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7 Memoire Finale
7 Memoire Finale
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Etude d’un batiment R+3
I.1. INTRODUCTION :
Ce projet consiste en l'étude d'un bâtiment en (R+3) à usage multiple
(commerce, habitation).
L'ouvrage sera implanté à Ksar Bokhari qui est classée comme zone de
moyenne sismicité (Zone IIa) selon le classement des zones établis par
le règlement parasismique Algérien (RPA 99 version 2003).
Notre étude sera menée conformément aux exigences et règle de conception
et de calcul des
ouvrages en béton armé CBA 93 et aux règles parasismiques RPA 99 version
2003.
I-1 Description de l’ouvrage :
I.1.1 -Dimension en élévation :
• La largeur :………………………………..10m
I.1.3 - Structure :
2
Etude d’un batiment R+3
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Etude d’un batiment R+3
I.3.2.Béton armé :
Le béton armé est un matériau obtenu en enrobant dans le béton des aciers disposés de
manière à équilibrer les efforts auxquels le béton résiste mal “ effort de traction“.
les deux matériaux (béton, acier) n’agissent pas l’un sur l’autre chimiquement et ils ont une
bonne adhérence l’un à l’autre.
I.3.2.a. Résistance du béton : [2]
C’est le pouvoir d’un matériau de résister à la destruction sous l’action de contraintes
dues à un chargement de compression ou de traction.
I.3.2.b. Résistance caractéristique à la compression :►►Art [A.2.1.1.1] ◄◄
Dans le cas courant, le béton est défini au point de vue mécanique par sa résistance à la
compression à (28) jours d’âge ; cette résistance est mesurée sur des cylindres droits de
révolution de 200cm² de section (φ = 16cm) et ayant une hauteur double de leur diamètre
(H = 32cm).
Pour des bétons d’un âge « j » inférieur à 28 jours, la résistance caractéristique à la
compression
est donnée par les formules suivantes :
=
. .
Pour fc28 < 40 Mpa
=
. .
Pour fc28 > 40 Mpa
Lorsque l’âge du béton dépasse les 28 jours, on peut admettre une résistance au plus égale à
1.10 fc28 à condition que le béton ne soit pas traité thermiquement.
La résistance à la traction du béton à "j" jours, désignée par " ftj " est déterminée par trois
essais :
1. En traction directe ;
2. En traction par fendage ;
3. En traction par flexion.
De même la résistance à la traction du béton ftj est déduite de celle à la compression par le
biais de la relation:
∆ /
=
∆/
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Etude d’un batiment R+3
=
2(1 + υ )
E : module de Young.
I.3.3. Acier :
L’acier utilisé en béton armé se distingue du reste des aciers par sa forme géométrique et
sa nuance ; l’acier du béton armé est sous forme de barre circulaire d’une longueur très
considérable par rapport à son diamètre. Sa surface externe (surface de contact avec le béton)
présente deux types distincts : une surface lisse et une surface rugueuse, chacune ayant sa
propre utilité
5
Etude d’un batiment R+3
.
=
.
2ο οο 3.5 ο οο ζ bc
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Etude d’un batiment R+3
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Etude d’un batiment R+3
II.1. Introduction:
La phase de prédimensionnement est une phase de conception et de dimensionnement
structure, ce dimensionnement porte sur les planchers, les poutres, les poteaux et les
voiles. Ces dimensionnements sont effectués préliminairement, corrigés éventuellement au
moment de l’etude.
Les planchers sont constitués des poutrelles préfabriquées associées aux corps creux
avec une dalle de compression mince en béton armé.
Pour le Prédimensionnement de la hauteur du plancher on utilise la formule empirique
suivante :
L/25 ≤ ht ≤ L/20
Avec :
L : la portée la plus longue de la poutrelle mesurée entre nus des appuis.
L = 4.90m
On prand ht=16+4
Le pré dimensionnement de l’épaisseur des dalles pleines dépend des critères suivants :
Critère de résistance :
≤ ep ≤ 6.7≤ ep ≤ 8.375
Lx=335cm
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Etude d’un batiment R+3
Où : ep : épaisseur de la dalle.
Lx : la plus grande portée mesurée entre nu.
Sécurité contre l’incendie :
On admet : ep =15cm
Condition de la flèche :
Si L ≤ 5m f ≤
Si L >5m f ≤ + 0.05
Isolation phonique :
Selon les règles techniques « CBA93 » en vigueur en l’Algérie, l’épaisseur du plancher doit être supérieure
ou égale à 13 cm pour obtenir une bonne isolation acoustique.
