Vous êtes sur la page 1sur 39

Historique des versions du document

Version Date Auteur Validation


Septembre
1 2011
Céline Le Guyader - CETMEF/IE/I2E Pierre-Yves BELAN - CETMEF/IE/I2E

février 2012 Anne SOUQUIERE - CETMEF/IE

Affaire suivie par


Céline LE GUYADER - CETMEF/IE/I2E

Tél. : 02.98.05.76.14 / Fax : 02.98.05.67.21

Courriel : celine.le-guyader@developpement-durable.gouv.fr

Rédacteurs
Céline LE GUYADER – CETMEF/IE/I2E
Florian COLIN – ENTE de Valenciennes

Référence(s) intranet
http://www.cetmef.developpement-durable.gouv.fr/documentation-externe-a192.html
SOMMAIRE
1 - GÉNÉRALITÉS ............................................................................................................................5
1.1 - Contexte de l'enquête ................................................................................................................5
1.2 - Étendue de l'enquête..................................................................................................................5
1.3 - Contenu du rapport.....................................................................................................................6

2 - DRAGAGE.....................................................................................................................................7
2.1 - Quantités de matières sèches draguées en France..................................................................7
2.1.1 -Généralités 2009......................................................................................................................................................................................................8

2.1.2 -Grands Ports Maritimes...........................................................................................................................................................................................8

2.1.3 -Autres ports..............................................................................................................................................................................................................9

2.1.4 -Évolution du dragage entre 2005 et 2009..............................................................................................................................................................10

2.2 - Techniques de dragage............................................................................................................11


2.2.1 -Dans les Grands Ports Maritimes..........................................................................................................................................................................11

2.2.2 -Dans les autres ports.............................................................................................................................................................................................11

2.3 - Travaux neufs et travaux d'entretien........................................................................................12

3 - DESTINATION DES SÉDIMENTS..............................................................................................13


3.1 - Immersion des déblais..............................................................................................................15
3.2 - Rechargement de plages.........................................................................................................15
3.3 - Dépôt à terre.............................................................................................................................15
3.4 - Autres traitements.....................................................................................................................15

4 - LES PERMIS D'IMMERSION......................................................................................................16

5 - LES CONTAMINANTS................................................................................................................20
5.1 - Les éléments-traces métalliques (ETM)...................................................................................20
5.2 - Les polychlorobiphényles (PCB)..............................................................................................21
5.3 - Le tributylétain (TBT)................................................................................................................21
5.4 - Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).............................................................21

6 - BILAN DES DONNÉES DE SUIVI RECUEILLIES.....................................................................23

7 - CONCLUSION.............................................................................................................................24
CETMEF DI/IE/I2E

ANNEXES, GRAPHIQUES ET CARTES

Annexes

• Annexe 1: arrêté du 14/06/00 relatif aux niveaux de référence à prendre en compte lors d'une analyse de
sédiments marins ou estuariens présents en milieu naturel ou portuaire.
• Annexe 2: arrêté du 23 décembre 2009 complétant l'arrêté du 9 août 2006 relatif aux niveaux à prendre en
compte lors d'une analyse de rejets dans les eaux de surface ou de sédiments marins, estuariens ou extraits
de cours d'eau ou canaux relevant respectivement des rubriques 2.2.3.0, 3.2.1.0 et 4.1.3.0 de la
nomenclature annexée à l'article R. 214-1 du code de l'environnement.
• Annexe 3: méthodologie de calcul de la quantité de matières sèches.
• Annexe 4: présentation des différentes techniques de dragage.
• Annexe 5 : données collectées pour la convention de Londres: sites d'immersion et quantités.
• Annexe 6 : données collectées pour la convention OSPAR :charges totales.

Graphiques

• Graphe 1: quantités de matières sèches draguées (en milliers de tonnes) dans les Grands ports maritimes
en 2009.
• Graphe 2: quantités de matières sèches draguées (en milliers de tonnes) par département en 2009 en
excluant les Grands ports maritimes et le département de la Guyane.
• Graphe 3: évolution des sédiments dragués sur les trois façades de la France métropolitaine entre 2005 et
2009 (en milliers de tonnes de quantités de matières sèches).
• Graphe 4 : pourcentage des différentes techniques de dragage dans les Grands ports maritimes en 2009.
• Graphe 5: pourcentage des différentes techniques de dragage dans les autres ports (y compris la Guyane)
en 2009. Le dragage à l'américaine ne concerne que le département de la Guyane (il n'est pas autorisé en
France métropolitaine).
• Graphe 6: pourcentage des différentes catégories de destination des sédiments par façades littorales.
• Graphe 7: moyenne des différentes catégories de destination des sédiments pour les trois façades littorales
de France métropolitaine (en pourcentage).
• Graphe 8: répartition du dépassement du seuil N2 pour les éléments-traces métalliques (en mg/kg).
• Graphe 9: répartition de dépassements de seuil N1 pour le TBT (en μg/kg).
• Graphe 10: représentation des dépassements de seuil N2 pour les HAP (en μg/kg).

Cartes

• Carte 1: les sites d'immersion de la Manche utilisés en 2009.


• Carte 2: les sites d'immersion de l'Atlantique utilisés en 2009.
• Carte 3: les sites d'immersion de la Méditerranée utilisés en 2009.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 4/39


CETMEF DI/IE/I2E

1 - Généralités

1.1 - Contexte de l'enquête


Cette enquête est réalisée chaque année par le CETMEF. Elle vise à exploiter l'ensemble des données
relatives aux opérations de dragage qui ont eu lieu en 2009. Ces données sont transmises par les Services de
Police des Eaux Littorales (SPEL) de l'ensemble des départements maritimes de France métropolitaine et
d'outre-mer.

Cette enquête, réalisée pour le Ministère de tutelle, le MEDDTL 1, répond à trois objectifs :
• rendre compte des activités annuelles d'immersion des déchets auprès des trois conventions internationales
dont la France est partie contractante, la convention de Londres de 1972 sur la prévention des mers et son
protocole de 1996, la convention OSPAR de 1992 pour la prévention du milieu marin pour l'Atlantique du
Nord-Est et la convention de Barcelone de 1976 sur la protection du milieu marin et du littoral de la
Méditerranée ;
• alimenter la base de données « dragage » du CETMEF ainsi que la base de données QUADRIGE² de
l'IFREMER ;
• produire un document à destination du grand public sur le thème des dragages.

Ces données sont ensuite synthétisées par le CETMEF et retranscrites dans des tableaux formatés adoptés par
les lignes directrices internationales. Le bureau LM1 de la direction de l'eau et de la biodiversité au MEDDTL
transmet après validation ces résultats aux secrétariats des trois conventions.

1.2 - Étendue de l'enquête


Pour tenir compte des compétences territoriales des trois conventions, les façades maritimes ont été
sectorisées comme suit :
• la façade de la Manche comprend 9 départements : le Nord (59), le Pas-de-Calais (62), la Somme (80), la
Seine-Maritime (76), le Calvados (14), la Manche (50), l'Ille et Vilaine (35), les Côtes d'Armor (22) et le
Finistère2 (29) ;
• la façade Atlantique comprend 7 départements : le Morbihan (56), la Loire-Atlantique (44), la Vendée (85), la
Charente-Maritime (17), la Gironde (33), les Landes (40) et les Pyrénées-Atlantiques (64) ;
• la façade Méditerranée inclus 9 départements : les Pyrénées-Orientales(66), l'Aude (11), l'Hérault (34), le
Gard (30), les Bouches-du-Rhône (13), le Var (83), les Alpes-Maritimes (06), la Corse du Sud (2A) et la
Haute Corse (2B) ;
• le littoral d'Outre-Mer comprend les 4 départements suivants : la Guadeloupe (971), la Martinique (972), la
Guyane (973) pour la zone des Antilles et la Réunion (974) pour la région de l'Océan Indien. Il y a de plus 2
collectivités territoriales qui répondent à l'enquête, il s'agit de Mayotte (976) dans l'Océan Indien et de Saint-
Pierre-et-Miquelon (975) dans l'Atlantique Nord-Ouest.

