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EN LOGEMENTS EXISTANTS, DES
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817
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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FAITES VOTRE CHOIX pour certains chauffe-eau. Le ballon d’eau chaude permet de
disposer en permanence d’une grande quantité d’eau à tem-
La capacité de votre chauffe-eau doit être adaptée à vos habi- pérature constante.
tudes de vie et à l’installation sanitaire de votre logement.
LE CHAUFFE-EAU DE FAIBLE CAPACITÉ… EN
Pour la définir, vous devez tenir compte du nombre d’utilisa-
teurs, des sanitaires à alimenter et de la place dont vous dis-
APPOINT DU CHAUFFE-EAU PRINCIPAL
Ce chauffe-eau à accumulation peut chauffer un volume de 10
posez. La température de l’eau est réglée une fois pour toutes
à 30 litres d’eau en une heure.
dans votre chauffe-eau à 60/65 °C et reste constante. Pensez
Il est tout à fait indiqué si vous ouvrez souvent votre robinet
tout de même à vérifier ce point si vous emménagez dans un
pour prendre peu d’eau chaude. Il peut alimenter, par
nouveau logement. Quatre types de modèles existent, que
exemple, l’évier de votre cuisine ou un lavabo isolé. Vous pou-
vous pouvez éventuellement combiner :
vez l’installer en complément de votre chauffe-eau principal.
De faible encombrement, le chauffe-eau de petite capacité
trouve sa place facilement, dans un placard et même sous un
évier.
818
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
LE CLIMATISEUR RÉVERSIBLE : CHAUD L’HIVER, UN CHEF D’ORCHESTRE POUR LES APPAREILS
FRAIS L’ÉTÉ DE CHAUFFAGE : LE PROGRAMMATEUR
Avec le climatiseur réversible, le chauffage est très économique Avec le programmateur centralisé, il est possible de comman-
en hiver et offre la possibilité de rafraîchir les pièces en été. der l’ensemble des appareils de chauffage. Selon les instruc-
Différents systèmes de climatisation existent. L’énergie peut tions des occupants du logement, il règle la température en
être prise à l’extérieur dans l’air ou dans le sol. À l’intérieur du fonction de leurs jours et heures de présence dans chaque
logement, elle est restituée soit dans un circuit d’eau, soit dans pièce. Par exemple, le matin, la température augmente dans le
l’air ambiant. Ces systèmes exploitent le principe de la pompe salon, la cuisine et la salle de bains en diminuant dans les
à chaleur particulièrement économique puisque pour 1 kWh chambres, et inversement le soir. Il permet également de mettre
consommé, 3 kWh de chaleur sont restitués (cf fiche climatisa- tous les appareils en mode « hors gel » lors d’absences de
tion réversible pour plus d’info). longue durée.
819
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE
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CÂBLE CHAUFFANT
SYSTÈME UNIQUE DIT « DIRECT »
L’atout majeur de ce procédé de chauffage est que l’émetteur Ce système de chauffage peut être réglé par zones, ce qui
invisible et unique couvre dans la quasi-totalité des cas l’en- permet de créer une zone jour et une zone nuit.
semble des besoins d’un logement ou d’un local bien isolé RÉGULATION
sans nécessiter d’appoint par convecteurs ou autres appareils La régulation se fera pièce par pièce à l’aide de thermostat
de chauffage. d’ambiance électronique résultant ou à tension de vapeur
PRINCIPE dont l’emplacement tiendra compte des influences internes et
Les câbles chauffants de faible émission linéique (17 W/m) externes.
sont posés directement sur un isolant incompressible (certifié CARACTÉRISTIQUES DES ÉLÉMENTS
Acermi) et noyés dans une chape flottante armée de 5 cm
CHAUFFANTS
maximum pour limiter l’inertie thermique.
Les câbles chauffants adaptés aux dalles minces, sont fabri-
PUISSANCE À INSTALLER qués selon la norme NF C 32-330 et bénéficient d’un avis
Elle sera de 1,2 fois les déperditions et comprise entre 70 et technique favorable et sans réserve délivré par le CSTB.
100 W/m2 équipable pour une température ambiante de 19 Le kit de livraison comprend : l’élément chauffant en trame
°C, ceci afin de respecter la température superficielle autori- préfabriquée à pas fixe avec ou sans plan de pose, les
sée de 28 °C en tout point. attaches de fixation pour isolant, le grillage support en plas-
FONCTIONNEMENT tique, la notice de pose.
Il fonctionne en continu et est régulé selon les variations de la
température ambiante.
820
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
CÂBLE CHAUFFANT DIRECT POUR DALLE DE 5 CM D’ÉPAISSEUR
– émission linéique ≤ 17 W/m
Gamme de puissance
230 V : de 275 W à 2 600 W
400 V : de 520 W à 3 000 W
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CASSETTES CHAUFFANTES
PRINCIPE ET APPLICATIONS
C’est un système de chauffage électrique par effet rayonnant à La principale utilisation est le chauffage de locaux à grande
basse température. La cassette chauffante est constituée par hauteur sous plafond (dans leur totalité ou par poste de travail)
un film chauffant intégré dans un boîtier métallique ou fixé sur dans l’industrie ou le tertiaire (entrepôt, gymnases).
un isolant.
821
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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RÉGULATION/PROGRAMMATION
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RÉGULATION
Le principe de la régulation de température est de maintenir, La mesure de la température ambiante s’effectue dans les
dans un local donné, une température fixe prédéterminée pièces de l’habitation avec action immédiate sur :
appelée Consigne (ex : 20 °C). – le convecteur (chauffage électrique)
L’action de la régulation est de 2 types : – le brûleur de la chaudière ou le circulateur de l’installation
(chauffage eau chaude).
