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MODULE 5: TECHNOLOGIES D’AMELIORATION DE LA CONSOMMATION

ANIME PAR

Riadh RACHICO

1
POSTES DE CONSOMMATION

Base de données
Enveloppe
Chauffage
Refroidissement
Régulation thermique locale
Ventilation
Eclairage
Bureautique
Eau chaude sanitaire
2
Base de données
• Matériel de base
– Disposer d'une documentation complète
– Mettre en place un repérage des équipements
• Répartition des consommations
– Installer les compteurs nécessaires pour permettre un partage des consommations
• Suivi des consommations
– Assurer le suivi des consommations de chauffage
– Assurer le suivi des consommations de froid
– Assurer le suivi des consommations d'eau chaude sanitaire
– Assurer le suivi des consommations des équipements de bureau
– Assurer le suivi des consommations de l’éclairage
Enveloppe

• Etanchéité de l'enveloppe
• Améliorer l'étanchéité des fenêtres et des entrées
– Améliorer l'étanchéité des châssis de fenêtre.
– Assurer la fermeture des portes et fenêtres

• Isolation de l'enveloppe
– Isoler les allèges derrière les radiateurs

• Protections solaires
– Sensibiliser les occupants à l'utilisation des protections solaires
Améliorer l’étanchéité des châssis de fenêtre

 ACTION
• Refaire les joints entre les châssis de fenêtres et la maçonnerie.
• Placer (ou remplacer) des joints souples entre le dormant
• et l'ouvrant des châssis de fenêtres.

 ECONOMIE
• La diminution du taux d'infiltration du bâtiment de 0,1 vol/heure permet
d'économiser de l'ordre de 6 kWh/an par m² chauffé.
Assurer la fermeture des portes et fenêtres

 ACTION
• Sensibiliser les occupants à la fermeture des portes;
• Equiper les portes d’un dispositif assurant la fermeture automatique après passage;
• Eviter l'installation de climatiseurs avec fenêtre ouverte.

 ECONOMIE
• Une ouverture permanente (une vitre cassée, par exemple) génère une
consommation de chauffage de 1500 DT / m²/ an.
• Ce type de gaspillage peut être évité à peu de frais!
Isoler les allèges derrière les radiateurs

 ACTION
• S’il y a des radiateurs en allège de fenêtre, placer un film isolant/réfléchissant
derrière les radiateurs
• si les allèges sont vitrées, remplacer le vitrage par un panneau opaque isolé.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Cette mesure est d'autant plus intéressante que l'isolation des murs, au départ elle
est médiocre voire nulle.
• L'économie potentielle est de l'ordre de 200 kWh/anm² d'allège isolée derrière un
radiateur, ce qui rentabilise rapidement l'investissement consenti.
Sensibiliser les occupants à l'utilisation des protections solaires
 ACTION
• Sensibiliser les occupants à :
 Utiliser les protections solaires extérieures plutôt que les stores intérieurs
 Baisser les protections solaires dès le matin

 RENTABILITÉ
• Les apports solaires dans un local peuvent s'élever jusqu'à 400 W par m² de
vitrage pour un local orienté à l'ouest, par une journée ensoleillée de juillet.
• L'utilisation des protections solaires permet d'éviter (ou de limiter) ces apports et
donc de diminuer, sans aucun investissement, la demande de froid du local.
CHAUFFAGE
• Amélioration du rendement de la chaudière
– Améliorer le réglage et la régulation du brûleur
– Colmater et ré isoler la chaudière
– Réguler les chaudières en cascade
– Isoler hydrauliquement les chaudières en période de faible demande
– Améliorer l'évacuation des fumées
– Diminuer la température de fonctionnement des chaudières
• Régulation de la chaudière
– Améliorer le ralenti nocturne
– Adapter la courbe de chauffe aux besoins réels d'hiver
– Adapter la courbe de chauffe aux besoins de la mi-saison
– Améliorer la gestion de la chaudière en été
– Améliorer la régulation de la chaudière à condensation
– Veiller à l'emplacement correct de la sonde extérieure
• Amélioration du réseau
– Isoler les conduites et les vannes
– Réduire le débit d'eau chaude de l'installation
– Équilibrer le réseau hydraulique
– Arrêter la circulation d'eau chaude lorsqu'elle n'est pas nécessaire
• Emission
– Améliorer l'efficacité des ventilo-convecteurs
• Maintenance
Améliorer le réglage et la régulation du brûleur

 ACTION
• Régler le débit d'air du brûleur pour optimiser son rendement.
• Réguler en cascade les brûleurs deux allures.
• Réguler le volet d'air motorisé pour qu'il soit fermé lorsque la chaudière est à
l'arrêt.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Economie potentielle de 1% de la consommation annuelle de chauffage pour
un suivi saisonnier du réglage du brûleur (2 entretiens par an : plein hiver et
mi-saison).
• Economie potentielle de 4,5 % de la consommation annuelle de chauffage
pour la fermeture du volet d'air du brûleur.
• Ces mesures ne coûtent rien ou sont rapidement rentabilisées.
Colmater et ré isoler la chaudière

 ACTION
• Colmater les trous de la jaquette de la chaudière et l'isoler (ou renforcer l'isolation).