1 Ministère de l'Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement.


2 Pour simplifier, le Finistère n'a pas été divisé entre les façades Manche et Atlantique au nord et au sud de la ligne de partage du
Cap Corsen.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 5/39


CETMEF DI/IE/I2E

1.3 - Contenu du rapport


Le présent rapport a pour objet d'analyser les données de l'enquête dragage et de présenter un état des lieux
des opérations de dragage ayant eu lieu en 2009, d'une part sur les pratiques, en termes de techniques
rencontrées, de destinations des matériaux dragués, et d'autre part sur l'état de contamination des sédiments
au regard de la réglementation sur l'immersion.

Dans les éléments de comparaison, l'analyse tient compte de l'écart important entre les quantités de sédiments
déplacés par les Grands ports maritimes et les opérations de dragage réalisées dans les autres ports.

Le document fait également le bilan des autorisations délivrées au titre de la police de l'eau.

Compte tenu de la variabilité des techniques utilisées, à la fois d'une année à l'autre et d'un port à
l'autre, il a été choisi d'exprimer cette année l'ensemble des données en quantités de matières sèches
(tonnes). En effet, l'analyse par volume peut introduire un biais si l'on compare des données issues
d'un dragage hydrodynamique et d'un dragage mécanique par exemple.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 6/39


CETMEF DI/IE/I2E

2 - Dragage

2.1 - Quantités de matières sèches draguées en France

Rappel 2008

En 2008, la quantité de sédiments dragués en France métropolitaine est de 23,2 millions de tonnes, en légère
diminution de 3,6% par rapport à la quantité de matières sèches prélevée en 2007.
Les sept Grands ports maritimes 3 représentent à eux seuls 19,4 millions de tonnes de quantités de matières
sèches draguées en 2008, soit environ 80% du total.

Les autres sites de dragage comptabilisent 4,88 millions de tonnes soit 20% du total des matériaux extraits des
ports et chenaux de navigation français. Cette quantité diminue à 2,7 millions de tonnes (soit 11,2% du total) si
l'on met à part la quantité de matériaux dragués en Guyane, qui représente à elle seule 2,1 millions de tonnes
soit 8,8% du total.

La répartition par façade maritime est la suivante : 11,2 millions de tonnes de sédiments dragués pour la façade
Manche et Mer du Nord (48,30%), 10,4 millions de tonnes pour la façade Atlantique (44,99%) et 1,5 millions de
tonnes pour la façade Méditerranée (6,71%).

En Manche, l'activité de dragage est surtout marquée en Seine-Maritime (7,2 millions de tonnes) avec une
importante concentration de sédiments dragués dans les Grands ports maritimes du Havre (1 million de tonnes)
et de Rouen (5,9 millions de tonnes). Dans le département du Nord, 1,46 million de tonnes de sédiments ont été
draguées dans le Grand port maritime de Dunkerque, soit 97,34% des quantités de matières sèches extraites
dans tout le département.

Sur la façade Atlantique, ce sont les départements de Gironde et de Loire-Atlantique qui totalisent le plus grand
nombre de sédiments dragués avec les Grands ports maritimes de Bordeaux (4,7 millions de tonnes) et de
Nantes Saint-Nazaire (4,6 millions de tonnes) soit 86,62% du total de matières sèches prélevées pour cette
façade maritime.

En ce qui concerne la Méditerranée, le total de sédiments dragués ne représente que 6,7% des quantités
draguées en France métropolitaine avec environ 1,6 million de tonnes, essentiellement dans le Grand port
maritime de Marseille (1,5 millions de tonnes draguées).

En Outre-Mer, si l'on excepte la Guyane (2,1 millions de tonnes), l'activité de dragage est très faible avec un
peu moins de 50 000 tonnes de sédiments extraits pour la Réunion.

3 Par décret n°2008-1146 du 6 novembre 2008 les ports autonomes reçoivent l'appellation de Grands ports maritimes

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 7/39


CETMEF DI/IE/I2E

2.1.1 - Généralités 2009

Pour l'analyse des données de dragage 2009, les quantités se réfèrent à des matières sèches (en tonnes) et
non à des volumes dragués, car des variations sont constatées entre les différents ports suivant les méthodes
d'évaluation des volumes utilisées et les techniques de dragage employées.
De plus, les secrétariats des trois conventions réclament des quantités en tonnes et non des volumes, c'est
pourquoi il est préférable de se référer aux quantités de matières sèches.

Tout au long du rapport, les données des sept Grands ports maritimes seront parfois séparées des autres, pour
mettre en évidence l'importance de l'activité de dragage dans ces structures.
Compte-tenu du grand nombre de techniques de dragage existant, une annexe explicative leur est dédiée (voir
annexe 4).

En 2009, la quantité de matières sèches draguées en France (Outre-Mer compris hors Guyane) représente un
total de 33,56 millions de tonnes, soit une augmentation de 27,42% par rapport à celle enregistrée en 2008.

2.1.2 - Grands ports maritimes

Les sept Grands ports maritimes représentent à eux seuls 29,6 millions de tonnes de sédiments dragués, soit
environ 88% du total.
La répartition des quantités de dragage par Grand Port Maritime est figurée dans le graphe 1 suivant.

9000
Q. Mat.Sèches
(x1000T)
8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0
Dunkerque Le Havre Rouen Nantes La Rochelle Bordeaux Marseille

Graphe 1: quantités de matières sèches draguées (en milliers de tonnes) dans les Grands ports maritimes en
2009.

On notera cette année encore que la quantité de sédiments dragués est plus importante dans les grands ports
estuariens de Rouen, de Nantes-Saint-Nazaire et de Bordeaux.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 8/39


CETMEF DI/IE/I2E

En 2008, la quantité de matériaux dragués dans ces ports estuariens représentait 62,71% du volume total
dragué dans les Grands ports maritimes. En 2009, la proportion est de 67,09%.

La forte quantité de matériaux dragués dans le Grand port maritime du Havre en 2009 est due en partie aux
travaux réalisés sur « Port 2000 », le nouveau terminal conteneur du Havre.

2.1.3 - Autres ports

3,9 millions de tonnes de sédiments ont été dragués dans les ports autres que les Grands ports maritimes (hors
Guyane) ce qui représente 11% du total des quantités draguées en 2009. Si l'on ajoute la Guyane, la quantité
passe à 8,7 millions de tonnes. Cette proportion est identique à celle constatée en 2008.

On notera cette année la prépondérance du département du Pas-de-Calais. Cette différence avec l'année 2008
est liée au passage à l'expression en quantités de matières sèches . En effet dans le département des
Pyrénées-Atlantiques les volumes mis en œuvre sont importants du fait d'un dragage réalisé par des techniques
hydrauliques. La teneur en quantité de matière sèche est cependant moindre. Si l'on avait conservé l'analyse en
volumes, les proportions par département seraient restées globalement identiques entre ces deux années.

Le graphe 2 ci-dessous représente les quantités de matières sèches prélevées par départements.

1200

Q. Mat.Sèches
(x1000T)
1000

800

600

400

200

0
59 62 80 76 14 50 35 29 56 44 85 17 33 64 66 11 34 30 13 83 974

Graphe 2: quantités de matières sèches draguées (en milliers de tonnes) par département en 2009, en excluant
les Grands ports maritimes et le département de la Guyane.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 9/39


CETMEF DI/IE/I2E

2.1.4 - Évolution du dragage entre 2005 et 2009

Sur le graphique 3 figure l'évolution des sédiments dragués, sur les trois façades littorales de la France
métropolitaine, durant la période 2005 à 2009.
Il a été choisi de représenter ces valeurs afin de replacer les données en quantités de matières sèches les unes
par rapport aux autres, puisque seuls les volumes étaient mentionnés dans les précédents rapports d'analyse.

Entre 2005 et 2006, le total de quantités de matières sèches des éléments dragués sur les trois façades
littorales de la France a diminué de 21% pour ensuite se stabiliser jusqu'en 2007 aux alentours des 25 millions
de tonnes de matières sèches prélevées.
En 2008, la quantité de sédiments dragués est passée sous la barre des 25 millions pour dépasser en 2009 les
30 millions de tonnes, revenant aux quantités draguées en 2005.