EN BOUCLE FERMÉE
(mesure de la température intérieure) EN BOUCLE OUVERTE
(mesure de la température extérieure)
BOUCLE FERMÉE (EX : CHAUFFAGE EAU BOUCLE OUVERTE (EX : CHAUFFAGE
CHAUDE) ÉLECTRIQUE DIRECT
822
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
L’appareil calcule automatiquement, d’après une loi de corres- Au contraire, la gestion du chauffage par la mesure de la tem-
pondance, les besoins en énergie en fonction de la températu- pérature extérieure ne modifiera pas la consommation initiale
re extérieure. Ce procédé permet la conduite du chauffage (ex : dans les locaux tertiaires où les usagers ne sont pas moti-
directement en fonction des besoins climatiques, sans être liéni vés par la gestion d’énergie).
à l’inertie du bâtiment (anticipation) ou du système de chauffa- La boucle ouverte ne tient pas compte des apports gratuits :
ge, ni à des modifications intempestives des besoins (fenêtre cheminée, vitrage, occupation…
ouverte). Elle doit même, dans certains cas, être associée à un limiteur
Par exemple, suite à l’ouverture d’une fenêtre, une simple intérieur (chauffage électrique direct) ou à des robinets thermo-
mesure de la température intérieure déclenchera la mise en statiques installés sur les radiateurs (chauffage eau chaude).
marche du chauffage. Des algorithmes complexes peuvent relier plus étroitement les
mesures de températures extérieures et intérieures dans la
conduite des systèmes de chauffage ou de refroidissement.
D’autres paramètres peuvent intervenir :
– la température résultante (prise en compte du rayonnement)
– l’hygrométrie…
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PROGRAMMATION
Le principe de la programmation d’intermittence est d’adapter daire s’applique aussi à l’alternance Marche/Arrêt des automa-
le fonctionnement du chauffage en fonction de l’occupation tismes.
d’un local. PROGRAMMATION « HORS-GEL » (CHAUFFAGE)
Exemple :
Si la maison est occupée, la température sera maintenue à
20 °C. Cette température tombera à 16 °C la nuit (ou si la mai-
son est inoccupée) et devra impérativement être ramenée à
20 °C au réveil (ou au retour à la maison).
Dimanche
Par exemple, zone nuit pour les chambres et zones jour pour la
cuisine, le séjour…
– action sur une zone :
Lundi
Mardi L’appareil pilote la totalité du logement sur un seul rythme.
– action sur plusieurs zones :
De la plus simple (zone jour/zone nuit) à la plus performante
Mercredi (programmation et régulation pièce par pièce).
Remarque :
Dans le cas des automatismes, la programmation consiste à
alterner des périodes de Marche et d’Arrêt.
Sur la base d’une semaine, c’est le changement automatique
de rythme suivant les jours. Cette programmation hebdoma-
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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DÉLESTAGE
LA GESTION DES CHARGES ÉLECTRIQUES LE DÉLESTAGE TARIFAIRE
COMPORTE 2 TYPES D’ACTION :
C’est adapter le fonctionnement de l’installation suivant le
LE DÉLESTAGE À SEUIL coût de la période tarifaire en cours. Cette fonctionnalité peut
agir sur le chauffage ou certains automatismes gourmands en
Il permet de réduire la puissance souscrite de l’abonnement
énergie (Eau Chaude, Sanitaire, électro-ménager…)
EDF, tout en évitant des disjonctions sur des appels impor-
L’ordre de délestage des circuits NON PRIORITAIRES peut
tants de consommation.
être figé (cascade) ou tournant (cascadocyclique).
Le délestage intervient dès que la puissance totale appelée
Certains algorithmes de délestage intégrés dans des produits,
tente de dépasser la valeur souscrite. Cela se traduit par l’ar-
tels que les gestionnaires d’énergie ou les systèmes de
rêt des applications dites « NON PRIORITAIRES » (délestage)
Gestion Technique des Bâtiments, sont plus sophistiqués et
durant quelques minutes, le temps de passer la pointe de
intègrent en plus la prise en compte de l’occupation, de la
consommation.
température et de la consommation de chaque usage.
Afin de ne pas nuire au confort, l’application NON PRIORITAI-
Grâce au délesteur, si la totalité du chauffage direct est rac-
RE sera généralement un système électrique de chauffage.
cordé sur le NON PRIORITAIRE, l’abonnement EDF à souscri-
En effet, l’inertie thermique du bâtiment permet alors de pas-
re peut être calculé de la façon suivante (valeur à arrondir à
ser la période de délestage sans inconvénient.
l’abonnement supérieur) :
Exemple :
Puissance souscrite (ex : 9 kW)
Une installation possède une puissance installée de 18 kW.
=
Avec un abonnement inférieur, il est impossible de se servir de
Plus grande = 2 valeurs suivantes :
tous les appareils en même temps sans déclencher le dis-
• Puissance du chauffage (ex : 8,5 kW)
joncteur. Avec un délesteur, une puissance souscrite de 45 A
• Puissance maximale des autres usages qui peuvent fonc-
(9 kW) peut suffire.
tionner simultanément (ex : 3 + 3 + 3 = 9 kW)
ou
Si l’installation est équipée d’un chauffage mixte (base +
appoint), la puissance à souscrire sera au minimum égale à la
plus grande des 2 valeurs suivantes :
Puissance du chauffage direct
ou
Puissance en accumulation (chauffage + ECS).
La mesure du courant peut être réalisée, soit par un capteur
interne (TC100) à l’appareil, soit en recevant directement l’in-
formation par le bus de télé-info d’un compteur électronique.
Des modèles différents existent pour les installations mono-
phasées ou triphasées.
