Vous êtes sur la page 1sur 11

Chapitre 1: Introduction

Chapitre 1: Introduction
Définitions
 Montée en puissance progressive du « tout numérique »  Media :

 de nouveaux types de produits et services émergent peu à peu  Un média est un mode de représentation de l'information avec un moyen de communication (comme la presse,
la radio, la télévision, Internet, etc.)
 MULTIMEDIA :
 Multimédia :
 Élaboration de documents comprenant de multiples médias.
 un mot apparu vers la fin des années 1980, lorsque les supports de stockage se sont développés comme les CD-
 Un document multimédia est un document interactif qui ROM. Il désignait les applications qui, grâce à la mémoire du CD et aux capacités de l'ordinateur, pouvaient
comprend au moins deux signaux de types différents générer, utiliser ou piloter différents médias simultanément.
 Comprend à la fois de l’information textuelle, des images,  Aujourd'hui, le mot multimédia est utilisé pour désigner toute application utilisant ou traitant au moins un
des animations, etc. média spécifique.
 Objets multimédias de base : texte, son, image et vidéo.  Support Multimédia : c’est un support qui réunit plusieurs médias en vue de leur manipulation (utilisation ou
 Nouveaux modes de représentation du réel : Synthèse, traitement).
réalité virtuelle, etc. 2 3

Chapitre 1: Introduction Chapitre 1: Introduction


Objets multimédias Acteurs du multimédia
 Signaux multimédia: la technologie s’est développée pour diversifier
la forme de présentation de l’information qui peut comprendre à la fois
Type d’objet multimédia Dispositif d’acquisition Dispositif de restitution de l’information textuelle, des images et les animations.

Texte Clavier, … Ecran, Imprimante, ...  Réseaux de télécommunications: le multimédia utilise le réseau
Internet pour la transmission des données qui est plus adapté aux
Son Microphone, … Haut-parleurs, ...
contraintes multimédia que le réseau téléphonique.
Image Appareil photo, scanner Ecran, imprimante,
 Informatique: les progrès de l’informatique de ces dernières années
Vidéo Caméra, … Ecran, haut-parleurs, ont permis l’apparition des outils logiciels et une croissance de la
vidéoprojecteur, ..., etc. puissance des micro-processeurs facilitant l’apprentissage de l’usage de
l’ordinateur par un nombre croissant d’utilisateurs.

 Normalisation: un échange d’information n’est possible que s’il existe


un “langage” commun, ce qui dans le monde technique s’appelle des

4 normes ou standards. 5
Chapitre 1: Introduction Chapitre 1: Introduction
Applications multimédia Applications multimédia
 Applications intelligentes :
 Les images, son et vidéo sont présents partout :
 Restauration des images
 Réduction de l’espace
 8 148 000 photos toutes chaque heure sur fb.
 Extraction de super résolution depuis basse
 Rajout d’effets spéciaux sur les vidéos/images
 4 milliards de vidéos youtube visionnées par jour.
 Correction des erreurs dans les séquences

 On est non seulement consommateur, mais aussi producteurs.  Catalogues interactifs, journaux en ligne
 TV et cinéma (2D ou 3D)
 Les capteurs son, caméras photos et caméscopes vidéo sont partout.  Vidéoconférences
 Reconnaissance objets, Visages, Surveillance, Tracking
 Expressions faciales, Mouvements des mains,
 Segmentation,
 Réalité augmentée
 télédiagnostic médical
 Reconstruction 3D
6 7

Chapitre 1: Introduction Chapitre 1: Introduction


Normalisation Normalisation
 Standard: On distingue les standards de facto, improprement appelés standards car ils sont imposés par un
 Définition:
constructeur unique, des standards officiels qui eux résultent d’un consensus.
 La normalisation est un processus politique, économique et technologique qui consiste à
Standards de facto Standards officiels
établir un ensemble de règles.
Avantages • Conçus rapidement • Développement par un large panel d’experts
 Les normes sont des accords documentés contenant des spécifications techniques ou autres • Solution optimale • Spécifications complètes et non ambiguës
critères précis destinés à être utilisés systématiquement en tant que règles, lignes directrices • Possibilité de tailler un standard sur • Contrôle du standard confié à un organisme au lieu de l’entreprise
mesure en fonction d’une application • Possibilité de certification accrue
ou définitions de caractéristiques pour assurer que des matériaux, produits, processus et
services sont aptes à leur emploi. Inconvénients • Possibilité d’erreur plus grande • Long temps de développement (de 3 à 5 ans)
• Manque de clarté • Compromis technique
 Un produit répondant à des normes permet une meilleure intégration du produit dans
• Manque de compétition en raison des • Généricité qui ne peut pas être adaptée à une application précise
des solutions tant matérielles que logicielles.
droits de propriété • Complexité élevée