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Ce type d'action peut être mené à peu de frais en attendant le remplacement d'une
chaudière très ancienne et peu performante.
REGULER LES CHAUDIERES EN CASCADE

 ACTION
• Réguler en cascade les brûleurs deux allures
• Réguler en cascade l'ensemble de l'installation avec isolation hydraulique de la
chaudière à l'arrêt.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Le temps de retour de l'opération est égal à un an!
Isoler hydrauliquement les chaudières en période de faible demande

 ACTION
• S'il y a plusieurs chaudières et si l'installation est surdimensionnée, couper
manuellement une chaudière inutile.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Cette mesure ne coûte rien, et permet une économie substantielle :
• de l'ordre de 6 500 litres de fuel par an pour deux chaudières de 500 kW dont une est
inutile.
Améliorer l'évacuation des fumées

 ACTION
• Réguler le tirage.
• Isoler la buse de raccordement à la cheminée.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Amélioration nette du rendement des chaudières.
Diminuer la température de fonctionnement des chaudières

 ACTION
• Diminuer la température de fonctionnement des chaudières soit
manuellement, soit grâce à une régulation en fonction de la température
extérieure.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• En diminuant la température de la chaudière de 10°C en moyenne sur
la saison de chauffe, on diminue les pertes à l'arrêt de 20%.
Améliorer le ralenti nocturne

 ACTION
• Améliorer le ralenti nocturne.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie réalisable en modifiant le mode de ralenti nocturne
dépend d'une série de paramètres qui influencent le bilan thermique :
 l'isolation,
 l'inertie du bâtiment,
 l'utilisation,
 l'inertie du système de chauffage.
Adapter la courbe de chauffe aux besoins de la mi-saison

 ACTION
• Adapter la courbe de chauffe aux besoins de la mi-saison.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Il est difficile de chiffrer l'impact énergétique de tels défauts de régulation.
Celui-ci n'est cependant pas négligeable. Pour s'en convaincre, on peut retenir
l'ordre de grandeur suivant :
 dans un local dont la température de consigne est de 20°C, un degré de trop = 7
... 8 % de surconsommation !
Améliorer la gestion de la chaudière en été

 ACTION
• Si la chaudière n'est pas nécessaire à la préparation de l'eau chaude sanitaire,
l'arrêter.
• Sinon, vérifier que le fonctionnement du chauffage est limité autant que possible.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie sur la consommation annuelle de chauffage peut aller de quelques
dixièmes de pourcents jusqu'à 3 voire 5%.
• L'intérêt de la "priorité sanitaire" augmente si la chaudière présente des pertes à
l'arrêt élevées. Cette mesure est donc particulièrement intéressante pour les
chaudières gaz atmosphériques dont l'échangeur est en communication ouverte
avec la cheminée.
Améliorer la régulation de la chaudière à condensation

 ACTION
• Alimenter la chaudière avec de l'eau à basse température pour valoriser sa propriété
de condensation :
• Régler le brûleur
• Adapter le réseau
• Diminuer autant que possible la température de l'eau

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Pour le gaz naturel, le même m³ donne 11% de chaleur en plus s'il y a condensation.
• Le gain réel obtenu sur une saison de chauffe en valorisant au mieux la propriété de
condensation de la chaudière est difficile à estimer car il dépend de la température
d'eau qui irrigue la chaudière et qui est variable (elle dépend de la courbe de chauffe
choisie).
• Néanmoins, on peut dire que 6 ... 9 % d'économie sur la consommation annuelle est
un ordre de grandeur réaliste (selon informations de l'ARGB et résultats de
programmes de simulation de certains fabricants).
Isolation des conduites
 ACTION
• Isoler les conduites et les vannes dans les locaux non chauffés (caves, gaines
techniques, faux plafonds, …)

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Economie potentielle de l'ordre de 65 litres de fuel par an par mètre de
tuyauterie isolée (pour un diamètre 2", avec de l'eau à 70°C, dans une
chaufferie à 20°C).
• Le temps de retour est de moins d’un an !
IMPORTANCE DU CALORIFUGE
Equilibrer le réseau hydraulique
 ACTION
• Equilibrer le réseau hydraulique :
• Installer des vannes d'équilibrage
• Régler les vannes d'équilibrage existantes

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Le seul équilibrage du réseau ne permet pas d'économie. Il permet d'éviter des
adaptations aléatoires de la régulation pour satisfaire les besoins de chaleur de
tous les locaux, adaptations qui peuvent engendrer une surconsommation allant
jusqu'à 30% si on supprime le ralenti nocturne.
Arrêter la circulation d'eau chaude lorsqu'elle n'est pas nécessaire

 ACTION
• Arrêter la circulation d'eau chaude
• Lorsque les chaudières sont À l'arrêt, en été,
• Lorsqu'il n'y a pas de besoins de chaleur dans le bâtiment.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• La commande de l'arrêt des pompes par une horloge et/ou un thermostat
extérieur nécessite un investissement de l'ordre de 125 ... 250 €. Il se justifie
pour une puissance des circulateurs supérieure à 500 W.
Améliorer l'efficacité des Ventilo-convecteurs
 ACTION
• Vérifier l'étanchéité du raccord des ventilo-convecteurs encastrés avec la grille de pulsion.
• Nettoyer les filtres tous les 6 mois.
• Favoriser le fonctionnement 2 tubes (tout chaud ou tout froid) des ventilo-convecteurs 3
tubes.
• Choisir les ventilo-convecteurs à remplacer avec une option de ventilation à basse vitesse.