Exemple de délestage
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GESTION D’ÉNERGIE
Un gestionnaire d’énergie intègre tout ou partie des fonctions
suivantes :
PROGRAMMATION
Journalière ou hebdomadaire, elle agit sur une à plusieurs
zones de l’habitation en fonction de l’occupation de celles-ci.
RÉGULATION
Associée à la programmation, elle permet d’obtenir la tempé-
rature souhaitée au bon moment. Elle peut être centralisée
dans le gestionnaire, décentralisée (dans les émetteurs de
chaleur) ou être un mixte des deux.
DÉLESTAGE
Permet le bon fonctionnement d’une installation en optimisant
l’abonnement, tout en évitant des disjonctions sur des appels
importants de consommation. La mesure du courant peut être
réalisée soit par un capteur interne ou externe à l’appareil
(TC100), soit en recevant directement l’information par le bus
de télé-info d’un compteur électronique.
ASSERVISSEMENT TARIFAIRE
Adapte le fonctionnement de l’installation suivant le coût de la
période tarifaire en cours. Cette fonctionnalité peut agir sur le
chauffage ou certains automatismes gourmands en énergie
(Eau Chaude, Sanitaire, électro-ménager…).
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
VENTILATION/AÉRATION
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AÉRATION DOMESTIQUE
GÉNÉRALITÉS il existe des systèmes à fonctionnement permanent autorisant
L’aération domestique a pour but d’améliorer la qualité de l’air des débits instantanés plus réduits (système VMR).
que nous respirons. L’air non renouvelé d’une habitation se pol-
AÉRATION DES CUISINES
lue rapidement entraînant des désagréments sur le plan du
La cuisine est la pièce de la maison où se produisent des pol-
confort, de la santé et de l’entretien de la maison.
lutions localisées, sur le plan de cuisson : vapeur d’eau, odeurs,
LE CONFORT : Élimination de l’humidité, des mauvaises
graisses. Les débits utiles sont élevés, jusqu’à 800 m3/h. Ils
odeurs, maintien d’un air sain, frais et agréable à respirer.
sont fonction de la taille de la plaque de cuisson et du type de
LA SANTÉ : Élimination des gaz toxiques : gaz carbonique,
plats préparés. Le volume de la pièce est peu important.
oxyde de carbone (CO2, CO), élimination de l’humidité exces-
Les extracteurs utilisés sont des hottes casquettes, groupes
sive qui entretient le film bactérien.
encastrés, hottes cheminées décoratives. Ces derniers pro-
ENTRETIEN DE LA MAISON : Facilité par une bonne aération
duits sont en très fort développement.
évitant que les vapeurs grasses et résidus divers en suspension
Le problème posé par le bruit de ces extracteurs peut être
dans l’air ne se déposent sur les murs, meubles, etc., élimination
résolu par des caissons filtrants avec moteur installé hors de la
des dégradations dues à une humidité excessive (moisissures).
cuisine (exemple : combles).
PRINCIPAUX TYPES DE VENTILATEURS ENTRÉE D’AIR : L’air extrait sur le plan de cuisson doit être
HÉLICOÏDE : HÉLICE : Extraction directe au travers d’un mur, compensé par un apport d’air neuf, provenant des pièces
d’une vitre ou par un conduit court. sèches (salon, chambres). Si les entrées d’air sont à créer, les
prévoir sur les huisseries des fenêtres de ces pièces en laissant
un passage d’air sous la porte de la cuisine (15 à 20 mm).
UTILISATION : Mettre le ventilateur en marche dès le début de
la préparation des repas, et maintenir le fonctionnement un
quart d’heure à une demi-heure après la fin de l’utilisation de la
cuisine.
AÉRATION DES SDB ET WC
HÉLICOÏDE CENTRIFUGE
L’aération des salles de bains et WC nécessite des ventilateurs
CENTRIFUGE : TURBINE : Extraction par gaine – réseau long, de plus petites dimensions que ceux des cuisines. Le ventila-
coudé…, conduit de fumée désaffecté. teur doit être placé en partie haute, si possible à l’opposé de la
HÉLICO-CENTRIFUGE : HÉLICE spéciale avec redresseur de porte afin que la pièce soit entièrement ventilée. Dans les salles
flux – Extraction par réseau de gaine dans un encombrement de bains, l’aérateur doit être placé en dehors du volume de
réduit. sécurité (volume I), sauf pour les aérateurs 12 volts (classe III).
ENTRÉE D’AIR : L’efficacité de l’aérateur est liée à l’existence
PRINCIPE d’une entrée d’air (dans les pièces sèches). On laissera tou-
L’extraction de l’air se fait toujours dans les pièces polluantes :
jours un passage d’air sous la porte, de 10 à 15 mm (attention
cuisine, WC, salles de bains ainsi que caves, garages, buande-
aux moquettes épaisses).
ries… L’entrée de l’air neuf se fait toujours, comme pour la
UTILISATION : Le ventilateur doit être mis en route en entrant
VMC, par les pièces sèches, salons, chambres.
dans la pièce et si possible fonctionner encore quelques
Les débits utiles sont les suivants :
minutes après utilisation des lieux. Pour cela, certains modèles
WC : 80 à 100 m3/h (suivant dimensions et usages) ;
sont équipés de temporisation (fixe ou réglable). D’autres
SDB : 80 à 200 m3/h (suivant dimensions et usages) ;
modèles sont commandés par un hygrostat incorporé, qui gère
CUISINE : 150 à 800 m3/h (selon géométrie et usages) ;
automatiquement l’aérateur en fonction d’une consigne fixée
Ces débits correspondent à un usage intermittent des ventilateurs ;
par l’utilisateur.