8
• Diversité des solutions pour un même • Conflits entre intervenants 9

type d’application
Chapitre 1: Introduction Chapitre 1: Introduction
Normalisation Normalisation
 Certification Groupes de normalisation internationaux Groupes de normalisation régionaux
 La certification est l’opération qui consiste à vérifier que des produits, matériaux, services, systèmes ou individus sont
ISO International Organisation for Standardisation CEN European Committee for Standardisation
conformes aux spécifications d’une norme pertinente. Par exemple, un client peut vouloir vérifier l’aptitude à l’emploi
requise du produit qu’il a commandé auprès d’un fournisseur. L’une des procédures les plus efficaces est de s’appuyer sur IEC Commission Électronique Internationale CENELEC European Committee for Electrical Standardisation
les spécifications du produit lorsqu’elles sont définies dans une norme internationale ; la plupart des normes actuelles
prévoient un chapitre spécifiquement lié à la certification. ITU Union Internationale des Télécommunications CEPT European Conference of Postal and
Telecommunications Administrations
 Organismes de normalisation: des organismes de normalisation ont été créés pour définir des standards pour permettre CIE Commission Internationale de l’Éclairage
l’intégration d’éléments provenant de fournisseurs distincts. Les organismes importants en télécommunications sont :
IAU International Astronomical Union ETSI European Telecommunications Standards Institute
 l’International Telecommunications Union (ITU) : une agence spéciale des Nations-Unies qui a développé une série de
recommandations, appelée série V, décrivant la connexion d’un modem à un réseau téléphonique. IFIP International Federation for Information
Processing
 l’European Telecommunications Standards Institute (ETSI) : un organisme européen, créé en 1989 pour contrebalancer
IPA International Prepress association
l’influence du groupe de normalisation américain ANSI. L’ETSI a développé entre autres l’Euro-RNIS et la norme GSM.
10 11

Chapitre 1: Introduction Chapitre 1: Introduction


Normalisation Normalisation
 Exemples de normes : Voici quelques exemples de normes :
 Norme de compression vidéo : MPEG
 la format A4 papier est une norme ISO
 Les normes MPEG sont constituées de plusieurs volets. Parmi les normes issues du groupe MPEG de
 la série V de l’ITU définit les modes connexion d’un modem au réseau téléphonique (V90, …)
l’ISO10 on peut citer les normes MPEG-1 et MPEG-2.
 les familles H32x définissent des normes de vidéoconférence
 La norme MPEG-1 est composée d’une partie système, vidéo, audio, conformité et simulation par
 les langages HTML, XML
logiciel. La partie 3 de cette norme est utilisée également en dehors du contexte de la vidéo ; c’est ce
 les numéros ISBN, . . .
volet qui porte le nom plus connu de MP3. Il faut veiller à ne pas confondre MP3 avec le projet
 Numérotation des comptes bancaires: pour faciliter les paiements transfrontaliers, l’ISO a défini la norme ISO-
MPEG-3 qui s’adressait à la télévision haute définition et qui a été fusionné avec MPEG-2 lors du
13616 “International Bank Account Number” (IBAN) pour l’uniformisation des numéros de compte bancaire .
développement de la norme MPEG-2.
L’IBAN se compose se compose de 3 parties :

1. le code ISO du pays où le compte est tenu (2 lettres)  Normes de qualité ISO 9000 : les normes de qualité ISO 9000 constituent une référence

2. un chiffre de contrôle (2 chiffres) et incontestable en matière de qualité. La norme est ensuite déclinée suivant le secteur d’activités.

