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Cours de Mécanique Appliquée en classe de première F4-BA

PROGRAMME DU COURS DE MECANIQUE


APPLIQUEE EN CLASSE DE PF4-BA

CHAPITRE 1 : RAPPEL DE QUELEQUES NOTIONS


CHAPITRE 2 : PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA
STATIQUE : CALCUL DES ACTIONS S’EXERCANT SUR UN
PREMIERE PARTIE : SOLIDE
STATIQUE CHAPITRE 3 : STATIQUE GRAPHIQUE
CHAPITRE 4 : ETUDE DES SYSTEMES TRIANGULES :
METHODES DE CREMONA ET RITTER
CHAPITRE 5 : LES CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
D’UNE SECTION PLANE

CHAPITRE 6 : INTRODUCTION A LA RESISTANCE DES


MATERIAUX ET HYPOTHESES FONDAMENTALES
DEUXIEME PARTIE : CHAPITRE 7 : TRACTION ET COMPRESSION SIMPLES
RESISTANCE DES MATERIAUX CHAPITRE 8 : FLEXION PLANE SIMPLE : EFFORT
TRANCHANT ET MOMENT FLECHISSANT
CHAPITRE 9 : CISAILLEMENT SIMPLE

TROISIEME PARTIE : CHAPITRE 10 : NOTION DE STATIQUE DES FLUIDES


HYDRAULIQUE CHAPITRE 11 : ETUDE DE LA STATIQUE DES FLUIDES

CHAPITRE 12 : GENERALITES SUR LA CINEMATIQUE


QUATRIEME PARTIE : CHAPITRE 13 : ETUDE DES MOUVEMENTS
CINEMATIQUE PARTICULIERS : RECTILIGNE UNIFORME-
UNIFORMEMENT VARIES ET CIRCULAIRE UNIFORME ET
UNIFORMEMENT VARIE

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PREMIERE PARTIE :
STATIQUE

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CHAPITRE 1 : RAPPEL DE QUELEQUES NOTIONS

I- QUELQUES DEFINITIONS
I-1- Statique
C’est la partie de la mécanique qui étudie l’équilibre d’un corps au repos soumis à des
forces extérieures.
I-2- Solide réel et solide parfait
Le solide réel est le solide tel qu’il apparaît réellement. Il possède une masse constante
et un volume dont les limites varient lorsqu’il est soumis à des actions mécaniques, suivant
une loi connue (le ressort par exemple) ou non connue à priori. Autrement dit, un solide réel
est déformable.
Un solide parfait est en plus homogène, isotrope et de surfaces parfaitement lisses. Il
est indéformable.
- Homogène : les éléments constitutifs du matériau sont de même nature en tout
point du solide et leur répartition est uniforme (contre exemple : le béton armé).
- Isotrope : les propriétés physiques du matériau (notamment les propriétés
mécaniques) sont les mêmes dans toutes les directions (contre exemple : le bois,
sens parallèle ou sens perpendiculaire aux fibres).
I-3 – Système matériel
On appelle système matériel, une quantité de matière homogène ou non dont la
masse reste constante pendant son étude. Un système matériel peut être : un solide,
plusieurs solides, un morceau de solide, une masse de fluide.
II- NOTION DE FORCE OU ACTION MECANIQUE
II-1- Définition
On appelle force, toute cause susceptible de maintenir un corps au repos, de créer ou
modifier un mouvement ou encore de déformer un corps.
II-2- Les caractéristiques d’une force
Intensité
B
A ⃗

Une force est caractérisée par :

Son point d’application (A) ;


Sa direction ou droite d’action (AB);
Son sens (A vers B);
Son intensité ou module exprimé en Newton (N) et ses multiples (MN, kN, hN, daN)

II-3- Types de forces ou actions

On distingue deux types de forces :

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II-3-1- Les forces à distance

Ici les forces ne sont pas en contact. On peut citer :

- Les forces magnétiques, électromagnétiques ou électrostatiques.

Exemple : Action d’un aimant sur un solide

- Le poids d’un solide (action de la terre sur le solide)

II-3-2- Les forces de contact

Ici les deux solides sont en contact. Les actions mécaniques de contact existent dès
qu’il y a contact entre 2 solides ou entre un fluide et un solide.

II-4- Expression d’une force en fonction de ses composantes

⃗ y

α
⃗ ⃗
Considérons une force ⃗ faisant un angle α avec
α
le plan horizontal. Décomposons cette force en 2

autres, on obtient : ⃗ = ⃗ + ⃗ et l’intensité de
O x
⃗ est : F= + FX et Fy sont les composantes de ⃗ et ont pour expression :

FX=F.cosα et FY=F.sinα

II-5-Moment d’une force par rapport à un point et théorème de VARIGNON

H
y ⃗

x
z ⃗( )
On appelle moment d’une force ⃗ par rapport à un point P, le vecteur de point
d’application P et perpendiculaire au plan défini par F et P. Il est noté ⃗( ) et sa valeur
algébrique est :

MP(F)=FxPH unité : N.m

La distance PH est appelée bras de levier.

NB : Le moment est une grandeur algébrique c'est-à-dire il peut être positif ou négatif.
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THEOREME de VARIGNON : Le moment d’une force F par rapport à un point A est égal à la
somme des moments de ses composantes Fx et Fy par rapport au même point A.

MA(F)= MA(Fx) + MA(Fy) ⃗



A


III- LES LIAISONS MECANIQUES

III-1-Définition

Une liaison mécanique entre deux pièces est un ensemble de dispositions


constructives permettant à ces deux pièces d’avoir l’une par rapport à l’autre certaines
libertés de mouvements et permettre la transmission de certains efforts.

III-2-Types de liaisons utilisés dans les B.T.P

Liaisons Modélisations Inconnues Total


y
Encastrement
Ax ; Ay ;MAZ
(Moment
A d’encastrement) 03
x

y
Articulation
A Ax et Ay
x
02

Ay
A
01

Appuis simples Ax

01

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CHAPITRE 2 : PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE : CALCUL


DES ACTIONS S’EXERCANT SUR UN SOLIDE

I- NOTION D’ISOLEMENT

La notion d’isolement est fondamentale dans l’analyse et la résolution des problèmes de


mécanique. C’est la première étape de toute résolution en statique.

I-1- Isolement d’un solide

Isoler un solide, c’est l’extraire dans le mécanisme où il se trouve en le dessinant dans sa


position géométrique et représenter toutes les actions extérieures qui s’y exercent.

Exemple : La figure ci-dessous représente un tableau (1) suspendu à un crochet (2) par
l’intermédiaire des câbles (3) et (4). Isoler le tableau en considérant le poids du tableau.

(3) (4)

(1)

I-2- Notion de charge


I-2-1-Charge ponctuelle ou concentrée

Toute force agissant sur une surface relativement petite par rapport aux dimensions
suffisamment grande d’une autre surface est assimilable à un effort agissant en un point : on
parle de charge ponctuelle.

