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Membres du jury :
Remerciements
En terme de rédaction de cet ouvrage, nous remercions à tout instant notre Dieu qui a
toujours éclairé notre vie par le savoir, et nous a guidé dans le bon chemin.
Je tiens à remercier :
Et je n’oublie surtout pas ma famille qui m’a soutenu aussi bien moralement que
financièrement, mes amis qui m’ont apporté aides et suggestions pour l’accomplissement du
présent mémoire.
Merci à tous.
i
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Sommaire
Remerciements
Sommaire
Nomenclature
Introduction générale
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
Résumé
Abstract
ii
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Figure 2: cercle de glissement et les efforts agissant sur une tranche de largeur "ds" ............. 15
Figure 11: Forces et polygones d'équilibre des forces pour la méthode suédoise ................... 35
Figure 12: Cercles de glissement pour l'application des méthodes cas N°1 ............................ 37
Figure 13: Cercles de glissement pour l'application des méthodes cas N°2 ............................ 38
Figure 14: Cercles de glissement pour l'application des méthodes cas N°3 ............................ 39
Figure 15: Figure de comparaison de la méthode de Fellenius et de Bishop cas N°1 ............. 40
Figure 16: Figure de comparaison de la méthode de Fellenius et de Bishop cas N°2 ............. 41
Figure 17: Figure de comparaison de la méthode de Fellenius et de Bishop cas N°3 ............. 42
Figure 21: Point quelconque M se trouvant dans un élément à trois nœuds i-j-k .................... 63
Figure 22: Organigramme de calcul par la méthode des éléments finis ..................................67
iii
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
iv
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Nomenclature
W Poids de la tranche
l ou l Projection de b sur la ligne de rupture
H Hauteur du talus
Β Angle du talus
Xi, Xi+1 Composantes verticales des forces d’interaction
Ei, Ei+1 Composantes horizontales des forces d’interaction
u Pression interstitielle
N' Force normale à la base de la tranche due à la contrainte effective
v
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Coefficient de Poisson
E Module d’Young
D Matrice d’élasticité
Ni Fonction d’interpolation
vi
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
INTRODUCTION
GENERALE
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Introduction générale
La plupart des ouvrages de génie civil reposent sur une digue en terre ou d’un talus qui,
dans ce cas prennent le rôle de support. Mais paradoxalement, surtout à Madagascar, le calcul
de stabilité de ces derniers est presque toujours considéré comme inutile. Cependant,
l’estimation de cette stabilité vis-à-vis du risque de rupture a été toujours l’une des importants
problèmes en géotechnique surtout dans le domaine des données limitées ou peu connues.
Habituellement ces ouvrages sont utilisés comme protection d’une ville contre la
remontée des eaux tout en étant comme voies de circulation. Mais elles peuvent aussi jouer un
rôle d’un barrage, c’est-à-dire un ouvrage d'art construit en travers d'un cours d'eau et destiné à
réguler le débit de celui-ci et/ou à en stocker l'eau pour différents usages tels que : contrôle des
crues, irrigation, industrie, hydroélectricité, pisciculture, réserve d'eau potable ou le trafic
fluvial.
L’étude d’un projet de digue en terre nécessite des calculs complexes de l’ouvrage aux
principaux stades de son histoire et notamment lorsque ses conditions de service sont les plus
défavorables, c'est-à-dire lorsque l'eau de la retenue atteint son niveau maximal.
Les caractéristiques des sols sont complexes, variables dans l’espace et dans le temps.
De ce fait, les paramètres que l’on doit introduire dans les calculs géotechniques, sont souvent
mal connus. L'étude de stabilité correspondante comporte généralement l'étude de l'écoulement
permanent à travers la digue et sa fondation, l'étude de stabilité en rupture circulaire du talus
aval et l’étude de stabilité élastique.
Les méthodes pour calculer la stabilité des pentes en terre sont très abondantes. La
plupart d’entre elles reposent sur le calcul à la rupture supposant que le facteur de sécurité reste
constant tout le long de la ligne de rupture. Le problème principal en utilisant ces méthodes se
trouve dans la comparaison des résultats.
Souvent, le plus grand souci dans le calcul de stabilité des talus se trouve dans la
pertinence des résultats obtenus car chaque méthode est différente qu’il est très difficile de se
fier au résultat obtenu. Il est donc important d’examiner de près certaines méthodes, c’est-à-
dire de façon plus explicite, afin de savoir la manière dont elles puissent avoir leurs résultats.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
L’objectif du présent mémoire est de développer une approche sur l’analyse de stabilité
des talus vis-à-vis du glissement en utilisant des méthodes classiques suivie par l’analyse de
stabilité élastique de la section transversale de la digue en se servant de la méthode des éléments
finis. Cela nous permettra de comparer les résultats obtenus pour que nous puissions avoir une
idée sur le choix de la méthode le plus adéquate pour calculer la stabilité des digues en terre.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Les digues en terre peuvent être différenciées selon certains nombres de critères. Le
critère le plus évident est sa forme caractérisée, en premier lieu par sa hauteur (1), Mais aussi
par la forme de sa section transversale. Il existe aussi d’autres critères qui semblent les moins
évidents comme entre autres, les matériaux qui la constituent et son rôle.
Elles sont situées dans le lit majeur d'un cours d'eau ou le long du littoral, parallèlement
à la rive et destinées à contenir les eaux de celui-ci à l'extérieur des digues. Elles portent alors
parfois le nom de levée.
Les canaux sont généralement alimentés artificiellement, les digues de canaux servent
à contenir l'eau à l'intérieur du canal. Les remblais composant des barrages sont aussi parfois
appelés digues mais pour éviter toute confusion, nous allons éviter d'employer le mot digue
pour désigner un ouvrage transversal qui barre un cours d'eau.
Plus ou moins longues faisant office d'écran aux vagues, sont appelés brise-lames.
N'ayant qu'une fonction de protection contre les vagues et courants de marée, elles n'ont pas
vocation à être étanches ; Certaines digues sont basses et constituées de blocs de pierre ou de
béton qui atténuent les vagues sans empêcher l'eau d'y circuler.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Sont de plus en plus nombreux ; isolant et protégeant une ville de la mer; les dunes
littorales sont des digues naturelles et doivent être respectées comme telles.
Ce sont des digues marines conçues pour que la houle puisse les remodeler, de manière
à atteindre un profil en S plus stable.
elles visent à limiter ou en partie compenser leur impact écologique ; ce sont des
défenses côtières (ou fluviales), auxquelles on a intégré une vocation de récif artificiel, de
support de faune et algues marines ou de filtration ou amélioration de la qualité de l'eau ou un
intérêt écotouristique. Elles peuvent alors être intégrées dans un dispositif compensateur de
perte ou fragmentation d'habitats littoraux ou sédimentaires. Elles peuvent s'intégrer dans une
trame verte et bleue ou une trame bleue marine. Des études visent à mieux comprendre
comment elles peuvent contribuer à réduire ou compenser des impacts d'endiguements.
Le choix des matériaux constitutifs d’une digue ou barrage en terre repose parfois sur la
disponibilité au voisinage du chantier. Et ceci décide dans la plupart des cas le type et la forme
de l’ouvrage. On peut distinguer généralement deux grandes classes de matériaux utilisés pour
la construction des digues ou des barrages en terre :
La proportion de ces types de matériaux joue un rôle très important dans une
construction d’une digue en terre. Si l’on utilise une très grande proportion de matériaux peu
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
perméable et un faible volume de matériaux perméable, l’ouvrage est donc homogène et peu
perméable. Et dans le cas contraire ou ces deux proportions est inversée, il est commode de
choisir la solution d’un ouvrage à noyau étanche c’est-à-dire que les matériaux perméables sont
utilisés comme recharges et les matériaux peu perméable en comme noyau.
Si l’on est en présence d’au moins trois types de matériaux dont la perméabilité est
nettement différente les uns des autres, on dispose les matériaux d’autant plus centrale dans le
corps de digue que leur perméabilité est plus faible.
Lorsqu’on utilise uniquement des matériaux fins, les talus de l’ouvrage sont
relativement faibles mais pour les digues à noyau, les talus peuvent être plus raides car la
résistance au cisaillement du sol de recharge est plus élevée. Ce qui explique aussi que pour les
digues à noyau la quantité des matériaux utilisés est moins importante que pour les digues
homogènes construit à partir des matériaux fins.
Que ce soit pour le sol grenu ou pour le sol fin, des essais d’identification doivent être
effectués avant leur utilisation. Identifier un sol c’est connaitre un certain nombre de propriétés
physique mécanique ou chimique. Ces propriétés sont obtenues par des essais empirique, simple
et rapides appelés essais d’identification.
Les sols étant d’aspects très voisins mais pouvant présenter des comportements très
différents, que les essais d’identifications doivent avoir une description précise, chiffrée, et non
seulement descriptives du sol.
Les essais qui traduisent les propriétés des particules du sol et l’intensité de leurs liaisons
avec l’eau. Ces essais caractérisent la nature du sol et sont réalisés sur des échantillons
intacts ou remaniés (dont l’état a été perturbé lors du prélèvement ou du transport).
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Les matériaux pour les remblais sont quasi de même aspect dans les zones centrales de
.En général, la partie centrale de Madagascar est caractérisée par la présence des sols
ferralitiques faiblement ou fortement rajeunis. Avec une érodibilité « K » moyenne, qui
détermine la vulnérabilité des sols à l’érosion plus particulièrement à l’érosion hydrique. Il
définit la résistance des sols à la battance des gouttes de pluie. La valeur de K varie suivant le
type de sols, la région.
Cependant, pour avoir un ouvrage apte à résister aux forces de la nature, il vaut mieux
bien sélectionner son matériau. Avant de les utiliser. Les matériaux doivent passer aux
laboratoires pour des essais comme entre autres l’essai d’identification, l’essai CBR et l’essai
Proctor.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
— les essais qui traduisent les propriétés des particules du sol et l’intensité de leurs
liaisons avec l’eau. Ces essais caractérisent la nature du sol et sont réalisés sur des échantillons
intacts ou remaniés (dont l’état a été perturbé lors du prélèvement ou du transport).
Une classification dite LPC utilise les résultats des essais classiques pour identifier les
sols :
La classification débouche sur 15 sols types, affectés chacun d’un symbole à deux
lettres, prises dans les trois ensembles suivants.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Éléments du sol
L : Limon ou limoneux
A : Argile ou argileux
T : Tourbe
Granularité du sol
B : Bien gradué
m : Mal gradué
Plasticité du sol
t : Très plastique
p : Peu plastique
Pour les travaux de terrassement une classification particulière des sols est utilisée. Cette
classification est dite GTR et elle définit des classes de sols corrélées avec l’aptitude au
compactage des matériaux en fonction des conditions de chantiers et leur comportement
mécanique ultérieur. Elle tient compte des mêmes caractéristiques de base que la classification
LPC/USCS, mais elle est beaucoup plus précise pour les particules argileuses, qui ont une
grande influence sur la conduite des terrassements, et tient compte de l’altérabilité des
matériaux au cours du temps.
Généralement appliqué dans les constructions routières, L’essai CBR est un essai de
portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des remblais compactés des
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
ouvrages. Il s’agit de déterminer expérimentalement des indices portants (IPI, CBR) qui
permettent
Dans notre cas l’essai CBR est bien nécessaire vu que certaines digues dans la ville
jouent en même temps le rôle d’une chaussée.
La charge qui poinçonne le sol entraine un poinçonnement qui est d’autant plus petit
que la hauteur de la digue est grande. Un essai dit proctor s’effectue avec cet essai c’est-à-dire
en compactant le matériau puis en mesurant les forces appliquées.
en mesurant les efforts (F) et les déplacements (Δh) en résultant: On obtient la courbe d’essai.
= 0 ⇒ pas de surcharges S)
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
CALCUL DE STABILITE DE
LA DIGUE
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Faute de pouvoir décrire de façon précise le comportement d’un massif de sol depuis
son état initial jusqu’à la rupture, la mécanique des sols s’est inspirée des modes de rupture
observés dans la nature pour développer des lois de comportement simplifiées. La nature montre
l’existence de deux principaux modes de rupture :
II.2. Calcul de stabilité des talus (4) (5) (6) (7) (8) (9)
Cette partie de notre calcul concerne surtout le premier cas de la rupture d’une digue en
terre. Elle consiste à vérifier la stabilité d’une digue donnée vis-à-vis du glissement des sols.
Cela peut être causé par des efforts extérieurs ou bien par son poids propre uniquement.