Entre 2005 et 2008, l'activité de dragage a diminuée pour la façade Manche Mer du Nord, passant de 20,3
millions à 11,2 millions de tonnes, soit une diminution de 44,82%. En 2009, les quantités de matériaux dragués
ont à nouveau augmenté, atteignant les 16,7 millions de tonnes. C'est sur cette façade qu'il y a la plus grande
quantité de matériaux dragués.

Pour la façade Atlantique, les quantités sont quasiment stables avec une moyenne de 11,3 millions de tonnes
de sédiments dragués par an.

Concernant l'évolution par façades, la Méditerranée est en constante augmentation depuis 2005, avec
cependant des dragages moins importants que sur les autres façades. Les quantités de matériaux dragués
dans les ports méditerranéens sont passées de 138 830 tonnes en 2005 à 2 365 703 tonnes en 2009 soit 17
fois plus, en raison notamment d'une série travaux portuaires réalisés au Grand port maritime de Marseille.

Évolution des quantités de sédiments dragués


35 000

30 000
x 1000 tonnes de matières sèches

25 000

20 000 Manche Mer du


Nord
Atlantique
15 000 Méditerranée
France

10 000

5 000

0
2005 2006 2007 2008 2009

années

Graphe 3: évolution des sédiments dragués sur les trois façades de la France métropolitaine entre 2005 et 2009
en quantités de matières sèches (x1000 tonnes).

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 10/39


CETMEF DI/IE/I2E

2.2 - Techniques de dragage

2.2.1 - Dans les Grands ports maritimes

La technique prédominante4 est le dragage hydraulique, dans une proportion de 77,5%. Certaines opérations
ont nécessité l'utilisation d'une technique de dragage dite mixte, associant dragues mécaniques et
hydrauliques, dans une proportion de 17,6%.
Le dragage par injection d'eau ou dragage Jetsed représente 4,9% du total dragué, cette technique n'est
utilisée que par le Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire.
Aucune opération de dragage mécanique seul n'a été utilisée dans les Grands ports maritimes en 2009. Les
autres techniques (dragage à l'américaine -uniquement utilisé en Guyane-, rotodévasage) ne sont pas
représentées.

Hy draulique
77,5%
Mécanique 0%
Mixte 17,6%
Injection d'eau
4,9%

Graphe 4 : Utilisation des différentes techniques de dragage dans les Grands ports maritimes en 2009.

2.2.2 - Dans les autres ports

Dans les autres ports, 78,1% des quantités de matières sèches sont enlevées par dragage hydraulique. Le
dragage mécanique est utilisé à hauteur de 18,4% dans ces ports tandis que le dragage mixte hydraulique et
mécanique ne représente que 1,6%.

Le dragage par injection d'eau Jetsed n'est pas pratiqué mais le rotodévasage est utilisé dans le département
de Charente-Maritime, pour des petites opérations de dragage, et représente 1,7% du total. La technique de
dragage à l'américaine n'est pas autorisée en France métropolitaine, elle est cependant utilisée en Guyane pour
le dragage du chenal d'accès au port Degrad des Cannes et représente 0,2% du total des techniques utilisées
dans les ports autres que les Grands ports maritimes.

Hy draulique
78,1%
Mécanique 18,4% Graphe 5 :
Mixte 1,6% Techniques de
Injection d'eau dragage dans les
0%
Rotodév asage autres ports (y
1,7% compris la Guyane)
Américaine 0,2%

4 Pour les descriptions des techniques de dragage voir annexe 4

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 11/39


CETMEF DI/IE/I2E

2.3 - Travaux neufs et travaux d'entretien


Sur les 202 opérations de dragage recensées en 2009, seulement 20 concernent des travaux neufs pour une
quantité totale de 8,5 millions de tonnes de sédiments dragués, soit 25% de la quantité totale de matières
sèches prélevée en France métropolitaine.
C'est le Grand port maritime du Havre qui totalise la plus grande quantité de sédiments dragués pour les
travaux du nouveau terminal pour conteneurs « Port 2000 », avec 5,4 millions de tonnes de matières sèches.
Le Grand port maritime de Marseille a dragué 2,24 millions de tonnes de sédiments pour des travaux neufs sur
le site de Fos.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 12/39


CETMEF DI/IE/I2E

3 - Destination des sédiments


La destination des sédiments a été classée en 5 catégories : l'immersion, le rechargement de plages, le dépôt à
terre, le dépôt en mer et les autres traitements (dispersion, confinement, création de remblais...).
L'immersion des sédiments représente de très loin la principale technique utilisée pour l'évacuation des déblais
de dragage. Le terme immersion comprend à la fois le rejet en mer et en zone estuarienne.

96,64% des matériaux dragués dans les Grands ports maritimes sont immergés, les 3,36% restant sont
déposés à terre. Dans les quantités de sédiments immergés, 2,4 millions de tonnes de matières sèches
draguées par injection d'eau par le Grand port maritime de Nantes se retrouvent dispersées dans l'estuaire de
la Loire.

Dans les autres ports, l'immersion est également le traitement le plus répandu mais des nuances apparaissent
selon les façades maritimes comme le montrent les graphiques suivants :

Manche - Mer du Nord :

immersion
95,19%
recharge-
ment de plage
0,07%
dépôt à terre
4,72%
dépôt en mer
0,00%
autres traite-
ments 0,01%

Atlantique :

immersion
98,71%
recharge-
ment de
plage
1,11%
dépôt à terre
0,16%
dépôt en
mer 0,02%
autres trai-
tements
0,00%

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 13/39


CETMEF DI/IE/I2E

Méditerranée :

immersion
97,24%
recharge-
ment de
plage 1,06%
dépôt à terre
0,95%
dépôt en mer
0,75%
autres traite-
ments 0,00%

Le graphe 6 ci-dessous fait état des différentes méthodes d'évacuation des sédiments de dragage par façade
maritime (dans les Grands ports maritimes et les autres ports).

L'immersion des produits de dragage est la plus répandue avec environ 96 %, pour les trois façades en 2009,
ensuite c'est le dépôt à terre qui est surtout utilisé sur la façade Manche-Mer du Nord (4,72%). Les autres
méthodes sont quasiment négligeables quelle que soit la façade littorale.

Manche Atlantique Méditerranée


Immersion 95,19% 98,71% 97,23%
Rechargement de plages 0,07% 1,11% 1,06%
Dépôt à terre 4,72% 0,16% 0,96%
Dépôt en mer 0,02% 0,75%
Autres traitements 0,01%

Graphe 6 :pourcentage des différentes catégories de destination des sédiments par façades littorales.

En Outre-Mer, la Guyane procède à la dispersion de 4,8 millions de tonnes de sédiments par dragage à
l'américaine. A la Réunion, les sédiments dragués ont essentiellement servi au rechargement de plages (Pointe
du phare à Port Ouest de la Pointe des Galets).

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 14/39


CETMEF DI/IE/I2E

3.1 - Immersion des déblais


En 2009, 31,5 millions de tonnes de matériaux ont été immergés en France (Outre-Mer inclus), ce qui
représente environ 96% de la quantité totale de sédiments dragués pour l'année.
Les Grands ports maritimes représentent à eux seuls 28,6 millions de tonnes de déblais immergés soit 90% du
nombre total de sédiments immergés.

3.2 - Rechargement de plages


En 2009, ce sont pas moins de 434 900 tonnes de matières sèches, contre 265 000 tonnes en 2008, qui ont été
déplacées pour recharger les plages :
23 960 tonnes sur la façade Manche-Mer du Nord, 178 470 tonnes sur la façade Atlantique et 25 760 tonnes
sur la façade Méditerranée. C'est à la Réunion qu'il y a la plus grande quantité de sédiments utilisés pour le
rechargement de plages avec une masse totale de 206 701 tonnes.

3.3 - Dépôt à terre


Le dépôt de matériaux à terre a été pratiqué sur toute les façades littorales ainsi qu'à Saint-Pierre et Miquelon,
mais c'est la façade Manche-Mer-du-Nord qui concentre la quasi totalité du dépôt à terre avec 881 910 tonnes
(pour 26 040 tonnes en Atlantique, 23 330 tonnes en Méditerranée et 30 tonnes à Saint-Pierre et Miquelon).
C'est le Grand port maritime du Havre, avec l'aménagement de « Port 2000 », qui comptabilise la plus grande
quantité, 689 310 tonnes réutilisées en ouvrages et terre-pleins.

