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Promotion : Mirindra
Promotion : Mirindra
ne nous était possible à commencer des plus petits aux plus grands de nos tâches, mais aussi
mémoire.
Tout cela n’ayant pas été achevé sans l’étroite collaboration des différentes
administratifs.
- Notre famille qui était toujours à nos chevets au long de nos études.
- Nos amis, et tous ceux qui ont participé pour l’élaboration ce présent mémoire.
A toutes ces personnes, nous leur présentons toute notre gratitude, ainsi que nos
profonds remerciements. Nous leur souhaitons santé, bonheur, et réussite que notre Bon
i
Sommaire
Avant-propos
Remerciements
Sommaire
Introduction
Chapitre I Généralités
Conclusion
Bibliographie
ii
Liste des abréviations
A.D.M. : atténuateurs à déformation métallique
PL : poids lourd
iii
Liste des unités
m : mètre
kg : kilogramme
cm : centimètre
h : heure
T : tonne
ml : mètre linéaire
° : degré
iv
Liste des tableaux
Tableau 1.1 Glissière simple …………………………………………………………09
Tableau 3.3 Glissière de sécurité en niveau 1 espace devant une dénivellation ……28
Tableau 6.5 Implantation d’une barrière - Espace devant une dénivellation …….…..44
v
Liste des figures
Fig. 1.1 Représentation d’un obstacle…………………………………………………03
vi
Fig. 3.1Glissières simples ………………… ……… …… …… …………………….24
Fig. 3.3 Mouvement glissières simples et doubles au cour d’un choc …… … … …..26
Fig. 3.10 Hauteur en présence d’un caniveau ……… .……… …………… ……….30
Fig. 6.5 Implantation d’une barrière devant un obstacle saillant ………… ………… 43
vii
Introduction
Malgré la baisse spectaculaire du nombre d’accidents et de victimes enregistrée depuis
l’année 2002, due essentiellement à la détermination des Pouvoirs publics, la sécurité
routière reste une préoccupation majeure : chaque année, la société malagasy paie un
lourd tribut aux accidents de la route et amène son train de mesures pour tenter de
réduire ce fléau. La sécurité, le confort sont les principaux attributs que doivent avoir
une route pour ses usagers. Comment peut-on donc satisfaire ce besoin en sécurité pour
eux vue l’installation des panneaux de signalisations, les marquages au sol,
l’inattention, l’insomnie des chauffeurs, les chauffards, pour les jeunes en recherche de
vitesse, les accidents sont toujours présents sur la chaussée mais aussi pourraient être
plus grave lors d’une sortie de route. C’est d’après ce contexte que l’on a choisi et
d’opter pour le thème « les dispositifs de retenue routiers ». Les articles suivants :
nous ont permis de développer notre mémoire et par la suite sa division en deux grandes
parties : en première partie on va analyser ses différents ouvrages, et en deuxième
partie, on va discuter ses résultats.
1
PREMIERE
PARTIE
ANALYSE DES OUVRAGES
Chapitre I GENERALITES
1 Définition
Le fascicule 1 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES dans sa définition
rapporte qu’un dispositif de retenue est un équipement de sécurité destiné à favoriser le
maintien d’un véhicule motorisé sur la partie roulable de la plateforme.
Les dispositifs de retenue sont répertoriés dans différentes classes selon les
performances observées lors d’essais de qualification effectués en fonction de la masse,
de la vitesse et de l’angle d’impact d’un véhicule.
Les obstacles liés aux infrastructures ou au terrain naturel. Ce sont par exemple,
les dénivellations brutales, les talus de fortes pentes, les fossés, les cunettes, tête
de buse et autres ouvrages ponctuels de drainage. Ces obstacles sont susceptibles
de provoquer le blocage, un changement dangereux et incontrôlable de trajectoire
ou le renversement des véhicules.
Les obstacles liés aux superstructures. Ce sont, par exemple, les panneaux et
portiques de signalisation, les candélabres, les piles de pont, les plantations
2
d’arbres, les poteaux supports de lignes électrifiées… Ces obstacles provoquent
généralement un blocage brutal du véhicule occasionnant des dégâts matériels
importants et des décélérations souvent dangereuses pour les occupants.