Très souvent, les glissements de terrain sont déclenchés par un ensemble de facteurs
divers. Certaines conditions doivent être réunies pour menacer la stabilité d’un versant. A
celles-ci viennent s’ajouter un ou plusieurs mécanismes déclencheurs.
Dans les terrains inclinés, le sol a tendance à glisser vers l’aval. L’ampleur de ce
phénomène est principalement déterminée par trois forces:
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Gravité: force qui entraîne la matière vers le centre de la Terre; dépend du talus
du terrain.
Force de frottement: force qui freine une couche de terrain meuble ou de roche
par frottement contre la couche sous-jacente.
Force de cohésion: force qui repose sur l’attraction des particules du sol entre
elles et de l’attraction entre ces particules et l’eau stockée dans le sol.
Tant que les forces de résistance (force de frottement et cohésion) sont plus fortes que
la force motrice (gravité), la stabilité du versant est garantie. Si l’équilibre des forces change et
la force motrice devient plus importante que les forces de résistance, un glissement de terrain
se déclenche. Se produit alors une rupture entre deux couches de sol et une masse se met à
glisser plus ou moins rapidement vers l’aval.
L’analyse d’une série de paramètres fondamentaux permet de définir, dans une large
mesure, la probabilité d’occurrence d’un glissement ainsi que sa localisation:
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
particules fines. Dans ce cas, la probabilité de voir une couche glisser sur
l’autre vers l’aval est très élevée.
Déclivité: les glissements de terrain peuvent se produire sur des talus modérés
à raides, d’une déclivité de 10 à 40 degrés généralement.
Hydrologie: Un terrain offrira plus ou moins de résistance au glissement en
fonction de sa sensibilité à l'eau, celle-ci dépendant directement de la
composition des matériaux constituant le versant. Les mouvements de masse
se produisent avant tout lorsqu’un important volume d’eau pénètre dans le sol
sur une période prolongée. En montagne, cela n’arrive que lorsque les
températures se situent au-dessus de zéro degré puisque, dans le cas contraire,
les précipitations sont stockées sous forme de neige ou de glace.
Erosion: les processus d'altération tendent à faire disparaître les sols
superficiels et mettent à nu les couches sous-jacentes. L'infiltration s'en trouve
renforcée et la teneur en eau des horizons profonds augmente. De tels
phénomènes réduisent la force de frottement et la cohésion.
Végétation: les racines des arbres et des arbustes peuvent contribuer à
améliorer la cohésion du sol. Un talus peut être fortement déstabilisé en cas de
disparition soudaine de la végétation suite à un incendie de forêt, au défrichage
du terrain, à une tempête ou à la sécheresse.
Activités humaines: celles-ci peuvent avoir une forte influence sur la stabilité
d’un talus. En voici quelques exemples:
Le principal objectif du calcul de stabilité des talus est d’évaluer le risque de rupture à
travers le calcul du facteur global de sécurité pour un talus et de localiser les zones à fort
potentiel de rupture.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
l
A C
O
dP
W
B ds
M
Figure 2: cercle de glissement et les efforts agissant sur une tranche de largeur
"ds"
Pour assurer la stabilité du talus il faut qu’il y ait au moins équilibre entre l’effort
appliqué (le moment créé par le poids propre de la masse) et l’effort mobilisable (l’effort créé
par la résistance de cisaillement le long de la ligne de glissement) en s’appuyant sur la figure et
le tableau ci-dessus on peut écrire, d’une manière encore plus simple :
Avec
𝐶 𝐶
𝑅 ∫𝐵 𝜏 𝑑𝑠 = 𝑅 ∫𝐵 (𝑐 + 𝜎 tan 𝜑) 𝑑𝑠 : Effort mobilisable
𝑐+𝜎 tan 𝜑
𝐹𝑠 = 𝑅 ∫ 𝑑𝑠
𝑊𝑙
Pour apporter plus de détails, la figure ci-dessous nous montre tous les efforts agissant
sur la tranche.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
𝑑𝑋
− ൬𝑋 − ൰
2
𝑑𝐸 ′ 𝑑𝑈 ′
𝐸′ − h dx − ቆ𝑈′ + ቇ
2 2
𝑑𝑈 𝑑𝐸 ′
𝑈− − ቆ𝐸 ′ + ቇ
2 2
𝑑𝑋
𝑋+
ds 2
y
ds
𝑑𝑥 𝑑𝑥 x
𝑥− x 𝑥+
2 2
Différentes modalités d’essais peuvent être définies, selon que les phases successives de
l’essai sont exécutées avec ou sans drainage. On distingue les principaux types d’essais
suivants :
Type de Para
Type de Caractérist Types
Type de sol compor mètre Formule Appareillage
calcul iques d’essai
tement s
UU cu 𝜏 = 𝑐𝑢 Appareil triaxial (Boîte de
Cohérent Court Non Non
cisaillement) Scissomètre,
saturé terme drainé drainées
CU λcu ∆𝑐𝑢 = 𝜆𝑐𝑢 Δ𝜎𝑝′ pressiomètre autoforeur
cuu ,
Cohérent Court Non Non Appareil triaxial (Boîte de
UU 𝜏 = 𝑐𝑢𝑢 + 𝜎 tan 𝜑𝑢𝑢
non saturé terme drainé drainées cisaillement)
uu
CD Appareil triaxial ou boîte de
cisaillement pour les essais
Long
Cohérent Drainé Drainées CU avec c’, ’ ′ ′
𝜏 = 𝑐 + 𝜎 tan 𝜑 ′ CD Appareil triaxial seul
terme
mesure pour les essais CU avec
de u mesure de u
Terme
Appareil triaxial ou boîte de
Pulvérulent ou court Drainé Drainées CD c’, ’ 𝜏 = 𝑐 ′ + 𝜎 ′ tan 𝜑 ′
cisaillement
terme
Pour les sols fins cohérents saturés, on distingue les états dits non drainés (ou de court
terme) et drainés (ou de long terme). La résistance au cisaillement du sol est définie dans les
deux cas par l’état des contraintes effectives, c’est-à-dire par une équation de même forme que
pour les sols pulvérulents.
𝜏 = 𝑐 ′ + 𝜎 ′ tan 𝜑′
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Avec :
𝜎′ = 𝜎 − 𝑢
Dans la plupart des cas, le calcul de la stabilité des talus se fait par des méthodes dites
d’équilibre limite. On suppose dans ces méthodes que le sol est comme un solide qui obéit aux
lois classique de la rupture par cisaillement.
A C
Ligne de rupture
Résistance au cisaillement
M
B
On établit tout d’abord une coupe transversale du talus pour avoir un problème à deux
dimensions. Successivement, on cherche une surface de glissement possible jusqu’à ce qu’on
trouve un facteur de sécurité minimal acceptable. Si la résistance au cisaillement le long de
ligne BMC excède la résistance nécessaire pour l’équilibre, la masse ABMC est stable et vis-
versa. La stabilité ou l’instabilité de la masse dépend de son poids, les forces extérieures
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
appliquées à la masse, la résistance au cisaillement et tous les efforts internes éventuels dans la
surface de glissement.
Les méthodes basées sur les méthodes d’équilibre limite se repose sur le calcul d’un
coefficient de sécurité FS qui sera évalué en comparant l’effort mobilisable c’est l’effort qui
empêche le glissement et l’effort appliqué c’est-à-dire l’effort qui provoque le glissement. Entre
ces deux efforts doit exister une certaine différence pour qui la stabilité soit assurée.
𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝜏
𝐹= =
𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é 𝜏𝑚
𝑐 ′ + (𝜎 − 𝑢) tan 𝜑′
𝐹=
𝜏𝑚
𝑐 + 𝜎 tan 𝜑
𝐹=
𝜏𝑚
Dans ces méthodes le facteur de sécurité est calculé en utilisant une ou plusieurs
équations d’équilibre statique appliquées sur la masse dans la surface de glissement.
𝜏
𝜏𝑚 =
𝐹
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
𝑐 ′ (𝜎 − 𝑢) tan 𝜑′
𝜏𝑚 = +
𝐹 𝐹
Le premier terme est en relation avec la cohésion et le second avec l’angle de frottement.
𝑐′
Et on appelle cohésion développée 𝑐𝐷′ = et 'D le frottement développé tel que
𝐹
tan 𝜑′
tan 𝜑𝐷′ =
𝐹
La plupart des méthodes basées sur la méthode d’équilibre limite attribue l’équilibre
statique en divisant la surface de glissement en nombre fini de tranches verticales. Les forces
exerçant sur une tranche sont montrées sur la figure ci-dessous :
Avec :
P : Poids de la tranche
E : Forces horizontales exerçant sur les côté de la tranche (force horizontale inter
tranche)
X : Forces verticales exerçant sur les côté de la tranche (force verticale inter tranche)
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Ei
Ei+1
Xi
Xi+1
P
S
N
Parmi ces forces, seul le poids de la tranche est connu. Par conséquent, on doit tous les
calculer de façon à ce que l’équilibre statique soit satisfait.
𝑆 = 𝜏𝑚 ∆𝑙
𝑐 ′ ∆𝑙 (𝜎 − 𝑢) ∆𝑙 tan 𝜑′
𝑆= +
𝐹 𝐹
Et on peut aussi constater que la force normale N peut être exprimée comme suit :
𝑁 = 𝜎 ∆𝑙
Par conséquent
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
𝑐 ′ Δ𝑙 (𝑁 − 𝑢 ∆𝑙 ) tan 𝜑′
𝑆= +
𝐹 𝐹
Toutes les méthodes d’équilibre limite supposent des surfaces de glissement possible
afin de calculer le facteur de sécurité. Le calcul est répété pour un nombre suffisant
d’éventuelles surfaces de glissement pour s’assurer que la valeur minimale du facteur de
sécurité soit suffisante. Pour simplifier le calcul, la surface de glissement est le souvent supposer
circulaire ou composée de lignes courtes. Toutefois, Il peut y avoir des formes de surfaces de
glissement. Généralement, on trouve de formes :
Circulaire : A part qu’il simplifie le calcul, il est souvent employé parce qu’il est
commode d’additionner les moments autour du centre du cercle. D’ailleurs, il est indispensable
de le mettre en œuvre dans certaines méthodes comme la méthode ordinaire des tranches, la
méthode de Bishop simplifiée, Il est toujours maniable pour commencer une analyse. En effet,
la surface de glissement circulaire est suffisante pour analyser les remblais ou les talus
relativement homogènes et des remblais sur des bases avec des couches relativement épaisses.
Triangulaire : La ligne de rupture est tracée à l’aide de trois segments formant un trapèze
et deux triangles. Ce type de surface de glissement peut être plus approprié pour les talus dont
la surface de glissement comporte un segment relativement long limitant un matériau à faible
résistance reposant sur un matériau plus résistant. Par exemple, une digue en remblai construite
sur une couche de sol alluvial.
La surface de glissement critique est définie comme une surface avec un facteur de
sécurité minimal acceptable. Sa localisation peut varier quelque peu selon la méthode
d’analyse. La surface de glissement pour un problème donné analysé par une méthode donnée
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
est trouvée par un système de procédure qui consiste trouver le facteur de sécurité minimal en
construisant plusieurs surfaces de glissement.
Surface de glissement circulaire : Elle est définie par la position de son centre, et de
l’autre côté son rayon, un point à travers lequel le cercle passe, ou un plan tangent sur la surface
de glissement. On change l’un de ces paramètres puis on varie un autre et on répète ce processus
jusqu’à ce que le facteur de sécurité minimum soit trouvé.
Surface de glissement triangulaire : elle est définie par la position du bloque central en
variant les coordonnées des extrémités de sa base (voir figure ci-dessous) et en même temps
l’inclinaison de la base du triangle actif et du triangle passif jusqu’à ce que le facteur de sécurité
minimum soit trouvé. Généralement, on suppose que l’inclinaison du côté du triangle actif est
′ ′
𝜑𝐷 𝜑𝐷
45° + et celui du triangle passif 45° − si les sommets des deux triangles sont
2 2
horizontaux.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Lg
R b
Ei
Ei+1
h W yG
lg
xG
S
N
Figure 6: Principe de calcul de l'équilibre des
moments
Une tranche est dite stable si la résultante ou la somme de moments de toutes les forces
qui y agissent est nulle. On doit donc établir une équation d’équilibre pour qu’on puisse calculer
le facteur de sécurité F.