 RENTABILITÉ
• L'économie potentielle de ces mesures dépend de nombreux facteurs comme la
puissance des ventilo-convecteurs, l'état de la situation initiale, les besoins en chaud et
en froid des différents locaux. Mais elles demandent pas ou très peu d'investissement
et sont donc directement rentables.
Limiter l'ajout d'eau au circuit

 ACTION
• Ne pas ajouter de l'eau au circuit sans étudier l'origine de la fuite.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'entartrage des chaudières entraîne une diminution du rendement de la
chaudière dont l'importance dépend de l'épaisseur de la couche de tartre.
• De plus, il peut être la cause de détériorations importantes sur le réseau.
• Eviter les fuites est donc toujours rentable!
CLIMATISATION
• Amélioration du rendement de la production frigorifique
• Condenseur
– Abaisser la température de condensation
– Améliorer la régulation du détendeur
– Diminuer la consommation des ventilateurs de la tour de refroidissement
• Evaporateur
– Rehausser la température d'évaporation
• Compresseur
– Adapter la puissance de la machine frigo aux besoins réels
– Améliorer la régulation de la machine frigorifique
• Remplacement
– Préparer le remplacement futur de la machine frigorifique
• Amélioration du réseau
– Équilibrer le réseau hydraulique
• Régulation des circuits
– Améliorer la gestion de la circulation d'eau glacée
– Augmenter la température du réseau d'eau glacée
• Emission
– Améliorer l'efficacité ventilo-convecteurs.
Abaisser la température de condensation
 ACTION
• Abaisser la température de condensation :
• Nettoyer les condenseurs à air
• Décalcariser les condenseurs à eau
• Améliorer l’environnement du condenseur

 RENTABILITÉ
• Nettoyer les condenseurs à air diminue la consommation de la machine frigorifique, de
l'ordre de -10% si l'encrassement est faible (nettoyage annuel),
• 30% si le nettoyage n'a jamais été réalisé.
• Nettoyer les condenseurs à eau économise de 15 à 25 % de la consommation de la
machine frigorifique.
• Si l'amélioration de l'environnement du condenseur permet d'abaisser la température de
condensation de 1°C, cela génère environ 3% d'économie.
Améliorer la régulation du détendeur
 ACTION
• Si le détendeur est de type thermostatique :
• le remplacer par un détendeur électronique
• ou, à défaut, travailler avec un ventilateur à vitesse variable ou une cascade
de ventilateurs afin de limiter la température au condenseur.

 RENTABILITÉ
• Abaisser la température de condensation de 1°C génère environ 3%
d'économie.
• Le remplacement du détendeur par un détendeur électronique nécessite un
budget de l'ordre de 750 € (y compris main d'oeuvre et remplacement du
régulateur).
• L'installation d'un variateur de vitesse sur les ventilateurs est rapidement
rentabilisée.
Rehausser la température d’évaporation

 ACTION
• Rehausser la température d’évaporation :
• Vérifier la qualité de l'échange thermique au niveau de l'évaporateur
• Utiliser de l’eau glacée moins froide lorsque les besoins du bâtiment le permettent

 RENTABILITÉ
• Augmenter la température d’évaporation de 1°C génère en moyenne 3%
d'économie :
• 2 % pour les compresseurs à piston,
• 3 % pour les compresseurs centrifuges,
• 4 % par degré pour les compresseurs à vis.
• S'ils sont fortement encrassés, le nettoyage des évaporateurs permet d'économiser
jusqu'à 15% de la consommation de la machine frigorifique .
Adapter la puissance de la machine frigorifique aux besoins
 ACTION
• Fractionner la puissance installée pour adapter la puissance nominale aux
besoins du bâtiment.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Une installation surdimensionnée génère des pertes
• de fonctionnement supplémentaires au niveau de tous les auxiliaires
(pompes, ventilateurs,…);
• du rendement de la machine : si la puissance appelée est inférieure à 20 %
de la puissance nominale de la machine frigorifique, son rendement de
production de froid s’écroule;
• du risque d'endommagement de la machine frigorifique qui augmente
avec le nombre de mises en route.
Améliorer la régulation de la machine frigorifique
 ACTION
• Limiter les heures de fonctionnement
• N’enclencher le groupe de froid que sous un certain seuil de température
extérieure
• Veiller à l'emplacement correct de la sonde extérieure
• Couper l'alimentation du chauffage des carters pendant la période d'arrêt de la
réfrigération

 RENTABILITÉ
• Toutes ces mesures sont directement rentables puisqu'elle ne demande aucun
investissement. L'économie qu'elles engendreront dépendra de la situation
initiale.
Préparer le remplacement futur de la machine frigorifique

 ACTION

• Placer, sur l’installation existante


• un compteur horaire
• un compteur de démarrages

• LA MISE EN ŒUVRE
• Calculer la période de fonctionnement annuelle moyenne :
• = Nombre d'heures de fonctionnement sur l'année
• Nombre de démarrages sur l'année

• Si cette valeur n'est pas d'au moins 15 à 20 minutes, la machine frigorifique est
largement surdimensionnée.
Equilibrer le réseau hydraulique

 ACTION
• Equilibrer le réseau hydraulique :
• Installer des vannes d'équilibrage,
• Régler les vannes d'équilibrage existantes.

