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MPI 2020-2021

Walid BOUGHAMDA
Mariem CHERICHI TROUDI

Corrigé de la Série 2: Analyse 1

Exercice 1

1. • Dérivabilité de f1 à droite en 0:

f1 (x) − f1 (0) cos x − 1 cos t − 1 1
lim+ = lim+ = lim+ 2
= − = f1d
0
(0).
x→0 x−0 x→0 x t→0 t 2

• Dérivabilité de f1 à gauche en 0:
√ √
f1 (x) − f1 (0) cos −x − 1 cos −x − 1 cos t − 1 1
lim = lim− = − lim− = − lim+ 2
= = f1g
0
(0).
x→0− x−0 x→0 x x→0 −x t→0 t 2
0 0
Conclusion: On a f1d (0) , f1g (0), donc f1 n’est pas dérivable en 0.

2.
q
√ √ ln(1+x)
f2 (x) − f2 (0) x − ln(1 + x) ln(1 + x) x
lim = lim+ = lim+ 1 − √ √ = lim+ 1 − √ = −∞.
x→0+ x−0 x→0 x x→0 x x x→0 x
Conclusion: f2 n’est pas dérivable en 0.

3. • Dérivabilité de f3 à gauche en 0:

f3 (x) − f3 (0) x2
lim− = lim− = lim− x = 0 = f3g
0
(0).
x→0 x−0 x→0 x x→0

• Dérivabilité de f3 à droite en 0:

f3 (x) − f3 (0) x2 cos 1x 1


lim = lim+ = lim+ x cos = 0 = f3d
0
(0).
x→0+ x−0 x→0 x x→0 x
0
Conclusion: On a f3d (0) = f3g
0
(0), donc f3 est dérivable en 0, et on a:

f30 (0) = f3d


0
(0) = f3g
0
(0) = 0.

Exercice 2

1. • La fonction x 7→ 2x est dérivable sur ]0, π[ à valeurs dans ]0, π2 [, et la fonction x 7→ tan x est
dérivable sur ]0, π2 [, donc par composition,√ la fonction x 7→ tan 2 est dérivable sur ]0, π[ à
x

valeurs dans ]0, +∞[. p Or xla fonction x 7→ x est dérivable sur ]0, +∞[, donc par composition,
la fonction g : x 7→ tan 2 est dérivable sur ]0, π[.

1
• Dérivabilité de g en 0:
s
tan 2x tan 2x tan 2x 1
p p
g(x) − g(0)
lim+ = lim+ = lim+ √ p x = lim+ x √ = +∞,
x→0 x−0 x→0 x x→0 2x 2 x→0 2 2x

donc g n’est pas dérivable en 0.


Conclusion: La fonction g est dérivable sur ]0, π[.

2. Pour tout x ∈]0, π[, on a:


1
(tan 2x )0 1 1
( (1 + tan2 2x )) 1 + tan2 2x
g (x) =
0 2
= 2 2
= p > 0.
tan 2x tan 2x 4 tan 2x
p p

La fonction g est continue sur [0, π[ et g0 > 0 sur ]0.π[. Donc elle est strictement croissante sur [0, π[.
Par suite elle réalise une bijection de [0, π[ sur g([0, π[) = [g(0), lim g(x)[= [0, +∞[= I.
x→π

3. • g est dérivable et g0 ne s’annule pas sur ]0, π[, donc g−1 est dérivable sur g(]0, π[) =]0, +∞[.
• Dérivabilité de g−1 en 0:
g(x) − g(0)
Puisque lim+ = +∞, la courbe Cg de g admet une demi-tangente verticale au point
x→0 x−0
(0, g(0)), et donc la courbe Cg−1 de g−1 a une demi-tangente horizontale en (g(0), 0) = (0, 0).
D’où g−1 est dérivable en 0.
Conclusion: La fonction g−1 est dérivable sur [0, +∞[.

