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‣ Réac6on à un s6muli.
‣ Capable de réaliser : croissance et reproduc6on (naissance, croissance, âge
adulte, reproduc6on)
‣ Besoin l’énergie (ex : photosynthèse avec source lumineuse; alimenta6on)
‣ Produc6on de déchets à plusieurs échelles : cellulaire, respira6on, suda6on,
déféca6on,…
‣ Durée de vie limitée et no6on de finalité + cycle de vie + différentes échelles
‣ Échange avec son milieu : Écosystème avec l’interconnexion entre les êtres
vivants et biodiversité
‣ Adapta6on des êtres humains au sein d’un écosystème (équilibre)
Les décomposeurs L’ac6on mécanique :
• Une par6e de la pédofaune (= faune du sol), animaux appelés fragmenteurs,
fragmentent la MO afin d’augmenter la surface d’a`aque des champignons et des
bactéries du sol. Ex : lombrics, fragmentent plus grossièrement tandis que les
(♥) Les décomposeurs sont des êtres vivants u6lisant la ma6ère organique morte myriapodes (en moyenne 60 mm) puis les collemboles (2 mm) puis les acariens (de
(végétaux, cadavres, excréments) pour produire leur ma6ère. Ils sont très nombreux 10 micromètres à 20 mm) comme les acariens oribates et enfin les nématodes
dans les sols. (0.25 à 3 mm) fragmentent la ma6ère organique de plus en plus finement. fer6lité
Certains sont visibles à l’œil nu tel que les vers de terre, les champignons : ils du sol en perme`ant aussi une ruisselement de la ma6ère organique.
fragmentent la MO (ma6ère organique) : ce sont des détri2vores / saprophages • En se déplaçant, ils créent des conduits améliorant l’aéra2on du sol et la
(animaux) et des saprophytes (champignons). circula2on d’eau ce qui améliore la vie de beaucoup d’espèces et augmente la
fer2lité du sol en perme`ant aussi un ruissellement de la MO.
Quand une feuille n’est plus assez produc6ve, l’arbre envoie à la feuille un signal qui • Ils transportent ac2vement la MO par exemple en digérant les végétaux en haut de
fonc6onne comme une hormone, l’éthylène qui déclenche la sénescence de la feuille, la li6ère et en les rejetant plus bas sous forme de déjec6ons.
c'est-à-dire que la feuille va commencer à dégrader sa chlorophylle qui est ensuite
recyclée. Or la chlorophylle disparaissant, le pigment vert disparaît aussi de la feuille et
L’ac6on chimique :
les pigments minoritaires de la feuille lui donnent sa nouvelle couleur comme des
• Les déjec6ons des espèces riches en phosphore, en ammoniaque, en potassium ou
caroténoïdes avec les xanthophylles, des anthocyanes… Puis la feuille de déshydrate
en magnésium de sorte qu’elles nourrissent certaines autres espèces et fer2lisent
car sa base se durcit en réac6on à l’éthylène et à l’acide abscissique et, ce faisant,
le sol.
bouche les nervures perme`ant le passage de l’eau. Par ailleurs, une par6e de la base
se désagrège pour faciliter la chute de la feuille par la pesanteur.
Quand une feuille tombe au sol, ses composantes vont subir plusieurs étapes de
transforma6on afin de passer d’un état de MO organisée et non vivante à celui de
ma6ère minérale (MM) ou organique (MO) indépendante et réu6lisable par d’autres
individus encore vivants.
Les plantes vertes ont besoin de MM telles que l’eau, les sels minéraux, le dioxyde de
carbone, pour produire leur propre MO. Ce`e transforma6on n’est possible qu’en présence
de lumière, c’est la photosynthèse.
Les plantes vertes ont également besoin de chaleur, en effet, elle détermine l’ac6vité
cellulaire et s6mule la photosynthèse. Quand il y a de fortes baisses de température, les
plantes se me`ent dans un état végéta6f, elles fonc6onnent au ralen6.
Les sels minéraux : les principaux éléments dont la plante a besoin sont l’azote N, le
phosphore P, le calcium Ca et le potassium K. L’azote est un engrais de croissance, il sert
au développement du feuillage et des par6es antérieures de la plante. Le phosphore
s6mule le développement des racines, la floraison et la fruc2fica2on. Le calcium permet
de rigidifier la structure des cellules de la plante (comme pour nos os). Le potassium sert à
la circula2on de la sève et l’assimila2on des éléments nutri6fs par les plantes. Il améliore
la résistance des plantes au gel, aux maladies et aux parasites, également la couleur et le
goût des fruits.