 RENTABILITÉ
• Equilibrer le réseau évite de sur-refroidir certaines zones pour refroidir
correctement les zones mal irriguées.
• Exemple : risque de climatiser à 22°C dans un local pour assurer 25°C dans le
dernier local au fond du couloir.
• La surconsommation due à ce phénomène peut être de l'ordre de 10 à 20%!
Améliorer la gestion de la circulation d’eau glacée
 ACTION
• Arrêter la circulation d'eau glacée en-dehors des heures d'occupation
• Arrêter la circulation d'eau glacée en fin de période de refroidissement
• En hiver, stopper la circulation d'eau glacée dans les circuits non demandeurs

 RENTABILITÉ
• La commande de l'arrêt des pompes par une horloge nécessite un
investissement de l'ordre de 125 … 250 D. Il se justifie pour une puissance des
circulateurs supérieure à 500 W.
• Arrêter manuellement la circulation d'eau glacée en fin de période de
refroidissement ne demande pas d'investissement et permet d'économiser du
refroidissement, mais aussi du chauffage!
Augmenter la température du réseau d'eau glacée

 ACTION
• Utiliser de l’eau glacée moins froide
• Lorsque les besoins du bâtiment diminuent, en mi-saison et en hiver,
• Toute l'année si les unités terminales sont surdimensionnées.

 RENTABILITÉ
• La diminution des pertes du réseau peut être diminuée de 40% si la température
moyenne de l'eau passe de 8°C à 14°C, dans une ambiance à 22°C.
• Au niveau des ventilo-convecteurs, l'augmentation de la température de l'eau
glacée permet d'économiser de l'ordre de 30% en limitant la déshumidification.
Améliorer l'efficacité des ventilo-convecteurs

 ACTION
• Vérifier l'étanchéité du raccord des ventilo-convecteurs encastrés avec la grille
de pulsion
• Nettoyer les filtres tous les 6 mois.
• Favoriser le fonctionnement 2 tubes (tout chaud ou tout froid) des ventilo-
convecteurs 3 tubes.
• Choisir les ventilo-convecteurs à remplacer avec une option de ventilation à
basse vitesse.
Améliorer la gestion des climatiseurs de locaux

 ACTION
• Optimiser le fonctionnement du ventilateur du condenseur.
• Lors du remplacement d'un climatiseur, le choisir avec un évaporateur de
grande surface.
• Gérer le débit d'air neuf du roof-top.

 RENTABILITÉ
• Si le fluide frigorigène est à 6°C dans l'évaporateur, de l'ordre de 30% de la
puissance disponible est utilisée pour déshumidifier.
• Dans un roof-top, pour 1 000 m³ d'air neuf inutiles en hiver, la consommation
annuelle en mazout est de l'ordre de 1 000 litres.
REGULATION THERMIQUE LOCALE
Régulation des équipements
• Arrêter le fonctionnement des unités terminales en dehors des heures de présence.
• Eviter la destruction de chaud par du froid.
• Installer un équipement de régulation par local.
• Veiller à l'emplacement correct du thermostat d'ambiance.
• Veiller au bon placement des vannes thermostatiques.

Consignes
• Bien choisir la température de consigne en chauffage.
• Bien choisir la température de consigne en refroidissement.

Sensibiliser les occupants


• Éviter d'encombrer les équipements.
Arrêter le fonctionnement des unités terminales en dehors des heures de présence

 ACTION
• Réguler la distribution d'eau chaude et d'eau glacée.
• Commander les unités terminales par
– une gestion horaire ou
– un détecteur de présence.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie potentielle dépend du mode de fonctionnement actuel des
équipements. Elle peut être très importante (bien supérieure à 50%) s'ils
fonctionnent de façon ininterrompue.
Eviter la destruction de chaud par du froid

 ACTION
• Créer une zone neutre entre les consignes de chauffage et de refroidissement.
• Interconnecter entre elles les régulations des équipements émettant du chaud et du
froid.
• Sensibiliser les occupants pour qu'ils évitent d'ouvrir les fenêtres lorsque le local
est chauffé ou refroidi.
• Interconnecter les fenêtres avec la régulation des équipements.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie potentielle dépend de la fréquence et de l'importance des destructions
de chaud par le froid. Elle peut être très importante
• si l'éloignement des unités terminales "masque" ce type de gaspillage (exemple :
des ventilo-convecteurs dans un bureau paysager, un aérotherme d'un côté du local,
un split sur le mur en face)
• et / ou si les occupants se désintéressent des consommations énergétiques.
Installer un équipement de régulation par local

 ACTION
• Installer un équipement de régulation par local, et donner à l'utilisateur accès à
la consigne soit directement, soit via le responsable technique.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'intérêt de cette mesure est d'abord d'améliorer le confort des occupants, puis
d'éviter les surconsommations ou gaspillages énergétiques qu'engendre souvent
l'inconfort.
• Ces gaspillages sont difficiles à chiffrer, ils dépendent de la situation
particulière du bâtiment : ses équipements, leur régulation, les apports internes,
le souci des occupants pour les consommations énergétiques, …
Veiller à l'emplacement du thermostat d'ambiance

 ACTION
• Veiller à ce que le thermostat d'ambiance soit placé à un endroit représentatif de
la température moyenne du local.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Cette mesure ne permet pas d'économie par elle seule, mais elle est à la base
d'une régulation correcte, et permet donc d'éviter des gaspillages liés à une
mauvaise régulation.
EXEMPLES
Bien choisir la température de consigne en chauffage

 ACTION
• Adapter la consigne au type d'activité effectuée dans le local.
• Adapter la consigne au local.
• Adapter la consigne à la période : plein hiver, mi-saison,…
• Sensibiliser les occupants à s'habiller plus chaudement en hiver.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Dans un local dont la température de consigne est de 20°C, un degré de trop =
7 ... 8 % de surconsommation !
Bien choisir la température de consigne en refroidissement

