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Rédigé et dispensé par HELLA KOMI EDOUDJI /PLET DE GENIE CIVIL
Cours de Mécanique Appliquée en classe de première F4-BA
PREMIERE PARTIE :
STATIQUE
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I- QUELQUES DEFINITIONS
I-1- Statique
C’est la partie de la mécanique qui étudie l’équilibre d’un corps au repos soumis à des
forces extérieures.
I-2- Solide réel et solide parfait
Le solide réel est le solide tel qu’il apparaît réellement. Il possède une masse constante
et un volume dont les limites varient lorsqu’il est soumis à des actions mécaniques, suivant
une loi connue (le ressort par exemple) ou non connue à priori. Autrement dit, un solide réel
est déformable.
Un solide parfait est en plus homogène, isotrope et de surfaces parfaitement lisses. Il
est indéformable.
- Homogène : les éléments constitutifs du matériau sont de même nature en tout
point du solide et leur répartition est uniforme (contre exemple : le béton armé).
- Isotrope : les propriétés physiques du matériau (notamment les propriétés
mécaniques) sont les mêmes dans toutes les directions (contre exemple : le bois,
sens parallèle ou sens perpendiculaire aux fibres).
I-3 – Système matériel
On appelle système matériel, une quantité de matière homogène ou non dont la
masse reste constante pendant son étude. Un système matériel peut être : un solide,
plusieurs solides, un morceau de solide, une masse de fluide.
II- NOTION DE FORCE OU ACTION MECANIQUE
II-1- Définition
On appelle force, toute cause susceptible de maintenir un corps au repos, de créer ou
modifier un mouvement ou encore de déformer un corps.
II-2- Les caractéristiques d’une force
Intensité
B
A ⃗
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Ici les deux solides sont en contact. Les actions mécaniques de contact existent dès
qu’il y a contact entre 2 solides ou entre un fluide et un solide.
⃗ y
α
⃗ ⃗
Considérons une force ⃗ faisant un angle α avec
α
le plan horizontal. Décomposons cette force en 2
⃗
autres, on obtient : ⃗ = ⃗ + ⃗ et l’intensité de
O x
⃗ est : F= + FX et Fy sont les composantes de ⃗ et ont pour expression :
FX=F.cosα et FY=F.sinα
H
y ⃗
x
z ⃗( )
On appelle moment d’une force ⃗ par rapport à un point P, le vecteur de point
d’application P et perpendiculaire au plan défini par F et P. Il est noté ⃗( ) et sa valeur
algébrique est :
NB : Le moment est une grandeur algébrique c'est-à-dire il peut être positif ou négatif.
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THEOREME de VARIGNON : Le moment d’une force F par rapport à un point A est égal à la
somme des moments de ses composantes Fx et Fy par rapport au même point A.
⃗
III- LES LIAISONS MECANIQUES
III-1-Définition
y
Articulation
A Ax et Ay
x
02
Ay
A
01
Appuis simples Ax
01
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I- NOTION D’ISOLEMENT
Exemple : La figure ci-dessous représente un tableau (1) suspendu à un crochet (2) par
l’intermédiaire des câbles (3) et (4). Isoler le tableau en considérant le poids du tableau.
(3) (4)
(1)
Toute force agissant sur une surface relativement petite par rapport aux dimensions
suffisamment grande d’une autre surface est assimilable à un effort agissant en un point : on
parle de charge ponctuelle.
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I-2-2-Charge repartie
II-1-Enoncé du principe
Pour qu’un solide indéformable sollicité par un ensemble de forces soit en équilibre, il
faut et il suffit que :
D’où : ∑( ⃗ )= ⃗
∑ / ( ⃗ )= ⃗
a) Système en équilibre sous l’action de deux forces : principe des actions réciproques
Considérons un solide (S) soumis uniquement à l’action de deux forces ⃗ et ⃗ non nulles et
de points d’application respectifs A et B.