Pour avoir l’équation d’équilibre des moments, on calcul d’abord chaque moment de
chaque force par rapport au centre du cercle. Avoir l’équation exacte de ces moments demande
beaucoup de temps et de calcul. Et d’après la figure ci-dessus on peut citer comme moments :
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
a) Le moment dû à W :
Comme la montre la figure ci-dessus la position de W est présentée par les coordonnées
xg et yg dont le calcul est comme suit :
𝑏 𝑏 𝑏
𝑆1 2 − 2 𝑆2 3 − 𝑆3 3
𝑥𝑔 =
𝑆1 − 𝑆2 − 𝑆3
𝑥𝑔
𝛾 = arctan 𝑦
𝑔
𝑙𝑔 = √𝑥𝑔2 + 𝑦𝑔2
𝑅2 −𝐿2𝑔 −𝑙𝑔
2
Et avec 𝑅2 = 𝐿2𝑔 + 𝑙𝑔2 − 𝐿𝑔 𝑙𝑔 cos(𝜆) on a 𝜆 = arccos ൬− ൰
𝐿𝑔 𝑙𝑔
𝜋
𝑀𝑊 = 𝑃 𝐿𝑔 cos (𝛾 + 𝜆 − 2 )
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
b) Le moment dû à S :
𝑐 ′ ∆𝑙 (𝜎−𝑢) ∆𝑙 tan 𝜑′
𝑀𝑠 = 𝑆 𝑅 = 𝑅+ 𝑅
𝐹 𝐹
c) Le moment dû à P :
Dans le cas où il existe de l’eau à l’extérieur du talus, cette première peut être considérée
comme une charge ponctuelle qui s’exerce sur le talus. La charge s’exerce donc sur la partie
supérieure de la tranche.
dh Centre du cercle
dv
Mp est considéré comme positif quand est opposé au moment dû au poids de la masse
de sol.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
𝑀𝑤 + 𝑀𝑃 − 𝑀𝑆 = 0
Et on obtient enfin :
Δ𝑙[𝑅 𝑐 ′ + ( 𝜎 − 𝑢)tan 𝜑′ ]
𝐹=
𝑊 𝐿𝑔 sin(𝛾 + 𝜆) + 𝑃(𝑑ℎ cos 𝛽 + 𝑑𝑣 sin 𝛽)
Obtenue à partir de l’équilibre des moments, cette équation ne satisfait pas les équilibres
des forces horizontales et verticales. La valeur du facteur de sécurité obtenue peut avoir donc
une très grande différence par rapport à la valeur réelle. Il est donc préférable d’adopter d’autres
méthodes plus élaborées.
Depuis le début du XXème siècle, nombreuses sont ces méthodes qu’il est impossible
de les énumérer toutes dans cette ouvrage. Nous allons par conséquent, essayer de présenter les
méthodes les plus utilisées par les ingénieurs.
Inventé par Fellenius en 1936, elle est aussi appelée méthode de Fellenius. Dans cette
méthode, les forces sur les côté des tranches sont considérées comme nulles. La force normale
sur le fond de la tranche est supposée perpendiculaire au segment du fond de la tranche. Le
moment est alors obtenu à partir du centre du cercle de glissement pour calculer le facteur de
sécurité.
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
d
O
W’
W W’
N N’
Tranche avec contrainte normale totale Tranche avec contrainte normale effective
Avec
W’ = W - u l
N’ = (W – u l ) cos ()
Dans la méthode de Fellenius, on suppose que d= r sin , ce qui nous donne le moment
dû au poids de la tranche c’est-à-dire le moment moteur:
𝑀𝑊 = 𝑊 𝑟 sin 𝛼
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Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Et avec
𝜏 = 𝑐 ′ + σ tan 𝜙
𝐹𝜏 = (𝑐 ′ + σ tan 𝜙) Δ𝑙
W cos 𝛼
𝐹𝜏 = [𝑐 ′ + ൬ − u ൰ tan 𝜙] Δ𝑙
Δ𝑙
𝑀𝜏 = 𝑐 ′ Δ𝑙 + (W cos 𝛼 − u Δ𝑙 )tan 𝜙 ′ 𝑟
Et
𝑀𝑤 𝑐 ′ Δ𝑙 + (W cos 𝛼 − u Δ𝑙 )tan 𝜙 ′ 𝑟
𝐹𝑠 = =
𝑀𝜏 𝑊 𝑟 sin 𝛼
Dans la méthode de Fellenius, il n’y a qu’une seule inconnue, de telle sorte qu’une seule
équation d’équilibre suffit (équation d’équilibre de la masse entière du sol autour du centre du
cercle).
29
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
La méthode de Bishop simplifiée est basée sur l’hypothèse qui admet que les forces
inter tranches sont horizontales, comme la montre la figure ci-après. Elle suppose aussi une
ligne de rupture circulaire. Elle satisfait l’équilibre des forces verticales de chaque tranche. Le
résultat de cette équation est combiné ensuit avec l’équation de Mohr-Coulomb ainsi que la
définition du facteur de sécurité pour déterminer les forces sur la fond de la tranche et
finalement, on établit l’équilibre des moments par rapport au centre du cercle de glissement
pour obtenir l’équation pour évaluer le facteur de sécurité.
30
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
D’où :
sin 𝛼 (𝑐 ′ Δ𝑙 2 − Δ𝑙 2 𝑢 tan 𝜑′ )
𝑊 + 𝑃 cos 𝛽 −
𝑁= 𝐹
𝑚𝛼
sin 𝛼 tan 𝜑′
Avec : 𝑚𝛼 = cos 𝛼 + 𝐹
𝑆 𝑅 − 𝑊 𝑅 sin 𝛼 − 𝑀𝑃 = 0
Avec
𝑐 ′ Δ𝑙 (𝑁 − 𝑢 ∆𝑙 ) tan 𝜑′
𝑆= +
𝐹 𝐹
1
𝑐 ′ 𝑏 + (𝑊 + 𝑃 cos 𝛽 − 𝑢 𝑏 cos 𝛼 ) tan 𝜑′
∑[ ]
𝑚 𝛼
𝐹=
∑ 𝑀𝑃
∑ 𝑊 sin 𝛼 −
𝑅
Avec 𝑏 = Δ𝑙 cos 𝛼
On constate dans cette équation que m est encore en fonction de F qui se trouve dans
les deux membres de l’équation. Par conséquent, F ne peut pas être calculé d’une façon directe,
alors on utilise le calcul par itération successives en adoptant la valeur obtenue par la méthode
de Fellenius comme première valeur de F.
31
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Ei
Ei+1
N
Figure 9: Forces agissant sur la
tranche pour la méthode de Bishop
Nombre d’inconnues
Inconnues
pour n tranches
Facteur de sécurité (F) 1
Force normale sur le fond de la tranche (N) n
Force normale inter tranche (E) n-1
Force de cisaillement inter tranche (X) n-1
Positionnement des forces normales n
Positionnement des forces normales inter tranche
Nombre d’inconnues
Nombre Total d’inconnues
pour n tranches
Forces d’équilibre dans la direction horizontalΣF𝑥 = 0e n
Forces d’équilibre dans la direction verticale ΣF𝑦 = 0 n
Moments d’équilibre n
Nombre total d’équations d’équilibre 3n
32
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Les méthodes de forces d’équilibre raisonnent sur l’équilibre des forces horizontales et
vertical mais contrairement à la méthode de Bishop, elles ne prennent pas en compte l’équilibre
des moments. Les forces inter-tranches sont inclinées d’un angle . Les inconnues est les
équations d’équilibres sont résumées dans le tableau ci-dessous.
Zi
Zi+1
W
S
N
Comme la plupart des méthodes de tranches, la valeur du facteur de sécurité est obtenue
par itération.
1
𝑆= (𝑐 Δ𝑙 + 𝑁 tan 𝜑)
𝐹
Où
𝑆 = 𝑐𝐷 Δ𝑙 + 𝑁 tan 𝜑𝐷
L’équilibre des forces est représenté par un polygone formé par les vecteurs force même.
En dessinant ce polygone, la force de cisaillement et la force normale sont représentées par une
résultante des forces dues à la cohésion et 𝑐𝐷 ∆𝑙 parallèle au fond de la tranche et une force 𝐹𝐷
qui est une force obtenue par la force normale 𝑁 et l’angle de frottement
𝜑𝐷 𝐹𝐷 = 𝑁 tan 𝜑𝐷 .orientée d’un angle 𝜑𝐷 par rapport au normal du fond de la tranche.
34
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
W1 FD1
Z2
CD1 = cD l FD2
Z2 CD1
W1
N
W2
FD1
Z3
N tan D
D CD2
Z2
Z3
W2
CD2
FD2
D
Figure 11: Forces et polygones d'équilibre des forces pour la méthode suédoise
Pour pouvoir tracer le polygone, une valeur du facteur de sécurité doit être supposée car
cD et D dépendent de ce facteur.
35
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Comme nous n’avons pas pu faire des essais sur terrain, nous devons utiliser des valeurs
hypothétiques des paramètres c’est-à-dire des valeurs qui peuvent correspondre au genre de sol
du haut plateau de Madagascar.
- Données de calcul :
Cohésion : c= 20 KN/m²
Des calculs plus approfondi et complexes en utilisant des abaques peuvent nous
permettre d’avoir la localisation généralement approximative du cercle de glissement mais dans
cet ouvrage nous allons simplement comparer les valeurs du facteur de sécurité obtenues à
chaque cas en variant à chaque fois le rayon du cercle. Comme position générale du cercle par
rapport au pied du talus, nous avons donc :
36
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Figure 12: Cercles de glissement pour l'application des méthodes cas N°1
D’une façon générale, un cercle de rupture superficiel peut se produire tant que l’angle
de l’inclinaison du talus ne dépasse pas les 53°. Nous avons fait le calcul en changeant à chaque
fois la position du centre du cercle suivant une ligne droite.
37
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Figure 13: Cercles de glissement pour l'application des méthodes cas N°2
Normalement, on trouve toujours ce type de rupture quand la pente du talus dépasse les
53°. Comme dans le cas précèdent, les positions des centres des cercles sont choisies en suivant
une ligne droite.
38
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Figure 14: Cercles de glissement pour l'application des méthodes cas N°3
Ce cas peut aussi se présenter quel que soit l’angle d’inclinaison du talus. Nous allons
garder dans ce cas le centre de glissement mais en revanche, pour avoir d’autres cercles de
rupture, seuls les rayons sont changés.
A chaque cas, nous allons calculer la valeur du facteur de sécurité en utilisant en même
temps la méthode de Fellenius et la méthode de Bishop.
Les résultats sont résumés dans les tableaux et les figure ci-dessous. Tous les tableaux
plus détaillés concernant le calcul sont présentés dans l’annexe.
39
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Cas n°1 :
Facteurs de sécurité Fs
R(m)
Fellenius Bishop
7,33 1,58 1,29
6,33 1,66 1,30
5,83 1,73 1,36
5,33 1,78 1,39
Fs
Ligne de rupture traversant la pente
1,75
1,65
1,55 Fellenius
Bishop
Fs
1,45
Linéaire (Fellenius)
Linéaire (Bishop)
1,35
1,25
1,15
5 5,5 6 6,5 7 7,5
Rayon du cercle
40
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Cas n°2 :
Facteurs de sécurité Fs
R(m)
Fellenius Bishop
8,02 1,720 1,20
8,27 1,890 1,26
8,77 1,85 1,36
9,27 1,84 1,48
9,77 1,90 1,61
Fs
Ligne de rupture passant sous le pied du
talus
1,900
1,800
1,700 Fellenius
1,600 Bishop
Fs
Linéaire (Fellenius)
1,500
Linéaire (Bishop)
1,400
1,300
1,200
8 8,5 9 9,5 10
Rayon du cercle
41
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Cas n°3
Facteurs de sécurité Fs
R(m)
Fellenius Bishop
8,07 1,507 1,11
8,27 1,503 1,13
8,47 1,501 1,15
8,97 1,508 1,23
9,47 1,532 1,25
10,47 1,582 1,34
Fs
Ligne de rupture passant par le pied du talus
1,600
1,550
1,500
1,450
1,400 Fellenius
Bishop
1,350
Fs
Linéaire (Fellenius)
1,300 Linéaire (Bishop)
1,250
1,200
1,150
1,100
8 8,5 9 9,5 10 10,5
Rayon du cercle
Comme on peut voir sur les figures, la valeur du facteur de sécurité obtenue par la
méthode de Fellenius est nettement plus grande que dans celle obtenue par la méthode de
42
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
bishop. Cela est dû, par l’hypothèse concernant les forces agissant sur les côtés latéraux des
tranches. En effet, la résultante de ces efforts étant négligée par la méthode de Fellenius peut
compromettre à la stabilité du talus. Cette méthode est ainsi le plus simple mais peu fiable en
matière de sécurité.