Exemple : poteau de 20x20cm2agisssant sur une semelle de fondation de 1mx1m

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I-2-2-Charge repartie

Supposons que l’on a un réservoir à fond horizontal et contenant un liquide au repos.

- Le poids du liquide sollicite de façon uniforme le fond du réservoir : on parle d’une


charge uniformément repartie ;
- La paroi du réservoir est sollicitée de façon variable en fonction de la profondeur
par rapport à la surface libre du liquide : on parle d’une charge repartie variable.

II- PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE (P.F.S)

II-1-Enoncé du principe

Pour qu’un solide indéformable sollicité par un ensemble de forces soit en équilibre, il
faut et il suffit que :

- La somme des forces extérieures qui le sollicite soit nulle ;


- La somme des moments des forces extérieures par rapport à un point quelconque I
du solide soit nulle.

D’où : ∑( ⃗ )= ⃗
∑ / ( ⃗ )= ⃗

II-2-Application du P.F.S à quelques systèmes courants

a) Système en équilibre sous l’action de deux forces : principe des actions réciproques

Considérons un solide (S) soumis uniquement à l’action de deux forces ⃗ et ⃗ non nulles et
de points d’application respectifs A et B.

Ce solide reste en équilibre les deux



B forces ont une même droite d’action ;

de sens opposés ; égales en intensité.


A ⃗+ ⃗=

⃗= - ⃗

FA=FB

b) Système en équilibre sous l’action de trois forces

Considérons un solide (S) soumis uniquement à l’action de trois forces ⃗ , ⃗ et ⃗ non


nulles et de points d’application respectifs A, B et C. Ce solide est en équilibre si la résultante
des trois forces est nulle et que les trois forces sont coplanaires et :

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- concourantes

- ou parallèles

II-3- Plan de résolution d’un système en équilibre

- Isoler le système ;
- Choisir un repère ;
- Faire le bilan des forces ;
- Appliquer le P.F.S au système isolé
- Résoudre les équations de la statique pour déterminer les actions de contacts

III- EXERCICE D’APPLICATION

Une potence à tirant (1) est articulée sur un mur (2) au point A. Un tirant (3), fixé en B sur
la potence et en C sur le mur permet la mise en équilibre de la potence (voir figure ci-dessous).
Le tirant fait un angle de 30° avec l’axe de la potence.

Travail à faire :

1- Isoler le tirant (3), faire le bilan des forces et conclure


2- Isoler la potence (1) et faire le bilan des forces
3- En appliquant le principe fondamental de la statique, déterminer les actions de contact
en A, B et C.
C
(3) P=120KN

(2) (1) α= 30°

G B
A

4.00 2.00
Réponses : FC=160KN ; RAX=138,564KN ; RAY=40KN

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CHAPITRE 3 : STATIQUE GRAPHIQUE

I- DEFINITION ET BUT

C’est la partie de la mécanique qui utilise les méthodes essentiellement graphiques pour
résoudre les problèmes d’équilibre entre les forces extérieures sollicitant le système matériel.
Ici, il sera question de :

- Déterminer graphiquement la résultante des forces ;


- Déterminer les forces inconnues ;

A cet effet, nous allons utiliser plusieurs méthodes à savoir :

- La méthode du parallélogramme et du triangle ;


- Le dynamique des forces ou polygone des forces ;
- La méthode du dynamique et du funiculaire ;
- La méthode de CULMAN.

II- DETERMINATION DE LA RESULTANTE DES FORCES

II-1-Cas des forces parallèles

a) Forces de même sens

Exemple : trouver graphiquement la résultante des forces ⃗ et ⃗ de même sens tels que :
F1=500N ; F2=250N. Echelle : 1cm=1000N

b) Forces de sens contraires

Exemple : trouver graphiquement la résultante des forces ⃗ et ⃗ de sens opposés tels que :
F1=500N ; F2=250N. Echelle : 1cm=1000N

II-2-Cas des forces concourantes

a) Méthode du parallélogramme

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b) Méthode du triangle des forces

III- DETERMINATION GRAPHIQUE DES FORCES INCONNUES

III-1- Méthode du dynamique des forces ou polygone des forces

C’est une méthode qui est utilisée lorsqu’on a 3 forces concourantes dont l’une est
connue au moins en direction, sens, intensité et point d’application.

a) Exemple

Déterminer graphiquement les réactions ⃗ et ⃗ de cette poutre ci-dessous :

Echelle : 1cm=200daN ; F=1000 daN et α=45°

En isolant la poutre on a le schéma ci-


s après.

Dynamique ou polygone des forces

RB=1,75x200 soit RB=350daN

RA=3,95x200 soit RA=790daN

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b) Etapes de résolution
- Dessiner le solide à l’échelle des longueurs (isoler) ;
- Déterminer le point de concours des 3 forces en prolongeant les droites d’actions
respectives ;
- Construire le polygone des forces comme suit :
 Représenter à l’échelle la force connue en intensité ;
 Tracer à l’origine de la force connue, la droite d’action de la deuxième force connue en
direction ;
 Tracer à l’extrémité de la force connue, la direction de la 3ème force ;
 On obtient ainsi le polygone des forces ou dynamique fermé des forces en
représentant le sens de chacune des forces ;
- Mesurer les différentes longueurs des forces et convertir à l’échelle des forces.

III-2) Méthode du dynamique et du funiculaire

a) exemple

Considérons la poutre ci-dessous, déterminer graphiquement les réactions en A et B si :


F1=1000daN ; F2=500daN ; échelle : 1cm=200 daN

Funiculaire

RB=3,5x200 soit RB=700daN

RA=4x200 soit RA=800daN Dynamique

b) Etapes de résolution
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- Construction du funiculaire
 Représenter les forces connues à l’échelle ;
 Choisir un point P appelé pôle au voisinage des forces représentées ;
 Relier les origines et extrémités des forces au pôle P par des segments appelées rayon
polaires ;
 Nommer les rayons polaires par des numéros (0,1,2,….etc)
- Construction du funiculaire

Le funiculaire est une figure dont les cotés sont parallèles aux rayons polaires.

 Tracer les cotés du funiculaire 0’, 1’,2’,3’ … tels qu’ils soient parallèles aux rayons 0,
1,2 …
 Relier les 2 extrémités du funiculaire. On obtient ainsi la ligne de fermeture (l.d.f) ;
 Tracer la parallèle à la l.d.f sur le dynamique en passant par le pôle P.
 Déterminer ainsi les réactions sur le dynamique.

