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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE


EDF ET SES PARTENAIRES S’ENGAGENT SUR DES
INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE DE QUALITÉ
Tant en construction neuve qu’en logements existants, EDF et tats peuvent être encore plus spectaculaires dans les cas de
ses partenaires s’engagent à promouvoir et mettre en œuvre maisons équipées de climatisation réversible, par exemple un
des solutions de chauffage électrique de qualité, confortable et plancher chauffant-rafraîchissant.
économique.


EN LOGEMENTS EXISTANTS, DES

EN LOGEMENTS NEUFS, LES SOLU- SOLUTIONS PERSONNALISÉES POUR


TIONS DE CHAUFFAGE OPTIMISER LES INSTALLATIONS DE
EDF et les professionnels du bâtiment et de l’électricité se sont CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE
associés pour proposer à tout particulier souhaitant faire Envisager des solutions de chauffage avant d’avoir fait un point
construire ou acheter un logement neuf chauffé à l’électricité un global du logement pourrait être parfois délicat. C’est pourquoi,
chauffage électrique bien conçu, confortable et performant : l’installateur, ou le conseiller EDF, peut recommander de faire
ces solutions de qualité s’appelle Vivrélec. réaliser un bilan thermique du logement, installation électrique
UNE LARGE GAMME D’APPAREILS comprise : c’est le « bilan rénovation électrique », dont le conte-
ÉLECTRIQUES DE QUALITÉ nu a été défini par EDF et des représentations de fédérations
Pour assurer un chauffage de qualité Vivrélec, il est aujourd’hui professionnelles.
possible de choisir dans une large gamme d’appareils : convec- LE BILAN RÉNOVATION ÉLECTRIQUE
teurs, panneaux rayonnants, planchers et plafonds rayonnants, Le bilan est effectué par un professionnel de la région, parte-
système de climatisation réversible… Autant de systèmes naire d’EDF. Le bilan du logement est établi sur différents
reconnaissables par la mention « appareils conformes aux solu- points : l’isolation, la ventilation, le système de chauffage ainsi
tions Vivrélec ». que sa gestion, la production d’eau chaude et enfin l’installation
Cette mention est également utilisée pour les appareils de pro- électrique.
duction d’eau chaude et les systèmes de ventilation. En fonction de ce bilan mais aussi du budget et des envies du
VIVRÉLEC, DES SOLUTIONS COMPÉTITIVES client, le professionnel proposera des solutions à privilégier
GRÂCE À UNE ISOLATION RENFORCÉE pour améliorer le chauffage : renforcement de l’isolation, chan-
Tout logement Vivrélec est conçu avec une isolation renforcée gement d’appareils de chauffage par d’autres plus perfor-
par rapport aux exigences de la réglementation thermique mants… Le client pourra ainsi mesurer l’intérêt que représen-
actuelle, ce qui permet de réduire les déperditions de chaleur tent ces solutions en termes de confort et de réduction de ses
d’au moins 10 %. dépenses de chauffage.
Selon la solution technique retenue, les gains sur le coût du LES CONSEILS TECHNIQUES ET FINANCIERS
chauffage, engendrés par une meilleure isolation, une plus À partir des différentes solutions techniques et du budget de
grande performance des appareils et une gestion plus précise travaux que le client envisage, son conseiller EDF peut lui pro-
des équipements, peuvent être de 10 à 30 % par rapport à une poser, s’il le souhaite, de concevoir un montage financier de
installation de chauffage électrique classique respectant les exi- son projet, avec, éventuellement, la répartition dans le temps
gences de la réglementation thermique en vigueur. Ces résul- des investissements à réaliser.

LES AIDES À LA QUALITÉ ET À LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE VERSÉE PAR EDF


EDF a prévu des aides financières pour la rénovation des installations de chauffage électrique et l’installation de solutions Vivrélec
dans le neuf.
Elles sont calculées en fonction du niveau de performance énergétique du logement et de la solution de chauffage choisie.
En plus des aides spécifiques, EDF peut proposer un prêt très avantageux remboursable sur 7 ans pour financer sur mesure jus-
qu’à 100 % des travaux de rénovation pour des montants allant de 5 000 F à 140 000 F. C’est le système de crédit Projelec mis
en place par EDF en partenariat avec l’établissement financier Cofidis.

POUR SE FAMILIARISER AVEC SON NOUVEAU CHAUFFAGE, LE CONSEIL CONFORT ÉLECTRIQUE


Une fois les travaux finis, un conseiller EDF ou l’un des professionnels qui a réalisé les travaux, peut venir gratuitement conseiller
le client sur la bonne utilisation de sa nouvelle installation afin qu’il en tire le meilleur parti. C’est le Conseil Confort Électrique.
Un bilan anniversaire lui est proposé au bout d’un an pour vérifier que tout fonctionne selon ses souhaits.

LE LABEL PROMOTELEC : UNE GARANTIE DE QUALITÉ POUR LA CONSTRUCTION NEUVE ET LA


RÉNOVATION
Promotelec est un organisme indépendant qui certifie la qualité des installations de confort électrique et décerne son label
comme preuve de cette qualité. Le professionnel qui réalise les travaux de construction ou de rénovation de l’installation de
chauffage électrique, s’engage à respecter tous les points techniques spécifiés par Promotelec : isolation thermique et ventila-
tion, installation électrique, équipements de chauffage et d’eau chaude, et gestion des appareils. Ces éléments seront appréciés
lors de contrôles menés par les représentants de Promotelec en cours de chantier dans certains cas et systématiquement en fin
de chantier.

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

L’EAU CHAUDE SANITAIRE


Le chauffe-eau électrique est un appareil performant, facile à LE CHAUFFE-EAU À ACCUMULATION…
installer et à utiliser. Encore faut-il choisir un modèle adapté à UNE SOLUTION ÉCONOMIQUE
vos besoins de consommation pour un confort sans souci. Appelée communément « cumulus », c’est la solution la plus
Bien sûr, il faudra que l’installation soit conforme aux normes classique choisie pour des besoins en eau chaude quotidien-
de sécurité. ne et importants.
Informez-vous auprès de votre installateur électricien ou votre Le principe : une cuve, une résistance, un thermostat, un volu-
conseiller EDF. me de 50 à 500 litres. Il chauffe en 8 heures (ce qui corres-
pond aux plages « heures creuses » du tarif EDF), voire moins

FAITES VOTRE CHOIX pour certains chauffe-eau. Le ballon d’eau chaude permet de
disposer en permanence d’une grande quantité d’eau à tem-
La capacité de votre chauffe-eau doit être adaptée à vos habi- pérature constante.
tudes de vie et à l’installation sanitaire de votre logement.
LE CHAUFFE-EAU DE FAIBLE CAPACITÉ… EN
Pour la définir, vous devez tenir compte du nombre d’utilisa-
teurs, des sanitaires à alimenter et de la place dont vous dis-
APPOINT DU CHAUFFE-EAU PRINCIPAL
Ce chauffe-eau à accumulation peut chauffer un volume de 10
posez. La température de l’eau est réglée une fois pour toutes
à 30 litres d’eau en une heure.
dans votre chauffe-eau à 60/65 °C et reste constante. Pensez
Il est tout à fait indiqué si vous ouvrez souvent votre robinet
tout de même à vérifier ce point si vous emménagez dans un
pour prendre peu d’eau chaude. Il peut alimenter, par
nouveau logement. Quatre types de modèles existent, que
exemple, l’évier de votre cuisine ou un lavabo isolé. Vous pou-
vous pouvez éventuellement combiner :
vez l’installer en complément de votre chauffe-eau principal.
De faible encombrement, le chauffe-eau de petite capacité
trouve sa place facilement, dans un placard et même sous un
évier.

LE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE : ÉCONOMIES, CONFORT,


TRANQUILLITÉ D’ESPRIT
Pour vous assurer un chauffage électrique de qualité, il s’agit LE RADIATEUR À ACCUMULATION :
bien sûr de choisir des appareils performants qui chauffent CONFORTABLE ET ÉCONOMIQUE
parfaitement. Il faut également y ajouter une bonne isolation et Point chaud dans une pièce, comme les poêles d’antan, ce
une ventilation efficace pour bénéficier d’un très bon confort radiateur diffuse une chaleur agréable et permanente. Il a la
électrique au meilleur coût. capacité d’emmagasiner la chaleur pour la restituer à la
L’évolution des différents appareils de chauffage et l’élargis- demande, tout en restant chaud quand il se décharge. En l’uti-
sement de leur gamme permettent aux clients d’obtenir le lisant avec le tarif EDF Heures Creuses ou Tempo et en le cou-
confort souhaité au meilleur coût. L’esthétique a été soignée, plant à un programmateur, le coût d’utilisation en est optimisé
la chaleur diffusée est douce, homogène et les nouveaux tout en assurant le confort.
appareils sont plus performants. La qualité de leur conception
PRATIQUE ET ESTHÉTIQUE, LE RADIATEUR
supprime d’autres désagréments tels que les salissures sur
SÈCHE-SERVIETTES
les murs et le bruit des anciens convecteurs.
C’est le « plus » d’une salle de bains. Confortable et astucieux,
LES NOUVEAUX CONVECTEURS : ce radiateur électrique assure chaleur, murs sans buée et ser-
UNE CHALEUR AU 10È DE DEGRÉ PRÈS viettes de toilette sèches et chaudes. Il existe différents
Les convecteurs se sont modernisés et existent aujourd’hui modèles qui associent esthétique et performance.
sous différentes formes (verticale, horizontale, plinthe) qui
INVISIBLE ET AGRÉABLE, LE PLANCHER OU
s’adaptent à chaque intérieur. Les convecteurs de marque
PLAFOND RAYONNANT
« Élexence » vous donnent la garantie d’un confort à la fois
Dans vos pièces de séjour, le chauffage par le plancher ou le
sûr, silencieux et durable. Créée en 1994 par EDF et les
plafond vous procure une chaleur douce et homogène tout en
constructeurs, la marque Élexence remplit des exigences de
laissant vos murs libres. Le système de chauffage est intégré
sécurité allant au-delà de la marque NF Électricité
à la construction. Les murs sont ainsi totalement dégagés
Performance. Une nouvelle norme NF catégorie C apparaîtra
pour le décor. Pour le plancher, des câbles chauffants sont
courant 2000.
placés dans une chappe qui peut recevoir tout type de revê-
LE PANNEAU RAYONNANT : CHALEUR DOUCE tement de sol : (carrelage, parquet, marbre…). Ce nouveau
Nouveauté dans le chauffage électrique, la particularité du système assure un excellent confort. La chaleur émise est
panneau rayonnant est de diffuser une chaleur douce et réglée pour ne pas excéder 28 °C au sol. Pour le plafond, des
agréable. Il en existe de différents modèles, couleurs et films chauffants sont glissés entre un isolant et la plaque de
dimensions, qui s’adaptent à tous les styles de décor. Vous plâtre. Ils diffusent leur chaleur par conduction et rayonne-
l’apprécierez pour son confort et son esthétique. Pour la qua- ment. C’est le système idéal pour les pièces de grande
lité, vous pouvez vous fier à la norme NF Électricité ou mieux hauteur.
NF Électricité Performance.