43
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Les ingénieurs qui pratiquent cette méthode sont fréquemment septiques à cause de sa
complexité, notamment quand il s’agit des sols à faible résistance.
Les avantages de l’utilisation de la méthode des éléments finis dans l’analyse de stabilité
des talus par rapport aux méthodes d’équilibre limites peuvent être résumés comme suit :
La localisation du cercle de glissement par la méthode des éléments finis exige un calcul
très long car le maillage doivent être très étroit pour que les segments des éléments puissent
formés n’importe quel forme.
44
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Nous sommes donc face à un problème à deux dimensions, c’est-à-dire qu’aucune des
dimensions de la structure ne peut être négligée. Un calcul par une méthode plus complexe
s’impose donc. , vu la précision et sa faculté de résoudre presque tous les problèmes de calcul
de structure nous allons mettre en œuvre la méthode des éléments finis.
Les structures que les concepteurs sont amenés à étudier sont le plus souvent des
assemblages de pièces élémentaires, celles-ci étant tirées des matériaux bruts disponibles. Ces
structures sont donc formées de barres, poutres, plaques et de parties massives. Pour l’analyse
du comportement de ces structures, le concepteur disposait, au début du 20ème siècle, de la
théorie de l’élasticité et des modèles simplifiés qui en découlent (théorie des poutres, des
plaques et coques). Ces formulations ne permettaient pas la résolution des problèmes relatifs
aux structures massives quelconques (problèmes de milieux continus). La première moitié du
20ème siècle a connu d’une part le développement des méthodes matricielles pour l’étude des
structures à base de poutres, et d’autre part celui des méthodes d’approximation et de
discrétisation spatiale du domaine pour l’étude des systèmes continus. Le concept d’élément
fini a été introduit en 1955. La méthode des éléments finis (MEF) est venue unifier les
différentes méthodes qui venaient de la précéder.
L’exemple le plus simple de structure discrète est celui des assemblages de barres et/ou
de poutres (treillis, ossatures…). La construction du modèle discret associé à la structure réelle
est relativement naturelle, et cela pour différentes raisons :
45
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
la méthode des déplacements, qui est la plus utilisée. Les paramètres inconnus
sont les déplacements et, éventuellement leurs dérivées
la méthode des forces. Les paramètres inconnus sont les contraintes, ou les forces
résultantes dans les éléments
46
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Les problèmes qui se posent en calcul des structures sont de différentes natures. Les
classifications que l’on rencontre généralement tiennent compte de critères mécaniques
(statique/dynamique/contact …) mais aussi de la nature des techniques numériques qui sont
mises en œuvre pour les résoudre (linéaire/non linéaire, implicite/explicite…).
Les problèmes statiques linéaires, comme le nôtre, portent sur l’étude des structures à
comportement linéaire soumises à des charges supposées statiques ou à variation lente et ne
subissant que des petits déplacements. Ce type de problème, que nous étudierons dans cet
ouvrage, se ramène à la résolution d’un système linéaire :
𝐾𝑈=𝐹
Où
Dans le cas bidimensionnel, la forme d'élément la plus simple et la plus utilisée est
triangulaire, c'est pour cette raison que l'on appelle parfois un maillage une triangulation. Les
éléments finis dans ce cas sont des éléments triangulaires. Une autre forme très souvent utilisée
est quadrilatérale et on parle dans ce cas des éléments finis quadrilatéraux. Il est important de
noter qu'il est parfaitement possible, et parfois c'est même très utile, de mélanger dans un même
maillage différent types d'éléments finis. En trois dimensions, les éléments finis les plus utilisés
sont des éléments finis tétraédriques ou hexaédriques.
47
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Pour réaliser une étude par éléments finis, il faut que les objectifs de l’étude soient bien
définis. Le temps et les moyens disponibles, doivent être compatibles avec les objectifs et la
précision cherchée. Supposons toutes ces conditions remplies, l’étude proprement dite est
organisée de façon logique selon les étapes suivantes :
a) Analyse du problème
Cette analyse doit fixer les paramètres du calcul et conduire à la réalisation d’un
maillage. Cette phase basée sur l’expérience personnelle acquise dépend de nombreuses
considérations. La difficulté essentielle est de trouver un bon compromis entre les paramètres
propres au problème et ceux relatifs à l’environnement de travail. L’analyse du problème nous
conduit à préciser un certain nombre d’hypothèses, et à effectuer des choix qui conditionnent
les résultats.
b) Choix du modèle
En calcul des structures, les plus classiques sont de type : poutre, élasticité plane,
axisymétrique, coques mince ou épaisse, tridimensionnel... À ces modèles mathématiques
correspondent des familles d’éléments finis.
48
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Le calcul que nous allons faire dans cet ouvrage est simplement la vérification de la
stabilité de la section transversale d’une digue en subissant la poussée de l’eau et son poids
propre. Nous sommes donc en présence d’un problème à 2 dimensions dont les contraintes dans
la direction normale sont négligeables. Notre structure se déforme donc en restant plane. Nous
pouvons parler alors d’une déformation plane.
Pour des études en deux dimensions, comme la nôtre, on peut choisir entre :
49
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
3 5
(x3,y3)
6 4
1 2 1 2 3
(x1,y1) (x2,y2)
Elément de type T3 Elément de type T6
4 3 7 6 5
4
8
1 2 3
1 2
Figure 18: Type d'élément pour un problème à 2 dimensions
Elément de type Q8
Elément de type Q4
Le nombre de nœuds pour chaque élément joue un rôle très important dans la simplicité
de calcul de la structure. Plus le nombre de nœuds est élever plus le calcul est long, complexe
et précis. Pour le cas de calcul bidimensionnel, l’élément de type T3 a le nombre de nœuds le
plus faible. C’est pour cette raison que nous l’avons choisi à cause du manque de temps.
d) Choix du maillage
La réalisation de notre maillage est manuelle, vu que nous voulons seulement montrer
l’essentiel concernant le calcul d’une digue en utilisant la méthode des éléments finis. Nous
allons choisir de faire une subdivision très simple et calculable manuellement afin de pouvoir
fournir une explication aussi simple.
50
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
51
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
52
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
N° des N° des
xi yi Pt1 Pt2 Pt3
nœuds éléments
1 0 0 1 1 2 10
2 1,5 0 2 2 11 10
3 2 3 11
3 3 0
4 3 12 11
4 4,25 0 5 3 4 12
5 5,5 0 6 4 13 12
6 6,75 0 7 4 5 13
7 8 0 8 5 6 14
8 9,5 0 9 5 7 15
9 11 0 10 6 15 14
11 6 7 15
10 1,5 2
12 7 16 15
11 3 2 13 7 8 16
12 4,25 2 14 8 9 16
13 5,5 2 15 10 11 17
14 6,75 2 16 11 18 17
15 8 2 17 11 12 18
16 9,5 2 18 12 19 18
19 12 13 19
17 3 4
20 13 20 19
18 4,25 4 21 13 14 20
19 5,5 4 22 14 15 21
20 6,75 4 23 14 15 21
21 8 4 24 15 16 21
A chaque élément, il y a une matrice dite élémentaire. Cette opération consiste à calculer
les matrices de rigidité élémentaires de chaque élément. Pour avoir plus de clarté dans cette
section, nous allons prendre à chaque fois l’élément 1, et la suite sera montrée dans l’annexe.
53
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
𝑓
[𝐾 ]𝑒 = ∫ [𝐵]𝑇 [𝐷] [𝐵] 𝐽 𝑑𝑆
𝑆
En connaissant les coordonnées des nœuds, les matrices de rigidité élémentaires peuvent
s’écrire comme suit :
Où
A représente l’aire de l’élément et elle s’exprime pour un élément ayant dont les nœuds
sont 1 ; 2 et 3,
1−𝜈 0 0
𝐸 0 1−𝜈 0
[𝐷 ] = [ 1 − 2𝜈 ]
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈)
0 0
2
E : Module d’Young. On prend dans notre calcul E= 17 MPa, c’est une valeur moyenne
des sols de type argile sableuse compactée.
: Coefficient de Poisson. Ce type de sol peut avoir aussi la valeur de = 0,33.
54
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
25.18797 12.40602 0
D 12.40602 25.18797 0
6.390977
0 0
Ni : sont appelés fonctions d’interpolation. Pour les éléments triangulaires de type T3,
on a (pour l’élément 1 ayant comme nœuds 1 ;2 et 10) :
𝑵𝟏 = 𝜉, 𝑵𝟐 = 1 − 𝜉 − 𝜂, 𝑵𝟏𝟎 = 𝜂
[J]1 = [−1,5 0]
0 2
𝑗1 = |J|1 = −3
55
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
𝜕𝑁𝑖
0
𝜕𝑥
𝜕𝑁𝑖
[𝐵 ] = … . 0 .…
𝜕𝑦
𝜕𝑁𝑖 𝜕𝑁𝑖
[ 𝜕𝑦 𝜕𝑥 ]
Dans les problèmes de notre cas où les éléments sont triangulaires de type T3, on a :
𝜕𝑁𝑖 𝜕𝑁𝑖
𝜕𝑥 𝜕𝜉
Avec {𝜕𝑁𝑖
} = 𝑗 −1 {𝜕𝑁 }
𝑖
𝜕𝑦 𝜕𝜂
56
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Avec :
Le déplacement de chaque nœuds peut être projeté suivant les axes des x et des y.
Autrement dit, les déplacements verticaux et les déplacements horizontaux. On a au total 21
nœuds, ce qui implique 42 déplacements éventuels.
Nœuds
N1 N2 N10
𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
𝐾11 𝐾12 𝐾13 𝐾14 … 𝐾15 𝐾16 … 1
N1
𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
𝐾21 𝐾22 𝐾23 𝐾24 𝐾25 𝐾26 2
𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
𝐾31 𝐾32 𝐾33 𝐾34 𝐾35 𝐾36 3
N2
𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
𝐾41 𝐾42 𝐾43 𝐾44 𝐾45 𝐾46 4
⋮ … ⋮
𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
𝐾51 𝐾52 𝐾53 𝐾54 𝐾55 𝐾56 19
N10
𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
𝐾61 𝐾62 𝐾63 𝐾64 𝐾65 𝐾66 20
[ ⋮ … ⋮]
1 2 3 4 19 20
57
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Les charges ne se situent pas forcement sur nœuds de la maille. Dans notre cas, nous
allons distribuer les charges en supposant que les nœuds se comportent comme des appuis
simples. Les valeurs des charges agissant sur les nœuds sont résumées dans le tableau suivant :
Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, les déplacements des nœuds sont obtenus
par :
̅ = 𝐾 −1 . 𝐹
𝑈
58
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Pour pouvoir faire le calcul, par la raison où les réactions aux appuis ne sont pas
connues, des conditions aux limites qui consiste à imposer des valeurs connues de déplacement
aux nœuds reposant directement sur les appuis.
Notre structure est supposée encastrée dans un sol support qui lui supposé immobile.
Par conséquent, les déplacements que ce soit horizontaux ou verticaux des nœuds qui se
trouvent en contact avec ce support est supposés nuls.
59
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Nœuds 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Déplacements
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
suivant x (ui) [m]
Déplacements
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
suivant y (vi)[m]
Nœuds 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
Déplacements
0,0043 0,0025 0,0015 0,0008 0,0001 -0,0003 -0,0007 0,0035 0,0020 0,0011 0,0005 -0,0003
suivant x (ui) [m]
Déplacements
-0,0040 -0,0037 -0,0038 -0,0038 -0,0036 -0,0029 -0,0019 -0,0057 -0,0052 -0,0051 -0,0048 -0,0038
suivant y (vi)[m]
60
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Les valeurs des réactions aux appuis sont ainsi obtenues en mettant les vecteurs forces,
c’est-à-dire la matrice [F] comme étant une matrice des inconnues.