III-3- Méthode de CULMAN

Elle est utilisée lorsqu’un solide est soumis à 4 forces dont :

- L’une est connue entièrement (direction, sens, point d’application et intensité) ;


- Les 3 autres sont connues uniquement en direction.
a) Exemple (Voir photocopie)
b) Etapes de résolution
- Grouper les forces 2 à 2, on obtient les points I et J ;
- Relier I et J, on obtient donc la résultante R ou (la droite de CULMAN) ;
- Tracer donc le polygone des forces comme suit :
 Représenter à l’échelle la force entièrement connue ;
 Tracer à l’origine de la force connue, la parallèle de la droite d’action de la force
groupée avec celle connue ;
 Tracer à l’extrémité de la force connue, la parallèle à R ;
 Tracer ensuite les parallèles des droites d’actions des 2 autres forces respectivement à
l’extrémité de la force connue et à l’origine de la deuxième force préalablement
déterminée.
- Mesurer les différentes longueurs des forces et convertir à l’échelle des forces.

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CHAPITRE 4 : LES SYSTEMES TRIANGULES

I- DEFINITIONS ET EXEMPLES

I-1- Définitions

On appelle système triangulé, des assemblages de barres rectilignes dont la figure de


base est un triangle.

On appelle nœud, le point de rencontre de plusieurs barres.

I-2-Exemples

Système Howé Système Mansard

II- HYPOTHESES
- Les assemblages sont supposés géométriquement invariables (stables) ;
- Les nœuds sont supposés équivalents à des liaisons pivots (articulations) ;
- Toutes les forces sont supposées contenues dans le plan de la structure ;
- Le poids des barres est négligé. Les forces agissent sur les nœuds.

III- PRINCIPE D’EQUILIBRE

III-1- Relation entre le nombre de nœuds et le nombre de barres

Un système triangulé sera dit isostatique si et seulement si :

b=2n-3 avec b : le nombre de barre du système triangulé ; n : nombre de nœuds du système


triangulé.

- b<2n-3, on dira que le système n’est pas rigide, il ya mobilité (système astatique)
- b>2n-3, on dira que le système est hyperstatique

III-2-Exemples
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donc le système est


isostatique.

Donc le système est astatique

IV- DETERMINATION DES EFFORTS DANS LES BARRES

IV-1- Méthode de CREMONA

a) Principe

La méthode consiste à construire et à rassembler sur une même figure (appelée épure
de Crémona), tous les triangles ou polygones de forces obtenus par l’étude des équilibres
des nœuds successifs de la structure.
Remarque : pour un même nœud, il ne doit pas y avoir plus de deux actions (modules)
inconnues pour aboutir à un résultat.

b) Application et démarche

Déterminons les efforts dans toutes les barres de la structure ci-dessous.

F=1200daN

SOLUTION

- Vérifions l’isostaticité de la structure

b=5 ; n=4 2n-3= 2x4-3=5 soit 2n-3=b est vérifiée donc le système est isostatique.

- Déterminons les réactions en A et D

P.F.S

Proj/oy : RA+RD-F=0

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Proj/oz: -2F+8RD=0 RD= soit : RD=300daN et RA=900daN

- Délimitons le système en régions ou zones et choisissons un sens de rotation


autour des nœuds.

5 4

2 3

- Construction de l’épure de CREMONA, puis déterminons les efforts et la nature des


sollicitations dans les barres

Echelle : 1cm=200daN

AB=2,6cm⇔ 520daN
Barres Intensités Sollicitations
AC=5,2cm⇔1040daN (daN)
AB 520 Traction
BC=6cm⇔1200daN AC 1040 Compression
BC 1200 Traction
BD=2,6cm⇔520daN
BD 520 Traction
CD=3cm⇔600daN CD 600 compression

IV-2-Méthode de RITTER ou des coupures (ou des sections)

a) Principe

Elle est la méthode analytique et consiste à réaliser une coupure ou une section fictive sur
le système triangulé et on obtient deux tronçons dont l’équilibre de l’un sera étudié par
application du PFS. Pour ce faire, on doit opérer une coupe fictive (s) sur la structure en un
lieu quelconque de telle sorte que la coupure fictive rencontre au plus 3 barres.

b) Application et démarche

Reprenons l’exemple du paragraphe (IV-1-b) et déterminons les efforts dans les barres par la
méthode de RITTER.

SOLUTION
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- Vérifions l’isostaticité de la structure


b=5 ; n=4 2n-3= 2x4-3=5 soit 2n-3=b est vérifiée donc le système est isostatique.
- Déterminons les réactions en A et D
P.F.S
Proj/oy : RA+RD-F=0
Proj/oz: -2F+8RD=0 ⇔ RD= soit : RD=300daN et RA=900daN

- Effectuons les coupures et déterminons les efforts dans les barres

Coupure (1)

Proj/ox : FAB+ FAC.cos60°=0


Proj/oy : FAC.sin60°+ RA=0
Soit: FAC= -1039,23daN(Compression) ;
FAB=519,615 daN (traction)

Coupure (2)

Proj/ox : FAB+ FCD.sin60°=0


Proj/oy : - FCD.cos60°+ RA - FBC=0
Soit: FCD= -599,99daN≅ −600daN(Compression) ;
FBC=1200 daN (traction)

Coupure (3)

Proj/ox : FBD+ FCD.sin60°=0

Soit : FBC=519,615 daN (traction)

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CHAPITRE 5 : LES CARACTERISTIQUES


GEOMETRIQUES D’UNE SECTION PLANE

I- CENTRE DE GRAVITE

Considérons une surface plane homogène (S) situé dans un repère (o ; x ;y ) de son plan.

y
(S)

xGi
Gi
xG
G
yG

yGi

O x

Le centre de gravité de la surface (S) est le point G de coordonnées :


∑ ∑
xG= ∑ et yG= ∑

Remarque : pour les surfaces comportant des vides, les surfaces des vides sont considérés
négatives.

Exemple : Déterminer les coordonnées du centre de gravité de la figure ci-dessous

10cm
50cm

10cm

50cm

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Solution

Décomposons la figure en deux autres, on a S1 et S2 :

S1=50x10=500cm2 ; S2=40x10=400cm2 soit: S=S1+S2=900cm2

Pour (S1) , on a: x1=5cm; y1=25cm


(S1) Pour (S2) , on a: x2= +10=30cm; y2=5cm


. . ⇔ =
⇔ =16,11cm
(S2) par analogie : =16,11cm

II- MOMENT STATIQUE D’UNE SECTION PLANE

Il est défini par la relation :

A/ox= .S et A/oy= .S
exprimé en m3; cm3 ; mm3
S : surface (m2)
Exemple : En considérant la figure précédente, déterminer les moments statiques Aox et Aoy

A/ox= A/oy= , = cm3

III- MOMENT QUADRATIQUE OU MOMENT D’INERTIE D’UNE SECTION PLANE

Considérons une section (S) et le repère (o ; x ;y)

(S)
xi ΔSi
Mi
yi

O x

ΔSi : surface élémentaire de S entourant le point Mi(Xi ;Yi).