Fig. 1.1 Représentation d’un obstacle - Source : Fascicule 1 des dispositifs de retenue
Fig. 1.2 Représentation d’une zone riveraine - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
3 Terminologie
Le fascicule 1 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES dans Généralités
parle de Terminologie de DR :
latéraux: lorsque les angles probables de heurts sont inférieurs à 45°. Ils
s’emploient en section courante sur accotement ou sur terre central.
3
frontaux : lorsqu’ils risquent d’être percutés par des véhicules sous un angle
compris entre 45° et 90°.
Fig. 1.3 Position de dispositif de retenues latérales et frontales - Source : Fascicule 1 D.R
simples : lorsqu’ils ne sont efficaces que d’un seul côté (par exemple : glissière
simple sur accotement)
doubles : lorsqu’ils peuvent être percutés des deux côtés en ayant un
comportement identique lors d’un choc (par exemple : glissière double sur support
unique équipant un terre-plein centrale)
Fig.1.4 D.R simple métallique et béton - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
Fig.1.5 DR double métallique et béton - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
des dispositifs de retenue « souples » qui se déforment lors d’un choc d’une
voiture et conservent une déformation permanente
4
des dispositifs de retenue « rigides » qui ne subissent ni déformation, ni
déplacement lors d’un choc de voiture. Aucune énergie n’étant absorbée par le
dispositif, dans le cas d’un choc sous un angle d’incidence important, ou vitesse
d’impact élevée, les décélérations subis par les occupants de la voiture peuvent être
sévères et les risques de rebond sont augmentés.
4.1 Agrément
Pour être agréer les dispositifs de retenue font l’objet d’essais de choc en grandeur
réelle et doivent satisfaire aux trois conditions principales suivantes :
Les glissières de sécurité qui retiennent les voitures dans de bonnes conditions
de sécurité et qui sont classés en 3 niveaux selon les performances constatée lors
des essais de choc :
6
acceptables et qui sont classées en 3 catégories selon les performances observées
lors des essais de choc :
Fig. 1.8 Barrières légères, normales et lourdes - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
7
Chapitre II CRITERES GENERAUX DE CHOIX DU DISPOSITIF
DE RETENUE
En raison de leur rigidité vis-à-vis des véhicules légers, les barrières de sécurité ne
doivent pas être implantées que lorsque l’objectif de retenue des véhicules lourds le
nécessite.
Ces essais permettent de définir les normes d’emploi des différents modèles et types de
matériels.
8
Les séparateurs en béton de type « GBA ou DBA »
Fig. 2.2 Encombrement des glissières simples - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
Tableau 1.1 Glissière simple - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
Adaptations particulières :
SO adaptation conçue pour l’isolement des obstacles saillants
2R adaptation appelée « écran motocycliste » conçue pour diminuer la gravité de choc
d’un être humain glissant au sol contre le pied des supports d’une glissière.
9
FR adaptation équipant les glissières simples à l’extérieur des courbes de faible rayon
(R < 60m)
Les glissières doubles sont constituées de deux lisses fixées sur des
entretoises espacées de 2m qui sont boulonnées sur des supports (I.P.E.80)
espacés de 2 ou 4 m
Fig. 2.4 Encombrement des glissières doubles - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
Il existe également plusieurs types selon l’espacement des supports et la
largeur de la glissière.
11
2.3 Les glissières métalliques Gierval.
Description.
L’élément longitudinal ou lisse de ces glissières est constitué d’éléments de glissement,
dont le profil est défini ci-contre, liés entre-eux par manchonnage et boulonnage.
Fig. 2.5 Aspect du profil Gierval - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
Pour les glissières simples, une lisse est fixée (avec interposition d’un écarteur) sur une
rangée de supports dont l’inertie et l’espacement varient avec le type de glissière.