 ACTION
• Adapter la consigne au type d'activité effectuée dans le local.
• Adapter la consigne à la température extérieure.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• On peut économiser de l'ordre de 20% sur la consommation d'été de la machine
frigorifique en remontant la température de consigne de refroidissement de
24°C à 25°C.
Eviter d'encombrer les équipements
 ACTION
• Dégager les radiateurs installés dans des niches.
• Sensibiliser les occupants pour qu'ils évitent d'encombrer les unités
terminales.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Cette mesure ne permet pas d'économie par elle seule, mais elle permet un
fonctionnement correct des équipements nécessaires au confort des
occupants. Sans cela, l'inconfort peut mener à une mauvaise régulation et aux
surconsommations qui en découlent.
VENTILATION
• Régulation de l’humidification
– Limiter le niveau d'humidification en hiver
– Créer une zone neutre entre les consignes d'humidification et de déshumidification
– Arrêter l'humidification sur certains groupes de traitement d'air
– Limiter la déshumidification
– Limiter les périodes d'humidification
– Limiter le débit de déconcentration de l'humidificateur
• Régulation de la température de pulsion
– Abaisser la température de pulsion de l'air neuf hygiénique
– Limiter le refroidissement de l'air pulsé
• Free cooling
– Organiser un free cooling mécanique
– Organiser un free cooling naturel de nuit
• Réseau
– Équilibrer le réseau
– Etanchéifier les conduits
– Isoler les conduits
• Débits d’air mis en œuvre
– En ventilation hygiénique :
– Limiter le débit maximum d'air neuf
– Gérer le ventilateur en fonction des horaires d'occupation
– Moduler le débit d'air neuf en fonction du taux d'occupation des locaux
• En climatisation tout air :
– Gérer la pulsion et l'extraction en fonction des horaires d'occupation
– Gérer les débits d'air neuf
– Entretenir les filtres
Limiter le niveau d'Humidification en hiver
 ACTION

Abaisser la consigne d’humidification à 40%.

 RENTABILITÉ

Passer d’une consigne de 50% HR à 40%HR permet d’économiser plus de 50%


du coût annuel de l’humidification de l’air. Et ça ne coûte que le temps
nécessaire pour changer la consigne !!
Créer une zone neutre entre les consignes d'humidification et de déshumidification

 ACTION
• Choisir des consignes différentes pour l’humidification et la déshumidification.

 RENTABILITÉ
• Abaisser la consigne d'humidité 50% HR à 40%HR permet, sans
investissement, d’économiser plus de 50% du coût annuel de l’humidification
de l’air.
• Augmenter la consigne de déshumidification de 50% HR à 60% HR permet,
sans investissement, d’économiser plus de 60% du coût annuel de la
déshumidification de l’air.
Arrêter l'humidification
sur certains groupes de traitement d'air
 ACTION
• Arrêter l'humidification sur les groupes pulsant
• dans une zone où l'humidification n'est pas nécessaire
• dans le zone où seul l'un ou l'autre local nécessite de l'humidification

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Economie de 18 à 36% sur la préparation de l'air pendant la période de chauffe,
selon les conditions de soufflage de l'air.
Limiter la déshumidification

 ACTION
• Augmenter la consigne de déshumidification à 65%.
• Augmenter la température d'eau de refroidissement de la batterie froide

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Si la déshumidification sur l'air est importante, l'économie sur la préparation de
l'air en période de refroidissement peut atteindre plus de 60%.
Limiter les périodes d'humidification

 ACTION
• Arrêter l'humidification au-dessus d'une certaine température extérieure.
• Arrêter l'humidification dès la fin de l'hiver.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Si l'air pulsé est humidifié à 6,2 greau/kgair pour obtenir 40% d'humidité
relative à 21°C dans l'ambiance, arrêter l'humidification lorsque la température
extérieure est supérieure à 8°C (voire 5°C), permet d'économiser de 15% à 35%
de l'énergie nécessaire à l'humidification.
Limiter le débit de déconcentration de l'humidificateur

 ACTION
• Adapter le débit de déconcentration de l'humidificateur aux besoins réels.
• Remplacer l'humidificateur par un humidificateur équipé d’un régulateur de
fréquence des purges en fonction de la dureté de l’eau.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Pour un débit de déconcentration surévalué de 1 litre/h, la consommation
d'énergie superflue sur l'année est d'environ (pour une température moyenne d'eau
de distribution à 10°C) :
• 1,163 Wh/kg.°C x 1 kg/h x (100-10°C) x 3 150 h = 330 kWh
Abaisser la température de pulsion de l'air neuf hygiénique
 ACTION
• Abaisser la température de pulsion de l'air neuf hygiénique en mi-saison, en hiver si les
locaux sont refroidis toute l'année.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie potentielle dépend de la température de soufflage à l'origine, mais également
des températures de consigne de chauffage et de refroidissement, des apports internes, etc.
• Un ordre de grandeur : lors d'une simulation informatique d'un ensemble de bureaux, la
réduction de la température de pulsion de 20°C à 16°C a diminué la demande de froid de
18%, la demande de chaud de 15%.
Limiter le refroidissement de l'air pulsé

 ACTION
• Eviter le fonctionnement de la batterie de refroidissement dans le groupe de
traitement d'air lorsque certaines des zones desservies sont en demande de
chaleur :
• Adapter la régulation du registre d'air, ou installer un système de refroidissement
local complémentaire ou revoir le réseau .