PRINCIPE, RÉGLEMENTATION
PRINCIPE SIMPLE FLUX
La recherche des économies de chauffage par l’isolation tend
à rendre les maisons étanches par rapport à l’extérieur : du fait
de l’absence de renouvellement d’air, les mauvaises odeurs,
pollutions, condensations, restent à l’intérieur de la maison,
d’où un mauvais confort et des dégradations. Donc il est
nécessaire de renouveler l’air, par la mise en place d’un systè-
me de : ventilation mécanique contrôlée (VMC).
L’objectif est le contrôle du flux d’air pour réaliser des écono-
mies d’énergie.
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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VMC HYGRORÉGULÉE
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GÉNÉRALITÉS
La VMC hygro adapte les débits d’air en fonction de l’humidité de la pièce. L’objectif est le confort maximum en limitant les
déperditions liées à la ventilation et en réalisant des économies d’énergie.
La VMC hygro associe des bouches hygroréglables à des entrées d’air standard (Hygro A).
Il est recommandé d’utiliser des conduits calorifugés en maison individuelle.
Les bouches hygroréglables sont à débits multiples : un capteur réactif à l’humidité modifie la section de passage.
Pour être conforme à la réglementation, la VMC hygroréglable doit disposer d’un Avis Technique attribué par le CSTB (Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment). Cet Avis Technique garantit le bon fonctionnement d’un système : entrée d’air + grou-
pe d’extraction + bouches d’extraction.
826
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
Dans les logements ne comportant qu’une pièce principale, la L’alimentation électrique du ventilateur est protégée de façon à
salle de bains ou de douches ou le cabinet d’aisances peuvent ne pas être affectée par un incident survenant sur les autres cir-
avoir, s’ils sont contigus, une sortie d’air commune située dans cuits et ne traverse pas de locaux présentant des risques par-
le cabinet d’aisances. Le débit d’extraction à prendre en comp- ticuliers d’incendie, ou assurée par un groupe électrogène de
te est de 15 mètres cubes par heure. En cas d’absence de cloi- secours dont la mise en marche est asservie à la coupure de
son entre la salle de séjour et une chambre, la pièce unique l’alimentation électrique normale.
ainsi créée est assimilée à deux pièces principales. Le fonctionnement du groupe électrogène et du dispositif de
Des cabinets d’aisances sont considérées comme multiples s’il mise en marche automatique doit être vérifié au moins une fois
en existe au moins deux dans le logement, même si l’un d’entre par mois.
eux est situé dans une salle d’eau. Le ventilateur est, au sens de l’annexe technique VMC :
Art. 4 – Des dispositifs individuels de réglage peuvent per- – de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5 :
mettre de réduire les débits à l’article 3, sous les conditions sui- – de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5 :
vantes. En règle générale, le débit total extrait et le débit réduit – de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6 :
de cuisine sont au moins égaux aux valeurs données dans le – de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 H).
tableau suivant : Toute solution technique permettant d’obtenir les taux de dilu-
Mini : tion susvisés pourra être adoptée après l’agrément à l’ar-
Nombre de pièces principales ticle 105.
1 2 3 4 5 6 7 Système 2
Débit total minimal Chaque conduit de raccordement à un conduit collectif est
en m3/h 35 60 75 90 105 120 135
muni d’un clapet pare flammes de degré un quart d’heure dans
Débit minimal en
cuisine en m3/h 20 30 45 45 45 45 45 les habitations collectives de la deuxième famille et dans les
habitations de la troisième famille, pare flammes de degré une
Mini hygroréglable : demi-heure dans les habitations de la quatrième famille, action-
Lorsque l’aération est assurée par un dispositif mécanique qui né par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C. Ces cla-
module automatiquement le renouvellement d’air du logement, pets doivent être contrôlables et remplaçables.
de telle façon que les taux de pollution de l’air intérieur ne Ils ne peuvent être utilisés lorsque le système de ventilation
constituent aucun danger pour la santé et que puissent être assure l’évacuation des gaz de combustion des appareils rac-
évitées les condensations, sauf de façon passagère, les débits cordés (VMC Gaz).
définis par le tableau ci-dessus peuvent être réduits.
▼
L’emploi d’un tel dispositif doit faire l’objet d’une autorisation NORME XP P 50 – 410 (DTU 68-1)
du ministre chargé de la Construction et de l’Habitation et du
ministre chargé de la Santé, qui fixe les débits minimaux à res- Cette norme expérimentale définit les critères de conception et
pecter. En tout état de cause, le débit total de l’air extrait est au de dimensionnement des installations de VMC autoréglable,
moins égal à la valeur donnée par le tableau suivant : hygroréglable, gaz, en immeuble collectif, tant en construction
neuve qu’en réhabilitation ou rénovation.
Nombre de pièces principales
Ces règles ne visent pas les installations utilisant des conduits
1 2 3 4 5 6 7
Débit total minimal d’extraction existants comme « shunts » ou conduits indivi-
en m3/h 10 10 15 20 25 30 35 duels transformés par adjonction d’un dispositif d’extraction
mécanique.
L’objectif majeur de respect de la NRA (Nouvelle
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827
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
▼
SÉCURITÉ CONTRE L’INCENDIE Les conduits de ces locaux ne doivent en aucun cas b) Le ventilateur est maintenu en fonctionnement
On considère réseau de VMC en ERP, des installa- desservir des locaux à risques importants. – soit par une source d’alimentation électrique de
tions assurant la fonction d’extraction mécanique La non propagation du feu et des fumées par les sécurité, répondant aux dispositions prévues aux
de l’air vicié dans les locaux à pollution spécifique installations de VMC articles E.C. 9 (§ 2) et E.C. 18 pour l’éclairage de
(salle d’eau, WC, petites cuisines…) avec des maté- L’exigence de non propagation du feu et des sécurité du type C :
riels identiques à ceux utilisés dans les logements fumées est satisfaite pour tous les systèmes si l’une – soit par une dérivation issue directement du
(bouches à forte perte de charge, réseaux, ventila- des prescriptions suivantes est respectée (a ou b). tableau principal et sélectivement protégée de
teurs…) pour des débits n’excédant pas 200 m3 par a) Chaque bouche est munie d’un volet pare façon à ne pas être affectée par un incident surve-
local. flammes de degré une demi-heure ou le conduit de nant sur les autres circuits.