⃗= - ⃗
⃗
FA=FB
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- concourantes
- ou parallèles
- Isoler le système ;
- Choisir un repère ;
- Faire le bilan des forces ;
- Appliquer le P.F.S au système isolé
- Résoudre les équations de la statique pour déterminer les actions de contacts
Une potence à tirant (1) est articulée sur un mur (2) au point A. Un tirant (3), fixé en B sur
la potence et en C sur le mur permet la mise en équilibre de la potence (voir figure ci-dessous).
Le tirant fait un angle de 30° avec l’axe de la potence.
Travail à faire :
G B
A
4.00 2.00
Réponses : FC=160KN ; RAX=138,564KN ; RAY=40KN
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I- DEFINITION ET BUT
C’est la partie de la mécanique qui utilise les méthodes essentiellement graphiques pour
résoudre les problèmes d’équilibre entre les forces extérieures sollicitant le système matériel.
Ici, il sera question de :
Exemple : trouver graphiquement la résultante des forces ⃗ et ⃗ de même sens tels que :
F1=500N ; F2=250N. Echelle : 1cm=1000N
Exemple : trouver graphiquement la résultante des forces ⃗ et ⃗ de sens opposés tels que :
F1=500N ; F2=250N. Echelle : 1cm=1000N
a) Méthode du parallélogramme
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C’est une méthode qui est utilisée lorsqu’on a 3 forces concourantes dont l’une est
connue au moins en direction, sens, intensité et point d’application.
a) Exemple
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b) Etapes de résolution
- Dessiner le solide à l’échelle des longueurs (isoler) ;
- Déterminer le point de concours des 3 forces en prolongeant les droites d’actions
respectives ;
- Construire le polygone des forces comme suit :
Représenter à l’échelle la force connue en intensité ;
Tracer à l’origine de la force connue, la droite d’action de la deuxième force connue en
direction ;
Tracer à l’extrémité de la force connue, la direction de la 3ème force ;
On obtient ainsi le polygone des forces ou dynamique fermé des forces en
représentant le sens de chacune des forces ;
- Mesurer les différentes longueurs des forces et convertir à l’échelle des forces.
a) exemple
Funiculaire
b) Etapes de résolution
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- Construction du funiculaire
Représenter les forces connues à l’échelle ;
Choisir un point P appelé pôle au voisinage des forces représentées ;
Relier les origines et extrémités des forces au pôle P par des segments appelées rayon
polaires ;
Nommer les rayons polaires par des numéros (0,1,2,….etc)
- Construction du funiculaire
Le funiculaire est une figure dont les cotés sont parallèles aux rayons polaires.
Tracer les cotés du funiculaire 0’, 1’,2’,3’ … tels qu’ils soient parallèles aux rayons 0,
1,2 …
Relier les 2 extrémités du funiculaire. On obtient ainsi la ligne de fermeture (l.d.f) ;
Tracer la parallèle à la l.d.f sur le dynamique en passant par le pôle P.
Déterminer ainsi les réactions sur le dynamique.
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I- DEFINITIONS ET EXEMPLES
I-1- Définitions
I-2-Exemples
II- HYPOTHESES
- Les assemblages sont supposés géométriquement invariables (stables) ;
- Les nœuds sont supposés équivalents à des liaisons pivots (articulations) ;
- Toutes les forces sont supposées contenues dans le plan de la structure ;
- Le poids des barres est négligé. Les forces agissent sur les nœuds.
- b<2n-3, on dira que le système n’est pas rigide, il ya mobilité (système astatique)
- b>2n-3, on dira que le système est hyperstatique
III-2-Exemples
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a) Principe
La méthode consiste à construire et à rassembler sur une même figure (appelée épure
de Crémona), tous les triangles ou polygones de forces obtenus par l’étude des équilibres
des nœuds successifs de la structure.
Remarque : pour un même nœud, il ne doit pas y avoir plus de deux actions (modules)
inconnues pour aboutir à un résultat.
b) Application et démarche
F=1200daN
SOLUTION
b=5 ; n=4 2n-3= 2x4-3=5 soit 2n-3=b est vérifiée donc le système est isostatique.