Le moment quadratique élémentaire de ΔSi/ox est noté I ΔSi/ox et est défini par I ΔSi/ox=y2i.ΔSi

Pour l’ensemble de la section (S), le moment quadratique vaut :

I/ox= ∑ . et I/oy= ∑ . exprimé en m4; cm4 ; mm4

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IV- THEOREME DE HUYGEN S


Considérons une surface (S) de centre de gravité G. A cette surface (S) on associe deux
repères à savoir (o ; x ;y) et (G ;X ;Y).
Y
y
d1
(S)
ΔSi

X
G

d2
X
O

Enoncé du Théorème de Huygens : Le moment quadratique d’une surface plane S par rapport
à un axe quelconque de son plan est égal au moment quadratique de cette surface par
rapport à un axe (GX ou GY) parallèle à (OX ou OY) et passant par le centre de gravité G de la
surface S, augmenté du produit de l’aire de la surface S par le carré de la distance entre les
deux axes. Soient :

I/ox = IGX + s d22


I/oy = IGY + s d12

V- RAYON DE GIRATION D’UNE SECTION

Le rayon de giration (S) par rapport aux axes (ox) et (oy) sont définis par :

/ /
r/ox= et r/oy=

VI- EXERCICES D’APPLICATION

Soit la figure ci-dessous :

Travail à faire :

1- Les coordonnées du centre de gravité


2- Les moments statiques A/ox et A/oy
3- Les moments d’inertie I/Gx , I/Gy. En déduire I/ox et I/oy
4- les rayons de girations r/ox et r/oy

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y 40cm

10cm

40cm
x
10cm

VII- QUELQUES MOMENTS D’INERTIE A RETENIR

Sections IGX IGY


RECTANGLE
y

h

G x

CARRE
a

G x
a
CERCLE y

d x

TRIANGLE
y
h

x
b

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DEUXIEME PARTIE :
RESISTANCE DES MATERIAUX

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CHAPITRE 6 : INTRODUCTION A LA RESISTANCE DES


MATERIAUX ET HYPOTHESES FONDAMENTALES

I- GENERALITES

I-1-Définition et but de la résistance des matériaux

La résistance des matériaux (R.D.M) est une discipline de la mécanique permettant le


calcul des éléments de structure. Elle date de plus de 300 années et ses premiers fondateurs
furent Galilée, Hooke, Bernoulli et Coulomb.

Elle a pour but de prévoir les déformations et déterminer les limites de ruptures des
matériaux sous l’action des forces extérieures les sollicitant, afin de ressortir les dimensions et
formes pour une utilisation optimale (sécurité, économie).

I-2-NOTION DE POUTRE EN R.D.M

En RDM, une poutre est un solide long engendré par une surface plane (S) dont le centre
de gravité G décrit une courbe plane (C) appelée ligne moyenne ; la longueur de (C) est grande
par rapport aux dimensions transversales de la poutre.

I-3-Domaine d’utilisation des matériaux en R.D.M

Etudions la déformation d’une éprouvette en acier doux et soumise à l’extension :


lo

a b
Les repères a et b permettent de connaître à tout moment la variation de la longueur
de l’éprouvette en fonction de la valeur de l’effort F.

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- Domaine OA : c’est la zone de déformation élastique. Ici l’éprouvette s’allonge


proportionnellement à l’effort F<Fe. Lorsqu’on supprime l’effort F, l’éprouvette
retrouve sa longueur initiale.
- Domaine AB : c’est le palier de ductilité. La ductilité est l’aptitude qu’a un matériau à se
déformer plastiquement.
- Domaine BD : c’est la zone déformation plastique. Ici si on étire l’éprouvette au delà
l’effort Fe et qu’on relâche, on a plus lo.
II- LES HYPOTHESES FONDAMENTALES DE LA R.D.M

Les formules et propriétés établies dans la suite de ce cours tiennent compte des
hypothèses suivantes :

- Les matériaux sont supposés homogènes et isotropes ;


- Toutes les forces extérieures exercées sur la poutre sont contenues dans le plan de
symétrie ;
- Hypothèses de Navier Bernoulli : les sections droites planes et perpendiculaires
à la ligne moyenne, restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation ;
- On se place toujours dans le cas de petites déformations. Autrement dit, les
déformations restent faibles comparativement aux dimensions de la poutre.
III- NOTION DE COEFFICIENT DE SECURITE ET RESISTANCE PRATIQUE

Pour qu’une structure (immeuble, machine, véhicule, avion…), puisse supporter en toute
sécurité les charges qui normalement la sollicitent, il suffit qu’elle résiste à des charges plus
élevées. La capacité à supporter ces charges constitue la résistance de la structure. Le
coefficient de sécurité s est :


s=
é

Exemple : Déterminer le coefficient de sécurité d’une structure ayant une charge


admissible de 12 daN/cm2 et devant supporter une charge de 6 daN/cm2.

Connaissant la limite élastique théorique (Re) du matériau, le coefficient de sécurité permet


d’utiliser le matériau à une limite plus inférieure (d’où la sécurité) applée résistance pratique
définie par :

RP=

Re : limite élastique du matériau (MPa, Pa….)

s : coefficient de sécurité (sans unité) ;

Rp : Résistance pratique (Mpa, Pa,…)

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CHAPITRE 7 : TRACTION-COMPRESSION SIMPLES

I- TRACTION SIMPLE OU EXTENSION

I-1- Définition

Une poutre droite est sollicitée en traction chaque fois que les actions aux extrémités
se réduisent à deux forces égales et opposées ( ⃗ − ⃗ ) de direction la ligne moyenne (Lm).
Lm
−⃗ ⃗

I-2-Contrainte normale de traction

La contrainte normale de traction provoquée par l’effort ⃗ est définie par :

σ= σ : contrainte normale en MPa ou N/mm2


N : effort normal en (N)
S : section droite en mm2

Exemple : Un câble de diamètre 20mm est sollicité en traction par un effort normal de valeur
6200 daN. Calculer la contrainte normale de traction dans le câble.

I-3-Condition de résistance à la traction

La condition de résistance à la traction s’écrit :

σ≤ RPt avec RPt=

Rpt : résistance pratique à la traction ou contrainte admissible (MPa)

Exemple : Un tirant de longueur 2.80m et de section circulaire est sollicité en traction par un
effort F=62000N. La limite élastique du matériau constituant le tirant vaut 500MPa. Déterminer
le diamètre minimal du câble pour qu’il résiste en toute sécurité. On donne le coefficient de
sécurité égal à 5.

II- COMPRESSION SIMPLE

II-1-Définition et contrainte normale

La compression est tout simplement le phénomène contraire de la traction.

