CLASSE : MACO4
DUREE : 2 HEURES/semaine
II- Programme
Les lambourdes sont des pièces de bois horizontales de petite section (5x10
cm environ) placée le long du mur ou de part et d’autre de la poutre. Les lambourdes
servent d’appui aux solives.
II-But
II.1- But de l’isolation thermique
Le but de l'isolation thermique est de réduire, voire supprimer, les échanges
thermiques entre deux corps de températures différentes. Elle peut avoir pour but de
garder la chaleur présente à l’intérieur d'une maison, ou garder le froid dans un
réfrigérateur. Cela passe par l'interposition d'un matériau isolant entre le milieu chaud
et le milieu froid. Ce matériau généralement appelé « isolant thermique » peut être
une simple couche d'air sec, voire le vide d'air entre ces deux milieux.
I.2-- Définition
Une charpente : est une combinaison et assemblage d'éléments linéaires (en bois,
métal, béton armé) formant soit un support provisoire (échafaudage), soit une
ossature permanente, dans un bâtiment (poteaux et poutres, toiture).
Tout comme la charpente métallique, la charpente en béton est utilisée pour les
maisons d'architecte au sein desquelles elle structure la toiture et l'habitation. Elle
permet la création de toitures terrasses. La charpente en béton est aussi utilisée
pour des logements et des bâtiments artisanaux.
Avant la pose d’une charpente en béton, il faut d’abord assembler les poteaux sur
les fondations :
Il faut ensuite s’occuper des poutres à assembler sur les poteaux en les enfilant à
l’intérieur des broches. L’espace restant entre les poutres et les broches sera rempli
avec du mortier de scellement. Ce n’est qu’après avoir coulé le béton armé que
– Les poteaux : rectangulaires ou carrés, ils mesurent entre 2 et 15 mètres. Ils sont
généralement fabriqués en béton armé.
– Les poutres : supportant les pannes, elles sont appelées poutre IC ou poutre IV. Le
béton précontraint est généralement choisi pour leur construction.
– Les longrines : associées au dallage ou au plancher, elles sont de forme
rectangulaire. Leurs trames sont de 6 à 12 cm.
– Les pannes T : conçues en béton précontraint, elles sont destinées à supporter la
nouvelle couverture, souvent en bac acier.
III- Coffrage
Le coffrage est fait à l’aide des éléments métalliques le plus souvent et en atelier
de préfabrication. Ces coffrages sont assemblés et préparer pour recevoir des
bétons.
V- Moulage
Le moulage c’est l’opération qui consiste à préparer et à mettre en œuvre
le béton dans les moules préparés et en attente de béton. Les bétons
utilisés pour les moulages sont généralement les bétons de haute
résistance fabriquée avec soin et en usine avec des dosages spécifiques.
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LES ESCALIERS
Cours de Procédés de réalisation Classe : MACO4
CHAP V :
I-Définition
L’escalier est un ouvrage constitué d’une suite régulière de plans horizontaux
(marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d’un étage
à un autre.
1- L’escalier droit
L’escalier droit (fig. 13.6) : escalier constitué d’une seule volée et dont toutes les
marches sont de forme rectangulaire.
3- L’escalier balancé
L’escalier balancé : escalier sans palier intermédiaire dont les changements de
direction sont assurés par des marches balancées. On distingue deux principaux
types d’escaliers balancés :fig. 13.7 escaliers à volées droites avec palier(s)
intermédiaire(s)fig. 13.8 escaliers balancés à quartiers tournants
6- L’escalier hélicoïdal
L’escalier hélicoïdal appelé aussi escalier à vis, en spirale ou en colimaçon (fig.
13.10) : escalier tournant dont les marches se développent autour d’un noyau
cylindrique central.
7- Le perron
Le perron (fig. 13.11) : petit escalier extérieur de quelques marches placé le plus
souvent devant une porte d’entrée.
■ L’escalier à l’anglaise (fig. 13.15) : est un escalier dont les marches reposent
sur des crémaillères.
La crémaillère ou limon crémaillère (fig. 13.15) est une pièce de bois inclinée à
redans, sur laquelle repose une des extrémités des marches et des
contremarches.
La fausse-crémaillère (fig. 13.16) est une crémaillère de faible épaisseur fixée
au mur par l’intermédiaire de corbeaux.
L’adoucissement (fig. 13.17) est une forme arrondie donnée aux extrémités des
marches situées prés d’un palier d’angle.