La lumière : l’énergie solaire est nécessaire pour que les plantes fassent une synthèse
d’énergie nécessaire à leur croissance. Ce`e énergie va transformer le CO2 capté par l’air
et l’eau captée par les racines en Glucose. Ce glucose sert ensuite à la croissance des
plantes et est transporté par la sève dans l’ensemble de la plante. Lors de ce`e synthèse, il
y a un rejet d’oxygène dans l’atmosphère par la plante, u6le pour les autres êtres vivants.
Le dioxyde de carbone : il sera transformé, grâce à l’énergie solaire, en ma6ère u6lisée par
la plante pour croître, le glucose. Il est donc essen6el aux plantes car sans lui il n’y a pas de
réalisa6on de photosynthèse.
6 CO2 + 12 H2O → C6H12O6 + 6 O2 + 6 H2O (+ MO)
Un volcan : relief formé par l’éjec6on et l’empilement de matériaux issus de la montée de
Les volcans magma sous forme de lave et de tephras (cendres). Après refroidissement, les laves donnent
des roches volcaniques.
Le volcanisme : manifesta6on en surface de l’ac6vité interne du globe. C’est l'arrivée en
surface de magma (lave en fusion) contenant des gaz. Les volcans se retrouvent concentrés Le magma : la ma6ère minérale profonde et solide se liquéfie lors de varia6ons de pression
sur le long des dorsales dans les océans et sur les con6nents. (augmenta6on) et de température, perme`ant la forma6on de magma (dans les chambres
magma6ques). Ce magma moins dense, mélange de minéraux en fusion, de gaz et
La ma2ère minérale profonde et solide, peut se liquéfier lors de varia6ons de pression d’éléments solides, parvient en surface et forme l’édifice volcanique par épanchement de
(augmenta6on) et de température, perme`ant la forma2on de magma (dans les chambres laves. La fluidité de la lave émise par le volcan dépend de la composi6on chimique du
magma6ques). Ce magma moins dense, mélange de minéraux en fusion, de gaz et magma formé en profondeur.
d’éléments solides, parvient en surface et forme l’édifice volcanique par épanchement de Il existe :
laves. - Le magma grani6que : acide, visqueux, formé vers 20 à 30 km de profondeur
La fluidité de la lave émise par le volcan dépend de la composi6on chimique du magma - Le magma basal6que : basique, peu fluide, formé vers 40 km de profondeur, donne
formé en profondeur. des roches effusives.
Il y a différents types d’ac2vité volcanique qui dépendent de la fluidité de la lave : La lave : roches à l’état liquide qui s’écoulent le long du volcan externe. Il existe plusieurs
– si la lave est fluide, le volcanisme sera effusif et le volcan aura une forme de cône ou types de laves (lisses, en coussins…). Les roches effusives sont les laves.
forme des iles volcaniques.
(Ex: le Kilauéa à Hawai (USA), le Piton de la Fournaise à la Réunion (France); Les roches magma6ques : roches plutoniques ou volcaniques résultant de la solidifica6on du
magma. Elles forment l’essen6el des croûtes con6nentales et océaniques. Elles sont surtout
– si la lave est visqueuse, le volcanisme sera explosif et le volcan sera surmonté d'un dôme représentées par les granites et les basaltes.
proje`eant à plus de 100 de Km/h des nuées ardentes cons6tuées de cendres, de gaz et de
solides à plus de 500°.. La chambre magma6que : accumula6on d’une masse de magma. C’est le siège de
(Ex: le Vésuve de Pompéi, Mont Helens aux Etats-Unis phénomènes complexes (réac6ons chimiques…).
Quand le magma arrive à l’air libre il se cristallise (refroidit + solidifie) donnant des roches Les manifesta6ons volcaniques : émissions de lave et de gaz. Les matériaux émis cons6tuent
volcaniques (ou magma6ques) : l’édifice volcanique.