N° des
1 2 3 4 5 6 7 8 9
nœuds
Rx -0,4711 -0,2213 -0,0678 -0,0593 -0,0192 0,0347 0,0527 0,2486 -0,1054
Ry 0,5472 1,0234 0,8655 0,7802 0,7846 0,7618 0,7523 0,6309 0,0711
Graphiquement, les déplacements des nœuds nous conduit à une allure de la déformée
comme suit :
61
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
62
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
vj
y;v
j uj
v
vk
M u
k uk
vi
i ui
x ;u
Figure 21: Point quelconque M
se trouvant dans un élément à trois
nœuds i-j-k
𝑞 𝑒𝑇 = [𝑢𝑖 𝑣𝑖 𝑢𝑗 𝑣𝑗 𝑢𝑘 𝑣𝑘 ]
𝑢(𝑥 , 𝑦) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎2 𝑦
{
𝑣 ( 𝑥 , 𝑦 ) = 𝑎3 + 𝑎 4 𝑥 + 𝑎5 𝑦
𝑢𝑖 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥𝑖 + 𝑎2 𝑦𝑖
𝑣𝑖 = 𝑎3 + 𝑎4 𝑥𝑖 + 𝑎5 𝑦𝑖
𝑢𝑗 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥𝑗 + 𝑎2 𝑦𝑗
𝑣𝑗 = 𝑎3 + 𝑎4 𝑥𝑗 + 𝑎5 𝑦𝑗
𝑢𝑘 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥𝑘 + 𝑎2 𝑦𝑘
{𝑣𝑘 = 𝑎3 + 𝑎4 𝑥𝑘 + 𝑎5 𝑦𝑘
63
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
𝑈 = 𝐴 𝑞𝑒
𝑢𝑖
𝑣𝑖
𝑢 𝑁 0 𝑁2 0 𝑁3 0 𝑢𝑗
[ ]=[ 1 ]
𝑣 0 𝑁1 0 𝑁2 0 𝑁3 𝑣𝑗
𝑢𝑘
[ 𝑣𝑘 ]
𝜕
0
𝜕𝑥
𝜕
[𝐵 ] = 0 {𝑁𝑖 }
𝜕𝑦
𝜕 𝜕
[𝜕𝑦 𝜕𝑥]
𝜕 𝑢𝑖
0
𝜀𝑥𝑥 𝜕𝑥 𝑣𝑖
𝜕 𝑢 𝑢𝑗
𝜀
[ 𝑦𝑦 ] = 0 [ ] = [𝐵 ] 𝑣
2𝜀𝑥𝑦 𝜕𝑦 𝑣 𝑗
𝜕 𝜕 𝑢𝑘
[ 𝑣𝑘 ]
[𝜕𝑦 𝜕𝑥]
𝜎𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑥
[𝜎𝑦𝑦 ] = 𝐷 [ 𝜀𝑦𝑦 ]
𝜎𝑥𝑦 2𝜀𝑥𝑦
64
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Contrairement aux déplacements, les déformations et les contraintes obtenues par cette
approche seront uniformes dans tout l’élément et ne seront pas continues au passage de la
frontière entre deux éléments. Cela est dû par les fonctions d’interpolation N i qui sont des
fonctions linéaires de x et de y, ainsi leurs dérivées partielles par rapport à x et y ne dépendent
plus de ces derniers.
Nous avons dans ce problème 24 éléments d’où 24 valeurs de contraintes résumée dans
le tableau ci-après.
Contraintes E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7 E8
xx [MPa] 0,049 0,108 0,046 0,086 0,047 0,078 0,047 0,072
yy[MPa] -0,1 -0,129 -0,093 -0,113 -0,096 -0,111 -0,095 -0,108
xy[MPa] 0,0274 0,0299 0,0162 0,0149 0,0097 0,0099 0,0049 0,0069
Comparer avec la contrainte normale admissible des sols bien compactés qui est en
générale au-delà de 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 0,3𝑀𝑃𝑎 et qui implique une contrainte de cisaillement 𝜏𝑎𝑑𝑚 =
𝑐 + 𝜎𝑡𝑎𝑛𝜑 environ égale à 0,17MPa. Les valeurs que nous avons dans ce tableau ne présentent
aucun risque pour la rupture de notre digue.
Notons que nous n’avons pas pris en compte tous les efforts susceptibles d’agir sur notre
structure comme par exemple les efforts dus au vent, les charges créer par les véhicules. Nous
n’avons non plus considéré l’évolution des déformations en fonction du temps. Notre objectif
dans cet ouvrage étant tout simplement de montrer les méthodes pour calculer la stabilité d’une
digue. La figure suivante nous montre la répartition des contraintes de cisaillement, établie
suivant les valeurs de notre calcul, dans la section transversale de la digue.
66
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Définir l'objectif
Analyse du problème
Choix du modèle
maillage
67
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
En partant de cette figure, nous pouvons conclure que les impacts de la poussée de l’eau
restent superficiels même si nous avons considéré la hauteur d’eau maximale. Pourtant, dans la
réalité, nombreux sont les ouvrages en terre compactée qui ne résistent rient qu’à la poussée de
l’eau. Mais dans notre problème, nous avons considéré que l’eau est complètement immobile.
Ce qui est loin d’être le cas défavorable.
La répartition des contraintes n’est pas visiblement très claire car faute de moyen et
faute de temps, nous avons utilisé des éléments de maillage dont les dimensions sont trop
grandes. La précision est donc obtenue en utilisant un maillage plus étroit.
68
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
CONCLUSION GENERALE
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Conclusion générale
Nous nous étions fixés l’objectif de développer une approche sur l’analyse de stabilité
des talus vis-à-vis du glissement en utilisant des méthodes classiques suivie par l’analyse de
stabilité élastique de la section transversale de la digue par la méthode des éléments finis.
Il est vrai que les résultats que nous avons obtenus par la méthode des éléments finis ne
nous permettent pas de faire une comparaison entre elle et les méthodes d’équilibre limite mais
l’utilisation de la méthode des éléments finis dans cet ouvrage est dans le but de montrer de
manière introductive la façon dont on doit procéder dans un calcul de stabilité d’une digue
supposée homogène et élastique. Certains paramètres a été ainsi négligés, non pas parce qu’ils
sont inutiles mais parce que leur emploi demande des procédures ou des essais plus élaborés.
Il est cependant nécessaire de dire qu’il existe des réticences à l’utilisation de certaines
possibilités offertes par cette méthode car les modélisations en comportement non linéaire
nécessitent de nombreuses données géotechniques, donc pouvant être très onéreuses. Mais, en
l’état actuel des choses, il est préférable d’utiliser des méthodes plus améliorer et plus précises
en matière de résultat même si elles demandent beaucoup de temps et de moyens. La précision
des méthodes d’équilibre limite dépend de la largeur ou le nombre des tranches néanmoins pour
faciliter le calcul, elles adoptent des hypothèses en éliminant certains paramètres, ce qui peut
amener le calcul à des certaines erreurs qu’on ne pourra pas évaluer. En revanche, en utilisant
un maillage plus étroit, la méthode des éléments finis reste la méthode de calcul la plus fiable.
Toutefois, la présence ou non de l’eau dans l’ouvrage remet en cause les résultats
obtenus. Autrement dit, la présence d’eau dans le corps de la digue rend la structure de plus en
69
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
plus hétérogène. Et même si on arrive à réaliser le calcul à l’Etat Limite Ultime, Le changement
de saison qui joue un rôle essentiel dans la vie des ouvrages en terre entraine de la difficulté
concernant l’évolution de sa stabilité en fonction du temps. Pourtant, on sait que la rupture
d’une digue est souvent un produit à long terme des actions extérieures. Il est donc plus prudent
de faire des vérifications périodiques afin de pouvoir assurer la sécurité de la population à
proximité.
70
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
Bibliographie
7. Ph., Reiffsteck. Mécanique des Sols Avancée/Stabilité des pentes. s.l. : LCPC div.
MSRGI sec. CSOG. p. 46.
11. Tie, Bing. Eléments finis en Elasticité Linaire. s.l. : Laboratoire de Mécanique des
sols-Structures-Matérieau. Ecole Centrale de Paris, 2004.
13. Dysli, Michel. Introduction aux éléments finis. 2éme. s.l. : Ecole
polytechnique/federale de Lausanne, 1997. p. 25.
Etudes préliminaires sur le calcul de stabilité des digues en terre
14. HASSAN, R. Mise en oeuvre de la méthode des éléments finis. s.l. : Université de
Chamberys Annecys Avoie, 2004-2005. p. 76.
15. Oudin, Hervé. Méthode deséléments finis. Nantes : Ecole d'ingénieur, Ecole
centrale de Nantes, 2008. p. 68.
17. Naima, RAHMANI. Métode stochastiques de calcul de stabilité des pentes. Alger,
Algerie : s.n., 2011. p. 192.
ANNEXES
Annexes
Notes de calcul:
Module d'Young
E 17 MPA
Coefficient de Poisson
0.33
Fonction d'interpolation
N1
N2 1
N10
N1 N1 N2 N10
X6 0 0 27
4
X17 0 1 4
i 1 21
j 1 21
xi Xi
0 0
yj Xj
0 1
A2
x10 x2 y11 y2 x11 x2 y10 y2 1.5
2
A3
x3 x2 y11 y2 x11 x2 y3 y2 1.5
2
A4
x11 x3 y12 y3 x12 x3 y11 y3 1.25
2
A5
x4 x3 y12 y3 x12 x3 y4 y3 1.25
2
A6
x12 x4 y13 y4 x13 x4 y12 y3 1.25
2
A7 A4 1.25
A8 A4 1.25
A9 A4 1.25
A10 A4 1.25
A11 A4 1.25
A12 A3 1.5
A13 A3 1.5
A14 A3 1.5
A15 A3 1.5
A16 A4 1.25
A17 A4 1.25
A18 A4 1.25
A19 A4 1.25
A20 A4 1.25
A21 A4 1.25
A22 A4 1.25
A23 A4 1.25
A24 A3 1.5
Pour l'élément 1
d d d
N2 N1 N10 x2 y2
J
d d d x y 1.5 0
d 1 1
0.0 2
N10 x10 y10
d d
N2 N1
d d d
J 3.0
d d d
N1 0 N2 0 N10 0
d d d
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N1 0 N2 0 N10 0 0 0 1 0 1