L’entrée d’air correspondante (naturelle ou méca- raccordement éventuel de chaque local au conduit Dans ces deux cas, et en aggravation de
nique) se fait dans une pièce à pollution non spéci- collecteur est équipé d’un clapet assurant le coupe- l’article E.C 18, les canalisations électriques alimen-
fique. Il n’y a pas de recyclage. Les installations feu de traversée de 30 minutes. Ces dispositifs sont tant les ventilateurs doivent respecter les disposi-
VMC se trouvent principalement dans les hôtels, la contrôlables et remplaçables. Ils sont actionnés par tions de l’article E.L. 3 (§ 2). De plus, le ventilateur
partie hébergement des hôpitaux, internats… un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C placé doit être au sens de l’annexe technique VMC figu-
Les extractions des sanitaires des bâtiments de dans le flux d’air extrait, ce dispositif ne doit pas rant à la fin de la présente section :
bureaux, des bâtiments sportifs, sont assimilés à de être utilisé lorsque le système de ventilation assure – de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5 :
la VMC. Par contre, des dispositifs d’extraction des l’évacuation des gaz de combustion des appareils – de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5 :
buées et des vapeurs des grandes cuisines, ne sont raccordés (VMC-Gaz). – de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6 :
pas des installations de VMC. – de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C 1/2 heure).
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
PROTECTION INCENDIE – DÉSENFUMAGE
▼
RÉGLEMENTATION
BÂTIMENTS D’HABITATION
Arrêté du 31 janvier 1986 modifié
Classés en familles suivant le nombre de niveaux et, dans certains cas, selon les conditions d’accessibilité des secours.
Extraits de l’Arrêté du 31 mars 1986 Le ventilateur est, au sens de l’annexe technique VMC :
Art. 59 – Dans les bâtiments collectifs, les installations de ven- – de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5
tilation doivent être réalisées de manière à limiter la transmis- – de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5
sion des fumées et gaz de combustion d’un local en feu à un – de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6
autre local et à limiter le refoulement de ces fumées et gaz par – de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 h).
les bouches d’extraction. Dans tous les cas, tout conduit col- Toute solution technique permettant d’obtenir les taux de dilu-
lectif de ventilation mécanique ou naturelle doit être réalisé en tion susvisés pourra être adoptée après l’agrément prévu à l’ar-
matériaux incombustibles. ticle 105.
Système 1 Système 2
Art. 60 – Le fonctionnement du ventilateur est réputé assurer Chaque conduit de raccordement à un conduit collectif est
en permanence. Cette condition est réalisée quand : muni d’un clapet pare-flammes de degré un quart d’heure dans
– L’alimentation électrique du ventilateur est protégée de les habitations collectives de la deuxième famille et dans les
façon à ne pas être affectée par un incident survenant sur habitations de la troisième famille, pare-flammes de degré une
les autres circuits et ne traverse pas de locaux présentant demi-heure dans les habitations de la quatrième famille, action-
des risques particuliers d’incendie, ou assurée par un grou- né par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C. Ces cla-
pe électrogène de secours dont la mise en marche est pets doivent être contrôlables et remplaçables.
asservie à la coupure de l’alimentation électrique normale. Ils ne peuvent être utilisés lorsque le système de ventilation
– Le fonctionnement du groupe électrogène et du dispositif de assure l’évacuation des gaz de combustion des appareils rac-
mise en marche automatique doit être vérifié au moins une cordés (VMC – Gaz).
fois par mois.
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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NON PROPAGATION DU FEU ET DES FUMÉES – Soit une mise en surpression par soufflage mécanique dans
PAR LES INSTALLATIONS DE VMC l’escalier, afin de desservir en air neuf les locaux adjacents à
L’exigence de non propagation du feu et des fumées est satis- l’escalier.
faite pour tous les systèmes si l’une des prescriptions sui- IMMEUBLE DE GRANDE HAUTEUR (IGH)
vantes est respectée (a ou b). Arrêté du 18/10/1977 modifié le 22/10/1982
a) Chaque bouche est munie d’un volet pare-flammes de Les immeubles sont dits « IGH » lorsque le plancher bas du
degré une demi-heure ou le conduit de raccordement éventuel dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus
de chaque local au conduit collecteur est équipé d’un clapet haut, utilisable par les engins de services de secours :
assurant le coupe-feu de traversée de 30 minutes. Ces dispo- – à plus de 50 m pour les immeubles d’habitation
sitions sont contrôlables et remplaçables. Ils sont actionnés – à plus de 28 m pour les autres immeubles.
par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C placé dans le L’instruction du 7 juin 1974 décrit deux systèmes de désenfu-
flux d’air extrait, ce dispositif ne doit pas être utilisé lorsque le mage mécanique (solutions « A » et « B »).
système de ventilation assure l’évacuation des gaz de com- Escaliers
bustion des appareils raccordés (VMC – gaz). Soufflage mécanique avec :
b) Le ventilateur est maintenu en fonctionnement : – surpression (20 à 80 Pa)
– soit par une source d’alimentation électrique de sécurité, – V = 0,5 m/s à travers porte ouverte.