Exercice 3
1. (a)
x
lim+ g(x) = lim+ = 0, existe et fini,
x→0 x→0 ln x + 1

donc g est prolongeable par continuité en 0. Son prolongement par continuité est la fonction:
n1o
f : [0, +∞[\ 7→ R
e  n o
 g(x), x ∈ D =]0, +∞[\ 1e


x 7→ 
 0, x = 0.

(b) La fonction x 7→ x est dérivable sur R et donc sur D, et la fonction x 7→ ln x + 1 est dérivable
sur ]0, +∞[ et en particulier sur D, et elle ne s’annule pas sur D, donc la fonction x 7→ ln x+1
x
est
dérivable sur D. Pour tout x ∈ D on a:
(ln x + 1) − x × 1
ln x
f 0 (x) = x
= .
(ln x + 1)2 (ln x + 1)2

(c)
ln x 1
lim+ f 0 (x) = lim+ = lim = 0.
x→0 x→0 (ln x + 1)2 x→0+ ln x + 2 + 1
ln x

n o que f est dérivable en 0 et f (0) = 0.


0
D’après le théorème de la limite de la dérivée, on en déduit
On conclut finalement que f est dérivable sur [0, +∞[\ e .
1

2
(d) Avant de commencer à tracer le tableau de valeurs, calculons les valeurs particulières et les
limites de la fonction f :

f (0) = 0, lim− f (x) = −∞, lim+ f (x) = +∞, f (1) = 1, lim f (x) = +∞
x→ 1e x→ 1e x→+∞

1
x 0 1 +∞
e
0
f (x) − − 0 +
0 +∞ +∞
f (x) & & %
−∞ 1

2. Pour x = 0, on a f (0) = 0. Pour x ∈ D, on a f (x) = x ⇐⇒ ln x + 1 = 1 ⇐⇒ x = 1. Donc:

S D∪{0} = {0; 1}.

3. D’après le tableau des variations de f , on a f est croissante sur [1, +∞[. Donc

f (x) ≥ f (1) = 1, ∀x ≥ 1.

Alors
f ([1, +∞[) ⊂ [1, +∞[.

4. h est dérivable sur R+ , et pou tout x ∈ R+ on a:

(x + 1)2 − 2x(x + 1) x + 1 − 2x 1−x


h0 (x) = = = .
(x + 1) 4 (x + 1) 3 (x + 1)3

x 0 1 +∞
0
h (x) + 0 −
1
4
h(x) % &
0 0

3
Donc 0 ≤ h(x) ≤ 1
4
pour tout x ∈ [0, +∞[. On remarque que:

f 0 (x) = h ◦ ln x = h(ln x); et ln x ∈ [0, +∞[, ∀x ∈ [1, +∞[.

Alors on a:
1
0 ≤ f 0 (x) ≤ , pour tout x ∈ [1, +∞[.
4
5. (a) Montrons que ∀n ∈ N, f (xn ) existe, c’est-à-dire que xn ≥ 1.
Soit n ∈ N, on note P(n) : "xn ≥ 1". Montrons par réccurence que ∀n ∈ N, P(n) est vraie.
Initialisation: Pour n = 0, on a x0 = 2 ≥ 1.
Hérédité:
Première formulation de la réccurence:
Soit n ∈ N, on suppose que P(n) est vraie. Montrons que P(n + 1) l’est aussi c.à.d que xn+1 ≥ 1.
On a xn ∈ [1, +∞[, donc d’après la question 3, on a f (xn ) ∈ [1, +∞[. Il s’en déduit que
xn+1 = f (xn ) ≥ 1.

Deuxième formulation de la réccurence (appelée réccurence forte):


Soit n ∈ N, on suppose que P(k) est vraie jusqu’à l’ordre n. Montrons que P(n + 1) est vraie
c.à.d que xn+1 ≥ 1.
On a xn ∈ [1, +∞[, donc d’après la question 3, on a f (xn ) ∈ [1, +∞[. Il s’en déduit que
xn+1 = f (xn ) ≥ 1.

