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Cancer de la prostate
Préface du
Pr. Marc ZERBIB
Les Sociétès savantes promotrices et le Comité d’Organisation remercient pour leur soutient
Le Laboratoire IPSEN
Association Algérienne des Urologues Privés (AAUP)
Société Algérienne de Chirurgie Urologique (SACU)
Société Algérienne d’Oncologie Médicale (SAOM)
Société Algérienne de Radiothérapie-Oncologie (SARO)
Préface du
Pr. Marc ZERBIB
Guide de Pratique Clinique
Copyright © 2009-09-19
Editions Les Fascicules de la Santé
Cité des 71 logements,
1 Bis, Bt D, Dely Ibrahim - Alger
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé, des pages publiées
dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon.
Seules sont autorisées les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère scientifique.
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Cancer de la prostate
Diagnostic 13
Bilan d’extension 16
Annexes 30
Références bibliographiques 35
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Guide de Pratique Clinique
PRÉFACE
Professeur Marc ZERBIB
L
e cancer de la prostate est le premier cancer de l’homme de plus
de 50 ans et il est au deuxième rang de la mortalité par cancer
des hommes de cette tranche d’âge. L’incidence du cancer de la
prostate augmente d’une manière très nette ces dernières années en
raison du vieillissement de la population et de l’augmentation de
l’espérance de vie. La prise en charge du cancer de la prostate est donc
un problème de santé publique.
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Cancer de la prostate
7
Guide de Pratique Clinique
PRÉAMBULE
Professeur Larbi ABID
L
e cancer de la prostate est actuellement le plus fréquent des
cancers et la 2e cause de décès par cancer chez l’homme dans la
plupart des pays développés. Son incidence est en augmentation
constante. Plus de la moitié de ces cancers, rares avant 50 ans, sont
diagnostiqués avant 75 ans. En Algérie, les registres du cancer le placent
au 4e rang. Ceci est probablement en rapport avec l’introduction récente
de la biopsie prostatique et la généralisation de la réalisation du PSA
(Prostatic Specific Antigene), mais aussi l’absence d’enregistrement
exhaustif des cas pris en charge en milieu libéral.
Il n’est pas rare non plus de constater des pratiques cliniques qui
diffèrent d’une région à une autre, certainement dues à un
environnement et un plateau technique insuffisant. Toutes ces données
imposent l’utilisation des procédures les plus performantes, les moins
invasives et les moins chères pouvant garantir la meilleure prise en
charge et la meilleure qualité de vie pour une maladie qui réclame une
surveillance continue. Cette façon de procéder garantira l’application du
principe de base de la prise en charge des cancers : réduire les inégalités
face à la maladie.
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Cancer de la prostate
Des groupes de travail ont été créés ayant à répondre à l’une ou l’autre
de ces questions.
Cette conférence pour la rédaction d’un guide de pratique clinique sur
le cancer de la prostate tenue à Alger le jeudi 14 mars 2009 est
l’aboutissement des travaux des différents groupes en un texte
consensuel qui sera adopté et mis en pratique par l’ensemble des
protagonistes avec une évaluation dans une année.
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Guide de Pratique Clinique
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Cancer de la prostate
II. Diagnostic
- Quelles valeurs du PSA ?
- La biopsie prostatique : Quand et comment la réaliser ?
- L’interprétation anatomopathologique
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Guide de Pratique Clinique
S
i pour le dépistage de masse, il n’existe pas un niveau de preuve
suffisant ; par contre le dépistage individuel doit être préconisé
annuellement chez l’homme entre 50 et 75 ans car d’une part, son
incidence est en augmentation en Algérie et que dans 2/3 des cas il est
diagnostiqué actuellement à un stade localement avancé et/ou métastatique.
Or un traitement à un stade localisé permet une réduction notable du risque
de progression de la maladie et de la mortalité et est nettement moins lourd
financièrement pour le malade et pour la collectivité.
Une attention particulière doit être accordée aux hommes âgés de 40 ans
et plus en cas de notion de cancer de la prostate familial et de taux de PSA
supérieur à 2,5 ng/ml. En cas de TR anormal et/ou de taux de PSA supérieur
à 4 ng/ml, le patient doit être adressé à l’urologue.
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Cancer de la prostate
Les biopsies prostatiques doivent être réalisées soit par un urologue soit
par un imageur ayant acquis la technique, devant une anomalie évocatrice au
TR et/ou un taux de PSA supérieur à 4 ng/ml.
