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Mémoire Présenté
THEME
ETUDE DE STABILITE D’UN TALUS
CAS REEL : CITE CILOC -
CONSTANTINE
OPTION: Géotechnique
Préparée Par :
MME. BESTANDJI
MME. CHABOUB.L
achever ce travail.
soutien.
SARA
Dédicace :
NASSIMA
Liste des figures :
Figure 1.1 : Schéma explicatif des phénomènes : Effondrements des cavités souterraines
Figure 1.2 : Schéma explicatif des phénomènes : les éboulements, chutes de blocs et de pierres
Figure1.3 : Schéma illustre une coulée de boue
Figure 1.4 : Schéma explicatif des phénomènes : L’érosion littorale
Figure 1.5: Affaissement lié à une exploitation ancienne avec un recouvrement d’une centaine de
mètre.
Figure 1.6 : Schéma Explicatif des phénomènes: Tassement à MEXICO
Figure 1.7 : Schéma Explicatif des phénomènes : Retrait –Gonflement
Figure 1.8: Le phénomène de fluage.
Figure 1.9 : Phénomène de la Solifluxion.
Figure 1.10 : Schéma Explicatif du phénomène : Glissement de terrain
Figure 1.11 : Glissement plan
Figure.1.12 : Glissement circulaire (rotationnel).
Figure 1.13 : Glissement circulaire : A - à flanc de talus, B -au pied du talus et C- en profondeur.
Figure 1.14: Glissement quelconque (aléatoire).
Figure 1.15 : Instabilités des talus (cas des routes).
Figure 1.16: Surcharge au sommet de talus.
Figure 1.17 : Déblais ou excavation à la base du talus
Figure 1.18 : Concentration d’eau vers la pente.
Figure 1.19: Glissements dû à la déforestation
Figure 1.20 : Un glissement de terrain causé par une explosion (Italie).
Figure 1.21: Stagnation des eaux en amont dans des fondations abandonnées.
Figure 1.22 : Alimentation en eau de la zone glissée par ruissellement à partir des eaux stagnées en
amont
Figure 1.23 : Déboisement total de la zone glissée
Figure 1.24 : fissuration des poutres et des murs à Ain Hadjel.
Figure 1.25 : Glissement de Tizi quartier de Bejaia. Basculement d’une habitation
Figure.2.1: Carte de situation géographique Source (Benaissa 1999)
1.1..introduction…………………………………..................................................... (4)
La stabilité des pentes naturelles est un problème qui préoccupe les géotechniciens tant
praticiens que chercheurs. Les désordres engendrés par la rupture des pentes sont généralement
spectaculaires, souvent destructifs et parfois meurtriers. L’étude d’un talus comporte, outre la
reconnaissance du site et le choix des caractéristiques mécaniques des sols un calcul de stabilité ;
pour déterminer d’une part la courbe de rupture le long de laquelle le risque de glissement est le
plus élevé, d’autre part la valeur correspondante du coefficient de sécurité et présente les
différentes méthodes utilisées dans l’analyse de la stabilité des pentes.
Celles-ci se différencient par les hypothèses admises par leurs auteurs et par la facilité de leur
mise en œuvre, mais elles s’accordent toutes à définir un coefficient de sécurité global de la pente,
et choisir la surface critique de glissement. Pour le calcul de la stabilité, on a présenté plusieurs
méthodes parmi lesquelles on peut citer les méthodes de FELLENIUS et de BISHOP modifié.
Le renforcement des sols est un domaine récent et particulier de l’amélioration des sols. Il
recouvre des techniques qui consistent à placer des inclusions résistantes au sein du sol. Les sols
renforcés sont fréquemment utilisés pour les talus, les murs de soutènement et les fondations
réalisées sur des sols de très faible portance.
Les outils traditionnels utilisés pour traiter le problème de stabilité des pentes reposent sur
des approches statiques simples (calcul en équilibre limite par la méthode des tranches). Ces
approches, quoique pratiques, ne sont pas rigoureuses, le calcul numérique (méthode des
différences finis, méthode des éléments finis…) conduit à une meilleure maîtrise du problème
de stabilité des pentes.
Dans ce mémoire, une analyse numérique du glissement du Ciloc de la ville de Constantine a
été faite, c’est un cas parmi des nombreux cas d’analyse de la stabilité des pentes où le
modèle de référence a été établis en deux dimensions (2d) par le logiciel PLAXIS.
L’objectif de cette étude est principalement d’étudier un cas pratique de talus instable au
niveau du Ciloc – Constantine.
1
3) Dans le deuxième chapitre on a consacré notre étude sur la géologie globale de la
wilaya de Constantine, parce que toute étude de stabilisation doit être précédée d’une
reconnaissance géologique très fine.
4) Dans le troisième chapitre on a fait un rappel et une analyse sur les différentes
méthodes de calcul de stabilité
5) Le quatrième chapitre est consacré au calcul de stabilité du site en question CILOC en
utilisant le logiciel de calcul PLAXIS 2d.et interprétation des résultats.
6) Le cinquième chapitre expose certaines méthodes de confortements. Une partie
volumineuse consacrée pour la méthode de clouage des sols, les procédés de
construction et technique des parois clouées, ses fondements, la formulation du béton
projeté ainsi que les techniques de mise en œuvre.
7) Enfin le mémoire est clôturé par une conclusion générale et des recommandations.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
1.1. Introduction
Les mouvements de terrain constituent généralement des phénomènes ponctuels, de faible
Ampleur et d'effets limités. Mais par leur diversité et leur fréquence, ils sont néanmoins responsables
de dommages et de préjudices importants et coûteux. Ils engendrent des risques pour les personnes,
mais également pour les biens et l'économie. Chaque année, les mouvements de terrain provoquent
mondialement la mort de 800 à 1 000 personnes, mais ce chiffre ne prend pas en compte les
glissements dus aux séismes, probablement les plus meurtriers.
chaque année l'ensemble des dommages occasionnés par des mouvements de terrain d'importance et
de type très divers (glissements de terrain, éboulements, effondrements, coulées de boue...), ont des
conséquences humaines et socio-économiques considérables. Les coûts consécutifs à ces dommages
s'avèrent très élevés et les solutions sont encore trop souvent apportées au coup par coup.