Fig. 2.7 Encombrement des glissières doubles Gierval - Source : Fascicule 1 D.R.V
Tableau 2.3 Glissière double Gierval - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
12
Les glissières DL6 et DL4 comportent des entretoises qui complètent la fixation des
lisses entres elles.
Domaine d’emploi.
Pour ces glissières métalliques, le passage d’un type souple à un autre plus rigide
permet de réduire la distance à respecter entre le dispositif et l’obstacle, mais il n’accroît
pas de façon notable la capacité de retenue du dispositif.
Il importe donc, chaque fois que les contraintes d’aménagement le permettent, d’utiliser
le type le plus souple et, pour un type donné de l’implanter le plus loin possible de la
chaussée.
La lisse des glissières simples et doubles Gierval est constituée par des éléments de
faible hauteur qui peuvent s’incruster assez profondément dans une carrosserie et
entraîner des risques d’accrochage sur les supports lors de chocs sous faible incidence.
Un fonctionnement correct du dispositif en cas de choc ne peut être espéré que par le
strict respect des hauteurs de pose prévues.
Les glissières doubles Gierval n’ont pas retenu de PL dans les conditions des essais de
choc. Leur emploi est donc déconseillé pour l’équipement des T.P.C. des routes ou
autoroutes dont le trafic moyen journalier PL de la voie la plus chargée est supérieur à
200 véhicules.
L’emploi de la glissière Gierval de type GLC, sur une longueur supérieure à 200 m, est
déconseillé.
D’une part l’article LES DISPOSITIFS DE RETENUE EN BETON raconte que les
essais réalisés avec des véhicules d’une masse variant de 1250 kg à 12 tonnes, roulant à
des vitesses comprises entre 60 et 100 km/h, et percutant la barrière de sécurité selon un
13
angle de 20 à 30° ont fourni des résultats parfaitement concluants, d’où l’agrément de
deux types de séparateurs en béton, à la fois comme glissière de sécurité (véhicules
légers) et comme barrière de sécurité (poids lourds) :
Fig. 2.8 Séparateurs simples (GBA), double (DBA) en béton - Source : D.R en béton
Domaine d’emploi
14
béton ont permis, lors des essais, d’assurer la retenue d’engins solos de masse 12 tonnes
à une vitesse de 70 km/h et sous un angle d’attaque de 20°.
Ces dispositifs sont agréés dans les classes de glissières de sécurité de niveau 1 et de
barrières normales de sécurité.
Les conditions sévères de retenue des véhicules légers observées pour des vitesses
élevées ou des angles importants d’une part, les avantages concernant l’entretien après
choc de ces dispositifs et la bonne capacité de retenue des poids lourds d’outre part,
conduisent à l’emploi privilégié du séparateur en béton, dans les configurations
suivantes :
L’utilisation des séparateurs en béton est possible sur les ouvrages d’art mais ne doit
être prévue qu’après une étude qui prenne en compté la résistance de l’ouvrage (poids
mort, effort transmis à la structure lors d’un choc de camion).
15
3 Choix d’une glissière de sécurité de niveau 2
Dans le fascicule 1 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES dans Niveau 2
parle que les glissières de sécurité de niveau 2 ont été conçues pour l’équipement des
routes qui possèdent des caractéristiques réduites pour lesquelles les dispositifs de
niveau 1 ne peuvent pas être adaptés.
Elles sont moins performantes que les glissières de niveau 1 qui doivent être utilisées
chaque fois que cela est possible.
Outre les glissières de niveau 1, deux modèles de dispositif de retenue sont agréés dans
la classe « glissière de sécurité de niveau 2 » :
16
Les glissières simples métalliques de profil A et B.
Des dispositions spéciales sont prévues pour adapter les glissières métalliques aux
routes à caractéristiques réduites, notamment dans l’extérieur des courbes de faible
rayon, dans les sites enneigés ou quand la place disponible est très restreinte.
Fig. 2.9 Murets continus en béton - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
Des murets discontinus, équipés d’une lisse métallique de profil A ou B, peuvent être
mis en place en certains points particuliers afin d’améliorer l’écoulement des eaux ou
l’évacuation des pierres ou de la neige.