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Guide de Pratique Clinique
Les biopsies sont réalisées sous contrôle échographique avec une aiguille
18G, en consultation, en ambulatoire sous anesthésie locale transrectale le
plus souvent ou anesthésie générale.
Le nombre de biopsies à effectuer est de 12, en sextant. En cas de volume
prostatique important, des biopsies complémentaires sont recommandées.
Les prélèvements biopsiques doivent être fixés dans du formol à 4%
séparément dans des flacons numérotés.
Une fiche de demande correctement remplie accompagne le prélèvement
(voir annexe 1). Elle doit préciser l’identité du patient, du préleveur, les
données cliniques et les données de l’imagerie pelvienne et transrectale, le
taux de PSA, le résultat d’éventuelles biopsies antérieures, un éventuel
traitement institué. Le site des biopsies est identifié sur un schéma.
L’interprétation anatomopathologique
La biopsie prostatique apporte la preuve du diagnostic du cancer. Les
prélèvements biopsiques sont inclus en 12 cassettes séparées, numérotées
selon le site des biopsies et étalés entre deux mousses. Dans un souci
d’économie et de gain de temps de technique, les prélèvements peuvent être
inclus en 6 cassettes. Dans ce cas les cassettes contiennent 2 prélèvements
biopsiques numérotés pair-impair et les biopsies sont étalées entre deux
mousses. Après déshydratation elles sont incluses dans de la paraffine. Les
blocs sont coupés à une épaisseur de 5 µ, en plusieurs niveaux de coupe sur
la même lame. Les rubans de coupes confectionnées sont également étalés
en lames intermédiaires sur lesquelles pourra être effectuée l’étude
immunohistochimique éventuelle.
L’étude histologique se fait après coloration HE ou HES sur les différents
niveaux de coupe.
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Cancer de la prostate
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Guide de Pratique Clinique
L
e bilan d’extension est réalisé pour distinguer les cancers
prostatiques localisés, accessibles à un traitement à visée curatrice,
des tumeurs avec extension régionale ou à distance.
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Cancer de la prostate
- Au stade localisé ?
- Au stade localement avancé ?
- Au stade métastatique ?
- Devant un échappement hormonal ?
T2c ou T3a ou Gleason > ou égal à 8 ou PSA >20 Elevé : > 50 % à 5 ans
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Guide de Pratique Clinique
18
Cancer de la prostate
L’espérance de vie du patient doit entrer en ligne de compte pour voir s’il
existe un bénéfice réel du traitement radical. Pour une espérance de vie faible,
l’hormonothérapie, et la surveillance-traitement différé sont des options
envisageables pour des patients à faible risque et à risque intermédiaire, en
réunion de concertation pluridisciplinaire en informant le patient.
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Guide de Pratique Clinique
- Une surveillance régulière avec traitement différé est de mise chez les
patients âgés non symptomatiques ou lorsque l’espérance de vie est limitée
ou chez les patients refusant les effets secondaires des traitements proposés.
Une hormonothérapie est proposée lors de la progression de la maladie.
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Cancer de la prostate
sans récidive biologique aux patients présentant une tumeur à haut risque,
en particulier en cas de score de Gleason > 8. La dose d’irradiation doit être
au minimum de 70 Grays. L’irradiation des aires ganglionnaires pelviennes est
optionnelle. L’irradiation de la prostate est encadrée par un traitement
hormonal qui débute 1 mois avant les rayons et qui se poursuit 3 ans après
le protocole original.
C- Au stade métastatique
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Guide de Pratique Clinique
Score de Soloway
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Cancer de la prostate
La castration médicale avec les analogues est préférée par les patients,
comparée à l’orchidectomie, en raison de sa réversibilité et en raison du
retentissement psychologique d’un acte chirurgical.
Indication de l’hormonothérapie :
L’instauration du traitement hormonal doit être faite rapidement après le
diagnostic chez les patients métastatiques symptomatiques (ou non) et les
patients avec un envahissement ganglionnaire prouvé (N1) et une tumeur
de haut grade, afin d’augmenter la durée de vie sans symptômes. L’impact
23
Guide de Pratique Clinique
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Cancer de la prostate
25
Guide de Pratique Clinique
L
- un cancer de prostate (par région) ?
26
Cancer de la prostate
Ne sont pas concernés par ce protocole, les patients dont le nadir de PSA
n’est pas encore atteint. Les critères de reprise par le spécialiste sont : soit une
élévation du PSA sur 2 prélèvements successifs sur une durée de 3 mois ; soit
une aggravation de troubles urinaires ou l’apparition de douleurs osseuses.