La nature même des mécanismes des phénomènes à étudier, leur diversité, leur dispersion dans
l'espace et dans le temps, les conditions de leur occurrence forment un ensemble de facteurs qui
rendent complexe une analyse dans sa globalité. L’approche visant à établir une planification
préventive des risques permet une meilleure protection des personnes et des biens.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Figure 1.1 : Schéma explicatif des phénomènes : Effondrements des cavités souterraines
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Figure 1.2 :
Schéma explicatif des phénomènes : les éboulements, chutes de blocs et de pierres
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Figure 1.5: Affaissement lié à une exploitation ancienne avec un recouvrement d’une centaine de
mètre.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Cet affaissement crée un tassement différentiel sur les fondations qui se traduit par des fissures plus
ou moins importantes et ouvertes, parfois traversantes, allant de la dégradation du ravalement à la
ruine des murs porteurs, en passant par le blocage des portes et fenêtres. [1]
1.3.2.2. Le tassement
Le tassement c’est une diminution de volume de certains sols (vases, tourbes, argiles...etc.), sous
l'effet des charges appliquées et de l’assèchement. Ce phénomène peut être de grande extension et
affecte des agglomérations entières (Mexico, construite sur des alluvions, s'est tassée de sept mètres
depuis le début du siècle par exploitation excessive de la nappe).
1.3.2.3. Le retrait-gonflement
Le retrait-gonflement se manifeste dans les sols argileux, il est lié aux variations d’eau dans le sol.
Lors des périodes de sécheresse, le manque d’eau entraine un tassement irrégulier du sol en surface
(retrait). A l’inverse, un nouvel apport d’eau dans ces terrains produit un phénomène de
gonflement.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
1.3.2.4 Le fluage
Le fluage est caractérisé par des mouvements lents et continus, mais à des vitesses faibles.
Dans le cas du fluage, il est difficile de mettre en évidence une surface de rupture. Le mouvement se
produit généralement sans modification des efforts appliqués (contrairement aux glissements) : en
fait le matériau est sollicité à un état proche de la rupture. Ce type de mouvement peut : soit se
stabiliser, soit évolué vers une rupture.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
1.3.2.5. Solifluxion
La solifluxion est un phénomène d’écoulement des sols en surface sur des pentes très faibles.
Elle correspond à un mouvement de masse superficiel qui est déclenché lorsque la charge en eau
dépasse le seuil de plasticité du matériau. Le sol peut alors fluer dans la pente sur un plan de
décollement saturé d’eau.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Les ruptures selon des plans de cisaillement rectiligne peuvent adopter différentes positions. Il peut y
avoir glissement à flanc de talus ou au pied de talus.
Le glissement circulaire ou rotationnel
Dans ce cas de mouvement (voir figure 1.12), la surface de glissement est plus ou moins circulaire.
Le mouvement est caractérisé en général par l'existence d'une zone de départ nette et par un bourrelet
frontal plus ou moins marqué ; le remaniement interne dépend de
La nature des terrains et de l'importance du déplacement. Il se produit en particulier en terrains
meubles et dans les roches homogènes à faible cohésion ou très divisées.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Les ruptures selon des plans de cisaillement circulaires sont causées par un mouvement de rotation de
la masse instable du sol. Elles peuvent se produire en trois endroits dans le dépôt, à flanc de talus, au
pied du talus et au-delà du pied du talus, (voir figure 1.13).
Dans chacun des cas, le centre du cercle de rupture peut occuper un nombre infini de positions.
Figure 1.13 : Glissement circulaire : A - à flanc de talus, B -au pied du talus et C- en profondeur.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Semi-profond 2-10m
Profond 10-30m
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Le poids supplémentaire modifie l’état d’équilibre du talus et peut ainsi déclencher un glissement
pendant ou après l’intervention. De plus, un remblai augmente généralement la pente du talus, ce qui
diminue le coefficient de sécurité. Lorsque le remblai est composé d’argile, l’eau qui s’infiltre exerce
une surcharge supplémentaire, en plus il agit sur la structure interne pour modifier les conditions
d’eau souterraine et par le fait même, la stabilité du talus.
Les déblais ou les excavations à la base du talus
Le déblai ou l’excavation à la base du talus modifie les conditions d’équilibre enaccentuant
l’inclinaison et la hauteur du talus, ce qui nuit à sa stabilité. Ce typed’intervention peut provoquer un
glissement de terrain lors de l’excavation, ou agir commefacteur aggravant (voir figure 2.17).
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
La déforestation
La déforestation peut être naturelle. Par exemple à cause d’une sécheresse, d’un incendie, de vents
violents, d’une éruption volcanique ou d’un raz de marée. Mais plus, généralement, la déforestation
est le fruit de l’homme. Pour développer des villes, des routes et des infrastructures, l’homme déboise
autant que nécessaire.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Les forêts jouent un rôle très important de protection et de stabilisation des sols. La déforestation
augmente la désertification qui engendre à court ou à long terme des glissements de terrains, des
avalanches et des coulées de boues. Suite au phénomène de déboisement, un glissement de terrains
s’est produit en 2006, en Indonésie (voir figure2.19), a causé 105 morts et 200 disparus.
Les explosions
Au cours des travaux de démolition, de carrières, de réalisation de routes et de tunnels, des explosifs
sont souvent utilisés pour la destruction des matériaux durs qui présentent des obstacles pour
l’avancement des travaux. Les explosions ainsi effectuées, engendrent des surcharges et des
secousses importantes et rapides (vibrations). Les pressions interstitielles augmentent en déclenchant
des glissements de terrains ou/et les secousses provoquent des chutes de blocs à vitesse très rapide.
Les explosions de conduites de gaz enterrées peuvent également, être source de glissement, tel le
glissement de terrain provoqué par l'explosion d'un tuyau d'irrigation, entrainant le train régional 108,
qui relie Castelbello à Laces, dans le Nord de l'Italie. Le dernier bilan fait était d'au moins Onze
morts et 25 blessés (voir figure 2.20).
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Figure 1.21: Stagnation des eaux en amont dans des fondations abandonnées.