P.F.S
Proj/oy : RA+RD-F=0
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Echelle : 1cm=200daN
AB=2,6cm⇔ 520daN
Barres Intensités Sollicitations
AC=5,2cm⇔1040daN (daN)
AB 520 Traction
BC=6cm⇔1200daN AC 1040 Compression
BC 1200 Traction
BD=2,6cm⇔520daN
BD 520 Traction
CD=3cm⇔600daN CD 600 compression
a) Principe
Elle est la méthode analytique et consiste à réaliser une coupure ou une section fictive sur
le système triangulé et on obtient deux tronçons dont l’équilibre de l’un sera étudié par
application du PFS. Pour ce faire, on doit opérer une coupe fictive (s) sur la structure en un
lieu quelconque de telle sorte que la coupure fictive rencontre au plus 3 barres.
b) Application et démarche
Reprenons l’exemple du paragraphe (IV-1-b) et déterminons les efforts dans les barres par la
méthode de RITTER.
SOLUTION
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Coupure (1)
Coupure (2)
Coupure (3)
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I- CENTRE DE GRAVITE
Considérons une surface plane homogène (S) situé dans un repère (o ; x ;y ) de son plan.
y
(S)
xGi
Gi
xG
G
yG
yGi
O x
Remarque : pour les surfaces comportant des vides, les surfaces des vides sont considérés
négatives.
10cm
50cm
10cm
50cm
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Solution
. . ⇔ =
⇔ =16,11cm
(S2) par analogie : =16,11cm
A/ox= .S et A/oy= .S
exprimé en m3; cm3 ; mm3
S : surface (m2)
Exemple : En considérant la figure précédente, déterminer les moments statiques Aox et Aoy
(S)
xi ΔSi
Mi
yi
O x
Le moment quadratique élémentaire de ΔSi/ox est noté I ΔSi/ox et est défini par I ΔSi/ox=y2i.ΔSi
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X
G
d2
X
O
Enoncé du Théorème de Huygens : Le moment quadratique d’une surface plane S par rapport
à un axe quelconque de son plan est égal au moment quadratique de cette surface par
rapport à un axe (GX ou GY) parallèle à (OX ou OY) et passant par le centre de gravité G de la
surface S, augmenté du produit de l’aire de la surface S par le carré de la distance entre les
deux axes. Soient :
Le rayon de giration (S) par rapport aux axes (ox) et (oy) sont définis par :
/ /
r/ox= et r/oy=
Travail à faire :
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y 40cm
10cm
40cm
x
10cm
G x
CARRE
a
G x
a
CERCLE y
d x
TRIANGLE
y
h
x
b
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DEUXIEME PARTIE :
RESISTANCE DES MATERIAUX
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I- GENERALITES
Elle a pour but de prévoir les déformations et déterminer les limites de ruptures des
matériaux sous l’action des forces extérieures les sollicitant, afin de ressortir les dimensions et
formes pour une utilisation optimale (sécurité, économie).
En RDM, une poutre est un solide long engendré par une surface plane (S) dont le centre
de gravité G décrit une courbe plane (C) appelée ligne moyenne ; la longueur de (C) est grande
par rapport aux dimensions transversales de la poutre.
a b
Les repères a et b permettent de connaître à tout moment la variation de la longueur
de l’éprouvette en fonction de la valeur de l’effort F.
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Les formules et propriétés établies dans la suite de ce cours tiennent compte des
hypothèses suivantes :
Pour qu’une structure (immeuble, machine, véhicule, avion…), puisse supporter en toute
sécurité les charges qui normalement la sollicitent, il suffit qu’elle résiste à des charges plus
élevées. La capacité à supporter ces charges constitue la résistance de la structure. Le
coefficient de sécurité s est :
s=
é
RP=
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I-1- Définition
Une poutre droite est sollicitée en traction chaque fois que les actions aux extrémités
se réduisent à deux forces égales et opposées ( ⃗ − ⃗ ) de direction la ligne moyenne (Lm).
