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COURS DE PROCEDES DE REALISATION

CLASSE : MACO4

DUREE : 2 HEURES/semaine

PROGRAMME DU COURS DE PROCEDES DE REALISATION


INTRODUCTION :
I- objectif du cours
A la fin de ce cours l’élève devrais être capable de :

-Décrire les techniques d’exécution des éléments d’ouvrage.


-Schématiser les différentes parties d’ouvrage.
-Proposer des solutions permettant de résoudre certaines difficultés rencontrées
dans la réalisation des ouvrages.
- Identifier les désordres dans les bâtiments.
-Choisir les matériaux en fonction de l’ouvrage à réaliser.
-Indiquer les avantages et les inconvénients des techniques employés dans la
construction.
.

II- Programme

CHAP I : LES PLANCHERS


I-Généralités
II-Les différents types de plancher : béton armé, béton précontraint, bois, métallique
III-Procédés de réalisation des planchers
IV-Les lambourdes : pose, réglage, scellement

CHAP II : ISOLATION THERMIQUES ET PHONIQUES


I-Définitions
II-But
III-Techniques de réalisation des isolations thermiques et phoniques

CHAP III : LES TOITURES TERRASSES


I-Généralités et définition
II-Les différents types de toiture terrasse
III-Nomenclature des toitures terrasses
IV- Procédés de construction des toitures terrasses
V- Pente, étanchéité (bitume, plomb, zinc, aluminium)

CHAP IV : LES CHARPENTES EN BETON ARME


I-Généralités et définition
II-Les différentes techniques de réalisations
III- Coffrage
IV- Ferraillage
V- Moulage

CHAP V : LES ESCALIERS


I-Définition
II- Les différents types d’escaliers
III-Nomenclature des escaliers et tracé
IV-Techniques de construction suivant les matériaux employés
Cours de Procédés de réalisation 1 Classe : MACO4
IV-Les escaliers préfabriqués

CHAP VI : LES REVETEMENTS


I-Définition
II-Les différents types de revêtement
III-Les produits en grés cérame
IV-Les pierres
V- Les marbres
VI- Les produits plastiques
VII- Utilisation et technique de pose

CHAP VII : LES RAVALEMENTS


I-Généralités et Définition
II-Façonnage des enduits
III-Les enduits spéciaux : mignonnette lavée, enduit tyrolien
IV-Les granulites
V- Procédés de réalisation des ravalements
VI-Crépitex et autres produits nouveaux de traitement des façades

CHAP VIII : LES CHARPENTES EN BOIS


I-Définition
II-Nomenclature
III-Les types de charpentes en bois
IV-Les procédés de réalisation des charpentes en bois
V-Tenon et mortaise
VI-Charpentes clouées, boulonnées, lamellées collées
VII-Les couvertures
VIII-Fixation, recouvrement, coupe

CHAP IX : LES ASSAINISSEMENTS


I-Généralités et Définition
II-Etude générale
III-Les égouts
IV-Les différentes canalisations
V-Les fosses septiques
VI- Les drains
VII- Les plateaux bactériens
VIII- Les filtres, les regards et les puisards

CHAP X : LES CANALISATIONS


I-Définition
II-Pose en tranchée : établissement des pentes, joints
III-Pose en élévation : colliers, corbeaux
IV-Représentation des charpentes en bois

CHAP XI : PERCEMENT DES OUVERTURES


I-Généralités
II-Exécution des linteaux
III-Reprise des jambages
IV-Etaiement et sécurité

CHAP XII : REPRISE EN SOUS-OEUVRE


I-Généralité et Définition
II-Ouverture avec ou sans étaiement
III-Technique d’étaiement des murs et des planchers
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Chapitre I: LES PLANCHERS
I-Généralités
I.1- Définition
Le plancher est un ouvrage horizontal constituant une séparation entre deux
niveaux d’une habitation. En d’autre terme c’est une aire plane horizontale séparent
deux niveau d’une construction et est capable de supporter des charges. Les
planchers sont les éléments porteurs.

I.2- Constitution d’un plancher.


Les planchers se composent de 3 parties distinctes :
1- La partie portante : se sont des solives en bois, les poutrelles métalliques,
les poutrelles préfabriquées en béton armé ou précontraint, ainsi que les
hourdis de remplissage ou alors la dalle pleine en béton armé.
2- Le revêtement : constituant le sol fini reposant sur la structure portante(Le
carrelage, parquet en bois, dallage divers, revêtement synthétique)
3- Le plafond : réalisé sous l’élément porteur (enduit, enduit de plâtre, plaque
préfabriquée en matériaux de tout genre)
La partie portante doit résister aux charges transmise par le poids propre et aux
surcharges prévues par les réglementations en vigueur. Le poids de l’élément
porteur lui-même, le poids du revêtement et celui du plafond. Il existe des ouvertures
dans les planchers pour permettre le passage des conduit de fumé, de ventilation et
des escaliers.

I.3- Les fonctions d’un plancher


Les planchers doivent répondre aux critères suivants :
- Résistance et stabilité (porteuse)
 Supporter les charges d’utilisation
 Ne pas fléchie (limiter la flèche au moment du coffrage puis en cours
d’utilisation)
 durabilité
- Etanchéité et protection
 A l’air
 Au feu
 Aux effractions.

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-Isolation thermique et acoustique
 Isolant thermique (exemple au dessus d’un garage)
 Isolation acoustique (bruit d’impacts)
- Fonctions architecturale
 Aspect décoratif en sous face
- Fonctions techniques
 Facilité de mise en œuvre
 Liaisons avec les porteurs verticaux
 Passage de gaines (eau, chauffage, électricité)
Suivant l’importance de la construction, chacune de ces fonctions peut prendre plus
ou moins d’importance.

II-Les différents types de plancher : béton armé, béton précontraint, bois,


métallique
Selon les matériaux employés et les techniques mises en œuvre, il existe trois
principaux types de plancher :

II.1- Les planchers en béton (béton armé et béton précontraint)


Ce sont les plus fréquents à l’heure actuelle, sur de très nombreuses formes dont la
variété ne permet pas un classement facile et générale. Nous pouvons néants moins
proposer deux critères à cette définition :
- Les planchers en béton armé avec retombé
- Les planchers en béton armé sans retombé.
De nombreuse recherche en vue d’améliorer et de faciliter la réalisation de ceux-ci
ont suscité des solutions diverses. C’est ainsi que nous aurons :
- Les planchers entièrement réalisé en place
- Les planchers semi préfabriqué
- Les planchers entièrement préfabriqués

II.1.1- Les planchers en béton armé sans retombé


Ils sont à sous face plus ou moins correctement dressé ; ce qui implique le recourt à
une faible couche d’enduit de plâtre collé de 3 à 5mm environs.

1- Les planchers en béton armé à dalle pleine


Ils sont actuellement les plus utilisé en habitation collective, même très soignés pour
les raisons suivantes :
- Leur faible épaisseur : 14 à 16 cm suivant la protée, représente un gain de
hauteur à des immeubles à plusieurs hauteur.
- Il présente une isolation acoustique que bruit aérien satisfaisant.
- Il se réalise simplement avec le recourt à des coffrages très industrialisés qui
donne un parement inférieur soigné. Les armatures sont simple et se présente
généralement sous forme de treillis soudé en panneaux.