3. l’actuel numéro de compte national. 12 13


Chapitre 2: Les signaux multimédia
PLAN
Introduction
 Chapitre 2 : Les signaux multimédia
 Multimédia : nécessite échange d’information, principalement de nature visuelle ou
1. Introduction
2. Les signaux analogiques de base
auditive, ainsi qu’une série d’actions.
a. Son  Autrement dit, l’interactivité multimédia se traduit par un échange de signaux entre les
b. Image et vidéo différentes composantes des équipements.
3. Les espaces de couleurs
 Les signaux tels que nous les percevons sont analogiques, c’est-à-dire qu’ils ne présentent
4. Signal vidéo
aucune discontinuité. Par exemple, les sons arrivent à notre oreille en continu.
5. La numérisation des signaux multimédia
 Cependant, les applications multimédia mettent en jeu plusieurs types de signaux ainsi
qu’une série de processus de mise en forme de ces signaux.

14 15

Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia


Introduction Les signaux analogiques de base
 Caractéristiques d’un son

 Le son est une onde qui se propage dans l’air et qui est
perceptible grâce au détecteur de pression qu’est le tympan,
logé dans l’oreille. Ces vibrations sont ensuite converties en
signaux transmis au cerveau par le nerf auditif.

 Le son peut être décrit par plusieurs paramètres décrivant


 L’acquisition et la numérisation permettent la création des objets multimédia. les propriétés de l’onde acoustique et qui peuvent être
 Compression et codage réduisent la quantité de données de façon réversible et non réversible. exprimées sous la forme de grandeurs objectives dont
quatre suffisent à décrire globalement un son
 L’objet multimédia peut être stocké sur un support ou utilisé comme un service.
 Intensité
 Le service multimédia nécessite des structures de transmission adaptées à des flux importants de  Durée
données numériques.  Hauteur tonale
16
 Timbre 17
Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia
Les signaux analogiques de base Les signaux analogiques de base
 Ton ou hauteur tonale  Période :

 Le nombre d’oscillations d’un son dans un temps donné est sa fréquence. C’est la hauteur  La période est inversement proportionnelle à la fréquence
tonale ou ton du son perçu. (c’est-à-dire égale à 1/f) : si la fréquence est de 3 [Hz], la
période est de 1/3 seconde
 Le temps au bout duquel une fréquence se répète est une période. Une onde est dite
 Étendue du spectre auditif : de 20Hz à 20kHz
périodique quand elle est composée de telles répétitions. La valeur de la fréquence est
 Bande passante du téléphone : entre 300Hz et 3400Hz
évaluée en fonction du nombre de ses périodes dans un temps donné.
 Bande passante du disque CD : jusqu’à 20kHz
 L’unité de base correspond au nombre de période par seconde, c’est le Hertz (Hz).
 Durée :
 Une fréquence de 1000 [Hz] est une fréquence dont le cycle se reproduit 1000 fois par  La répétition d’une onde sonore donne à son tour la durée
seconde. du son. Elle s’exprime en secondes et correspond au temps
pendant lequel l’énergie du son est perceptible.
18 19

Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia


Les signaux analogiques de base Les signaux analogiques de base
 Timbre :  Intensité :
 Un ensemble de fréquences et leurs variations d’intensité permettent d’avoir une sorte de carte  l’intensité avec laquelle notre oreille percevra une note correspond au volume d’énergie d’une onde.
d’identité du son, une forme d’onde générale, le timbre ou spectre. Il montre la proportion dans
 L’amplitude du son est la mesure du changement de pression par rapport à une valeur moyenne. Cette
laquelle la fréquence fondamentale du son est mélangée à d’autres fréquences multiples de la
mesure est l’intensité acoustique I qui est la puissance transportée par unité de surface du front d’onde
fréquence fondamentale et appelées sons harmoniques. Un son qui n’est accompagné d’aucune
et s’exprime, par exemple, en [W/cm2].
harmonique est appelé son pur.
 Avec ces quatre paramètres, on dispose d’une description suffisante pour, par exemple, générer
 Le timbre permet donc d’identifier la source sonore car chaque instrument produit un spectre de
des sons.
fréquences qui lui est propre.
 Produire de la musique de synthèse implique que l’on passe de la simple notation des sons à leur
 Deux sons peuvent avoir la même fréquence fondamentale et la même intensité, mais ne peuvent
jamais avoir le même timbre. C’est grâce au timbre qu’on distingue une même note jouée au piano ou transcription dans la tonalité d’un instrument. Il faut pour cela prendre en compte le timbre, toutes
au violon, mais aussi qu’on reconnaît la voix d’une personne. les harmoniques qui accompagnent la production d’un son pur.
20 21
Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia
Image et vidéo: Image numérique Image et vidéo: Image numérique
 Image : est une surface 2D composée d’une infinité de points, dont chacun absorbe la lumière selon une  Représentation des images :

longueur d’onde particulière (couleur).  Une image est une matrice de dimension H x V