24
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−⃗

La contrainte normale de compression est : (Lm)

σ= σ : contrainte normale en MPa ou N/mm2


F : effort normal en (N)
S : section droite en mm2

II-2-Condition de résistance à la compression

La condition de résistance à la compression est:

σ≤ RPc avec RPc=

Rpc : résistance pratique à la compression ou contrainte admissible (MPa)

III- RELATION ENTRE CONTRAINTE ET DEFORMATION

Elle est définie par :


σ= E.Ɛ
E : Module de YOUNG ou module d’élasticité longitudinal (MPa ou N/mm2)
Ɛ : déformation
Or Ɛ= d’où : σ= E.

Δl : allongement relatif longitudinal (mm) ; l : longueur initiale (mm)

Pour un matériau donné de longueur l de diamètre d, il existe un rapport constant


entre l’allongement relatif longitudinal Δl et le rétrécissement relatif transversal Δd

= ʋ.

Où ʋ est le coefficient de POISSON.

Cette interrelation (longitudinal-transversal) est due à la contrainte de POISSON ou


module de rigidité transversale G. On démontre que :

G= ( ʋ)

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CHAPITRE 8 : FLEXION PLANE SIMPLE

I- HYPOTHESES
- La poutre est supposée homogène, isotrope, rectiligne et de section droite
constante admettant un plan de symétrie longitudinal ;
- Les forces extérieures sont assimilées à des charges localisées (ponctuelles ou
reparties) suivant des lois bien déterminées (intensité, position) ;
- Ces forces agissent dans le plan de symétrie.
II- EFFORT TRANCHANT ET MOMENT FLECHISSANT

Considérons une poutre AB chargée comme suit, effectuons une coupure fictive et isolons
le tronçon de gauche. On a :
⃗ ⃗ ⃗

A B
(s)

T(x)
y Mf(x)

G’ x

⃗ x (s)

II-1-Définitions

- L’effort tranchant T(x) est la somme algébrique sur (G’y) des efforts extérieures
agissant sur le tronçon isolé. Ou encore :

T(x)= - ∑ é é é à ( )
Ou
T(x) = +∑ é é é à ( )

- Le moment fléchissant M(x) ou Mf(x) est la somme algébrique sur (G’Z) des
moments fléchissants des forces extérieures par rapport à G’. Ou encore :
Mf(x) = -∑ ′ é é à ( )
Ou
Mf(x) =+∑ ′ é é à ( )

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II-2-Tracé des diagrammes de T(x) et M(x)

Pour tracer les diagrammes de T(x) et M(x), il faut procéder comme suit :

- Déterminer les réactions aux appuis (analytiquement ou graphiquement) ;


- Effectuer des coupures progressives (chaque fois qu’on rencontre une force) ;
- Isoler chaque tronçon coupé et calculé T(x) et M(x) à gauche ou à droite de la
coupure ;
- Déterminer les points particuliers, puis tracer les diagrammes de T(x) et M(x).

III- EXERCICES D’APPLICATIONS

Exercice 1

On considère une poutre AB recevant des charges ponctuelles F1 et F2 comme l’indique la


figure ci-dessous. On donne F1=600N et F2=1500N.

1- Déterminer les expressions de l’effort tranchant T(x) et M(x) le long de la poutre.


2- Tracer les diagrammes de T(x) et M(x).
3- Donner les valeurs de Tmax et Mmax.

⃗ ⃗

A B
C D

1.50m 2.50m 2.00m

Exercice 2

Soit la poutre AB ci-dessous représentée par son schéma mécanique. On donne q=400 daN/m

1- Déterminer les expressions de l’effort tranchant T(x) et M(x) le long de la poutre.


2- Tracer les diagrammes de T(x) et M(x).

A B

4.00m

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CHAPITRE 9 : CISAILLEMENT SIMPLE

I- DEFINITION ET EXEMPLE

Une section droite (S) d’un solide est sollicitée au cisaillement simple si les efforts internes de
cohésion se ramènent à une seule force .

Exemple : Une barre de fer que l’on tente de sectionner avec une cisaille

Section cisaillée

Barre de fer

II- CONTRAINTE TANGENTIELLE MOYENNE DE CISAILLEMENT

Dans le cas du cisaillement, on suppose que toutes les


contraintes tangentielles sont identiques. Autrement dit, il y
a répartition uniforme des contraintes dans la section
cisaillée (τ1 = τ2 = τ3 = . . . τn). Il en résulte que la contrainte
tangentielle moyenne de cisaillement est :

τ : contrainte tangentielle N/mm2 ou MPa


T : effort tranchant (N)
S : aire de la section droite cisaillée en mm2

Exemple : Déterminer la contrainte de cisaillement supportée par une plaque métallique


rectangulaire de dimensions 10cmx3cm si l’effort tangentiel de cisaillement est de 1000N.

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III- CONDITIONS DE RESISTANCE POUR LE CALCUL DES CONSTRUCTIONS

On utilise le même raisonnement qu’en traction, pour la plupart des constructions,


sauf pour les cas où la rupture est recherchée, la contrainte tangentielle τ dans la section
cisaillée doit toujours être inférieure à la contrainte admissible au cisaillement du
matériau τadm ou Rpg.

Avec :

RPg: résistance pratique au glissement ou au cisaillement


Reg : limite élastique au cisaillement (analogue à R,)
s : coefficient de sécurité.

Exemple : En considérant l’exemple précédent, déterminer la nouvelle valeur de l’effort


tranchant si la contrainte admissible au cisaillement est de 900 KPa et que la section de la
plaque est la même.

IV- Déformation - Angle de glissement γ Relation entre τ et γ


Dans le cas du cisaillement, les déformations sont caractérisées par un glissement des
sections droites les unes par rapport aux autres. Le glissement est mesuré par l’angle γ
(gamma) appelé angle de glissement exprimé en radian.
Lorsque les déformations sont élastiques, la contrainte de cisaillement τ est proportionnelle à
l’angle de glissement γ. Autrement dit :

τ =G.γ

τ : contrainte tangentielle (N/mm2 ou MPa)


G : module d’élasticité transversal ou module de Coulomb (N/mm2 ou MPa)
γ : angle de glissement (radian)

Remarque : La formule τ =G.γ est analogue à la loi de Hooke σ=E.Ɛ. Il existe donc une
relation entre G et E définit par :

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TROISIEME PARTIE :
HYDRAULIQUE

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CHAPITRE 10 : NOTION DE STATIQUE DES FLUIDES

I- DEFINITION ET BUT

La statique des fluides est la partie de la mécanique des fluides qui s’occupe de l’étude
des fluides au repos.

La mécanique des fluides est la branche de la mécanique qui étudie le comportement des
fluides au repos ou en mouvement. Son but est de connaître les propriétés et les
caractéristiques d’un fluide à savoir :

- Déterminer la pression en un point d’un fluide ;


- Déterminer les forces de pression d’un fluide sur une paroi plane.
II- NOTION DE FLUIDE ET CARACTERISTIQUES D’UN FLUIDE

II-1-Notion de fluide

Un fluide est un corps dont les particules ne sont pas liées entre elles et qui se déforme
sans résistance. Autrement dit, il n’existe aucune force de cohésion entre les particules.