La mise en place de supports par battage peut être difficile, voire impossible, sur les
murs existants ou dans un sol fortement pierreux ou rocheux. Dans ce cas, le choix
doit se porter vers le muret en béton ou vers une glissière métallique dont l’ancrage
17
des supports est adapté. On veillera tout particulièrement à l’ancrage des débuts et
fin de file.
Une assise de résistance trop faible (remblai mal compacté par exemple) nécessite la
mise en place d’une longrine d’assise et d’ancrage.
Les murets en béton supportent très mal les tassements différentiels du sol support
tandis que les glissières métalliques y sont moins sensibles.
Les glissières métalliques plus aérées que les murets continus en béton posent
moins de problèmes pour les écoulements et peuvent être démontées
ponctuellement pour évacuer des matériaux présents sur la chaussée.
Pour les murets continus, l’écoulement des eaux est assuré par des passages d’eau
dont la fréquence et les dimensions sont limitées. En des points particuliers, des
murets discontinus complétés par une lisse métallique peuvent être utilisés.
18
Fig. 2.10 Musoir de profil A ou B de rayon supérieur ou égale à 2 m
Fig. 2.11 Musoir plat de rayon 1 m - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
Les atténuateurs de choc à déformation métallique (A.D.M.) ou inertiel
à eau (A.I.E.) qui arrêtent une voiture sur une distance < à 10 mètres
19
Les performances de sécurité
Les musoirs sont testés à 100 km/h et les atténuateurs de choc à des vitesses de 60, 80
ou 100 km/h avec des voitures de 1250 kg, ce qui détermine la capacité de retenue du
matériel.
Le choix du dispositif peut être basé sur la vitesse des véhicules dans le site. Les
musoirs métalliques sont à utiliser avec précaution, des anomalies de fonctionnement
étant possibles. En outre, l’emploi du musoir de rayon 1 mètre est déconseillé si l’angle
formé par les deux files de glissières est < à 15°.
Place disponible.
5 Barrières de sécurité.
Sur certaines sections de routes et autoroutes, les règles générales du choix des
dispositifs de retenue conduisent à utiliser des matériels qui possèdent une capacité de
retenue supérieure à celle des glissières de sécurité et qui appartiennent à la classe
« barrière de sécurité ».
20
Tableau 2.4 Niveaux de retenue des barrières de sécurité - Source : Fascicule 1 D.R des
véhicules
21
Fig. 2.14 Barrières normales - Source : Fascicule 1 D.R des véhicules
22
Fig. 2.15 Ecran sur BHO, BN4, super séparateur - Source : Fascicule 1 D.R des
véhicules
Barrières lourdes.
Aucun modèle de barrière n’a satisfait aux normes d’agrément des barrières lourdes
23
Chapitre III CONDITIONS D’IMPLANTATION – SPECIFICITE DE
MONTAGE EN NIVEAU 1 DES GLISSIERES METALLIQUES DE
PROFIL A OU B
1 Description.
Le fascicule 2 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES dans Annexe 1
discute sur les descriptions des glissières simples et doubles comme les suivants :
Les différentes types sont différenciés par les supports qui ont une résistance mécanique
limitée et permettent, par leur déformation, l’absorption d’énergie lors d’un choc.
L’augmentation du nombre de supports et leur inertie conduit à l’existence de plusieurs
types de glissières simples de rigidité croissante.
Tableau 3.1 Différents types de support - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
24
1.2 Glissières doubles.
Elles sont constituées de deux files d’éléments de glissement de profil A ou B de 4 m de
longueur utile boulonnés entre eux. Ces lisses sont montées sur des entretoises fixées
sur des supports alignés et ancrés au sol.
4 m pour la DE4
2 m pour les DE2, Dee2 et DEa2.
La largeur est de :
Fig. 3.2 Glissières doubles à entretoise - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
2 Fonctionnement.
Le fascicule 2 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES dans Annexe 1 parle
sur le fonctionnement des glissières simples et doubles. Ce bon fonctionnement qui ne
peut être obtenu correctement que par :
La continuité de résistance de la file d’éléments de profil A et B
La bonne hauteur de la lisse.