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2- Les planchers à corps creux
Les planchers à corps creux sont composés de 3 principaux éléments :
- Les corps creux ou entrevous qui servent de coffrage perdu (les hourdis)
- Les poutrelles en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de
l’ensemble et reprennent les efforts de traction grâce à leur armature.
- Une dalle de compression armée coulée sur les entrevous qui reprend les
efforts de compression.
Le rôle des entrevous consiste au départ à supporter le poids de la dalle de
compression en phase de coulage. Ce sont donc des éléments de coffrage
perdu. Mais on peut aussi leur octroyer un rôle d’isolant.
La table de compression ou le hourdis est l’âme de ce type de plancher. Il a
généralement une épaisseur supérieure à 4 cm. Cette dalle de compression qui
est coulée en place sur les entrevous et les poutrelles doit être correctement
armée.

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3- Les plancher semi préfabriqués
Pour ce type de plancher une partie de la partie portante est préfabriqué et
l’autre est coulé en place. Notamment les poutres, les poutrelles et les
prédalles.
Les poutrelles supportent le plancher et transmettent ses charges à la
structure porteuse. On trouve toute une game de poutrelles préfabriquées sur
le marché :
- Poutrelle en béton précontraint par fils adhérents
- Poutrelle en béton armé
- Poutrelle treillis

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4- Les planchers entièrement préfabriqués
Il est mit en place sans coffrage, sans étaiement. C’est le cas de la dalle
pleine sur prédalle en béton armé ou béton précontraint préfabriqué
généralement au chantier ou en usine et mit en place par des engins.
II.1.1- Les planchers en béton armé avec retombé
Il se rencontre lorsque le couple charge – porté ne permet plus de passé avec une
dalle sans raidisseur dans les conditions de flèches requise. C’est dont un cas assez
rare en bâtiment d’habitation. Nous pouvons citer :
- Les planchers nervurés (avec poutres et poutrelles sous dalle) : les portés
prennent des valeurs sortant de l’ordinaire
- Les planchers caisson à nervure croisée de même hauteur
- Les planchers champignons classiques : avec retombé au droit des poteaux
pour reprendre les cisaillements et éviter le poinçonnement de la dalle par les
poteaux.

II.2- Les planchers métalliques


Ils sont généralement envisagés dans les constructions à ossature métallique. Ces
types de planchers sont bien adapter aux grandes portées et aux fortes charges et
présente sous un fait d’encombrement d’excellente solution pour la construction
industriel et les immeubles de bureaux. L’utilisation de ces planchers pour les

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habitations est plus tôt rare. Ce genre de réalisation offre l’avantage d’une exécution
rapide par l’emploi des profilés standardisés existant dans le commerce. Pour de tel
plancher, il est nécessaire de prévoir une protection efficace des fers contre
l’oxydation : une peinture adéquate ou un enrobement dans la masse de béton sont
des solutions à envisager.
Les planchers métalliques sont constitués par des solives en profilé IPN, IPE, UPN.
Son exécution est rapide et précise, par contre il est coûteux. On distingue les types
suivants :
- Les planchers en tôle pliée ou ondulée
Ce sont des planchers développés pour les constructions industrielles et les
constructions de bureaux

- Les planchers à corps creux et poutrelle en acier


Ce sont des planchers appropriés pour les construction d’habitation et de commerce.
Les hourdis peuvent prendre différentes formes et être fabriqué en différents
matériaux.

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- Les planchers collaborants
Ce plancher est surtout utilisé pour les constructions métallique. une tôle bac en
acier est placée dans la zone tendue du plancher et collabore avec le béton par
l’intermédiaire de connecteurs pour reprendre les efforts de traction.

II.3- Les planchers en bois


Le bois reste encore le matériau le plus utiliser et choisi pour la construction des
planchers dans les villas, les pavillons, les habitations privées. Mais il est peu utiliser
pour les habitations à plusieurs niveaux (dés qu’il atteint R+2).
Le plancher en bois est dont un plancher dont la plus part des éléments porteurs
sont constitués par des poutres et des solives en bois. Le plancher à la française ou
plafond à la française est un plancher composé de solives apparentes en sous face
(plafond). Les solives, généralement en chêne sont régulièrement espacées.
Les planchers en bois offre des avantages non négligeable :
- Simplicité de mise en œuvre ou de mise en place
- Facilité de façonnage
- Coût peu élevé (économie)
- Faible poids propre.
D’autre part le bois offre d’excellente qualité naturelle d’isolation thermique et
phonique. Ce pendant le bois à certain inconvénients :
- Son emploi n’offre qu’une faible protection contre l’humidité qui entraine la
destruction par pourriture
- L’appui des poutres nécessitant une retranche ou entrainent l’affaissement de
la section du mur constitue un inconvénient notable pour les constructions à
plusieurs niveau.

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III-Procédés de réalisation des planchers

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IV-Les lambourdes : pose, réglage, scellement

Les lambourdes sont des pièces de bois horizontales de petite section (5x10
cm environ) placée le long du mur ou de part et d’autre de la poutre. Les lambourdes
servent d’appui aux solives.

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PLANCHE POUR LE COURS SUR LES PLANCHERS

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Les planchers métalliques

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Les planchers en bois

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Chapitre II:
ISOLATION THERMIQUES ET PHONIQUES
I-Définitions
I.1- Isolation thermique
L’isolation thermique désigne l'ensemble des techniques mises en œuvre pour
limiter les transferts de chaleur entre un milieu chaud et un milieu froid. L'isolation
thermique est utilisée dans de nombreux domaines incluant notamment : le bâtiment
(maintien d'une température de confort à l'intérieur d'un bâtiment en dépensant le
minimum d'énergie), l'industrie, l'automobile, la chaîne du froid, la cuisine et le textile
(sur terre, dans l'espace, sous la mer1...)

I.2- Isolation phonique


L'isolation phonique, ou isolation acoustique, désigne l'ensemble des techniques
qui vise à éviter la propagation du bruit.
Dans un milieu compressible, le plus souvent dans l’air, le son se propage sous
forme d'une variation de pression créée par la source sonore. Seule la compression
se déplace et non les molécules d’air, si ce n’est de quelques micromètres. Le son
se propage également dans les solides sous forme de vibrations des atomes
appelées phonons. Là encore, seule la vibration se propage, et non les atomes qui
ne font que vibrer très faiblement autour de leur position d'équilibre.

II-But
II.1- But de l’isolation thermique
Le but de l'isolation thermique est de réduire, voire supprimer, les échanges
thermiques entre deux corps de températures différentes. Elle peut avoir pour but de
garder la chaleur présente à l’intérieur d'une maison, ou garder le froid dans un
réfrigérateur. Cela passe par l'interposition d'un matériau isolant entre le milieu chaud
et le milieu froid. Ce matériau généralement appelé « isolant thermique » peut être
une simple couche d'air sec, voire le vide d'air entre ces deux milieux.

II.2- But de l’isolation phonique


L'isolation phonique, ou isolation acoustique, a pour but d'empêcher la
propagation des sons. Ceux-ci traversent l'air et la plupart des matériaux solides.

III-Techniques de réalisation des isolations thermiques et phoniques

III.1 -Techniques de réalisation des isolations thermiques

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Cours de Procédés de réalisation 19 Classe : MACO4
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Cours de Procédés de réalisation 21 Classe : MACO4
Cours de Procédés de réalisation 22 Classe : MACO4
III.2 -Techniques de réalisation des isolations phonique

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Chapitre III:
LES TOITURES TERRASSES
I-Généralités et définition
I.1-Généralités
Le fait de mettre une construction hors d’eau consiste à couvrir le bâtiment de la
manière à le protéger de l’action des éléments naturels (eaux, vent et soleil). La
forme de cette protection est variable suivant le style de la construction et des
matériaux employés. On distingue :
- les toitures ou les couvertures traditionnelles (les plus employé pour les
constructions individuelles.
- Les toitures terrasses ou couvertures terrasses : elles sont très employées
pour des immeubles à plusieurs niveaux.