3.4 - Autres traitements


Les autres traitements rencontrés en 2009 comprennent :
• la dispersion des matériaux (par injection d'eau, rotodévasage, dragage à l'américaine). La dispersion des
sédiments est importante en Guyane, qui utilise le dragage à l'américaine. En France métropolitaine c'est sur
la façade Atlantique que l'on rencontre surtout ce traitement avec la méthode par injection d'eau (Jetsed)
pour l'estuaire de Nantes-Saint-Nazaire et en Charente-Maritime avec le rotodévasage ;
• la création de remblais, la mise en décharge ;
• le dépôt en mer. Cette destination a été rencontrée sur deux sites en 2009 : 3 490 tonnes déposées dans
une fosse creusée du bassin d'Arcachon (Souille de la Dispute) et 18 100 tonnes déposées dans le port de
Marseille (Mirabeau).

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 15/39


CETMEF DI/IE/I2E

4 - Les permis d'immersion


L'enquête annuelle porte également sur des données de référence constituées par l'inventaire des zones
homogènes de dragage et des zones d'évacuation des déblais.

Elle permet ainsi de connaître le nombre de permis utilisés en 2009 pour l'immersion ainsi que les coordonnées
géographiques de tous les sites autorisés. Ces données sont demandées chaque année par le secrétariat de la
convention OSPAR.

Pour cette année, 42 permis d'immersion ont été utilisés sur les 82 valides (35 utilisés sur la seule zone
OSPAR, 4 en Méditerranée, et 3 en Outre-Mer) .

Les arrêtés de dragage/immersion sont, de manière générale, délivrés sur des périodes de 5 à 10 ans. Ils
concernent, pour la plupart, des travaux d'entretien.

Les cartes suivantes situent les zones d'immersion, identifiées par leur code pour chaque façade maritime.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 16/39


CETMEF DI/IE/I2E

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 17/39


CETMEF DI/IE/I2E

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 18/39


CETMEF DI/IE/I2E

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 19/39


CETMEF DI/IE/I2E

5 - Les contaminants
L'analyse qui suit ne prend en compte que les sédiments immergés, ce qui représente environ 96% de la totalité
des matériaux dragués (en excluant la Guyane, 80% avec la Guyane).
Les niveaux de références N1 et N2 (voir annexes 1 et 2) cités dans les paragraphes suivants sont issus des
travaux et propositions du groupe GEODE (Groupe d'Étude et d'Observation sur le Dragage et l'Environnement)
et répondent aux recommandations de la convention OSPAR.
Ces niveaux servent de référence dans les procédures d'instruction des autorisations de dragage et
d'immersion (extrait de la circulaire du 14 juin 2000) :
– au-dessous du niveau N1, l’impact potentiel est en principe jugé d'emblée neutre ou négligeable, les
teneurs étant « normales » ou comparables au bruit de fond environnemental ;
– entre le niveau N1 et le niveau N2, une investigation complémentaire peut s’avérer nécessaire en fonction
du projet considéré et du degré de dépassement du niveau N1 ;
– au-delà du niveau N2, une investigation complémentaire est généralement nécessaire car des indices
notables laissent présager un impact potentiel négatif de l’opération.

5.1 - Les éléments-traces métalliques (ETM)


En 2009, ce sont environ 3 350 tonnes d'éléments-traces métalliques 5 (ETM) qui ont été immergés.
Le seuil N2 a été dépassé sur 4 sites de dragage et 3 sites d'immersion correspondant.
Le seuil N1 a été dépassé sur 16 sites de dragage et 10 sites d'immersion correspondants. Les éléments-traces
métalliques concernés sont le Cadmium, le Mercure, l'Arsenic, le Chrome, le Cuivre, le Nickel et le Zinc.

Les éléments-traces métalliques concernés par le dépassement du niveau N2 sont le Cadmium, le Mercure, le
Cuivre, le Plomb, le Nickel et le Zinc.

N1 1,2 0,4 25 90 45 100 37 276


N2 2,4 0,8 50 180 90 200 74 552
Zone Code du site
Quantité de
homogène d'immersion
Département Port matière Cd Hg As Cr Cu Pb Ni Zn
de dragage et /ou de
sèche
(a) rejet
(x1000 T) mg/kg ms mg/kg ms mg/kg ms mg/kg ms mg/kg ms mg/kg ms mg/kg ms mg/kg ms
Bassin
Dunkerque Maritime
Nord (59) F/05904 16,98 27
Est (Dunkerque
Est) 3,3 0,59 27 130 77 390 660

Bouches du Port Pétrolier


Rhônes (13)- Fos sur Mer de Lavéra F/01301 13 57 52 31 171
SM (Martigues)
69 1,2 2,02 74
Bouches du Canal de
Rhônes (13)- Fos sur Mer Navigation F/01301 0,97 0,22 6 41 65 17
SM (Martigues) 69 108 436
Port Ouest du Chenal
La Réunion ( Port de la d'accès
F/974.01 206,71 35,66 36,31 76,59
974) Pointe des (Zone N° 1
Galets point 1) 147,19

Graphe 8 : dépassement du seuil N2 pour les éléments-traces métalliques (en mg/kg).

5 Cadmium (Cd), Mercure (Hg), Arsenic (As), Chrome (Cr), Cuivre (Cu), Plomb (Pb), Nickel (Ni) et Zinc (Zn)

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 20/39


CETMEF DI/IE/I2E

5.2 - Les polychlorobiphényles (PCB)


En 2009, aucun site d'immersion n'a dépassé les seuils N1 ou N2 en ce qui concerne les PCB.

5.3 - Le tributylétain (TBT)


Les seuils N1 et N2 pour le TBT ont été définis par l'arrêté du 23 décembre 2009, qui complète l'arrêté du 9
août 2006 relatif aux niveaux à prendre en compte lors d'une analyse de sédiments marins.

En 2009, 3 sites de dragage ont dépassé le niveau N1, mais aucun n'a dépassé le niveau N2.
Le graphe 9 ci-dessous représente la quantité de tributylétain présent sur le total des sédiments dragués sur
une zone. Cette quantité est infime (entre 0,01% et 0,02%) suivant les sites.

N1 100
N2 400
Zone Code du site
Quantité de rapport TBT
homogène d'immersion
Département Port matière TBT sur quantité
de dragage et /ou de
sèche De matière sèche
(a) rejet
µg/kg ms
Bassin
d'accès aux
Seine
Le Havre terminaux 404,6 F/07602 161,63 0,01%
Maritime (76)
avals
(Le Havre)
Port de
Morbihan La Trinité
plaisance 15 F/05602 150 0,02%
(56) S/Mer
nord

Hérault (34) Sète Chenal (Sète) 0,9 F/03401 158 0,02%

Graphe 9 :répartition de dépassements de seuil N1 pour le TBT (en μg/kg).

5.4 - Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)


Les seuils proposés ici font actuellement l'objet de discussions au sein du groupe GEODE et ne correspondent
pas à une norme arrêtée. Ils sont fournis à titre indicatif.

En 2009, 36 zones de dragage et 11 sites d'immersions ont dépassé le seuil N1.


Les HAP concernés par le dépassement de seuil N1 sont l'Anthracène, le Benzo(a)anthracène, le
Benzo(a)pyrène, le Chrysène, le Fluoranthène, l'Indéno(123-cd)pyrène, le Pyrène, le Phénanthrène, le
Naphtalène, l'Acénaphtène, le Fluorène, le Benzo(b)fluoranthène, le Benzo(k)fluoranthène et le
Dibenzo(ah)anthracène.