(b) Pour tout n ∈ N, on a xn ≥ 1, et la fonction f est continue sur [1, xn ] et dérivable sur ]1, xn [. De
plus, ∀x ∈]1, xn [, | f 0 (x)| ≤ 14 . Donc d’après l’inégalité des accroissements finis, on a:

1
| f (xn ) − f (1)| ≤ |xn − 1|, ∀n ∈ N.
4
D’où
1
|xn+1 − 1| ≤ |xn − 1|, ∀n ∈ N.
4
(c) Montrons par récurence que pour tout n ∈ N, |xn − 1| ≤ 1
4n
.
Soit n ∈ N, on note P(n) : "|xn − 1| ≤ 41n ".
Initialisation: Pour n = 0, |x0 − 1| = |2 − 1| ≤ 1 = 1
40
.
Hérédité:
Soit n ∈ N, on suppose que P(n) est vraie, montrons que P(n + 1) l’est aussi. C.à.d montrons
1
que |xn+1 − 1| ≤ 4n+1 .
On a : |xn+1 − 1| ≤ 14 |xn − 1| ≤ 1 1
4 4n
≤ 1
4n+1
. D’où le résultat.
1
(d) On a: |xn − 1| ≤ 41n , ∀n ∈ N, et lim n = 0. Donc lim xn − 1 = 0. La suite (xn ) est donc
n→+∞ 4 n→+∞
convergente vers 1.

4
Exercice 4

cos x − 1 0
1. lim 2
=?. On a une forme indéterminée ” ”.
x→0 x 0
√ 0
−√sin x
( cos x − 1) 2 cos x 1 sin x 1 1
lim 2 0
= lim = lim − √ = − (la limite existe).
(x ) 2x x→0 4 x cos 4
√x
x→0 x→0

cos x − 1 ( cos x − 1)0 1
Donc d’après la règle de l’Hospital on a : lim = lim = − .
x→0 x2 x→0 (x2 )0 4
1 1 x − sin x 0
2. lim − = lim . On a une forme indéterminée ” ”.
x→0 sin x x x→0 x sin x 0
(x − sin x)0 1 − cos x 0
lim = lim . Une autre fois on a une forme indéterminée ” ”.
x→0 (x sin x)0 x→0 sin x + x cos x 0
(1 − cos x)0 sin x 0
lim = lim = = 0. (la limite existe).
x→0 (sin x + x cos x)0 x→0 cos x − x sin x + cos x 2
1 1 x − sin x
En appliquant la règle de l’Hospital deux fois on obtient: lim − = lim =0
x→0 sin x x x→0 x sin x
1
ex ∞
3. lim+ =?. On a une forme indéterminée ” ”.
x→0 ln(1 + x) − ln x ∞
1 1 1x 1 1x 1
(e )x 0 − x2
e − x2
e x(1 + x)e x 1 + x 1x
lim+ = lim+ 1 = lim+ x−(1+x) = lim+ = lim+ e = +∞. (la
x→0 (ln(1 + x) − ln x)0 x→0 −x 1 x→0 x→0 x 2 x→0 x
1+x x(1+x)
limite existe).
1
ex
Donc d’après la règle de l’Hospital on a : lim+ = +∞
x→0 ln(1 + x) − ln x

ln(xe x + 1) ∞
4. lim =?. On a une forme indéterminée ” ”.
x→+∞ ex x +xe x

(ln(xe x + 1))0
e
xe x +1 1+x
1
+1
lim = lim = lim = lim x
= 0. (la limite existe).
x→+∞ (e x )0 x→+∞ e x x→+∞ xe x + 1 x→+∞ e x + 1
x
ln(xe x + 1)
Donc d’après la règle de l’Hospital on a : lim = 0.
x→+∞ ex
Exercice 5

1. Etude sur R∗
−1
x 7→ −1
x
∈ C∞ (R∗+ , R), et x 7→ e x ∈ C∞ (R, R), donc la fonction x 7→ e x ∈ C∞ (R∗+ , R).
D’autre part, la fonction x 7→ x2 ∈ C∞ (R∗− , R). 
1 −1
 2 e x , x > 0,


Donc f ∈ C∞ (R∗ , R). En particulier f ∈ C1 (R∗ , R) et on a pour tout x ∈ R∗ , f 0 (x) = 

x
 2x, x < 0.