Le collet (fig. 13.18) est partie la plus étroite d’une marche balancée.
La queue (fig. 13.18) est l’extrémité de la marche, opposée au collet.
Le socle de surélévation ou socle de départ (fig. 13.19) : caisson utilisé parfois
lors de la mise en place d’escaliers prêts à monter (escaliers livrés en kit). Le
socle fait office de première marche et peut être recoupé en hauteur.
L’échelle de meunier (fig. 13.20) : escalier incliné de 45° environ (la pente
moyenne d’un escalier ordinaire varie de 30° à 35°) et composé essentiellement
de marches encastrées dans deux limons.
L’échelle à pas décalés (fig. 13.21) : échelle dont la forme des marches permet
d’obtenir une pente raide (proche de 60°) qui permet de diminuer l’encombrement
au sol.
L’échelle escamotable ou échelle rétractable (fig. 13.22) : échelle constituée
de plusieurs parties articulées entre elles. L’ensemble se replie dans un caisson
en bois. Ce type d’échelle est surtout utilisé pour accéder aux combles. On donne
parfois le nom d’escalier à ce type d’ouvrage.
■ L’escalier hélicoïdal en bois: On distingue deux principaux types d’escaliers
hélicoïdaux :
Cours de Procédés de réalisation 37 Classe : MACO4
● L’escalier sur plan carré (fig. 13.23) : l’escalier dont l’encombrement s’inscrit
dans un parallélépipède rectangle à base carrée. Toutes les marches ne sont pas
identiques (quatre familles de marches le plus souvent).
● L’escalier sur plan circulaire (fig. 13.24) : l’escalier dont l’encombrement s’inscrit
dans un cylindre vertical. Toutes les marches sont identiques.
Il existe plusieurs principes de montage. La figure 13.25 montre un système de
fixation réalisé à partir d’un tube métallique central.
On trouve également des escaliers dits « mixtes » dans lesquels les marches
sont en bois et les entretoises en acier.
IV-Les pierres
Les pierres sont des matériaux obtenus à partir de la taille des moellons provenant
des roches.
V- Les marbres
Ce sont des pierres spéciales et résistantes à l’usure.
VII.1- Utilisation
Les revêtements sont utilisés dans de nombreux travaux de construction de
bâtiments. On les trouve le plus souvent pour le revêtement des sols et des murs.
I.2- Définition
C’est l’ensemble des travaux effectuer sur une façade dans le but de lui donner
son aspect final (protection, propreté et esthétique) en d’autre terme c’est l’ensemble
des travaux qui vise à donner à un parement son aspect esthétique final. C’est le
recouvrement d’un mur intérieur ou extérieur.
IV-Les granulites
Ces sont des ravalements ou des enduits fait a basse des granulats.
II-Nomenclature
La Ferme est un ouvrage, le plus souvent de forme triangulaire, constituée de pièces
assemblées. La ferme porte les pannes, les chevrons et les matériaux de couverture.
Les éléments constitutifs d’une ferme courante sont :
C
Arbalétrier Poinçon
Contre-fiche Etrier
A
B
Entrait
Arbalétrier : supporter la couverture par l’intermédiaire des pannes, compression
axiale, flexion simple.
V-Tenon et mortaise
VII-Les couvertures
La couverture est l’ensemble des matériaux et des ouvrages qui constituent la
surface extérieure d’un toit. Il existe différents types de matériaux de couverture tels
que les tuiles, les bardeaux, les tôles et les ardoises.
Le toit ou la toiture est l’ensemble des parois inclinées et/ou horizontales (dans le
cas d’une toiture terrasse) qui couvrent une construction. Le toit comprend les
b- Recouvrement
Les recouvrements sont prévus pour les éléments de couvertures. On distingue les
recouvrements longitudinaux et les recouvrements transversaux. Pour ce qui est des
couvertures en tôles les plus rencontré dans nos habitations, les recouvrements que
nous rencontrons sont :
- Recouvrement longitudinal est de 10 cm entre les tôles
- Recouvrement transversale est de 20 cm entre les tôles.
Le recouvrement empêche les infiltrations des eaux au niveau des liaisons.
c- Coupe
La coupe des éléments de couverture se fait en fonction de types de
matériaux utiliser pour la couverture et selon la forme de la charpente.
Appareiller : En charpente, choisir les bois, les orienter, les établir tracer et repérer
les assemblages.