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
Figure 1.22 : Alimentation en eau de la zone glissée par ruissellement à partir des eaux stagnées en
amont
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
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Chapitre 1 : recherche bibliographique sur les mouvements de terrain
1.3. Conclusion
A l’instar de ce qui a été développé dans ce chapitre, il se dégage que les mouvements deterrain sont
des ennemis redoutables, dans la mesure où leurs caractères imprévisibles etviolents représentent un
danger pour la vie humaine et les biens. Dans ce cadre et à travers notre recherche sur ce phénomène
il est relevé deux types de mouvements bien distincts et qui sont les mouvements lents et rapides. Les
mouvements lents provoquent des changements progressifs qui peuvent se solder par des
conséquences brutales, leurs dommages sont directs et touchent particulièrement les biens et
équipements. Les mouvements rapides se distinguent par contre par leur frappe brusque et
immédiate, et sont considérés comme un risque très dangereux pour l’homme. Ces phénomènes
d’instabilité de terrain se traduisent par une manifestation du sol ou du sous-sol lequel est soumis soit
à des variations naturelles tels : le séisme, la pluviométrie très forte et la nature du sol,…etc. où
anthropique comme le déboisement, le terrassement, les exploitations des matériaux…etc. Les
conséquences de ces mouvements se traduisent par des dégâts considérables au plan social et
économique, ils provoquent des destructions de multiples habitations et infrastructures. Ces dégâts se
distinguent sous forme de plusieurs pathologies où les critères de constructions peuvent jouer un rôle
important dans la vulnérabilité du cadre bâti face au risque du glissement de terrain.
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
2.1. Introduction :
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
entièrement des couches sédimentaires, l'âge de dépôts est entre le crétacé et le quaternaire
2
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
Miocène supérieur sont surmontés par les argiles a gypse et a hélices dentées qui sont
surmontés a leur tour, par des dépôts, restés horizontaux, d’argiles et de marnes gypsifères de
teinte ocre et jaunâtres du Pliocène.
5. Au dessus, des dépôts du quaternaires limitent a des conglomérats a matrice argilo-sableuse
rougeâtre (poudingue de koudiat-Aty) de grès, des sables, des calcaires lacustres et travertins
(tufs hydrothermaux de Mansourah) de la villa franchien.
On cite également, les éboulis anciens, les dépôts de pentes, les croutes, les alluvions récents
des principaux oueds (Rhumel et Boumerzoug).
2.3.1. Tectonique
Les mouvements qui ont affectent la région pour lui donner sa physionomie actuelle sont
assez nombreux. L’orientation générale, suivant une direction SW-NE, a été donnée par des
glissements qui ont commencés avant le dépôt du sénonien et qui ont eu leur paroxysme après
le Lutétien, les grands accidents longitudinaux datent probablement de cette époque. Il s’agit
de la phase pyrénéenne. Après le dépôt du Miocène, les mouvements reprennent.
Des plissements interviennent après le dépôt du Pliocène, suivant la direction majeure SW-NE
la montée des argiles Triasiques a pu se poursuivre au cours de toutes ces périodes de
plissement.
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
2.3.2. Structure
Dans l’ensemble, la structure est commandée par la présence des massifs calcaires qui ont
toujours joué le rôle de socle résistants, d’où une tectonique cassante, les massifs sont bordés
par des grandes fractures, on a souvent un seul flanc anticlinal (monoclinal), l’autre s’est
effondré ces masse résistantes.la couverture postérieure en majeure partie marneuse.
A la faveur des fractures bordant les masses calcaires, le Trias plastique a pu montrer par
diapirismes. Une ligne de fractures jalonnée d’affleurement triassique particulièrement
remarquable, est celle de direction SW-NE qui se suit depuis le sud de la station de
Châteaudun jusqu’à Constantine.
2.3.3. Hydrogéologie
La région de Constantine est caractérisée par un réseau hydrographique relativement dense,
dont la ville de Constantine elle-même est le point de confluence de deux principaux cours
d’eau. Oued Bou Merzoug (de direction N-S en amant puis devient NW-SE en avale) et Oued
Rhumel (direction varie le long de son parcours) et qui traverse les gorges de Constantine.
La circulation des eaux de l’Oued Rhumel se fait dans un chenal de 2m de profondeur
moyenne et de largeur très variable allant de 4m à 10m environ. Le régime climatique tranché
en deux saisons contrastées :une saison sèche (estivale) et une saison humide (hivernale),a
une influence sur le cours d’eau, qui a un caractère agressif excessif et irrégulier: voir par
exemple les grandes crues dévastatrices de 1957 et 1967 [3] .Le Rhumel façonne les zones
d’accumulation actuelles, sape les berges et emporte ainsi des pans entiers de basses terrasses,
il creuse son lit dans des matériaux essentiellement peu cohérents, son action ne rencontre
donc aucun obstacle, hormis au niveau des massifs calcaires ou des ensembles
conglomératiques.
Sur l’échelle régionale, on a déterminé 03 unités hydrogéologiques :
· Vallée du RHUMEL: départ du coté d’El Eulma et embouchure au barrage Beni Harroun, de
superficie de 86.5 Km² dont une partie dans la wilaya de Constantine.
• La nappe de ville franchien: conglomérats + calcaires.
• La nappe du La nappe du Miopliocéne: calcaire lacustre.
• La nappe des calcaires de l’Eocène.
• La nappe du Crétacé inférieur. Plaine d’El Khroub: 26.5Km² dans la wilaya.
• La nappe des alluvions quaternaires.
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
Les études géotechniques ponctuelles, concernant cette classe, doivent être orientées, outre la
recherche des paramètres de portance et de tassement, vers la stabilité des talus de
terrassement des formations superficielles.
2.5. Conclusion
Le phénomène de glissement de terrain affectant un tiers du tissu urbain de la ville de
Constantine soit une superficie de 120ha touchant une population de 120.000 habilitants pour
un parc de15000 logements avec un nombre important d’équipement socio-éducatif.
La cause des glissements des terrains à travers la ville de Constantine est une combinaison de
causes complexes:
• La formation lithologique qui est plastiques dans certains sites, et argilo-gypseuse
dans d’autres (d’âge mio-plio-quaternaires) plus la composition hétérogène du sol
(conglomérats, argile, sable).
• Le facteur eau qui a une grande influence sur ses mouvements, car l’action chimique
de l’eau peut provoquer des modifications dans les propriétés chimiques de la roche
argile ou la réhydratation ce qui rend le terrain moins résistant. D’après les études et
les résultats fournis par le B.E(SAFEGE) les réseaux de distribution d’eau potable sont
très vétustes,
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Chapitre 2 : géologie globale de la ville de Constantine
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
3.1. Introductions
La mise en mouvement de pentes naturelles (lente ou brutale) peut provoquer des dommages
importants aux ouvrages et aux constructions, avec un impact économique non négligeable, et
parfois causer des victimes humaines.