d d d 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N1 N1 N2 N2 N10 N10
d d d d d d
Mtrice de propriété physique
1 0
25.18797 12.40602 0
1
float7 12.40602 25.18797
E 0
D 0
( 1 ) ( 1 2 ) 1 2
0 0 0 0 6.390977
2
25.18797 12.40602 0
D 12.40602 25.18797 0
0 6.390977
0
Et avec 1 et 1
113.345865 0 113.345865 55.82709 0 55.82709
0 28.7593965 28.7593965 28.7593965 28.7593965 0
113.345865 28.7593965 142.1052615 84.5864865 28.7593965 55.82709
K1 T
B DBA1 J d d float10
55.82709 28.7593965 84.5864865 142.1052615 28.7593965 113.345865
0 28.7593965 28.7593965 28.7593965 28.7593965 0
55.82709 0 55.82709 113.345865 0 113.345865
Element 2
N2 10 1 2 2
N211 2
N22 2
x10 1.5
d d d
N2 10 N2 11 N2 2 x10 y10
J
d2 d2 d2 x y 1.5 0
d d d 11 11 0.0 2
N2 10 N2 11 N2 2 x2 y2
d2 d2 d2
d d d
N2 10 N2 11 N2 2
d2 d2 d2 1 1 0
d d d 1 0 1
N2 10 N2 11 N2 2
d2 d2 d2
J 3.0
d d d
N2 2 0 N2 10 0 N2 11 0
d2 d2 d2
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N2 2 0 N2 10 0 N2 11 0 1 0 1 0 0
d2 d2 d2 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N2 2 N2 2 N2 10 N2 10 N2 11 N2 11
d 2 d2 d2 d2 d2 d2
Et avec 2 1 et 2 1
28.7593965 0 28.7593965 28.7593965 0 28.7593965
0 113.345865 55.82709 113.345865 55.82709 0
28.7593965 55.82709 142.1052615 84.5864865 113.345865 28.7593965
K2 T
B DBA2 J d2 d2 float10
28.7593965 113.345865 84.5864865 142.1052615 55.82709 28.7593965
0 55.82709 113.345865 55.82709 113.345865 0
28.7593965 0 28.7593965 28.7593965 0 28.7593965
Element 3
N3 3 1 3 3
N32 3
N3 11 3
x10 1.5
d d d
N3 3 N3 2 N3 11 x3 y3
J
d3 d3 d3 x y 1.5 0
d d d 2 2 0 2
N3 3 N3 2 N3 11 x11 y11
d3 d3 d3
J 3.0
d d d
N3 2 0 N3 3 0 N3 11 0
d3 d3 d3
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N3 2 0 N3 3 0 N3 11 0 0 0 1 0 1
d3 d3 d3 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N3 2 N3 2 N3 3 N3 3 N3 11 N3 11
d3 d3 d3 d3 d3 d3
Et avec 3 1 et 3 1
113.345865 0 113.345865 55.82709 0 55.82709
0 28.7593965 28.7593965 28.7593965 28.7593965 0
113.345865 28.7593965 142.1052615 84.5864865 28.7593965 55.82709
K3 T
B DBA3 J d3 d3 float10
55.82709 28.7593965 84.5864865 142.1052615 28.7593965 113.345865
0 28.7593965 28.7593965 28.7593965 28.7593965 0
55.82709 0 55.82709 113.345865 0 113.345865
Element 4
N4 11 1 4 4
N412 4
N44 4
d d d
N4 11 N4 12 N4 4 x11 y11
J
d4 d4 d4 x y 1.25 0
d d d 12 12 1.25 2
N4 11 N4 12 N4 4 x4 y4
d4 d4 d4
J 2.5
d d d
N4 4 0 N4 11 0 N4 12 0
d4 d4 d4
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N4 4 0 N4 11 0 N4 12 0 1 0 1 0 0
d4 d4 d4 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N4 4 N4 4 N4 11 N4 11 N4 12 N4 12
d4 d4 d4 d4 d4 d4
Et avec 4 1 et 4 1
19.97180313 0 19.97180313 19.97180313 0 19.97180313
0 78.71240625 38.7688125 78.71240625 38.7688125 0
19.97180313 38.7688125 98.68420937 58.74061563 78.71240625 19.97180313
K4 T
B DBA4 J d4 d4 float10
19.97180313 78.71240625 58.74061563 98.68420937 38.7688125 19.97180313
0 38.7688125 78.71240625 38.7688125 78.71240625 0
19.97180313 0 19.97180313 19.97180313 0 19.97180313
Element 5
N5 4 1 5 5
N53 5
N5 12 5
d d d
N5 4 N5 3 N5 12 x4 y4
J
d5 d5 d5 x y 1.25 0
d d d 3 3 0.0 2
N5 4 N5 3 N5 12 x12 y12
d5 d5 d5
J 2.5
d d d
N5 3 0 N5 4 0 N5 12 0
d5 d5 d5
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N5 3 0 N5 4 0 N5 12 0 0 0 1 0 1
d5 d5 d5 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N5 3 N5 3 N5 4 N5 4 N5 12 N5 12
d5 d5 d5 d5 d5 d5
Et avec 5 1 et 5 1
78.71240625 0 78.71240625 38.7688125 0 38.7688125
0 19.97180313 19.97180313 19.97180313 19.97180313 0
78.71240625 19.97180313 98.68420937 58.74061563 19.97180313 38.7688125
K5 T
B DBA5 J d5 d5 float10
38.7688125 19.97180313 58.74061563 98.68420937 19.97180313 78.71240625
0 19.97180313 19.97180313 19.97180313 19.97180313 0
38.7688125 0 38.7688125 78.71240625 0 78.71240625
Element 6
N6 12 1 6 6
N613 6
N64 6
d d d
N6 12 N6 13 N6 4 x12 y12
J
d6 d6 d6 x y 1.25 0
d 13 13
0.0 2
N6 4 x4 y4
d d
N6 12 N6 13
d6 d6 d6
J 2.5
d d d
N6 4 0 N6 12 0 N6 13 0
d6 d6 d6
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N6 4 0 N6 12 0 N6 13 0 1 0 1 0 0
d6 d6 d6 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N6 4 N6 4 N6 12 N6 12 N6 13 N6 13
d6 d6 d6 d6 d6 d6
Et avec 6 1 et 6 1
19.97180313 0 19.97180313 19.97180313 0 19.97180313
0 78.71240625 38.7688125 78.71240625 38.7688125 0
19.97180313 38.7688125 98.68420937 58.74061563 78.71240625 19.97180313
K6 T
B DBA6 J d6 d6 float10
19.97180313 78.71240625 58.74061563 98.68420937 38.7688125 19.97180313
0 38.7688125 78.71240625 38.7688125 78.71240625 0
19.97180313 0 19.97180313 19.97180313 0 19.97180313
Element 7
N7 5 1 7 7
N74 7
N7 13 7
d d d
N7 5 N7 4 N7 13 x5 y5
J
d7 d7 d7 x y 1.25 0
d d d 4 4 0.0 2
N7 5 N7 4 N7 13 x13 y13
d7 d7 d7
J 2.5
d d d
N7 4 0 N7 5 0 N7 13 0
d7 d7 d7
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N7 4 0 N7 5 0 N7 13 0 0 0 1 0 1
d7 d7 d7 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N7 4 N7 4 N7 5 N7 5 N7 13 N7 13
d7 d7 d7 d7 d7 d7
Matrice de rigidité élémentaire
Et avec 7 1 et 7 1
78.71240625 0 78.71240625 38.7688125 0 38.7688125
0 19.97180313 19.97180313 19.97180313 19.97180313 0
78.71240625 19.97180313 98.68420937 58.74061563 19.97180313 38.7688125
K7 T
B DBA7 J d7 d7 float10
38.7688125 19.97180313 58.74061563 98.68420937 19.97180313 78.71240625
0 19.97180313 19.97180313 19.97180313 19.97180313 0
38.7688125 0 38.7688125 78.71240625 0 78.71240625
Elément 8
N8 13 1 8 8
N814 8
N85 8
d d d
N8 13 N8 14 N8 5 x13 y13
J
d8 d8 d8 x y 1.25 0
d d d 14 14 0.0 2
N8 13 N8 14 N8 5 x5 y5
d8 d8 d8
J 2.5
d d d
N8 5 0 N8 13 0 N8 14 0
d8 d8 d8
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N8 5 0 N8 13 0 N8 14 0 1 0 1 0 0
d8 d8 d8 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N8 5 N8 5 N8 13 N8 13 N8 14 N8 14
d8 d8 d8 d8 d8 d8
Et avec 8 1 et 8 1
19.97180313 0 19.97180313 19.97180313 0 19.97180313
0 78.71240625 38.7688125 78.71240625 38.7688125 0
19.97180313 38.7688125 98.68420937 58.74061563 78.71240625 19.97180313
K8 T
B DBA8 J d8 d8 float10
19.97180313 78.71240625 58.74061563 98.68420937 38.7688125 19.97180313
0 38.7688125 78.71240625 38.7688125 78.71240625 0
19.97180313 0 19.97180313 19.97180313 0 19.97180313
Element 9
N9 6 1 9 9
N95 9
N9 14 9
d d d
N9 6 N9 5 N9 14 x6 y6
J
d9 d9 d9 x y 1.25 0
d d d 5 5 0.0 2
N9 6 N9 5 N9 14 x14 y14
d9 d9 d9
J 2.5
d d d
N9 5 0 N9 6 0 N9 14 0
d9 d9 d9
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N9 5 0 N9 6 0 N9 14 0 0 0 1 0 1
d9 d9 d9 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N9 5 N9 5 N9 6 N9 6 N9 14 N9 14
d9 d9 d9 d9 d9 d9
Et avec 9 1 et 9 1
78.71240625 0 78.71240625 38.7688125 0 38.7688125
0 19.97180313 19.97180313 19.97180313 19.97180313 0
78.71240625 19.97180313 98.68420937 58.74061563 19.97180313 38.7688125
K9 T
B DBA9 J d9 d9 float10
38.7688125 19.97180313 58.74061563 98.68420937 19.97180313 78.71240625
0 19.97180313 19.97180313 19.97180313 19.97180313 0
38.7688125 0 38.7688125 78.71240625 0 78.71240625
Element 10
d d d
N1014 N1015 N106 x14 y14
J
d10 d10 d10 x y 1.25 0
d d d 15 15 0.0 2
N1014 N1015 N106 x6 y6
d10 d10 d10
J 2.5
d d d
N106 0 N1014 0 N1015 0
d10 d10 d10
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N106 0 N1014 0 N1015 0 1 0 1 0 0
d10 d10 d10 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N106 N106 N1014 N1014 N1015 N1015
d10 d10 d10 d10 d10 d10
Element 11
J 2.5
d d d
N116 0 N117 0 N1115 0
d11 d11 d11
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N116 0 N117 0 N1115 0 0 0 1 0 1
d11 d11 d11 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N116 N116 N117 N117 N1115 N1115
d11 d11 d11 d11 d11 d11
Element 12
d d d
N1215 N1216 N127 x15 y15
J
d12 d12 d12 x y 1.5 0
d 16 16
0 2
N127 x7 y7
d d
N1215 N1216
d12 d12 d12
J 3.0
d d d
N127 0 N1215 0 N1216 0
d12 d12 d12
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N127 0 N1215 0 N1216 0 1 0 1 0 0
d12 d12 d12 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N127 N127 N1215 N1215 N1216 N1216
d12 d12 d12 d12 d12 d12
Element 13
d d d
N138 N137 N1316 x8 y8
J
d13 d13 d13 x y 1.5 0
d d d 7 7 0.0 2
N138 N137 N1316 x16 y16
d13 d13 d13
J 3.0
d d d
N137 0 N138 0 N1316 0
d13 d13 d13