Etude en 0
1 −1
lim+ f 0 (x) = lim+ 2 e x = lim t2 e−t = 0, et lim− f 0 (x) = lim− 2x = 0 donc lim f 0 (x) = 0 (limite
x→0 x→0 x t→+∞ x→0 x→0 x→0
existe et finie).
D’après le théorème de la limite de la dérivée, on en déduit que f est dérivable en 0 avec f 0 (0) = 0
et que f 0 et continue en 0. On conclut finalement que f ∈ C1 (R, R).

5
f 0 (x) − f 0 (0) 1 −1x f 0 (x) − f 0 (0) 2x
2. lim+ = lim+ 3 e = lim t e = 0 et lim−
3 −t
= lim− = 2 , 0.
x→0 x−0 x→0 x t→+∞ x→0 x−0 x→0 x
La fonction f 0 n’est pas donc dérivable en 0 ce qui est équivalent à dire que f n’est pas deus fois
dérivable en 0. Par suite la fonction f < C2 (R, R)

Exercice 6

1. On a : f (1) (x) = (1 + x)−1 , f (2) (x) = −(1 + x)−2 , f (3) (x) = 2(1 + x)−3 , f (4) (x) = −2.3(1 + x)−4 , · · · .
Montrons par récurence que f (n) (x) = (−1)n−1 (n − 1)!(1 + x)−n , ∀n ∈ N∗ .

Initialisation: Pour n = 1, (−1)1−1 (1 − 1)!(1 + x)−1 = (1 + x)−1 = f (1) (x).


Hérédité:
Soit n ∈ N∗ , on suppose que f (n) (x) = (−1)n−1 (n − 1)!(1 + x)−n .
Montrons que f (n+1) (x) = (−1)n n!(1 + x)−(n+1) .
On a : f (n+1) (x) = ( f (n) )0 (x) = (−1)n−1 n(n − 1)!(−n)(1 + x)−n−1 = (−1)n n!(1 + x)−(n+1) .
D’où le résultat.

2. On applique la formule de Leibniz à g1 : x 7→ x3 et g2 : x 7→ sin x qui sont de classe C ∞ sur R. Donc


g = g1 g2 est de classe C ∞ sur R, et pour tout n ≥ 0 et pour tout réel x,
n
X
g (x) =
(n)
Cnk g(k) (n−k)
1 (x)g2 (x).
k=0

Pour n = 0, n = 1 et n = 2, le calcul est simple.



1 = 0 pour k ≥ 4 et g2 (x) = sin(x +
Pour n ≥ 3 on a g(k) (k)
) pour k ∈ N.
2
On en déduit que:
3
X (n − k)π
g (x) =
(n)
1 (x) sin(x +
Cnk g(k) )
k=0
2
nπ (n − 1)π (n − 2)π (n − 3)π
= x3 sin(x + ) + 3Cn1 x2 sin(x + ) + 6Cn2 x sin(x + ) + 6Cn3 sin(x + )
2 2 2 2

3. On applique la formule de Leibniz à h1 : x 7→ x2 + x et h2 : x 7→ e x qui sont de classe C ∞ sur R. Donc


h = h1 h2 est de classe C ∞ sur R, et pour tout n ≥ 0 et pour tout réel x,
n
X
h (x) =
(n)
Cnk h(k) (n−k)
1 (x)h2 (x).
k=0

Pour n = 0 et n = 1 le calcul est simple.