I.2-- Définition

II-Les différents types de toiture terrasse

III-Nomenclature des toitures terrasses

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IV- Procédés de construction des toitures terrasses
Le procédé de réalisation des toitures terrasse est surtout basé sur les différentes
partie.
Les étapes suivantes sont à suivre :
- Réalisation de la partie portante notamment le plancher
- Réalisation de la forme de pente et suivant l’utilisation et la destination de la
toiture terrasse
- Mise en œuvre du pare vapeur
- Pose de l’isolant thermique et phonique de la toiture
- Réalisation de l’étanchéité de la toiture terrasse
- Pose de la protection de l’étanchéité de la toiture terrasse.

V- Pente, étanchéité (bitume, plomb, zinc, aluminium)

V.1- Pentes des toitures terrasse

On distingue pour les supports maçonnés ou en béton:


- Les toitures à pente nulle (pente inférieure à 1%)
- Les toitures-terrasses plates (1% à 5% en tous points)
- Les toitures-terrasses rampantes (5% à 15%)
- Les toitures inclinées (=15%)
Classification des toitures en fonction de la pente et de la destination

V.2- Etanchéité des toitures terrasse

V.2.1- Support de l’étanchéité

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V.2.2- Revêtement de l’étanchéité

V.2.3- Protection de l’étanchéité

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PLANCHE POUR LE COURS SUR LES TOITURRES TERRASSES

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Les différentes étapes de réalisation des toitures terrasse.

Exemple des toitures terrasse.

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CHAP IV : LES CHARPENTES EN BETON
I-Généralités et définition
I.1-Généralités et définition

Une charpente : est un assemblage de pièces de bois ou de métal, servant à


soutenir ou couvrir des constructions et faisant partie de la toiture. C'est une ossature
porteuse ponctuelle, par opposition à la structure linéaire que constitue un mur
continu. Elle peut être aussi en béton armé, et dans ce cas, cela ne correspond pas
à la définition d'une charpente.

On désigne souvent par charpente l'ossature de poteaux et poutres qui reprend le


poids de la couverture ainsi que les charges verticales (c’est-à-dire les forces
verticales s'exerçant sur la charpente) telles que les surcharges climatiques (neige).
C'est le charpentier qui est chargé de la mise en place d'une charpente.

Une charpente : est une combinaison et assemblage d'éléments linéaires (en bois,
métal, béton armé) formant soit un support provisoire (échafaudage), soit une
ossature permanente, dans un bâtiment (poteaux et poutres, toiture).

I.2-Avantages de la Charpente en Béton armé

Le béton est aussi compétitif que le bois, concernant la solidité, le tarif, et la


rénovation des combles. L'un de ses principaux atouts est l'excellente résistance au
feu de la part des poteaux. On peut choisir d'utiliser pour sa charpente le béton
précontraint, le béton armé ou le béton léger. Une poutre en béton précontraint saura
capter les tractions exercées par la structure, ce qui limite le risque de fissure. Quant
au béton léger, il offre des performances thermiques et acoustiques.

La charpente en béton convient aux différentes configurations de toiture, mais se


montre particulièrement adaptée aux toits à configuration plate. Par ailleurs, ce type
de charpente est ignifuge

I.3- Utilisation de la Charpente en Béton armé

Tout comme la charpente métallique, la charpente en béton est utilisée pour les
maisons d'architecte au sein desquelles elle structure la toiture et l'habitation. Elle
permet la création de toitures terrasses. La charpente en béton est aussi utilisée
pour des logements et des bâtiments artisanaux.

II-Les différentes techniques de réalisations

Avant la pose d’une charpente en béton, il faut d’abord assembler les poteaux sur
les fondations :

– Par brochage : l’assemblage s’effectue dans des tubes spécifiques ou des


réservations forées ;
– Par encuvement : il se réalise sur une semelle fabriquée sur place ou achetée sous
forme préfabriquée.

Il faut ensuite s’occuper des poutres à assembler sur les poteaux en les enfilant à
l’intérieur des broches. L’espace restant entre les poutres et les broches sera rempli
avec du mortier de scellement. Ce n’est qu’après avoir coulé le béton armé que

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vous assemblerez les pannes. L’espace entre les poteaux en béton peut être rempli
par :

– Des blocs de béton ;


– Des panneaux préfabriqués en béton cellulaire ou en béton classique.

Il faut savoir que la charpente en béton est préfabriquée et comprend :

– Les poteaux : rectangulaires ou carrés, ils mesurent entre 2 et 15 mètres. Ils sont
généralement fabriqués en béton armé.
– Les poutres : supportant les pannes, elles sont appelées poutre IC ou poutre IV. Le
béton précontraint est généralement choisi pour leur construction.
– Les longrines : associées au dallage ou au plancher, elles sont de forme
rectangulaire. Leurs trames sont de 6 à 12 cm.
– Les pannes T : conçues en béton précontraint, elles sont destinées à supporter la
nouvelle couverture, souvent en bac acier.

III- Coffrage
Le coffrage est fait à l’aide des éléments métalliques le plus souvent et en atelier
de préfabrication. Ces coffrages sont assemblés et préparer pour recevoir des
bétons.

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IV- Ferraillage
Les armatures sont préparées puis introduit dans des coffrages en fonction
de l’élément à mouler et de la forme de ce dernier. Ils sont le plus souvent
les armatures de précontrainte.

V- Moulage
Le moulage c’est l’opération qui consiste à préparer et à mettre en œuvre
le béton dans les moules préparés et en attente de béton. Les bétons
utilisés pour les moulages sont généralement les bétons de haute
résistance fabriquée avec soin et en usine avec des dosages spécifiques.

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PLANCHE POUR LE COURS SUR LES CHARPENTES EN BETON ARME

34
LES ESCALIERS
Cours de Procédés de réalisation Classe : MACO4
CHAP V :

I-Définition
L’escalier est un ouvrage constitué d’une suite régulière de plans horizontaux
(marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d’un étage
à un autre.

II- Les différents types d’escaliers

1- L’escalier droit
L’escalier droit (fig. 13.6) : escalier constitué d’une seule volée et dont toutes les
marches sont de forme rectangulaire.

2- L’escalier à volées droites avec palier(s) intermédiaire


L’escalier à volées droites avec palier(s) intermédiaire(s)(fig. 13.7) : escalier
comportant plusieurs volées droites de directions différentes séparées par un ou
plusieurs paliers intermédiaires.

3- L’escalier balancé
L’escalier balancé : escalier sans palier intermédiaire dont les changements de
direction sont assurés par des marches balancées. On distingue deux principaux
types d’escaliers balancés :fig. 13.7 escaliers à volées droites avec palier(s)
intermédiaire(s)fig. 13.8 escaliers balancés à quartiers tournants

4- L’escalier à un quartier tournant ou à quart tournant


L’escalier à un quartier tournant ou à quart tournant (fig. 13.8) : le changement de
direction est à 90°. Le quart tournant peut se situer en bas, au milieu ou en haut de
l’escalier.

5- L’escalier à deux quartiers tournants ou à deux quarts tournants


L’escalier à deux quartiers tournants ou à deux quarts tournants
(fig. 13.9) : le changement de direction est de 180°.L’appellation « quartier tournant »
désigne la portion de l’escalier qui assure le changement de direction soit à l’aide de
marches balancées, soit par l’intermédiaire d’un palier de repos. Dans la pratique
cette dénomination est surtout employée pour les escaliers balancés.

6- L’escalier hélicoïdal
L’escalier hélicoïdal appelé aussi escalier à vis, en spirale ou en colimaçon (fig.
13.10) : escalier tournant dont les marches se développent autour d’un noyau
cylindrique central.