Lm
−⃗ ⃗
Exemple : Un câble de diamètre 20mm est sollicité en traction par un effort normal de valeur
6200 daN. Calculer la contrainte normale de traction dans le câble.
Exemple : Un tirant de longueur 2.80m et de section circulaire est sollicité en traction par un
effort F=62000N. La limite élastique du matériau constituant le tirant vaut 500MPa. Déterminer
le diamètre minimal du câble pour qu’il résiste en toute sécurité. On donne le coefficient de
sécurité égal à 5.
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⃗
−⃗
= ʋ.
G= ( ʋ)
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I- HYPOTHESES
- La poutre est supposée homogène, isotrope, rectiligne et de section droite
constante admettant un plan de symétrie longitudinal ;
- Les forces extérieures sont assimilées à des charges localisées (ponctuelles ou
reparties) suivant des lois bien déterminées (intensité, position) ;
- Ces forces agissent dans le plan de symétrie.
II- EFFORT TRANCHANT ET MOMENT FLECHISSANT
Considérons une poutre AB chargée comme suit, effectuons une coupure fictive et isolons
le tronçon de gauche. On a :
⃗ ⃗ ⃗
A B
(s)
T(x)
y Mf(x)
⃗
G’ x
⃗ x (s)
II-1-Définitions
- L’effort tranchant T(x) est la somme algébrique sur (G’y) des efforts extérieures
agissant sur le tronçon isolé. Ou encore :
T(x)= - ∑ é é é à ( )
Ou
T(x) = +∑ é é é à ( )
- Le moment fléchissant M(x) ou Mf(x) est la somme algébrique sur (G’Z) des
moments fléchissants des forces extérieures par rapport à G’. Ou encore :
Mf(x) = -∑ ′ é é à ( )
Ou
Mf(x) =+∑ ′ é é à ( )
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Pour tracer les diagrammes de T(x) et M(x), il faut procéder comme suit :
Exercice 1
⃗ ⃗
A B
C D
Exercice 2
Soit la poutre AB ci-dessous représentée par son schéma mécanique. On donne q=400 daN/m
A B
4.00m
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I- DEFINITION ET EXEMPLE
Une section droite (S) d’un solide est sollicitée au cisaillement simple si les efforts internes de
cohésion se ramènent à une seule force .
Exemple : Une barre de fer que l’on tente de sectionner avec une cisaille
Section cisaillée
Barre de fer
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Avec :
τ =G.γ
Remarque : La formule τ =G.γ est analogue à la loi de Hooke σ=E.Ɛ. Il existe donc une
relation entre G et E définit par :
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TROISIEME PARTIE :
HYDRAULIQUE
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I- DEFINITION ET BUT
La statique des fluides est la partie de la mécanique des fluides qui s’occupe de l’étude
des fluides au repos.
La mécanique des fluides est la branche de la mécanique qui étudie le comportement des
fluides au repos ou en mouvement. Son but est de connaître les propriétés et les
caractéristiques d’un fluide à savoir :
II-1-Notion de fluide
Un fluide est un corps dont les particules ne sont pas liées entre elles et qui se déforme
sans résistance. Autrement dit, il n’existe aucune force de cohésion entre les particules.
- Les liquides (y compris les poudres ou produit pulvérulent) : ils ont la propriété
d’être incompressibles. Exemple : l’eau
- Les gaz : ils ont la propriété d’être compressible. Exemple : l’air
Exemple : pour l’eau, ρ=1000 kg/m3 ; pour l’air, ρ=1,293 kg/m3 ; pour le béton armé
ρ=2500 kg/m3
A partir de la masse volumique, on peut avoir le poids volumique défini comme suit :
II-2-2-Densité
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d= (pour les liquides) et d= (pour les gaz) N.B : la densité est sans unité
III- EXERCICES
EXERCICE1 : Déterminer la densité d’un liquide de masse 100g contenu dans une cuve
cylindrique de diamètre 600mm. La hauteur du liquide ayant pour densité 1,2 et dont la cuve
est de 50cm.