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N137 0 N138 0 N1316 0 0 0 1 0 1
d13 d13 d13 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N137 N137 N138 N138 N1316 N1316
d13 d13 d13 d13 d13 d13
Matrice de rigidité élémentaire
Element 14
d d d
N148 N149 N1416 x8 y8
J
d14 d14 d14 x y 1.5 0
d d d 9 9 0.0 2
N148 N149 N1416 x16 y16
d14 d14 d14
J 3.0
d d d
N148 0 N149 0 N1416 0
d14 d14 d14
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N148 0 N149 0 N1416 0 1 0 0 0 1
d14 d14 d14 1 1 0 1 1 0
d d d d d d
N148 N148 N149 N149 N1416 N1416
d14 d14 d14 d14 d14 d14
Element 15
d d d
N1511 N1510 N1517 x11 y11
J
d15 d15 d15 x y 1.5 0
d d d 10 10 0 2
N1511 N1510 N1517 x17 y17
d 15 d15 d15
J 3.0
d d d
N1510 0 N1511 0 N1517 0
d15 d15 d15
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N1510 0 N1511 0 N1517 0 0 0 1 0 1
d15 d15 d15 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N1510 N1510 N1511 N1511 N1517 N1517
d15 d15 d15 d15 d15 d15
Element 16
N1617 1 16 16
N1618 16
N1611 16
d d d
N1617 N1618 N1611 x17 y17
J
d16 d16 d16 x y 1.25 0
d d d 18 18 0 2
N1617 N1618 N1611 x11 y11
d16 d16 d16
J 2.5
d d d
N1611 0 N1617 0 N1618 0
d16 d16 d16
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N1611 0 N1617 0 N1618 0 1 0 1 0 0
d16 d16 d16 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N1611 N1611 N1617 N1617 N1618 N1618
d16 d16 d16 d16 d16 d16
Element 17
J 2.5
d d d
N1711 0 N1712 0 N1718 0
d17 d17 d17
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N1711 0 N1712 0 N1718 0 0 0 1 0 1
d17 d17 d17 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N1711 N1711 N1712 N1712 N1718 N1718
d17 d17 d17 d17 d17 d17
Element 18
d d d
N1818 N1819 N1812 x18 y18
J
d18 d18 d18 x y 1.25 0
d 19 19
0.0 2
N1812 x12 y12
d d
N1818 N1819
d18 d18 d18
J 2.5
d d d
N1812 0 N1818 0 N1819 0
d18 d18 d18
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N1812 0 N1818 0 N1819 0 1 0 1 0 0
d18 d18 d18 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N1812 N1812 N1818 N1818 N1819 N1819
d18 d18 d18 d18 d18 d18
d d d
N1913 N1912 N1919 x13 y13
J
d19 d19 d19 x y 1.25 0
d d d 12 12 0.0 2
N1913 N1912 N1919 x19 y19
d19 d19 d19
J 2.5
d d d
N1912 0 N1913 0 N1919 0
d19 d19 d19
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N1912 0 N1913 0 N1919 0 0 0 1 0 1
d19 d19 d19 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N1912 N1912 N1913 N1913 N1919 N1919
d19 d19 d19 d19 d19 d19
Element 20
d d d
N2019 N2020 N2013 x19 y19
J
d20 d20 d20 x y 1.25 0
d d d 20 20 0.0 2
N2019 N2020 N2013 x13 y13
d20 d20 d20
J 2.5
d d d
N2013 0 N2019 0 N2020 0
d20 d20 d20
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N2013 0 N2019 0 N2020 0 1 0 1 0 0
d20 d20 d20 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N2013 N2013 N2019 N2019 N2020 N2020
d20 d20 d20 d20 d20 d20
Matrice de rigidité élémentaire
d d d
N2114 N2113 N2120 x14 y14
J
d21 d21 d21 x y 1.25 0
d d d 13 13 0.0 2
N2114 N2113 N2120 x20 y20
d21 d21 d21
J 2.5
d d d
N2113 0 N2114 0 N2120 0
d21 d21 d21
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N2113 0 N2114 0 N2120 0 0 0 1 0 1
d21 d21 d21 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N2113 N2113 N2114 N2114 N2120 N2120
d21 d21 d21 d21 d21 d21
Element 22
d d d
N2220 N2221 N2214 x20 y20
J
d22 d22 d22 x y 1.25 0
d d d 21 21 0.0 2
N2220 N2221 N2214 x14 y14
d 22 d22 d22
J 2.5
d d d
N2214 0 N2220 0 N2221 0
d22 d22 d22
0 0 1 0 1 0
d d d
B 0 N2214 0 N2220 0 N2221 0 1 0 1 0 0
d22 d22 d22 1 0 1 1 0 1
d d d d d d
N2214 N2214 N2220 N2220 N2221 N2221
d22 d22 d22 d22 d22 d22
Element 23
N2315 1 23 23
N2314 23
N2321 23
d d d
N2315 N2314 N2321 x15 y15
J
d23 d23 d23 x y 1.25 0
d 14 14
0 2
N2321 x21 y21
d d
N2315 N2314
d23 d23 d23
J 2.5
d d d
N2314 0 N2315 0 N2321 0
d23 d23 d23
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N2314 0 N2315 0 N2321 0 0 0 1 0 1
d23 d23 d23 0 1 1 1 1 0
d d d d d d
N2314 N2314 N2315 N2315 N2321 N2321
d23 d23 d23 d23 d23 d23
Element 24
J 3.0
d d d
N2415 0 N2416 0 N2421 0
d24 d24 d24
1 0 1 0 0 0
d d d
B 0 N2415 0 N2416 0 N2421 0 1 0 0 0 1
d24 d24 d24 1 1 0 1 1 0
d d d d d d
N2415 N2415 N2416 N2416 N2421 N2421
d24 d24 d24 d24 d24 d24
%Matrice d'élasticité
D=[25.18797 12.40602 0;12.40602 25.18797 0;0 0 6.390977]
Dt1=((No10(:,1)-No2(:,1))*(No1(:,2)-No2(:,2))-(No1(:,1)-
No2(:,1))*(No10(:,2)-No2(:,2)))/2;
Dt2=((No11(:,1)-No10(:,1))*(No2(:,2)-No10(:,2))-(No2(:,1)-
No10(:,1))*(No11(:,2)-No10(:,2)))/2;
Dt3=((No11(:,1)-No3(:,1))*(No2(:,2)-No3(:,2))-(No2(:,1)-
No3(:,1))*(No11(:,2)-No3(:,2)))/2;
Dt4=((No12(:,1)-No11(:,1))*(No3(:,2)-No11(:,2))-(No3(:,1)-
No11(:,1))*(No12(:,2)-No11(:,2)))/2;
Dt5=((No12(:,1)-No4(:,1))*(No3(:,2)-No4(:,2))-(No3(:,1)-
No4(:,1))*(No12(:,2)-No4(:,2)))/2;
Dt6=((No13(:,1)-No12(:,1))*(No4(:,2)-No12(:,2))-(No4(:,1)-
No12(:,1))*(No13(:,2)-No12(:,2)))/2;
Dt7=((No13(:,1)-No5(:,1))*(No4(:,2)-No5(:,2))-(No4(:,1)-
No5(:,1))*(No13(:,2)-No5(:,2)))/2;
Dt8=((No14(:,1)-No13(:,1))*(No5(:,2)-No13(:,2))-(No5(:,1)-
No13(:,1))*(No14(:,2)-No13(:,2)))/2;
Dt9=((No14(:,1)-No6(:,1))*(No5(:,2)-No6(:,2))-(No5(:,1)-
No6(:,1))*(No14(:,2)-No6(:,2)))/2;
Dt10=((No15(:,1)-No14(:,1))*(No6(:,2)-No14(:,2))-(No6(:,1)-
No14(:,1))*(No15(:,2)-No14(:,2)))/2;
Dt11=((No15(:,1)-No7(:,1))*(No6(:,2)-No7(:,2))-(No6(:,1)-
No7(:,1))*(No15(:,2)-No7(:,2)))/2;
Dt12=((No16(:,1)-No15(:,1))*(No7(:,2)-No15(:,2))-(No7(:,1)-
No15(:,1))*(No16(:,2)-No15(:,2)))/2;
Dt13=((No16(:,1)-No8(:,1))*(No7(:,2)-No8(:,2))-(No7(:,1)-
No8(:,1))*(No16(:,2)-No8(:,2)))/2;
Dt14=((No16(:,1)-No9(:,1))*(No8(:,2)-No9(:,2))-(No8(:,1)-
No9(:,1))*(No16(:,2)-No9(:,2)))/2;
Dt15=((No17(:,1)-No11(:,1))*(No10(:,2)-No11(:,2))-(No10(:,1)-
No11(:,1))*(No17(:,2)-No11(:,2)))/2;
Dt16=((No18(:,1)-No17(:,1))*(No11(:,2)-No17(:,2))-(No11(:,1)-
No17(:,1))*(No18(:,2)-No17(:,2)))/2;
Dt17=((No18(:,1)-No12(:,1))*(No11(:,2)-No12(:,2))-(No11(:,1)-
No12(:,1))*(No18(:,2)-No12(:,2)))/2;
Dt18=((No19(:,1)-No18(:,1))*(No12(:,2)-No18(:,2))-(No12(:,1)-
No18(:,1))*(No19(:,2)-No18(:,2)))/2;
Dt19=((No19(:,1)-No13(:,1))*(No12(:,2)-No13(:,2))-(No12(:,1)-
No13(:,1))*(No19(:,2)-No13(:,2)))/2;
Dt20=((No20(:,1)-No19(:,1))*(No13(:,2)-No19(:,2))-(No13(:,1)-
No19(:,1))*(No20(:,2)-No19(:,2)))/2;
Dt21=((No20(:,1)-No14(:,1))*(No13(:,2)-No14(:,2))-(No13(:,1)-
No14(:,1))*(No20(:,2)-No14(:,2)))/2;
Dt22=((No21(:,1)-No20(:,1))*(No14(:,2)-No20(:,2))-(No14(:,1)-
No20(:,1))*(No21(:,2)-No20(:,2)))/2;
Dt23=((No21(:,1)-No15(:,1))*(No14(:,2)-No15(:,2))-(No14(:,1)-
No15(:,1))*(No21(:,2)-No15(:,2)))/2;
Dt24=((No21(:,1)-No16(:,1))*(No15(:,2)-No16(:,2))-(No15(:,1)-
No16(:,1))*(No21(:,2)-No16(:,2)))/2;
Bt=[Be1;Be2;Be3;Be4;Be5;Be6;Be7;Be8;Be9;Be10;Be11;Be12;Be13;Be14;Be15;Be16;
Be17;Be18;Be19;Be20;Be21;Be22;Be23;Be24];
Z1(1:2,1:2)=Ke1(1:2,1:2);Z1(1:2,3:4)=Ke1(1:2,3:4);Z1(1:2,19:20)=Ke1(1:2,5:6
);
Z1(3:4,1:2)=Ke1(3:4,1:2);Z1(3:4,3:4)=Ke1(3:4,3:4);Z1(3:4,19:20)=Ke1(3:4,5:6
);
Z1(19:20,1:2)=Ke1(5:6,1:2);Z1(19:20,3:4)=Ke1(5:6,3:4);Z1(19:20,19:20)=Ke1(5
:6,5:6);
Z2=zeros(42);
Z2(3:4,3:4)=Ke2(1:2,1:2);Z2(3:4,19:20)=Ke2(1:2,3:4);Z2(3:4,21:22)=Ke2(1:2,5
:6);
Z2(19:20,3:4)=Ke2(3:4,1:2);Z2(19:20,19:20)=Ke2(3:4,3:4);Z2(19:20,21:22)=Ke2
(3:4,5:6);
Z2(21:22,3:4)=Ke2(5:6,1:2);Z2(21:22,19:20)=Ke2(5:6,3:4);Z2(21:22,21:22)=Ke2
(5:6,5:6);
Z3=zeros(42);
Z3(3:4,3:4)=Ke3(1:2,1:2);Z3(3:4,5:6)=Ke3(1:2,3:4);Z3(3:4,21:22)=Ke3(1:2,5:6
);
Z3(5:6,3:4)=Ke3(3:4,1:2);Z3(5:6,5:6)=Ke3(3:4,3:4);Z3(5:6,21:22)=Ke3(3:4,5:6
);
Z3(21:22,3:4)=Ke3(5:6,1:2);Z3(21:22,5:6)=Ke3(5:6,3:4);Z3(21:22,21:22)=Ke3(5
:6,5:6);
Z4=zeros(42);
Z4(5:6,5:6)=Ke4(1:2,1:2);Z4(5:6,21:22)=Ke4(1:2,3:4);Z4(5:6,23:24)=Ke4(1:2,5
:6);
Z4(21:22,5:6)=Ke4(3:4,1:2);Z4(21:22,21:22)=Ke4(3:4,3:4);Z4(21:22,23:24)=Ke4
(3:4,5:6);
Z4(23:24,5:6)=Ke4(5:6,1:2);Z4(23:24,21:22)=Ke4(5:6,3:4);Z4(23:24,23:24)=Ke4
(5:6,5:6);
Z5=zeros(42);
Z5(5:6,5:6)=Ke5(1:2,1:2);Z5(5:6,7:8)=Ke5(1:2,3:4);Z5(5:6,23:24)=Ke5(1:2,5:6
);
Z5(7:8,5:6)=Ke5(3:4,1:2);Z5(7:8,7:8)=Ke5(3:4,3:4);Z5(7:8,23:24)=Ke5(3:4,5:6
);
Z5(23:24,5:6)=Ke5(5:6,1:2);Z5(23:24,7:8)=Ke5(5:6,3:4);Z5(23:24,23:24)=Ke5(5
:6,5:6);
Z6=zeros(42);
Z6(7:8,7:8)=Ke6(1:2,1:2);Z6(7:8,23:24)=Ke6(1:2,3:4);Z6(7:8,25:26)=Ke6(1:2,5
:6);
Z6(23:24,7:8)=Ke6(3:4,1:2);Z6(23:24,23:24)=Ke6(3:4,3:4);Z6(23:24,25:26)=Ke6