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie réalisée dépendra du volume d'air en jeu, et du mode de
fonctionnement du bâtiment. S'il est possible d'améliorer la régulation du registre
d'air, la rentabilité est immédiate.
• Par contre, la rentabilité de l'installation d'un système de refroidissement local,
ou de l'adaptation du réseau devra être étudiée pour chaque situation spécifique.
Organiser un free cooling mécanique

 ACTION
• Vérifier que la régulation de l'installation permet de valoriser l'air neuf :
• en journée quand l'air extérieur est plus frais que l'ambiance,
• la nuit pour rafraîchir la structure du bâtiment.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie est obtenue par la diminution ou l'arrêt de la machine frigorifique,
remplacée par l'effet refroidissant de l'air neuf extérieur. L'économie est très importante
mais difficilement chiffrable a priori puisqu'elle dépend de la situation initiale. On peut
parler d'un ordre de grandeur de 30% d'économie sur la consommation de froid, si au
départ la régulation de l'installation ne valorise pas l'air neuf.
• Attention, ce n'est pas "tout bénéfice" : une consommation supplémentaire du
ventilateur peut en résulter, si bien que l'on sera attentif à ne pas enclencher le
ventilateur tant que la température extérieure n'est pas 6 à 8 K plus froide que
l'ambiance, surtout si le réseau présente des pertes de charge élevées.
Organiser un free cooling naturel de nuit
 ACTION
• Organiser un free cooling naturel de nuit, local ou transversal.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Il est difficile d'estimer, dans un cas particulier, le gain réalisable grâce au free
cooling nocturne. Il dépend de l'inertie du bâtiment, de l'efficacité des occupants à
gérer cette ventilation nocturne, de la taille des ouvertures, de la température
extérieure, ...
• Pour fixer un ordre de grandeur, on peut espérer diminuer la consommation de
refroidissement de 20 à 40% selon l'inertie du bâtiment, si la gestion de la
ventilation est « parfaite ».
Équilibrer le réseau
 ACTION
• A défaut d'organes de réglage aux bouches de pulsion et en tête des branches,
insérer des diaphragmes de réglage dans les conduits.
• Equilibrer les débits d'air pulsés.

 RENTABILITÉ
• La rentabilité de l'opération dépend fortement de la situation : elle peut permettre
soit une amélioration de confort, soit une diminution des débits traités.
Etanchéifier les conduits

 ACTION
• Remplacer les conduits de distribution rectangulaire par des conduits circulaires à double
joint aux raccords
• A défaut, remédier aux plus grosses fuites (bandes adhésives, mastic, ...)

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie réalisable dépend de la qualité de l'étanchéité du réseau au départ.
• Exemple :
• Dans un bâtiment, le débit d'air préparé était le double du débit d'air hygiénique pulsé
dans les locaux. Un calfeutrage au moyen de bandes adhésives et de mastic a permis de
diminuer les pertes de moitié. Résultat : 25% d'économie sur le préchauffage de l'air
pulsé.
Isoler les conduits

 ACTION
• Isoler les conduits de pulsion d'air traversant les locaux non chauffés.
• S'il y a un échangeur de chaleur, l'isoler également.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L’isolation du mètre d'une gaine de section 40 x 40 cm transportant de l'air à
40°C permet d’économiser de l'ordre de 7 500 kWh ou 750 litres de fuel par an.
En ventilation hygiénique, limiter le débit maximum d'air neuf

 ACTION
• En ventilation hygiénique, adapter la puissance du ventilateur pour limiter le
débit d'air neuf aux débits hygiéniques recommandés.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Limiter le taux d'air neuf diminue les besoins de chauffage ainsi que la
consommation électrique du ventilateur. Celle-ci varie comme le cube de la
vitesse de rotation. Les économies peuvent donc être importantes.
En ventilation hygiénique, gérer le ventilateur en fonction des horaires d'occupation

 ACTION
• Arrêter ou diminuer l'extraction en dehors des heures d'occupation
• Limiter la ventilation pendant les périodes de faible occupation

 RENTABILITÉ
• Le temps de retour de telles opérations est souvent inférieur à 1 an.
En ventilation hygiénique, moduler le débit d'air neuf en fonction du taux d'occupation
des locaux

 ACTION
• En ventilation hygiénique moduler le débit d'air neuf en fonction du taux
d'occupation des locaux :
• Equiper les locaux à occupation variable de bouches réglables et de capteurs
représentatifs de la présence (sondes de qualité d'air, détection de présence,
…) et adapter la régulation du ventilateur.

 RENTABILITÉ
• L'investissement à consentir pour adapter l'installation existante rend la
mesure difficilement rentable dans les immeubles de bureaux classiques.
• Elle ne peut se justifier que pour des locaux dont l'occupation est très
intermittente : salle de conférence, salle de réunion, bureaux utilisés
sporadiquement, ...
Gérer la climatisation "tout air" en fonction des horaires d'occupation

 ACTION
• Arrêter pulsion et extraction en dehors des heures d'occupation (sauf relance).
• Limiter le débit d'extraction sanitaire la nuit et le week-end.

 RENTABILITE
• Cette mesure est rentable en ventilation hygiénique . Elle l'est d'autant plus en
climatisation tout air : les débit d'air traités sont de 6 à 8 fois plus importants !
Gérer les débits d'air neuf en climatisation "tout air"

 ACTION
• Adapter le réglage du registre de mélange air neuf / air recyclé
• en fonction de la température extérieure et du mode de fonctionnement de
l'installation
• en fonction du nombre d'occupants pour la climatisation individuelle d'une salle
de réunion, de conférence.
 RENTABILITÉ
• Ces actions sont rapidement rentabilisées par la diminution des besoins de
chauffage de l'air neuf.
• L'économie peut aller jusque 50% si le système fonctionne en tout air neuf au
départ.
Entretenir les filtres
 ACTION
• Remplacer les filtres régulièrement, suivant indication du manomètre de
pression différentielle, et au moins tous les deux ans.