Il existe deux familles principales de fluides :

- Les liquides (y compris les poudres ou produit pulvérulent) : ils ont la propriété
d’être incompressibles. Exemple : l’eau
- Les gaz : ils ont la propriété d’être compressible. Exemple : l’air

II-2-Les caractéristiques d’un fluide

II-2-1-Masse volumique et poids volumique

C’est la masse par unité de volume :

ρ= m : masse du corps (kg) ; v : volume du corps (m3)


ρ : masse volumique (kg/m3 ou kg.m-3)

Exemple : pour l’eau, ρ=1000 kg/m3 ; pour l’air, ρ=1,293 kg/m3 ; pour le béton armé

ρ=2500 kg/m3

A partir de la masse volumique, on peut avoir le poids volumique défini comme suit :

ϖ= . où est l’accélération de la pesanteur (N/Kg ou m/s2) et ϖ exprimé en ( N/ m3 )

II-2-2-Densité

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Elle est définie par la relation :

d= (pour les liquides) et d= (pour les gaz) N.B : la densité est sans unité

III- EXERCICES

EXERCICE1 : Déterminer la densité d’un liquide de masse 100g contenu dans une cuve
cylindrique de diamètre 600mm. La hauteur du liquide ayant pour densité 1,2 et dont la cuve
est de 50cm.

EXERCICE2 : Déterminer le volume d’un liquide ayant une densité de 1,2 et sa masse vaut
1000g.

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CHAPITRE 11 : ETUDE DE LA STATIQUE DES FLUIDES

I- NOTION DE PRESSION ET UNITES DE PRESSION

I-1-Pression

On désigne par pression, les forces réparties sur des surfaces. Elle peut se calculer par la
formule suivante :

= F : intensité de la force normale à la surface pressée (N)


S : surface pressée ou surface subissant l’action mécanique (m2)
P : pression en Pascal (Pa)
I-2- Autres unités de pression et quelques conversions

La pression peut s’exprimer en autres unités telles que le bar, MPa…

1Pa=1N/m2 ; 1bar=1daN/cm2 =105Pa; 1MPa=1N/mm2=106Pa; 1MPa=10bars

II- PRESSION EN UN POINT D’UN LIQUIDE EN EQUILIBRE-PRINCIPE FONDAMENTAL


DE L’HYDROSTATIQUE-THEOREME DE PASCAL

II-1-Pression en un point d’un liquide en équilibre

Considérons un liquide au repos de masse volumique ρ contenu dans un vase et un


point quelconque A de ce même liquide (voir figure ci-dessous).

Pat

HA

La pression au point A dans le liquide est calculée par la formule suivante :

= or = ⇔ =

A partir de cette relation, on peut définir la pression absolue au point A notée (Pabs)

= + = + car = =

: Pression effective en A

: Pression atmosphérique (Pat=1bar=105Pa)

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II-2-Principe fondamental de l’hydrostatique

A partir de la figure ci-dessous, écrivons les expressions des pressions aux points A et
B.

HB
= et =
H

A B − = − = ( − )
En posant − = et − =
A On a : ∆ = ∆

Enoncé du principe fondamental de l’hydrostatique :

La différence de pression entre deux points quelconques d’un liquide homogène en


équilibre est égale au produit du poids volumique du liquide par la différence de hauteur (ou
niveau) entre les deux points considérés. D’où :

∆ = ∆ ∆ = ∆ ∆ : Différence de pression entre les points A et B


∆ : Différence de hauteur ou de niveau entre A et B

II-3-Théorème de PASCAL
La variation de pression en point A à la surface libre d’un liquide est la même que celle
d’un autre point B et reste constante. D’où :

= − = =

III- CALCUL DES FORCES PRESSANTES

III-1-Force pressante sollicitant le fond d’un récipient

Considérons un récipient contenant un

Liquide .Nous constatons que le fond du H

récipient subit des forces pressantes

provenant du liquide.

Ecrivons l’expression de la force pressante F au fond du récipient :

On sait que : = . . or = ⇔ = . .

⇔ = . . . = . .


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III-2- Force pressante sollicitant les parois latérales

En considérant le récipient du paragraphe précédent, on constate que les parois


latérales du récipient subissent également une pression de la part du liquide.

La pression sur une paroi en contact avec un liquide croît avec la profondeur, les forces
pressantes restent toutefois normales à la surface sollicitée. Le calcul de cette pression passe
par une fonction linéaire définie par :

P(h)=ϖ.h où h est la variable

P(0)=0 ; p(H)=ϖ.H or = (car triangle rectangle)

⇔ =ϖ.H

⇔ = .
H ⃗
. .
⇔ =
3
Ainsi, l’expression de la force pressante sur la paroi latérale d’un récipient est :

. .
=

IV- RESULTANTE DES FORCES PRESSANTES EXERCEES PAR UN LIQUIDE SUR UN


CORPS IMMERGE : THEOREME D’ARCHIMEDE

Considérons un solide (S) immergé dans un liquide de masse volumique ρ.

H0 H1


Etudions l’équilibre du solide immergé :

Le solide est soumis à l’action de deux forces à savoir :


- Son poids ⃗
- Une poussée ⃗ on a : ⃗ + ⃗ = ⃗

Théorème d’ARCHIMEDE : Tout corps immergé dans un liquide en équilibre subit de la part de
ce dernier une poussée opposée au poids du liquide déplacé.

D’où : = . .
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F : poussée d’Archimède (N) ;

Comme = . = . ∆ : ∆ = − alors : = . .∆

Remarque :

- Si > : le corps va au fond du récipient ;


- Si < : le corps remonte en surface ou flotte ;

N.B : On remarque que la poussée d’Archimède est appliquée au centre de gravité du liquide
déplacé. Ce centre de gravité n’est confondu qu’avec celui du solide immergé que s’il est
homogène.

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QUATRIEME PARTIE :
CINEMATIQUE

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CHAPITRE 12 : GENERALITES SUR LA CINEMATIQUE

I- DEFINITION ET BUT

La cinématique est la partie de la mécanique qui étudie la mouvement d’un corps sans se
préoccuper des forces qui provoquent ce mouvement.

Elle sert d’outil de base dans la dynamique et l’énergétique qui, pour déterminer les
mouvements à partir des efforts font appel aux paramètres cinématiques.

II- NOTION DE SOLIDE OU REPERE DE REFERENCE-REFERENTIEL

II-1- Repère de référence

En cinématique, le mouvement d’un solide peut être défini par rapport à un autre
solide choisi comme référence et est appelé solide de référence.

Un repère de référence est repère d’espace. Exemple : repère cartésiens (o ;x ;y) ou


(o ;x ;y ;z) permettant de repérer avec précision la position et le mouvement du solide.