 Image numérique : ou image discrète, est une image constituée d’un nombre fini de points codant  Définition : la définition d’une image est sa dimension en pixels (H x V)
l’information lumineuse dans une gamme finie de longueurs d’onde.  Résolution : la résolution spatiale d’une image est le nombre de pixels sur une unité de surface (PPP
 Point : dans une image est appelé pixel. (Points par pouce), en anglais DPI (Dots Per Inch)). Un pouce représentant 2.54 cm.

 Selon le type d’image, un pixel peut être codé par :  Exemple : une résolution de 200 dpi signifie 200 colonnes et 200 lignes de pixels sur un pouce

 1 bpp (bit per pixel) : noir ou blanc représentés par 0 ou 1 (image bitmap). carré  40000 pixels sur un pouce carré.

 8 - 12 bpp : niveaux de gris avec un nombre variant entre 0 et un maximum qui indique la nuance de  Profondeur : nombre de valeurs possibles de la gamme (valeurs par pixel).

gris à utiliser (image graymap).  Taille d’une image : Taille (en pixels) = Définition * Profondeur
 24 - 36 bpp : la couleur du pixel est définie dans un espace de couleur, par exemple RVB, CMJN,  Exemple : une image de 1024x768 pixels affichée à une résolution de 100 dpi possède une taille
HLS, YUV, etc. 22 réelle de 10.24 x 7.68 pouces, soit environ 26 x 19.5cm (1 pouce = 2.54 cm). 23

Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia


Image et vidéo: Image numérique Image et vidéo : les espaces de couleurs
 Taille de l’image de résolution 800x600 en fonction du nombre de couleurs  Composantes couleurs :
choisies :
 Une couleur peut être décomposée en trois couleurs de base.
Nombre de couleurs Codage (en bits) Taille du fichier
 Le codage de base est le plus souvent en 32 bits avec 8 bits pour coder chaque couleur.
Noir et blanc 1 800 * 600 * 1 = 60 Ko  Sur chaque couche le pixel est défini par un pourcentage de la couleur correspondante.
256 couleurs 8 800 * 600 * 8 = 480 Ko  Plusieurs types de codage des couleurs :

65 536 couleurs 16 800 * 600 * 16 = 960 Ko  RVB : rouge, vert, bleu.

> 16 millions couleurs 24 800 * 600 * 24 = 1,92 Mo  CMYB : cyan, magenta, jaune, noir.

 YCbCr : luminance, chrominance(Cb), chrominance(Cr).

24 25
Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia
Image et vidéo : les espaces de couleurs Image et vidéo : les espaces de couleurs
 L’espace de couleurs additif RVB (en anglais RGB)  L’espace de couleurs soustractifs CMJ (en anglais CMY)

 Une couleur peut être décomposée en trois couleurs de base : rouge, vert, bleu.  Le système RVB est mal adapté à l’imprimerie car le support est rarement sombre mais plutôt claire.

 Ces trois couleurs sont les couleurs primaires en synthèse additive de recomposition de  Dans ce cas on utilise plutôt une synthèse de couleurs soustractive avec les primaires (Cyan, Magenta,

toutes les couleurs visibles : Jaune) auquel on ajoute le Noir car la composition des 3 primaires ne donne pas en général un noir
satisfaisant.

 Ce système est plus économique à l’impression en n’appliquant qu’une couleur pour le noir, au lieu de trois.

 La synthèse soustractive: est la composition de trois couleurs primaires par soustraction de lumière (par
exemple en superposant des filtres sur une surface blanche)  peinture, impression, ...

 Couleurs primaires : cyan, magenta, jaune.