 RENTABILITÉ
• L'économie financière liée à l'économie d'énergie qu'on réalise en remplaçant
un filtre peut être comparée au prix d'un filtre neuf.
Améliorer le rendement de la transmission du ventilateur

 ACTION
• Vérifier la transmission par courroie des ventilateurs pour améliorer le
rendement de la transmission.

 RENTABILITÉ
• Cette mesure ne demande pas d'investissement et est directement rentable : bien
réglée, une transmission par courroies a un rendement de l'ordre de 97%. Ce
rendement peut chuter à 90 voire 80% pour des entraînements par courroies
trapézoïdales munis de poulies trop petites et dont la tension est mal réglée.
L’ECLAIRAGE

• Luminaires / lampes
– Remplacer les lampes incandescentes.
• Maintenance
– Nettoyer les luminaires et repeindre les locaux.
• Gestion
– Scinder le système d'éclairage en zones homogènes.
– Sensibiliser les occupants.
– Limiter l'éclairage en fonction de la présence.
– Limiter l'éclairage en fonction de l'horaire d'occupation des locaux.
– Limiter l'éclairage en fonction de l'éclairage naturel.
– Limiter la durée de fonctionnement de l'éclairage extérieur.
Remplacer les lampes à incandescence

 ACTION
• Remplacer les lampes incandescentes par des lampes fluorescentes compactes
ayant un meilleur rendement.

 RENTABILITÉ
• Economie d'énergie escomptée d'environ 70% de la consommation d’éclairage.
Temps de retour de 1 à 3 ans.
Nettoyer les luminaires et repeindre les locaux

 ACTION
• Nettoyer les réflecteurs et les lampes des luminaires, ainsi que les parois des
locaux.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Le nettoyage des luminaires ne permet pas d'économiser de l'énergie, mais permet
d'assurer le confort en maintenant le niveau d'éclairement initial.
Scinder le système d'éclairage en zones homogènes

 ACTION
• Modifier le câblage électrique des luminaires afin d'avoir une commande distincte
pour l'éclairage de chaque zone homogène.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Le zonage de l’installation d’éclairage ne permet pas d'économie par lui seul.
• Il doit pour cela être accompagné de la participation des utilisateurs, ou d'un
système de gestion automatique.
EXEMPLES
Sensibiliser les occupants

 ACTION
• Sensibiliser les occupants à éteindre l'éclairage artificiel lorsqu'il
n'est pas nécessaire.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Pour des locaux occupés 10 heures par jour, l'occupant qui éteint le
soir au lieu de laisser allumé toute la nuit permet d'économiser 58%
de la consommation en éclairage.
• Une diminution de la consommation d'éclairage de l'ordre de 15 %
peut être espérée si les occupants éteignent à la mi-journée et
n'allument à nouveau que lorsque c'est nécessaire (par rapport à une
situation où les occupants laissent l'éclairage allumé toute la
journée).
Limiter l'éclairage en fonction de la présence

 ACTION
• Installer des détecteurs de présence ou encore des minuteries dans
les locaux où la présence est occasionnelle.

 RENTABILITÉ
• L’expérience de différents projets de rénovation montre que la
diminution de la durée de fonctionnement de l’éclairage dans des
bureaux individuels équipés de détecteurs de présence peut
atteindre 40% de la durée de fonctionnement initial.
• L'investissement complet nécessaire à l'installation de détecteurs de
présence (y compris les ballasts électroniques) est récupéré en 2 à 4
ans.
Limiter l'éclairage en fonction de l'horaire d'occupation des locaux

 ACTION
• Eteindre l'éclairage à heure fixe par zone ou pour l'ensemble du
bâtiment, si l'horaire de travail est fixe.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Pour des locaux occupés 10 heures par jour qui resteraient allumés
toute la nuit suite à la négligence des occupants, l'économie engendrée
par une coupure automatique de nuit serait de l'ordre de 14 / 24 =
58%.
• Statistiquement, l'extinction de l'éclairage en milieu de journée afin de
pousser les occupants à réévaluer la nécessité d'éclairer
artificiellement (par exemple à 14h00) amène une diminution de la
consommation d'éclairage de l'ordre de 14% (par rapport à une
situation où les occupants laissent l'éclairage allumé toute la journée).
Limiter l'éclairage artificiel en fonction de l'éclairage naturel

 ACTION
• Limiter l'éclairage artificiel en fonction de l'éclairage naturel, par un
- en on/off en fonction de l'éclairement extérieur ou
- en réglage continu (dimming) en fonction de l'éclairement intérieur

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• D'une manière générale une économie de 30 % est un chiffre que l'on peut
considérer comme raisonnable pour le Deming complet d'un bureau.
Limiter la durée de fonctionnement de l'éclairage extérieur

 ACTION
• Améliorer la gestion de l’éclairage extérieur à l'aide
• d'une gestion horaire,
• d'une sonde crépusculaire,
• de détecteurs de présence,
• des impulsions de coupure du réseau public.

