de roulement (La norme européenne EN
1097 – 2 décrit l’essai Los Angeles).
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- D’un large cylindre creux, en acier, et fermés à ses deux
extrémités dont sa longueur externe est inférieure à son
diamètre externe. Le cylindre est supporté par deux axes
horizontaux fixes à ses deux parois latérales, mais ne pénétrant
pas à l’intérieur du cylindre.
Le montage est tel que le cylindre peut ainsi tourner sur son axe
principal qui en fait est l’axe horizontal.
- D’une ouverture sur toute sa longueur permettant d’introduire
l’échantillon. Pendant l’essai, cette ouverture est obturée d’une
façon hermétique aux poussières par un couvercle amovible tel
que la surface intérieure reste bien cylindrique.
- D’un système de charge qui est constituée des boulets
sphériques. Ces boulets ne doivent pas s’user de façon trop
régulière.
- D’un moteur, assurant au tambour de la machine une Vitesse de
rotation régulière compris entre 31 et 33 tours par minute.
- Un bac en place qui est destiné à recueillir le matériau à la fin
des rotations (après l’essai).
- Un compte tours qui permet un arrêt automatique après 500
tours.
Mode opératoire
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3. Résultats et interprétation des essais
a. Résultats
𝑀1 = 2454 𝑔 𝑒𝑡 𝑀 = 5000 𝑔
𝑀−𝑀1
On rappelle 𝐿𝐴 = ∗ 100
𝑀
5000 − 2454
⟹ 𝐿𝐴 = ∗ 100 = 50,92 %
5000
b. Interprétation
Suite au résultat obtenu, notre Los Angeles est supérieur à 40 (50,92
exactement). Ce résultat classe notre matériau dans une appréciation
médiocre. Ce qui implique qu’il ne peut être utilisé pour la réalisation des
routes. Sa valeur médiocre nous permet donc de conclure que notre
matériau est plus adéquat pour les remblais
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III. LES LIMITES D’ATTERBERG
Introduction
Les limites d’Atterberg (d’après Albert Atterberg) sont des teneurs en eau
limite qui définissent des changements d’états physique des sols. Elles ont pour
valeur la teneur en eau du sol et marque les frontières entre les états solides
plastique et liquide Ces tests standardisés produisent des chiffres comparables
utilisés pour l’identification des sols. La limite de liquidité (wl) et la limite de
plasticité (wp) définissent les limites de teneur en eau entre les états de fluides
non-plastique, plastique et visqueux. L’indice de plasticité (Ip) définie la gamme
complète de l’état plastique
A. Limite de liquidité
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1. But de la manipulation
On détermine par cet essai les limites de liquidité d’un sol qui marque la
frontière entre l’état plastique et l’état liquide afin de permettre la classification
du sol. Il permet de prévoir le comportement des sols pendant les opérations de
terrassement dans le domaine des travaux publics (assises de chaussée y compris
les couches de forme).
• L’appareil de Casagrande
• Un outil à rainurer
• Un tamis (0.4mm)
• Deux spatules
• Une pissette
• Echantillon de sol passant le tamis 0,4mm
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Mode opératoire
Nombre de coups 15 20 25 30 35
N` de la tare 1 2 3 4 5
Poids total humide 17.29 16.76 17.16 15.91 34.32
(b)
Poids total sec (c) 15.17 14.91 15.38 14.61 33.63
Poids de la tare (a) 11.39 11.60 12.16 12.23 32.33
Poids d’eau (b-c) 2.12 1.85 1.78 1.3 0.69
Poids de matériau 3.78 3.31 3.22 2.38 1.30
sec (c-a)
Teneur en eau (%) 56.085 55.891 55.279 54.622 53.077
20
LIMITES D'ATTERBERG
57
56,5
56
Teneur en eau (%)
55,5
55
54,5
54
53,5 y = -0,1457x + 58,633
53
52,5
10 15 20 25 30 35 40 45 50
Nombre de coups
wl =55.0%
A. Limite de plasticité
1. But de la manipulation
On détermine par cet essai les limites de plasticité d’un sol afin de permettre
la classification du sol. Il permet de prévoir le comportement des sols pendant les
opérations de terrassement dans le domaine des travaux publics (assises de
chaussée y compris les couches de forme).
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2. Manipulation proprement dite
Mode opératoire
22
3. Résultat et interprétation des essais
N`de la tare 1 2
Poids total humide 25.27 24.19
(b)
Poids total sec (c) 24.40 23.68
Poids de la tare (a) 21.17 21.79
Poids d’eau (b-c) 0.87 0.51
Poids du matériau 3.23 1.89
sec (c-a)
Teneur en eau (%) 26.935 26.984
Moyenne 27.0
L’indice de plasticité
Ip = 55.0-27.0=28.0%
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Echelle de plasticité
Plasticité
Faible
Moyenne
Elevée
Très élevée
Nous avons un indice de plasticité = 28.0% donc notre sol a une plasticité élevée
𝑊 − 𝑊𝑝
𝐼𝑙 =
𝐼𝑝
Wl 55.0%
Wp 27.0%
Ip 28.%
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4. Commentaires et Problèmes Rencontrés
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CONCLUSION GENERALE
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27