Le bon ancrage des pieds de supports
La présence d’une liaison fusible entre la lisse et les supports
25
2.1 Glissières simples.
La liaison fusible est un « déboutonnage » qui survient lorsque l’inclinaison des
supports dépasse 45° environ. La tête de la vis fixée sur le support passe au travers de la
tôle de l’écarteur qui reste solidaire de la lisse. Après avoir joué son rôle, sous un choc
sévère de voiture, la lisse détachée des supports repose sur le sol
26
Fig. 3.4 Espace devant un obstacle saillant - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
Le résultat du tableau suivant sur la distance d1 est visible dans Annexe 1 du fascicule 2
des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES.
27
Fig. 3.5 Espace devant une dénivellation - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
Fig. 3.6 Remblai classique, à forte pente, brutale - Source : Fascicule 2 D.R des
véhicules
28
un caniveau rectangulaire profond ouvert de largeur utile limité à 30 cm positionné d’un
côté sous la glissière.
Dans ce cas, les supports de la file opposés sont considérés comme des obstacles. Il est
donc nécessaire de respecter la distance d1 entre les 2 files (cf. tableau 3.1)
29
HAUTEUR A LA POSE
Les glissières simples sont posées à une cote comprise entre 70 et 75 cm.
Fig. 3.10 Hauteur en présence d’un caniveau - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
Fig. 3.10 Hauteur en présence d’un bourrelet - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
30
Chapitre IV CONDITIONS D’IMPLANTATION – SPECIFICITE DE
MONTAGE EN NIVEAU 2 DES GLISSIERES METALLIQUES DE
PROFIL A OU B
Connaître la nature de sol est essentielle, pour adapter un type d’ancrage au support, le
tableau ci-dessous décrit ce type d’ancrage suivant le type de sol :
Tableau 4.1 Nature du sol et support - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules1
Tableau 4.2 Nature des supports - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules1
1
Fascicule 2 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES - Annexe 3
31
2 Choix du type de glissière
Fig. 4.1 Espacement devant une dénivellation - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
Le résultat de d2 du tableau suivant a été tiré du fascicule 2 des DISPOSITIFS DE
RETENUE DES VEHICULES dans son Annexe 3 :
Fig. 4.2 Variantes B1, B2, D1 - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
1
Fascicule 2 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES - Annexe 3
32
2.2 Espace devant un obstacle saillant
La figure suivante présente la distanced1 de la lisse par rapport à un obstacle saillant
1
Fascicule 2 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES dans son Annexe 3
33
Chapitre V DISPOSITIF DE RETENUE LATERAUX EN BETON
1 Description
Fig. 5.1 Séparateur DBA, GBA - Source : Fascicule 3 D.R des véhicules
34
2 Fabrication du corps de séparateur
L’article les DISPOSITIFS DE RETENUE EN BETON nous a permis de connaitre les
matériaux et la mise en œuvre d’un séparateur en béton. La mise en œuvre des
séparateurs par extrusion au moyen d’une machine à coffrage glissant est fortement
recommandée.
Le béton, mis en œuvre par des machines à coffrage glissant, doit respecter une
formulation très précise et rigoureusement constante. C’est un béton normal, dosé à
raison de 330 à 350 kg de ciment par mètre cube de béton.
La machine à coffrage glissant peut, en régime normal, atteindre des cadences de 500
mètres linéaire par jour.