répondant aux dispositions prévues aux articles E.C. 9 (§2) et
Sas
E.C. 18 pour l’éclairage de sécurité de type c :
Solution « A » = le sas est désenfumé par balayage, flux
– soit par une dérivation issue directement du tableau princi-
ascendant de 0,20 m/s (0,20 m3/s par m2 de sas).
pal et sélectivement protégée de façon à ne pas être affectée
Solution « B » = sas protégé par suppression et débit soufflé
par un incident survenant sur les autres circuits.
assurant V = 1 m/s entre sas et circulation. Ceci revient à com-
Dans les deux cas, et en aggravation de l’article E.C. 18, les
pléter le débit qui vient de l’escalier, soit vitesse supplémen-
canalisations électriques alimentant les ventilateurs doivent
taire de passage de 0,5 m/s à travers la porte sas/circulation.
respecter les dispositions de l’article E.L. 3 (§2). De plus, le
(Si ventilation défaillante : volet PF 1h entre sas et circulation).
ventilateur doit être, au sens de l’annexe technique VMC figu-
rant à la fin de la présente section :
– de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5
– de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5
– de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6
– de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 h).
Détermination du taux de dilution (se reporter à la
page 141).
LE DÉSENFUMAGE DES ERP
Escaliers
Pas de désenfumage mécanique.
– Soit un balayage (désenfumage naturel) : ouverture simulta-
née d’un ouvrant en façade ou d’un exutoire en toiture d’une
surface de 1 m2 et d’une amenée d’air de surface identique en
bas de la cage d’escalier.
Solution A (dite à 5 conduits)
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
Circulations horizontales communes PARCS DE STATIONNEMENT COUVERTS
Désenfumées par balayage, bouches d’extraction et amenées – Parcs à un seul niveau de sous-sol : ventilation naturelle ou
d’air alternées = idem IT 246 en ERP. mécanique.
– Débit de soufflage ≥ 1 m3/s (3 600 m3/h) par bouche – Parcs à plusieurs niveaux de sous-sol : ventilation mécanique
– Vitesse de soufflage < 5 m/s obligatoire.
– Ventilateur d’extraction agréé 400 °C/2 h. Ventilation mécanique
• Ventilateurs agréés 200 °C/1 h
• Débit désenfumage = 600 m3/h par place de stationnement.
On utilise généralement des moteurs 2 vitesses afin d’assurer
la ventilation de confort en petite vitesse et de réserver la gran-
de vitesse pour le désenfumage.
• Mode de fonctionnement : asservis à un détecteur de CO
et/ou à une horloge.
Type M (art. M 18.19) Doivent être désenfumés : les locaux de vente situés en sous-sol > 100 m2 en RdC ou en étage > 300 m2, les mails et les
escaliers
Magasins de vente… ou circulations horizontales encloisonnées (chaque niveau séparément).
Type N (art. N 9) Doivent être désenfumés : salles en sous-sol > 100 m2 ou aveugles.
Restaurants, bars… En RdC ou en étage > 300 m2, escaliers et circulations horizontales.
Type P (art. P 14) Doivent être désenfumées : les salles de danse situées en sous-sol, les salles de jeux en sous-sol > 100 m2, les salles de
danse avec mezzanines,
Salles de danse et de jeux les salles > 300 m2 en RdC ou en étage. Les escaliers et les circulations encloisonnées (sauf si < 5 m en RdC ou étage) doi-
vent être désenfumés ou mis à l’abri des fumées.
Type R (art. R 19) Doivent être désenfumés : les escaliers desservant les locaux réservés au sommeil pour les bâtiments avec un étage sur RdC.
Établissements Si + de 1 étage sur RdC et locaux réservés au sommeil :
d’enseignement, – désenfumage des circulations horizontales et des escaliers encloisonnés (ou mise à l’abri des fumées).
colonies de vacances Si + de 1 étage sur RdC et pas de locaux réservés au sommeil :
– soit désenfumage de tous les locaux
– soit désenfumage ou mise en surpression des circulations horizontales encloisonnées.
Doivent être désenfumées : les circulations horizontales en sous-sol.
Type T (art. T 25) Doivent être désenfumés : les salles en sous-sol > 100 m2, celles > 300 m2 en RdC ou en étage, les escaliers et les
Salles d’exposition circulations horizontales encloisonnées (ou mise à l’abri des fumées).
Type U Doivent être désenfumés : les salles > 300 m2 en RdC ou en étage, celles > 100 m2 aveugles en sous-sol, les halls > 300 m2.
Établissements de soins Niveaux comportant des locaux d’hospitalisation : désenfumage mécanique obligatoire, sauf dernier étage pouvant l’être
naturellement.
Type V (art. V 6) Doivent être désenfumées : les salles > 300 m2 en sous-sol, les salles > 300 m2 en RdC ou en étage si plafond < 4 m.
Établissements de culte
Type W (art. W 9) Doivent être désenfumés : les salles > 300 m2, locaux à risques particuliers > 1000 m3, escaliers et circulations encloisonnées
Administrations, banques… (ou mise à l’abri des fumées).
Type X (art. X 19) Doivent être désenfumés dans les locaux de maxi 1 étage + RdC : les zones de déshabillage, de stockage de vêtements,
Établissements sportifs locaux de matériels fermés, locaux aveugles > 300 m2.
couverts Locaux de + de 1 étage sur RdC et sous-sol accessibles au public :
– soit désenfumage de tous les locaux,
– soit désenfumage ou mise à l’abri des fumées des circulations horizontales et des escaliers encloisonnés.
Les salles polyvalentes à dominante sportive doivent être désenfumées.
Lieux de travail Doivent être désenfumées : les locaux en RdC ou en étage > 300 m2, les locaux aveugles et ceux situés en sous-sol > 100 m2.