7- Le perron
Le perron (fig. 13.11) : petit escalier extérieur de quelques marches placé le plus
souvent devant une porte d’entrée.

III-Nomenclature des escaliers et tracé

- L’emmarchement (fig. 13.1) : largeur utile de l’escalier, mesurée entre murs ou


entre limons.
- La hauteur de marche (fig. 13.1) : distance verticale qui sépare le dessus d’une
marche du dessus de la marche suivante.
Les hauteurs des marches des escaliers intérieurs varient de 17 à 20 cm environ.

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Dans les calculs de dimensionnement d’escalier, la hauteur est souvent désignée
par la lettre H.
- Le giron (fig. 13.1) : distance horizontale mesurée entre les nez de deux
marches consécutives. Les girons des marches des escaliers intérieurs varient de
27 à 32 cm environ. Dans les calculs de dimensionnement d’escaliers, le giron
est souvent désigné par la lettre G.
- La contremarche (fig. 13.1) : désigne soit la face verticale située entre deux
marches consécutives, soit la pièce de bois ou de métal obturant l’espace entre
ces deux marches.
- La marche (fig. 13.1) : surface plane de l’escalier sur laquelle on pose le pied
pour monter ou descendre. Par extension, le terme désigne également la pièce
de bois ou de métal qui reçoit le pied. Le mot « marche » est aussi employé pour
nommer l’ensemble formé par la marche et la contremarche notamment dans le
cas des escaliers massifs en béton. On distingue deux principaux types de
marches :
● La marche droite, de forme rectangulaire.
● La marche balancée de forme trapézoïdale. Dans les escaliers balancés, ce
type de marche permet le changement de direction.
- Le nez de marche (fig. 13.1) : bord avant de la marche, en saillie par rapport à
la contremarche inférieure.
- La volée (fig. 13.2) : ensemble des marches d’un escalier, compris entre deux
paliers consécutifs.
- La ligne de foulée (fig. 13.2) : ligne fictive figurant la trajectoire théorique suivie
par une personne empruntant l’escalier.
- Le jour d’escalier ou lunette (fig. 13.2) : espace central autour duquel
l’escalier se développe.
- L’échiffre ou mur d’échiffre (fig. 13.3) : désigne le mur sur lequel prennent
appui les marches d’un escalier. On appelle souvent, improprement, « murs
d’échiffre » les murs qui délimitent la cage d’escalier même lorsque ceux-ci ne
supportent pas l’escalier.
- L’échappée (fig. 13.4) : hauteur libre de passage mesurée à l’aplomb des
marches.
On distingue deux types d’échappées :
● La hauteur mesurée entre deux volées de marches superposées. Cette distance
est habituellement égale à une hauteur sous plafond, soit approximativement
2,50 m.
● La hauteur minimum de passage mesurée entre la marche et le bord de la
trémie de l’escalier. Cette distance ne doit pas, en principe, être inférieure à
1,90m.
- La dénivelée (fig. 13.4) : hauteur totale franchie par un escalier. Dans le cas
d’un escalier intérieur, elle est égale à la hauteur libre sous plafond augmentée
de l’épaisseur du plancher d’arrivée. La dénivelée est aussi appelée hauteur à
monter ou hauteur d’escalier.
- Le reculement (fig. 13.4) : longueur de l’escalier projetée au sol. Le reculement
définit l’encombrement de l’escalier.
- La trémie d’escalier (fig. 13.4) : ouverture ménagée dans un plancher
permettant le passage de l’escalier.

-Le palier: plate-forme en béton, en bois ou en métal située en extrémité d’une


volée.
On distingue plusieurs types de paliers (fig. 13.5) :
● Le palier d’arrivée ou palier d’étage appelé aussi parfois palier de
communication: palier situé dans le prolongement d’un plancher d’étage.
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● Le palier intermédiaire ou palier de repos: palier inséré entre deux volées et
situé entre deux étages. En principe, un palier intermédiaire ne dessert aucun
local.
Ce type de palier est rendu nécessaire quand le nombre de marches est trop
important pour une seule volée ou lorsque la seconde volée n’est pas placée
dans le prolongement de la première.
Dans ce cas, il est parfois appelé palier d’angle ou palier de virage.
- La cage d’escalier: espace limité par des planchers, des murs et/ou des
cloisons à l’intérieur duquel est placé l’escalier

IV-Techniques de construction suivant les matériaux employés

1- Les escaliers en bois


■ L’escalier à la française (fig. 13.12) : est un escalier dont les marches sont
soutenues par un ou deux limons.
Le limon (fig. 13.12) est une pièce de bois inclinée dans laquelle les extrémités
des marches et des contremarches (quand ces dernières existent) viennent
s’encastrer. Le limon porte également la rampe d’escalier.
La plaquette d’arrivée ou marche palière (fig. 13.12) est une marche d’arrivée
de l’escalier souvent moins large qu’une marche courante. Elle repose sur le
palier d’arrivée et comporte parfois une feuillure d’une hauteur égale à celle du
revêtement de sol (moquette ou parquet).
Le faux-limon ou limon de mur (fig. 13.13) est un limon de faible épaisseur fixé
au mur par l’intermédiaire de corbeaux
Le corbeau (fig. 13.13 et 13.14) est une pièce métallique coudée scellée, servant
à maintenir contre un mur, un limon de mur ou une fausse-crémaillère.

■ L’escalier à l’anglaise (fig. 13.15) : est un escalier dont les marches reposent
sur des crémaillères.
La crémaillère ou limon crémaillère (fig. 13.15) est une pièce de bois inclinée à
redans, sur laquelle repose une des extrémités des marches et des
contremarches.
La fausse-crémaillère (fig. 13.16) est une crémaillère de faible épaisseur fixée
au mur par l’intermédiaire de corbeaux.
L’adoucissement (fig. 13.17) est une forme arrondie donnée aux extrémités des
marches situées prés d’un palier d’angle.
Le collet (fig. 13.18) est partie la plus étroite d’une marche balancée.
La queue (fig. 13.18) est l’extrémité de la marche, opposée au collet.
Le socle de surélévation ou socle de départ (fig. 13.19) : caisson utilisé parfois
lors de la mise en place d’escaliers prêts à monter (escaliers livrés en kit). Le
socle fait office de première marche et peut être recoupé en hauteur.
L’échelle de meunier (fig. 13.20) : escalier incliné de 45° environ (la pente
moyenne d’un escalier ordinaire varie de 30° à 35°) et composé essentiellement
de marches encastrées dans deux limons.
L’échelle à pas décalés (fig. 13.21) : échelle dont la forme des marches permet
d’obtenir une pente raide (proche de 60°) qui permet de diminuer l’encombrement
au sol.
L’échelle escamotable ou échelle rétractable (fig. 13.22) : échelle constituée
de plusieurs parties articulées entre elles. L’ensemble se replie dans un caisson
en bois. Ce type d’échelle est surtout utilisé pour accéder aux combles. On donne
parfois le nom d’escalier à ce type d’ouvrage.
■ L’escalier hélicoïdal en bois: On distingue deux principaux types d’escaliers
hélicoïdaux :
Cours de Procédés de réalisation 37 Classe : MACO4
● L’escalier sur plan carré (fig. 13.23) : l’escalier dont l’encombrement s’inscrit
dans un parallélépipède rectangle à base carrée. Toutes les marches ne sont pas
identiques (quatre familles de marches le plus souvent).
● L’escalier sur plan circulaire (fig. 13.24) : l’escalier dont l’encombrement s’inscrit
dans un cylindre vertical. Toutes les marches sont identiques.
Il existe plusieurs principes de montage. La figure 13.25 montre un système de
fixation réalisé à partir d’un tube métallique central.
On trouve également des escaliers dits « mixtes » dans lesquels les marches
sont en bois et les entretoises en acier.