On limite donc notre épaisseur à : 15 cm.
Conclusion:
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Etude d’un batiment R+3
II.3.1. Maçonnerie:
II.3.1.a) Murs intérieurs (simple cloison):
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Etude d’un batiment R+3
A-Charges permanentes:
2
GTERRASSE (corps creux) =6.50kN/m
2
Surcharge d’exploitation Q=1kN/m la terrasse est inaccessible
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Etude d’un batiment R+3
Poids
Poids volumiques
N0 Composants Épaisseur (m) surfaciques
(KN /m3)
(KN /m2)
1 Gravillon roulé (8/15) 0.05 18 0.9
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Etude d’un batiment R+3
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Etude d’un batiment R+3
et 0,3h ≤ b ≤ 0,7h
sections minimale donner par le RPA 99 VERSION 2003 pour la zone sismique III :
h ≥ 30cm
b ≥ 20cm
h/b≤ 4
12 cm ≤ b ≤ 28 cm on adopte b=30cm
Pour des raisons de bonne exécution et de mise en place du ferraillage, on adopte les
d’appuis pour transmettre les charges aux fondations, la section transversale des poteaux se
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Etude d’un batiment R+3
( )
≥
On dimensionne les poteaux, en utilisant un calcul basé sur la descente des charges
II.5.1.Étapes de Prédimensionnement :
Min(b1,h1) ≥
⎛B f f ⎞
N ultime ≤ ⎜⎜ r c 28 + A e ⎟⎟.α
⎝ 0.9γ b γs ⎠
B
A : la section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul A=
1000
0.85
α= 2
λ ≤ 50
⎛λ ⎞
1 + 0.2⎜ ⎟
⎝ 35 ⎠
2
⎛ 50 ⎞
α = 0.60.⎜ ⎟ 50 < λ ≤ 70
⎝λ⎠
Lf
λ= C’est l'élancement mécanique.
I
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Etude d’un batiment R+3
Situation durable
b4
i 12 b
I= ⇒I= Après la simplification on trouve : I =
b2 b2 2 3
La descente des charges désigne l’opération consistant à calculer les efforts normaux résultant
de l’effet des charges verticales sur les divers éléments porteurs verticaux (poteaux ou murs).
On adopte :
Les sections des poteaux sont satisfaites aux conditions de RPA99 version 2003.
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Etude d’un batiment R+3
On a :
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Etude d’un batiment R+3
Loi de dégression :
La loi de dégression des charges s’applique aux bâtiments à grand nombre de niveaux, où les occupations
des divers niveaux, peuvent être considérées comme indépendantes. Les niveaux occupés par des locaux
industriels où commerciaux, ne sont pas comptés dans le nombre d’étages intervenant dans la loi de
dégression, les charges sur ces planchers sont prises sans abattement.
Le nombre minimum de niveaux pour tenir compte de la loi de dégression est de (05).
3+
= +
2
Avec :
Q : Charge d’exploitation.
n: Nombre d’étage.
Q0 : La structure d’exploitation sur la terrasse.
Q1 , Q2 ,……, Qn : Les surcharges d’exploitation des planchers respectifs
Application numérique :
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Etude d’un batiment R+3
Etage 3 2 1 RDC
Q(KN) 14.01 35.03 56.04 77.05
Tableau II.9. Détermination des surcharges d’exploitation.
II.5.1.2. L’effort normal a l’état limite ultime :
L’effort normal doit être majore de (10%) pour le poteau le plus sollicité.
Nu = 1.1Nultime
Et d’autre par ART 7.4.3.1 des RPA 99/V2003 outre les vérifications prescrites par Le CBA et dont le but
d’éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d’ensemble dues au séisme, l’effort normal
de compression de calcule est limité par la condition suivante :
= ≤ 0,3
×
Avec :
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Etude d’un batiment R+3
• b max ≤ 1,5h1+b1
• d ≤ Max (b1/2;h1/2)
Etage bmax(cm) h1(cm) b1(cm) bmax≤1,5h1+b1 d(cm) Max (b1/2;h1/2) d ≤ Max (b1/2;h1/2)
3 30 30 30 C.V 0 15 C.V
RDC 30 35 35 C.V 2.5 17.5 C.V
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Etude d’un batiment R+3
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Etude d’un batiment R+3
III.1. L’ACROTERE:
L’acrotère à considéré comme étant une console encastrée au plancher terrasse, il est soumis à son poids
propre et une surcharge de 1 kN/m due à la main courante.