EXERCICE2 : Déterminer le volume d’un liquide ayant une densité de 1,2 et sa masse vaut
1000g.
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I-1-Pression
On désigne par pression, les forces réparties sur des surfaces. Elle peut se calculer par la
formule suivante :
Pat
HA
= or = ⇔ =
A partir de cette relation, on peut définir la pression absolue au point A notée (Pabs)
= + = + car = =
: Pression effective en A
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A partir de la figure ci-dessous, écrivons les expressions des pressions aux points A et
B.
HB
= et =
H
A B − = − = ( − )
En posant − = et − =
A On a : ∆ = ∆
II-3-Théorème de PASCAL
La variation de pression en point A à la surface libre d’un liquide est la même que celle
d’un autre point B et reste constante. D’où :
= − = =
provenant du liquide.
On sait que : = . . or = ⇔ = . .
⇔ = . . . = . .
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La pression sur une paroi en contact avec un liquide croît avec la profondeur, les forces
pressantes restent toutefois normales à la surface sollicitée. Le calcul de cette pression passe
par une fonction linéaire définie par :
⇔ =ϖ.H
⇔ = .
H ⃗
. .
⇔ =
3
Ainsi, l’expression de la force pressante sur la paroi latérale d’un récipient est :
. .
=
H0 H1
⃗
Etudions l’équilibre du solide immergé :
Théorème d’ARCHIMEDE : Tout corps immergé dans un liquide en équilibre subit de la part de
ce dernier une poussée opposée au poids du liquide déplacé.
D’où : = . .
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Comme = . = . ∆ : ∆ = − alors : = . .∆
Remarque :
N.B : On remarque que la poussée d’Archimède est appliquée au centre de gravité du liquide
déplacé. Ce centre de gravité n’est confondu qu’avec celui du solide immergé que s’il est
homogène.
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QUATRIEME PARTIE :
CINEMATIQUE
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I- DEFINITION ET BUT
La cinématique est la partie de la mécanique qui étudie la mouvement d’un corps sans se
préoccuper des forces qui provoquent ce mouvement.
Elle sert d’outil de base dans la dynamique et l’énergétique qui, pour déterminer les
mouvements à partir des efforts font appel aux paramètres cinématiques.
En cinématique, le mouvement d’un solide peut être défini par rapport à un autre
solide choisi comme référence et est appelé solide de référence.
Un autre repère est également très important à savoir le repère temps. Le temps est
un facteur très utile et son unité dans le S.I est la seconde (s).
Exemple : La terre.
Remarque: En cinématique, le mouvement des solides sera défini par rapport à un référentiel.
y
M(x ;y)
⃗
x
⃗
La position à un instant donné d’un mobile M peut être déterminée dans le repère
(o ;x ;y) de la figure ci-dessus par ses coordonnées cartésiennes x et y.
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Remarque : - Si la trajectoire est une droite, le mouvement est dit rectiligne si non il est
curviligne.
III-2-Vecteur vitesse
Considérons un mobile M décrivant une trajectoire (τ) dans un repère (o ;x ;y) (voir figure ci-
dessus).
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⃗ ⃗
⃗=
⃗
⃗=
=
⃗
=
⃗ = + en (m/s)
Exemple :Un mobile est définit par ses équations horaires suivantes :
( )= −1
( )= −3
III-3-VECTEUR ACCELERATION
=
⃗
=
‖ ⃗‖ = ‖ ⃗‖ = +
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I- MOUVEMENT RECTILIGNE
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne, si la trajectoire qu’il décrit est une
droite.