2- Les escaliers en béton


■ L’escalier coulé en place (fig. 13.26) : est un escalier réalisé entièrement sur
le chantier.
Le béton est coulé après la mise en place du coffrage (moule constitué de
planches en bois et/ou d’éléments métalliques) et des armatures.
La paillasse (fig. 13.26) : dalle inclinée en béton armé constituant l’élément
porteur de l’escalier. Elle renferme toutes les armatures en acier longitudinales et
transversales.
3-Les escaliers métalliques
Il n’y a pas de terminologie propre à ce type d’escalier. Les figures ci-contre
illustrent trois types d’escaliers métalliques pour maisons individuelles :
● L’escalier à deux crémaillères (fig. 13.30).
● L’escalier à crémaillère centrale (fig. 13.31).
● L’escalier hélicoïdal (fig. 13.32).
Les marches de ces escaliers sont souvent en bois, plus rarement en métal. Les
éléments porteurs sont des tubes ronds ou rectangulaires. La figure 13.33
représente un type d’escalier apparu récemment en France. La structure
porteuse est constituée de supports métalliques réalisés le plus souvent en tôle
pliée et assemblés les uns aux autres. La configuration particulière de ces
éléments ainsi que leur mode de liaison permettent d’obtenir des formes
d’escaliers en tous genres : droits, hélicoïdaux, elliptiques, en « S »...

IV-Les escaliers préfabriqués


L’escalier préfabriqué (fig. 13.27 et 13.28) est un escalier dont les éléments
(crémaillères, marches...) sont réalisés dans un atelier de préfabrication, puis
acheminés sur le chantier pour être mis en place.
L’escalier monobloc (fig. 13.29) : escalier préfabriqué en béton armé constitué
d’un seul élément correspondant le plus souvent à une hauteur d’étage. L’emploi
de ce type d’escalier en maison individuelle demeure limité.
Le fût (fig. 13.29) : colonne centrale en béton d’un escalier hélicoïdal préfabriqué.
Suivant le mode de liaison de l’escalier avec le gros œuvre, le fût peut être creux
ou plein.
Le noyau (fig. 13.29) est la partie centrale évidée d’un fût creux. Cet espace est
rempli de béton lors de la mise en place de l’escalier.

PLANCHE POUR LE COURS SUR LES ESCALIERS

Cours de Procédés de réalisation 38 Classe : MACO4


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CHAP VI :
LES REVETEMENTS
I-Définition
Le revêtement : C’est l’ensemble de technique et méthodes qui permettent de
recouvrir une surface d’un matériau pour le protéger, le consolider et le décorer. On
distingue le revêtement des sols et le revêtement des murs.

II-Les différents types de revêtement


Il existe plusieurs types de revêtements de :
- Le revêtement en parquet : revêtement de sol constitué de lames ou de
lamelles de bois assemblées. (le parquet massif, le parquet mosaïque, le
parquet collé)
- Le revêtement en carreau : le carrelage est un revêtement de sol intérieur ou
extérieur constitué de carreaux juxtaposés. Le carreau est un élément plat de
forme régulière (carrée, rectangulaire, hexagonale…) en grés, en terre cuite,
en pierre…, utilisé pour la réalisation de revêtement de sols ou revêtements
muraux.
- Le revêtement de sol stratifié : revêtement qui se présente sous forme de
lames à assembler de faible épaisseur.
- Le revêtement en pierre : revêtement de sol extérieur constitué de pierre
tallé.
- Le revêtement en marbre
- Le revêtement en produits plastiques : revêtement mince fabriqué à partir
de résines vinylique.
- Le dallage : revêtement de sol intérieur ou extérieur constitué de dalles
juxtaposées.
- L’opus incertum : dallage constitué de pierre de forme irrégulière disposée
sans orientation particulière et sans se soucier de l’alignement des joints.
- Le granito : matériau constitué d’un mélange de mortier et de granulat de
marbre. Il peut être réalisé sur place ou le plus souvent être posé sous forme
de dalles préfabriquées dont la face extérieure visible est polie.
- Le pavage ou pavement : revêtement de sol, en général extérieur, composé
de pavés.
- La moquette : revêtement de sol souple, en lés ou en dalles, composé d’une
couche supérieur en textile et d’une ou plusieurs couches servant de support.

III-Les produits en grés cérame


Les produits en grés cérame sont des produits fabriqués à partir de mélanges de
terres naturelles cuites. Selon la nature des terres utilisées et le mode de fabrication,
on distingue :
- Le carreau de grés-cérame fin
- Le carreau de grés-cérame émaillé
- Le carreau de grés rustique

IV-Les pierres
Les pierres sont des matériaux obtenus à partir de la taille des moellons provenant
des roches.

V- Les marbres
Ce sont des pierres spéciales et résistantes à l’usure.

VI- Les produits plastiques

Cours de Procédés de réalisation 48 Classe : MACO4


Ce sont des produits obtenus à partir de résines vinyliques. On distingue
principalement :
- Les dalles semi-flexibles, lisses ou à reliefs, appelées couramment dalles en
PVC
- Les revêtements flexibles en dalles ou en lés (rouleaux) constitués d’une ou
plusieurs couches vinyliques.
- Les revêtements associés à une sous couche (en polyester, en feutre de jute,
en mousse, alvéolaire…)

VII- Utilisation et technique de pose

VII.1- Utilisation
Les revêtements sont utilisés dans de nombreux travaux de construction de
bâtiments. On les trouve le plus souvent pour le revêtement des sols et des murs.

VII.2- Technique de pose


Il existe plusieurs techniques de pose qui dépend que le type de revêtement soit
vertical ou horizontal.

VII.2.1- Technique de pose sur support horizontal.

- Préparation d’une surface horizontale par un remblai compacté ou un


nivellement de surface
- Mise en œuvre d’une couche de dallage ou d’une couche de hérison dans le
cas de la pose des pavés.
- Mise en place des lambourdes (cas des parquets) ou d’une chape (cas des
carrelages).
- Mise en œuvre du revêtement.

VII.2.2- Technique de pose sur support verticale.

- Préparation de la surface horizontale par les deux premières couches de


revêtement (Gobetis et dégrossi).
- Mise en forme de ces deux couches par des règles (verticalité des couches).
- Mise en œuvre du revêtement (enduit, carrelage, habillage de la surface).

Cours de Procédés de réalisation 49 Classe : MACO4


CHAP VII :
LES RAVALEMENTS
I-Généralités et Définition
I.1-Généralités
Les murs extérieurs et intérieurs sont soumis à l’agression. Cet environnement
agressif, demandent les finitions qui assurent la protection en mettant en valeur
l’aspect du matériau : c’est le ravalement.
À condition que l’ouvrage et son environnement s’y prêtent, une finition peut être
évitée en transformant le grisaillement naturel en atout esthétique. Les façades et les
toitures en bardages ou bardeaux sont surtout des témoignages en milieu rural.

I.2- Définition
C’est l’ensemble des travaux effectuer sur une façade dans le but de lui donner
son aspect final (protection, propreté et esthétique) en d’autre terme c’est l’ensemble
des travaux qui vise à donner à un parement son aspect esthétique final. C’est le
recouvrement d’un mur intérieur ou extérieur.

II-Façonnage des enduits


II.1- Mise en œuvre des enduits
II.1.1- Préparer les murs
Faites le tour intérieur et extérieur de la construction et repérez les endroits où le mur
a des trous. Bouchez par exemple les alvéoles des briques de refend, la jonction
entre le mur et les poutres, les rebords sous les tuiles de rives, etc. Pour éviter de
perdre trop de mortier, enfoncez d’abord du papier journal mouillé, si les trous sont
petits, ou incluez des morceaux de brique mouillée si les trous sont grands. Pensez à
mouiller l’endroit du mur sur lequel vous travaillez.