Le calcul se fait par une bande de 1ml.
Figure.III.1. L'acrotère.
L'E.L.U
L'effort normal: Nu =1,35×G =1,35×1,755 =2,36KN
Moment d'encastrement : Mu =1,5×Q× h = 1,5×1×0,6 =0,9KN.m
L'effort tranchant: Tu =1,5×Q =1,5×1 =1,5KN
L'E.L.S
L'effort normal: Ns =G =1,755 KN
Moment d'encastrement : Ms =Q× h =1×0,6 =0,6KN.m
L'effort tranchant: Tu =Q =1KN.m
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Etude d’un batiment R+3
Le calcul de ferraillage se fait pour une section rectangulaire (100x10) cm2 soumise à la flexion composée.
Les dimensions ainsi que les valeurs de résistances caractéristiques des matériaux sont présentées dans le
tableau suivant :
Donc le centre de pression se trouve à l'extérieur du segment limité par les armatures, alors ", on a une
section partiellement comprimée.
2. Calcul du moment de flexion :
e =e0+ – c
Donc : e = 0.405m
Mu =Nu× e =0.96KN.m
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Etude d’un batiment R+3
et A’=A’1 A’=0.
Donc :
A=0.3cm2
A’=0
Condition de non fragilité:
×
Amin= = = 1cm2 > A=0.30cm2
On a : ≤ Ar ≤ 0.58 ≤ Ar ≤ 1.16
Calcul de l'excentricité:
M ser 0.6 × 10 2
On a : e0 = = = 34.19cm
N ser 1.755
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Etude d’un batiment R+3
h
− c = 5 − 2.5 = 2 .5 cm < e 0 = 34 .19 cm
2
IG
Par ailleurs, on doit vérifier l'inégalité ci-contre : e0 ≥
B0υ 2
υ 2 = h - υ 1 = 4,916 cm.
b
I= (υ 1 3 + υ2 3) + 15 [A (υ 2 - c) 2+A'(υ1-c') 2] = 8542.60 cm².
3
IG
Alors: = 1,680 cm.
B0υ 2
I
Donc : e0= 34,19 cm ≥ G =1,680 cm ⇒Alors, on a une section partiellement comprimée.
B0 υ
2
⎧⎪σb ≤ σ b
Il faut vérifier que: ⎨ (fissuration préjudiciable)
⎪⎩σs ≤ σs
N ser
Où : σb = k.y1 avec k=
SG'
σ s
= 15k (d − y 1 )
Détermination de y1 :
tels que:
p = -3 c2 - 90 + 90 A (d - c) ⇒ p = -1791.84 cm2
b
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Etude d’un batiment R+3
c: La distance entre la fibre la plus comprimée du béton et le point "c" et puisque "N" est un effort de
compression
0 < y1 = y 2 + c < h
y1: distance entre la fibre comprimée de béton la plus éloignée et l'axe neutre.
Cos α = = –0.744
a=2 = 48.88
a cos ( ) = 33,94 cm
Finalement, on trouve :
y2 ’ = 33,94 cm
y2 = 33,94 cm
Donc on prend :
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Etude d’un batiment R+3
N
En revanche on a : k =
Sxx
2
Avec ; Sxx = by 1 + 15 [A’s (y1 – c’) - As (d- y1)]. ⇒ Sxx=1037,939 cm3
2
Donc, on obtient :
⎡2 ⎤
σ s = Min ⎢ 3 f e = 333,33 MPa ; 110 η f tj = 201,633 MPa ⎥ = 201,633 MPa
⎣ ⎦
σs=0,69MPa ≤ (c.v)
Vu 1.5 × 103
τu = =
b.d 1000 × 75
= 0.02 MPa
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Etude d’un batiment R+3
III.2.les escaliers :
Un escalier est une suite de plans horizontaux disposés en gradins, afin de se déplacer à pied d’un niveau à
un autre.
Pour notre bâtiment, un seul type d’escaliers est utilisé : les escaliers droits à deux volé.
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Etude d’un batiment R+3
III.2.1.Dimensionnement:
Pour les dimensions des marches "g" et les contres marches "h" on utilise généralement la formule
de BLONDEL: 59 ≤ g + 2h ≤ 64
Il porte un palier et une paillasse.
h= et g=
n: nombre de contres marches.
x = g + 2h⇒2H.(n −1) + n.L = x.n.(n −1)
On pose :
x.n² − (x + 2H+ L).n + 2H = 0......(∗)
Pour la formule générale (*): 60 cm ≤ g + 2h ≤ 64 cm
On prend g+2h = 64 m.