L’étude d’une pente comporte, outre la reconnaissance du site et le choix des caractéristiques
mécaniques des sols, un calcul de stabilité pour déterminer d’une part la courbe de rupture le long
de laquelle le risque de glissement est le plus élevé, d’autre part la valeur correspondante du
coefficient de sécurité.
Dans ce chapitre, on va citer de nombreuses méthodes pour contrôler la stabilité des pentes par le
calcul de leurs facteurs de sécurité.
3.2. Coefficient de sécurité
3.2.1. Définition :
Le principe de calcul de stabilité des talus consiste à déterminer le facteur de sécurité FS par lequel
il faut diviser la résistance de la surface de glissement pour que la masse potentiellement stable soit
a la limite de l’équilibre.
Le facteur de sécurité pourrait être calculé, pour un paramètre sélectionné, en prenant le ratio de la
valeur à la rupture, par la valeur calculée sous les conditions de projet de ce paramètre.
On distingue deux démarches pour le calcul de facteur de sécurité :
1. Dans la première, le glissement a déjà eu lieu, il s’agit d’une valeur de FS inférieure ou égale à 1,
donc :
- Soit, on connaît la surface exacte et on cherche à déterminer, pour FS=1, les caractéristiques
correspondantes.
- Soit, on a les caractéristiques et on cherche à déterminer la surface de glissement.
2. La deuxième, la plus fréquente, consiste à déterminer la marge de sécurité disponible et adopter
les solutions adéquates pour améliorer la sécurité de l’ouvrage en répondant a des exigences en
fonction de l’emploi des talus.
3.2.2. Notion de coefficient de sécurité :
En général, le rôle de coefficient de sécurité est lié aux calculs de la stabilité des talus, puisqu’on est
incapable de préciser les contraintes que règnent effectivement dans le sol, on suppose, pour les
besoins du calcul, que la rupture est critique, et par suit on introduit un coefficient de sécurité
compatible avec la bonne tenue du talus. Le choix de coefficient de sécurité est lié à la connaissance
de la nature du terrain, car le risque est plus grand dans le cas des terrains hétérogène. [20]
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
Pour évaluer la stabilité d’une pente, l’ingénieur doit choisir entre plusieurs définitions du
coefficient de sécurité, ce coefficient peut être un rapport de forces, de moments, ou d’autres
grandeurs comme il est illustré dans le tableau (3.1) :
Définition Formule
La notion de coefficient de sécurité est mal définie, car si la ligne de glissement potentielle reste à
l’état d’équilibre, il est difficile de préciser la magnitude des contraintes et par conséquent les
efforts de cisaillement mobilisables. [20] L’expérience a montré que, s’il n’y a pas d’erreur
grossière sur les hypothèses de calcul et les propriétés du sol :
• Les talus seront toujours stables si FS est supérieur à 2 ;
• Le glissement est pratiquement inévitable si FS inférieur à 1, 5 ;
• Entre ces deux valeurs s’étend un domaine où il y a risque de rupture, risque d’autant plus grand
que FS diminué.
• Le tableau (3.2), nous donne les valeurs de FS à satisfaire en fonction de
L’importance de l’ouvrage et des conditions particulières qui l’entoure.
FS État de l’ouvrage
<1 Danger
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
Figure 3.3. Découpage d’un talus en tranches et les forces agissantes sur une tranche
Soit un cercle quelconque de centre O et de rayon R pour lequel on vérifie la sécurité vis-à-
vis du risque de glissement. La méthode des tranches consiste à découper le volume de sol
(Compris dans l’arc EF) en un certain nombre de tranches limitées par des plans verticaux.
En l’absence d’eau, une tranche (n) est soumise à :
• Son poids W = γ n .h n .b n
• Les efforts inter-tranches décomposés en efforts horizontaux H n et H n+1 et en efforts verticaux
V n et V n+1.
• La réaction R n du milieu sous-jacent sur l’arc AB (résistance de cisaillement). Elle se
Décompose en une composante normale et tangentielle.
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
Figure 3.4 : Forces appliquées sur une tranche dans la méthode de Fellenius.
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
C : la cohésion
∅ : L’angle de frottement
Remarque
La méthode de FELLENIUS est moins précise que les autres méthodes des tranches et elle est
sûre pour des sols homogènes seulement.
′
FS =
(3.9)
Pour déterminer FS, il faut :
- procéder par itérations successives, puisque FS figure membres de l’équation.
- définir FS Pour cela, une hypothèse supplémentaire est nécessaire, par exemple admettre que le
long des plans verticaux les contraintes sont proportionnelles à la distance verticale de leur point
d’application à la surface libre. Compte tenu des équations régissant l’équilibre général du massif
de sol limité par les cercles de glissement, déterminer FS est alors possible.
Toutefois, le calcul est très fastidieux et n’est pratiquement plus réalisé que par ordinateur. [26]
41
Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
Figure 3.6: Forces appliquées sur une tranche dans la méthode de Bishop simplifiée.
La méthode de Bishop vérifie l'équilibre des moments ainsi que l'équilibre vertical pour chaque
tranche, mais elle néglige l'équilibre horizontal des forces.
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
(a) (b)
Remarque
• La valeur de F.S est obtenue par itération (essai et erreur). Cette méthode est plus précise que celle
de FELLENIUS et le calcul se prête particulièrement bien au traitement par ordinateur.
• Généralement, on prend la valeur du coefficient obtenue avec la méthode de FELLENIUS comme
point de départ de cette itération. .
• La méthode de Bishop est probablement la méthode la plus utilisée pour l’analyse de stabilité de
pente.
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
Et :
5
′ 678$6 ∅′9
SF’F=
Figure 3.8 : Forces appliquées sur une tranche dans la méthode de JUMBU généralisé
Pour tenir compte des efforts de cisaillement entre tranches, JANBU propose un coefficient de
correction f0 qui permet de définir plus correctement le coefficient de sécurité sF’F à partir de la
comparaison des résultats obtenus par la méthode complète de JANBU.