 L’addition des trois donne du blanc pour l’œil humain
 Couleurs secondaires : rouge, vert, bleu.
 Le codage RVB (Rouge, Vert, Bleu) est le plus souvent utilisé sur les ordinateurs et en télévision.
 La superposition des trois couleurs donne le noir et le fond est blanc en l'absence de couleur
 L’affichage sur un écran d’ordinateur est par principe additif. 26 27

Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia


Image et vidéo : les espaces de couleurs Image et vidéo : les espaces de couleurs
 L’espace de couleurs soustractifs CMJ (en anglais CMY)  Autre espace de couleurs
 On soustrait à la lumière blanche (RVB) la couleur
 À côté du système RGB, couramment utilisé en infographie, il existe
complémentaire de la couleur du filtre
d’autres systèmes de couleurs tels les systèmes YIQ, YUV ou Y CbCr. Ces
 Synthèse Soustractive :
 BLANC - rouge = Cyan systèmes de couleurs peuvent être calculés par transformation matricielle des
 BLANC - bleu = Jaune
 BLANC - vert = Magenta
composantes RGB auxquelles on a préalablement appliqué une correction
Cyan + Magenta = BLANC - rouge - vert = bleu

gamma.
 Jaune + Magenta = BLANC - bleu - vert = rouge
 Jaune + Cyan = BLANC - bleu – rouge = vert
 Jaune + Cyan + Magenta = BLANC – bleu – rouge - vert = Noir

28 29
Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia
Image et vidéo : Image et vidéo :
 Étapes de traitement d’ image :  Acquisition d’une image

 Image numérique

30 31

Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia


La numérisation : La numérisation
Pourquoi numériser ?
 Définition : la numérisation est le procédé de conversion de l’information (son, 

 Un ordinateur travaille exclusivement avec des données numériques. En outre, on traite plus facilement des signaux
image, etc.) analogique vers le numérique. numériques.

Jusqu'aux années 1960-1970 le traitement des signaux se faisait par voie purement analogique grâce à des systèmes
 Un signal x(t) analogique est une fonction continue pour tout temps t. 

matériels électroniques.
 Un signal numérique est un signal temporel discontinu ; on le note x[n] où n  Inconvénients :

est l’indice d’un élément pris dans l’ensemble d’instants {t0, t1,…,}. On parle  Manque de fiabilité des résultats due à la dérive et dispersion des caractéristiques des composants.

 Etude difficile et approximative car basée sur des phénomènes physiques analogues mais pas toujours
aussi de signaux à temps discret. identiques aux phénomènes réels.

 Inévitable introduction d'artefacts (parasites) dus au bruit des systèmes de traitement eux-mêmes. Bruit le plus
souvent indissociable du signal.

 Coût des prototypes. Chaque application étant étroitement liée à son système matériel, toute modification
32 33
impliquant pratiquement sa reconstruction matérielle.
Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia
La numérisation La numérisation
 Pourquoi numériser ?  Processus de numérisation

 L'unité centrale, grâce à un programme approprié peut effectuer des calculs sur les valeurs  Convertisseur Analogique-Numérique (CAN)
instantanées d'un signal et en déduire les corrections souhaitées.  Convertisseur Numérique-Analogique (CNA)
 Grâce aux processeurs de traitement de signal modernes, traiter un signal numérique est
aussi plus facile.  La numérisation d’un signal s’effectue en trois
 Pour le stockage et la reproduction, les signaux numériques offrent une meilleure résistance étapes :
au bruit, ce qui se traduit par une augmentation du rapport signal à bruit. Ainsi, il est plus  Échantillonnage
facile de régénérer un signal numérique d’un signal analogique.
 Quantification

 Codage
34 35

Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia


La numérisation La numérisation: Echantillonnage
 CAN et CNA  Echantillonnage
 Un Converstisseur Analogique-Numérique (CAN) est un circuit intégré qui permet de convertir un  Principe: si le signal à transmettre est une fonction du temps; comme le cas du son, de l'image et la vidéo,
signal analogique en un signal numérique. combien de fois par seconde devrons-nous relever ses valeurs successives pour le restituer fidèlement ?
 Un Convertisseur Numérique-Analogique CNA est un circuit intégré qui fait l'inverse.  Définition : l'échantillonnage est la discrétisation dans le temps (sampling en Anglais). Il permet donc de passer

 Les CAN sont plus complexes et plus chères que les CNA et leurs prix varient selon deux paramètres : d’un signal à temps continu à une suite discrètes de valeurs.

 résolution  La fidélité de reproduction dépend du taux d’échantillonnage :


 la rapidité de conversion  Si les échantillons sont "rares" le signal analogique sera grossièrement traduit et donc grossièrement
 La résolution est un nombre qui mesure la finesse de la conversion. Il dépend du nombre de
bits du convertisseur restitué : on le dira sous-numérisé.