- refroidissement lent ➔ andésite : roche à gros cristaux
- Refroidissement rapide ➔ basalte (faible teneur en silice (SiO2)): roche à pe6ts cristaux Une érup6on volcanique : arrivée en surface d’un magma qui se manifeste par deux grands
types d’érup6ons (effusive et explosive).
• Type hawaiien : émission de coulées de lave très fluide, rela6vement pauvre en gaz.Les
laves coulent dans de nombreuses direc6ons et s'empilent en nappes de centaines de
kilomètres de circonférence. Ce type est surtout présent dans les Iles Hawaii.
• Type strombolien : Viscosité élevée due à l'accumula6on de gaz sous pression. Des
explosions parfois assez violentes proje`ent divers matériaux solides dont les couches
alternent avec quelques coulées de lave solidifiée
• Type vulcanien : Des érup6ons très violentes avec des explosions de gaz entraînant
d'assez grandes quan6tés de matériaux solides caractérisent ce type de volcans. Les laves
sont très visqueuses, causant de grandes accumula6ons de gaz sous-pression.
• Type péléen : Appari6on brutale d'une nuée ardente, énorme masse de gaz surchauffés et
de cendres,
• Type Surtseyen : l’ac6vité volcanique se déroule sous la surface de l'eau, à faible
profondeur, dans l'océan ou dans un lac.
Après la féconda6on, la cellule principale (l’embryon) subit des mitoses successives donnant
ainsi les premières structures embryonnaires, radicule, cotylédons et gemmule (bourgeon
Les plantes à fleurs/
terminale). Les autres cellules dégénèrent. L’œuf accessoire subit des mul6plica6ons pour
Angiospermes
former des amas cellulaires renfermant des nutriments appelés albumen. Ainsi la graine
formée subit une dessicca6on et rentre en phase de vie ralen6e (dormance)ou les échanges
L’anthère est la par6e terminale de l’étamine qui renferme et produit le pollen (= nutri6onnelles et respiratoires sont faible lui perme`ant de supporter les condi6ons
gamétophyte (producteur de gamète)), elle est fixée au filet soit par sa base soit par son défavorables.
milieu. Elle se compose de deux loges contenant chacune deux sacs polliniques. Ceux-ci, à
♂ maturité, sont remplis de pollen et s’ouvre, généralement par déhiscence, pour répandre La germina6on est la reprise du métabolisme et du développement d’un embryon de
les grains de pollen à l’extérieur. spermaphyte contenu dans une graine me`ant fin à la vie ralen6e. Elle se produit lorsque les
- A maturité, le grain de pollen est formé de : deux cellules et deux noyaux haploïdes : le condi6ons extérieures sont favorables et se déroule selon les étapes présentées dans la figure
plus gros = noyau végéta6f qui formera le tube pollinique, l’autre = noyau reproducteur suivante :
qui formera 2 spermatozoide. * Entrée d’eau dans la graine, son gonflement, et déchirement des enveloppes qui l’entoure
* appari6on de la radicule et son pénétra6on dans le sol.
Le carpelle est une enveloppe protectrice supplémentaire du pis6l, c’est une * développement de la radicule et la 6gule et appari6on du bourgeon qui donnera les feuilles.
caractéris6que fondamentale des angiospermes dans la mesure ou les ovules y sont
enfermés. IL comprend trois par6es :
♀ - une cavité close qui abrite les ovules appelée ovaire.
- le style qui relie l’ovaire au s6gmates.
- le s2gmate
Le sac embryonnaire = gamétophyte est inclus dans l’ovule. Il est formé lors de la
matura6on de celui-ci et con6ent 7 cellules et 8 noyaux haploïdes dans le même
cytoplasme.
La pollinisa6on est le processus de transport d’un grain de pollen depuis les étamines vers
le pis6l, soit par autoféconda6on (pollen d’une fleur se dépose sur le s6gmate de la même
fleur) ➔ autogamie, soit par féconda6on croisée (le pollen d’une fleur se dépose sur le
s6gmate d’une autre fleur de la même espèce) ➔ allogamie.