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
LE CLIMATISEUR RÉVERSIBLE : CHAUD L’HIVER, UN CHEF D’ORCHESTRE POUR LES APPAREILS
FRAIS L’ÉTÉ DE CHAUFFAGE : LE PROGRAMMATEUR
Avec le climatiseur réversible, le chauffage est très économique Avec le programmateur centralisé, il est possible de comman-
en hiver et offre la possibilité de rafraîchir les pièces en été. der l’ensemble des appareils de chauffage. Selon les instruc-
Différents systèmes de climatisation existent. L’énergie peut tions des occupants du logement, il règle la température en
être prise à l’extérieur dans l’air ou dans le sol. À l’intérieur du fonction de leurs jours et heures de présence dans chaque
logement, elle est restituée soit dans un circuit d’eau, soit dans pièce. Par exemple, le matin, la température augmente dans le
l’air ambiant. Ces systèmes exploitent le principe de la pompe salon, la cuisine et la salle de bains en diminuant dans les
à chaleur particulièrement économique puisque pour 1 kWh chambres, et inversement le soir. Il permet également de mettre
consommé, 3 kWh de chaleur sont restitués (cf fiche climatisa- tous les appareils en mode « hors gel » lors d’absences de
tion réversible pour plus d’info). longue durée.

LA CLIMATISATION RÉVERSIBLE : LE CONFORT TOUTE SAISON


La climatisation réversible permet de bénéficier d’un confort ensemble de fines canalisations d’eau insérées dans le sol,
tout au long de l’année grâce à un seul et même équipement. dans lesquelles circule de l’eau chaude ou froide selon le
Utilisant le principe de la pompe à chaleur, le climatiseur réver- besoin. En été, le système rafraîchira agréablement votre
sible peut alternativement dispenser de la chaleur ou rafraîchir ambiance (l’écart de température avec l’extérieur est de 4 °C
l’air ambiant. environ). En hiver, la chaleur est douce, homogène, modulable
Vous souhaitez climatiser une ou plusieurs pièces de votre loge- pièce par pièce et régulée en fonction de la température exté-
ment ? La variété des matériels proposés offre des solutions rieure.
aussi bien pour les constructions neuves que pour les intérieurs
plus anciens et pour climatiser une ou plusieurs pièces. • PRATIQUE À INSTALLER, LE SYSTÈME
À VENTILO-CONVECTEURS
IDÉAL POUR UNE SEULE PIÈCE :
LE « SPLIT-SYSTÈME » S’inspirant de la configuration des split-systèmes, des ventilo-
convecteurs situés directement dans les pièces sont reliés à un
Ce climatiseur peut assurer soit le rafraîchissement seul, soit le
appareil placé à l’extérieur. De l’eau froide ou chaude selon la
rafraîchissement et le chauffage. Il est toujours constitué de
saison, circule dans chacun d’entre eux pour chauffer ou rafraî-
deux appareils reliés entre eux : l’un est placé dans la pièce à
chir selon le besoin. Si vous habitez une région chaude, le sys-
climatiser, l’autre à l’extérieur. De nombreux modèles existent
tème vous offrira en été un rafraîchissement de l’air plus fort
pour s’intégrer au mieux à votre intérieur : d’esthétique et de
que le plancher chauffant-rafraîchissant. Il existe des modèles
coloris différents, certains appareils peuvent se placer au sol,
en « consoles » ou muraux à installer dans les pièces, et
d’autres se fixer au mur ou au plafond.
d’autres, très compacts, qui peuvent à s’intégrer à un faux pla-
POUR PLUSIEURS PIÈCES, LE « MULTI-SPLIT » fond et laisser tout l’espace pour votre décoration.

De conception identique au split-système, il dispose de plu- • TRÈS PERFORMANTE, LA CLIMATISATION


sieurs unités intérieures raccordées sur un seul appareil exté- CENTRALISÉE « À AIR »
rieur. Chaque pièce peut être climatisée de façon autonome, et
De principe en général analogue aux split-systèmes, l’appareil
ce système évite de multiplier le nombre d’unités à l’extérieur.
intérieur est placé dans les combles, les faux plafonds ou les
placards. Il est raccordé à un réseau de gaines dans lesquelles
CONFORTABLES ET ÉCONOMIQUES, LES
l’air est diffusé dans les pièces, ou bien il diffuse l’air directe-
SYSTÈMES DE CLIMATISATION CENTRALISÉS
ment en faux plafond. Avantage de ce système : il vous est pos-
Différentes solutions permettent le chauffage et le rafraîchisse- sible d’individualiser le confort pièce par pièce, automatique-
ment de l’ensemble de l’habitation ou d’un seul niveau (plain ment, en choisissant le niveau exact de température que vous
pied ou étage). Ce type de système peut être intégré dès la désirez. Ce système est en outre très discret. Seules les
conception de la maison si vous faites construire, mais égale- bouches de diffusion de l’air chaud ou frais sont apparentes, ce
ment s’installer dans votre habitation actuelle si vous souhaitez qui laisse disponible la totalité des murs libre pour la décoration.
rénover complètement l’installation de chauffage. De plus, l’air de votre logement est partiellement recyclé.
Pour bien vivre votre climatisation, choisissez un matériel de
• PARTICULIÈREMENT DISCRET, LE PLANCHER qualité estampillé du marquage CE (norme européenne) et de la
CHAUFFANT-RAFRAÎCHISSANT certification EUROVENT. Pour vous aider à choisir le climatiseur
Ce système permet de chauffer ou de rafraîchir la maison selon le mieux adapté à votre situation, n’hésitez pas à contacter
les saisons en laissant les murs totalement libres pour l’aména- votre installateur électricien ou votre conseiller EDF.
gement de votre intérieur. Le plancher se compose d’un

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE

NORMES - PRINCIPES GÉNÉRAUX


PUISSANCE INSTALLÉE Pour les autres émetteurs de chaleur, la puissance à installer
La puissance installée des convecteurs et panneaux radiants sera calculée selon les règles de l’art et les préconisations des
de chaque pièce doit être déterminée en fonction de ses constructeurs.
déperditions calculées pour la température extérieure minima-
le de base. Nota : les déperditions peuvent également être obtenues à partir d’une étude
thermique conventionnelle menée selon les règles du Centre Scientifique et
– Maison individuelle : Technique du Bâtiment.
P = D + 10 V
Dans le cas de réalisation conforme aux solutions techniques
du CSTB, il y a lieu d’appliquer la formule suivante :
P = (10 + 0,8 ∆ t) V
– Logement d’immeuble collectif :
P = D + 15 V
Dans le cas d’immeuble collectif inférieur à 50 logements réa-
lisés conformément aux Solutions Techniques du CSTB :
P = (15 + 0,6 ∆ t) V pour les étages courants,
P = (15 + 0,8 ∆ t) V pour les étages extrêmes.
Dans ces formules :
P = puissance à installer en W,
D = déperditions calculées en W, D1 déperditions par les
parois W/°C + D2 déperditions dues au renouvellement
d’air W/°C,
∆t = écart de température en °C entre la température intérieu-
re et la température extérieure minimale de base de la
région,
V = volume chauffé en m3.
Pour la salle de bains, la puissance ne doit pas être inférieure
à 900 W si une des parois au moins est en contact avec l’ex-
térieur.
Limites de zones
Dans le cas d’un plafond rayonnant ou d’un plancher chauf-
Distance de la mer à 25 km
fant direct, la puissance installée doit être supérieure ou égale Crêtes situées au sud du cours de l’Aveyron
à 1,2 fois les déperditions de cette pièce. Les valeurs non cerclées situées dans les mers et océans corres-
Dans le cas de pièces équipées de radiateurs à accumulation, pondent à une distance de la mer intérieure à 3 kilomètres.
la puissance installée en accumulation doit être comprise Pour tenir compte de l’altitude, on se reportera utilement au
mémento « Étude Thermique et Isolation » de PROMOTELEC.
entre 1,2 et 1,5 fois les déperditions.
Températures extérieures minimales de base

CÂBLE CHAUFFANT
SYSTÈME UNIQUE DIT « DIRECT »
L’atout majeur de ce procédé de chauffage est que l’émetteur Ce système de chauffage peut être réglé par zones, ce qui
invisible et unique couvre dans la quasi-totalité des cas l’en- permet de créer une zone jour et une zone nuit.
semble des besoins d’un logement ou d’un local bien isolé RÉGULATION
sans nécessiter d’appoint par convecteurs ou autres appareils La régulation se fera pièce par pièce à l’aide de thermostat
de chauffage. d’ambiance électronique résultant ou à tension de vapeur
PRINCIPE dont l’emplacement tiendra compte des influences internes et
Les câbles chauffants de faible émission linéique (17 W/m) externes.
sont posés directement sur un isolant incompressible (certifié CARACTÉRISTIQUES DES ÉLÉMENTS
Acermi) et noyés dans une chape flottante armée de 5 cm
CHAUFFANTS
maximum pour limiter l’inertie thermique.
Les câbles chauffants adaptés aux dalles minces, sont fabri-
PUISSANCE À INSTALLER qués selon la norme NF C 32-330 et bénéficient d’un avis
Elle sera de 1,2 fois les déperditions et comprise entre 70 et technique favorable et sans réserve délivré par le CSTB.
100 W/m2 équipable pour une température ambiante de 19 Le kit de livraison comprend : l’élément chauffant en trame
°C, ceci afin de respecter la température superficielle autori- préfabriquée à pas fixe avec ou sans plan de pose, les
sée de 28 °C en tout point. attaches de fixation pour isolant, le grillage support en plas-
FONCTIONNEMENT tique, la notice de pose.
Il fonctionne en continu et est régulé selon les variations de la
température ambiante.

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
CÂBLE CHAUFFANT DIRECT POUR DALLE DE 5 CM D’ÉPAISSEUR
– émission linéique ≤ 17 W/m
Gamme de puissance
230 V : de 275 W à 2 600 W
400 V : de 520 W à 3 000 W

APPLICATIONS TERTIAIRES ET INDUSTRIELLES

CASSETTES CHAUFFANTES

PRINCIPE ET APPLICATIONS
C’est un système de chauffage électrique par effet rayonnant à La principale utilisation est le chauffage de locaux à grande
basse température. La cassette chauffante est constituée par hauteur sous plafond (dans leur totalité ou par poste de travail)
un film chauffant intégré dans un boîtier métallique ou fixé sur dans l’industrie ou le tertiaire (entrepôt, gymnases).
un isolant.