 Plus la résolution est élevée :  Il faut un nombre "assez élevé" d'échantillonnages par seconde si l'on souhaite une "bonne restitution".

 plus les échelons sont nombreux pour une même étendue de valeurs extrêmes  Pour une image, l'échantillonnage est le procédé de discrétisation spatiale consistant à associer à chaque zone
 plus les écarts entre valeurs successives seront faibles rectangulaire R(x,y) d’une image continue une unique valeur I(x,y). On parle de sous-échantillonnage lorsque
 plus le signal initial sera fidèlement relevé. 36
l'image est déjà discrétisée et qu'on diminue le nombre d'échantillons.
37
Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia
La numérisation: Echantillonnage La numérisation: Echantillonnage
 Signal échantillonné à Te 1:
 Définition : La fréquence d’échantillonnage est le nombre de mesures effectuées dans un temps donné pendant

la conversion d’un signal analogique en données numériques.

 Exemple : une fréquence d’échantillonnage de 22 [kHz] signifie que 22:000 mesures sont effectuées par seconde.

 Théorème de SHANNON

 La fréquence d'échantillonnage (fe) d'un signal doit être égale ou supérieure au double de la fréquence
maximale contenue dans ce signal, afin de convertir ce signal d'une forme analogique à une forme numérique.
 Signal échantillonné à Te 2 < Te 1 (Fe 2 > Fe 1): Ce théorème est à la base de la conversion numérique des signaux.

 Exemple : la fréquence d'échantillonnage d'un CD audio, qui est de 44,1 kHz.

 En effet, l'oreille humaine peut capter les sons jusqu’à 16 kHz, quelquefois jusqu'à 20 kHz. Il convient donc,
lors de la conversion, d'échantillonner le signal audio à au moins 40 kHz. 44,1 kHz est la valeur normalisée

38
par l'industrie. 39

Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia


La numérisation La numérisation
 Quantification :  Erreur de quantification
 La quantification est la discrétisation de l'amplitude du
signal analogique. Il s'agit donc de déterminer le nombre
de bits utilisés pour discrétiser la valeur de chaque
échantillon.
 Exemple :

 Un son dont la fréquence d'échantillonnage est 44 KHZ peut être 8 bits , 16 bits ,..., etc.
 8 bits → 256 valeurs
 On a discrétisé l'intervalle continu [Vmin , Vmax] en 256 valeurs possibles.
 La quantification désigne la limitation du nombre de valeurs différentes que peut prendre un
échantillon. 40 41
Chapitre 2: Les signaux multimédia Chapitre 2: Les signaux multimédia
Application Application (Correction)
1)
 Un signal sonore converti en signal numérique est × ,
a) Valeur de la période T : = ,
≈ 4,66ms
représenté avec la figure suivante :
b) Fréquence du signal : = ≈ , ×
≈ 215 Hz
1) Déterminer la fréquence f du signal sonore étudié. 2)

2) Échantillonnage : a) La fréquence d’échantillonnage représente de nombre d’échantillons prélevés par seconde


b) Pour une période T= 4,66 ms, on dénombre 23 points : ≈ ≈ 4,94 × 10 Hz
a) Définir la fréquence d’échantillonnage fe , ×
!" ,# ×
Comparaison : ≈ ≈ 23
b) Calculer sa valeur et la comparer à celle de f !
La fréquence d’échantillonnage est 23 fois plus élevée que la fréquence du signal sonore.

c) Dans quel sens faut-il faire évoluer le rapport c) Si la fréquence d’échantillonnage augmente, le rapport augmente et le signal numérisé est plus fidèle
au signal sonore réel.
pour que le signal numérisé soit le plus fidèle  Le nombre de valeurs de l’échantillon prélevé est plus grand
Temps T 5,82 cm
possible au signal réel ?  Le signal numérisé est d’autant plus proche du signal analogique que la fréquence d’échantillonnage est

Distance 10 ms 12,51 cm 42 grande, la durée entre deux mesures est alors plus faible : quand ↑ alors ↓ 43

Vous aimerez peut-être aussi