Le coefficient sF’F s’écrit : sF’F = sF’F.f0
Avec f0 Dépendant de la géométrie du talus et des caractéristiques du terrain.
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
Figure 3.9 : Forces appliquées sur une tranche pour la méthode de SPENCER
Cette méthode au même principe de calcul que la méthode de Morgenstern and Price, la différence
réside dans la fonction de variation qui est constante (le rapport constant entre les comptes verticaux
et horizontaux des forces inter tranches. [30]
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Chapitre 3 : méthode de calcul de stabilité
3.4. Conclusion
L’étude de la stabilité des talus consiste à l’évaluation de coefficient de sécurité minimum cela
veut dire que la recherche de surface de glissement critique.
La méthode des tranches dépendent fortement de la géométrie du talus et des propriétés des sols.
Et on dit que le talus est stable lorsque ce coefficient est supérieur à certaines valeurs
recommandées.
Il existe des dizaines de méthodes de calcul de stabilité ayant toutes des avantages et des
Inconvénients. Aucune n'est parfaite, car aucune ne tient compte de la déformabilité du sol.
Selon FREDLUND et KRAHN, la méthode de Bishop simplifiée donne des résultats aussi
Précis que les autres méthodes.
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
4.1. Introduction :
Le code de calcul par éléments finis PLAXIS a été développé en premier lieu à l’Université
Technologique de Delft (TUD) en 1987. Dans les années suivantes, ce code initialement réalisé
pour analyser les digues en argiles molles, a vu un champ d’application se développer largement
afin de pouvoir traiter différents types de problèmes géotechniques. Il permet d’analyser des
problèmes élastiques, élastoplastique en 2D ou 3D.
Aujourd’hui, le code de calcul PLAXIS est un logiciel d’éléments finis de référence en
géotechnique dont le développement commença en 1987 à l’initiative du ministère des travaux
publics et d’hydrologie des Pays-Bas. Son but initial était de créer un code
D’éléments finis facilement utilisable en 2D pour analyser l’effet de l’implantation d’une
Digue fluviale sur les argiles molles des Pays-Bas [31] . En 1998, la première version de
PLAXIS pour Windows est développée. Durant la même période une version 3D du logiciel a
été développée, après quelques années de développement le logiciel 3D PLAXIS Tunnel
program est sorti en 2001.
Le principal objectif était de fournir un outil permettant des analyses pratiques pour
L’ingénieur géotechnicien qui n’est pas nécessairement un numéricien. Il en résulte que
PLAXIS est utilisé par de nombreux ingénieurs géotechniciens de nos jours, dans le monde
entier [32]
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
49
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
G=
(
ʋ)
(ʋ)/
Eoed = (
ʋ)(ʋ)
G : Module de cisaillement.
K : Module de compressibilité
EOED : Module OEDOMETRIQUE
Le modèle linéaire élastique peut être utilisé surtout pour modéliser des éléments de structure en
béton ou en métal en interaction avec le sol et pour certains problèmes de mécanique des roches.
4.2.2. Le modèle de MOHR COULOMB (MC) :
Le modèle de MOHR COULOMB représente le comportement élastique parfaitement plastique
sans écrouissage, il est généralement utilisé comme première approximation du comportement
du sol, les données nécessaires pour ce modèle sont :
Le module de Young E
Le coefficient de Poisson ʋ
La cohésion C
L’angle de frottement φ
L’angle de dilatance ψ
Qui sont des paramètres classiques de la géotechnique, souvent fournis par des essais de
laboratoire.
50
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
a) Le module de Young E
PLAXIS utilise le module d’Young comme module de déformation de référence dans le modèle
élastique et le modèle de MOHR-COULOMB, mais d’autres modules de déformation sont
également considérés. Un module de déformation a la dimension d’une contrainte (force par
unité de surface) il varie en fonction de la déformation et en fonction de la contrainte moyenne.
Les valeurs de raideur adoptées dans un calcul demandent une attention particulière parce que la
plupart des géo matériaux présente un comportement non linéaire dans le début du chargement
b) Le coefficient de Poisson :
Des essais triaxiaux standards drainés peuvent montrer une diminution significative de volume
au tout début du chargement et révéler ainsi une faible valeur du coefficient de Poisson ʋ. Dans
certains cas, comme des problèmes de déchargement particuliers, il peut être réaliste d’employer
une valeur initiale aussi faible, mais en général, pour le modèle de MOHR-COULOMB,
l’utilisation d’une valeur plus élevée est recommandée. On conseille de prendre une valeur 0.3
à 0.4 de pour le coefficient de Poisson. Celle-ci est assez réaliste pour l’application du poids
propre dans la procédure du chargement gravitaire (K0 ) Pour des sols incompressibles, le
coefficient de Poisson s’approche de 0.5 sans que cette valeur soit utilisable.
c) La cohésion :
La cohésion a la dimension d’une contrainte. PLAXIS peut manipuler des sables sans cohésion
(C= 0 ), mais certaines options ne fonctionneront pas bien. Pour éviter les complications, il est
conseillé d’entrer au moins une valeur faible (prendre C > 0.2 ).
PLAXIS propose une option spéciale pour les couches dans lesquelles la cohésion croît avec la
profondeur
d) l’angle de frottement interne φ:
L’angle de frottement (φ
φ) est entré en degrés. Des angles de frottement élevés, obtenus parfois
pour des sables denses, augmenteront de manière substantielle la difficulté numérique des calculs
plastiques .Le temps de calcul varie exponentiellement en fonction de l’angle de frottement. Par
conséquent, les angles de frottement élevés devraient être évités lors des calculs préliminaires
pour un projet. Le temps de calcul deviendra important si des angles de frottement supérieur à 35
degrés sont utilisés
e)L’angle de dilatance ψ :
Est une propriété spécifique aux sols grenus (sables et graviers) qui montrent une dilatance
(Accroissement de volume) sous cisaillement (Fig.4.4). On considère une règle d’écoulement
définie par ψ < . La valeur ψ de peut être simplement déterminée à partir de la pente de
dilatance observée dans les essais triaxiaux [33].L’angle de dilatance ( ψ ) est donné en degrés.