Un autre repère est également très important à savoir le repère temps. Le temps est
un facteur très utile et son unité dans le S.I est la seconde (s).

II-2-Référentiel ou système de référence.

Un système de référence est l’addition ou la combinaison d’un repère de référence et


d’un repère de temps.

Exemple : La terre.

Remarque: En cinématique, le mouvement des solides sera défini par rapport à un référentiel.

L’objet ou solide en mouvement est appelé mobile.

III- LES PARAMETRES CINEMATIQUES

III-1- Le vecteur position

y
M(x ;y)


x

La position à un instant donné d’un mobile M peut être déterminée dans le repère
(o ;x ;y) de la figure ci-dessus par ses coordonnées cartésiennes x et y.
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L e vecteur ⃗ = ⃗ + ⃗ est appelé vecteur position du mobile.

a) Equations horaires ou équations paramétriques


Le mobile M étant en mouvement, sa position varie au cours du temps, par conséquent les
coordonnées cartésiennes sont aussi fonction du temps. D’où :
( )
M à un instant t
( )
X(t) et y(t) sont les équations horaires ou paramétriques du mouvement de M.
b) Equation de la trajectoire
La trajectoire d’un mobile est l’ensemble des positions successives occupé par le mobile
au cours de son déplacement.
( )
Considérons un point M définit par ses équations horaires suivantes : M
( )
L’élimination de t dans ces deux équations donne une relation = ( )
La relation = ( ) représente l’équation de la trajectoire.
Exemple : Un mobile M est définit par ses équations horaires telles que :
=2
=
Déterminer l’équation de la trajectoire du mobile M.

Remarque : - Si la trajectoire est une droite, le mouvement est dit rectiligne si non il est
curviligne.

- Les mouvements circulaires (la trajectoire est un cercle) et parabolique (la


trajectoire est une parabole) sont des cas particuliers du mouvement particulier.

III-2-Vecteur vitesse

a) Vecteur vitesse moyenne


M1

y
M2
(τ)
x

Considérons un mobile M décrivant une trajectoire (τ) dans un repère (o ;x ;y) (voir figure ci-
dessus).

- A l’instant t1, le mobile est en M1 ;


- A l’instant t2, le mobile est en M2.

Le vecteur vitesse moyenne ⃗ entre les instants t1 et t2 est :



⃗= or ⃗= ⃗ + ⃗= ⃗− ⃗ ù:

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⃗ ⃗
⃗=

La norme du vecteur vitesse s’exprime en (m/s).

b) Vecteur vitesse instantanée

Le vecteur vitesse du mobile M est donné par la relation :


⃗=

Les composantes de ⃗ dans le repère (o ;x ;y) sont :

=

=

La norme du vecteur vitesse instantanée est donnée par la formule suivante :

⃗ = + en (m/s)

Exemple :Un mobile est définit par ses équations horaires suivantes :

( )= −1
( )= −3

1- Donner l’équation de la trajectoire


2- Les composantes du vecteur vitesse à un instant t quelconque
3- La norme de la vitesse aux instants t=0s et t=10s

III-3-VECTEUR ACCELERATION

a) Vecteur accélération moyenne

Soient ⃗ et ⃗ les vecteurs vitesses respectifs aux instants et correspondant


respectivement aux positions et d’un mobile M. Le vecteur accélération moyenne ⃗
(ou ⃗) entre les instants et est :
⃗ ⃗
⃗= ⃗= l’unité est le m/s2 ou (m.s-2)

b) Vecteur accélération instantanée

C’est la dérivée du vecteur vitesse et est définie par :



⃗ = ⃗=
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Les composantes de ⃗ (ou )⃗ dans le repère (o ;x ;y) sont :

=

=

La norme du vecteur accélération instantanée ⃗ ( ⃗) est :

‖ ⃗‖ = ‖ ⃗‖ = +

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CHAPITRE 13 : ETUDE DES MOUVEMENTS PARTICULIERS

I- MOUVEMENT RECTILIGNE

Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne, si la trajectoire qu’il décrit est une
droite.

I-1-Mouvement rectiligne uniforme

Un point est animé d’un mouvement rectiligne uniforme lorsque son accélération est nulle
et sa vitesse est constante au cours du temps.

a) Equations caractéristiques du mouvement


= +
L’équation horaire du mouvement est :
a=0
V=V0=cte
: Position initiale du mobile à t=0s
= : vitesse initiale et vitesse du mouvement
: Position du mobile à un instant t

b) Allure typique des graphes


x
V a
= +
V=V0

t
a=0
t t

I-2-Mouvement rectiligne uniformément varié

Un point est animé d’un mouvement rectiligne uniformément varié si et seulement si


son accélération a reste constante au cours du mouvement.

- Si a > 0 é éé é
- Si a< 0 é é éé é
a) Equations caractéristiques du mouvement

L’équation horaire du mouvement est :


a=a0= cte = + +
V=at+V0

Conditions initiales du mouvement : à t=0 ; x=x0 ; V=V0 et a=a0


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Formule utile : − = ( − ) ù = é =

b) Allure typique des graphes

x V a

t t t
I-3-Mouvement de chute libre

a) Définition

On appelle chute libre, le mouvement de chute d’un corps soumis à la seule action de son
poids dans le vide. Le mouvement de chute libre d’un corps sans vitesse initiale est définie
par :

- Une trajectoire rectiligne et verticale ;


- Un sens du haut vers le bas.
b) Equations caractéristiques du mouvement

Le mouvement de chute libre d’un corps est un M.R.U.VA suivant la verticale descendante
et se caractérise par :

= = +

L’équation horaire est : = + +

II- MOUVEMENT CIRCULAIRE

II-1-Définition et généralités

Un mouvement est dit circulaire lorsque la trajectoire d’un mobile M est un cercle. Son
repérage peut se faire comme suit :
M M0M=S(t)
θ(t)

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- Les coordonnées cartésiennes dans le repère (o ;x ;y) sont telles que :

OM=R soit ⃗ = ⃗ + ⃗ ou M

- Son abscisse curviligne s(t) qui est la valeur algébrique de l’arc MOM à un instant t.
- Son abscisse angulaire ou angle polaire θ(t) qui est la valeur de l’angle ( , ⃗) à
chaque instant.

II-2-Relation entre l’abscisse curviligne (s) et l’angle polaire (θ)

Ils sont liés par la formule : = (θ en radian)

La vitesse linéaire V du mobile M est donnée par la formule :

= ̇ ù = . ̇ é .

Remarque : Si N est la vitesse de rotation en trs/min alors :

=
30
II-3-Accélération tangentielle-accélération normale

L’accélération tangentielle se calcule par la formule : = . ̈

̈: éé ( )

L’accélération normale est définie par : = . ̇

II-4-Mouvement circulaire uniforme

Le mouvement est dit circulaire uniforme lorsque l’accélération angulaire ̈ est nulle.