2.78
1.70
2.20 0.70
Le giron: g = = =25
59 ≤ g + 2h ≤ 64 59 ≤ 25 + 2×17=59 ≤ 64
Vérification d’inclinaison α :
Tg α = = = 0.773 α = 37.69°
Longueur de la paillasse ep :
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Etude d’un batiment R+3
III.2.1.1.le palier :
Poids
épaisseur Poids volumique
Désignations surfacique
(m) (KN/m3)
(KN/m2)
carrelage grés
1 0,02 22 0,44
céramique
2 mortier de pose 0,02 20 0,40
3 Lit de sable 0.03 18 0.54
4 Marche 0,17/2 22 1,87
5 Paillasse 0.15/cos α 25 4.43
6 enduit en ciment 0,02 18 0,36
Charge permanente G 8.04
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Etude d’un batiment R+3
a) à l'ELU:
∑ =0
RA + RC = 40.00 KN
∑ / =0
RA=20.27KN et RC=19.73KN
14.60KN/m
11.16KN/m
RA B RC
2.20m 0.70m
Fig. III.5 : distribution de la charge à l’ELU de volée.
1. Tronçon AB (0 ≤ ≤ 2.20) :
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Etude d’un batiment R+3
. .
Moment fléchissant : M ( )= –14.60 ×2.20 ( – ) + 20.27 –11.16× ( – 2.20) × ( )
∑ =0
RA + RC = 28.78 KN
∑ / =0
RA=15.07KN et RC=13.71KN
10.54KN/m
7.99KN/m
RA B RC
2.20m 0.70m
Fig. III.6 : distribution de la charge à l’ELS de volée.
3. Tronçon AB (0 ≤ ≤ 2.20) :
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Etude d’un batiment R+3
Acal
Mu(KN.m) d (cm) µ Β Achoisir(cm2)
(cm2/ml)
En travée 13.18 12.50 0.059 0.969 3.13 3T12=3.39
Aux appuis 9.33 12.50 0.042 0.979 2.19 3T10=2.36
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Etude d’un batiment R+3
τu = ≤ ̅u = 0.07×
. .
̅u = 0.07× =1.16Mpa
.
. ×
τu = =0.102
×
e) Vérification à l'E.L.S:
La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc on vérifie seulement la condition:
σb ≤ b
b = 0.6.fc28 =0.6×25 =15Mpa
En travées:
A = 3.39 cm²
Mser =10.00KN.m
σb = .y
Cherchons la position de l'axe neutre " y ".
On a:
50y2 + 15A'.y − 15A.d =0 ⇒ y = 0.502 cm
I= y3+15A' (y-c') ²+15A (d-y) ² ⇒ Ι=7324.176 cm3
×
σb = ×5.02 =0.685Mpa
. ×
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Etude d’un batiment R+3
⎧1kN
Q = Max⎨ Localisée au milieu de la travée [B.6.8.4.1.2]
⎩500N / m
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Etude d’un batiment R+3
4.20 m4.20m
a) Charges et surcharges :
- Poids propre de la poutrelle : 0.04×0.12×25 = 0.12 kN/ml
⎧1kN
-Surcharge d’exploitation : Q = Max ⎨
⎩500 × 4.20 = 2.10kN
⇒ Q = 2.10 kN
b) Ferraillage :
ELU :
Mu = 1.35 MG + 1.5 MQ
⇒ Mu =5.61kN.m
b=12cm ; h=4cm ; d=3cm ; σb =14.2Mpa
M u
µ = = 3 . 66 > µ = 0 . 392 ⇒ A' ≠ 0
σ b ⋅b ⋅d ²
l
Mais, il est impossible pratiquement de placer des armatures de compression (section très faible).
On prévoit un échafaudage ou des étaiements verticaux pour que la poutrelle supporte les charges
avant le coulage.
Deuxième étape : Après le coulage de la table de compression :
La poutrelle est considérée comme une poutre continue.
• Méthodes de calcul :
36
Etude d’un batiment R+3
a) La méthode forfaitaire :
On utilise la méthode forfaitaire pour les éléments remplissant les conditions suivantes :
- La surcharge d'exploitation Q ne doit pas dépasser deux fois la charge permanente ou
bien 5000 N/mm².