35
Fig. 5.2 Machine à coffrage glissant - Source : D.R en béton
4 Avantages.
Leur efficacité en tant que barrière de sécurité du fait de la très grande inertie
liée à leur poids et à la continuité du dispositif
L’effet « glissière » et la remise du véhicule sur sa trajectoire
Les séparateurs en béton permettent, dans de nombreuses situations, de réduire
les risques de blessure graves
Ces dispositifs ne nécessitent pratiquement pas d’entretien
36
Chapitre VI DISPOSITIF DE RETENUE FRONTAUX – BARRIERE
DE SECURITE
L’implantation sera précédée d’une étude du site. Cette étude doit comporter
notamment l’examen de l’infrastructure d’implantation, les travaux préparatoires qu’il y
a lieu de réaliser et les caractéristiques géométriques du site (profils en travers, profil en
long,…). Pour les routes existantes, elle porte également sur l’analyse des accidents (la
trajectoire des véhicules ayant souvent une influence sur la nature et l’orientation du
dispositif de retenue), la vitesse des véhicules et l’étude de la signalisation existante et
de ses améliorations possibles…
Pour un choc frontal qui se produit dans l’axe du musoir, l’arrêt de la voiture est obtenu
par la déformation, à hauteur constante, du dispositif après rupture des supports
fragilisés.
37
Pour un choc latéral qui se produit entre l’origine et 28 mètres, les déformations
observées sont supérieures à celles observées en section courante des glissières en
raison de la faiblesse de l’ancrage de l’origine. Elles sont d’autant plus importantes que
le choc sera plus proche de l’origine.
Fig. 6.1 Fonctionnement d’un musoir métallique - Source : Fascicule 2 D.R des
véhicules
Tableau 6.1 Fonctionnement d’un musoir métallique - Source : Fascicule 1 D.R des
véhicules
38
1.3 Fonctionnement des atténuateurs de choc à déformation
métalliques.
Quatre modèles de base existent, et sont conçus pour retenir une voiture de 1250 kg qui
possède, au moment du choc, une vitesse de 60, 68 ou 100 km/h. Chacun de ces 4
atténuateurs à un nombre de fûts déterminé (respectivement 9, 17, 20 et 29) et donc des
dimensions différentes.
Le choc latéral d’un véhicule sur l’atténuateur provoque une mise en tension des câbles
qui interdisent une pénétration excessive de la voiture et qui la redirigent.
Fig. 6.2 Fonctionnement d’un ADM - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
Tableau 6.2 Tableau des dimensions d’un ADM
39
En cas de choc frontal, la masse d’eau contenue dans l’atténuateur sera entièrement
sollicitée et une voiture de masse 1250kg sera arrêtée ou fortement ralentie avec une
décélération d’autant plus élevée que la vitesse sera forte.
Fig. 6.3 Dimensions des AIE - Source : Fascicule 2 D.R des véhicules
Tableau 6.3 Tableau des dimensions d’un AIE1
1
Fascicule 1 des DISPOSITIFS DE RETENUE - Dispositifs Frontaux
40
1.5 Performances et encombrement comparés des dispositifs de
retenue frontaux.
Le fascicule 1 des DISPOSITIFS DE RETENUE DES VEHICULES dans Annexes
fournit un tableau récapitulatif des différents DR frontaux.
1
Fascicule 1 des DISPOSITIFS DE RETENUE dans Dispositifs Frontaux
41
● Valeur non fixée (indifférente pour le fonctionnement de ce dispositif).
2 Barrière de sécurité.
2.1 Fonctionnement
Dans son Annexe 4 le fascicule 2 des DISPOSITIFS DE RETENUE explique le
fonctionnement et la méthode d’implantation des barrières de sécurité.
Au cours d’un choc de PL, une poche se forme, les supports se plient et les deux lisses
liées aux rallonges de support se détachent des supports grâce au déboutonnage du
boulon de fixation de la rallonge au support.
2.2 Implantation
42
Fig. 6.5 Implantation d’une barrière devant un obstacle saillant - Source : Fascicule 2
D.R des véhicules1
Dans certains cas, des essais de tenue de sol sont à réaliser afin de définir les modalités
optimales qui garantiront un ancrage correct des supports. Il existe 3 solutions types
pour l’ancrage de la barrière selon la valeur de d2 et la structure ou la tenue du sol.
(*) Mur capable de supporter les efforts dus aux supports lors d’un choc P.L.
Cette barrière peut être utilisée sur les ouvrages d’art neufs de faible longueur, car elle
peut se prolonger facilement sur les accès, ou sur les ouvrages anciens, car son poids
mort est modéré (environ 100 kg/ml) et les efforts transmis à la structure lors d’un choc
sont réduits. L’espacement et l’inertie des supports peuvent être augmentés et la
distance d2 doit être égale à un mètre au minimum.