LES AVANTAGES Pratique


Confort • Des panneaux prêts à poser.
• Comme le film chauffant, la cassette diffuse une chaleur Économique
douce et uniformément répartie. • Importante diminution des primes d’assurance (pas de risque
• Efficace pour le chauffage des locaux de grande hauteur. de feu).

LES SOLUTIONS POSSIBLES

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

INFRAROUGE LONGUE PORTÉE


PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
RAYONNEMENT HALOGÈNE
Il s’implante et se comporte comme une source lumineuse
directive.
Il est émis à la focale du réflecteur par un tube quartz à fila-
ment de tungstène à une température de 2 200 °C.
Avec une longueur d’onde prépondérante de 1,2 microns, il
s’apparente au rayonnement solaire.
RÉFLECTEUR PARABOLIQUE
Ces propriétés déterminent la performance de l’appareil.
Réalisé en aluminium anodisé lisse ou martelé, il réfléchit plus
de 95 % du rayonnement émis par le tube. Modèle 3 kW
Conçu par ordinateur et fabriqué avec soin, il
dirige le rayonnement sur la zone à chauffer
selon un cône de diffusion préétabli.
LES APPLICATIONS
OPTIMISER LE CHAUFFAGE
Par son positionnement en hauteur, au plafond
ou au mur, l’Infrarouge à longue portée permet
d’optimiser le chauffage des locaux industriels
ou tertiaires en optant pour les solutions adap-
tées : Chauffage total
instantané, avec
– chauffage intermittent,
grille de protection
– chauffage permanent, (ex. : salle de
– chauffage ponctuel, Mobile sur pied sport)
– chauffage total. (ex. : garage)

Chauffage-éclairage par zone per- Chauffage ponctuel intermittent (ex. :


manent (ex. : atelier d’usine) commerce extérieur abrité)

Consultez votre agence CGED pour le calcul des puissances à installer.

RÉGULATION/PROGRAMMATION

RÉGULATION
Le principe de la régulation de température est de maintenir, La mesure de la température ambiante s’effectue dans les
dans un local donné, une température fixe prédéterminée pièces de l’habitation avec action immédiate sur :
appelée Consigne (ex : 20 °C). – le convecteur (chauffage électrique)
L’action de la régulation est de 2 types : – le brûleur de la chaudière ou le circulateur de l’installation
(chauffage eau chaude).
EN BOUCLE FERMÉE
(mesure de la température intérieure) EN BOUCLE OUVERTE
(mesure de la température extérieure)
BOUCLE FERMÉE (EX : CHAUFFAGE EAU BOUCLE OUVERTE (EX : CHAUFFAGE
CHAUDE) ÉLECTRIQUE DIRECT

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
L’appareil calcule automatiquement, d’après une loi de corres- Au contraire, la gestion du chauffage par la mesure de la tem-
pondance, les besoins en énergie en fonction de la températu- pérature extérieure ne modifiera pas la consommation initiale
re extérieure. Ce procédé permet la conduite du chauffage (ex : dans les locaux tertiaires où les usagers ne sont pas moti-
directement en fonction des besoins climatiques, sans être liéni vés par la gestion d’énergie).
à l’inertie du bâtiment (anticipation) ou du système de chauffa- La boucle ouverte ne tient pas compte des apports gratuits :
ge, ni à des modifications intempestives des besoins (fenêtre cheminée, vitrage, occupation…
ouverte). Elle doit même, dans certains cas, être associée à un limiteur
Par exemple, suite à l’ouverture d’une fenêtre, une simple intérieur (chauffage électrique direct) ou à des robinets thermo-
mesure de la température intérieure déclenchera la mise en statiques installés sur les radiateurs (chauffage eau chaude).
marche du chauffage. Des algorithmes complexes peuvent relier plus étroitement les
mesures de températures extérieures et intérieures dans la
conduite des systèmes de chauffage ou de refroidissement.
D’autres paramètres peuvent intervenir :
– la température résultante (prise en compte du rayonnement)
– l’hygrométrie…

PROGRAMMATION
Le principe de la programmation d’intermittence est d’adapter daire s’applique aussi à l’alternance Marche/Arrêt des automa-
le fonctionnement du chauffage en fonction de l’occupation tismes.
d’un local. PROGRAMMATION « HORS-GEL » (CHAUFFAGE)
Exemple :
Si la maison est occupée, la température sera maintenue à
20 °C. Cette température tombera à 16 °C la nuit (ou si la mai-
son est inoccupée) et devra impérativement être ramenée à
20 °C au réveil (ou au retour à la maison).

Chauffage : C’est le maintien automatique d’une température


de 7 °C en cas d’absence prolongée.
Selon le type d’appareil utilisé, la programmation peut agir sur
une ou plusieurs zones temporelles. On appelle zone temporel-
La programmation vous permet d’obtenir le confort total tout le une pièce ou un ensemble de pièces régies par le même
en réduisant les consommations. mode de vie.
Elle peut être de trois types :
PROGRAMMATION JOURNALIÈRE

Chauffage : Sur la base d’une journée de 24 h, c’est le choix


des heures de chauffage (rythme).
PROGRAMMATION HEBDOMADAIRE

Dimanche
Par exemple, zone nuit pour les chambres et zones jour pour la
cuisine, le séjour…
– action sur une zone :
Lundi
Mardi L’appareil pilote la totalité du logement sur un seul rythme.
– action sur plusieurs zones :
De la plus simple (zone jour/zone nuit) à la plus performante
Mercredi (programmation et régulation pièce par pièce).
Remarque :
Dans le cas des automatismes, la programmation consiste à
alterner des périodes de Marche et d’Arrêt.
Sur la base d’une semaine, c’est le changement automatique
de rythme suivant les jours. Cette programmation hebdoma-

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

DÉLESTAGE
LA GESTION DES CHARGES ÉLECTRIQUES LE DÉLESTAGE TARIFAIRE
COMPORTE 2 TYPES D’ACTION :
C’est adapter le fonctionnement de l’installation suivant le
LE DÉLESTAGE À SEUIL coût de la période tarifaire en cours. Cette fonctionnalité peut
agir sur le chauffage ou certains automatismes gourmands en
Il permet de réduire la puissance souscrite de l’abonnement
énergie (Eau Chaude, Sanitaire, électro-ménager…)
EDF, tout en évitant des disjonctions sur des appels impor-
L’ordre de délestage des circuits NON PRIORITAIRES peut
tants de consommation.
être figé (cascade) ou tournant (cascadocyclique).
Le délestage intervient dès que la puissance totale appelée
Certains algorithmes de délestage intégrés dans des produits,
tente de dépasser la valeur souscrite. Cela se traduit par l’ar-
tels que les gestionnaires d’énergie ou les systèmes de
rêt des applications dites « NON PRIORITAIRES » (délestage)
Gestion Technique des Bâtiments, sont plus sophistiqués et
durant quelques minutes, le temps de passer la pointe de
intègrent en plus la prise en compte de l’occupation, de la
consommation.
température et de la consommation de chaque usage.
Afin de ne pas nuire au confort, l’application NON PRIORITAI-
Grâce au délesteur, si la totalité du chauffage direct est rac-
RE sera généralement un système électrique de chauffage.
cordé sur le NON PRIORITAIRE, l’abonnement EDF à souscri-
En effet, l’inertie thermique du bâtiment permet alors de pas-
re peut être calculé de la façon suivante (valeur à arrondir à
ser la période de délestage sans inconvénient.
l’abonnement supérieur) :
Exemple :
Puissance souscrite (ex : 9 kW)
Une installation possède une puissance installée de 18 kW.
=
Avec un abonnement inférieur, il est impossible de se servir de
Plus grande = 2 valeurs suivantes :
tous les appareils en même temps sans déclencher le dis-
• Puissance du chauffage (ex : 8,5 kW)
joncteur. Avec un délesteur, une puissance souscrite de 45 A
• Puissance maximale des autres usages qui peuvent fonc-
(9 kW) peut suffire.
tionner simultanément (ex : 3 + 3 + 3 = 9 kW)
ou
Si l’installation est équipée d’un chauffage mixte (base +
appoint), la puissance à souscrire sera au minimum égale à la
plus grande des 2 valeurs suivantes :
Puissance du chauffage direct
ou
Puissance en accumulation (chauffage + ECS).
La mesure du courant peut être réalisée, soit par un capteur
interne (TC100) à l’appareil, soit en recevant directement l’in-
formation par le bus de télé-info d’un compteur électronique.
Des modèles différents existent pour les installations mono-
phasées ou triphasées.
Exemple de délestage

GESTION D’ÉNERGIE
Un gestionnaire d’énergie intègre tout ou partie des fonctions
suivantes :

PROGRAMMATION
Journalière ou hebdomadaire, elle agit sur une à plusieurs
zones de l’habitation en fonction de l’occupation de celles-ci.

RÉGULATION
Associée à la programmation, elle permet d’obtenir la tempé-
rature souhaitée au bon moment. Elle peut être centralisée
dans le gestionnaire, décentralisée (dans les émetteurs de
chaleur) ou être un mixte des deux.

DÉLESTAGE
Permet le bon fonctionnement d’une installation en optimisant
l’abonnement, tout en évitant des disjonctions sur des appels
importants de consommation. La mesure du courant peut être
réalisée soit par un capteur interne ou externe à l’appareil
(TC100), soit en recevant directement l’information par le bus
de télé-info d’un compteur électronique.

ASSERVISSEMENT TARIFAIRE
Adapte le fonctionnement de l’installation suivant le coût de la
période tarifaire en cours. Cette fonctionnalité peut agir sur le
chauffage ou certains automatismes gourmands en énergie
(Eau Chaude, Sanitaire, électro-ménager…).