Blochet : Pièce de bois horizontale reliant dans une ferme le pied d’un arbalétrier
avec une jambe de force
Brisé : Un comble est brisé lorsque ces rampants ont deux pentes (Comble à la
Mansard)
Chevêtre : Pièces de bois reprenant les éléments d’une structure interrompus par
l’aménagement d’une trémie
Chevron : Pièce de bois disposée sur les pannes destinée à supporter les lattis ou le
voligeage
Contre-fiche : Dans une ferme, pièce de bois inclinée, assemblée dans le poinçon
et l’arbalétrier destiné à soulager ce dernier
Contre-marque : Signe conventionnelle tracé sur les pièces de bois pour les repérer
dans une structure
Coyau : Pièce de bois assemblée en sifflet sur les chevrons pour adoucir la pente
d’une couverture dans sa partie inférieure
Coyer : Pièce de bois horizontale supportant le pied d’un arêtier ou d’une noue
Délardement : Profil obtenu en enlevant une arête d’un seul côté d’une pièce de
bois
Entrait : Dans une ferme, pièce de bois qui réunit les pieds des arbalétriers
Herse : Epures représentant, dans un même plan la projection en vraie grandeur des
pans d’un comble
Lambourde : Pièce de bois sur laquelle sont clouées les lames de parquet
Lattis : Lattes clouées sur les chevrons recevant les tuiles plates d’une couverture
Lierne : Pièce de bois destinée à réunir les solives d’un plancher ou les poinçons
des fermes des combles
Linçoir : Pièce de bois recevant les solives boiteuses dans la zone d’une trémie
Moises : Pièces de bois jumelles reliant des pièces de charpente comprises entre
elles
Noue : Dièdre formée par la rencontre de deux pans de comble, pièce placée sur
cette ligne
Pan de bois : Ensemble des pièces de charpente formant l’ossature des parois d’un
bâtiment
Pannes : Pièces de charpente posée sur les fermes d’un comble et supportant les
chevrons
Piqué : Opérations consistant à déterminer sur les faces des bois l’emplacement des
assemblages
Sablière : Pièce de bois horizontale disposée sur un mur plate-forme pour les
chevrons d’un comble ou les poteaux d’un pan de bois
Sabot : Garniture métallique formant rotule ou s’encastre le pied des arcs ou des
portiques d’une charpente en lamellé collé
Volige : Planche légère clouée sur les chevrons formant une partie de la couverture
II-Etude générale
On distingue plusieurs types d’assainissement :
- L’assainissement collectif constitué d’un réseau d’égouts qui collectent les
eaux usées en provenance de plusieurs habitations et de stations d’épuration
qui les traitent.
- L’assainissement autonome individuel dans lequel le traitement et le rejet des
eaux usées est assuré par des installations individuelles situées sur la
parcelle de l’habitation.
C’est ce dernier qui est le plus utilisé au Cameroun et ces installations
comprennent :
Des canalisations ou conduites qui recueillent des eaux usées en
provenance des équipements ménagers et sanitaires (évier, lavabo,
baignoire…)
Les regards
Une fosse septique toutes eaux aui assure le prétraitement des eaux
Un dispositif d’épandage qui finalise le traitement des eaux et assure
l’évacuation.
Les eaux vannes (EV) : eau provenant des cuvettes de W.C
Les eaux usées (EU) : ensemble des eaux vannes et des eaux ménagères.
III-Les égouts
L’égout est une canalisation enterrée destinée à recueillir les eaux usées et/ou
pluviales et à les acheminer jusqu’au lieu de traitement ou de rejet.
a- Filtres
Le filtre est un dispositif constitué d’un corps poreux destiné à retenir des
particules solides
b- Les regards
Le Regard est une boite enterrée de forme parallélépipédique ou cylindrique,
en béton, en maçonnerie ou en matière plastique, fermée par un couvercle
appelé tampon. De façon générale, les regards sont disposés aux points
rencontre des canalisations enterrées ou à leur changement de direction. Des
éléments complémentaires appelés rehausses ou hausses permettent
d’augmenter la hauteur totale du regard.
On distingue deux principaux types de regards utilisés pour les évacuations
d’eaux usées :
- Le regard de visite qui permet d’assurer l’entretient et le curage (nettoyage)
des canalisations.
- Le regard siphoïde qui, placé avant le branchement à l’égout, empêche la
remontée éventuelle des mauvaises odeurs dans l’habitation.
c- Les puisards
Le puisard est un puits servant à recueillir et absorber les eaux usées. Leur
profondeur varie en fonction de la nappe phréatique. Il est généralement de
forme circulaire.