Trois zones de dragage et 2 sites d'immersion ont dépassé le niveau N2 pour les HAP. Les hydrocarbures
aromatiques polycycliques concernés par le dépassement de seuil N2 sont le Fluoranthène, le Pyrène, le
Naphtalène, l'Acénaphtylène et le Fluorène.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 21/39


CETMEF DI/IE/I2E

N1 600 500 160 40 20


N2 1200 1500 1130 340 280
Zone Code du site
Quantité de
homogène d'immersion Fluoranth- Acénaphtyl-
Département Port matière Pyrène Naphtalène Fluorène
de dragage et /ou de ène ène
sèche
(a) rejet
(x1000 T) µg/kg ms µg/kg ms µg/kg ms µg/kg ms µg/kg ms
Avant port
Calvados Caen-
(Caen- F/01401 <500 <500 600 <1000 <100
(14) Ouistreham
Ouistreham) 11,5

Bouches du
Fos Pétrole
Rhônes (13)- Fos sur Mer F/01301 81 75 250 500 250
(Fos sur Mer)
SM
2,56
Bouches du
Fos Pétrole
Rhônes (13)- Fos sur Mer F/01301 50 50 250 500 250
(Fos sur Mer)
SM 2,56

Bouches du Port Pétrolier


Rhônes (13)- de Lavéra F/01301 5949 5232 837 413 395
SM (Martigues)
2,56

Graphe 10: représentation des dépassement de seuil N2 pour les HAP (en μg/kg).

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 22/39


CETMEF DI/IE/I2E

6 - Bilan des données de suivi recueillies


Les services répondant à l’enquête annuelle sur les activités de dragage et d'immersion transmettent les
résultats d’analyses figurant à l'arrêté du 14 juin 2000 et sa circulaire d’application : éléments métalliques,
polluants organiques, hydrocarbures aromatiques polycycliques, organoleptiques.

Ces éléments suffisent à répondre au suivi exigé par les trois conventions internationales. Ces dernières
recommandent toutefois de suivre d'autres paramètres comme les nutriments, la microbiologie ou des éléments
particuliers, ce qui est le cas dans la majorité des ports français actuellement.

Les métaux sont particulièrement bien suivis en adéquation avec les recommandations de la convention
OSPAR (la plus exigeante et précise en terme de suivi). La quasi totalité des opérations recensées fournissent
des données sur les métaux. Les quelques données manquantes correspondent à des sites ayant fait l'objet
d'analyses l'année antérieure et qui démontraient l'absence de contamination.

Les PCB, HAP et germes pathogènes sont bien suivis également, et ce de manière stable entre 2008 et 2009.

En revanche, les données sur les HCB, g-HCH, DDT, cyanures, fluorures et étain ne sont disponibles que dans
le département du Nord.

Enfin, aucune donnée cette année encore n'a pu être recueillie sur les radionucléides. La Commission OSPAR
a publié une stratégie à long terme de réduction des rejets de substances radioactives dans le milieu marin et
ces données devront être fournies régulièrement.

Chaque année des améliorations sont apportées à l'enquête en terme de précision sur les seuils de détection
ou en termes de réglementation. Depuis décembre 2009 le tributylétain est entré dans la réglementation et ce
sont aujourd'hui les niveaux pour les hydrocarbures aromatiques polycycliques qui font l'objet d'une réflexion.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 23/39


CETMEF DI/IE/I2E

7 - Conclusion
Le respect des exigences fixées par les conventions internationales impose une rigueur dans la collecte et la
transmission des nombreuses données demandées par les tableaux accompagnant l'enquête annuelle.
La difficulté est accentuée par les différences de pratiques des laboratoires d'analyses et des problématiques
de dragage différentes également d'un département à l'autre.
Il importe donc aux services consultés (SPEL et Grands ports maritimes), mais également au CETMEF qui
collecte l'ensemble des données, d'être vigilants sur l'homogénéité des informations communiquées,
notamment sur les unités demandées pour les contaminants.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 24/39


CETMEF DI/IE/I2E

Annexe 1 : Définition de l'enquête annuelle


(correspondant à chacun des onglets)

Tableau 1 : Légende et instructions du tableau des données relatives à la gestion des déblais de dragage
Colonnes Instructions
(a) Zone homogène de dragage Fournir une copie des arrêtés d'autorisation et déclaration pour les opérations de dragage et rejet y afférent (Loi
sur l'Eau - nomenclature 3.4.0)
(b) Nature du dragage
• Entretien : E
• Travaux neufs : T
(c) Technique de dragage Dragage mécanique :
• drague à benne preneuse : DMBE
• à godets : DMGO
• à pelle ou à cuiller : DMPE
• rétrocaveuse ou ponton-grue : DMRE
• excavatrice à chargement frontal : DMEX
• ratisseuse niveleuse : DMRN
Dragage hydraulique :
• Drague aspiratrice en marche à élinde traînante ou porteuse à élinde traînante : DHME
• Drague aspiratrice stationnaire :
- suceuse simple ou refouleuse : DHSS
- à désagrégateur ou à cutter : DHSD
- coupeuse à disque : DHSC
- balayeuse ou à balayage : DHSB
- à vis sans fin ou à vis d'Archimède : DHSA
Dragage pneumatique : DP
Dragage en eau :
• à injection d'eau ou Jetsed : DEIE
• à l'Américaine : DEAM
(d) Mode de transport des • par chaland,
sédiments dragués • par conduite/émissaire,
• par réservoir intégré à la drague,
• par le courant naturel ou artificiel.
(e) Navire Fournir le nom du navire utilisé pour effectuer l'opération de dragage
(f) Zone post-dragage Le nom ainsi que le code des sites de réception des sédiments, doivent être renseignés conformément à
l'inventaire des sites (cf. feuillet d'inventaire des sites d'immersion, de rejets, de dépôts et de rechargement de
plage)
Fournir une copie des arrêtés d'autorisation et déclaration pour les opérations ou aménagements suivants :
• immersion (Loi 76-599 Immersion de 1976, codifiée art. L. 218-42 à 58 du code de l'environnement),
• rechargement de plage (Loi Littoral de 1986, codifiée art. L. 321.1 à 9 du code de l'environnement),
• dépôt confiné en mer : d’aménagement qui engendre des modifications importantes de l’environnement
(Loi de la Protection de la Nature 76-630 de 1976, codifiée art.L.122-1 à 3 du code de l’Environnement),
• stockage à terre (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement -ICPE),
• traitement (ICPE).
(g) Sédiments immergés ou opérations d'immersion au titre de la loi immersion de 1976, codifiée art. L. 218-42 à 58 du code de
rejetés en mer l'Environnement
(h) Sédiments utilisés pour le opérations de rechargement ou engraissement de plage à partir de sédiments dragués
rechargement de plage
(i) Sédiments déposés à terre dépôts terrestres confinés au titre des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) et de
la Protection de la Nature
(j) Sédiments déposés en mer dépôts en mer confinés au titre de la Protection de la Nature (L. 122-1 à 3 du code de l'environnement)
(k) Autres traitements de remblaiements non confinés, matériaux utilisés en routier, réhabilitation de sols, traitement et réutilisation de
sédiments briquettes….
(l) Référence du point préciser s'il s'agit de moyenne de mesure de points d'échantillonnage (moy), de mesure de point
d'échantillonnage élémentaire (pte), de mesures de points d'échantillonnage moyenné (ptm), de point de
référence REPOM (re-références)
(m) Organismes préleveurs préciser le nom de l'organisme ayant effectué les prélèvements de sédiments :
• CQEL, service maritime, port autonome,
• société privée,
• maître d'ouvrage,
• laboratoire, …

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 25/39


CETMEF DI/IE/I2E

Colonnes Instructions
(n) Engin de prélèvement préciser le type d'engin de prélèvement ainsi que le nom de celui-ci, utilisé pour effectuer le prélèvement :
• benne,
• carottier,
• plongeur/pelle, …
(o) Laboratoire d’analyse préciser le nom du(des) laboratoire(s) ayant effectué(s) les analyses des échantillons,
si sous-traitance, pour quels paramètres ?

Tableau 2 : Légende et instructions des tableaux des zones homogènes de dragage , voir les onglets :

« ZH drag Manche Atl. », « ZH drag Méd. » et « ZH drag DOM TOM Collec..» ,

Colonnes Instructions
(1) Origine du matériau dragué ou zone Découpage en zones homogènes.
homogène de dragage
(2) Point représentatif de la zone Par défaut le centre de la zone homogène.
(3) Type de positionnement Possibilités : Carte SHOM, Carte IGN, GPS
(4) Nature de la zone Possibilités :
• Ouverte (O),
• Confinée (C),
• Port de plaisance (P).