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
VENTILATION/AÉRATION

AÉRATION DOMESTIQUE
GÉNÉRALITÉS il existe des systèmes à fonctionnement permanent autorisant
L’aération domestique a pour but d’améliorer la qualité de l’air des débits instantanés plus réduits (système VMR).
que nous respirons. L’air non renouvelé d’une habitation se pol-
AÉRATION DES CUISINES
lue rapidement entraînant des désagréments sur le plan du
La cuisine est la pièce de la maison où se produisent des pol-
confort, de la santé et de l’entretien de la maison.
lutions localisées, sur le plan de cuisson : vapeur d’eau, odeurs,
LE CONFORT : Élimination de l’humidité, des mauvaises
graisses. Les débits utiles sont élevés, jusqu’à 800 m3/h. Ils
odeurs, maintien d’un air sain, frais et agréable à respirer.
sont fonction de la taille de la plaque de cuisson et du type de
LA SANTÉ : Élimination des gaz toxiques : gaz carbonique,
plats préparés. Le volume de la pièce est peu important.
oxyde de carbone (CO2, CO), élimination de l’humidité exces-
Les extracteurs utilisés sont des hottes casquettes, groupes
sive qui entretient le film bactérien.
encastrés, hottes cheminées décoratives. Ces derniers pro-
ENTRETIEN DE LA MAISON : Facilité par une bonne aération
duits sont en très fort développement.
évitant que les vapeurs grasses et résidus divers en suspension
Le problème posé par le bruit de ces extracteurs peut être
dans l’air ne se déposent sur les murs, meubles, etc., élimination
résolu par des caissons filtrants avec moteur installé hors de la
des dégradations dues à une humidité excessive (moisissures).
cuisine (exemple : combles).
PRINCIPAUX TYPES DE VENTILATEURS ENTRÉE D’AIR : L’air extrait sur le plan de cuisson doit être
HÉLICOÏDE : HÉLICE : Extraction directe au travers d’un mur, compensé par un apport d’air neuf, provenant des pièces
d’une vitre ou par un conduit court. sèches (salon, chambres). Si les entrées d’air sont à créer, les
prévoir sur les huisseries des fenêtres de ces pièces en laissant
un passage d’air sous la porte de la cuisine (15 à 20 mm).
UTILISATION : Mettre le ventilateur en marche dès le début de
la préparation des repas, et maintenir le fonctionnement un
quart d’heure à une demi-heure après la fin de l’utilisation de la
cuisine.
AÉRATION DES SDB ET WC
HÉLICOÏDE CENTRIFUGE
L’aération des salles de bains et WC nécessite des ventilateurs
CENTRIFUGE : TURBINE : Extraction par gaine – réseau long, de plus petites dimensions que ceux des cuisines. Le ventila-
coudé…, conduit de fumée désaffecté. teur doit être placé en partie haute, si possible à l’opposé de la
HÉLICO-CENTRIFUGE : HÉLICE spéciale avec redresseur de porte afin que la pièce soit entièrement ventilée. Dans les salles
flux – Extraction par réseau de gaine dans un encombrement de bains, l’aérateur doit être placé en dehors du volume de
réduit. sécurité (volume I), sauf pour les aérateurs 12 volts (classe III).
ENTRÉE D’AIR : L’efficacité de l’aérateur est liée à l’existence
PRINCIPE d’une entrée d’air (dans les pièces sèches). On laissera tou-
L’extraction de l’air se fait toujours dans les pièces polluantes :
jours un passage d’air sous la porte, de 10 à 15 mm (attention
cuisine, WC, salles de bains ainsi que caves, garages, buande-
aux moquettes épaisses).
ries… L’entrée de l’air neuf se fait toujours, comme pour la
UTILISATION : Le ventilateur doit être mis en route en entrant
VMC, par les pièces sèches, salons, chambres.
dans la pièce et si possible fonctionner encore quelques
Les débits utiles sont les suivants :
minutes après utilisation des lieux. Pour cela, certains modèles
WC : 80 à 100 m3/h (suivant dimensions et usages) ;
sont équipés de temporisation (fixe ou réglable). D’autres
SDB : 80 à 200 m3/h (suivant dimensions et usages) ;
modèles sont commandés par un hygrostat incorporé, qui gère
CUISINE : 150 à 800 m3/h (selon géométrie et usages) ;
automatiquement l’aérateur en fonction d’une consigne fixée
Ces débits correspondent à un usage intermittent des ventilateurs ;
par l’utilisateur.

VMC POUR MAISONS INDIVIDUELLES


PRINCIPE, RÉGLEMENTATION
PRINCIPE SIMPLE FLUX
La recherche des économies de chauffage par l’isolation tend
à rendre les maisons étanches par rapport à l’extérieur : du fait
de l’absence de renouvellement d’air, les mauvaises odeurs,
pollutions, condensations, restent à l’intérieur de la maison,
d’où un mauvais confort et des dégradations. Donc il est
nécessaire de renouveler l’air, par la mise en place d’un systè-
me de : ventilation mécanique contrôlée (VMC).
L’objectif est le contrôle du flux d’air pour réaliser des écono-
mies d’énergie.

825

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

Simple flux Réglementation


DÉBITS EXTRAITS EXPRIMÉS EN M3/H
L’air vicié est extrait dans les pièces techniques par des bouches
Nombre de Salle de bains ou Cabinet
reliées par un réseau de gaines à un ventilateur (groupe). pièces de douches Autre d’aisances
Cette extraction crée une dépression dans la maison, favori- principales Cuisine commune ou non salle
sant l’entrée d’air neuf par des entrées d’air naturelles (grilles du logement avec un d’eau Unique Multiple
cabinet d’aisance
autoréglables) disposées dans les pièces principales.
Il s’agit du système le plus simple à mettre en œuvre et le
moins coûteux. 1 75 15 15 15 15
Les systèmes de VMC hygrorégulée font partie de la famille 2 90 15 15 15 15
des simple flux, mais permettent de réduire les déperditions 3 105 30 15 15 15
dues au renouvellement d’air d’où une économie de chauffa- 4 120 30 15 30 15
ge d’environ 6 %. 5 et plus 135 30 15 30 15
Un arrêté de 1983 complétant la réglementation de 1982,
DOUBLE FLUX autorise à diminuer ces valeurs par des systèmes asservis
(par exemple l’Hygro). Ces systèmes doivent faire l’objet
d’avis techniques. En tout état de cause, le débit total extrait
est au moins égal à la valeur donnée par le tableau ci-contre :
Quel que soit le système, l’air circule dans la maison, des
pièces principales (chambres, séjour, salle à manger) vers les
pièces techniques (cuisine, sdb, wc…). L’air neuf rentre par
les chambres et séjour puis circule à l’intérieur (sous les
portes). L’air pollué est extrait dans les cuisines, salles de
bains, WC.
Réglementation

Double flux L’aération permanente (VMC) est réglementée depuis 1969.


Les évolution 82 et 83 ont conduit aux tableaux suivants :
L’air vicié et l’air neuf sont contrôlés par deux ventilateurs, au
lieu d’un pour les systèmes simple flux, cela permettant d’in- Nombre de pièces principales
1 2 3 4 5 6 7
tercaler entre les deux flux d’air (neuf et vicié) un échangeur de
Débit total minimal
calories, assurant la récupération de 60 à 65 % des déperdi- en m3/h 35 60 75 90 105 120 135
tions dues au renouvellement d’air, soit une économie de Débit minimal en
chauffage d’environ 15 % par rapport à un simple flux clas- cuisine en m3/h 20 30 45 45 45 45 45
sique et environ 8 % par rapport à un simple flux hygrorégulé.
Autres avantages :
VMC HYGRO Nombre de pièces principales
– Une amélioration du confort grâce à un contrôle rigoureux 1 2 3 4 5 6 7
des débits et une introduction d’air neuf réchauffé (hiver). Débit total minimal
– Une meilleure isolation phonique par rapport au milieu extérieur. en m3/h 10 10 15 20 25 30 35

VMC HYGRORÉGULÉE

GÉNÉRALITÉS
La VMC hygro adapte les débits d’air en fonction de l’humidité de la pièce. L’objectif est le confort maximum en limitant les
déperditions liées à la ventilation et en réalisant des économies d’énergie.
La VMC hygro associe des bouches hygroréglables à des entrées d’air standard (Hygro A).
Il est recommandé d’utiliser des conduits calorifugés en maison individuelle.
Les bouches hygroréglables sont à débits multiples : un capteur réactif à l’humidité modifie la section de passage.
Pour être conforme à la réglementation, la VMC hygroréglable doit disposer d’un Avis Technique attribué par le CSTB (Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment). Cet Avis Technique garantit le bon fonctionnement d’un système : entrée d’air + grou-
pe d’extraction + bouches d’extraction.

VMC LOGEMENTS COLLECTIFS


RÉGLEMENTATION DES DÉBITS


HABITAT COLLECTIF DÉBITS EXTRAITS EXPRIMÉS EN M3/H
Extraits des arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre Nombre de Salle de bains ou Cabinet
1983 pièces de douches Autre d’aisances
principales Cuisine commune ou non salle
Art. 3 – Les dispositifs de ventilation, qu’ils soient mécaniques du logement avec un d’eau Unique Multiple
ou à fonctionnement naturel doivent être tels que les exi- cabinet d’aisance
gences de débit extrait, définies ci-dessous, soient satisfaites
dans les conditions climatiques moyennes d’hiver. 1 75 15 15 15 15
Maxi : 2 90 15 15 15 15
Les débits extraits dans chaque pièce de service doivent pou-
3 105 30 15 15 15
voir atteindre simultanément ou non les valeurs données dans
4 120 30 15 30 15
le tableau ci-après en fonction du nombre de pièces princi-
pales du logement. 5 et plus 135 30 15 30 15

826

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
Dans les logements ne comportant qu’une pièce principale, la L’alimentation électrique du ventilateur est protégée de façon à
salle de bains ou de douches ou le cabinet d’aisances peuvent ne pas être affectée par un incident survenant sur les autres cir-
avoir, s’ils sont contigus, une sortie d’air commune située dans cuits et ne traverse pas de locaux présentant des risques par-
le cabinet d’aisances. Le débit d’extraction à prendre en comp- ticuliers d’incendie, ou assurée par un groupe électrogène de
te est de 15 mètres cubes par heure. En cas d’absence de cloi- secours dont la mise en marche est asservie à la coupure de
son entre la salle de séjour et une chambre, la pièce unique l’alimentation électrique normale.
ainsi créée est assimilée à deux pièces principales. Le fonctionnement du groupe électrogène et du dispositif de
Des cabinets d’aisances sont considérées comme multiples s’il mise en marche automatique doit être vérifié au moins une fois
en existe au moins deux dans le logement, même si l’un d’entre par mois.
eux est situé dans une salle d’eau. Le ventilateur est, au sens de l’annexe technique VMC :
Art. 4 – Des dispositifs individuels de réglage peuvent per- – de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5 :
mettre de réduire les débits à l’article 3, sous les conditions sui- – de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5 :
vantes. En règle générale, le débit total extrait et le débit réduit – de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6 :
de cuisine sont au moins égaux aux valeurs données dans le – de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 H).
tableau suivant : Toute solution technique permettant d’obtenir les taux de dilu-
Mini : tion susvisés pourra être adoptée après l’agrément à l’ar-
Nombre de pièces principales ticle 105.
1 2 3 4 5 6 7 Système 2
Débit total minimal Chaque conduit de raccordement à un conduit collectif est
en m3/h 35 60 75 90 105 120 135
muni d’un clapet pare flammes de degré un quart d’heure dans
Débit minimal en
cuisine en m3/h 20 30 45 45 45 45 45 les habitations collectives de la deuxième famille et dans les
habitations de la troisième famille, pare flammes de degré une
Mini hygroréglable : demi-heure dans les habitations de la quatrième famille, action-
Lorsque l’aération est assurée par un dispositif mécanique qui né par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C. Ces cla-
module automatiquement le renouvellement d’air du logement, pets doivent être contrôlables et remplaçables.
de telle façon que les taux de pollution de l’air intérieur ne Ils ne peuvent être utilisés lorsque le système de ventilation
constituent aucun danger pour la santé et que puissent être assure l’évacuation des gaz de combustion des appareils rac-
évitées les condensations, sauf de façon passagère, les débits cordés (VMC Gaz).
définis par le tableau ci-dessus peuvent être réduits.