Sauf pour les couches très sur consolidées, les sols argileux ne présentent aucune dilatance (ψ=
0 ) La dilatance d’un sable dépend de sa densité et de son angle de frottement. Pour des sables
siliceux, un ordre de grandeur est ( ψ≈φ-30 °) Dans la plupart des cas toutefois, l’angle de
52
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
dilatance est nul pour des valeurs de φ inférieures à . Une valeur négative faible pour n’est
réaliste que pour des sables extrêmement lâches.
Il peut cependant être évalué par la règle grossière suivante :
• Ψ =φ-30° pour φ > 30°
• Ψ =0 pour φ < 30°
Les cas où ψ< 0, PLAXIS accepte des angles de dilatance négatifs cela correspond à des sables
lâches. La valeur de ψ=0 correspond à un matériau élastique parfaitement plastique, où il n’y a
pas de dilatance lorsque le matériau atteint la plasticité. C’est souvent le cas pour les argiles ou
pour les sables de densités faibles ou moyenne sous contraintes assez fortes
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
Le calcul de stabilité est effectué à l’aide du logiciel PLAXIS 2 D basé sur la méthode des
éléments finis.
Le site du CILOC est situé dans une zone tectonique complexe, au nord-ouest de la ville de
Constantine et sujette à des instabilités actives.
Le talus a étudié traverse une grande surface, allant du passant par une surface reboisé, autoroute
54
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
- Argile graveleuse.
- Sables et graviers.
Six sondages ont été équipés de tubes inclinométriques dont les différentes mesures effectuées
ont permis de préciser la morphologie du glissement. Le plan d’implantation montre la position
des trois tubes inclinométriques posés dans les sondages N° 2, 3 et 9. Il est à souligner que les
résultats des sondages 2 et 9 feront l’objet d’étude approfondie
55
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
Modèle géométrique :
La géométrie est modélisée en déformation plane, Les dimensions de la géométrie sont de : 272
m dans la direction horizontale et de 49 m dans la direction verticale, cette dernière est définie
par 27 points :
57
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
Discrétisation du modèle
Le maillage en éléments finis est basé sur les éléments triangulaires à 15 nœuds
58
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
ETAPE DE CALCUL :
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
61
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
En suivant les même étapes de calcul similaire au talus naturel, on trouverons un coefficient de
sécurité FS=1,15<1,5 le talus est toujours instable.
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
1ièreVariante proposée
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
Nous avons considéré dans cette phase de calcul les éléments suivants :
65
Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
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Calcul par la méthode des éléments finis de glissement de CILOC
(PLAXIS 2D)
La valeur maximale du déplacement total est de 26.59*10-3 m qui est raisonnable par rapport
aux déplacements totaux avant renforcement (à savoir 217,08*10-3 m)
La calcul de coefficient de sécurité de la solution du clouage a donné un msf=2,73>1,5 donc
le talu est stable.
68
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
69
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
5.1. Introduction :
Il est possible de limiter les risques de glissement de terrain. La première méthode d’atténuation des
risques consiste simplement à les éviter. Grâce à l’avis d’experts et à une planification rigoureuse,
les communautés peuvent identifier les pentes instables et limiter ou réglementer le développement
dans une zone à risque.
Si l’instabilité des pentes est inévitable, de nombreux procédés techniques permettent de réduire les
risques. Ces méthodes comprennent l’amélioration du drainage en surface ou souterrain, la
réduction de l’inclinaison de la pente, réduire la charge au sommet de la pente, la construction de
bermes de protection afin de réduire l’érosion à la base de la pente et le clouage géotechnique ou
l’installation de couvertures rigides (par exemple du ciment) sur des parois de falaises qui se
désagrègent. La stabilité peut être rétablie sur certaines pentes si la méthode appropriée est
appliquée, mais ces mesures comportent des coûts financiers ou environnementaux considérables.
Lorsque les glissements de terrain ne peuvent être ni empêchés ni évités, un certain nombre
d’ouvrages de confinement ou de déviation ont été conçus pour protéger les communautés et les
infrastructures essentielles. Les ouvrages de rétention (barrages de captation) permettant d’arrêter et
d’assécher les débris dans des bassins de rétention au-dessus des sites à risque, des glissières ou
chenaux artificiels permettant de limiter le mouvement des débris à une trajectoire spécifique, des
bermes ou des digues de déviation permettant de faire dévier le glissement de débris à l’écart des
sites menacés, ainsi que des filets et des murs artificiels empêchant les pierres de tomber ou de
rebondir sur les routes, il est important aussi d'installer des moyens de surveillance sur le site jugé
instable.
Le confortement des talus est défini comme l'ensemble des méthodes qui servent a stabiliser la
masse de terrain instable. La méthode de confortement choisie doit répondre aux exigences
suivantes :
70
Chapitre 5 : techn
techniques
iques et moyens de renforcement
D'une manière générale, les méthodes de confortement peuvent être regroupées en trois
catégories :
Les conditions de stabilité étant directement liées à la pente du terrain, pour cela la modification
géométrique et morphologique s'impose en premier lieu, elle peut être envisagée par plusieurs
méthodes selon la nature du problème.
On peut citer :
Le chargement en pied d'un glissement est une technique souvent utilisée, généralement efficace.
L'ouvrage, également appelé banquette, berme ou butée, agit par contre balancement des forces
motrices. Pour qu'il soit fiable, il faut réaliser un ancrage dans les formations sous-jacentes en place.
Comme dans le cas d'un ouvrage de soutènement, le dimensionnement doit justifier de la stabilité
au renversement et la stabilité au glissement sur la base.
71
Chapitre 5 : techn
techniques
iques et moyens de renforcement
5.2.1.3. Le reprofilage :
5.2.2. La substitution :
La substitution totale consiste à venir purger l'ensemble des matériaux glissés ou susceptibles de
glisser, et à les remplacer par un matériau de meilleure qualité.
Cela permet de reconstituer le profil du talus initial. Il importe de vérifier la stabilité au cours des
phases de travaux et celle du talus définitif dans lequel on prend en compte les caractéristiques du
matériau de substitution et du matériau en place.
La substitution de matériaux glissés suppose que l'on connaisse le volume de matériaux concerné,
que l'on excave plus profondément que la surface de rupture, et quel'on réalise des redans afin
d'assurer un bon accrochage entre le substratum et le sol d'apport. La tenue des talus provisoires de
la purge dépend des conditions de terrassement, de la météorologie, des hétérogénéités locales.