Tableau 3 : Légende et instructions du tableau sur l’inventaire des sites d’immersion et de rejet de sédiments
Onglet : s immersion-rejet sédim.

Colonnes Instructions
(1) Codification de la zone Compléter le code de la zone d'immersion au format suivant :
F/(n° du département à 3 caractères)(n°de la zone au sein du département à 2 caractères)
(2) Dénomination du site d'immersion Dénomination locale du site (port principal s'y rattachant)
ou de rejet
(3) Positionnement du site • amont de la limite de la mer : Position 1
d'immersion ou de rejet • amont ligne de base (eaux maritimes intérieures) : Position 2
• aval ligne de base (eaux territoriales) : Position 3
Rappel : Les lignes de base sont la laisse de basse mer ainsi que les lignes de base droites (notamment
pour les côtes présentant échancrures, indentations ou un chapelet d'îles près du rivage) et les lignes de
fermeture des baies qui sont déterminées par décret.
La largeur des eaux territoriales de la France est fixée à 12 milles marins. La limite transversale de la mer
est, dans les estuaires, la limite fictive de séparation du domaine maritime et du domaine fluvial, définie
administrativement.
(4) Méthode employée • immersion à l’ancre : 1
• immersion en marche : 2
• rejet par émissaire : 3
(5) Profondeur/ bathymétrie Mesurée par rapport à la référence Carte Marine (0 CM ou 0 étiage en estuaire)
(6) Position Position d'un point représentatif de la zone d'immersion
Projection :
(7) Position des points délimitant le Point A le plus au Nord-Ouest, point A,B, C et D dans le sens giratoire
site d'immersion
(8) Plan à fournir Position de la zone d'immersion sur un extrait de carte marine, en précisant les coordonnées des points
caractéristiques de délimitation de la zone.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 26/39


CETMEF DI/IE/I2E

Tableau 4: Légende et instructions du tableau sur l’inventaire des sites d’immersion des navires, aéronefs…
Onglet : s immersion navires et autres

Colonnes Instructions
(1) Codification de la zone Compléter le code de la zone d'immersion au format suivant :
FAI/(n° du département à 3 caractères)(n°de la zone au sein du département à 2 caractères)
(2) Dénomination du site Dénomination locale du site (port principal s'y rattachant)
d'immersion
(3) Positionnement de la zone • amont de la limite de la mer : Position 1
d'immersion • amont ligne de base (eaux maritimes intérieures) : Position 2
• aval ligne de base (eaux territoriales) : Position 3
Rappel : Les lignes de base sont la laisse de basse mer ainsi que les lignes de base droites (notamment
pour les côtes présentant échancrures, indentations ou un chapelet d'îles près du rivage) et les lignes de
fermeture des baies qui sont déterminées par décret.
La largeur des eaux territoriales de la France est fixée à 12 milles marins. La limite transversale de la mer
est, dans les estuaires, la limite fictive de séparation du domaine maritime et du domaine fluvial, définie
administrativement.
(4) Méthode employée • immersion à l’ancre : 1
• immersion en marche : 2
• rejet par émissaire : 3
(5) Profondeur/ bathymétrie Mesurée par rapport à la référence Carte Marine (0 CM ou 0 étiage en estuaire)
(6) Position Position d'un point représentatif de la zone d'immersion
Projection :
(7) Position des points délimitant le Point A le plus au Nord-Ouest, point A,B, C et D dans le sens giratoire
site d'immersion
(8) Plan à fournir Position de la zone d'immersion sur un extrait de carte marine, en précisant les coordonnées des points
caractéristiques de délimitation de la zone.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 27/39


CETMEF DI/IE/I2E

Tableau 5: Légende et instructions du tableau des dépôts à terre de déblais de dragage dépôt à terre

Colonnes Instructions
(1) Codification du dépôt à terre Compléter le code du dépôt à terre au format suivant :
FDT/ (n° du département à 3 caractères)(n°de la zone au sein du département à 2 caractères)
(2) Dénomination du dépôt à terre Dénomination locale du dépôt (lieu-dit principal s'y rattachant)
(3) Méthode de confinement employée description du mode de confinement - matériaux utilisés des couches de confinement et épaisseur
des couches
(4) Profondeur Epaisseur maximale de sédiment en mètre
(5) Position du point représentatif Position d'un point représentatif du dépôt à terre
(6) Position des points délimitant le dépôt
à terre Point A le plus au Nord-Ouest, point A,B, C et D dans le sens giratoire
(7) Plan à fournir Position du dépôt à terre sur une carte IGN, en précisant les coordonnées des points caractéristiques
de délimitation du dépôt

Tableau 6: Légende et instructions du tableau des dépôts en mer des déblais de dragage dépôt en mer

Colonnes Instructions
(1) Codification du dépôt en mer Compléter le code du dépôt en mer au format suivant :
FDM/(n° du département à 3 caractères)(n°de la zone au sein du département à 2 caractères)
(2) Dénomination du dépôt en mer Dénomination locale du dépôt (quai-port principal s'y rattachant)
(3) Méthode de confinement employée description du mode de confinement - matériaux utilisés des couches de confinement et épaisseur
des couches, techniques de fermeture du dépôt…
(4) Profondeur Mesurée par rapport à la référence Carte Marine (0 CM ou 0 étiage en estuaire)
(5) Position du point représentatif Position d'un point représentatif du dépôt en mer
(6) Position des points délimitant le dépôt Point A le plus au Nord-Ouest, point A,B, C et D dans le sens giratoire
en mer
(7) Plan à fournir Position du dépôt en mer sur un extrait de carte marine, en précisant les coordonnées des points
caractéristiques de délimitation de la zone

Tableau 7: Légende et instructions du tableau de l'onglet rechargement de plage

Colonnes Instructions
(1) Codification du rechargement de plage Compléter le code du dépôt en mer au format suivant :
FRP /(n° du département à 3 caractères)(n°de la zone au sein du département à 2 caractères)
(2) Dénomination du rechargement de Dénomination locale du dépôt (quai-port principal s'y rattachant)
plage
(3) Position Position d'un point représentatif du rechargement de plage
(4) Position des points délimitant le Point A le plus au Nord-Ouest, point A,B, C et D dans le sens giratoire
rechargement de plage

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 28/39


CETMEF DI/IE/I2E

ANNEXE 2 :

Arrêté du 14/06/00 relatif aux niveaux de référence à prendre en compte lors d'une
analyse de sédiments marins ou estuariens présents en milieu naturel ou portuaire
NOR : ATEE0090254A

Texte abrogé par l'article 27 de l'arrêté du 1er avril 2008 (JO n° 93 du 19 avril 2008)
Vus
Le ministre de l'équipement, des transports et du logement et la ministre de l'aménagement
du territoire et de l'environnement,
Vu la loi n° 76-599 du 7 juillet 1976 modifiée relative à la prévention et à la répression de la
pollution marine par les opérations d'immersion effectuées par les navires et aéronefs et à la
lutte contre la pollution marine accidentelle, et notamment ses articles 1er et 4 ;
Vu la loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 modifiée sur l'eau, et notamment son article 2 ;
Vu le décret n° 82-842 du 29 septembre 1982 pris pour l'application de la loi n° 76-599 du 7
juillet 1976 relative à la prévention et à la répression de la pollution marine par les opérations
d'immersion effectuées par les navires et aéronefs et à la lutte contre la pollution marine
accidentelle, et notamment son article 20;
Vu le décret n° 93-742 du 29 mars 1993 relatif aux procédures d'autorisation et de
déclaration prévues par l'article 10 de la loi sur l'eau, et notamment ses articles 2 et 29 ;
Vu le décret n° 93-743 du 29 mars 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à
autorisation ou à déclaration en application de l'article 10 de la loi sur l'eau ;
Vu l'arrêté du 6 décembre 1990 relatif à la police des eaux marines, et notamment son article
2;
Vu l'arrêté du 12 novembre 1998 portant modalités d'agrément des laboratoires pour certains
types d'analyses des eaux ou des sédiments ;
Vu l'avis de la mission interministérielle de l'eau en date du 2 mars 2000 ;
Vu l'avis du Comité national de l'eau en date du 11 mai 2000,
Arrêtent :
Article 1er de l'arrêté du 14 juin 2000
Lorsque, en vue d'une action déterminée, une analyse est requise pour en apprécier
l'incidence sur les milieux concernés, ladite analyse précise pour les sédiments marins ou
estuariens présents en milieu naturel ou portuaire la qualité de ceux-ci en fonction des
niveaux de référence figurant aux tableaux I et II ci-après.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 29/39