L’emploi d’un tel dispositif doit faire l’objet d’une autorisation NORME XP P 50 – 410 (DTU 68-1)
du ministre chargé de la Construction et de l’Habitation et du
ministre chargé de la Santé, qui fixe les débits minimaux à res- Cette norme expérimentale définit les critères de conception et
pecter. En tout état de cause, le débit total de l’air extrait est au de dimensionnement des installations de VMC autoréglable,
moins égal à la valeur donnée par le tableau suivant : hygroréglable, gaz, en immeuble collectif, tant en construction
neuve qu’en réhabilitation ou rénovation.
Nombre de pièces principales
Ces règles ne visent pas les installations utilisant des conduits
1 2 3 4 5 6 7
Débit total minimal d’extraction existants comme « shunts » ou conduits indivi-
en m3/h 10 10 15 20 25 30 35 duels transformés par adjonction d’un dispositif d’extraction
mécanique.
L’objectif majeur de respect de la NRA (Nouvelle

SÉCURITÉ CONTRE L’INCENDIE Réglementation Acoustique) et des débits réglementaires


extraits dans les logements impose, notamment :
– le calcul des pertes de charges du réseau pour obtenir un
HABITAT COLLECTIF
niveau sonore faible à la bouche d’extraction dite la plus favo-
Extraits de l’arrêté du 31 mars 1986
risée aérauliquement, le débit réglementaire à la bouche d’ex-
Art. 59 – Dans les bâtiments collectifs, les installations de ven-
traction dite la plus défavorisée aérauliquement.
tilation doivent être réalisées de manière à limiter la transmis-
– 20 Pa de dépression maximum dans les logements.
sion des fumées et gaz de combustion d’un local en feu à un
– le dimensionnement des caissons d’extraction pour en limiter
autre local et à limiter le refoulement de ces fumées et gaz par
le niveau sonore.
les bouches d’extraction. Dans tous les cas, tout conduit col-
– une vitesse d’air maximum dans les conduits :
lectif de ventilation mécanique ou naturelle doit être réalisé en
horizontaux : 6 m/s.
matériaux incombustibles.
verticaux : 5 m/s.
Système 1
Art. 60 – Le fonctionnement du ventilateur est réputé assuré en
permanence. Cette condition est réalisée quand :

827

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

VMC BÂTIMENTS TERTIAIRES


ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP)


RÉGLEMENTATION DES – débit tenant compte de la nature et de la quantité à pollution spécifique desservis par un même systè-
de polluant émis : me de ventilation mécanique si le taux instantané
DÉBITS – débit tenant compte de l’effectif global des occu- d’émission de polluant est susceptible d’être infé-
TERTIAIRE pants présents dans ces locaux. rieur au quart du taux normal pendant plus de 50 %
Extraits de la réglementation thermique publiée Toutefois, la limite supérieure ci-dessus définie peut du temps d’émission le débit d’air doit pouvoir être
en 1988 être dépassée si un dispositif de récupération ou de réduit d’au moins 50 %.
Art. 23 – Lorsque la ventilation des locaux est assu- transfert de chaleur permet, malgré l’augmentation Ces dispositions ne s’appliquent pas aux locaux de
rée par des dispositifs spécifiques, ceux-ci doivent de débit, de ne pas augmenter les consommations haute technicité médicale des établissements hos-
être tels que le même air extérieur serve à ventiler de chauffage. pitaliers.
successivement les locaux contigus ou séparés uni- Art. 25 – La ventilation de locaux ou de groupes de Art. 28 – La perméabilité des parois extérieures du
quement par des circulations dans la limite des locaux ayant des horaires d’occupation ou d’émis- bâtiment doit être telle que le supplément de renou-
prescriptions des règlements pris en matière de sion de polluants nettement différents doit être vellement d’air q’elle entraîne par rapport au renou-
santé, de salubrité, d’hygiène et de sécurité et dans assurée par des systèmes de ventilation indépen- vellement spécifique ne dépasse pas, en moyenne
la limite des impératifs acoustiques éventuels. dants, adaptés aux caractéristiques de fonctionne- pour la saison de chauffage, 0,2 fois le volume du
Art. 24 – Lorsque la ventilation des locaux est assu- ment de chaque local. bâtiment par heure.
rée par des dispositifs spécifiques, le renouvelle- Art. 26 – La ventilation par dispositifs spécifiques Cette disposition n’est toutefois pas applicable aux
ment d’air spécifique de l’ensemble d’un bâtiment, doit pouvoir être arrêtée en cas de non occupation entrepôts et locaux industriels, lorsque les nécessi-
ne doit pas, dans les conditions climatiques d’hiver, ou de non pollution des locaux. tés de service obligent à de fréquents passages
excéder 1,2 fois en zones H1, et H2 et 1,3 fois en Art. 27 – Pour un local ou un groupe de locaux à entre l’intérieur et l’extérieur.
zone H3 la somme des débits minimaux imposés pollution non spécifique desservis par un même Art. 29 – Le système de ventilation peut permettre
par les règlements pris en matière de santé, d’hy- système de ventilation mécanique, si le taux d’oc- d’obtenir des débits supérieurs aux limites fixées à
giène et de sécurité pour les locaux de ce bâtiment. cupation est susceptible d’être inférieur au quart du l’article 24 ci-dessus à condition qu’un dispositif
Si le même air extérieur sert à ventiler successive- taux normal pendant plus de 50 % du temps d’oc- automatique condamne cette possibilité lorsque le
ment plusieurs locaux, le débit minimal imposé est cupation, le débit d’air doit pouvoir être réduit d’au chauffage fonctionne.
égal au plus grand des deux débits suivants : moins 50 %. Pour un local ou un groupe de locaux

EXTRAIT DE L’ARTICLE 64.1 EXTRAIT DE L’ARTICLE 64.2


du règlement sanitaire départemental type du règlement sanitaire départemental type locaux de
Détermination du renouvellement d’air minimal – locaux sortie
d’entrée
Débit minimal d’air neuf Débit minimal
Désignation des locaux en mètres cubes/heures Désignation des locaux d’air neuf en
mètres cubes heure
par occupant (air à 1,2 kg/m3) Pièces à usage individuel
locaux avec locaux sans Salles de bains ou de douches 15 par local
interdiction interdiction Salles de bains ou de douches communes avec cabinet
d’aisances 15 par local
de fumer de fumer Cabinet d’aisances 15
Locaux d’enseignement : classes, salles d’études,
laboratoires, (à l’exclusion de ceux à pollution Pièces à usage collectif
Cabinets d’aisance isolés 30
spécifique), écoles maternelles, élémentaires et collèges. 15 Salles de bains ou de douches isolées 45
Autres établissements. 18 25 Salles de bains ou de douches communes avec cabinet
Ateliers. 18 25 d’aisances 60
Bain, douches et cabinets d’aisances groupés 30 - 15 N
Locaux d’hébergement, chambres collectives
Lavabos groupés 10 – 5 N
(au moins 3 personnes) dortoirs, cellules, salles de repos. 18 25 Salles de lavage, séchage et repassage du linge 5 par mètre/carré
Bureaux et locaux assimilés : tels que locaux d’accueil, de surface de local (1)
Cuisines collectives
bibliothèques, bureaux de poste, banques. 18 25
Office relais 15 repas
Locaux de réunions, tels que salles de réunions, Moins de 150 repas servis simultanément 25 repas
de spectacles, de culte, clubs, foyers. 18 30 De 150 à 500 repas servis simultanément (2) 20 repas
Locaux de vente tels que boutiques, supermarchés. 22 30 De 501 à 1 500 repas servis simultanément (3) 15 repas
De 1 500 repas servis simultanément (4) 10 repas
Locaux de restauration, cafés, bars, restaurants,
cantines, salle à manger. 22 30 N : nombre d’équipement dans le local.
(1) Compte tenu des contraintes techniques, les débits retenus seront de préférence arrondis au multiple supé-
Locaux à usage sportif par sportif, dans une piscine, 22 rieur de 15.
(2) Avec un minimum de 3 750 mètres cubes/heure.
dans les autres locaux. 25 30 (3) Avec un minimum de 10 000 mètres cubes/heure.
(4) Avec un minimum de 22 500 mètres cubes/heure.
par spectateur. 18 30 Les tableaux ci-dessus donnent des valeurs générales pour chaque type de bâtiment, il faut se référer au
règlement sanitaire départemental type.

SÉCURITÉ CONTRE L’INCENDIE Les conduits de ces locaux ne doivent en aucun cas b) Le ventilateur est maintenu en fonctionnement
On considère réseau de VMC en ERP, des installa- desservir des locaux à risques importants. – soit par une source d’alimentation électrique de
tions assurant la fonction d’extraction mécanique La non propagation du feu et des fumées par les sécurité, répondant aux dispositions prévues aux
de l’air vicié dans les locaux à pollution spécifique installations de VMC articles E.C. 9 (§ 2) et E.C. 18 pour l’éclairage de
(salle d’eau, WC, petites cuisines…) avec des maté- L’exigence de non propagation du feu et des sécurité du type C :
riels identiques à ceux utilisés dans les logements fumées est satisfaite pour tous les systèmes si l’une – soit par une dérivation issue directement du
(bouches à forte perte de charge, réseaux, ventila- des prescriptions suivantes est respectée (a ou b). tableau principal et sélectivement protégée de
teurs…) pour des débits n’excédant pas 200 m3 par a) Chaque bouche est munie d’un volet pare façon à ne pas être affectée par un incident surve-
local. flammes de degré une demi-heure ou le conduit de nant sur les autres circuits.
L’entrée d’air correspondante (naturelle ou méca- raccordement éventuel de chaque local au conduit Dans ces deux cas, et en aggravation de
nique) se fait dans une pièce à pollution non spéci- collecteur est équipé d’un clapet assurant le coupe- l’article E.C 18, les canalisations électriques alimen-
fique. Il n’y a pas de recyclage. Les installations feu de traversée de 30 minutes. Ces dispositifs sont tant les ventilateurs doivent respecter les disposi-
VMC se trouvent principalement dans les hôtels, la contrôlables et remplaçables. Ils sont actionnés par tions de l’article E.L. 3 (§ 2). De plus, le ventilateur
partie hébergement des hôpitaux, internats… un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C placé doit être au sens de l’annexe technique VMC figu-
Les extractions des sanitaires des bâtiments de dans le flux d’air extrait, ce dispositif ne doit pas rant à la fin de la présente section :
bureaux, des bâtiments sportifs, sont assimilés à de être utilisé lorsque le système de ventilation assure – de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5 :
la VMC. Par contre, des dispositifs d’extraction des l’évacuation des gaz de combustion des appareils – de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5 :
buées et des vapeurs des grandes cuisines, ne sont raccordés (VMC-Gaz). – de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6 :
pas des installations de VMC. – de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C 1/2 heure).