Décret du 31/03/1992 Tous les escaliers doivent comporter un dispositif de désenfumage naturel ou mécanique.
(art. R 235.4.8) Surface des sections d’évacuation des fumées > 1/100 de la surface du local desservi avec un mini de 1 m2 (idem pour les
entrées d’air).
Si désenfumage mécanique : 1 m3/s (3 600 m3/h) par 100 m2.
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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VENTILATION INDUSTRIELLE
PRINCIPE – RÉGLEMENTATION
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VENTILATION GÉNÉRALE
La ventilation générale opère par « dilution » des polluants à l’aide d’un apport air neuf venant de l’extérieur.
Les débits sont calculés d’après un « nombre de renouvellements par heure » du volume du local, suivant un type d’activité.
Les ventilateurs utilisés sont de type hélicoïde (voir page 180 et 181). Le débit à mettre en œuvre Q(m3/h) se calcule en multi-
pliant le volume du local V (m3) par un nombre de renouvellements d’air par heure (N/H), soit : Qm3/h = Vm3 x N/H.
Entrepôts 5 à 10
Ateliers standards, garages 5 à 10
Ateliers de vernissage, peinture 15 à 30
Ateliers poussiéreux, polissage, soudage 15 à 30
Locaux de charge de batteries 5 à 10
Forges, fonderies 20 à 30
Vestiaires, sanitaires 10 à 15
Ateliers de teinture, blanchisseries 20 à 30
Le tableau ci-dessus donne des fourchettes de valeurs indicatives de N/H. Il est prudent de dimensionner largement les instal-
lations en prévoyant une régulation de vitesse permettant de respecter le débit minimal d’air neuf par occupant imposé par le
Code du Travail.
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TYPES DE LOCAUX
Les établissements industriels sont soumis aux dispositions du code du travail.
Les locaux visés sont classés en 2 catégories :
– « à pollution non spécifique », si la pollution est liée à la seule présence humaine (à l’exception des locaux sanitaires),
– « à pollution spécifique », dans le cas contraire.
LOCAUX « À POLLUTION NON SPÉCIFIQUE »
Dans les locaux à pollution non spécifique, lorsque l’aération est assurée par des dispositifs de ventilation, le débit minimal d’air
neuf à introduire par occupant est fixé dans le tableau ci-après :<Aucun>
Désignation des locaux Exemples d’activités Débit minimal d’air neuf par occupant
(en mètres cubes par heure)
Bureaux, locaux sans travail physique Travail assis du type : écriture, frappe à la machine 25
dessin, couture, comptabilité
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
VENTILATION POUR L’ÉLEVAGE
GÉNÉRALITÉS
Le but de la ventilation des bâtiments d’élevage est d’assainir l’ambiance intérieure du bâtiment en évacuant la vapeur d’eau et
le gaz carbonique dégagés par les animaux, ainsi que les gaz ammoniacaux et sulfuriques émis par les déjections.
Suivant les saisons et l’âge des animaux, on doit pouvoir faire varier le renouvellement d’air de 10 à 100 % d’où l’utilisation de
ventilateurs variables et de régulateurs.
VENTILATION D’HIVER
But : maintenir l’hygrométrie dans des limites acceptables (< 75 %) et évacuer les gaz nocifs avec un débit mini ne pénalisant pas
trop le chauffage.
VENTILATION D’ÉTÉ
But : limiter l’élevation de la température intérieure et la fermentation des déjections – débits maxi.
VENTILATION DEMI-SAISON
Permettant de déterminer les ventilateurs. Multiplier les débits d’été du tableau ci-contre par le nombre d’animaux.
Ce tableau représente les normes les plus courantes, à faire confirmer par un technicien agricole maîtrisant les critères locaux.
ENTRÉES D’AIR : une fois le débit-global maxi déterminé (Qm3/h), il faut déterminer la surface (dm2) des entrées d’air qui per-
mettront l’entrée d’air neuf suivant la formule :
Q m3/h V m/s = vitesse d’air
Sm2 =
3600 x V m/s maxi admise par les animaux
V m/s maxi : entre 1 et 3 au niveau des entrées d’air, correspondant à des vitesses au niveau des animaux de 0,1 à 0,3 (porcs
suivant âge) – 0,2 (lapins) – 0,3 (volailles) – 0,6 (bovins).
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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CLIMATISATION
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GÉNÉRALITÉS
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT Ainsi, un climatiseur simple se compose de deux échangeurs,
La majorité des climatiseurs fonctionne grâce à un circuit fri- le premier appelé « évaporateur » (1), où s’effectue le passage
gorifique à compression. Ce principe utilise la propriété d’un « de l’état liquide à l’état gazeux » avec absorption de chaleur,
fluide appelé « frigorigène », qui absorbe une certaine quanti- et le deuxième appelé « condenseur » (3), où s’effectue par
té de chaleur lorsqu’il passe de l’état liquide à l’état vapeur. condensation, le retour à l’état liquide avec dégagement de
Ce passage à l’état gazeux ne peut s’effectuer, à une tempé- chaleur.
rature donnée, que si l’on apporte au liquide une quantité de Entre ces deux échangeurs, un « compresseur » (2) joue le rôle
chaleur déterminée et suffisante. Pour s’évaporer, le liquide de « pompe » afin d’assurer la circulation du fluide frigorigène.
emprunte donc la chaleur des corps qui l’entourent. Les vapeurs de fluide, récupérées en sortie d’évaporateur
Ainsi, l’eau bout simplement si le récipient qui la contient est sont ainsi comprimées et condensées, et le liquide est de nou-
placé sur une source de chaleur qui l’amène à 100 °C. De veau injecté dans l’évaporateur d’un détendeur (4), organe de
même, l’éther versé sur la peau s’évapore grâce à la chaleur régulation qui abaisse la pression du fluide et lui permet de
du corps et de l’air ambiant alors que celui qui reçoit l’éther bouillir à basse température.