Durée moyenne dans la Durée moyenne dans l’œsophage Durée moyenne dans l’estomac Durée moyenne dans le 5 gros intes2n
Durée moyenne dans l’intes2n grêle 8 heures
bouche 1 40 à 50 secondes 10 à 20 secondes 3 heures 15 heures
• ac6on mécanique des • déglu66on puis descente rapide • brassage complétant la • brassage et progression vers le gros intes6n • progression par péristal6sme ;
dents coupant, déchirant des aliments dans l’œsophage mas6ca6on ; grâce au péristal6sme ; • dégrada6on d’une par6e de la
et écrasant les aliments jusqu’à l’estomac. • évacua6on dans l’intes6n • ac6on combinée des sucs pancréa6ques et cellulose par fermenta6ons
(mas6ca6on) ; grêle par jets successifs ; intes6naux et de la bile sur tous les aliments : bactériennes et déshydrata6on des
• ac6on chimique de la • ac6on du suc gastrique sur les protéines, lipides et glucides sont dégradés résidus qui forment les excréments ;
salive sur les sucres lents protéines. respec6vement en acides aminés, acides gras et • absorp6on de l’eau, des sels
(amidon) réduits en glucose.... minéraux et du glucose provenant
molécules plus pe6tes. • pe6tes molécules traversant la muqueuse des fermenta6ons bactériennes
intes6nale pour aller dans le sang et la lymphe
(absorp6on des nutriments).
Le système reproduc2f
L’air
Remarque :
L’air chaud est plus léger que l’air froid. Cela explique pourquoi les montgolfières, gonflées à
l’air chaud, peuvent s’élever dans le ciel.
On appelle atmosphère la couche d'air qui entoure la Terre. L’atmosphère a une épaisseur de
quelques centaines de kilomètres. Elle est composée de plusieurs couches : exosphère,
mésosphère, stratosphère et troposphère.
C'est dans la troposphère, la couche la plus proche du sol de la Terre, que se trouve l'air que
nous respirons.
L'effet de serre (isolent thermique) est un phénomène thermique bien connu sur les
planètes comme la Terre et Vénus, où l'atmosphère laisse passer une par6e du rayonnement
solaire qui vient frapper le sol. Réchauffé, celui-ci émet un rayonnement infrarouge en par6e
ou totalement piégé par l'atmosphère rendue « imperméable » par la présence de gaz, dont
principalement la vapeur d'eau sur Terre et le CO2 sur Venus. On observe alors
une isola6on accrue de la planète et un réchauffement global de celle-ci. À noter que l'effet
de serre existe aussi sur Mars, bien qu'il soit très faible.
La glycémie
Le glucose est un nutriment essen6el pour nos cellules qui le prélèvent dans le sang. Malgré
des apports alimentaires discon6nus, sa concentra6on dans le sang varie peu (autour de 1,26
g.L-1 = valeur consigne) elle semble donc contrôlée par un système de régula6on.
Le foie est le grand chef d’orchestre pour le stockage du glucose. Le stockage est réalisé sous
forme de glycogène (=polymère de glucose). Mais le foie transforme aussi le glucose en
triglycérides (graisses) qui sont stockés dans le 6ssu adipeux. Les muscles stockent du glucose
sous forme glycogène. L’état des réserves peut être évalué à :
- foie (55 %)
- muscles (18 %)
- 6ssu adipeux (11 %)
- sang et la lymphe (5 %).
La régula6on de la glycémie autour d’une valeur consigne nécessite une lecture permanente
de ce paramètre, il est donc indispensable de posséder de bons capteurs sensibles à ces
varia6ons de glycémie. Ces capteurs sont dans le pancréas : les îlots de Langerhans et plus
par6culièrement les cellules alpha et beta.
Le pancréas a donc une fonc6on endocrine : il agit à distance en sécrétant des hormones dans
le sang.
L'insuline se fixe sur des récepteurs présents à la surface des cellules des organes effecteurs
de la glycémie : foie, muscles, 6ssus adipeux. Ce`e fixa6on entraîne une augmenta6on du
stockage du glucose sous forme de glycogène et de triglycérides. Il s’agit donc d’une hormone
hypoglycémiante Ce stockage de glucose sous la forme d’un polymère est nommé :
glycogénogenèse. Le glucagon ne se fixe que sur les récepteurs des cellules hépa6ques ce qui
entraîne une libéra6on plus importante de glucose dans le sang. Ce déstockage de glycogène
est nommé : glycogènolyse Il s’agit dans ce cas d’une hormone hyperglycémiante.
Le système nerveux