II.1.2- Ordre des opérations


• Boucher les alvéoles des briques de refend, les rebords sous les tuiles de rives,
etc.
• Faire l’enduit d’accrochage.
• Faire la deuxième couche.
• Faire la troisième couche, éventuellement en la teintant.
• Frottasser (pas obligatoire).

II.1.2.1- Enduire : première et deuxième couche


1- Première couche : L’enduit d’accrochage (Le gobetis)
La première couche d’enduit encore appelé gobetis est une salissure plutôt qu’un
enduit. Elle est destinée à créer des aspérités sur le mur trop lisse pour que la
deuxième couche, beaucoup plus épaisse et lourde, adhère bien au mur. Mouillez
abondamment le mur la veille et remouillez le juste avant de travailler.
Faites un mortier de chaux très liquide et jetez-le à la truelle sur toute la surface du
mur. La brique reste visible partout entre les salissures d’enduit.

- Fonction : Couche mince d’accrochage au support


Temps d’application : une fois le tassement du bâtiment fait (1 mois au moins après
la maçonnerie)
Epaisseur : 2 à 5 mm
Dosage en ciment : 500 à 600 Kg de ciment de la classe 35 ou 42.5 par m3 de sable
sec
Granulométrie du sable : 0,25/3,15
Particularité : humidification du support avant application indispensable

2- La deuxième couche : corps de l’enduit (dégrossi)


Cours de Procédés de réalisation 50 Classe : MACO4
La deuxième couche encore appelé corps de l’enduit a entre 1 et 2 cm d’épaisseur.
Elle n’a pas besoin d’être lissée très proprement mais doit être assez uniforme en
épaisseur et, surtout, ne pas comporter de creux et de bosses importants, qui
seraient ensuite difficiles à faire disparaître à la troisième couche et auraient même
plutôt tendance à s’accentuer.

-Fonction : Couche épaisse dressée, pour l’imperméabilisation et planitude


Temps d’application : 48 h minimums après le gobetis
Epaisseur : 8 à 12 mm
Dosage en ciment : 400 à 500 Kg de ciment de la classe 35 ou 42.5 par m3 de sable
sec
Granulométrie du sable : 0,1/3,15
Particularité : Sensible à un séchage trop rapide (soleil et surtout vent)

3- Enduire : troisième couche (couche de finition)


3.1- La troisième couche
La troisième couche encore appelé couche de finition est la dernière. Les défauts
qu’elle présente seront définitifs. A vous de voir quel aspect vous voulez donner à
votre maison. On peut teinter l’enduit dans la masse, en mêlant du pigment dans la
bétonnière. L’avantage est que la couleur résiste mieux aux intempéries. Elle est
aussi plus uniforme. Si vous préférez quelque chose de plus nuancé, voyez la
technique des badigeons de chaux, un peu plus loin.
Il est possible d’utiliser la teinture dans la masse pour l’extérieur et le badigeon à
l’intérieur, par exemple.

-Fonction : Couche de parement pour la décoration et protection de surface


Temps d’application : 4 à 7 jours après le corps d’enduit
Epaisseur : 5 à 7 mm
Dosage en ciment : 300 à 400 Kg de ciment de la classe 35 ou 42.5 par m3 de sable
sec
Granulométrie du sable : 0,1/0,2
Particularité : humidification du support avant application indispensable
∑ Épaisseur 20 à 25 mm

3.2- Les particularités de la troisième couche


Pensez à mouiller abondamment le mur au jet, la veille, puis à le remouiller avant de
vous mettre au travail.
Faites un mélange souple mais pas trop liquide. Vous apprendrez vite à trouver la
bonne consistance : trop liquide, l’enduit est long à tirer et retombe ; trop épais, il est
très lourd à tirer et fait facilement des bosses. Vous pouvez ajouter un produit
hydrofuge à votre mélange. Attention aux raccords : ils risquent de se voir même
après séchage. Il est donc nécessaire de travailler par pans de murs entiers et de
bien effacer les raccords, en particulier entre ce qui se fait depuis le bas et ce qui se
fait sur l’échafaudage.
La technique du frottassage permet d’obtenir un mur d’aspect assez uniforme tout en
gardant un côté naturel, avec le grain irrégulier de la terre.

III-Les enduits spéciaux : mignonnette lavée, enduit tyrolien


Il existe plusieurs types d’enduits spéciaux :
1- Les enduits tyroliens
Ce sont des enduits talochée, mais suffisamment rugueuse, obtenu par projection de
la troisième couches d’enduit d’un mortier de ciment à l’aide d’un appareille appelé la
tyrolienne. Il existe plusieurs types d’enduit tyrolien :
- Le tyrolien ordinaire
- Le tyrolien gratté
Cours de Procédés de réalisation 51 Classe : MACO4
- Le tyrolien écrasé.
- Le tyrolien grésé
2- Les mignonnettes lavées ou enduits lavés
3- Les enduits grattés ou grésés
4- Les enduits bouchardés
5-Les enduits en mortier cellulaire
6-Les enduits à la vermiculite.

IV-Les granulites
Ces sont des ravalements ou des enduits fait a basse des granulats.

V- Procédés de réalisation des ravalements


- Préparation du support de réception du ravalement
- Préparation des échafaudages
- Préparation des matériaux et matériels d’exécution
- Réalisation des sous couches d’attentes
- Réalisation du ravalement proprement dit.

VI-Crépitex et autres produits nouveaux de traitement des façades


Sur le marché il existe plusieurs produits de traitement des façades. Nous pouvons
citer :
- Les crépitex
- Les cicalatex
-

Cours de Procédés de réalisation 52 Classe : MACO4


CHAP VIII : LES CHARPENTES EN BOIS
I-Définition
La Charpente est l’ensemble de pièces en bois qui portent la couverture. Les
charpentes présentent diverses formes et différentes pentes d’inclinaison suivant les
régions et les types de couverture. En d’autre terme, c’est une construction en bois
triangulée, dont le rôle est de partager un bâtiment en travées de 3 à 5 mètres.

II-Nomenclature
La Ferme est un ouvrage, le plus souvent de forme triangulaire, constituée de pièces
assemblées. La ferme porte les pannes, les chevrons et les matériaux de couverture.
Les éléments constitutifs d’une ferme courante sont :

C
Arbalétrier Poinçon

Contre-fiche Etrier
A
B

Entrait
Arbalétrier : supporter la couverture par l’intermédiaire des pannes, compression
axiale, flexion simple.

Entrait : empêcher l’écartement des pieds des arbalétriers, neutraliser la poussée


sur les murs, traction axiale, cisaillement longitudinal.
Poinçon : Assembler, reprendre les efforts transmis par les arbalétriers, les contre-
fiches, l’entrait, le faîtage. Traction, cisaillement longitudinal, compression
transversale.
Contre-fiche : pièce inclinée reliant l’arbalétrier au poinçon, soulager la flexion des
arbalétriers, transmettre l’effort en partie basse du poinçon, compression axiale,
flambage.