72
Chapitre 5 : techn
techniques
iques et moyens de renforcement
5.2.3. Le drainage :
Dans la plupart des cas de glissement, l'eau joue un rôle moteur déterminant. Elle peut être un
facteur occasionnel de glissement, sinon la cause principale de celui-ci, le drainage est recommandé
dans la majorité des cas.
En outre, l'implantation d'un dispositif de drainage est souvent moins coûteuse queles autres
méthodes de stabilisation. L'efficacité d'un système de drainage est liée en particulier à la nature et
l'hétérogénéité des terrains.
Leur mode de réalisation consiste à creuser à la pelle, des tranchées de plusieurs mètres de
profondeur (entre 4 à 6 m) et une largeur d'environ un mètre (0,8 à 1,20m). On met des tubes en
P.V.C ; on les remplit avec des matériaux drainant le tout est protégé par un géotextile anti-
drainant
contaminant (voir la figure 5.3).
73
Chapitre 5 : techn
techniques
iques et moyens de renforcement
Les éperons drainants sont des excavations étroites (environ 1m), mais qui peuvent atteindre
une profondeur supérieure à 7m.
Leur mode d'exécution consiste à creuser des tranchées de plusieurs mètres, parallèlement à la
pente du talus avec engins mécaniques, sans qu'elles soient trop espacées pour assurer un bon
drainage, ensuite ces tranchées sont remplies en matériaux granulaires grossiers (voir la figure
5.4).
Cette technique consiste à réaliser des puits ou des tubes de petits diamètres légèrement inclinés
(5%) vers l'extérieur pour permettre l'écoulement de l'eau au sein du terrain.
Leur exécution présente des difficultés liées par exemple à la longueur du drain à réaliser dans le
cas de terrains à faible pente.
Cette technique est utilisée quand la nappe est trop profonde pour être atteinte par des drains
superficiels.
La meilleure justification de l'utilisation de drains subhorizontaux est le cas d'un aquifère assez
perméable (sable, roche extrêmement fracturée) dont l'émergence est masquée par des terrains
moins perméables (éboulis argileux). Le rayon d'action de chaque drain est faible.
La méthode est souvent inefficace dans des formations argileuses (trop faible perméabilité,
circulation trop diffuse). Toutefois, le rabattement de la nappe, si faible soit-il, pourra suffire dans
certains cas.
74
Chapitre 5 : techn
techniques
iques et moyens de renforcement
Les drains verticaux sont utilisés pour l'amélioration des sols saturés en eau (ex : terrain silteux ou
argileux). La technique consiste à foncer verticalement dans le terrain, suivant un maillage
déterminé, un drain préfabriqué. Au moment de sa mise en service, le drain transport l'eau du terrain
pré--chargement.
jusqu'au surface. La surcharge est apportée en générale par un remblai de pré
5.2.4. La végétalisation :
La végétation possède un rôle stabilisateur mécanique par enracinement dans le sol. C'est une
méthode écologique et économique qui consiste à stabiliser le sol avec des plantations appropriées
au terrain et à l'environnement.
Ces procédés ne s'attaquent pas à la cause des mouvements mais visent à réduire ou à arrêter les
déformations. Elles sont intéressantes dans les cas où les solutions précédentes (modification
géométrique et drainages) ne peuvent pas être techniquement ou économiquement mises en œuvre.
La compatibilité des déplacements du sol et des structures doit être prise en compte lors du choix de
ce type de technique.
Il existe plusieurs types d'ouvrages destinées à résister à la poussée des terres on distingue : les
ouvrages rigides (murs en béton armé, en béton...) et les ouvrages flexibles (rideau de palplanches).
75
Chapitre 5 : techn
techniques
iques et moyens de renforcement
Les murs de soutènements sont les ouvrages réalisés dans le but de stabiliser un talus instable
utilisant leurs poids propres ou leurs rigidités.
Les rideaux de palplanches sont utilisés en soutènement provisoire ou permanent. Cette technique
est applicable dans tous les terrains meubles.
Ces rideaux sont auto stables pour une hauteur de terre à soutenir de 3 à 4 mètres. Au-delà ils
doivent être ancrés. L'un des avantages de cette technique est la rapidité d'exécution. Par contre leur
utilisation pose des problèmes particuliers en site urbain en raison des nuisances crées par le
fonçage à proximité d'habitations.
76
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
Le renforcement des sols consiste, dans son principe, à associer un sol à des éléments résistants de
manière à former un matériau composite. Les sols renforcés (terres armées) sont fréquemment
utilisés pour différentes structures tel les talus, les murs de soutènement et les fondations réalisées
sur des sols de très faible portance.
77
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
5.3.1.2. Application :
Reconnue comme étant une innovation majeure dans le domaine du génie civil, la Terre Armée est
aujourd’hui appréciée par les maîtres d’œuvre pour la réalisation de nombreux ouvrages qu’il
s’agisse de murs de soutènement ou de culées de pont, les digues, les passages souterrains, les
tunnels en tranchée couverte, les ponts en arc ou encore les talus raidis, etc. Ceci dans une vaste
gamme de domaines d’activité : les routes et autoroutes, l'environnement, les chemins de fer, les
ouvrages hydrauliques, les mines, l'industrie, l'énergie, le commerce, le logement, le militaire.
Technique permettant de résoudre les problèmes posés par des situations complexes.
Un côté esthétique.
78
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
5.3.2.2. Application :
L’application des géotextiles couvre un large domaine du génie civil : Travaux routiers,
Terrassements généraux, Tavaux ferroviaires et Travaux maritimes.
79
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
80
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
Figure 5.14 : Mise en œuvre des colonnes ballastées par voie sèche (document
Keller)
81
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
Figure 5.15 : Mise en œuvre des colonnes ballastées par voie humide
82
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
5.3.6. Le clouage :
5.3.6.1. Définition
Le clouage des sols. C'est une technique de renforcement des sols in situ, en y installant dans
le sol à l'aide des inclusions (appelées aussi clous ou armatures), rigides et passives, éléments
linéaires travaillant à la traction et au cisaillement, qui ont pour effet de limiter les
déformations du sol, Ces éléments (barres, cornières, tubes, etc.) peuvent être soit mise en
place par fonçage ou battage, soit mis en place dans des forages et scellés par un coulis.