 RENTABILITÉ
• La rentabilité du système de gestion dépend de la puissance gérée par un seul
système, du coût du système de gestion, du coût du kWh et surtout du temps de
fonctionnement économisé par rapport au fonctionnement actuel.
BUREAUTIQUE
• Organisation des locaux
– Sortir les équipements producteurs de chaleur des bureaux
• Sensibilisation des occupants
– Intégrer le critère énergétique dans le choix d'un appareil
– Éteindre les équipements non utilisés
• Ordinateurs
– Lors du remplacement des appareils,
– Choisir des écrans moins consommateurs
– Activer la mise en veille de l'écran
– Favoriser la mise en veille de l'unité centrale
• Imprimantes
– Utiliser une imprimante pour plusieurs utilisateurs
– Choix énergétique des imprimantes
• Fax
– Choix énergétique des fax
• Photocopieurs
Sortir les équipements producteurs de chaleur des bureaux
 ACTION
• Placer les équipements producteurs de chaleur dans un local climatisé
séparément et/ou dans lequel une température supérieure est acceptée.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'intérêt de cette mesure est d'améliorer le confort des occupants en diminuant
les apports internes de leur bureau, et éviter ainsi l'installation d'un appareil de
climatisation et … la consommation qu'il engendre.
Intégrer le critère énergétique dans le choix des appareils

 ACTION
• Lors de l'achat de nouveaux appareils de bureautique, prendre en compte la qualité
énergétique de l'équipement parmi les divers critères intervenant dans le choix.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie potentielle dépend du type d'appareil choisi. (Voir les fiches
suivantes…).
• A noter que l’économie est double : toute consommation électrique se convertit en
chaleur dans le bâtiment. Réduire la consommation des équipements de
bureautique, c’est donc aussi réduire la surchauffe en été ou la consommation de
climatisation !
Eteindre les équipements non utilisés
 ACTION
• Limiter le nombre d'appareils non utilisés mais néanmoins allumés :
 en sensibilisant les utilisateurs,
 en installant des systèmes d'extinction automatique.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie peut aller jusqu'à 75% si on éteint la nuit et le week-end un
appareil jusque là allumé en permanence.
Choisir des écrans plus économes

 ACTION
• Lors de l'achat de nouveaux écrans, choisir
• des écrans à cristaux liquides plutôt que des écrans traditionnels,
• des écrans traditionnels
– énergétiquement performants, qui permettent un mode veille,
– plus petits.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Les écrans à cristaux liquides consomment environ 70% en moins que les écrans
traditionnels.
• L'économie annuelle réalisée grâce à la mise en veille d’un écran traditionnel est
estimée à 250 kWh/an pour un écran 15 pouces, et 500 kWh/an d'un écran de 21
pouces.
• Choisir un écran de taille inférieure peut diminuer la consommation de cet écran de
20%.
Activer la mise en veille de l'écran

 ACTION
• Activer la mise en veille de l'écran dans Windows

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie annuelle réalisée grâce à la mise en veille est estimée à 250
kWh/an pour un écran 15 pouces, et 500 kWh/an pour un écran de 21 pouces.
Favoriser la mise en veille de l'unité centrale

 ACTION
• Choisir un ordinateur qui offre la possibilité de mise en veille et l'activer.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie potentielle dépend beaucoup du type de veille offert par
l'ordinateur, du temps de remise en fonctionnement et de l'utilisation du PC.
• L'ordre de grandeur est de plusieurs dizaines de pourcents si l'utilisation n'est
pas continue.
Partager les imprimantes entre utilisateurs

 LA MESURE
• Utiliser une imprimante pour plusieurs utilisateurs

 L'ÉCONOMIE POTENTIELLE
• L'économie peut aller jusqu'à 65% si le nombre d'imprimante est réduit de 1 par
personne à 1 pour 3 personnes.
Choix des imprimantes

 ACTION
• Lors du remplacement des appareils:
– préférer les imprimantes à jet d'encre aux imprimantes laser,
– favoriser les imprimantes laser avec mode veille.

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• Pour un même nombre de copies, l'économie entre une imprimante laser et une
imprimante à jet d'encre peut aller jusque 80%.
Choix des fax

 ACTION
• Lors du remplacement des appareils,
• Préférer les fax thermiques et fax à jet d'encre aux fax laser
• Favoriser les fax laser avec mode veille

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• De l'ordre de 80 à 90 % en choisissant un fax thermique plutôt qu'un fax laser.
• Plus de 90% en choisissant un fax à jet d'encre plutôt qu'un fax laser.
Choix des photocopieurs

 ACTION
• Lors du remplacement des appareils:
 choisir la capacité de l'appareil en fonction de ses besoins
 choisir des appareils avec un mode veille réel
 comparer les puissances absorbées

 ÉCONOMIE POTENTIELLE
• La consommation d'impression peut diminuer de plus de 60% d'un modèle à
l'autre, pour une vitesse de copie équivalente.
• Le mode veille peut permettre une économie allant jusqu'à 65% de la
consommation globale (impression et attente).
EAU CHAUDE SANITAIRE
• Amélioration de la production
– Intégrer une priorité ECS
– Isoler ou renforcer l'isolation du réservoir d'eau chaude
• Amélioration de la régulation
– Si production électrique,
– chauffer l'eau la nuit;
– délester le chauffage de l'eau en période de pointe de jour
• Réduction des besoins
– Diminuer la demande d'eau chaude
– Sensibiliser les occupants à utiliser l'eau froide
– Supprimer le circuit de distribution d'eau chaude dans les sanitaires des bureaux
– Réduire le débit utilisé
– Réduire la pression sur le réseau
– Supprimer les pertes vers l'égout
• Amélioration de la distribution
– Limiter les périodes de circulation de l'eau chaude
– Isoler la boucle de circulation
– Réduire la puissance de la pompe de circulation
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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