III-Les types de charpentes en bois


Cours de Procédés de réalisation 53 Classe : MACO4
Il existe plusieurs types de charpente en bois :
1-L’Appentis : Charpente à une seule pente
2-La ferme à deux pentes
3-la ferme à entrait retroussé
4-Le faux entrait
5-La ferme à la Mansart

IV-Les procédés de réalisation des charpentes en bois


Avant la réalisation de la charpente, certains calculs doivent être fait pour
déterminer les nombres des fermes que constituera la charpente et l’estimation des
matériaux nécessaire à la réalisation de la charpente. Après cette phase vient la
réalisation proprement dit de la charpente. Les différentes étapes de cette réalisation
sont :
- Façonner les différentes fermes
- Lever et stabiliser les différentes fermes à leurs positions
- Positionner les pannes sur les fermes
- Croisilloner les fermes pour plus de stabiliser
- Monter les murs pignon dans le cas ou ces derniers sont nécessaire
- Poser les planches et les tôles de rive
- Poser les gouttières
- Poser les noues dans le cas des fermes avec des chien assis
- Poser les couvertures.

V-Tenon et mortaise

VI-Charpentes clouées, boulonnées, lamellées collées


a- Charpentes clouées : La méthode consiste à fabriquer des fermes et les
assemblés à l’aide des clous.

b- Charpentes boulonnées: La méthode consiste à fabriquer des fermes et les


assemblés à l’aide des boulons.

c- Charpentes lamellées collées : La méthode consiste à fabriquer des


éléments de grandes dimensions, droits ou cintrées au moyens de lamelles
superposées ou collées, ce principe de charpente permet de réaliser de
grandes portées. Choix des bois : Les bois employés sont essentiellement des
résineux pour tout ce qui concerne la charpente, mais on peut être amener à
utiliser des feuillus pour la réalisation d’escaliers par exemple. Le principal
résineux utilisé est l’épicéa commun importé de Scandinavie appelé aussi
Sapin blanc du Nord. Il arrive cependant que l’on utilise du pin sylvestre, soit
de Scandinavie (Sapin rouge du Nord) soit de pays, si il est de bonne qualité
et éventuellement suivant la demande du client.

Les bois achetés sont souvent de catégorie C22, de section standard

VII-Les couvertures
La couverture est l’ensemble des matériaux et des ouvrages qui constituent la
surface extérieure d’un toit. Il existe différents types de matériaux de couverture tels
que les tuiles, les bardeaux, les tôles et les ardoises.
Le toit ou la toiture est l’ensemble des parois inclinées et/ou horizontales (dans le
cas d’une toiture terrasse) qui couvrent une construction. Le toit comprend les

Cours de Procédés de réalisation 54 Classe : MACO4


éléments qui composent la couverture ainsi que les ouvrages qui la supportent. Il
existe plusieurs types de toit :
- Le toit plat ou toiture terrasse
- Le toit à un seul versant appelé aussi toit à une pente
- Le toit à deux versants
- Le toit en quatre versants ou toit pavillon

VIII-Fixation, recouvrement, coupe


a- Fixation
Pendant la mise en œuvre des éléments de couverture, ces derniers sont fixés à
l’aide des clous, des boulons ou des rivets sur des supports prévue pour ceux-ci.

b- Recouvrement
Les recouvrements sont prévus pour les éléments de couvertures. On distingue les
recouvrements longitudinaux et les recouvrements transversaux. Pour ce qui est des
couvertures en tôles les plus rencontré dans nos habitations, les recouvrements que
nous rencontrons sont :
- Recouvrement longitudinal est de 10 cm entre les tôles
- Recouvrement transversale est de 20 cm entre les tôles.
Le recouvrement empêche les infiltrations des eaux au niveau des liaisons.

c- Coupe
La coupe des éléments de couverture se fait en fonction de types de
matériaux utiliser pour la couverture et selon la forme de la charpente.

Cours de Procédés de réalisation 55 Classe : MACO4


GLOSSAIRE
Aboucher : Joindre, assembler les pièces d’une charpente

Appareiller : En charpente, choisir les bois, les orienter, les établir tracer et repérer
les assemblages.

Appentis : Comble à un seul pan

Arbalétrier : Pièce maîtresse d’une ferme destinée à supporter les pannes

Arêtier : Pièce de charpente délardée marquant l’intersection de deux versants d’un


comble

Auvent : Petit toit placé au-dessus d’une porte pour l’abriter

Blochet : Pièce de bois horizontale reliant dans une ferme le pied d’un arbalétrier
avec une jambe de force

Brisé : Un comble est brisé lorsque ces rampants ont deux pentes (Comble à la
Mansard)

Chambrée : Partie vide entre l’arbalétrier et les chevrons correspondant à la hauteur


des pannes

Chandelle : Pièce de bois verticale soutenant une autre pièce horizontale

Charpente : Structure composée de pièces de bois taillées et assemblées destinées


à supporter la couverture des bâtiments

Chevalement : Etaiement ayant la forme d’un tréteau

Chevêtre : Pièces de bois reprenant les éléments d’une structure interrompus par
l’aménagement d’une trémie

Chevron : Pièce de bois disposée sur les pannes destinée à supporter les lattis ou le
voligeage

Chien assis : Petite lucarne destinée à aérer un comble

Colombage : Pièce de bois verticale ou en pente formant le remplissage dans un


pan de bois

Comble : Ensemble charpente-couverture donnant la forme et le volume de la toiture


d’un bâtiment

Contre-fiche : Dans une ferme, pièce de bois inclinée, assemblée dans le poinçon
et l’arbalétrier destiné à soulager ce dernier

Contre-marque : Signe conventionnelle tracé sur les pièces de bois pour les repérer
dans une structure

Contreventement : Pièce de bois de triangulations destinée à s’opposer au


déversement d’une structure sous l’effet du vent

Cornier : Poteau placé à l’angle d’une construction


Cours de Procédés de réalisation 56 Classe : MACO4
Couverture : Assemblage de matériaux formant la surface étanche d’un toit

Coyau : Pièce de bois assemblée en sifflet sur les chevrons pour adoucir la pente
d’une couverture dans sa partie inférieure

Coyer : Pièce de bois horizontale supportant le pied d’un arêtier ou d’une noue

Croupe : Dans un comble, surface triangulaire comprise entre deux arêtiers

Engueulement : Entaille conique formant l’assemblage d’une contre fiche ou d’un


arêtier dans un poinçon

Délardement : Profil obtenu en enlevant une arête d’un seul côté d’une pièce de
bois

Echantignolle : Cale triangulaire clouée sur l’arbalétrier destinée à maintenir une


panne

Empanon : Chevrons de croupe assemblés sur l’arêtier et la sablière

Entrait : Dans une ferme, pièce de bois qui réunit les pieds des arbalétriers

Enrayure : Ensemble horizontale des pièces de charpentes formant le plancher d’un


comble

Etrésillon : Planche posée verticalement entre les solives pour en maintenir


l’écartement

Extrados : Chant supérieur d’un arc en lamellé collé

Faîtage : Pièce de bois horizontale formant le sommet d’une charpente

Ferme : Structure triangulaire et triangulée destinée à soutenir les pannes

Guitarde : Auvent de lucarne constitué de pièces cintrées

Herse : Epures représentant, dans un même plan la projection en vraie grandeur des
pans d’un comble

Intrados : Surface inférieur d’un arc en lamellé collé ou d’une voûte

Jambe de force : Pièce de bois inclinée destinée à renforcer une pièce de


charpente verticale ou elle-même inclinée

Jouée : Partie triangulaire latérale d’une lucarne

Lambourde : Pièce de bois sur laquelle sont clouées les lames de parquet

Lattis : Lattes clouées sur les chevrons recevant les tuiles plates d’une couverture

Lien : Pièce de bois oblique destinée à renforcer l’assemblage de deux autres


pièces

Lierne : Pièce de bois destinée à réunir les solives d’un plancher ou les poinçons
des fermes des combles

Cours de Procédés de réalisation 57 Classe : MACO4


Ligne de trave :Ligne de référence pour le traçage d’une ferme passant par l ‘angle
supérieur du pied des chevrons, point de naissance du rampant