(3:4,5:6);
Z6(25:26,7:8)=Ke6(5:6,1:2);Z6(25:26,23:24)=Ke6(5:6,3:4);Z6(25:26,25:26)=Ke6
(5:6,5:6);
Z7=zeros(42);
Z7(7:8,7:8)=Ke7(1:2,1:2);Z7(7:8,9:10)=Ke7(1:2,3:4);Z7(7:8,25:26)=Ke7(1:2,5:
6);
Z7(9:10,7:8)=Ke7(3:4,1:2);Z7(9:10,9:10)=Ke7(3:4,3:4);Z7(9:10,25:26)=Ke7(3:4
,5:6);
Z7(25:26,7:8)=Ke7(5:6,1:2);Z7(25:26,9:10)=Ke7(5:6,3:4);Z7(25:26,25:26)=Ke7(
5:6,5:6);
Z8=zeros(42);
Z8(9:10,9:10)=Ke8(1:2,1:2);Z8(9:10,25:26)=Ke8(1:2,3:4);Z8(9:10,27:28)=Ke8(1
:2,5:6);
Z8(25:26,9:10)=Ke8(3:4,1:2);Z8(25:26,25:26)=Ke8(3:4,3:4);Z8(25:26,27:28)=Ke
8(3:4,5:6);
Z8(27:28,9:10)=Ke8(5:6,1:2);Z8(27:28,25:26)=Ke8(5:6,3:4);Z8(27:28,27:28)=Ke
8(5:6,5:6);
Z9=zeros(42);
Z9(9:10,9:10)=Ke9(1:2,1:2);Z9(9:10,11:12)=Ke9(1:2,3:4);Z9(9:10,27:28)=Ke9(1
:2,5:6);
Z9(11:12,9:10)=Ke9(3:4,1:2);Z9(11:12,11:12)=Ke9(3:4,3:4);Z9(11:12,27:28)=Ke
9(3:4,5:6);
Z9(27:28,9:10)=Ke9(5:6,1:2);Z9(27:28,11:12)=Ke9(5:6,3:4);Z9(27:28,27:28)=Ke
9(5:6,5:6);
Z10=zeros(42);
Z10(11:12,11:12)=Ke10(1:2,1:2);Z10(11:12,27:28)=Ke10(1:2,3:4);Z10(11:12,29:
30)=Ke10(1:2,5:6);
Z10(27:28,11:12)=Ke10(3:4,1:2);Z10(27:28,27:28)=Ke10(3:4,3:4);Z10(27:28,29:
30)=Ke10(3:4,5:6);
Z10(29:30,11:12)=Ke10(5:6,1:2);Z10(29:30,27:28)=Ke10(5:6,3:4);Z10(29:30,29:
30)=Ke10(5:6,5:6);
Z11=zeros(42);
Z11(11:12,11:12)=Ke11(1:2,1:2);Z11(11:12,13:14)=Ke11(1:2,3:4);Z11(11:12,29:
30)=Ke11(1:2,5:6);
Z11(13:14,11:12)=Ke11(3:4,1:2);Z11(13:14,13:14)=Ke11(3:4,3:4);Z11(13:14,29:
30)=Ke11(3:4,5:6);
Z11(29:30,11:12)=Ke11(5:6,1:2);Z11(29:30,13:14)=Ke11(5:6,3:4);Z11(29:30,29:
30)=Ke11(5:6,5:6);
Z12=zeros(42);
Z12(13:14,13:14)=Ke12(1:2,1:2);Z12(13:14,29:30)=Ke12(1:2,3:4);Z12(13:14,31:
32)=Ke12(1:2,5:6);
Z12(29:30,13:14)=Ke12(3:4,1:2);Z12(29:30,29:30)=Ke12(3:4,3:4);Z12(29:30,31:
32)=Ke12(3:4,5:6);
Z12(31:32,13:14)=Ke12(5:6,1:2);Z12(31:32,29:30)=Ke12(5:6,3:4);Z12(31:32,31:
32)=Ke12(5:6,5:6);
Z13=zeros(42);
Z13(13:14,13:14)=Ke13(1:2,1:2);Z13(13:14,15:16)=Ke13(1:2,3:4);Z13(13:14,31:
32)=Ke13(1:2,5:6);
Z13(15:16,13:14)=Ke13(3:4,1:2);Z13(15:16,15:16)=Ke13(3:4,3:4);Z13(15:16,31:
32)=Ke13(3:4,5:6);
Z13(31:32,13:14)=Ke13(5:6,1:2);Z13(31:32,15:16)=Ke13(5:6,3:4);Z13(31:32,31:
32)=Ke13(5:6,5:6);
Z14=zeros(42);
Z14(15:16,15:16)=Ke14(1:2,1:2);Z14(15:16,17:18)=Ke14(1:2,3:4);Z14(15:16,31:
32)=Ke14(1:2,5:6);
Z14(17:18,17:18)=Ke14(3:4,1:2);Z14(17:18,15:16)=Ke14(3:4,3:4);Z14(17:18,31:
32)=Ke14(3:4,5:6);
Z14(31:32,15:16)=Ke14(5:6,1:2);Z14(31:32,17:18)=Ke14(5:6,3:4);Z14(31:32,31:
32)=Ke14(5:6,5:6);
Z15=zeros(42);
Z15(19:20,19:20)=Ke15(1:2,1:2);Z15(19:20,21:22)=Ke15(1:2,3:4);Z15(19:20,33:
34)=Ke15(1:2,5:6);
Z15(21:22,19:20)=Ke15(3:4,1:2);Z15(21:22,21:22)=Ke15(3:4,3:4);Z15(21:22,33:
34)=Ke15(3:4,5:6);
Z15(33:34,19:20)=Ke15(5:6,1:2);Z15(33:34,21:22)=Ke15(5:6,3:4);Z15(33:34,33:
34)=Ke15(5:6,5:6);
Z16=zeros(42);
Z16(21:22,21:22)=Ke16(1:2,1:2);Z16(21:22,33:34)=Ke16(1:2,3:4);Z16(21:22,35:
36)=Ke16(1:2,5:6);
Z16(33:34,21:22)=Ke16(3:4,1:2);Z16(33:34,33:34)=Ke16(3:4,3:4);Z16(33:34,35:
36)=Ke16(3:4,5:6);
Z16(35:36,21:22)=Ke16(5:6,1:2);Z16(35:36,33:34)=Ke16(5:6,3:4);Z16(35:36,35:
36)=Ke16(5:6,5:6);
Z17=zeros(42);
Z17(21:22,21:22)=Ke17(1:2,1:2);Z17(21:22,23:24)=Ke17(1:2,3:4);Z17(21:22,35:
36)=Ke17(1:2,5:6);
Z17(23:24,21:22)=Ke17(3:4,1:2);Z17(23:24,23:24)=Ke17(3:4,3:4);Z17(23:24,35:
36)=Ke17(3:4,5:6);
Z17(35:36,21:22)=Ke17(5:6,1:2);Z17(35:36,23:24)=Ke17(5:6,3:4);Z17(35:36,35:
36)=Ke17(5:6,5:6);
Z18=zeros(42);
Z18(23:24,23:24)=Ke18(1:2,1:2);Z18(23:24,35:36)=Ke18(1:2,3:4);Z18(23:24,37:
38)=Ke18(1:2,5:6);
Z18(35:36,23:24)=Ke18(3:4,1:2);Z18(35:36,35:36)=Ke18(3:4,3:4);Z18(35:36,37:
38)=Ke18(3:4,5:6);
Z18(37:38,23:24)=Ke18(5:6,1:2);Z18(37:38,35:36)=Ke18(5:6,3:4);Z18(37:38,37:
38)=Ke18(5:6,5:6);
Z19=zeros(42);
Z19(23:24,23:24)=Ke19(1:2,1:2);Z19(23:24,25:26)=Ke19(1:2,3:4);Z19(23:24,37:
38)=Ke19(1:2,5:6);
Z19(25:26,23:24)=Ke19(3:4,1:2);Z19(25:26,25:26)=Ke19(3:4,3:4);Z19(25:26,37:
38)=Ke19(3:4,5:6);
Z19(37:38,23:24)=Ke19(5:6,1:2);Z19(37:38,25:26)=Ke19(5:6,3:4);Z19(37:38,37:
38)=Ke19(5:6,5:6);
Z20=zeros(42);
Z20(25:26,25:26)=Ke20(1:2,1:2);Z20(25:26,37:38)=Ke20(1:2,3:4);Z20(25:26,39:
40)=Ke20(1:2,5:6);
Z20(37:38,25:26)=Ke20(3:4,1:2);Z20(37:38,37:38)=Ke20(3:4,3:4);Z20(37:38,39:
40)=Ke20(3:4,5:6);
Z20(39:40,25:26)=Ke20(5:6,1:2);Z20(39:40,37:38)=Ke20(5:6,3:4);Z20(39:40,39:
40)=Ke20(5:6,5:6);
Z21=zeros(42);
Z21(25:26,25:26)=Ke21(1:2,1:2);Z21(25:26,27:28)=Ke21(1:2,3:4);Z21(25:26,39:
40)=Ke21(1:2,5:6);
Z21(27:28,25:26)=Ke21(3:4,1:2);Z21(27:28,27:28)=Ke21(3:4,3:4);Z21(27:28,39:
40)=Ke21(3:4,5:6);
Z21(39:40,25:26)=Ke21(5:6,1:2);Z21(39:40,27:28)=Ke21(5:6,3:4);Z21(39:40,39:
40)=Ke21(5:6,5:6);
Z22=zeros(42);
Z22(27:28,27:28)=Ke22(1:2,1:2);Z22(27:28,39:40)=Ke22(1:2,3:4);Z22(27:28,41:
42)=Ke22(1:2,5:6);
Z22(39:40,27:28)=Ke22(3:4,1:2);Z22(39:40,39:40)=Ke22(3:4,3:4);Z22(39:40,41:
42)=Ke22(3:4,5:6);
Z22(41:42,27:28)=Ke22(5:6,1:2);Z22(41:42,39:40)=Ke22(5:6,3:4);Z22(41:42,41:
42)=Ke22(5:6,5:6);
Z23=zeros(42);
Z23(27:28,27:28)=Ke23(1:2,1:2);Z23(27:28,29:30)=Ke23(1:2,3:4);Z23(27:28,41:
42)=Ke23(1:2,5:6);
Z23(29:30,27:28)=Ke23(3:4,1:2);Z23(29:30,29:30)=Ke23(3:4,3:4);Z23(29:30,41:
42)=Ke23(3:4,5:6);
Z23(41:42,27:28)=Ke23(5:6,1:2);Z23(41:42,29:30)=Ke23(5:6,3:4);Z23(41:42,41:
42)=Ke23(5:6,5:6);
Z24=zeros(42);
Z24(29:30,29:30)=Ke24(1:2,1:2);Z24(29:30,31:32)=Ke24(1:2,3:4);Z24(29:30,41:
42)=Ke24(1:2,5:6);
Z24(31:32,29:30)=Ke24(3:4,1:2);Z24(31:32,31:32)=Ke24(3:4,3:4);Z24(31:32,41:
42)=Ke24(3:4,5:6);
Z24(41:42,29:30)=Ke24(5:6,1:2);Z24(41:42,31:32)=Ke24(5:6,3:4);Z24(41:42,41:
42)=Ke24(5:6,5:6);
K1=Z1;K2=Z2;K3=Z3;K4=Z4;K5=Z5;K6=Z6;K7=Z7;K8=Z8;K9=Z9;K10=Z10;K11=Z11;
K12=Z12;K13=Z13;K14=Z14;K15=Z15;K16=Z16;K17=Z17;K18=Z18;K19=Z19;K20=Z20;
K21=Z21;K22=Z22;K23=Z23;K24=Z24;
K=K1+K2+K3+K4+K5+K6+K7+K8+K9+K10+K11+K12+K13+K14+K15+K16+K17+K18+K19+K20+K2
1+K22+K23+K24;
for i=2:2:18
Ry(i,1)=K(i,19:42)*U-F1(i,1);
end
Ut=[Ue1;Ue2;Ue3;Ue4;Ue5;Ue6;Ue7;Ue8;Ue9;Ue10;Ue11;Ue12;...
Ue13;Ue14;Ue15;Ue16;Ue17;Ue18;Ue19;Ue20;Ue21;Ue22;Ue23;Ue24];
sigma=zeros(3,24);
for i=1:3:72
sigma(1:3,(i+2)/3)=D*Bt(i:i+2,:)*Ut((2*i-1):(i+2)*2,:);
end
xlswrite('N.xls',U,1,'A1');
i=1
xlswrite('N.xls',Rx,1,'C1');
j=1
xlswrite('N.xls',Ry,1,'D1');
k=1
xlswrite('N.xls',sigma,2,'B4');
Table des matières
Remerciements .......................................................................................................... i
Sommaire ............................................................................................................. ii
Nomenclature ............................................................................................................v
II.2. Calcul de stabilité des talus (4) (5) (6) (7) (8) (9) ......................................11
II.3. Calcul de stabilité de digue par la méthode des éléments finis .................. 44
Bibliographie
Annexes
E-mail : rdandry@gmail.com
Résumé
Les méthodes de calcul actuellement utilisées en géotechnique se basent sur les lois
de comportement du sol où des valeurs fixes sont attribuées aux paramètres figurant dans les
équations du modèle mathématique adopté. Les facteurs de sécurités ainsi calculés sont
comparés à des différentes sources, il est évident qu’ils ne peuvent jamais être évalués de
manière entièrement déterministe. Le sujet principal abordé dans ce mémoire concerne
l’évaluation de la fiabilité d’une pente en tenant compte de la contribution des nombreuses
surfaces de ruptures potentielles ainsi que l’utilisation de la méthode des éléments finis dans
le calcul de stabilité élastique d’une digue.
Abstract
The calculation methods currently used in geotechnical engineering are based on the
laws of conduct soil or fixed values assigned to the parameters set in the equations of the
mathematical model adopted. It is obvious that they can never be evaluated on an entirely
deterministic. The main topic discussed in this memory concerns the evaluation of the
reliability of a slope, taking into account the contribution of many areas of potential
disruptions, as well as the use of finite element in the calculation of elastic stability of a dike.
Key words: Finite element, limit equilibrium, factor of safety, shear stress, elastic
stability, slope stability.