44
3 Avis personnel
Selon les démarches d’étude suivis, les glissières de sécurité de niveau 1 sont
préférables à ceux des glissières de niveau 2 et 3, sur le plan sécurité des usagers. Si le
site le permet, il faudra donc choisir au préalable la glissière de niveau 1.
Un fonctionnement correct des dispositifs en cas de choc ne peut être espéré que par le
strict respect des critères et règles de pose prévues.
45
Conclusion
Les usagers de la route, que ce soient les voitures légères ou poids lourds, peuvent être
en sécurité grâce à l’intermédiaire des dispositifs de retenue latéraux ou frontaux. Leurs
emplois s’avèrent important lors d’une sortie de chaussée, en réduisant les
conséquences corporelles et/ou matérielles pendant l’accident, mais aussi remettent les
véhicules dans leur direction.
La première partie d’analyse des ouvrages nous a permis de dégager l’emploi des
dispositifs de retenue dans les obstacles et les zones riveraines succéder de l’ensemble
des termes techniques propres à un dispositif de retenue, leur classification en glissière
de sécurité et barrière de sécurité. Ensuite cette analyse nous emmène aux critères de
choix du dispositif de retenue d’une glissière de sécurité de niveau 1(sa capacité de
retenue, ses performances de sécurité, ses dispositifs agréés), d’une glissière de sécurité
de niveau 2(sa capacité de retenue, ses performances de sécurité, ses dispositifs agréés),
au choix d’un dispositif de retenue frontaux et enfin au choix d’une barrière de sécurité.
La deuxième partie ou partie de discussion des résultats nous renseigne des conditions
d’implantation et spécificité de montage en niveau 1 des glissières métalliques de profil A ou
B : de leur fonctionnement, leur implantation en accotement, hauteur de pose. Ensuite de la
condition d’implantation en niveau 2 des glissières métalliques de profil A ou B comprenant la
nature du sol et ancrage des supports, au choix des types de glissière à adapter dans différentes
circonstances. En parlant de la fabrication, la mise en œuvre et les avantages des dispositifs de
retenue en béton. Enfin des performances des dispositifs de retenue frontaux, en concluant par
le fonctionnement et l’implantation de barrières de sécurité.
Toute fois leurs emplois ne doivent être envisagés que s’ils sont moins dangereux en cas
d’accident que les obstacles qu’ils doivent isoler. D’une façon générale, il sera
préférable, chaque fois que cela est possible, de dégager sur les abords de la chaussée
une zone libre d’obstacles dangereux. Une question se pose : pourquoi presque toutes
les digues à Madagascar ne possèdent pas de dispositifs de retenue des véhicules ?
46
Bibliographie
Avant-propos
Remerciements................................................................................................................... i
Sommaire ..........................................................................................................................ii
Introduction....................................................................................................................... 1
CHAPITRE I GENERALITES
1 Définition................................................................................................................... 2
3 Terminologie ............................................................................................................. 3
4.1 Agrément............................................................................................................ 5
1 Description. ............................................................................................................. 24
2 Fonctionnement. ...................................................................................................... 26
1 Description .............................................................................................................. 34
4 Avantages. ............................................................................................................... 36
2 Barrière de sécurité.................................................................................................. 42
2.1 Fonctionnement................................................................................................ 42
Conclusion ………………………………………………………………………… 46
Bibliographie
Table de matière
THEME : Les dispositifs de retenue routiers
Nombre de pages : 45
Nombre de tableaux : 17
Nombre de figures : 45
Résumé :
Les dispositifs de retenue sont définis selon les performances observées lors des essais
employés soit devant les obstacles, soit dans les zones riveraines. Son rôle, d’assurer
l’arrêt d’un véhicule venant le heurter sans décélération excessive et ainsi de réduire les
Mots clés :
Obstacle, zone riverain, masse, vitesse, angle de choc, accident, souple, simple,
saillant, rayon, PL