Linçoir : Pièce de bois recevant les solives boiteuses dans la zone d’une trémie

Long pan : Dans un comble à croupe les plus longs côtés

Lucarne : Baie en saillie aménagée dans un comble

Mansard : Forme brisée d’un comble qui permet son aménagement

Marquise : Auvent placé au-dessus d’une porte ou d’un perron

Moises : Pièces de bois jumelles reliant des pièces de charpente comprises entre
elles

Noue : Dièdre formée par la rencontre de deux pans de comble, pièce placée sur
cette ligne

Pan de bois : Ensemble des pièces de charpente formant l’ossature des parois d’un
bâtiment

Pannes : Pièces de charpente posée sur les fermes d’un comble et supportant les
chevrons

Paume : Assemblage de charpente

Piqué : Opérations consistant à déterminer sur les faces des bois l’emplacement des
assemblages

Rampant : Se dit la pente d’un comble

Sablière : Pièce de bois horizontale disposée sur un mur plate-forme pour les
chevrons d’un comble ou les poteaux d’un pan de bois

Sabot : Garniture métallique formant rotule ou s’encastre le pied des arcs ou des
portiques d’une charpente en lamellé collé

Solive : Pièce formant l’ossature d’un plancher

Soupente : Espace situé sous la pente d’un comble

Taille : Travail d’exécution des assemblages d’une charpente hors pose

Tirant : Pièce de bois ou métallique soumise à un effort de traction ( l’entrait est un


tirant)

Trémie : Ouverture aménagée dans un plancher permettant le passage d’un conduit


de fumée ou d’escalier

Volige : Planche légère clouée sur les chevrons formant une partie de la couverture

Cours de Procédés de réalisation 58 Classe : MACO4


PLANCHE POUR LE COURS SUR LES CHARPENTES

Cours de Procédés de réalisation 59 Classe : MACO4


Cours de Procédés de réalisation 60 Classe : MACO4
CHAP IX :
LES ASSAINISSEMENTS
I-Généralités et Définition
L’assainissement désigne l’ensemble des dispositifs de collecte, de traitement et
d’évacuation des eaux usées et des eaux de pluies.

II-Etude générale
On distingue plusieurs types d’assainissement :
- L’assainissement collectif constitué d’un réseau d’égouts qui collectent les
eaux usées en provenance de plusieurs habitations et de stations d’épuration
qui les traitent.
- L’assainissement autonome individuel dans lequel le traitement et le rejet des
eaux usées est assuré par des installations individuelles situées sur la
parcelle de l’habitation.
C’est ce dernier qui est le plus utilisé au Cameroun et ces installations
comprennent :
 Des canalisations ou conduites qui recueillent des eaux usées en
provenance des équipements ménagers et sanitaires (évier, lavabo,
baignoire…)
 Les regards
 Une fosse septique toutes eaux aui assure le prétraitement des eaux
 Un dispositif d’épandage qui finalise le traitement des eaux et assure
l’évacuation.
Les eaux vannes (EV) : eau provenant des cuvettes de W.C

Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et


de la salle de bains (lavabo, baignoire, douche, lave-linge).

Les eaux usées (EU) : ensemble des eaux vannes et des eaux ménagères.

Le réseau unitaire ou système unitaire  : ensemble des canalisations enterrées qui


collectent simultanément les eaux pluviales et les eaux usées.

Le réseau séparatif ou système séparatif : installation comprenant deux dispositifs


séparés de collecte (l’un est réservé aux eaux pluviales et l’autre aux eaux usées.

Le tout à l’égout : réseau enterré de collecte des eaux usées.

III-Les égouts
L’égout est une canalisation enterrée destinée à recueillir les eaux usées et/ou
pluviales et à les acheminer jusqu’au lieu de traitement ou de rejet.

IV-Les différentes canalisations


Il existe plusieurs types de canalisations :
- Les canalisations horizontales : pour l’alimentation ou l’évacuation des eaux
d’une construction dans le sens horizontal par la pose des tuyaux
d’alimentation ou d’évacuation.
- Les canalisations verticales ; pour l’alimentation ou l’évacuation des eaux
d’une construction dans le sens vertical par la pose des tuyaux d’alimentation
ou d’évacuation ou des chutes.
La chute est une canalisation verticale ou fortement inclinée conduisant les eaux
usées d’un bâtiment jusqu’au réseau enterrés.

Cours de Procédés de réalisation 61 Classe : MACO4


Le collecteur désigne plus précisément la canalisation dans laquelle débouchent
plusieurs évacuations d’eaux usées.

V-Les fosses septiques


La fosse septique est cuve en béton, parpaings ou métal, qui sert à traiter et à
évacuer les eaux usées d'une habitation, par filtration et décomposition des matières
solides .cet appareil est destiné à la collecte et à la liquéfaction des matières
excrémentielles contenues dans les eaux vannes provenant des habitations. Il se
compose de plusieurs éléments :
- Un compartiment septique : ce compartiment séparer en deux par une cloison
perforée reçoit les chutes. Les matières y sont en partie épurées par l’action
des microbes anaérobies.
- Un compartiment d’oxydation : c’est un filtre épurateur.
Le choix des dimensions des fosses septique est fonction du nombre de personnes
qui vivent dans les habitations.

VI- Les drains


Le drain est un tuyau souterrain ou tranchée servant à recueillir et à faire écouler
l’eau des sols détrempés. En d’autre terme c’est une canalisation permettent
l’évacuation des fluides indésirables. Le drain est relié à un collecteur.

VII- Les plateaux bactériens


Les plateaux bactériens est l’ensemble des microbes anaérobies et agent
d’oxydation que l’on trouve dans les fosses septique et donc le rôle est de désintégre
les matières fécale qui sont conduit dans ces lieux.

VIII- Les filtres, les regards et les puisards

a- Filtres
Le filtre est un dispositif constitué d’un corps poreux destiné à retenir des
particules solides

b- Les regards
Le Regard est une boite enterrée de forme parallélépipédique ou cylindrique,
en béton, en maçonnerie ou en matière plastique, fermée par un couvercle
appelé tampon. De façon générale, les regards sont disposés aux points
rencontre des canalisations enterrées ou à leur changement de direction. Des
éléments complémentaires appelés rehausses ou hausses permettent
d’augmenter la hauteur totale du regard.
On distingue deux principaux types de regards utilisés pour les évacuations
d’eaux usées :
- Le regard de visite qui permet d’assurer l’entretient et le curage (nettoyage)
des canalisations.
- Le regard siphoïde qui, placé avant le branchement à l’égout, empêche la
remontée éventuelle des mauvaises odeurs dans l’habitation.

c- Les puisards
Le puisard est un puits servant à recueillir et absorber les eaux usées. Leur
profondeur varie en fonction de la nappe phréatique. Il est généralement de
forme circulaire.

Cours de Procédés de réalisation 62 Classe : MACO4


PLANCHE POUR LE COURS SUR L’ASSAINISSEMENT

Cours de Procédés de réalisation 63 Classe : MACO4


CHAP X :
LES CANALISATIONS
I-Définition
Cours de Procédés de réalisation 64 Classe : MACO4
II-Pose en tranchée : établissement des pentes, joints
III-Pose en élévation : colliers, corbeaux

CHAP XI : PERCEMENT DES OUVERTURES


I-Généralités
II-Exécution des linteaux
Cours de Procédés de réalisation 65 Classe : MACO4
III-Reprise des jambages
IV-Etaiement et sécurité

CHAP XII : REPRISE EN SOUS-OEUVRE


I-Généralité et Définition
II-Ouverture avec ou sans étaiement
III-Technique d’étaiement des murs et des planchers

Cours de Procédés de réalisation 66 Classe : MACO4

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