CETMEF DI/IE/I2E

TABLEAU I
Niveaux relatifs aux éléments traces
(en mg/kg de sédiment sec
analysé sur la fraction inférieure à 2 mm)

ÉLÉMENTS TRACES NIVEAU N 1 NIVEAU N 2


Arsenic 25 50
Cadmium 1,2 2,4
Chrome 90 180
Cuivre 45 90
Mercure 0,4 0,8
Nickel 37 74
Plomb 100 200
Zinc 276 552

TABLEAU II
Niveaux relatifs aux composés traces
(en mg/kg de sédiment sec
analysé sur la fraction inférieure à 2 mm)

PCB NIVEAU N 1 NIVEAU N 2


PCB totaux 0,5 1
PCB congénère 28 0,025 0,05
PCB congénère 52 0,025 0,05
PCB congénère 101 0,05 0,1
PCB congénère 118 0,025 0,05
PCB congénère 138 0,050 0,10
PCB congénère 153 0,050 0,10
PCB congénère 180 0,025 0,05

Art. 2. - Les tableaux figurant à l’article 1er sont actualisés et complétés en fonction de
l’évolution des connaissances scientifiques et techniques.
Art. 3. - Les analyses sont réalisées par des laboratoires agréés en application de
l’arrêté du 12 novembre 1998 susvisé et selon les modalités précisées dans l’arrêté précité.
Art. 4. - Le directeur de l’eau et le directeur du transport maritime, des ports et du littoral
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 juin 2000.
La ministre de l’aménagement du territoire
et de l’environnement,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de l’eau,
B. Baudot
Le ministre de l’équipement,
des transports et du logement,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur du transport maritime,
des ports et du littoral,
C. Gressier

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 30/39


CETMEF DI/IE/I2E

ANNEXE 3

Arrêté du 23 décembre 2009 complétant l'arrêté du 9 août 2006 relatif aux niveaux à
prendre en compte lors d'une analyse de rejets dans les eaux de surface ou de
sédiments marins, estuariens ou extraits de cours d'eau ou canaux relevant
respectivement des rubriques 2.2.3.0, 3.2.1.0 et 4.1.3.0 de la nomenclature annexée à
l'article R. 214-1 du code de l'environnement.

NOR: DEVO0926852A

Le ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la


mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,
Vu le code de l'environnement, notamment ses articles L. 210-1 et suivants ;
Vu code de l'environnement, notamment ses articles L. 214-1 à L. 214-6 et R. 214-1 ;
Vu l'arrêté du 9 août 2006 relatif aux niveaux à prendre en compte lors d'une analyse de
rejets dans les eaux de surface ou de sédiments marins, estuariens ou extraits de cours
d'eau ou canaux relevant respectivement des rubriques 2.2.3.0, 3.2.1.0 et 4.1.3.0 de la
nomenclature annexée à l'article R. 214-1 du code de l'environnement ;
Vu l'arrêté du 29 novembre 2006 portant modalités d'agrément des laboratoires effectuant
des analyses dans le domaine de l'eau et des milieux aquatiques au titre du code de
l'environnement ;
Vu l'avis de la mission interministérielle de l'eau en date du 27 octobre 2009,
Arrête :
Article 1
Le tableau III de l'article 1er de l'arrêté du 9 août 2006 susvisé est complété par la ligne
suivante :

TBT 0,1 0,4

Article 2

La directrice de l'eau et de la biodiversité et le directeur des infrastructures de transport sont


chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 23 décembre 2009.

Pour le ministre et par délégation :


Le directeur des infrastructures
de transport,
M. Papinutti

La directrice de l'eau
et de la biodiversité,
O. Gauthier

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 31/39


CETMEF DI/IE/I2E

ANNEXE 4

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 32/39


CETMEF DI/IE/I2E

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 33/39


CETMEF DI/IE/I2E

ANNEXE 5

Présentation des différentes techniques de dragage

Il existe un grand nombre de méthodes de dragage et, pour l'enquête « Enquête dragage, analyse de données »,
ces techniques sont regroupées en quatre catégories (plus une cinquième, le dragage à l'américaine, qui est à part
car elle n'est utilisée qu'en Guyane). Ces quatre catégories sont: hydraulique, mécanique, mixte et par injection
d'eau.

Les dragues hydrauliques: il y a plusieurs types de dragues hydrauliques, comme la drague aspiratrice en
marche à élinde traînante ou porteuse à élinde traînante, des dragues aspiratrices stationnaires:

-à désagrégateur ou à cutter,
-suceuse simple ou refouleuse,
-coupeuse à disque,
-balayeuse ou à balayage,
-à vis sans fin ou à vis d'Archimède.

Le principe des dragues aspiratrices consiste en l'aspiration par des pompes centrifugeuses d'un mélange d'eau et
de sédiments par un long tube, appelé élinde. Les boues de dragage sont ensuite déversées dans un puits, dans
un chaland ou dans des conduites allant vers une zone de dépôts.

Les dragues mécaniques: pour l'enquête, six types de dragages mécaniques sont énumérés: la drague à benne
preneuse, à godets, à pelle ou à cuiller, rétrocaveuse ou ponton-grue, excavatrice à chargement frontal, ratisseuse
niveleuse.

Les dragues mécaniques ne sont pas courantes (il y a beaucoup de pertes de boues de dragage avec cette
technique), elles sont utilisées pour des zones difficiles d'accès. Les sédiments dragués sont envoyés dans un
puits, dans un chaland ou directement déposés à terre.

Les dragues mixtes: ce sont des dragues couplant hydraulique et mécanique.

Les dragues à injection d'eau: cette technique, aussi appelée Jetsed, consiste à envoyer de l'eau sous pression
ou de l'air comprimé pour détacher la couche de sédiments du sol, ces sédiments se trouvent alors en suspension
dans l'eau et sont entraînés par les courants.

Le dragage à l'américaine: cette technique consiste à rejeter directement de la drague les sédiments qui sont
évacués par les courants. C'est une méthode utilisée en estuaire avec de forts courants.

Le rotodévasage : la technique du rotodévasage consiste à désolidariser les sédiments du sol à l'aide d'une fraise
horizontale mécanique, les matériaux sont alors remis en suspension et transportés par les courants.

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 34/39


CETMEF DI/IE/I2E

ANNEXE 6
Données collectées pour la convention de Barcelone (tous les deux ans) :
sites d'immersion et QMS

Année 2008 :
Quantité totale Propriétés Composition chimique des déchets (en tonne)
Poids sec (tonne) Solubilité pH Densité relative Cd Hg As Cr Cu Pb Ni Zn ΣPAH9 Total PAH N P
F/01101 102994 NI NI NI 0,01 0 1,99 2,71 1 1,6 1,64 4,97 0,01 NI 0,01 41,01
F/03401 4895 NI NI NI 0 0 0,05 0,24 0,07 0,1 0,09 0,6 0 NI 0 14,62
F/01304 1448577 NI NI NI 0,19 0,08 19,45 88,36 23,59 26,28 42,22 114,44 <DL0 NI NI NI
F/00201 11270 NI NI NI 0 0 0 0,01 0,01 0,02 0 0,03 NI NI NI NI

Année 2009 :

Quantité totale Propriétés Composition chimique des déchets (en tonne)


Poids sec (tonne) Solubilité pHDensité relative
Cd Hg As Cr Cu Pb Ni Zn ΣPAH9 Total PAH N P
F/01101 60417 NI NI NI 0,02 0 1 2,79 1,81 1,37 1,43 4,6 0,01 <DL0 0,01 0,03
F/03401 15695 NI NI NI 0 0 0,16 0,46 0,14 0,22 0,23 0,73 <DL0 0,01 0 0,01
F/01301 49447,22 NI NI NI 0,02 0,03 0,55 2,69 1,81 1,64 1,29 5,8 0,15 0,63 0 0,03
F/01304 2240143,85 NI NI NI 0,29 0,01 29,19 133,5 33,47 35,81 62,6 163,01 NI NI NI NI