Lorsque cette technique est utilisée pour des ouvrages de soutènement, les barres sont
généralement horizontales et l'effort principal est la traction au contraire quand cette
technique est utilisée pour la stabilisation des pentes, les barres sont généralement verticales
et les efforts principaux sont la flexion et le cisaillement.
Dans un sol renforcé, on qualifie d'activé la zone qui se déforme et de résistante, la partie
rigide. Les mouvements du sol peuvent être très faibles ou plus étendus, la zone active peut
rester stable ou, au contraire, s'effondrer suivant la nature et la qualité du renforcement.
Les clous augmentent la cohésion de sol ainsi que sa résistance à la traction et au cisaillement,
et mis en place (par frottement) dans la zone résistante.
La surface qui sépare les deux parties est la surface de rupture potentielle. Le lieu
géométrique des points de traction maximale T maxpermet de séparer le sol soutenu en deux
zones (Fig. 5.16) :
1 - une zone active située derrière le parement et où les contraintes de frottement latéral
exercées par le sol sur les clous sont dirigées vers l'extérieur.
2 - une zone résistante où les contraintes de frottement latéral sont dirigées vers l’intérieur et
s'opposent ainsi au déplacement latéral de la zone active.
84
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
d’inclusion et le sol compressible induit la mise en tension de la nappe qui contribue au report
de charge par effet membrane.
85
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
86
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
La réalisation d'un parement (Mettre enœuvre le plus rapidement possible un béton projeté qui
constitue un revêtement continu souple. Sur Treillis soudé ou en éléments préfabriqués.
87
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
Les inclusions :
Généralement utilisées sont des armatures pour béton Armé (acier à haute adhérence), de
diamètre de 20, 25 ou 32 mm ou des cornières d'environ 60 x 60 mm. Elles sont généralement
inclinées de 10 à 20 degrés vers le bas. Une fois les clous scellés, il faut les relier à la peau de
confinement pour permettre un transfert d'efforts (peau vers clou) lors du travail de l'ouvrage.
Cette liaison se fait la plupart du temps par un très léger serrage de l'écrou en tête sur une
plaque d'appui, juste suffisant pour éliminer tout jeu.
.
5.3.6.5. Les principaux avantages du clouage pour les soutènements :
1. Un matériel réduit pour la construction ; la construction ne nécessite qu’un matériel limité
et léger : Un engin de forage et une centrale d’injection ou un engin de battage pour la mise en
place des clous, une machine à projeter le béton.
2. Une rapidité d’exécution puisque la construction se fait en même temps que l’emplacement
des clous.
3. Le clouage est bien adapté aux sites délicats, il permet de réaliser des ouvrages dans des
pentes difficiles. Il peut être réalisé par plots, en courbe ou avec an parement incliné.
4. Une bonne adaptation aux sols hétérogène ; dans la mesure où la densité des clous peut être
adaptée à la nature et à la résistance des sols rencontrés.
5. Un coût très compétitif dans la mesure où elle conjugue rapidité et simplicité d’exécution
avec l’utilisation de matériels légers
5.4. Comparaison Terre armée- clouage :
88
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
les inclusions constituées de bandes elles sont plus rigides, peuvent être
métalliques souples, inclinées (en général vers le bas,
horizontales et de pour faciliter l'injection), leur
longueur constante, et
longueur est variable. Elles sont
sont mises en
installées (battage ou Forage) au
place(déposées) pendant le
fur et à mesure de l'excavation.
remblaiement.
latéral maximal
La peau de confinement les écailles employées en la peau est supportée par frottement
Terre armée contre le sol et par liaison aux
clous.
Efforts Dans Les des efforts de traction. des efforts de traction, de flexion et
armatures de cisaillement.
89
Chapitre 5 : techniques et moyens de renforcement
Les contraintes Les contraintes dans le sol Les contraintes dans le sol ont
augmentent au cours de la tendance à décroître au cours des
construction. excavations.
5.5. Conclusion
Pour éviter un glissement, il est important d'installer des moyens de surveillance sur le site
jugé instable
La panoplie des moyens mis à la disposition de l'ingénieur pour la surveillance en
déplacement des glissements est large. Les appareils de mesure tels que extensomètres,
inclinomètres, capteurs de déplacement, les techniques telles que topographie et
photogrammétrie peuvent lui fournir des résultats de grande qualité pour un bonne
surveillance. Quel que soit le type de surveillance adopté, son choix est lié à l'importance
relative de critères tels que : - possibilités de mise en œuvre de l’appareillage ; - fiabilité
(nécessité de doubler certains appareils); - accessibilité du site pour les relevés;
- précision de la mesure ; - rapidité d'exploitation et qualité de la méthode de dépouillement ; -
validité des seuils des dispositifs d’alerte ; - coût. Les dispositifs d'alerte (<< tout ou rien », à
seuil réglable ou non) ne donnent aucun renseignement sur l'évolution du phénomène avant
l'alerte et devraient se présenter plutôt comme des moyens complémentaires des appareils de
mesures. Quel que soit le système adopté, il faut avoir présent à l'esprit qu'une mesure ne vaut
que ce que vaut le plus mauvais maillon de la chaînequi a servi à l'obtenir.
90
CONCLUSION GENERALE
Dans ce mémoire, une modélisation numérique d’un cas réel de glissement de terrain, celui
Cette modélisation a été faite en utilisant la méthode des éléments finis, exploitée par le logiciel
PLAXIS.
Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence les points suivants :
Coulomb).
le code de calcul a donné pour les résultats des déplacements en deux dimensions légèrement
important
Les déplacements du talus obtenus par les différents codes de calcul dans les deux sens
PLAXIS donne une meilleure approximation des résultats des sondages inclinomètriques.
Les valeurs de coefficient de sécurité obtenues par les calculs plaxis2D sont :
Coulomb par PLAXIS pour ce genre de calcul. Les résultats peuvent être améliorer et
devenir rigoureux avec l’utilisation du « Hardeningsoil model » dans les calculs avec
PLAXIS.
91
L’analyse en 3 dimensions est bénéfique et donne des résultats plus réalistes qu’une analyse
en deux dimensions pour laquelle les résultats sont assez divergents.
Concernant l’utilisation des deux logiciels, les quelques remarques qui suivent ont été faites
durant l’élaboration de ce travail. Elles sont issues d’une expérience personnelle, se limitent
92
Les références
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