828

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
PROTECTION INCENDIE – DÉSENFUMAGE

RÉGLEMENTATION
BÂTIMENTS D’HABITATION
Arrêté du 31 janvier 1986 modifié
Classés en familles suivant le nombre de niveaux et, dans certains cas, selon les conditions d’accessibilité des secours.

a) Isolées ou jumelées avec RdC + 1er étage


individuelles)
1re famille

b) Groupées en bandes si seul RdC

c) En bandes RdC + 1er étage si les structures


sont indépendantes

a) Habitations individuelles isolées ou jumelées


avec + de 1 étage sur RdC
2e famille

b) Individuelles avec un étage sur RdC

c) Individuelles groupées en bandes


avec + de 1 étage sur RdC et structures
indépendantes

d) Habitations collectives avec au plus 3 étages sur RdC

Au plus 7 étages sur RdC


Distance maxi entre porte d’un logement et escalier ≤ 7 m
A
3e famille

Accessibilité par « voie engin »


B

Idem 3e famille A sans contraintes d’étages


et de circulation intérieure
4e famille

Entre 28 et 50 m pour le plancher du logement


le plus haut.
Accessibilité aux escaliers par les voies engin < 50 m

NON PROPAGATION DU FEU ET DES FUMÉES PAR LES INSTALLATIONS DE VMC

Extraits de l’Arrêté du 31 mars 1986 Le ventilateur est, au sens de l’annexe technique VMC :
Art. 59 – Dans les bâtiments collectifs, les installations de ven- – de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5
tilation doivent être réalisées de manière à limiter la transmis- – de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5
sion des fumées et gaz de combustion d’un local en feu à un – de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6
autre local et à limiter le refoulement de ces fumées et gaz par – de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 h).
les bouches d’extraction. Dans tous les cas, tout conduit col- Toute solution technique permettant d’obtenir les taux de dilu-
lectif de ventilation mécanique ou naturelle doit être réalisé en tion susvisés pourra être adoptée après l’agrément prévu à l’ar-
matériaux incombustibles. ticle 105.
Système 1 Système 2
Art. 60 – Le fonctionnement du ventilateur est réputé assurer Chaque conduit de raccordement à un conduit collectif est
en permanence. Cette condition est réalisée quand : muni d’un clapet pare-flammes de degré un quart d’heure dans
– L’alimentation électrique du ventilateur est protégée de les habitations collectives de la deuxième famille et dans les
façon à ne pas être affectée par un incident survenant sur habitations de la troisième famille, pare-flammes de degré une
les autres circuits et ne traverse pas de locaux présentant demi-heure dans les habitations de la quatrième famille, action-
des risques particuliers d’incendie, ou assurée par un grou- né par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C. Ces cla-
pe électrogène de secours dont la mise en marche est pets doivent être contrôlables et remplaçables.
asservie à la coupure de l’alimentation électrique normale. Ils ne peuvent être utilisés lorsque le système de ventilation
– Le fonctionnement du groupe électrogène et du dispositif de assure l’évacuation des gaz de combustion des appareils rac-
mise en marche automatique doit être vérifié au moins une cordés (VMC – Gaz).
fois par mois.

829

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC


Arrêté du 25/06/1980 modifié
Les ERP sont classés par types selon la nature de leur exploitation et par catégories d’après l’effectif du public et du person-
nel susceptible d’être admis.

TYPES ET EFFECTIFS CATÉGORIES ÉTABLISSEMENTS SPÉCIAUX


L Salles d’auditions, de conférences, 1er groupe CTS Chapiteaux, tentes :
de réunions : 1re catégorie : au-dessus de 1 500 per- EF Établissements flottants :
Salles de spectacles ou à usage sonnes. GA Gares :
multiple : 2e catégorie : de 701 à 1 500 personnes. OA Hôtels, restaurants d’altitude :
M Magasins de vente, centres com- 3e catégorie : de 301 à 700 personnes. PA Établissements de plein air :
merciaux : 4e catégorie : 300 personnes et au-des- PS Parcs de stationnement couverts :
N Restaurants, débits de boissons : sous, à l’exception des établissements REF Refuges de montagne :
O Hôtels, pensions de famille : compris dans la 5e catégorie. SG Structures gonflables.
P Salles de danse, de jeux : 2e groupe
R Établissements d’enseignement, 5e catégorie : établissements dans les-
colonies de vacances : quels l’effectif du public est inférieur à cha-
S Bibliothèques, centres de documen- cun des nombres fixés dans le tableau ci-
tation : dessus pour chaque type d’établissement.
T Salles d’exposition :
U Établissements sanitaires :
V Établissements de culte :
W Administrations, banques, bureaux :
X Établissements sportifs couverts :
Y Musées.

NON PROPAGATION DU FEU ET DES FUMÉES – Soit une mise en surpression par soufflage mécanique dans
PAR LES INSTALLATIONS DE VMC l’escalier, afin de desservir en air neuf les locaux adjacents à
L’exigence de non propagation du feu et des fumées est satis- l’escalier.
faite pour tous les systèmes si l’une des prescriptions sui- IMMEUBLE DE GRANDE HAUTEUR (IGH)
vantes est respectée (a ou b). Arrêté du 18/10/1977 modifié le 22/10/1982
a) Chaque bouche est munie d’un volet pare-flammes de Les immeubles sont dits « IGH » lorsque le plancher bas du
degré une demi-heure ou le conduit de raccordement éventuel dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus
de chaque local au conduit collecteur est équipé d’un clapet haut, utilisable par les engins de services de secours :
assurant le coupe-feu de traversée de 30 minutes. Ces dispo- – à plus de 50 m pour les immeubles d’habitation
sitions sont contrôlables et remplaçables. Ils sont actionnés – à plus de 28 m pour les autres immeubles.
par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C placé dans le L’instruction du 7 juin 1974 décrit deux systèmes de désenfu-
flux d’air extrait, ce dispositif ne doit pas être utilisé lorsque le mage mécanique (solutions « A » et « B »).
système de ventilation assure l’évacuation des gaz de com- Escaliers
bustion des appareils raccordés (VMC – gaz). Soufflage mécanique avec :
b) Le ventilateur est maintenu en fonctionnement : – surpression (20 à 80 Pa)
– soit par une source d’alimentation électrique de sécurité, – V = 0,5 m/s à travers porte ouverte.
répondant aux dispositions prévues aux articles E.C. 9 (§2) et
Sas
E.C. 18 pour l’éclairage de sécurité de type c :
Solution « A » = le sas est désenfumé par balayage, flux
– soit par une dérivation issue directement du tableau princi-
ascendant de 0,20 m/s (0,20 m3/s par m2 de sas).
pal et sélectivement protégée de façon à ne pas être affectée
Solution « B » = sas protégé par suppression et débit soufflé
par un incident survenant sur les autres circuits.
assurant V = 1 m/s entre sas et circulation. Ceci revient à com-
Dans les deux cas, et en aggravation de l’article E.C. 18, les
pléter le débit qui vient de l’escalier, soit vitesse supplémen-
canalisations électriques alimentant les ventilateurs doivent
taire de passage de 0,5 m/s à travers la porte sas/circulation.
respecter les dispositions de l’article E.L. 3 (§2). De plus, le
(Si ventilation défaillante : volet PF 1h entre sas et circulation).
ventilateur doit être, au sens de l’annexe technique VMC figu-
rant à la fin de la présente section :
– de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5
– de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5
– de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6
– de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 h).
Détermination du taux de dilution (se reporter à la
page 141).
LE DÉSENFUMAGE DES ERP
Escaliers
Pas de désenfumage mécanique.
– Soit un balayage (désenfumage naturel) : ouverture simulta-
née d’un ouvrant en façade ou d’un exutoire en toiture d’une
surface de 1 m2 et d’une amenée d’air de surface identique en
bas de la cage d’escalier.
Solution A (dite à 5 conduits)

830

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
Circulations horizontales communes PARCS DE STATIONNEMENT COUVERTS
Désenfumées par balayage, bouches d’extraction et amenées – Parcs à un seul niveau de sous-sol : ventilation naturelle ou
d’air alternées = idem IT 246 en ERP. mécanique.
– Débit de soufflage ≥ 1 m3/s (3 600 m3/h) par bouche – Parcs à plusieurs niveaux de sous-sol : ventilation mécanique
– Vitesse de soufflage < 5 m/s obligatoire.
– Ventilateur d’extraction agréé 400 °C/2 h. Ventilation mécanique
• Ventilateurs agréés 200 °C/1 h
• Débit désenfumage = 600 m3/h par place de stationnement.
On utilise généralement des moteurs 2 vitesses afin d’assurer
la ventilation de confort en petite vitesse et de réserver la gran-
de vitesse pour le désenfumage.
• Mode de fonctionnement : asservis à un détecteur de CO
et/ou à une horloge.

Solution B (dite à 3 conduits)

PRINCIPALES EXIGENCES SELON LES TYPES D’ÉTABLISSEMENTS (RÉSUMÉ ET SIMPLIFIÉ)


Type L (art. L. 30) Doivent être désenfumés : les salles situées en sous-sol, celles > 300 m2 en RdC ou en étage, les
Salles de spectacles… escaliers et les circulations (ou mis à l’abri des fumées), les dépôts de service et resserres.

Type M (art. M 18.19) Doivent être désenfumés : les locaux de vente situés en sous-sol > 100 m2 en RdC ou en étage > 300 m2, les mails et les
escaliers
Magasins de vente… ou circulations horizontales encloisonnées (chaque niveau séparément).

Type N (art. N 9) Doivent être désenfumés : salles en sous-sol > 100 m2 ou aveugles.
Restaurants, bars… En RdC ou en étage > 300 m2, escaliers et circulations horizontales.