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 35/39


CETMEF DI/IE/I2E

ANNEXE 8
Données collectées pour la convention OSPAR :
sites d'immersion et quantités de matières sèches (1)

OSPAR-codes Categories Total quantity

Deposit Dredged Inert Fish Others (in metric tonnes)


site Material Material Waste

dry weight
F/05901 x 928 523
F/05902 x 437 443
F/05903 x 66 978
F/05904 x 399 496
F/06201 x 481 000
F/06202 x 633 000
F/07601 x 5 772 000
F/07602 x 7 627 826
F/07603 x 149 946
F/07606 x 23 392
F/01401 x 198 400
F/01409 x 52 735
F/05004 x 10 730
F/02907 x 7 645
F/05601 x 142 818
F/05602 x 15 000
F/04401 x 3 176 030
F/04402 x 28 600
F/04408 x 34 000
F/04412 x 10 600
F/08503 x 47 047
F/08506 x 21 828
F/08507 x 1 717
F/08510 x 2 720
F/01701a x 182 521
F/01702 x 7 994
F/01704b x 4 292
F/01706 x 69 746
F/01707 x 102 720
F/01710 x 49 895
F/01714b x 3 031
F/01715 x 21 458
F/03325 x 7 500
F/03317;F/03318 x 74 000
F/03301; F/03303;F/03305;F/03307; F/03311 x 1 052 000
F/03307; F/03308; F/03311;F/03309 ;F/03312 x 2 925 000
F/03312 x 46 000
F/03314 ; F/03315 ; F/03316;F/03317 x 2 492 000
F/03319 x 716 000
F/03330 x 48 000

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 36/39


CETMEF DI/IE/I2E

Données collectées pour la convention OSPAR :charges totales (2)

en tonnes
site de dépôt Cd Hg As Cr Cu Pb Ni Zn Oil* ΣPA H9 Total PAH* N P

F/05901 0,16 0,05 6,08 27,4 5,46 13,64 8,51 41,07 NI NI NI 2,92 471,53
F/05902 0,06 0,02 3,39 10,77 1,98 5,53 3,35 16,13 NI NI NI 0,09 199,09
F/05903 0,02 0,01 0,62 3,26 0,74 1,79 1,06 4,92 NI NI NI 0,02 57,29
F/05904 0,17 0,04 3,37 21,31 5,09 15,69 5,66 39,31 NI NI NI 0,09 272,25
F/06201 0,19 0,05 4,59 18,63 6,65 12,54 7,48 48,96 NI NI NI NI NI
F/06202 0,21 0,05 3,93 21,97 6,13 21,87 9,48 48,03 NI NI NI NI NI
F/07601 1,14 0,83 28,15 146,44 53,67 142,98 57,19 279,25 NI 4,77 6,03 0,97 3204,32
F/07602 3,6 3,02 74,06 406,55 165,77 293,14 112,15 785,45 NI NI NI 1,31 5758,45
F/07603 0,01 0 0,69 2,42 1,64 1,71 1,3 6,3 NI NI NI 0,01 51,99
F/07606 0,01 0 0,11 0,72 0,21 0,65 0,27 1,55 NI NI NI 0 <DL0
F/01401 NI NI 0,58 2,2 1,23 2,12 1,45 7,64 NI NI NI NI 70,34
F/0149 0,03 0,02 0,48 3,15 1,6 2,6 1,11 7,47 NI 0,11 NI <DL0 46,99
F/05004 0,01 NI 0,18 0,46 0,35 0,24 0,21 0,69 NI NI 0 NI NI
F/02907 0,01 0 0,15 0,51 0,36 0,29 0,24 1,64 NI NI 0 0 12,23
F/05601 0,06 0,02 2,65 8,22 5,09 4,57 3,4 21,56 NI 0,21 NI 0 113,47
F/05602 0,01 0 0,18 0,98 0,53 0,65 0,38 2,1 NI 0,05 NI 0 11,1
F/04401 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/04402 0 0 0,51 2,15 0,74 1,4 0,77 4,29 NI NI NI 0,01 24,6
F/04408 0 <DL0 0,34 1,39 0,68 1,02 0,48 3,37 NI NI NI 0,01 22,1
F/04412 0 0 0,24 0,81 0,42 0,51 0,3 1,59 NI NI NI 0 9,43
F/08503 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/08506 <DL0 0 0,21 0,87 0,29 0,44 0,45 1,74 NI NI NI 0 11,37
F/08507 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/08510 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01701a 0 0 0,01 0,03 0,01 0,02 0,01 0,08 NI NI 0 NI 0,49
F/01702 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01704b NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI <DL0 NI
F/01706 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01707 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01710 0,01 0,01 0,94 4,2 1,61 2,46 1,64 9,06 NI NI NI <DL0 NI
F/01714b NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01715 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/03325 0,54 0,11 16,11 21,48 9,67 16,11 10,2 64,44 NI NI 4,94 NI NI
F/03317;F/03318 NI NI NI NI NI NI NI NI NI <DL0 NI NI NI
F/03301; F/03303;F/03305; F/03307;F/03311 NI NI NI NI NI NI NI NI NI <DL0 NI NI NI
F/03307; F/03308; F/03311 ;F/03309 ;F/03312 NI NI NI NI NI NI NI NI NI <DL0 NI NI NI
F/03312 0,03 0,01 0,87 1,98 1,2 1,66 1,06 7,31 NI <DL0 NI NI NI
F/03314 ; F/03315 ; F/03316 ; F/03317 NI NI NI NI NI NI NI NI NI <DL0 NI NI NI
F/03319 NI NI NI NI NI NI NI NI NI <DL0 NI NI NI
F/03330 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/06401 <DL0 <DL0 1,63 1,74 0,29 1,66 1,38 8,11 NI NI 0,21 0,01 55,31
F/06401; F/06403 <DL0 <DL0 1,43 3,28 2,12 3,11 1,98 15,13 NI NI 0,17 0,02 80,04

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 37/39


CETMEF DI/IE/I2E

Données collectées pour la convention OSPAR :charges totales (3)


en kilogrammes
site de dépôt CB28 CB52 CB101 CB118 CB138 CB153 CB180 ΣPCB7 Total CB* HCB g-HCH DDT* TBT DBT

F/05901 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/05902 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0
F/05903 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0
F/05904 0,34 <DL0 <DL0 <DL0 0,4 0,46 <DL0 1,21 NI <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0
F/06201 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI 0,52 0,07
F/06202 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 0,6 <DL0 NI NI NI NI NI 6,68 1,79
F/07601 6,14 7,43 10,58 11,16 13,44 15,46 8,87 72,66 NI NI NI NI 13,13 17,45
F/07602 55,39 53,05 78,05 69,72 90,57 98,51 73,2 NI NI NI NI NI 32,24 20,42
F/07603 <DL0 0 0,03 0,04 0,05 0,07 0,03 NI NI NI NI NI NI NI
F/07606 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI 0,44 0,08
F/01401 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/0149 <DL0 <DL0 0,53 0,53 0,53 0,79 <DL0 0,57 1,58 NI NI NI NI NI
F/05004 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI 0,23 NI
F/02907 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI <DL0 <DL0 <DL0 0,15 0,05
F/05601 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI 8,95 1,31
F/05602 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI 2,25 0,53
F/04401 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/04402 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/04408 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/04412 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/08503 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/08506 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI 0,15 0,07
F/08507 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/08510 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01701a NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01702 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01704b NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01706 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01707 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01710 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01714b NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/01715 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI
F/03325 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/03317;F/03318 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/03301; F/03303;F/03305; F/03307;F/03311 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/03307; F/03308; F/03311 ;F/03309 ;F/03312 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/03312 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI NI NI
F/03314 ; F/03315 ; F/03316 ; F/03317 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/03319 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/03330 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 NI NI NI NI NI <DL0 <DL0
F/06401 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 9,24 NI NI NI 1,51 0,74
F/06401; F/06403 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 <DL0 6,07 NI NI NI 0,82 0,5

Enquête « dragage 2009» – Analyse de données–Février 2012 38/39

Vous aimerez peut-être aussi