ressent une sensation de froid…
CONFORT ET QUALITÉ DE L’AIR
La température d’évaporation varie avec le fluide considéré et
La technologie de la climatisation permet d’assurer une stabi-
la pression : en altitude, où la pression atmosphérique dimi-
lité thermique, de maintenir un équilibre hygrométrique par
nue, l’eau chauffée à l’air libre n’attend pas 100 °C pour
l’humidification ou la déshumidification et de filtrer l’air, …
bouillir et s’évaporer. Le changement d’état est réversible : le
autant de qualités apportant confort et bien-être à l’utilisateur.
fluide gazeux redevient liquide si on lui retire la même quantité
Toutefois, ceci n’est vrai que dans la mesure où l’installation
de chaleur qu’il a fallu lui fournir pour le vaporiser. C’est ce
aura été judicieusement conçue, adaptée, utilisée et entrete-
phénomène tout simple qui est utilisé dans les circuits frigori-
nue pour obtenir, dans le local, un air de qualité.
fiques.
L’air intérieur d’un local climatisé se définit en fonction de plu-
sieurs paramètres :
• sa température
• son humidité relative
• sa vitesse de circulation dans le local
• sa qualité intrinsèque : qui sera liée à celle de la filtration de
l’air neuf et de l’air repris et au taux de son renouvellement.
Ces différents facteurs sont interactifs et de leur bonne com-
binaison résultera une sensation de bien-être, ou au contraire
des troubles divers. Une installation de climatisation permet
d’agir sur l’ensemble de ces paramètres.
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
LES SOLUTIONS SPLIT SYSTEM I. LES « MULTI SPLIT »
Les plafonniers apparents ou consoles conviennent aux instal- Les « multi split » sont des ensembles complets constitués
lations de petite puissance et pour des locaux de taille petite d’une seule unité extérieure raccordée directement à plusieurs
ou moyenne. unités intérieures de type « compact ». Ils existent en versions
Les muraux compacts sont utilisés dans les mêmes conditions froid seul et réversible.
que ci-dessus mais outre leur élégance hors du commun, ils 2 PIÈCES - 3 PIÈCES - 4 PIÈCES -
offrent un grand choix de puissances. BI SPLIT TRI SPLIT QUADRI SPLIT
Les cassettes et plafonniers gainables conviennent aux instal-
lations de petite et moyenne puissance et pour des locaux de
taille moyenne ou grande, pourvus d’un faux plafond.
1. Unité extérieure
2. Unité intérieure
3. Lamelle de balayage automatique de
l’air soufflé
4. Reprise de l’air
5. Filtre à l’air
6. Soufflage d’air
7. Voyants indiquant l’état de
fonctionnement du climatiseur II. LES « MULTI SYSTEM »
8. Récepteur des signaux envoyés par la
Les versions « multi system » sont réalisées à partir de climati-
télécommande
9. Plaque signalétique
seurs split system ou bisplit de la gamme « compact ».
10. Conduites de connexions Raccordés à un ensemble de répartition, ils constituent une
11. Tuyau d’évacuation des condensats solution simple et économique (disponibles uniquement en
12. 80 mm mini froid seul).
13. 50 mm mini
14. 100 mm mini 3 PIÈCES - 4 PIÈCES -
15. 400 mm mini TRI SYSTÈME QUADRI SYSTÈME
16. 500 mm mini
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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
EN MODE CHAUFFAGE
PRINCIPE
La chaleur circule naturellement des objets chauds vers les objets froids.
On utilise ce phénomène physique pour apporter de la chaleur au réfrigérant et à l’eau, ou au contraire la retirer (voir figure 1).
Concrètement, le réfrigérant et l’eau transportent la chaleur tour à tour, en l’absorbant lorsqu’ils sont « froids » et en la diffusant
lorsque « chauds », ils rencontrent une source froide. Ils sont les vecteurs de la chaleur circulante.
Prenons le cas du réfrigérant. Il passe lui-même d’un état très chaud à un état très froid.
• Quand il est très froid, une différence de température est créée entre le réfrigérant et l’air extérieur, même si la température exté-
rieure est inférieure à 0 °C. Le réfrigérant absorbe la chaleur due à cette situation et la transporte dans votre maison.
• Quand il est chaud, une différence de température est créée entre le réfrigérant et l’eau plus froide. Le réfrigérant lui transmet
sa chaleur au niveau de l’échangeur de l’unité intérieure.
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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
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SCHÉMA DE PRINCIPE
EN MODE CHAUFFAGE EN MODE RAFRAÎCHISSEMENT Legende :
1. compresseur
2. échangeur extérieur
3. détendeur
4. échangeur intérieur
5. plancher chauffant-rafraîchissant
6. vanne d’inversion de cycle qui pivote pour
modifier le cheminement du réfrigérant
7. bouteille liquide
CLIMATISATION INDIVIDUELLE
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CLIMATISATION
DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION
Possibilité d’estimer les apports de chaleur par l’utilisation de feuilles de calcul simplifié. Pour un calcul précis, se reporter aux
abaques et tableaux (fenêtres, parois…) et (ou) appliquer les coefficients correcteurs correspondants.
Plancher :
– Avec local en dessous m2 x 12
Plafond :
– Avec local au-dessus m2 x 12
– Sous combles ventilés non isolés m2 x 32
– Sous terrasse non isolée m2 x 40
– Sous combles ventilés, isolés 16 cm m2 x 4
– Sous terrasse isolée, 4 cm de polystyrène m2 x 14
Fenêtres :
– Ensemble des surfaces vitrées m2 x 28
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