Un point est animé d’un mouvement rectiligne uniforme lorsque son accélération est nulle
et sa vitesse est constante au cours du temps.
t
a=0
t t
- Si a > 0 é éé é
- Si a< 0 é é éé é
a) Equations caractéristiques du mouvement
Formule utile : − = ( − ) ù = é =
x V a
t t t
I-3-Mouvement de chute libre
a) Définition
On appelle chute libre, le mouvement de chute d’un corps soumis à la seule action de son
poids dans le vide. Le mouvement de chute libre d’un corps sans vitesse initiale est définie
par :
Le mouvement de chute libre d’un corps est un M.R.U.VA suivant la verticale descendante
et se caractérise par :
= = +
II-1-Définition et généralités
Un mouvement est dit circulaire lorsque la trajectoire d’un mobile M est un cercle. Son
repérage peut se faire comme suit :
M M0M=S(t)
θ(t)
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OM=R soit ⃗ = ⃗ + ⃗ ou M
- Son abscisse curviligne s(t) qui est la valeur algébrique de l’arc MOM à un instant t.
- Son abscisse angulaire ou angle polaire θ(t) qui est la valeur de l’angle ( , ⃗) à
chaque instant.
= ̇ ù = . ̇ é .
=
30
II-3-Accélération tangentielle-accélération normale
̈: éé ( )
Le mouvement est dit circulaire uniforme lorsque l’accélération angulaire ̈ est nulle.
:é à = 0
̇:
: à
̈ =0
Les caractéristiques du mouvement sont : ̇=
= = . ̇
II-5- Mouvement circulaire uniformément varié
Il est uniformément varié si l’accélération angulaire ̈ est constante. L’équation horaire
est : = ̈ + ̇ +
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̈ =
Les caractéristiques sont : ̇ = ̈ + ̇
Formule utile : ̇ − ̇ = ̈( − )
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EXERCICE 1
EXERCICE 4
Deux mobiles partent d’un même point A et parcourent dans le même sens, la
même trajectoire. Le premier est animé d’une vitesse constante de 12m/s. Le second
part 3 secondes après le premier d’un mouvement uniformément accéléré (vitesse
initiale nulle, accélération de 8m/s2).
1- Ecrire les équations horaires des deux mobiles (origine des temps et espace :
l’instant du départ du premier mobile)
2- Déterminer l’instant de la rencontre des deux mobiles (origine des temps :
l’instant du départ du premier mobile)
3- A quelle distance du point A se produira la rencontre ?
4- Quelle sera la vitesse de chaque mobile à cet instant ?
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EXERCICE 5
Une charge est soulevée par une grue à une vitesse constante de 1m/s, le câble
de rétention se rompt et elle tombe en chute libre. Cette rupture a lieu au moment où
la charge se trouve à 30m du sol.
1- Donner l’équation de chute de la charge en précisant les origines des temps et
espaces
2- Déterminer le temps mis par cette charge pour atteindre le sol
3- Calculer la vitesse lorsque cette charge atteindra le sol.
EXERCICE 6
Un seau maçon tombe en chute libre d’une hauteur h sans vitesse initiale de
l’étage d’un immeuble. Il arrive au sol avec une vitesse de 40m/s. On donne
g=9,80m/s2
1- Calculer la hauteur de chute h
2- La durée de chute t.
EXERCICE 7
Le graphe des vitesses proposé ci-dessous donne les trois phases de la course
aller d’un chariot de machine automatisé. Conditions initiales : t=0, x=0
Déterminer les natures, accélérations et les équations des trois mouvements
EXERCICE 8
EXERCICE 10
EXERCICE 12
Le mécanisme d’un appareil de levage est constitué d’une roue motrice qui
tourne autour d’un axe à l’aide d’un système électrique et permet de lever des charges
et les déplacer le long des poutrelles. Cette roue de diamètre extérieur D tourne à la
vitesse de rotation constante N=1500tours/min.
1- Calculer la vitesse angulaire de cette roue.
2- Quel est le nombre de tours effectué par cette roue en une seconde.
3- Si la vitesse linéaire d’un point quelconque M situé sur le diamètre extérieur de
la roue est V=7,85m/s, déterminer ce diamètre.
4- Calculer l’accélération normale du point M.
EXERCICE 13
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EXERCICE 14
EXERCICE 15
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