Type O (art. 0 11.12.13) • Niveaux comportant des locaux réservés au sommeil :


Hôtels… Les escaliers et circulations doivent être désenfumés et asservis à la détection sauf si :
– la distance à parcourir entre une chambre et un escalier désenfumés est < 10 m,
– ou si chaque local est désenfumé mécaniquement,
– ou si les locaux sont à un étage au plus sur RdC avec ouvrants de façade.
• Niveaux ne comportant pas de locaux réservés au sommeil :
– Locaux devant être désenfumés suivant chaque type d’activité.
• Les halls > 300 m2 ou utilisés pour l’évacuation doivent être désenfumés.

Type P (art. P 14) Doivent être désenfumées : les salles de danse situées en sous-sol, les salles de jeux en sous-sol > 100 m2, les salles de
danse avec mezzanines,
Salles de danse et de jeux les salles > 300 m2 en RdC ou en étage. Les escaliers et les circulations encloisonnées (sauf si < 5 m en RdC ou étage) doi-
vent être désenfumés ou mis à l’abri des fumées.

Type R (art. R 19) Doivent être désenfumés : les escaliers desservant les locaux réservés au sommeil pour les bâtiments avec un étage sur RdC.
Établissements Si + de 1 étage sur RdC et locaux réservés au sommeil :
d’enseignement, – désenfumage des circulations horizontales et des escaliers encloisonnés (ou mise à l’abri des fumées).
colonies de vacances Si + de 1 étage sur RdC et pas de locaux réservés au sommeil :
– soit désenfumage de tous les locaux
– soit désenfumage ou mise en surpression des circulations horizontales encloisonnées.
Doivent être désenfumées : les circulations horizontales en sous-sol.

Type T (art. T 25) Doivent être désenfumés : les salles en sous-sol > 100 m2, celles > 300 m2 en RdC ou en étage, les escaliers et les
Salles d’exposition circulations horizontales encloisonnées (ou mise à l’abri des fumées).

Type U Doivent être désenfumés : les salles > 300 m2 en RdC ou en étage, celles > 100 m2 aveugles en sous-sol, les halls > 300 m2.
Établissements de soins Niveaux comportant des locaux d’hospitalisation : désenfumage mécanique obligatoire, sauf dernier étage pouvant l’être
naturellement.

Type V (art. V 6) Doivent être désenfumées : les salles > 300 m2 en sous-sol, les salles > 300 m2 en RdC ou en étage si plafond < 4 m.
Établissements de culte

Type W (art. W 9) Doivent être désenfumés : les salles > 300 m2, locaux à risques particuliers > 1000 m3, escaliers et circulations encloisonnées
Administrations, banques… (ou mise à l’abri des fumées).

Type X (art. X 19) Doivent être désenfumés dans les locaux de maxi 1 étage + RdC : les zones de déshabillage, de stockage de vêtements,
Établissements sportifs locaux de matériels fermés, locaux aveugles > 300 m2.
couverts Locaux de + de 1 étage sur RdC et sous-sol accessibles au public :
– soit désenfumage de tous les locaux,
– soit désenfumage ou mise à l’abri des fumées des circulations horizontales et des escaliers encloisonnés.
Les salles polyvalentes à dominante sportive doivent être désenfumées.

Lieux de travail Doivent être désenfumées : les locaux en RdC ou en étage > 300 m2, les locaux aveugles et ceux situés en sous-sol > 100 m2.
Décret du 31/03/1992 Tous les escaliers doivent comporter un dispositif de désenfumage naturel ou mécanique.
(art. R 235.4.8) Surface des sections d’évacuation des fumées > 1/100 de la surface du local desservi avec un mini de 1 m2 (idem pour les
entrées d’air).
Si désenfumage mécanique : 1 m3/s (3 600 m3/h) par 100 m2.

831

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

VENTILATION INDUSTRIELLE
PRINCIPE – RÉGLEMENTATION

VENTILATION GÉNÉRALE
La ventilation générale opère par « dilution » des polluants à l’aide d’un apport air neuf venant de l’extérieur.
Les débits sont calculés d’après un « nombre de renouvellements par heure » du volume du local, suivant un type d’activité.
Les ventilateurs utilisés sont de type hélicoïde (voir page 180 et 181). Le débit à mettre en œuvre Q(m3/h) se calcule en multi-
pliant le volume du local V (m3) par un nombre de renouvellements d’air par heure (N/H), soit : Qm3/h = Vm3 x N/H.

Entrepôts 5 à 10
Ateliers standards, garages 5 à 10
Ateliers de vernissage, peinture 15 à 30
Ateliers poussiéreux, polissage, soudage 15 à 30
Locaux de charge de batteries 5 à 10
Forges, fonderies 20 à 30
Vestiaires, sanitaires 10 à 15
Ateliers de teinture, blanchisseries 20 à 30

Le tableau ci-dessus donne des fourchettes de valeurs indicatives de N/H. Il est prudent de dimensionner largement les instal-
lations en prévoyant une régulation de vitesse permettant de respecter le débit minimal d’air neuf par occupant imposé par le
Code du Travail.

TYPES DE LOCAUX
Les établissements industriels sont soumis aux dispositions du code du travail.
Les locaux visés sont classés en 2 catégories :
– « à pollution non spécifique », si la pollution est liée à la seule présence humaine (à l’exception des locaux sanitaires),
– « à pollution spécifique », dans le cas contraire.
LOCAUX « À POLLUTION NON SPÉCIFIQUE »
Dans les locaux à pollution non spécifique, lorsque l’aération est assurée par des dispositifs de ventilation, le débit minimal d’air
neuf à introduire par occupant est fixé dans le tableau ci-après :<Aucun>

Désignation des locaux Exemples d’activités Débit minimal d’air neuf par occupant
(en mètres cubes par heure)

Bureaux, locaux sans travail physique Travail assis du type : écriture, frappe à la machine 25
dessin, couture, comptabilité

Locaux de restauration, locaux de vente,


locaux de réunions 30

Ateliers et locaux avec travail physique Travail assis ou debout du type :


léger assemblage ou triage de matériaux légers,
percement ou fraisage de petites pièces, bobinage, 45
usinage avec outil de faible puissance,
déplacement occasionnel

Autres ateliers et locaux Travail soutenu, travail intense. 60

LOCAUX « À POLLUTION SPÉCIFIQUE »


Des dispositifs assurant le captage puis l’évacuation des polluant émis à chaque poste de travail doivent être mis en place,
complétés par une ventilation générale.
Les objectifs à atteindre sont les suivants :
– captage au plus près des sources d’émission de la totalité des polluants à chaque fois que cela est techniquement possible.
Les concentrations en polluants doivent rester inférieures aux seuils admissibles, publiés par circulaire du Ministère du Travail.
– dilution et évacuation des polluants résiduels par la ventilation générale.
Le débit minimal d’air neuf à introduire dans un local à pollution spécifique doit dans tous les cas rester au moins égal à celui
fixé pour les locaux à pollution non spécifiques.
À ce jour, quatre substances font l’objet de valeurs réglementaires : l’amiante, le benzène, le chlorure de vinyle, le plomb.

832

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
VENTILATION POUR L’ÉLEVAGE
GÉNÉRALITÉS
Le but de la ventilation des bâtiments d’élevage est d’assainir l’ambiance intérieure du bâtiment en évacuant la vapeur d’eau et
le gaz carbonique dégagés par les animaux, ainsi que les gaz ammoniacaux et sulfuriques émis par les déjections.
Suivant les saisons et l’âge des animaux, on doit pouvoir faire varier le renouvellement d’air de 10 à 100 % d’où l’utilisation de
ventilateurs variables et de régulateurs.

VENTILATION D’HIVER

But : maintenir l’hygrométrie dans des limites acceptables (< 75 %) et évacuer les gaz nocifs avec un débit mini ne pénalisant pas
trop le chauffage.

VENTILATION D’ÉTÉ

But : limiter l’élevation de la température intérieure et la fermentation des déjections – débits maxi.

VENTILATION DEMI-SAISON

Débit intermédiaire entre débit été (maxi) et débit hiver (mini).

CALCUL DU DÉBIT MAXI

Permettant de déterminer les ventilateurs. Multiplier les débits d’été du tableau ci-contre par le nombre d’animaux.
Ce tableau représente les normes les plus courantes, à faire confirmer par un technicien agricole maîtrisant les critères locaux.

ANIMAUX ÉTÉ HIVER ANIMAUX ÉTÉ HIVER


Poules pondeuses 12 2 PORCHERIES
Poulets de chair 5 0,5 Maternité (truie) 150 30
Canards/Pintades 10 2 Porcs 6 à 30 kg 10 2
Dindes/Oies 30 3 Porcs 30 à 100 kg 80 10
Lapins 8 0,5 ÉTABLES
Veaux (nurseries) 100 15
Autre méthode pour les animaux Veaux (engraissés) 200 30
ci-dessus : compter 4 m3/h par Bovins 300 50
kg d’animaux adultes. Bêtes de bergerie 100 10

ENTRÉES D’AIR : une fois le débit-global maxi déterminé (Qm3/h), il faut déterminer la surface (dm2) des entrées d’air qui per-
mettront l’entrée d’air neuf suivant la formule :


Q m3/h V m/s = vitesse d’air
Sm2 =
3600 x V m/s maxi admise par les animaux

V m/s maxi : entre 1 et 3 au niveau des entrées d’air, correspondant à des vitesses au niveau des animaux de 0,1 à 0,3 (porcs
suivant âge) – 0,2 (lapins) – 0,3 (volailles) – 0,6 (bovins).