1 = 0 pour k ≥ 3 et h2 (x) = e pour k ∈ N.
Pour n ≥ 2 on a h(k) (k) x

On en déduit que:
X 2
h (x) =
(n)
Cnk h(k)
1 (x)e
x

k=0
= (x2 + x)e x + Cn1 (2x + 1)e x + 2Cn2 e x
= (x2 + (2n + 1)x + n2 ) e x

6
Exercice 7
1. La fonction sin est de classe C∞ sur R. Donc on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange à
n’importe quel ordre et sur n’importe quel intervalle, on va l’appliquer entre 0 et x > 0 avec un reste
à l’ordre 3.
On pose f (t) = sin t, il existe c ∈]0, x[ tel que
f ”(0) 2 f (3) (c) 3
f (x) = f (0) + f 0 (0)x + x + x.
2! 3!
Or f (0) = 0, f 0 (0) = 1, f ”(0) = 0 et f (3) (c) = − cos c.
x3 x3
Ce qui entraine que sin x = x − cos c et donc sin x − x = − cos c .
3! 3!
Maintenant on peut prendre la valeur absolue puis majorer la valeur absolue du cosinus par 1. On
obtient donc
x3
| sin x − x| ≤ | |, ∀x > 0
3!
Pour x < 0, on peut considérer −x dans l’inégalité précédente et conclure par l’ imparité de sin.
Pour x = 0, ce résultat est trivial.
2. La fonction cos est de classe C∞ sur R. Donc on peut appliquer la formule de Taylor-Lagrange à
n’importe quel ordre et sur n’importe quel intervalle, on va l’appliquer entre 0 et x > 0 avec un reste
à l’ordre 4.
On pose f (t) = cos(t), il existe c ∈]0, x[ tel que
f ”(0) 2 f (3) (0) 3 f (4) (c) 4
f (x) = f (0) + f 0 (0)x + x + x + x.
2! 3! 4!
Or f (0) = 1, f 0 (0) = 0, f ”(0) = −1, f (3) (0) = 0 et f (4) (c) = cos c.
x2 x4 x2 x4
Ce qui entraine que cos x = 1 − + cos c et donc cos x − 1 + = cos c .
2 4! 2 4!
Maintenant on peut prendre la valeur absolue puis majorer la valeur absolue du cosinus par 1. On
obtient donc
x2 x4
| cos x − 1 + | ≤ , ∀x > 0
2 4!
Pour x < 0, on peut considérer −x dans l’inégalité précédente et conclure par la parité de cos.
Pour x = 0, ce résultat est trivial.

Exercice 8
1. La fonction f : x 7→ e x est convexe sur R. En effet, f est deux fois dérivable sur R et f 00 (x) = e x ≥ 0.
Par conséquent,

∀(x, y) ∈ R2 et ∀λ ∈ [0, 1] : f (λx + (1 − λ)y) ≤ λ f (x) + (1 − λ) f (y).

En particulier, pour y = 0 et λ = 1
2
on a
!
1 x 1 0
∀x ∈ R, e(
1
2 x+ (1− 21 )0) ≤ e + 1− e ,
2 2
ce qui est équivalent à dire
x 1 + ex
∀x ∈ R, e 2 ≤ .
2

7
2. La fonction g : x 7→ ln(lnx) est concave sur ]1, +∞[. En effet, g est deux fois dérivable sur ]1, +∞[
0
et g00 (x) = (g0 (x))0 = x ln1 x = − x1+ln
2 ln2 x ≤ 0, ∀x ∈]1, +∞[. Par conséquent,
x

∀(x, y) ∈]1, +∞[2 et ∀λ ∈ [0, 1] : g(λx + (1 − λ)y) ≥ λg(x) + (1 − λ)g(y).

En particulier, pour λ = 1
2
on a
  x + y  1 1
∀(x, y) ∈]1, +∞[ : ln ln
2
≥ ln(ln x) + ln(ln y)
2 2 √  2 p 
≥ ln ln x + ln ln y
√ p 
≥ ln ln x ln y .

On appliquant la fonction exponentielle (qui est croissante), on obtient


 x + y p
∀(x, y) ∈]1, +∞[ : ln
2
≥ ln x ln y.
2

3. La fonction f : x 7→ xn+1 est deux fois dérivable sur [0, +∞[ et f 00 (x) = n(n + 1)xn−1 ≥ 0 donc f est
convexe. c’est à dire la courbe de f est au dessus de toutes ces tangentes, en particulier la tangente
au point 1 d’équation y = (n + 1)x − n. Par suite xn+1 − (n + 1)x + n ≥ 0 pour tout x ∈ [0, +∞[ .

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