⎧2G
Q ≤⎨
⎩5000N / mm²
- Les moments d'inertie de toutes les travées doivent être égaux et le rapport entre les travées
successives doit être compris entre 0.8 et 1.25
- La fissuration est peu nuisible.
o Exposé de la méthode :
On désigne chaque travée par :
Q
α=
G+Q
Mω + M e ⎡1.05M 0
1)M t + ≥ M Max ⎢
2 ⎣(1 + 0.3α )M 0
⎡ (1,2 + 0.3α )
⎢ M 0 Si la travée est de rive
2
2)M t ≥ M Max ⎢
⎢1 + 0.3α M Si la travée est int ermédiaire
⎢⎣ 2 0
Avec :
Mt : Moment en travée.
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Etude d’un batiment R+3
PL2
M0 : Moment isostatique = (kN.m)
8
M ω − M e PL M ω − M e
Tω=T0+ = +
L 2 L
Mω − Me PL M ω − M e
Te=-T0+ =- +
L 2 L
Avec :
B/ Coefficient de rigidité
On désigne par γ le coefficient de rigidité qui sera le rapport des raideurs des 2 travées à gauche
et à droite d'un appui considéré.
Ie I k
ke = k w = w et où w = γ
l' e l' w ke
I w l' e
Donc : γ =
I e l' w
Cas particulier:
Pour une poutre continue de mêmes hauteur et largeur, donc à inertie constante et en cas
d'absence de charge concentrée; on a :
Le coefficient de rigidité:
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Etude d’un batiment R+3
l'e
γ=
l' w
Le moment en travée:
La méthode de Caquot nous permet de prendre le moment à mi-travée ( x =L/2 ) comme
moment maximum en travée:
Me + Mw
Mt = Mo −
2
Calcul des poutrelles après le coulage de la table de compression :
♦ Poutrelles à cinq travées :
A B C D E F
• Plancher terrasse :
G = 6.50x0.65=4.23kN/ml,
Q = 1x0.65=0.65 kN/ml
• Plancher courant :
G = 6.00x0.65=3.90kN/ml,
Q = 1.5x0.65=0.975 kN/ml
⎧⎪2G = 12 .00 kN / m 2
Q = 4kN/m²≤ ⎨ ………………….. Condition vérifier
⎪⎩5 kN / m 2
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Etude d’un batiment R+3
a-b 3,35 4,13 0,65 4,78 3,35 6,71 2,25 1,34 7,57 8,01 11,1 -4,89
b-c 4,9 4,13 0,65 4,78 3,92 14,3 7,27 7,57 6,59 11,7 11,2 -12,2
c-d 3 4,13 0,65 4,78 2,4 5,38 -1,21 6,59 6,59 7,17 7,17 -7,17
d-e 4,9 4,13 0,65 4,78 3,92 14,3 7,27 6,59 7,57 11,7 12,2 -11,2
e-f 3,35 4,13 0,65 4,78 3,35 6,71 2,25 7,57 1,34 8,01 4,89 -11,1
Moment isostatique Mo ql /8
Moment en travée Mt Me + Mw
Mt = Mo −
2
Appuis de rives 0.2M
Moment à l’appui
Ma
Appuis intermédiaires −(q l + q l )/(8.5(l + l ))
Travée de rive L
longueurs fictives l’
Travée intermédiaire 0.8L
Tw Me − Mw
Effort tranchant T T w = T0 +
l
Te
Me − Mw
Te = −T0 +
l
40
Etude d’un batiment R+3
41
Etude d’un batiment R+3
IV.1.Methode de calcul
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un système de
forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action sismique.
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal. Les forces
sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement suivant deux directions
orthogonales caractéristiques choisies par le projeteur. Dans le cas général, ces deux directions sont les axes
principaux du plan horizontal de la structure.
L’utilisation de cette méthode ne peut être dissociée de l’application rigoureuse des dispositions
constructives garantissant à la structure:
- La capacité de dissiper l’énergie vibratoire transmise à la structure par des secousses sismiques majeures
La force sismique totale V, appliquée à la base de la structure, doit être calculée successivement dans deux
directions horizontales orthogonales selon la formule :
. .