EXTRACTION LATÉRALE EXTRACTION PAR GAINE


(VENTILATEURS SÉRIE BP) (VENTILATEURS SÉRIE HP)

Quelques installations types

833

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

CLIMATISATION

GÉNÉRALITÉS
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT Ainsi, un climatiseur simple se compose de deux échangeurs,
La majorité des climatiseurs fonctionne grâce à un circuit fri- le premier appelé « évaporateur » (1), où s’effectue le passage
gorifique à compression. Ce principe utilise la propriété d’un « de l’état liquide à l’état gazeux » avec absorption de chaleur,
fluide appelé « frigorigène », qui absorbe une certaine quanti- et le deuxième appelé « condenseur » (3), où s’effectue par
té de chaleur lorsqu’il passe de l’état liquide à l’état vapeur. condensation, le retour à l’état liquide avec dégagement de
Ce passage à l’état gazeux ne peut s’effectuer, à une tempé- chaleur.
rature donnée, que si l’on apporte au liquide une quantité de Entre ces deux échangeurs, un « compresseur » (2) joue le rôle
chaleur déterminée et suffisante. Pour s’évaporer, le liquide de « pompe » afin d’assurer la circulation du fluide frigorigène.
emprunte donc la chaleur des corps qui l’entourent. Les vapeurs de fluide, récupérées en sortie d’évaporateur
Ainsi, l’eau bout simplement si le récipient qui la contient est sont ainsi comprimées et condensées, et le liquide est de nou-
placé sur une source de chaleur qui l’amène à 100 °C. De veau injecté dans l’évaporateur d’un détendeur (4), organe de
même, l’éther versé sur la peau s’évapore grâce à la chaleur régulation qui abaisse la pression du fluide et lui permet de
du corps et de l’air ambiant alors que celui qui reçoit l’éther bouillir à basse température.
ressent une sensation de froid…
CONFORT ET QUALITÉ DE L’AIR
La température d’évaporation varie avec le fluide considéré et
La technologie de la climatisation permet d’assurer une stabi-
la pression : en altitude, où la pression atmosphérique dimi-
lité thermique, de maintenir un équilibre hygrométrique par
nue, l’eau chauffée à l’air libre n’attend pas 100 °C pour
l’humidification ou la déshumidification et de filtrer l’air, …
bouillir et s’évaporer. Le changement d’état est réversible : le
autant de qualités apportant confort et bien-être à l’utilisateur.
fluide gazeux redevient liquide si on lui retire la même quantité
Toutefois, ceci n’est vrai que dans la mesure où l’installation
de chaleur qu’il a fallu lui fournir pour le vaporiser. C’est ce
aura été judicieusement conçue, adaptée, utilisée et entrete-
phénomène tout simple qui est utilisé dans les circuits frigori-
nue pour obtenir, dans le local, un air de qualité.
fiques.
L’air intérieur d’un local climatisé se définit en fonction de plu-
sieurs paramètres :
• sa température
• son humidité relative
• sa vitesse de circulation dans le local
• sa qualité intrinsèque : qui sera liée à celle de la filtration de
l’air neuf et de l’air repris et au taux de son renouvellement.
Ces différents facteurs sont interactifs et de leur bonne com-
binaison résultera une sensation de bien-être, ou au contraire
des troubles divers. Une installation de climatisation permet
d’agir sur l’ensemble de ces paramètres.

LES CLIMATISEURS MONOBLOCS Fixes Mobiles


Simplicité, robustesse, fiabilité.
Split Monobloc split
Type

Conçus en un seul bloc, les climatiseurs Monoblocs offrent


une alternative simple et économique aux split system. Du fait
de leur compacité, les Monoblocs peuvent être installés par-
Surface à
climatiser

Toutes surfaces Jusqu’à Jusqu’à


tout où il est impossible d’implanter une unité extérieure.
25 m2 25 m2
Simples à mettre en œuvre, ces cli-
matiseurs sont prêts à l’utilisation et
Au mur
du climatiseur

ne nécessitent aucune liaison frigo-


Intégration

ou au plafond Au sol Au sol


rifique. Munis d’un compresseur
• Encastrée
rotatif, les Monoblocs présentent
• En saillie
une isolation phonique optimale. Ils
peuvent être à condensation par air
Silence

(Window) ou par eau (console).


Très bon Satisfaisant Bon

LES CLIMATISEURS SPLIT SYSTEM


Confort, raffinement, flexibilité.
Les performances des Split System ne peuvent que satisfaire
les utilisateurs. Composés de deux unités, les climatiseurs
Split System existent en deux versions : froid seul et réversible
(Clim + Chauffage). Premier avantage non négligeable, l’unité
intérieure respecte les espaces et ne prend qu’une toute peti-
te place. Pour ce qui est de l’unité extérieure, elle accueille les
organes volumineux, susceptibles de générer du bruit. Les
unités intérieures peuvent être de type mural, cassette encas-
La puissance frigorifique de votre climatiseur doit être adap- trable, plafonnier encastrable, plafonnier apparent ou console.
tée au volume à rafraîchir. Comptez environ 0,1 kW par m2 à La gamme murale offre la possibilité de climatiser plusieurs
climatiser, soit environ 3 kW pour une pièce de 30 m2. pièces (4 maximum) à partir d’une seule unité extérieure.

834

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE
LES SOLUTIONS SPLIT SYSTEM I. LES « MULTI SPLIT »
Les plafonniers apparents ou consoles conviennent aux instal- Les « multi split » sont des ensembles complets constitués
lations de petite puissance et pour des locaux de taille petite d’une seule unité extérieure raccordée directement à plusieurs
ou moyenne. unités intérieures de type « compact ». Ils existent en versions
Les muraux compacts sont utilisés dans les mêmes conditions froid seul et réversible.
que ci-dessus mais outre leur élégance hors du commun, ils 2 PIÈCES - 3 PIÈCES - 4 PIÈCES -
offrent un grand choix de puissances. BI SPLIT TRI SPLIT QUADRI SPLIT
Les cassettes et plafonniers gainables conviennent aux instal-
lations de petite et moyenne puissance et pour des locaux de
taille moyenne ou grande, pourvus d’un faux plafond.
1. Unité extérieure
2. Unité intérieure
3. Lamelle de balayage automatique de
l’air soufflé
4. Reprise de l’air
5. Filtre à l’air
6. Soufflage d’air
7. Voyants indiquant l’état de
fonctionnement du climatiseur II. LES « MULTI SYSTEM »
8. Récepteur des signaux envoyés par la
Les versions « multi system » sont réalisées à partir de climati-
télécommande
9. Plaque signalétique
seurs split system ou bisplit de la gamme « compact ».
10. Conduites de connexions Raccordés à un ensemble de répartition, ils constituent une
11. Tuyau d’évacuation des condensats solution simple et économique (disponibles uniquement en
12. 80 mm mini froid seul).
13. 50 mm mini
14. 100 mm mini 3 PIÈCES - 4 PIÈCES -
15. 400 mm mini TRI SYSTÈME QUADRI SYSTÈME
16. 500 mm mini

CLIMATISEURS MURAUX SÉRIE MULTI


La série des « Multi » permet de climatiser plusieurs pièces
(4 maximum) à partir d’une seule unité extérieure.
Deux solutions complémentaires sont disponibles :

LE CHAUFFAGE THERMODYNAMIQUE RÉVERSIBLE


LE PLANCHER CHAUFFANT - RAFRAÎCHISSANT

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

EN MODE CHAUFFAGE

Le système valorise la chaleur naturelle de l’atmosphère pour la restituer


dans votre maison
L’atmosphère est chauffée continuellement par le soleil. Cette énergie
solaire vous la ressentez directement par l’ensoleillement d’une belle jour-
née d’été. Cependant, elle est aussi présente en plein hiver. Pour chauffer
votre maison, on utilise cette énergie extérieure gratuite grâce à son prin-
cipe thermodynamique.

PRINCIPE

La chaleur circule naturellement des objets chauds vers les objets froids.
On utilise ce phénomène physique pour apporter de la chaleur au réfrigérant et à l’eau, ou au contraire la retirer (voir figure 1).
Concrètement, le réfrigérant et l’eau transportent la chaleur tour à tour, en l’absorbant lorsqu’ils sont « froids » et en la diffusant
lorsque « chauds », ils rencontrent une source froide. Ils sont les vecteurs de la chaleur circulante.
Prenons le cas du réfrigérant. Il passe lui-même d’un état très chaud à un état très froid.
• Quand il est très froid, une différence de température est créée entre le réfrigérant et l’air extérieur, même si la température exté-
rieure est inférieure à 0 °C. Le réfrigérant absorbe la chaleur due à cette situation et la transporte dans votre maison.
• Quand il est chaud, une différence de température est créée entre le réfrigérant et l’eau plus froide. Le réfrigérant lui transmet
sa chaleur au niveau de l’échangeur de l’unité intérieure.

835

CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE

SCHÉMA DE PRINCIPE
EN MODE CHAUFFAGE EN MODE RAFRAÎCHISSEMENT Legende :
1. compresseur
2. échangeur extérieur
3. détendeur
4. échangeur intérieur
5. plancher chauffant-rafraîchissant
6. vanne d’inversion de cycle qui pivote pour
modifier le cheminement du réfrigérant
7. bouteille liquide

CLIMATISATION INDIVIDUELLE

CLIMATISATION
DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION
Possibilité d’estimer les apports de chaleur par l’utilisation de feuilles de calcul simplifié. Pour un calcul précis, se reporter aux
abaques et tableaux (fenêtres, parois…) et (ou) appliquer les coefficients correcteurs correspondants.

Calcul simplifié OCCUPANTS


Restaurant
Travail
Quantité Énergie Total Activité Repos Activité
de bureau
apportée W physique
A – APPORTS DE CHALEUR INTERNES Coefficient 1 0,8 1,2
– Occupants pers. x 130
APPAREILS ÉLECTRIQUES
– Éclairage W x 1 Utiliser un coefficient pondérateur en fonction de la durée de fonction-
– Matériel du bureau (ordinateur, photocopie) W x 1 nement des appareils électriques aux heures les plus chaudes de la
– Moteur, fours, etc. W x 1 journée. Exemple : machine à café fonctionnant pendant 30 mn à l’heu-
– Réfrigérateur W x 1 re la plus chaude de la journée : coefficient de 0,5.
Pour les fumeurs et les clients de restaurants, utiliser le coefficient de 1,3.

TOTAL Exposition NE E SE S SO O NO Horizont.


A= Énergie
B – RENOUVELLEMENT D’AIR pers. x 51 B= apportée par
rayonnement 39 202 295 219 312 355 185 508
C – APPORTS PAR RAYONNEMENT DES en W/m2
FENÊTRES m2 x 250
– Fenêtres ensoleillées sans stores (à éviter) m2 x 130 sans Intérieurs extérieurs simple double
Coefficient Coef x Coef.
– Fenêtres ensoleillées stores intérieurs m2 x 65 =
correcteur stores vitrage
– Fenêtres ensoleillées stores extérieurs 1 0,5 0,25 1,18 1

TOTAL des apports par rayonnement C=


Ne prendre en compte que les surfaces vitrées ayant
l’exposition la plus défavorable.
D – APPORTS DE CHALEUR PAR LES PAROIS VARIATION DE L’ÉNERGIE
APPORTÉE EN FONCTION DE L’ÉPAISSEUR
Murs et cloisons :
– Murs à l’ombre m2 x 8
– Murs ensoleillés m2 x 12
– Cloisons m2 x 16

Plancher :
– Avec local en dessous m2 x 12

Plafond :
– Avec local au-dessus m2 x 12
– Sous combles ventilés non isolés m2 x 32
– Sous terrasse non isolée m2 x 40
– Sous combles ventilés, isolés 16 cm m2 x 4
– Sous terrasse isolée, 4 cm de polystyrène m2 x 14

Fenêtres :
– Ensemble des surfaces vitrées m2 x 28

TOTAL des apports par les parois D=

TOTAL DES APPORTS DE CHALEUR : lignes A + B + C + D

836

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