Cancers métastatiques
Les Modalités de surveillance :
- un examen clinique tous les 3 mois.
- dosage du PSA total tous les 6 mois la première année puis à la demande.
- échographie andomino-pelvienne annuelle.
- un examen par le spécialiste au moins 1 fois par an, accompagné
systématiquement des informations recueillies.
27
Guide de Pratique Clinique
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Cancer de la prostate
29
Guide de Pratique Clinique
Nom.............................................................................................................Prénom....................................................................................................
Age ........................................................................................................................................................................................................................................
Médecin traitant......................................................................................................................................................................................................
Renseignements cliniques.........................................................................................................................................................................
Antécédents ...............................................................................................................................................................................................................
TR..............................................................................................................................................................................................................................................
Biopsie antérieure : oui/non Résultat.................................................................................................................................
PSA........................................................................................PSAL / PSAT..............................................................................................................
Echographie endo-rectale (cliché joint) :..............................................................................................................................
Traitement reçu : ...............................................................................................................................................................................................
N.B : Les prélèvements doivent être fixés dans une quantité suffisante de formol dilué à 4%
Base
Droite Gauche
1-2 11-12
3-4 9-10
5-6 7-8
Apex
Base
Médian
Apex
V.S
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Cancer de la prostate
1
Prolifération monotone de glandes simples, arrondies, étroitement
regroupées. Nodules arrondis aux bords bien dessinés
Même aspect que 4A, avec présence de cellules claires Massifs et cordons
4B irréguliers. Aspects d’« hypernéphrome ».
Massifs arrondis, papillaires ou cribriformes avec nécrose centrale.
5A Cylindres et massifs arrondis disposés de façon variable, avec nécrose
(«comédocarcinome »).
Adénocarcinome anaplasique. Massifs très irréguliers.
5B
31
Guide de Pratique Clinique
A. Tumeurs épithéliales
1) Tumeurs glandulaires
• Adénocarcinomes (acineux) 8140/3
- atrophique
- pseudo-hyperplasique
- spumeux
- colloïde 8480/3
- en bague à chaton 8490/3
- oncocytique 8290/3
- lympho-epithelial 8082/3
• Carcinome avec différentiation fuso-cellulaire 8572/3
(carcinosarcome, carcinome sarcomatoide)
• Néoplasie intra-épitheliale prostatique (PIN)
Néoplasie intra-épithéliale grade III (PIN III) 8184/2
• Adénocarcinome canalaire 8500/3
- cribriforme 8201/3
- papillaire 8260/3
- solide 8230/3
2) Tumeurs urothéliales
• Carcinomes urothéliaux 8120/3
3) Tumeurs malpighiennes
• Carcinome adénosquameux 8560/3
• Carcinome malpighien 8070/3
B. Tumeurs neurœndocrines
• Adénocarcinomes avec contingent endocrine 8574/3
• Tumeur carcinoïde 8240/3
• Carcinome à petites cellules 8041/3
• Paragangliome 8680/1
• Neuroblastome 9500/3
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Cancer de la prostate
• Leiomyosarcome 8890/3
• Rhabdomyosarcome 8900/3
• Chondrosarcome 9220/3
• Angiosarcome 9120/3
• Histiocytofibrome malin 8830/3
• Tumeur maligne des gaines nerveuses périphériques 9540/3
• Hémangiome 9120/0
• Chondrome 9220/0
• Léiomyome 8890/0
• Tumeur à cellules granuleuses 9580/0
• Hémangiopericytome 9150/1
• Tumeur fibreuse solitaire 8815/0
E. Tumeurs hématopoïétiques
- Lymphome
- Leucémie
F. Autres tumeurs
- Cystadénome 8440/0
- Néphroblastome (tumeur de Wilms) 8960/3
- Tumeur rhabdoïde 8963/3
- Tumeur à cellules germinales :
- Tumeur du sac vitellin 9071/3
- Seminome 9061/3
- Carcinome embryonnaire et tératome 9081/3
- Choriocarcinome 9100/3
- Adénocarcinome à cellules claires 0/3
- Mélanome 8720/3
G. Tumeurs métastatiques
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Guide de Pratique Clinique
34
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Est un ouvrage de synthèse sur les différents aspects
de la prise en charge des patients atteints de cancer
de la prostate en Algérie.