V=
A : coefficient d’accélération de zone, suivant la zone sismique et le groupe d’usage du bâtiment dans ce
cas le bâtiment sera implanté à zone IIa C’est une zone de sismicité moyenne (zone IIa), selon la nouvelle
classification et conformément au RPA99 Version 2003 (zone IIa, 2)
Zone
Groupe d’usage
I IIa IIb III
1A 0.15 0.25 0.30 0.40
1B 0.12 0.20 0.25 0.30
2 0.10 0.15 0.20 0.25
3 0.07 0.10 0.14 0.18
Tableau IV.2.1:Groupe d’usage
Donc A= 0,15
2.5η 0 ≤ T≤ T2
D= 2.5 η ( ) T2 ≤ T≤ 3.0 s
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Etude d’un batiment R+3
.
2.5 η ( ) ( ) T≥3.0 s
.
Site S1 S2 S3 S4
T1 (sec) 0.15 0.15 0.15 0.15
T2 (sec) 0.30 0.40 0.50 0.70
43
Etude d’un batiment R+3
Donc R=5
La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir de formules empiriques ou
calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
T=CT .hN
hN : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N) hN = 13,93 m
CT = 0,075 car on a un portique auto stables en béton armé sans remplissage en maçonnerie
Calcul de la période :
La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir des formules empiriques
ou calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
La formule empirique à utiliser selon notre cas est la suivante :
T=CT .hN
hN : la hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.
44
Etude d’un batiment R+3
Donc :
D= 2.5 η ( )
T2 ≤ T≤ 3.0 s D= 2.22
-Q : Le facteur de qualité
Pq
Critère "q" Observé N/Observé Qx Qy
1. Conditions minimales sur les
0 0.05 0 0
files de contreventement
2. Redondance en plan 0 0.05 0 0
3. Régularité en plan 0 0.05 0 0
4. Régularité en élévation 0 0.05 0 0
5. Contrôle de la qualité des
0 0.05 0.05 0.05
matériaux
6. Contrôle de la qualité de
0 0.10 0.10 0.10
l'exécution
1.15 1.15
Tableau IV.6:Valeurs des pénalités Pq.
Q X = 1.15 , Q y = 1.15
1. poids permanents :
45
Etude d’un batiment R+3
Gplancher t =poids surfacique*la surface de plancher terrasse (sans prend les surfaces des poutres et des
poteaux)
Gplancher c =poids surfacique*la surface de plancher courant (sans prend les surfaces des poutres et des
poteaux)
9180.823
2. Surcharges d’exploitation :
46
Etude d’un batiment R+3
w= w
wi = wGi + βwQi
W G i : poids dû aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuels, solidaires de la
structure
W Q i : charges d’exploitation
47
Etude d’un batiment R+3
β = 0.20
. × . × . × .
Calcul de la force sismique = =721.795 KN
. × . × . × .
Calcul de la force sismique y= =721.795KN
48
Etude d’un batiment R+3
formules suivantes :
V= Ft+∑
La force concentrée Ft au sommet de la structure permet de tenir compte de l’influence des modes supérieurs
de vibration. Elle doit être déterminée par la formule : Ft = 0,07 TV où T est la période fondamentale de la
La valeur de Ft ne dépassera en aucun cas 0,25 V et sera prise égale à 0 quand T est plus petit ou égale à 0,7
secondes
. La partie restante de V soit ( V – Ft ) doit être distribuée sur la hauteur de la structure suivant la formule:
( )
Fi = ∑
49
Etude d’un batiment R+3
201.35
14.57
97.87
Chaque portique reprend une fraction V2x dx force sismique totale agissant dans cette direction en
proportions de se raideur relative à la raideur totale des portiques.
V2xi = Vx et V2yi = Vy
Ou Kxi :est la raideur du portique à suivant le plan x et la raideur du portique i dans le plan y
50
Etude d’un batiment R+3
47.00
33.56
23.43
16.31
51
Etude d’un batiment R+3
52
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
53
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
54
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
Figure
e IV.5 :Diagramme de l’effort tran
nchant
55
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
Figure IV.6
6 :Diagramm
me du valeu
ur de l’efforrt tranchantt
56
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
Fiigure IV.7 :D
Diagramme
e du moment
57
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
58
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
59
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
Figure IV.1
10 :Diagram
mme du vale
eur de l’effort normal
60
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
61
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
F
Figure IV.12
2 :Diagramm
me du valeu
ur de l’effort tranchan
nt
62
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
FigureIV.13 :Diagramme
: e du mome
ent
63
E
Etude d’un batim
ment R+3
3
Figure IV .1
14 :Diagram
mme de vale
eur du mom
ment valeur
64