L’équation horaire est : = ̇ +

:é à = 0
̇:
: à
̈ =0
Les caractéristiques du mouvement sont : ̇=
= = . ̇
II-5- Mouvement circulaire uniformément varié
Il est uniformément varié si l’accélération angulaire ̈ est constante. L’équation horaire
est : = ̈ + ̇ +

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̈ =
Les caractéristiques sont : ̇ = ̈ + ̇

Formule utile : ̇ − ̇ = ̈( − )

Tableau récapitulatif des analogies cinématiques des mouvements rectilignes et circulaires

Mouvement rectiligne uniforme Mouvement circulaire uniforme


= =0 ̈ =0
= = ̇= ̇ =
= + = ̇ +

Mouvement rectiligne uniformément varié Mouvement circulaire uniformément varié


= = ̈=
= + ̇= ̈ + ̇
1 1
= + + = ̈ + ̇ +
2 2
- = 2 ( − ) ̇ − ̇ = 2 ̈( − )

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QUELQUES EXERCICES DE CINEMATIQUE

PREMIERE PARTIE : Mouvement rectiligne

EXERCICE 1

Un mobile parcourt une droite à la vitesse constante de 12m/s. A la date t=2s, il


se trouve à l’abscisse x= -5m. Quelle est son abscisse à la date t=20s.
EXERCICE 2
A 0heure, un mobile M1 quitte A et va vers C sur la droite ABC à la vitesse de
140km/h. A 0,5heure, un mobile M2 quitte C et va vers A à la vitesse de 150km/h.
AB=150km ; AC=450km A B C

Déterminer analytiquement et graphiquement l’instant et le lieu de rencontre des


deux mobiles.
EXERCICE 3

Un engin démarre sur une trajectoire rectiligne et atteint au bout de 3s une


vitesse de 10m/s.
1- Quelle est la nature du mouvement ?
2- Calculer son accélération sachant qu’elle est constante
3- Quelle est la longueur du trajet parcouru par l’engin pendant ce temps ?

EXERCICE 4

Deux mobiles partent d’un même point A et parcourent dans le même sens, la
même trajectoire. Le premier est animé d’une vitesse constante de 12m/s. Le second
part 3 secondes après le premier d’un mouvement uniformément accéléré (vitesse
initiale nulle, accélération de 8m/s2).
1- Ecrire les équations horaires des deux mobiles (origine des temps et espace :
l’instant du départ du premier mobile)
2- Déterminer l’instant de la rencontre des deux mobiles (origine des temps :
l’instant du départ du premier mobile)
3- A quelle distance du point A se produira la rencontre ?
4- Quelle sera la vitesse de chaque mobile à cet instant ?

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EXERCICE 5

Une charge est soulevée par une grue à une vitesse constante de 1m/s, le câble
de rétention se rompt et elle tombe en chute libre. Cette rupture a lieu au moment où
la charge se trouve à 30m du sol.
1- Donner l’équation de chute de la charge en précisant les origines des temps et
espaces
2- Déterminer le temps mis par cette charge pour atteindre le sol
3- Calculer la vitesse lorsque cette charge atteindra le sol.

EXERCICE 6

Un seau maçon tombe en chute libre d’une hauteur h sans vitesse initiale de
l’étage d’un immeuble. Il arrive au sol avec une vitesse de 40m/s. On donne
g=9,80m/s2
1- Calculer la hauteur de chute h
2- La durée de chute t.
EXERCICE 7

Le graphe des vitesses proposé ci-dessous donne les trois phases de la course
aller d’un chariot de machine automatisé. Conditions initiales : t=0, x=0
Déterminer les natures, accélérations et les équations des trois mouvements

EXERCICE 8

Une voiture de formule 1 effectue une distance de 1 000 m, course arrêtée en


19 secondes. Si le mouvement est supposé rectiligne et uniformément accéléré,
déterminer l’accélération du véhicule et sa vitesse au bout des 1 000 m.
EXERCICE 9

Le déplacement (en m) d’un point matériel est donné par x = t3 - 12 t + 3.


Déterminer :
1- le temps nécessaire pour atteindre la vitesse de 36 m.s-1.
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2- I ‘accélération lorsque V = 15 m.s-1 et le déplacement entre t=1s et t = 4 s ?

DEUXIEME PARTIE : Mouvement circulaire

EXERCICE 10

La vitesse linéaire d’un mobile ponctuel en mouvement circulaire uniforme est


de 14m/s. Déterminer :
1- La vitesse angulaire si le rayon de la trajectoire est R=2m
2- La fréquence et la période du mouvement.
EXERCICE 11

Un camion évacuant des terres dans un chantier parcourt un tronçon dont le


rayon de courbure est 125m avec un mouvement circulaire uniforme de vitesse
linéaire 90km/h. Le camion est assimilé à un point matériel.
1- Déterminer la vitesse horaire angulaire de ce camion en rad/s.
2- Déduire la valeur de l’accélération angulaire de ce camion en rad/s2
3- Sachant que l’écart angulaire entre le début et la fin du virage est de 100°,
déterminer la distance ainsi que le temps mis par le camion pour parcourir le
virage.

EXERCICE 12

Le mécanisme d’un appareil de levage est constitué d’une roue motrice qui
tourne autour d’un axe à l’aide d’un système électrique et permet de lever des charges
et les déplacer le long des poutrelles. Cette roue de diamètre extérieur D tourne à la
vitesse de rotation constante N=1500tours/min.
1- Calculer la vitesse angulaire de cette roue.
2- Quel est le nombre de tours effectué par cette roue en une seconde.
3- Si la vitesse linéaire d’un point quelconque M situé sur le diamètre extérieur de
la roue est V=7,85m/s, déterminer ce diamètre.
4- Calculer l’accélération normale du point M.

EXERCICE 13

Sur un tour automatique de production, on usine un cylindre de 100 mm de


diamètre. La vitesse de rotation de la pièce est de 300 tr.min-1. Le mouvement
d’avance de l’outil est négligé.
1- Déterminer la vitesse de coupe V, (vitesse de la pointe de l’outil par rapport à la
pièce).

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2- On envisage d’usiner un cylindre de 70 mm de diamètre. Si on conserve la


même vitesse de coupe, quelle doit être la vitesse angulaire de la pièce ?

EXERCICE 14

Un moteur électrique met deux secondes pour atteindre sa vitesse de régime 1


500 tr/min. Si l’accélération angulaire est supposée constante, déterminer les
équations du mouvement et le nombre de tours effectués pendant le démarrage.

EXERCICE 15

Une meule à tronçonner doit travailler à une vitesse périphérique de 80m/s.


Déterminer les vitesses de rotation N des meules, si elles ont les diamètres d suivants :
50mm ; 65mm ; 75mm.

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